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Thomas O'Griffin
- C 06 012019 56 06 D -

Thomas O'Griffin

En bref

Masculin
Pseudo : Ayaya
Messages : 34



This is how you're all lonely
This is how to fall to pieces
This is how to lose it all
I can't deny the truth I know
To whom my final breath belongs
The only fire in me you'll ever find
Is the funeral pyre of love burning high
Nom : O'Griffin.
Prénom : Thomas.
Surnom : Thomate; Tom; Booty King.
Sexe : Masculin.
Âge effectif : 24 ans.
Âge apparent : 24 ans.
Arrivé depuis : Vient d'arriver.
Date de naissance : 19/04/1994
Date de mort : 26/01/2019.
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Groupe : Commotus.
Nationalité : Irlandais ( République D'Irlande ).
Langues parlées : Anglais, français (bien ).
Ancien métier : Apprenti pâtissier.
Métier actuel : Pâtissier.
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique


Le moins que l’on puisse dire sur Thomas, c’est qu’il n’en impose pas. On ne peut pas se dire qu’il est imposant, à moins, peut-être, de faire 1m40 et encore. Il n’est pas bien grand, pas bien gros non plus d’ailleurs et son aspect général n’inspire ni crainte ni aucun sentiment de sécurité. On a plus l’impression qu’il est un frêle roseau qui se plie au vent, qu’un solide chêne qui ne daigne même pas bouger, c’est une certitude. Faire 1m66 provoque bien souvent cet effet là, malheureusement. Pourtant, Thomas se rapproche probablement plus de l’arbre que du roseau, car, aussi surprenant que cela puisse paraître, le garçon est musclé. Il est fort, bien bâti et athlétique, seulement ça n’est pas tout à fait évident au premier coup d’oeil - bien que ça l’est très vite dès la première lutte, beaucoup se sont fait avoir. Rapide, habile et fort, il est difficile de gagner contre lui à n’importe quel jeu incluant le physique, puisque de ce côté, il s’entretient.
Et puis, il n’y a pas que la taille qui compte; Thomas, il a plein d’autres moyens d’en jeter. Sa spécialité, c’est d’en mettre plein la vue aux gens en quelques secondes à peine. Mis à part son charmant caractère, son charmant minois laisse rarement insensible. Il est beau d’une manière presque délicate qui accentue, forcément, son allure fragile, mais c’est toute la beauté de la chose, de se faire surprendre par un côté caché. Son visage est ovale, son menton légèrement pointu, son nez droit, fin et quelque peu retroussé, pas très grand non plus; mais son plus grand atout, c’est sans nul doute ses grands yeux bleus clairs souriants et pétillants de malice. Ils sont au moins aussi expressifs que sa personne et certains pourraient passer des heures à s’y perdre lors d’une discussion animée. Ses cheveux, quant à eux, sont blonds naturellement bien qu’il se plaise à les teindre par moment, surtout sur les pointes - sa couleur de prédilection étant le rose flashy qui lui assure de ne jamais passer inaperçu. Ils lui arrivent au bas de la nuque, sont en désordre sur sa tête, même si, la plupart du temps, il en colle une partie sur son crâne avec des barrettes.
Thomas, il n’aime pas passer inaperçu et ça se voit tout de suite; dans son attitude, dans ses habits, dans ses accessoires très colorés, et parfois presque offensant pour le regard. Il est typiquement le mec qui va mettre des chaussures de couleurs différentes juste pour le fun, et il ne compte pas laisser l’uniforme lui gâcher son plaisir, quitte à se faire rappeler à la loi plusieurs fois. Et la liberté d’expression, hein?


Caractère


A première vue, Thomas n’est pas exactement le type de garçon populaire par excellence: il est petit, penchant vers l’androgyne, n’a pas cet air de bad boy dont raffole souvent les jeunes filles, et pourtant, il l’est, populaire. 
Thomas, il a su s’imposer, développer son propre genre. Déjà, il a su compenser pour ce qu’il n’a pas forcément. Il est peut-être petit, mais il a un beau visage dont il sait prendre avantage. Il s’est musclé pour ne pas avoir l’air trop féminin. Il n’a rien d’un bad boy typique, oh, il ne l’est même pas, mais il a bien d’autres moyens de plaire - son sourire, son attitude, sa douceur, son humour. 
C’est une brise d’air frais - et une brise, c’est bien le mot pour le décrire, Thomas. Il vient, il file, il passa, il ne reste jamais bien longtemps et pourtant, sa simple présence soulage, redonne le sourire. On l’apprécie, l’Irlandais, énormément, et ce même si, parfois, l’on aimerait bien qu’il reste, qu’il s’attarde, qu’il arrête de courir partout. Malheureusement, c’est son petit défaut, le pire qu’il puisse avoir, sûrement : il est frivole, déteste s’attacher, refuse de se laisse dompter. Plus qu’une brise, il est souvent une véritable tempête, détruisant tout sur son passage pour juste disparaître brusquement, sans un mot.
Le faire rester est une véritable épreuve, toutefois, ça n’a rien d’impossible. Et quand le garçon s’attache, c’est pour la vie. Il ne rigole avec ça, Thomas: c’est tout ou rien, il n’y a que rarement des milieux. Mais pour ces « tout », il irait au bout du monde, même jusqu’à brûler en enfer si c’était nécessaire.
Ces « tout », il les aime, les chérit plus que tout au monde. Il pardonne, il s’agenouille, il s’accroche, se bat, mord la poussière, s’abaisse, tout tant qu’il peut les faire rester, tant qu’ils vont bien. Rien n’est trop, pas même ignorer ses propres sentiments, les écraser, les briser, les réduire en cendre jusqu’à ce que de lui même, il n’en reste qu’une ombre. Quand il aime, rien n’est au dessus de ses moyens. Ni quand il déteste.
Thomas hait au moins presque autant qu’il aime. Il a beau ne pas être de nature méchante, il y a bien des choses qu’il ne peut pas pardonner, des gens qu’il voudrait rayer à jamais des listes. 
Souvent, il est préférable de rester une personne à la brise, douce et généreuse; la tempête ne fait pas de prisonniers.
Mais Thomas, c’est également un garçon très physique. Il touche, embrasse, câline, roule dans les lits. Il a presque un besoin maladif de poser ses mains sur quelque chose, sur quelqu’un. Presque un besoin maladif de passer d’une personne à une autre. Peut-être que c’est l’habitude, peut-être qu’il aime juste se sentir désirer, ou bien tout simplement qu’il aime cela, le sexe. Il ne sait pas, ne sait plus, ne veut pas savoir. C’est fun, alors il s’en fiche. Pour lui, pas de secrets, pas de tabous. Il est beau, libre et jeune, à quoi bon jouer les saintes nitouches? Ce serait si triste de ne pas en profiter, peu importe ce que les autres en pense. 
La vie est trop courte pour ce soucier d’eux.


Histoire



16 Mai 1999, Dublin, République d’Irlande;

Souvent, Alice se demandait ce qu’elle avait fait au bon dieu pour mériter cela. Etait-ce parce qu’elle s’était enfuie avec les économies de sa famille à 19 ans pour épouser un irlandais 10 ans plus âgé qu’elle que sa famille exécrait? Ou encore parce qu’elle avait un jour renversé un chien sur la route et ne s’était pas arrêtée? Peu importe ce qu’elle avait fait, ça devait être violent pour que son gosse se mette à dessiner sur ses jolies robes blanches très chères avec des marqueurs indélébiles.

« Thomas! Qu’est-ce que je t’ai dit! »

Le petit garçon, surpris, en lâche l’arme du crime, grands yeux bleus se tournant vers sa mère dont le visage se tordait en une terrifiante expression meurtrière. Figé sur place, il fut bien incapable de prendre ses jambes à son cou pour aller hurler dans les oreilles de son père afin de trouver une quelconque protection dans ses bras.

C’était ici qu’il perdait la vie, fatalement, à l’âge de 5 ans seulement.

« Thomas. »

La jeune femme attrape vivement son fils par les épaules avant qu’il ne prenne la fuite, sourcils froncés, yeux bleus plissés.

« Qu’est-ce que maman a dit à propos de ses vêtements? »

Le petit garçon déglutit avec difficulté, alarmé par le ton que prenait sa mère; le calme avant la tempête, littéralement. Il se met à balbutier, fébrilement, doucement.

« Qu-que je ne dois pas y toucher.

-Umh-umh. Et qu’est-ce que tu faisais? »

Grand silence. Thomas essaye de détourner le regard, seulement sa mère n’allait pas le laisser s’en tirer comme cela. Saisissant son visage entre ses doigts, elle le force à la regarder droit dans les yeux. Uh-uh.

« Thomas, qu’est-ce que tu faisais? »

Au bord des larmes, le petit garçon se met à jouer avec son t-shirt, essayant par tous les moyens de ne pas regarder Alice dans les yeux. Peine perdue; elle n’allait jamais lâcher l’affaire.

« Je… Je dessinais dessus…

-Ummh. Et tu as le droit de faire ça, Thomas?

-N-non… »

Et le pire, c’était bien qu’il le savait. Alice se demandait vraiment ce qui pouvait bien se passer dans la tête de son fils, parfois; son mari roulait des yeux et disait qu’il tenait tout d’elle. Absolument tout. Déterminée, têtue comme une mule, rebelle et complètement inconsciente. Le traître.
Elle soupire. Fort. Son fils renifle. Fort.

« Et tu sais que tu n’as pas le droit. Alors pourquoi tu le fais? Tout. Le. Temps. »

Le garçon éclate en sanglot avant même qu’elle ne finisse sa phrase, la prenant, évidemment, par surprise.

« Dé-désolééééé mamaaaaan, me jeeeeetteeee paaaas. »

Alice papillonne des yeux, aussi surprise que confuse et bouleversée.

« Qu-… Thomas, ne pleure pas enfin! Je ne vais pas te jeter! »

La jeune femme rapproche son fils d’elle pour mieux l’enlacer lorsqu’elle se rend compte que les larmes ne sont pas une simple comédie comme il en avait le talent, caressant doucement ses fins cheveux d’ange tout en lui murmurant quelques paroles rassurantes.

« Shh, Thomas, mon coeur, shhhh, tout va bien…

-Tu-t-tu vas p-pas me-me jet-ter?, » articule-t-il difficilement entre deux hoquets. Alice l’éloigne doucement d’elle pour voir son visage, essuyant ses joues baignées de larmes avec ses pouces. Elle lui sourit doucement, sourcils froncés d’inquiétude.

« Mais non, mon chéri, jamais de la vie!

-M-même si-si je suis mé-méchant?

-Pour rien au monde, je te le promets. »

Le petit garçon semble considérer la réponse tout en reniflant bruyamment entre deux hoquets.

« Mais ça n’est pas une raison pour l’être, ajoute-t-elle rapidement, compris? »

Il hoche précipitamment la tête avant de se jeter à nouveau dans les bras de sa mère, hoquetant de plus belle. Elle se contente de sourire, un peu interloquée, en lui tapotant le dos, le berçant doucement dans ses bras.

« Hen-Henry a di-dit que tu al-allais me je-jeter!

-Henry ne raconte que des bêtises, je te l’ai déjà dit, mon coeur. Je ne ferais jamais ça.

-Même si tu es très en colère?

-Même dans ce cas là. »

Elle ne s’imaginait même pas un seul instant abandonner son enfant pour une quelconque raison. Il pourrait brûler la maison, se droguer, abandonner les études, assassiner quelqu’un, peu importe, elle l’aimerait toujours, elle le supporterait toujours.

C’est ton fils, merde. T’assumes.

Elle abandonnerait toutes les jolies robes pour lui et son mari; Ciel, elle a même déjà abandonné toute sa famille, son pays, sa vie rien que pour eux.
Le garçon s’éloigne d’elle doucement pour lui adresser un large sourire édenté, visiblement rassuré par la nouvelle. Elle essuie les dernières traces de larmes sur ses joues rebondies avec affection.

« C’est pour ça que tu dessinais sur mes robes? Tu étais en colère parce que tu pensais que j’allais te laisser tomber? »

Le petit blond hoche la tête tout en regardant ses pieds, peu fier de sa réaction face aux paroles en l’air de son camarade de classe. Doucement, elle relève son visage pour déposer un baiser sur la joue de son fils.

« Ca n’arrivera jamais. Mais. Je suis quand même en colère, rajouta-t-elle, fronçant à nouveau les sourcils. Alors pas de dessert pendant une semaine, et que je ne t’y reprennes plus ou ça va chauffer, d’accord? »

Thomas fait la moue avant d’hocher à nouveau la tête. Alice lui tapote doucement les fesses, souriante.

« Alors file, petit monstre! Oust! »

Il ne se fait pas prier.



18 Juin 2005, Dublin, République D’Irlande

« Tu t’es encore battu. »

C’était une constatation, pas une question, qui sortait de la bouche de Philip O’Griffin tandis qu’il inspectait son fils de la tête aux pieds. Comme bien souvent ces derniers temps, le garçon était couvert de bleus et sang séché, une moue colérique plaquée sur son visage bleui par les coups. Philip soupçonnait - certainement pas à tort- que le petit blond avait pour habitude de se battre seul contre tout un groupe d’autres enfants.

« C’est lui qui a commencé.

-Bien sûr. Vient donc nettoyer ça. Si ta mère voit ça, elle va encore devenir folle.»

Thomas eu l’audace de rouler des yeux -crise d’adolescence précoce- avant de daigner se déplacer jusqu’à son père qui l'entraîne de suite dans l’arrière boutique de la petite boulangerie. Heureusement, il avait peu de clients à cette heure-ci parce que le nettoyage allait prendre du temps.
Le garçon ressemblait vraiment comme deux goûtes d’eau à sa mère, du physique jusqu’au bout de son caractère bien trempé. Il avait les mêmes boucles blondes, les mêmes magnifique yeux bleus, le même sourire espiègle et cette satanée habitude de s’attirer des ennuis, et même d’en chercher. Philip sort la trousse de secours du tiroir; celle-ci s’était bien remplie avec le temps, bien plus pour l’utilisation de Thomas que pour la sienne d’ailleurs. Il ne comptait plus le nombre de fois où son fils rentrait bien amoché et cela ne semblait pas aller en s’arrangeant.
Le petit blond était déjà sagement assis sur son tabouret, balançant ses jambes avec impatience évidente. Est-ce que c’était normal pour un gosse de 11 ans de se battre autant? Il allait devoir aller faire un saut à l’école, tout cela le rendait soucieux.
Il s’installe confortablement sur une chaise en face de lui, sortant le nécessaire pour désinfecter le visage et les bras couvert des coupures, anciennes et nouvelles, de son fils.

« C’était pour quoi, cette fois? »

Le garçon hausse les épaules, grimaçant le moment même où le coton touche son bras.

« Il voulait juste se battre. Ils sont bêtes, tu sais; ils pensent tous que parce que je suis plus petit, je peux pas me battre. C’est stupide. »

Philip sourit malgré lui face à l’expression contrariée mais fière de son fils. En effet, c’était idiot de croire que Thomas, parce qu’il avait l’air d’une cible facile, l’était vraiment. Tout comme sa mère, il en avait bien plus dans le ventre qu’il n’en avait l’air.
Il appuie un peu plus fort sans le faire exprès, arrachant un grognement au garçon.

« En effet, c’est stupide de leur part; mais c’est encore plus stupide de se battre, Thomas, tu le sais.

-Mais je peux pas les laisser faire!

-Non, tu devrais aller voir un adulte. »

L’idée arrache une grimace de dégoût au garçon. Evidemment, ça ne lui plaisait pas. Ah, les gosses. Philip change le coton pour le tamponner sur la joue de son fils, délicatement.

« Je vais devoir y aller, Thomas. Moi ou maman. »

A nouveau, l’enfant grimace, mais il a au moins la décence d’avoir l’air désolé.

« Ils vont croire que je suis une mauviette, murmure-t-il tout en se torturant les mains. Ils vont se moquer de moi tout le temps.

-Et tu es une mauviette?

-Non!

-Alors c’est bon, où est le problème? C’est eux les mauviettes s’ils t’attaquent parce que tu es plus petit. »

Thomas considère; Philip pouvait presque voir les roues tourner dans sa tête tandis qu’il retournait la situation dans tous les sens. Finalement, il dû trouver cela acceptable puisqu’il sourit à son père, l’air soudain bien plus réjoui.
Il se tient tranquille tandis que son père s’occupait de ses blessures, s’appliquant à ne pas faire la grimace à chaque fois qu’il appuyait un peu trop fort.

« Papa?

-Oui?

-Je veux faire du karaté. »



La popularité, il ne l’a jamais vraiment cherchée, Thomas.

Elle est venue aussi naturellement que marcher l'avait été, à quelques différences près. Il n’est pas certain du changement qu’il avait opéré en lui-même qui avait provoqué cette soudaine influence de connaissances, mais peu importait, il semblait être né pour cela.



25 Octobre 2008, Dublin, République d’Irlande

« Tommyyyy, tu fais quoiii? »

Amy Sterfall passa ses bras autour de ses épaules, pressant avec insistance sa poitrine contre son dos, sans exagération aucune. Amy était… Umh. Très expressive. Physiquement parlant. Et peu pudique de son affection; pas que Thomas s’en plaignait, oh non. Lui-même était du genre affectueux et n’hésitait pas à le montrer. Toucher les autres ne lui avait jamais pausé de problèmes, il n’avait jamais eu de réticences à enlacer quelqu’un ou à lui tenir la main, au contraire, il était toujours près à initier le contact.

Ecouter Amy allonger les syllabes de manière appuyée et sentir sa poitrine contre son dos aurait peut-être dû le gêner - il en avait de nombreux autres rougir pour moins que ça- toutefois, lui, se sentait parfaitement à l’aise, dans son élément. Et puis, il ne le cachait pas, ça lui plaisait.
Doucement, il prit l’une de ses mains dans la sienne, mêlant ses doigts entre les siens, souriant.

« Amy, enfin! Ca se voit que je travaille, non? »

Scotché sur son téléphone, Thomas n’avait pas l’intention de faire le moindre effort de compréhension envers son devoir de mathématiques. Honnêtement, les maths, qui s’en préoccupait? A part les profs, bien sûr.
Amy pouffe joyeusement dans son oreille avant de faire le tour pour s’assoir sur son bureau comme s’il lui appartenait, payant peu d’attention aux murmures de la classe. Sa jupe en jean, courte, remontait de manière aguicheuse sur ses fines jambes pâles et Thomas dû se demander si elle n’avait pas froid. Pas pure galanterie, il pose une main chaude sur la peau exposée. Elle rit, ayant l’air amusée, joues rougissantes.

« Toi, travailler? Tommy, on se connaît mieux que ça. »

Il rit de bon coeur, tapotant de doigts sur la cuisse de sa camarade de classe. Il n’arrivait pas à savoir s’ils étaient vulgaires; au fond, il n’était pas sûr qu’il en avait quelque chose à faire.

Et puis, ça n’était pas comme s’il était en train de lui rouler une pelle, à Amy. C’était un petit flirt, innocent, avec une fille qui a un peu froid à la cuisse.

« Arg, prit la main dans le sac. Rien ne t’échappe à toi, hein? »

Elle sourit, replace une de ses longues mèches brunes derrière son oreille et Thomas pense qu’ils seraient jolis étalés sur ses draps bleus, ses cheveux.

« Rien de rien, Tommy. Tu n’es pas une exception. »

Thomas s’applique à doucement caresser le dos de la main d’Amy, posée sur son bureau, yeux bleus rivés dans les siens, bruns, lumineux, aventureux.

« Je ne pense pas avoir envie de t’échapper. »

Il peut pratiquement entendre l’un de ses amis, Gordon, le féliciter pour sa parfaite technique de drague. Amy, très sensible à ses mots, laisse glisser ses doigts dans les siens, l’air enchantée.

« Tant mieux, j’ai entendu dire que tu cours très vite et je t’avoue que ça n’est pas ma spécialité. »

Thomas laisse plus de liberté à ses doigts qui pianotent toujours sur la cuisse d’Amy comme s’ils jouaient une mélodie particulièrement charmante.

« Et quelle est ta spécialité, alors? »

Le sourire de sa compagne se fit joueur tandis qu’elle se penchait quelque peu en avant, laissant délibérément quelques mèches brunes effleurer son visage. Elle sentait bon, vraiment très bon, comme une fleur qui n’attend que d’être cueillie.

Le professeur rentre soudain -enfin- dans la classe; elle n’eut alors que le temps de murmurer doucement sa réponse avant de regagner sa place vers le devant de la classe.

« Tu es sur la bonne voie pour le découvrir, Tommy. »

Bien sûr qu’il est sur la bonne voie; il est toujours sur la bonne voie.



Il ne s’est jamais posé de questions: garçons ou filles, peu lui importait. Il ne se serait même pas aperçu que c’était « étrange » si quelqu’un ne le lui avait pas signalé. A multiples reprises.

« Mais en fait, t’aimes les filles ou les mecs? »

La question, l’éternelle question. Thomas haussait les épaules, souriait.

« Je suis censé choisir? »

Il aimait aussi bien les douces courbes des filles que les angles rugueux des hommes - aussi bien les pénis que les vagins comme beaucoup le dirait de manière bien crue.

« Ben ouais mec, c’est trop zarb. »

Zarb. Thomas ne comprenait pas en quoi c’était étrange d’aimer autant les garçons que les filles - il ne comprenait juste pas. Il pensait, bien souvent, que les autres devaient avoir une vie bien ennuyante s’ils devaient choisir.
Thomas haussait les épaules en riant. Peu importe les regards dégoûtés, les autres ne savaient juste pas s’amuser.


















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ALORS TOI QUAND TU T'Y REMETS. ON T'ARRÊTE PAS. (champagne)

Tu aurais PU mettre certains passages sans hide, parce que M. Turquwase n'était pas littéralement dans chaque instant de chaque, mais j'accepte ta flemme vu que tu posteras ça ailleurs. Fais gaffe à pas t'emmêler dans ses souvenirs, par contre, du coup. C'est pas super simple quand c'est aussi embrouillé que ça. :DD

SINON rien à redire sur les descriptions, le casier (j'aimais bien l'ancienne vers/PAN/) ou les infos générales. J'ai rien remarqué qui manque gravement, y'a ce qui faut où il faut et aucune horreur sans nom à se promener illégalement. Doit y avoir des fautes mais j'ai pas relu et j'ai pas envie de tout relire juste pour chercher quel s tu as oublié en parlant de ses jolis yeux, donc on va dire que ça devait pas non plus être DRAMATIQUE. DONC PARFAIT.



kinky time

Tu peux dès à présent recenser ton avatar, ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, HAUT LES CŒURS, et tu vas être intégré à ton groupe dans l'instant. Tu arriveras dans la pièce Ouest.

Pour que ce jour compte.

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