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Phlege
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Phlege

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Calmement, comme si cela était convenu, Phlege repasse devant les trois jeunes gens pour mieux les diriger. Elle se retourne peu pour vérifier qu'ils la suivent mais les rares regards qu'elle leur lance, faux toujours serrée dans sa main gauche, sont là pour leur rappeler son avertissement. Rien dans son visage fermé ne laisse présager qu'elle puisse faire dans le sentiment. Mieux vaut se tenir à carreau.
A mesure qu'ils avancent d'un bon pas, l'endroit se fait plus animé. Plus vivant. D'une main, sans le toucher, elle fait signe au premier de la file de marcher à ses côtés. Les voir s'enfuir en pleine nature il y a quelques minutes n'avait rien d'inquiétant mais plus la foule se fait dense, plus cette possibilité se fait réelle. Rien ne transparait sur ses traits ou son attitude pour autant. Elle se contente de les garder à proximité, son arme dispersant les gens loin d'eux sans que rien n'ait besoin d'être dit.
Enfin, le bâtiment administratif se profile face à eux.
En quelques pas allongés, la Garde les devance pour mieux leur tenir la porte ouverte. Dès qu'ils sont à l'intérieur, elle la referme ; fait encore deux ou trois mètres avec eux puis, d'un élégant mouvement du poignet, leur désigne sans le pointer du doigt un bureau sur leur gauche. Puisqu'il n'y en en a que deux dans le hall, il serait bien difficile de se tromper.

« Allez vous présenter à ce bureau. Comme je l'ai dit, il prendra soin de tout vous expliquer. Si vous avez des questions, même stupides, n'hésitez pas. Il est là pour ça. »

Contrairement à elle.
Son regard s'attarde un instant sur Blackjack, mais elle ne dit rien.

« J'ai du travail. Je vous laisse donc ici. Prenez soin de vous. »

Son hochement de tête poli se poursuit jusqu'à lui faire légèrement pencher les épaules. Après quoi elle se retourne et, sans un regard en arrière, franchit la porte dans l'autre sens.

Vous devez répondre pour signifier que vous vous adressez au bureau susnommé. Vous avez le droit également de décrire votre cheminement jusqu'aux bureaux, vos impressions, etc.
Ensuite, un PNJ vous répondra pour vous accueillir.



« Aliud est celare, aliud tacere »
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Macario Hierra
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Macario Hierra

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Sortir de cette pièce et enfin découvrir le ciel au-dessus de leur tête fut un soulagement sans nom. Bien qu’un soulagement avec un drôle de goût amer dans la bouche. Le paysage ne faisait que confirmer ce qu’ils prenaient peine à croire : ils n’étaient plus dans leur monde d’origine. Bien que le choc s’avéra moindre que lors de la première révélation, Macario préféra baisser la tête et se concentrer sur les jambes bleues de leur guide. En plus, ça le soulageait de ses vertiges …
Alors qu’ils rejoignaient la ville en file indienne, le jeune homme avait la désagréable impression qu’ils ressemblaient à des bêtes rejoignant l’abattoir. Derrière lui, Donnie suivait la cadence mais restait morose … Ce qu’il comprenait. Lui-même n’avait pas vraiment envie de parler, ou plutôt n’en trouvait pas la force nécessaire. Contrairement à Blackjack. Au fond, Macario lui était reconnaissant pour sa bonne humeur et son flot de parole dont il ne faisait attention qu’une fois sur trois. Sans lui, le voyage n’aurait sans doute pas été aussi digeste : l’ambiance lourde aurait fini par avoir eu raison de ses épaules. Sincèrement, il aurait aimé beaucoup plus s’impliquer dans les conversations que le Daemon commençait et finissait par mener en solo … mais, au moins, pouvait-il se consoler par le fait que ça n’avait pas tant que ça l’air de le déranger.

Arrivés au niveau des premiers bâtiments, le nombre de passant augmenta de plus en plus, obligeant la petite dame aux cheveux rouge à rapprocher le petit groupe d’elle, Macario marchant à présent à ses côtés. Ne pouvant plus admirer l’arrière de ses genoux et le balancement de sa jupe accompagnant celui de ses boucles, le mexicain releva la tête et passa ses yeux sur les diverses enseignes, quelques passants … L’activité grouillait vraiment de partout. Une vraie capitale, immense. Tous ces gens étaient morts, comme eux ? C’était leur Paradis ?
Finalement, la demoiselle Daemon les fit entrer dans une large bâtisse qui ne disait vraiment pas grand-chose à Macario … Pas que c’était le cas des autres bâtiments, mais bon. Les gens à l’intérieur allaient tout leur expliquer, c’était bien ça ? Qu’est-ce qui les attendait ? Les pensées et les idées se bousculaient dans la tête du garçon sans pour autant que quelque chose de précis n’en sorte.

« Allez vous présenter à ce bureau. Comme je l'ai dit, il prendra soin de tout vous expliquer. Si vous avez des questions, même stupides, n'hésitez pas. Il est là pour ça. »

En toute réponse, Macario hocha simplement la tête, suivant la direction que pointait le doigt de la Guide. Des questions, des questions … Bien sûr qu’il en avait, mais par où commencer ? Hu, il verrait bien. Il imaginait déjà Donnie retrouver sa langue aussi.

«  J'ai du travail. Je vous laisse donc ici. Prenez soin de vous.
- Merci, vous aussi ! Au revoir … »

Fit-il instinctivement dans un excès de politesse. Ce fut ainsi que, aussi vite qu’elle y était entrée, la jeune femme sortit de leur champs de vision. Tout simplement. Son travail se limitait donc à mener les gens comme ça, tous les jours ? S’humectant les lèvres, il tourna donc la tête vers ces deux autres qui l’accompagnait, cherchant à se raccrocher à leurs réactions ou à quelque chose … Ils n’avaient aucune raison de faire machine arrière, alors le jeune homme tenta un timide sourire :

« Bon … »

C’était parti. Sans aller trop vite, Macario se dirigea vers le bureau qu’on leur avait indiqué. Là, quelqu’un était installé … et, bizarrement, il avait l’air tout à fait normal. Physiquement parlant.
Tapotant sur le mur pour indiquer leur présence et après avoir ôté sa casquette, il se permit :

« Hm, Bonjour ! Nous venons d’arriver avec une … femme, rousse, et elle nous a dit de venir ici. »

Il ne savait pas comment mieux expliquer cela. En fait, il était vrai qu’elle ne s’était pas présentée à eux … Mais il n’avait pas non plus pensé à lui demander son nom ... Ahh, tout était si flou dans sa tête.
Dans tous les cas, Macario s’avança et fit un pas sur le côté afin de laisser de la place à Donnie et Blackjack.

Alors, alors …

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Blackjack
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Blackjack avait un certain défaut (la majorité des gens qu'il avait croisé dans sa court vie s'accordait  sur le fait qu'il s'agissait bel et bien d'un défaut), c'était de ne pas savoir garder ses mots, ses mains, ses commentaires pour lui. Chaque parcelle de terre ou pierre sur laquelle ils marchaient suffisait à déclencher chez lui l'émotion d'un discours sans queue ni tête – auquel tout le monde, excepté Macario qui lui lançait de temps à autre de brefs regards, semblait se moquer éperdument. Bhaaa, songea le Daemon en essayant de ne pas se perdre, car il savait que Phlege se serait complètement fichu de ne pas arriver avec lui jusqu'aux bureaux, j'ai l'habitude ! A croire qu'il était amoureux du son de sa voix ou de ses propres conclusions, posées à la fin de chaque paragraphe avec emphase.
Plus la foule se faisait dense, plus son thé avait le risque d'atterrir à terre à la moindre distraction. Son flot de parole se tarit en conséquence tandis que, mains sur la tasse, il s'appliquait à mettre ses pas dans ceux de Macario et Phlege sans les perdre de vue. Quelques regards curieux se tournèrent vers eux, certains amusés, d'autres plein de compassion, et Jack entreprit de les saluer à la ronde comme si c'était lui qu'on acclamait dans ce cortège. Beaucoup firent la grimace ; il n'avait pas mis longtemps à gêner le trois quart de la population d'Asphodèle. Mais pourquoi, hein ? Lui qui était si gentil, doux, prévenant, bon cuisinier et...

Ohoho.

Une exclamation ravie s'échappa de ses lèvres pâles quand le bâtiment administratif se profila à leur vue. Il y pénétra d'un pas joyeux, la tasse toujours en main et à demi vide, et n'attendit pas que Phlege ait servi aux nouveaux venu son petit discours habituel. Blablabla, oui, ils savaient où aller, pas comme si le choix était immense de toute façon. Et si jamais ils se perdaient, il était là pour les aider !
Quel ami il faisait, quand même. Où était sa médaille du mérite ?

« J'ai du travail. Je vous laisse donc ici. Prenez soin de vous. »

Blackjack adressa à sa collègue qui n'en était pas une un large signe de la main pour la remercier – quand bien même, là encore, qu'il s'empale sur un crayon ou ressorte sur ses deux jambes ne devait pas lui importer le moins du monde. Il faillit en louper Macario qui s'était déjà rendu au bureau que Phlege leur avait indiqué ; Le Daemon trottina jusqu'à eux et s'assit sur le bureau comme un malpropre en quête d'attention.

« C'est Phlege qui nous a dit de venir ! Elle sait combien vous allez bien vous occupez de nous. Un peu de thé ? » Fit-il enfin, présentant au pauvre employé sa tasse de liquide et de sucre tiède.

Ces gens l'adoraient.[/i][/i]


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Je suis pas mort. Ça va aller. Je suis pas mort. Ça va aller. Je suis pas mort. Ça va aller. Je suis pas mort. Ça va aller. Je suis pas mort. Je suis pas mort.

Quand les mots finirent par ne plus avoir de sens, il ne fit que se les répéter plus fort.

Il y avait une certaine forme de réconfort dans sa litanie qui lui permit d'avancer sans paniquer,  calé sur les pas des autres en enjambées calmes et régulières. Gauche, droite. Je suis pas mort. Gauche, droite. Ça va aller. Plongé dans son monde et perdu en automatismes mécaniques, le jeune homme laissa ses nerfs à vifs s'apaiser doucement. S'énerver ne servait à rien. Paniquer non plus. Ça ne l'avait pas aidé jusque-là, en tout cas – le type bizarre avait continué de faire l'imbécile, Macario l'avait fait se sentir stupide à être mature et pragmatique et la... La fille, si c'en était seulement une, se moquait apparemment bien de ses états d'âme.
Armée et indifférente, elle les escortait en silence et lui ne parlait pas plus ;  trop déconnecté pour faire attention à ce qu'on aurait pu lui dire, il garda les bras croisés contre son torse tout le long du trajet. Il ne se sentait pas en sécurité. Pas à sa place. Il aurait aimé rentrer, sans être capable de dire où pour autant – il savait juste qu'il n'était pas seul, là-bas, et ça lui suffisait. Il le savait. Il en était sûr au point d'y jouer sa vie à la roulette russe. Non, il n'était pas seul ; non, il n'aurait pas dû l'être.

Alors pourquoi ne reconnaissait-il personne ?

Lorsqu'il eut trop mal aux phalanges et que la foule autour d'eux se fit plus dense, Donnie fit glisser ses mains jusqu'à son col roulé et le tira sur sa bouche. Il ne voulait voir personne. Il se sentait malade, fatigué, perdu, voulait dormir et surtout ne pas devoir parler – Dieu sait ce qu'il aurait été capable de dire si on l'avait laissé faire. Calme ou irrité, il restait fragile. Ses jambes tremblaient encore ; les larmes qu'il n'avait pas réussi à pleurer lui brûlaient toujours la cornée. C'était surréaliste. Impossible. A peine crédible.
Pas qu'il se croit immortel, non. Il était humain, comme tout le monde, et certainement pas à l’abri d'un accident ou d'une bêtise. Ça avait pu arriver. D'accord. Mais s'il était mort, il s'en souviendrait, non ? On n'oublie pas une chose pareille. Il s'en serait forcément souvenu.
Sa vie ne lui revenait que par à-coups bizarres et détachés, mais ça ne voulait rien dire – il n'était pas mort. Ça n'allait pas lui revenir parce qu'il n'était pas mort.
Aucune autre explication rationnelle ne lui venait, mais il refusait d'y croire. Non, non, non, non.

Je suis pas mort. Ça va aller. Je suis pas mort.

Il pénétra dans le bâtiment comme un agneau à l'abattoir, tête rentrée dans les épaules et mains serrées près de son cou.

« Allez vous présenter à ce bureau. Comme je l'ai dit, il prendra soin de tout vous expliquer. Si vous avez des questions, même stupides, n'hésitez pas. Il est là pour ça. »

La voix de la jeune femme le surprit plus qu'elle n'aurait dû considérant qu'il la suivait depuis quelques minutes ; tandis qu'elle s'éloignait, il la suivit du regard avec une insistance méfiante et selon lui parfaitement justifiée – elle était armée. Pas question de la saluer non plus. Il ne l'aimait pas. Il ne voulait pas la revoir. Il ne voulait jamais, jamais la revoir.
Pensif, il jeta un coup d’œil au cornu. Toujours là, uh.
Très vaguement rassuré par le sourire de Macario, Donnie remit presque à contrecœur son col en place. Quoi qu'il leur soit arrivé, les réponses étaient là-bas ; s'enfuir en courant ne l'aurait probablement mené à rien. Ça ne l'empêchait pas d'en avoir envie. La sortie lui faisait de l’œil, avec ses airs d'entrée parfaitement normale que personne ne l'aurait empêché de franchir. Juste quelques mètres et il aurait été libre.

Mais libre où, et libre de quoi ?

Abandonné en arrière par ses rêveries, Donnie se mordit la langue avant de rejoindre les deux autres près du bureau. Black...jack ? s'était installé dessus comme un malpropre, parfaitement dans son élément, et il fut mal à l'aise de constater que ça ne l'étonnait pas.
Il refusait de s'habituer à ce truc aussi vite.

Il refusait de s'y habituer tout court.

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« The kid has got a dark side ; best believe it,
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The kid has got a dark side,
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Baissé vers un des tiroirs pour en extraire un petit paquet de feuilles, le jeune homme relève la tête au moment où la voix du premier garçon brise le silence. Ses cheveux bruns sont sagement peignés sur le côté ; son uniforme est impeccable.
Il adresse un sourire poli au groupe, on ne peut plus professionnel, que la présence du Daemon sur le bureau vient faire trembler d'un tic nerveux.

Sa main ne va pas jusqu'à repousser la tasse, mais l'expression de son visage en dit long sur ce qu'il en pense.

« Si vous salissez les formulaires d'arrivée, lâche-t-il le plus calmement du monde, je me ferai une joie de vous faire travailler ici en compensation. »

Et pas dans un domaine plaisant.

« Pour ce qui est de vous - il se tourne vers les nouveaux arrivants, je vais avoir besoin de quelques informations sur vos personnes respectives. Dans la mesure du possible, essayez d'être précis et honnêtes. Si vous ne vous souvenez pas de quelque chose, dites le. Ce n'est pas dramatique. »

Le stylo, débouché, vient survoler la feuille. Son regard se déporte un court instant vers le Daemon et sa tasse de thé, puis il semble décider résolument de l'ignorer.

« J'aurai besoin de votre nom et prénom, dans cet ordre. Si vous ne vous en souvenez pas, il faudra me fournir un surnom ou autre appellation par laquelle vous nommer. J'aurai également besoin de votre date de naissance, aussi précisément que faire se peut, et de la dernière date exacte dont vous vous souvenez. Généralement, reprend-il en tapotant de doigts contre le bureau, les nouveaux arrivants ont des trous de mémoire plus ou moins importants. C'est parfaitement normal. Vous ne vous souviendrez pas du moment de votre mort, mais toute date est bonne à prendre. »




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Macario Hierra
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Macario cligna des yeux, lèvres pincées en voyant le Daemon tout bonnement s'installer sur le bureau. Il devait bien connaître les lieux et le personnel ? Mais, à en voir la réaction de l'employé, ce n'était pas une bonne chose. Le sérieux de la situation l'aida à retenir son rire nerveux derrière une main, puis il écouta attentivement les consignes de leur interlocuteur. Hmm.
L'inquiétude se dessina de plus en plus dans ses sourcils. Précis et honnête qu'il avait demandé, hein ? Macario aurait bien aimé, mais ... ses souvenirs lui semblaient si flous. Comme seulement composées de photographies colorées et un peu délavés par la pluie ? Même son nom lui échappait alors qu'il l'avait récité à de nombreuses reprises un peu plus tôt. Macario ... Macario ... Hierra ? Mendoza. Ça avait l'air d'être ça. Avait l'air. Mais s'il se trompait ?
Le mexicain n'était d'ordinaire pas du genre aussi nerveux, mais les circonstances étaient délicates. C'était de son identité dont il était question. Quelque chose d'à priori très important. Peu importe si c'était normal, ou quoi, ça restait gênant. Et Donnie ? Est-ce que lui aussi avait des problèmes de mémoire ou était-il le seul ? Quelle image allait-on avoir de lui ?

Macario soupira doucement, relâchant la pression dans ses épaules et lançant un nouveau regard en direction de son compagnon d'arrivée alors que le secrétaire avait fini de parler. Il fallait donc se lancer, hein ? Etant arrivé le premier au bureau, le jeune homme se sentit de commencer :

« Macario. Hierra, Mendoza. J'ai deux noms, étant donné que, hm, je suis mexicain. »

Il ne savait pas si c'était bon de donner les deux mais c'était tout ce à quoi il pouvait se raccrocher, à priori. Il valait mieux rester positif car la suite s'annonçait malheureusement plus compliquée.
Avec une légère moue, il dit avec sensiblement moins d'assurance :

« Je suis désolé, j'ai un peu de mal à me souvenir de date pour le moment ... Heu ... »

Voulant bien faire, quand même, Macario réfléchit un peu plus fort jusqu'à ce que, finalement, une date fasse surface comme une évidence. Plus radieux, déjà, il reprit :

« Si ça peut aider, je me souviens bien d'une année. 1873 ? »

En espérant vraiment que ça aide. Il n'avait rien d'autre.


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Blackjack
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La voix de Johannes peina Blackjack à l’extrême ; il ramena sa tasse vers lui et renifla pour lui signifier qu’il l’avait blessé. Sa menace n’en était pas une, aussi garda-t-il sa boisson à portée de formulaires. Personne (hormis quelques gens sensés) ne voulait le voir traîner plus que nécessaire dans les bureaux. Il avait essayé, pourtant, mais son temps de grâce ne dépassait pas trois minutes : après ça, ils s’agitaient et finissaient par le mettre à la porte comme le dernier des parias. C’était scandaleux. Il ne demandait pas mieux qu’aider à trier des trucs et des machins et se rendre utile à la société (ou fouiller), mais personne ne le laissait faire ! Johannes n’allait certainement pas l’enfermer là avec le sourire.

Ou alors ils avaient une pièce sombre à récurer à l’arrière. Blackjack étudia la question, concentré, pendant trente secondes. Après quoi ses yeux dorés revinrent se poser sur l’employé et les deux garçons. Il leur sourit, l’air béat.

Mexicain ? C’était bizarre, ça. Il ne chercha pas plus loin ce que ça pouvait vouloir dire, et se contenta de hocher la tête avec emphase. Mexicain, deux noms, parfait : il se pencha un peu vers Johannes pour vérifier qu’il prenait tout en note. Il n’aurait plus manqué qu’il ait la tête ailleurs et oublie de consigner que Macario était mexicain et que c’était pour ça qu’il avait deux noms. Si « mexicain » ne trouvait aucune résonnance en Blackjack, la date le fit tiquer. Il s’écria en le montrant du doigt :

« Oh ! Tu es vieux ! »

Les personnes qui acceptaient de lui parler ne l’étaient pas autant. Les dates, l’âge, c’était tellement important pour un humain que ça l’était aussi pour un Daemon. Blackjack n’avait pas de date de naissance particulière, mais il avait un âge. Il se tourna vers Donnie, tout sourire, et lui demanda avec pas mal de décibels en trop :

« Et toi ? T’es aussi vieux que lui ? »

Il plaqua sa main sur sa bouche après avoir dit ça, et coula un regard à Johannes : il fit mine de se coudre les lèvres et reporta son attention sur sa tasse pendant quelques secondes. Il ne voulait pas se faire éjecter des bureaux pour entrave à la procédure, c’était trop triste. Il voulait rester et en apprendre un maximum sur ces personnes. Immobile comme une statue, il attendit que les protagonistes de l’affaire se remettent à parler.


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Le flot de parole du type derrière le bureau fila immédiatement une migraine à Donnie. Il savait qu'il devait l'écouter — ça avait l'air officiel ; il ne voulait pas devoir lui demander de répéter — mais bon sang, son crâne lui faisait mal à en pleurer. Des milliers de petites aiguilles chauffées à blanc lui perçaient le scalp, toutes en même temps, et l'empêchaient de se concentrer. Rien à voir avec les maux de tête qui serraient les tempes et appuyaient sur les tympans.
Je suis pas mort je suis pas mort je suis pas mort je suis pas mort.
A travers le bruit blanc et la statique, il fit de son mieux pour interpréter les paroles du garçon. Petit à petit, la panique lui fila entre les doigts ; on ne leur demandait pas grand chose, au final. S'il réussissait à s'enfermer dans le déni suffisamment fort, quitte à ignorer certaines remarques — le moment de votre mort —, peut-être qu'il réussirait à remplir ces foutus papiers sans se mettre à pleurer ou à casser des chaises.
Bras croisés contre son torse, serrés bien fort pour mieux oublier qu'il avait peur et qu'il ne connaissait personne, il se mordit les lèvres et essaya de faire fonctionner sa mémoire. Nom et prénom, c'était facile ; Hall, Donnie. Sa date de naissance mit plus longtemps à lui revenir. Ne plus savoir par cœur quelque chose d'aussi élémentaire lui donna la nausée. A quel point ils avaient dû le droguer ou lui cogner le crâne pour qu'il oublie un truc pareil ? La raison, fatiguée, tenta à peine de lui murmurer que mourir ça fiche un sacré coup, ouais — de toute façon, il ne voulait pas l'écouter.
Conscient que fixer la page blanche n'aidait que rarement à mobiliser les connaissances, il essaya de se visualiser en train de remplir des papiers officiels. Comme ça ne marchait pas, il essaya de se rappeler à quel moment de l'année c'était ; en été, en hiver ? Au printemps ? Les deux images se superposèrent à des conversations dont il ne reconnaissait pas les voix. Hall, Donnie. Décembre 1993 ? Le vingt-sept, ou... Non — le vingt-neuf. Vingt-neuf décembre 1993. La date le fit tiquer et lui sembla juste ; il ravala un soupir soulagé. Okay. Okay.  Ça revenait, pas de quoi s'inquiéter. Ça mettait le temps, mais ça revenait.
Le temps qu'il se torture les méninges, Macario avait fini de parler et Jack s'était remis à faire l'abruti. Comment ça, vieux ? Il n'avait pas l'air vieux du tout. Perplexe, il fixa le mexicain un bref moment avant de réaliser ce qu'il avait dit.
1873.
Surpris et effrayé, Donnie fit un bon pas en arrière pour s'éloigner du monstre. Il n'était pas aussi vieux que lui, il —
Ils ne pouvaient pas venir d'une époque différente, si ? Ça n'avait aucun sens. Le temps n'était pas forcément linéaire, selon les théories, mais quand même, il...

« Non, je... »

Les mots lui glissèrent sur la langue sans vouloir former une phrase cohérente. 1873. Un type avec des cornes. Messieurs les décédés.

Tourné vers l'homme derrière le bureau, toujours un peu à distance des autres, il se sentit passer en mode automatique.

« Hall. Donnie. Euhm, dix — euh, non, vingt-neuf — vingt-neuf décembre. 1993. »

Mal à l'aise, il crispa ses ongles contre ses bras. Heureusement qu'il avait des manches longues.

« J'ai, euh. Dix-neuf ans. Je crois, marmonna-t-il, la voix tremblante. Donc. 201...3 ? »

Yeux clos, il essaya de se remémorer où il était avant tout ça. Il se souvenait de ses amis, il se souvenait de... D'une fille, et d'un garçon, mais les noms et les visages lui échappaient encore. C'était déjà plus clair que quelques minutes plus tôt ; d'ici quelques heures, il était à peu près certain qu'il pourrait les nommer.
Même sans savoir qui ils étaient, ils lui manquaient déjà.
C'était mal parti.

« Je me souviens de l'été. Août 2013. C'est tout, désolé. »

Ses yeux revinrent se poser nerveusement sur l'autre démon cornu. Une partie de lui persistait à craindre qu'il ne décide de les égorger d'un moment à l'autre.
Déjà morts ou pas.


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Le crayon glisse sur la feuille avec une aisance facilement attribuable à l'habitude. Il la décale et la fait pivoter un peu quand le Daemon se penche trop vers lui, visiblement à très peu de choses de carrément le repousser ou de cacher ce qu'il fait avec le bras.
Heureusement pour eux, ce n'est pas nécessaire. Le stylo continue de glisser sur la page, s'arrêtant pour un instant lorsque le garçon hésite ou se tait. Alors il relève les yeux vers lui, un sourire poli au visage, et attend.
Lorsqu'il lui donne une année, il hoche la tête et griffonne quelques chiffres.

« C'est parfait, merci. »

L'interruption de Blackjack lui vaut une grimace en bonne et due forme, cette fois — et s'il se bâillonne de lui-même, il en est quitte pour un regard noir dans lequel dansent quelques promesses de morts lentes et douloureuses.
Les informations que lui donne l'autre garçon sont notées à leur tour, sur une feuille semblable à la première. Là encore, il relève les yeux à chaque hésitation.
Lorsqu'ils ont fini, il lâche son crayon.

« H - A - L - L, D - O - N - N - I - E.  Né le 29 décembre 1993. Probablement mort aux alentours d'août 2013. »

Il lui laisse le temps de corriger, et applique les changements si nécessaire.

« M - A - C - A - R - I - O, H - I - E - R - A, M - E - N - D - O - Z - A. Seule date connue, 1873. »

Là encore, il le laisse rectifier ce qui pourrait avoir besoin de l'être et rature sur sa feuille si besoin est, sans jamais se formaliser de quoi que ce soit.
Ceci fait, il lève les yeux vers eux.

« Avant de vous expliquer la suite des démarches, avez-vous des questions ? Concernant tout et n'importe quoi. La vie ici, les aménagements, votre mort,  les autochtones... »

Le Daemon sur son bureau est désigné du pouce ; en attendant leurs éventuelles questions, il se remet à annoter les feuilles en pattes de mouche.


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Urgh.
La remarque de Blackjack lui retourna l'estomac autant qu'elle lui mit le feu aux joues. Déjà qu'il n'était sûr de rien et perturbé à un tel point, qu'on vienne trouver quelque chose à dire à ses propos ne l'aidait pas du tout. Encore et toujours, il essayait de garder sa nervosité en laisse, mais tomba des nues après la réaction de Donnie qu'il prit pour lui. Sa date était vraiment si bizarre que ça ? Ah, il se sentait vraiment mal.
Macario resta cependant silencieux, se mordant la lèvre inférieur et les yeux agités entre la personne derrière le bureau, la tasse de thé de Blackjack, ses propres mains et Donnie. Il écouta ce dernier parler, dire une date qui les faisait sauter plus d'une centaine d'années par rapport à la sienne et, surtout, se souvenir et être plus sûr de lui par rapport à ça. Il n'avait pas le droit d'être jaloux, mais le mexicain ne pouvait s'en empêcher pour le coup. Pourquoi lui ?

« Je dois avoir ... vingt ans. Je crois. »

Finit-il par dire quand même, pendant un court silence, parce qu'il n'était pas vieux comme l'avait dit le personnage à cornes. Daemon. Et puis il fallait se réveiller aussi et, surtout, respirer.
Quand l'autre jeune homme fit le récapitulatif de leurs informations, Macario rectifia ce qu'il fallait rectifier et ne se laissa pas prier pour poser les questions qu'il avait sur le cœur. Il s'approcha, posant ses mains sur le bureau et demanda l'air inquiet :

« Désolé, mais est-ce vraiment normal de ne rien se souvenir du tout ? Est-ce que ça va revenir ? »

Ses yeux se tournèrent un instant vers Donnie avant de retrouver l'autre :

« Et ... donc on viendrait de deux époques différentes ? »


Arrivée • Macario Hierra, Donnie Hall 205e345a60c0dc2dfd2d07a6552732f5
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