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Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134




Well there's a million other girls
who do it just like you.
Looking as innocent as possible
to get to who they want
and what they like,
it's easy if you do it right.
Well
I refuse
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Nom : Banks.
Prénom : Allison, Sophia, Beverly.
Surnom : Ally, canari.
Sexe :
Âge effectif : 18 ans.
Âge apparent : 18 ans.
Arrivé depuis : A2 M5 J6.
Date de naissance : 12/05/1988.
Date de mort : 16/05/2006.
Orientation sexuelle : Hétéro S.
Groupe : Commotus.
Nationalité : Etasunienne.
Langues parlées : Anglais, français.
Ancien métier : Lycéenne.
Métier actuel : Agent relooking dans un magasin de mode.

Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique



• 1m73.
• Les cheveux longs : des boucles blondes à en faire pâlir une starlette Hollywoodienne. Elle les a naturellement souples mais elle entretient ses ondulations c’est un a r t ok.
• Ses yeux sont bleu foncé, toujours en mouvement, toujours en alerte. Elle ne peut pas surveiller tous les angles en même temps, mais elle aimerait bien. Ils affichent souvent une certaine complaisance – c’est toujours mieux que de la condescendance, personne ne va s’en plaindre.
• Peau claire veloutée impeccable. Fragile, mais comme elle tenait à avoir un bronzage parfait, notamment, elle en a toujours pris soin.
• Elle n’est pas petite pour une fille, et élancée.
• Ni musclée, ni bien bâtie, mais pas non plus frêle comme une délicate brindille. Elle est féminine, mince, et a sûrement l’air fragile du haut d’un mètre quatre-vingt-cinq, mais en réalité, elle est plus proche de la norme que de la starlette anorexique légère comme un chaton.
• La finesse de sa taille et de ses jambes, elle l’entretient par le sport et un régime drastique, il faut ce qu’il faut.
• Jolie poitrine s’il en est. Bien mise en valeur en règle générale, tout comme ses autres formes, dont Ally est fière. Pas de cuisses rachitiques chez elle, même si le moindre kilo un peu trop arrondissant la fait grincer des dents.
• De la graisse, elle n’en a pas beaucoup de manière générale, ceci dit.
• Les mains les jambes les yeux la bouche… tout est sensuel chez elle. On en mangerait.
• Allure décidée, autoritaire, gestuelle expressive en conséquence. Ally a l’habitude d’être écoutée et obéie, d’être le centre de l’attention, et n’a jamais eu à faire face aux affres de la timidité. Cela se sent.
• Ses mains sont rapides, précises, implacables.
• Sa diction est claire, distinguée la plupart du temps, adaptée aux circonstances. Elle jure rarement.
• Elle a de beaux sourires pleins de fossettes qui donneront aux plus méfiants des raisons de s’interroger.
• Ses regards sont calculateurs. Ses expressions cachent souvent la moquerie ou la commisération, et la nuance, subtile, peut les faire basculer en un instant.
• Provocatrice aussi, Allison. N’hésitera pas à s’asseoir où elle n’a pas le droit, à mettre ses Louboutins sur les genoux de son voisin ou à le saisir par l’épaule. Elle n’est pas plus tactile que cela, mais s’il le faut.
• Il faut ce qu’il faut.
• Une bonne dose d’hypocrisie aide souvent à faire passer la pilule, n’est-ce pas.
• Alors pourquoi pas.
• Maquillage, toujours. Serious business Debbie.
• Elle aime les accessoires et se couvre les poignets de babioles. Les doigts de bagues, le cou de colliers, les oreilles de boucles. Elle les a percées en plusieurs endroits. Elle aime aussi les grosses chevalières.
• C’est qu’on peut la voir d’un seul coup jeter une veste en cuir par-dessus sa robe de soirée. Enfiler une paire de bottes de cuir sur ses bas couleur chair. Même si la plupart du temps, Ally est très féminines, cortège de jupes et de petits hauts délicats. Robes ou shorts un peu sexy. Elle ne dédaigne pas le petit côté rebelle du jean déchiré et des sweat-shirts trop grands. La mode a valeur de culte, pour elle. Tout ce qui lui semble un peu construit et pas trop marginal est bon pour finir dans sa panoplie de looks. Allison a une vision précise de ce qui est de bon goût et ce qui ne l’est pas, et qu’on ose venir la contredire.


Caractère


« Non, tout ça est arrivé parce qu’Allison était incapable d’admettre ses torts. »

• Allison est donc un mélange sympathique entre le concept de l’enfant roi, un requin-tigre et une reine des abeilles nourrie aux amphétamines.
• c’EsT UnE FeMmE FoRTe.
• ET INDEPENDANTE.
• Elle te marchera dessus autant de fois que nécessaire pour que le message rentre.
• Elle a pas besoin d’aide. SAILING HER OWN BOAT YOU KNOW.
• Tu la pécho pas elle te pécho, par ailleurs.
• Elle aime le pouvoir, voilà voilà. Elle aime régner. Sur les gens. Sur ton CŒUR. Sur TA B-
• Être admirée, respectée, crainte même s’il le faut. MANIPULER LE GAME.
• Au point qu’en s’arrêtant deux minutes, on pourrait la croire un peu trop attachée au regard des autres.
• Ahhhh ces femmes qui détestent qu’on ne les regarde pas.
• Elle n’a pas tant l’envie d’être aimée, pourtant. Du moins avec proximité, sincérité.
• Elle a beaucoup de connaissances, peu d’amis. Elle n’accorde pas vraiment de place aux autres.
• Elle n’estime pas qu’ils le méritent vraiment, sans doute.
• (un peu désabusée Ally chérie hein)
• Nhhhh Allison Banks repose ce verre de vin.
• Ceci étant, madame est constamment entourée.
• Il lui faut une Cour, oui. Elle pourrait sans doute survivre sans, mais la vie serait ennuyeuse sans personne pour la regarder.
• Elle a tendance à se constituer des petits groupes sur lesquels elle peut régner (sans méchanceté) et à vouloir guider et protéger ses membres. Habituellement elle avait quelques filles plus effacées sous son aile et crevait les yeux de quiconque s’en prenaient à elles. Ou leur donnaient des conseils de beauté. Ou d’attitude. Ou les aidait en cours. Ce genre de chose.
• Reine des abeilles ou cygne avec ses poussins, à voir.
• Elle est surtout égoïste et se fait passer avant le reste. Elle n’hésite pas à se servir des autres pour atteindre son but, et si elle doit piétiner deux trois cœurs au passage, qu’à cela ne tienne.
• Mais lorsqu’il n’y a pas de conflit d’intérêt, elle est de bonne compagnie. Il faut juste éviter de s’en faire une ennemie.
• Elle a un cerveau aussi, c’est le problème.
• A tendance à être vicieuse et jouer sur l’hypocrisie plutôt que de tomber dans le conflit ouvert, mais s’il le faut elle peut passer en mode guérilla. Elle enfile le blouson en cuir. Elle sait faire les deux.
• Si t’as un problème elle te prend mais a-ny-day.
• Langue de vipère. (oui on fait tout le bestiaire)
• Donc Allison pratique le constant bitching. Elle juge tout le monde et critique tout le monde, ça l’occupe.
• D’où les petites rumeurs pas mignonnes de temps à autre. (elle rit)
• De manière générale elle bully qui elle veut et elle colle des tartes aux autres bullies quand ils emmerdent ses poussins.
• Elle aime s’amuser. Sortir. Faire la fête.
• Elle déteste s’ennuyer, les théories remâchées, la conformité, la faiblesse, la mollesse, le manque d’audace.
• Elle aime les belles choses. Les choses rares, originales, difficiles à obtenir. Cela inclut aussi les gens.
• Elle aime coucher. Voilà. Elle se moque totalement du jugement des autres.
• Du coup elle grimpe sur qui elle veut quand elle veut- C L A I M.
• Elle a ses favoris aussi, de manière générale, bien que le cours de ses faveurs puisse varier comme le vent tourne en pleine mer. CLAIMED.
• Ok this is hers now.
• Possessive, évidemment.
• Everything is hers to play with. On sent l’enfant gâtée sous certains de ses réflexes.
• Elle déteste qu’on lui dise non.
• Elle adore piquer les mecs des autres ça va pas du t/ (son vice)
• De manière générale, Ally choisit ce qui est à elle et règne dessus. C’est elle qui décide. Qui doit faire quoi, vivre comment. Une rébellion ? Gasp. Quelqu’un essaie de marcher sur ses plates-bandes ? C’est la guerre.
• Et la guerre, chez Allison, même sans échanges de tirs, ça peut être relativement violent.
• Elle a une légère tendance à overreact.
• LIFE IS A BATTLEFIELD KAREN DON'T YOU SEE.
• And all is fair in love and war.
• Elle reculera P A S si ça doit lui donner l’air de perdre la face. NON.
• ELLE TE LAISSERA PAS GAGNER, J A M A I S (c’est son père qui lui a transmis ça)
• Déteste qu’on lui montre qu’elle a tort, ou qu’on s’en rende compte. Si elle perd une joute elle reviendra se venger somehow better believe it.
• Courageuse, ça il faut le lui concéder. Têtue, aussi. Déterminée – limite trop. Retorse. Fière. Elle ne baisse la tête devant rien ni personne.
• A outrance et à l’excès.
• Il faut ce qu’il faut.


« Ally était une fille bien.
– … Ally était tout l’opposé de ce qu’on appelle communément une « fille bien ». »



Histoire





« I look around and Sin City's cold and empty
No one's around to judge me
I can't see clearly when you're gone »
T.W.



Maybe you should just stop putting the blame on someone else.

Woodworth High School, Californie, USA, septembre 2004.


Il s'appelait Gabriel.

Il débarqua un beau matin de septembre, les mains dans les poches et l’air conquérant, et Allison Banks fut bien obligée de se demander si elle allait en faire son cavalier au bal de promo ou son souffre-douleur de l’année.
L’étincelle d’assurance dans ses yeux noirs n’appelait à aucune autre alternative.

Une partie d’elle-même poursuivait la conversation pas-sion-nante qu’elle tenait avec ses amies sur tout ce qui s’était passé durant l’été – Gwen tenant absolument à ce qu’elle lui raconte le sien dans tous les détails, et Charlene tentant à chaque instant de s’accaparer l’attention. Ally ne s'en formalisait pas, principalement parce qu'elle adorait suivre plusieurs schémas en même temps - un jeu auquel elle excellait, et du coin de l'oeil, elle jaugeait toujours le nouveau venu.

Nouveau coup d'oeil tout en lançant un trait d'esprit qui fit s'esclaffer les filles, et elle vit Isaac franchir la grande porte d'un pas nonchalant, les mains dans les poches – honey, tu es diplômé, qu'est-ce que tu fais là – tandis que Gabriel se faisait aborder par cette petite cruche de Paige Powell de l'autre côté. Gwen et Charlene s'éparpillèrent en gloussant lorsque Isaac s'approcha sans se presser.
Deux yeux verts effarés dans la foule accrochèrent le regard d'Allison.
Danielle passa, le pas vif et nerveux, les bras serrés sur ses cours. La grande blonde eut l'impression de sentir son coeur ralentir dans sa poitrine, le monde se calmer tout autour, s'engluer, retenir son souffle.
Au rythme précis des pas de Dani. Tap. Tap. Tap.

Et puis Ike lui appuya un index sur la tempe, et le monde reprit sa course. Danielle disparut hors de portée, tandis qu'Ally demandait à son ami ce qu'il fichait là. Rien de spécial, ben voyons.
Je te crois sur parole, Ike.

Isaac Law donnait toujours l'impression de se balader, mais n'allait nulle part pour rien.
Dani ne reparut pas dans le couloir. Elle aurait eu des choses à raconter à Gwen sur ces fameuses soirées où la jeune fille désespérait d'être invitée – Allison avait cessé de convier qui que ce soit à ces croisières endiablées où l’alcool coulait à flot l’été précédent.

Evidemment que c’est à ça qu’il pense.
Pas la peine de répéter « je vais bien » à Ike à s’en assécher la langue : elle irait bien quand il déciderait qu’elle allait bien. D’ici-là, il jouait les mères poules. La jolie blonde ne pouvait pas non plus dire que c’était désagréable.

Relégant Danielle au second plan, Allison reporta son attention sur Gabriel, qui offrait de beaux sourires à une Paige complètement sous le charme. Oui, décidément, il y avait un filon à exploiter par-là.

Ike se pencha vers elle alors qu’elle lui saisissait le bras avec satisfaction, pour lui souffler de son habituel air trop sérieux :

« Pas ce type-là, Ally.
– Il est mignon.
– Tu devrais arrêter de juger les mecs sur ce genre de critère.
– Sur quoi je vous jugerais, dans ce cas ? »

Leur attention fut brièvement distraite de l’élève transféré n°1 lorsqu'un bout de l'équipe de foot passa bruyamment – ils ne savaient pas faire quelque chose en silence de toute manière – et Ally vit le grand frère de Gwen mettre beaucoup d'application à secouer par le cou l'élève transféré n°2 qui l'insultait copieusement en ricanant. La blonde battit des cils. Nouvelle-Zélande. Un an de retard. Vit seul avec son père. A priori pas super malin, mais mignon. Footballer typique - déjà comme les doigts de la main avec l'équipe, d'ailleurs.
Les mecs, hein.
Ike soupira, puis marmonna que si le gars se faisait pas démettre la nuque en quelques jours il ferait peut-être la saison.
Allison s'en était déjà détournée pour fouiller le couloir des yeux, mais Gabriel avait disparu.

Pas ce mec-là, Ally.
Hm.


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Woodworth High School, Californie, USA, avril 2005.


Darling, je ne sors avec personne, parce que je ne donne pas dans la charité.
Plantée entre le distributeur de boissons et un banc fraîchement repeint, les bras résolument croisés sur sa poitrine, Allison maîtrisa une moue, inspira discrètement par le nez, et ferma les yeux.
N'importe qui sur Terre aurait pu deviner qu'elle était énervée et à deux doigts de lâcher une claque magistrale, mais l'offensive lineman avec qui elle sortait depuis maintenant trois semaines n'était pas n'importe qui.
Ryan avait un petit côté dense.
Allison avait déjà entendu James ricaner qu'il ne demanderait pas à Ryan d'aller chercher le matos avant un match de peur qu'il ne se gourre d'équipe. Les couleurs, c'était compliqué, hein. Le lâchez pas, les gars, il va se perdre.
Well.

Elle n’aurait jamais dû dire oui à Ryan.
Il était. Insupportable.

Cela devait bien faire cinq minutes pleines que l'animal lui grognait dessus en continu sur une obscure histoire de mecs auxquels elle n'avait jamais accordé le moindre intérêt – et quand bien même – et Ally sentait sa patience arriver à 110 km/h au bord du ravin, freins bloqués. Dans un quart de seconde elle allait rouvrir les yeux, ouvrir la bouche, et le gutshoot avec une fureur telle qu'il serait bien forcé de fermer sa grande gueule.
Et s'il osait menacer de la quitter, il était bon pour encore un mois en dents de scie à ramper pour la récupérer et craindre qu'elle n'aille séduire son meilleur ami en permanence.
Allison n'avait pas encore décidé si elle le plaquait là, tout de suite, à l'instant, parce qu'elle en avait assez de l'entendre, et se laissait encore quelques secondes de réflexion. Mais une chose était certaine...

On ne l’y reprendrait pas.

Ryan n'évita une rencontre soudaine et brutale avec son nouveau statut de célibataire que par l'intervention inespérée de deux de ses coéquipiers, qui débarquèrent en glissade devant la porte en criant. Pas qu'ils sachent faire autre chose que hurler ceux-là, encore une fois.
Allison rouvrit les yeux et leur jeta un regard agacé, qui s'éclaira cependant très vite :

« EVERETT tu fous quoi là ?
– Mec on t’attend sérieux – ouhh, salut Ally. »

Penché dans l’encadrement de la porte, un pur stéréotype de footballer lui décrocha un sourire à faire s’écrouler une pyramide de cheerleaders. Eh bien voilà, ce n'est pas si difficile. Que l'autre brute épaisse en prenne de la graine. Allison rendit son sourire à Zach, que son meilleur pote claqua aussitôt à l’arrière du crâne en ricanant, et Ryan se hérissa à la vitesse de la lumière :

« D’Où tU DraGUes Ma mEuF, EvANs ?
– Ouh, du calme champion, t'es beaucoup trop sexy d'un coup tu vas effrayer la dame.
(Ben voyons.)
– On parle ok, donc vous deux vous vous cassez et vous vous occupez de vos culs. Et toi Evans tu lui parles pas, tu la regardes même p-
Ohhh mais bébé, tu sais que c'est toi qu'on aime le plus voyons.
– Mon poing dans ta gueule, Da Silva. »

Les deux mecs s’échappèrent en riant comme des imbéciles, poursuivis par les injures de Ryan. Allison riveta un regard méprisant entre ses omoplates.
D’accord.
D’accord. Très bien, Ryan.
Tu l’auras voulu.








« T’as couché avec Evans ? »

L’éclat de rire qui s’échappa de la gorge d’Ike derrière son magazine fut absolument insultant, et Allison ne manqua pas d'afficher l'air offensé de rigueur. Voyant qu’il n’arrêtait pas de se payer sa tête – petit ricanement en coin typique, elle le connaissait – la jeune femme finit par lui asséner un coup de journal sans ménagement sur l’épaule.
La salle de classe était déserte, et bien que n'ayant techniquement rien à faire dans le lycée, le jeune homme ne se gênait pas pour squatter. Et foutre ses grosses bottes sur les tables comme si demain n'existait pas.
Ike lâcha un grognement de satisfaction avant de lui jeter un coup d’œil étincelant par-dessus les photos de bécanes en repro.

« Ally, il est gay, Zachary. »

La blonde s’étrangla et le foudroya d’un regard d’indignation suprême.

« … Zachary Hunter Evans, Isaac. Grand, footballer, 3 et demi de QI. On doit pas parler du même. »

Sans lâcher son sourire en coin, Ike marmonna un truc sur combien un QI remarquablement faible n’empêchait malheureusement personne d’être homo. Voyant qu’il n’avait pas l’intention de développer et sentant à quel point l’offense faite à sa féminité était grave, Allison fronça les sourcils et lui enfonça le journal dans les côtes sans aucune douceur jusqu’à ce qu’il craque.

« Ça va, je déconne pas. Se défendit-il en tenant sa revue en rempart contre ses coups de bâtons et ses glapissements outragés. C'est Sam. Son pote – Eloi – s’est fait rouler une sacrée pelle avant de se faire démolir la gueule. Chez Quinn, tu te souviens.
Ah oui. Et on sait tous à quel point Sam n’exagère jamais rien dans le seul but d’attirer ton attention. Renifla-t-elle avec mépris en ponctuant ses syllabes de coups de journal.
– Hmm, tu devrais voir la tête du pauvre gars. » Grimaça enfin Ike en la repoussant et reprenant sa lecture.

Avant d’ajouter dans un marmonnement : « Puis ça se voit mais à un point. »
Ally, elle, ne trouvait toujours pas que ça se voie mais à un point, et continua à couvrir le jeune homme d’un regard soupçonneux.

« Fais pas la gueule, ma grande, ça arrive à tout le monde. » Le bruit d’étranglement qui sortit de la gorge de son amie ne l’aida pas à retrouver son sérieux.618ca8489ae1ab5f94fde2e3a7fb2c0c.svg « Puis de toute façon t’étais tellement faite que je suis sûre que tu t’en souviens pas. »

C’était vrai, mais ça ne lui donnait aucune excuse pour se payer sa tête. Il était mort de rire, ce connard. Ally se rencogna dans sa chaise en fronçant méchamment son joli minois, et contempla la perspective de crever le journal d'Isaac d'un coup de talon bien placé.
D'accord, grimper sur Evans n'avait peut-être pas été le climax de sa carrière, mais elle était saoule, et Ryan la gonflait, elle voulait lui jouer un sale tour et agacer quelques sensibilités et puis Zach était là, et il était mignon.
Tout ça parce qu’il a ce petit côté chiot autiste craquant qui donne envie de le mordre. Bien plus que Ryan en tout cas, mais si c’était pour se prendre un retour d’Isaac comme celui-là… Le rosé ne l’y reprendrait pas, tiens. Elle n’avait pas l’intention de jouer les typical cheerleaders de base, low standards et tout ce qui allait avec. Non merci.

Avec un grognement, la jeune femme se releva en marmonnant quelque chose sur la réunion du conseil d'élèves qu'elle aurait tant préféré sécher, ce qui tira à Ike un nouveau reniflement sarcastique.

Le magazine soudain roulé sur lui-même chuinta en se braquant sur elle au moment où elle ouvrait la porte.

« T’as pas intérêt à moufter quoi que ce soit sur Evans, ok ?
– Et tu comptes m’en empêcher, peut-être ?
– Ecoute ça sera pas trop dur de faire croire que t’inventes pour te couvrir avec Ryan, hein – Nouvel éclat de rire, Dieu qu’il l’énervait – Pour ce qu’on en sait c’est peut-être toi qui l’as rendu homo ce pauvre garçon, right ? »

La porte claqua sèchement sur son ego insulté et les aboiements de rire de son meilleur ami.







Woodworth High School, Californie, USA, décembre 2005.


Il n'y avait guère que le club d'informatique à squatter la salle du même nom à longueur de journée. Etalage de sodas entre les claviers et affiches de groupes de hard-rock sur les murs pour coller à leurs mèches décolorées raidies par le gel. Fidèle à leur réputation de proscrits des salles de classes – ces crétins en étaient toujours fiers, manifestement – Caleb avait cloué une grosse pancarte "FXRS FXX OFF" sur la porte pour décourager les importuns.
Pas sûr que ça empêche les débiles de l'équipe de foot d'aller leur taper dessus un coup – au contraire – et il aurait tout aussi bien fait de retirer deux-trois des chaînes de navire qu'il avait à la ceinture pour barricader décemment la porte, mais bon. Si McKenzie ne faisait pas dans la provocation gratuite, il avait l'impression de ne pas exister du tout.
Ce qui pouvait se comprendre.

Personne ne sursauta lorsque la porte de la salle info claqua un grand coup. Ça sentait le flegme jusqu'au montant usé des fenêtres. A peine Angela suivit-elle Allison des yeux lorsqu'elle traversa la pièce droit sur Eric et alla carrément se jucher sur sa table sans la moindre forme d'hésitation.

Le jeune indien daigna lever lentement un regard blasé jusqu'à ses mirettes bleues, mais pas cesser de pianoter sur son clavier. Ça agaça bien évidemment Ally sans qu'elle s'accorde le loisir de le montrer.
Les deux paumes de la grande blonde claquèrent sur le bois.

« Ok, je suis prête à négocier. »

Elle vit clignoter dans ses yeux un "Mais bien sûr." en capitales rouges police AC/DC.
D’un grognement peu amène, Eric s’appliqua en effet à lui faire comprendre que quel que soit l'objet de sa demande, c’était niet. No, non, nein, nahin. Que dalle. Va te faire joliment foutre comme on dit dans le métier, ma belle perruche sans cervelle.
Et. Caetera.
Bon, elle comprenait ses raisons. Mais c'était la guerre, et qui dit effort de guerre dit alliances indésirables.

« Chacun sa merde, Allison. »

Et dans "alliance" il y a "échange de bons procédés", ça, la jeune femme en était parfaitement consciente.

« J’ai de quoi. »

Entre deux doigts parfaitement manucurés, elle agita une languette de papier qui portait, signé par son écriture élégante, un numéro de portable.
Elle vit les yeux très sombres du jeune rockeur s'y accrocher bien malgré lui et retint un sourire derrière l'ourlet parfait de ses lèvres.
Touché.

« J'ai besoin que tu me vides l'ordi de Ryan. Il est toujours chez moi, et je veux tout ce qu'il peut avoir de compromettant dedans. Je te paie le double si tu me trouves encore plus gênant ailleurs, aussi. Ainsi que. Deux-trois autres trucs. »

Eric daigna la regarder dans les yeux. Décomposa soigneusement sa grimace. Leva les mains du clavier et articula avec un soin insultant et exagéré un "... N o n ?" plein de commisération. Suivirent deux signes des cornes bien étalés en guise de "mange tes morts" muet.
Approbation par sifflet d'Angela dans le fond de la pièce.
Il avait la rancune tenace, le petit gars, très bien.
Et dire qu'Allison s'était retenue de faire le moindre commentaire sur le bleu électrique qu'il avait foutu dans ses cheveux et qu'elle sentait lui donner le cancer de là où elle était.

« D'accord, je vois. »

Tracy par-ci, Tracy par-là. Eric pouvait lui en vouloir d'avoir laissé Charlene et Gwen se moquer un peu du crush indécent de la jeune fille sur James Hooper en plein milieu d'un cours, mais il devait bien admettre que ça forgeait les nerfs de la petite. Tracy était si fragile qu'on aurait dit qu'un simple petit coup dans les chevilles allait la faire éclater en mille morceaux.
Allison méprisait ce genre de filles.
Nouveau grognement de l'indien lorsque la jolie blonde descendit de sa table pour lui voler son clavier en se penchant sans vergogne par-dessus ses genoux :

« ... qu'est-ce que tu fous.
– Je t'achète une place pour ton machin, là Ozzy-
– Ozzfest.
– ... ça, oui. »

Le jeune homme plissa ses yeux noirs et se renfonça dans son siège en croisant les bras. Mais son regard s'était fait calculateur, et Ally ne rata pas l'information. Le reste de provocation sur son visage ne l'inquiéta pas. Eric faisait toujours cette tête-là, mais il était dévoyable.
System of a Down, baby, ça se rate pas.
Elle retenait, quand on lui parlait. Même quand ça ne l'intéressait pas en soi.

« Tu me crois à vendre, Banks ?
– ... d'accord, dans ce cas je t'en prends deux. Tu emmèneras To-bi-as.
– Tu sais très bien que je suis plus avec Tobias.
– Parfait, tu vas pouvoir inviter Ike. Je t'offre le package complet, je suis un ange. »

Reniflement attestant s'il le fallait de ce qu'Eric pensait de son statut d'ange gardien.
Puis son regard dévia sur la gauche : Allison pouvait presque visualiser Stones lui faire des signes en langue codée klingon – ou tout autre pitrerie – dans son dos. Mais elle ne prit même pas la peine de se retourner. Toute son attention était focalisée sur Eric, comme un chat sur un canari, et comme le chat, elle se pourléchait les babines d'avance.
Il allait dire oui.

« Ecoute, je sais que tu m'en veux et que ta colère est éternelle et caetera, mais. Je t'offre, un, la seule opportunité que tu auras de ta vie avec Isaac. Et deux, une occasion en or d'humilier publiquement Ryan. Plus un échantillon de ta musique douteuse. Qu'est-ce que tu veux de plus. »

Eric la considéra encore un instant en fronçant les sourcils, comme une chose assez agaçante mais potentiellement utile, bras croisés et doigts couverts de métal pianotant sur son cuir. Puis il sourit, et cette fois, Ally tiqua en son for intérieur.
Arh. Elle connaissait ce regard.
Eric, non.

« ... Ok. »

Il se pencha en avant et joignit les doigts d'un air à la fois serein et guilleret qui n'augurait rien de bon.

« Je veux la clé de la remise des Tigres. »

Au tour d'Allison de faire la grimace.

« C'est hors de question. D'ailleurs, je ne l'ai même pas.
– En tant que présidente du conseil et responsable des cheerleaders, tu as accès à toutes les clés, ne serait-ce qu'une fois par semaine. » Contra le jeune homme avec une délectation très perceptible. « Tu choisis ton jour, tu nous la laisses une nuit. A prendre ou à laisser. »

Ils allaient ruiner le local, ces petits délinquants. Ecrire des paroles de métal et des slogans sur les murs. Repeindre tous les ballons en arc-en-ciel. C'était évident. Allison soupira en passant ses deux mains sur son visage. James la tuerait s'il l'apprenait.
Très bien.
A la guerre comme à la guerre. Ryan l'avait trompée et il devait en payer le prix.

« ... D'accord. Mais le jeudi uniquement et je la récupère le lendemain à 8h tu m'entends.
– Pas de problème. » Répondit Eric avec un sourire de crocodile.

On aurait dit un gosse de huit ans à qui on vient de sortir un énorme paquet de bonbons. Incorrigible.

« Par contre n'arrivez pas avant 22h, McFarland passe tripoter des junior year à peu près toutes les semaines et vous n'avez pas envie de voir ça.
– Errh, non. » Confirma-t-il avec une grimace dégoûtée.

Allison le gratifia d'un grand sourire carnassier dans lequel on pouvait lire une certaine satisfaction, puis fit volte-face sur ses talons hauts et repartit sans autre cérémonie. Avec un peu de chance, Caleb serait moins tatillon que son meilleur ami, et irait se prendre une belle beigne en bon kamikaze qu'il était, dans le seul espoir de tirer des vidéos compromettantes du footballer. Double succès pour miss Banks, absolument tout le monde au tapis.
Well, a girl can dream.







Woodworth High School, Californie, USA, janvier 2006.


Les chances pour qu'elle puisse savourer sa revanche en toute tranquillité ? Nulles, ma petite.

« ISAAC, STOP. »

Très mauvais calcul, canari.

Rares étaient les occasions ramenant contre son gré Allison Banks à sa condition de jeune femme d'1m73 et 52 kilos toute mouillée autant que se retrouver plaquée au mur par les célèbres 1m91 - 121 kg - IMG 27 - 8 yd/s d'un Ryan Everett fou de rage.
Un moment bref, mais d'intense illumination sur la fragilité conceptuelle de l'être humain.

Et puis il y avait eu un sifflement bref, quasi-imperceptible, et un craquement ignoble à entendre. La voix d'Isaac intimant à Ryan de dégager ses sales pattes et cet abruti qui n'avait même pas hésité devant la batte de baseball que le meilleur ami d'Allison faisait tournoyer à une seule main.
Ryan et sa purée à la place du cerveau, c'était lui tout craché.
Toujours relativement à ses 52 kilos toute mouillée, ce n'était pas Allison, malgré la puissance de ses hurlements, qui aurait pu empêcher Isaac de lui enfoncer le crâne si Ryan avait persisté à lui tomber dessus.

Donc heureusement que derrière un footballer, il y en avait en général au moins quatre autres.

En l'occurrence, on pouvait accorder aux jumeaux Hooper leur remarquable réactivité lorsqu'il s'agissait d'empêcher un de leurs potes de finir à l'hôpital.
Même si bon, même à deux, Andy et Seth eurent un peu de mal à retenir Ryan.
Accrochée à la ceinture de son meilleur ami avec lequel James Hooper mettait une application louable à parlementer, Allison maudissait copieusement les vicissitudes du trop-plein de testostérone en planifiant déjà une riposte salée aux injures dont l'abreuvait son ex depuis l'autre coin de la pièce.
Injures qui ne plaisaient pas à Isaac, lequel invita poliment Ryan à fermer sa sale gueule et ne plus jamais s'approcher d'Ally où il lui pétait tous les os un à un etc etc.
Le genre de conseil amical qui ne devait, pour être tout à fait honnête, pas être trop étranger à l'attaquant.
Un peu de tenue, Isaac, voyons.



La faute à qui, Allison.







Los Angeles, Californie, USA, juin 2006.


Les lumières de Los Angeles défilaient à travers la fenêtre de la mercedes dont le ronronnement apaisant envahissait ses jambes nues. Taches colorées successives, fugaces, qui laissaient une trace sur sa rétine à travers la buée et les gouttelettes de condensation. De l'or, du rouge, et puis le reste de la palette déclinaison néons. Ally laissa reposer sa tempe contre le verre en renonçant à les suivre toutes des yeux.

Fool me once.
Mal assurée sur ses talons hauts, elle avait heurté le trottoir.

Fool me twice.
Repoussé les mains qui saisissaient ses poignets, reculé face à ceux qui l'attrapaient par la taille. Pour l'empêcher de tomber, pour la ramener danser ?

Non, elle n'avait pas besoin d'un autre verre.

Avec un feulement de chat en colère, elle lui avait griffé le visage.

Les lueurs clignotaient. Or, or, rose et bleu.

Et puis le bruit d’un moteur, suivi d’une porte qui claque. La peur avait bondit dans ses veines – la crainte instinctive du véhicule inconnu.



Il y avait eu des éclats de voix, des bruits d'empoignade. Mais aucune main ne saisit violemment ses bras pour la jeter à l’arrière d’une camionnette – ce qui aurait peut-être été bien fait pour elle, quelque part.
A la place, on l'assit sur un rebord, et enveloppa ses épaules dans une veste Armani imprégnée de parfum. La chaleur lui tira presque un tremblement.

« Ally, ma puce, tu m’entends ? »

Allison percevait la voix de son père comme un grondement sourd de moteur qui aurait supplanté tous les mots. Impossible de démêler le sens de toutes ces syllabes. Ses oreilles lui semblaient fourrées d’une épaisse couche d’ouate.

Et maintenant la chaleur, le confort du cuir, la texture du tissu contre sa peau. Les lumières, tant de lumières.
A se noyer les yeux dedans sans penser à rien, elle aurait pu s'y perdre.
Il y avait de grosses traînées d'or mêlées à toutes sortes de couleurs. Il y avait de faibles éclats isolés qui semblaient se demander où ils allaient.
Petites, toutes petites lueurs. Si solitaires.
Toutes ces histoires d’adolescents, c’était d’une stupidité.

Il y a plus important dans la vie que ta basse-cour pitoyable et tes petits délires de starlette pré-pubère.

… Yeah, right.
La jeune femme effleura ses genoux écorchés du bout des doigts en relevant la main jusqu’à la vitre. Le verre glacé, humide, se heurta à la fièvre qui faisait rougeoyer sa peau. Tu avais raison, j’espère que tu es satisfait. Garder les yeux ouverts était difficile.

Mais tellement, tellement de lumières.


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Allison Banks
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Allison Banks

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Histoire




1988-1999

• Lorsqu'Allison vient au monde, en 1988, sa famille est confortablement installée dans un bel appartement de Santa Monica. Globalement tout le monde se dore au soleil et prend du bon temps.
• C'est une très belle petite fille – chose qu'on ne lui laisse que rarement ignorer – très choyée, très câlinée, et elle vit une enfance très heureuse.
• De manière générale elle ne manquera par ailleurs jamais de rien – ce qui n'aidera jamais à amoindrir son petit côté enfant roi.
• Allison n'est pas fille unique, ceci dit : son frère cadet d’un an, Scott, est un peu plus effacé et un peu moins sûr de lui, mais néanmoins très présent. Tous deux sont très proches durant toute leur enfance, jouent toujours ensemble, et il faut parfois même aller les chercher pour les obliger à dormir dans leurs lits respectifs.
• Son père est homme politique et régulièrement réélu sénateur de Californie – entre autres postes du même grade – ce qui le rend régulièrement absent du domicile familial.
• Il se rattrape en emmenant sa femme dans des hôtels somptueux et en offrant des vacances de luxe à ses enfants.
• Nombre de ces congés sont mis à profit pour nouer des relations politiques avec des collègues, mais il n'empêche.
• Lors d'une excursion dans une réserve de chasse privée avec les familles de collaborateurs de son père, Allison rencontre Isaac Law, le fils de l’un d’entre eux.
• Elle a 9 ans, Isaac en a deux de plus. Il est grand, taciturne, rude et sarcastique. Beau garçon malgré son jeune âge. Solitaire. Il leur faudra, pour s’entendre, plusieurs rencontres, plusieurs vacances, plusieurs affûts constitués de longues heures à attendre en silence l’apparition d’un daguet peu farouche entre les arbres.
• Après quoi ils ne se lâcheront plus, techniquement.
• A la vie à la mort hein – on les voit pas si souvent l'un avec l'autre, mais dans l'ombre l'un de l'autre, ça.
• L'année de ses 11 ans, Allison déménage à Woodworth avec sa famille. Son père y a trouvé une maison superbe, il en avait assez de Santa Monica, d'ailleurs c'est plus pratique pour son travail... en outre, c'est là que vient d'emménager le père d'Isaac après son divorce.
• Barbara, la mère d'Ally, est nettement enthousiaste, mais ça.

1999-2002

• Allison n'est pas perturbée par la perte de la plage et des grondements des moteurs dans les rues de Santa Monica. Maintenant que le voisinage semble "sûr" à sa mère, elle est libre de se promener un peu partout.
• Elle rentre au collège et, comme en primaire avant cela, se constitue très vite une petite clique de fillettes qui suivent ses moindres idées comme des canetons. Gwen Archer, par exemple, et puis un bon tiers des petites filles de son âge.
• Un tiers des autres la déteste, évidemment.
• Parmi elles il y a JENNIFER VELAZQUEZ, cette sale mocheté qui vit littéralement dans la maison d'à-côté. Son frère est mignon, mais Jennifer vit à Woodworth depuis toujours et elle piétine toutes les plate-bandes d'Ally en refusant de laisser le moindre pouce de terrain.
• Pour tout.
• Ally la déteste.
• Elles se balancent des trucs à la tronche par-dessus la clôture toute leur adolescence. Le lisseur encore chaud en espérant éborgner l'autre par erreur. Tout ça.
• Seth est mort de rire à sa fenêtre avec le pop corn.
• Ally fait la belle à l'école aussi, s'investit entièrement dans toutes les petites intrigues, amoureuses ou de pouvoir, quelles qu'elles soient en réalité. Elle veut régner sur l'établissement et le fera.
• Et en effet, même si la guerre avec Jennifer est permanente, c'est un peu ce qui se passe.
• Loin d'user Allison, cette ambiance semble l'épanouir, et il devient très vite très évident qu'elle va rapidement transiter d'une très jolie jeune fille à une très séduisante jeune femme.
• Elle aiguise ses escarpins et l'ourlet de ses jupes. Elle n'a pas envie d'attendre.
• C'est aussi à cette époque qu'elle commence à se rendre compte que piquer les crush des autres filles, c'est particulièrement cool.

• Ses parents commencent à sérieusement se disputer lorsqu’Allison entre dans l’adolescence.
• Ça va durer des années et augmenter par phases. Barbara se mettra à boire. Ally saisira au vol des paroles lourdes d’insinuation ou culpabilisation de la bouche de son père. Aucun geste violent, mais une atmosphère de mépris délétère. Elle apprendra que David a fréquenté d’autres femmes.
• Elle mettra du temps à réagir.
• C’est qu’Ally se dispute aussi avec sa mère de son côté. Si quelques prises de bec – sèches et brèves – éclatent parfois sur une remarque de son père, c’est avec Barbara qu’elle passe le plus de temps, et qu’ont lieu les échanges les plus violents.
• C’est qu’aucune des deux n’a sa langue dans sa poche, et les piques volent – qu’il s’agisse de remarques sur l’attitude, l’intelligence, les notes, le vin rouge… tout y passe.
• Au fil des ans, il est de plus en plus fréquent de voir Barbara s’enfermer en larmes dans sa chambre.
• Du coup Ally se dispute aussi avec Scott qui trouve qu’elle exagère. Mais elle ne veut rien entendre – elle les trouve mous et faibles et leur accorde de moins en moins de respect.
• Scott est terriblement blessé par l’évolution de l’attitude de sa sœur, évidemment – il est sensible, le pauvre garçon.


• Façon Isaac Law, quoi.
• Les filles adorent aller danser, hurler, et renverser du martini sur les gens en boîte pendant que leur ami fume peinard dans la rue.
• Le montant cumulé des sévices infligés par leurs soins aux créations de tailleurs de luxe californiens à cette époque ferait défaillir un banquier.


2002-2003

• Rentrée 2002, au lycée de Woodworth. Allison a catégoriquement refusé de changer de ville pour un établissement plus prestigieux,
• Rebelote, Ally joue directement les prom queens. Elle a un an d'avance sur Jennifer et elle profite de l'avantage à fond.

• C'est vers cette période que Scott s'éloigne encore plus d'Allison et se met à devenir très très jaloux d'Isaac. (pauvre chat)
• Ally et ses protégées du moment sont assez proches du groupe de rock phare du lycée sur cette période.

• Ally encourage Gwen à draguer le bassiste toute l'année.

• Meanwhile, les études ne posent jamais problème, donc Ally party h a r d.

2003-2004

• Un petit détail ceci dit, relatif au charmant jeune homme susmentionné (Ramsey, qu'il s'appelle).
• Pas grand chose. Rien du tout.
• Ramsey est juste un peu le grand amour d’enfance de Jennifer Velázquez.
Quelle coïncidence, n'est-ce pas Allison.
• Jennifer qu'il laissera en plan après des mois de cris et de maquillages ruinés à le regarder n'avoir d’yeux que pour Ally.
• Ramsey est beau, gentil, intelligent, dévoué, et tout le monde les croyait inséparables.
• Well, not anymore.
• Et Jenn l'aimait si fort.

• C’est la grosse victoire pour le camp Banks. La finale en coupe du monde et le touchdown décisif, à cette fameuse soirée où Ally emballe royalement Ramsey sur scène.
• La gloire, mesdames et messieurs.
• Cruauté, elles ? Non, non. C'est de bonne guerre.
• Ike lève les yeux au ciel Chacun ses loisirs.
• Sauf que ça. Ça.
• Ça, Ally, Jenn ne le lui pardonnera jamais.

Hof. Notre blondinette est viscéralement terrifiée.
• Elle ne lâchera jamais Ramsey, d'ailleurs, et continuera à le tripoter informellement pendant tout le lycée parce qu'elle kiffe et qu'il est super sympa et super mignon.
• C'est un trophée, oui.
• Le gars l'adore mais ne pensera jamais à lui demander de sortir parce que wtf Ramsey t'as quoi dans la tête.
• Pas qu'elle aurait dit oui anyway. Allison a déjà des idées bien tranchées sur la question, et autre chose à faire que de s'encombrer d'un garçon.
• Quelque part c'est peut-être encore plus difficile à vivre pour Jennifer.
• Et parce qu'Ally n'a pas de limites, elle perd sa virginité avec Ramsey lors de la grosse grosse soirée de ses 15 ans, rien que ça.

• Oui bon mademoiselle a raffiné un goût certain pour l'intrigue et les embrouilles, on l'aura deviné.
• Elle est cool et a plein d’amis et on aime se faire bien voir d’elle. En plus elle est riche, son père est influent et elle invite, offre, aide à tout va... ça aide à compenser son côté bitchy.
• Sa basse-cour c’est son équipe ou son terrain de jeu aussi selon les jours.
• Parfois elle les monte les unes contre les autres parce qu’elle s’ennuie et que c’est drôle. Mais en général elle débarque en milieu de dispute pour réconcilier tout le monde avant que quoi que ce soit n’aille trop loin.
• What a generous god you are Allison.
• Petit point noir au tableau, elle aurait aimé tenter des études d’Histoire, mais ses parents tiennent à la voir devenir avocate ou entreprendre une carrière politique.
• C'est que Mademoiselle a aussi le sens des affaires et quand le besoin s'en fait sentir, elle râtisse.
• D'ailleurs comme elle veut pas arrêter de top le game elle rentre dans le conseil des élèves. Leur fout toute leur compta au pas. Leur trouve un milliard de partenaires. Tout ça juste avant les élections et curieusement bim - elle est élue présidente.
• Oh là là c'est si gentil à vous.
• Bon après ça les obligations présidentielles ça la gonfle un peu donc elle délègue très vite les parties chiantes sur ses poussins pour s'éclater dans le social.
• Bref, l’année se passe comme ça.
• Cet été-là, Allison n'emmène pas de side kick - jolie mais moins jolie - avec elle en croisière. Qu'à cela ne tienne, Ally s'en donne à coeur joie et oublie tout pendant plus d'un mois.


2004-2005

• En toute discrétion, Ally passe de sneaky smily sharky à sneaky smily BRUTAL SHARK.
• Malgré son antipathie (encore cachée) pour Danielle, elle powerwalk sur tout le monde pour aller engueuler le batteur du groupe qui l'a foutue en cloque - soit il assume, soit il lui file la thune et la soutient pour l'avortement.
• On emmerde pas ses protégées comme ça oh, on les respecte.
• Oui parce que toi tu les respectes tellement.
• Elle s'en fout.
• Donc le gars se couche et Dani avorte dans le plus grand secret - les parents, les vivres, les études, la réputation, etc.
• Ha.
• Ah ah.
• Isaac récupère Allison en train de se rouler en Louboutins sur un bar en cassant tout les verres parce que c'est marrant.
• Il est triste aussi mais c'est bon quoi.
• Il l'emmène à la chasse.
• Elle explose des canettes et des bouteilles et des arbres et un pauvre écureuil innocent et lui hurle dessus.
• Ah ben ça va mieux, là.
• Elle remonte sur ses Jimmy Choo comme une déesse et part rendre la vie de Dani impossible.
• Réussit bien.
• La pauvre choute est sous pression elle peut pas se défendre.
• Sometimes you just need your sweet casual helpless victim yknow.
• C'est difficile de se défendre contre Allison sans se mettre en marge de la société.
• Elle aime tout savoir et met un point d’honneur à connaître tout le monde. Elle a un pied partout. Elle sait tout avant tout le monde – ou alors c’est une grave offense gasp – et peut ainsi réagir et utiliser le flux d’information à son avantage. Le lycée est son terrain de jeu, techniquement.
• Elle perd face à Jenn pour la présidence cette année-là will you please FUCK OFF VELAZQUEZ.
• Elle se venge en lui faisant des coups de pute et en lui volant la vedette toute l'année.
• Elle mâchonne de la tortue de mer avec ses trois rangées de dents en collant ses Gucci sur son bureau.

• Nouvelle tromperie de son père en décembre, cette fois elle le prend en train de hurler sur Barbara et elle le fout à la porte manu militari.
• RIEN A BATTRE DaViD.
• DaViD a sans doute peur qu’elle crache sur lui dans la presse et ailleurs, ou même aille s'acoquiner avec ses rivaux politiques - il la connaît bien, le bougre - parce qu'il se fait discret et essaie de la jouer au tact.
• Ally marche sur les fleurs et continue de lui claquer la porte au nez quand elle le prend à traîner dans le coin il se démerde.
• Elle a de la chance qu'il leur coupe pas les vivres hein - en même temps sinon elle irait pousser des cris de harpie au tribunal et ça il préfèrerait éviter.
• La tragédie dans l'histoire c'est qu'elle aime ses parents et ça la fait bien chier.

• Elle continue à profiter au max de sa petite clique. Gwen est en adoration devant elle et Charlene lui lèche les bottes.
• A chaque fois qu'elle va alimenter l’équipe de foot en café et pâtisseries en général c’est une subordonnée qui a tout fait.
• Jennifer ne règne pas sur ce domaine-là parce que Seth lui fait tout le temps des commentaires sur ses hanches depuis le terrain et que ça la fait hurler.
• Du coup Ally en profite : elle s’entend super bien avec l’équipe et les mecs l’adorent, du coup elle laisse son side-kick faire le job pendant qu’elle leur tape tous des checks et des discussions d’une demi-heure.
• (Leur coach râle mais elle lui fait les yeux doux hey.)
• C’est comme ça qu’elle finit par ferrer Ryan l'offensive lineman en mars.
• Elle sort avec au bout de quelques semaines. Pas son genre, mais Ryan, quoi que pas spécialement aidé intellectuellement, est un très bon coup. Après réflexion, Ally n’a pas très envie de se faire piquer sa proie.
• Ce qu’elle regrette vite, oh no.
• Le mec est mais possessif.
• Elle met un temps à s'en rendre compte, lui colle des claques, lui marche dessus, l'i g n o r e mais Ryan est têtu.
• Et puis la monogamie ça la gonfle.
• Au bout d’un moment elle en a marre et part donc grimper sur tout ce qui l’intéresse dans le secteur like no tomorrow.
• Being her own woman and all y'know.
• Elle passe à deux doigts de se faire choper avec Zach (boom la fenêtre, sorry bb) et Quinn une autre fois (boom le placard, sorry bb).
• Leurs exs sont des harpies qui hurlent dès qu'on s'en approche et Ally regrette un peu de ne pas pouvoir les provoquer sous peine de se prendre Ryan sur le dos.
• Ça devient un peu ridicule. Et ça l’énerve.
• Mais elle ne le quitte toujours pas parce que, premièrement, Ryan est toujours aussi pratique, et deuxièmement, ce serait un aveu de défaite, de mauvais calcul.
• Elle s’en séparerait sans un regard par simple ennui, mais admettre qu’il est parvenu à l’user au point de la forcer à le jeter... ça sous-entend que la balle était dans son camp tout ce temps.
• Il était attaquant, elle défenseur - et ça il n’en est pas question.
• Son acharnement fait grogner Isaac. Mais bon, elle est grande, hein.

• Bon sinon elle s'occupe comme elle peut.
• Elle se tape son prof d’histoire trop mignon dans la plus grande discrétion.
• Elle réussit ses examens avec un détachement proche de l'insulte.
• L'été revient.


• Il se passe peu de choses cet été-là. Elle n'emmène toujours personne en croisière.

• Pour être gentille avec des amis de la famille, elle garde leur fille en leur absence.
• La gamine s'appelle Lindsee, elle l'aime beaucoup et lui apprend à kick les garçons dans les noix.

• En août, on lui demande de tutorer un nouvel étudiant, et elle part donc lui sauter dessus pour lui faire faire le tour de la ville.
• tHe QuEeN ShoWiNg you AroUnD attention c'est du sérieux.
• Il est indien, s'appelle Eric, la fait défaillir avec ses fringues et sa coupe et sa musique oh my god (ça s'appelle de la musique, ça, honey ?)
• Et il n'est manifestement pas du tout impressionné.
• Il la taquine, même, how rude.
• Bon il devrait un peu l'écouter quand elle lui dit qui il ne devrait pas aller embêter, quand même - elle connaît l'équipe de foot, elle sait ce qu'elle dit bon sang.
• Mais il a l'air du genre à se jeter dans les ennuis avec beaucoup trop d'enthousiasme.
• et ses cheveux, dear lord.
• Elle l'aime bien, quand même. Il est drôle.
• Elle le frappe avec un journal en gaspant parce qu’il lui fait l’affront d’être gay o m g.
• Enfin elle avait pas envie de le tripoter mais si jamais, quoi. Elle aurait pu vouloir.
• R U D E Eric.
• (il est mort de rire)

2005-2006

• C’est la rentrée, youhou, encore.
• Qu’est-ce qu’on mange cette année les enfants.
First things first, Ally GAGNE contre Jennifer à la présidence et étale bien sa victoire partout sur le territoire de la latina.
• Eric s’est fait une petite bande d’amis à la mode trash/outcast/losers qu’on a un peu de mal à rater et qui se venge des sévices infligés par les CoOL kIDz à ses heures perdues.
• Fatalement, comme il y a des filles dans ce groupe, l’avis général sur Allison est relativement mauvais, n’allons pas se mentir.
• De son côté mademoiselle le leur rend bien.
• Mais elle reste toujours très copine avec Eric, qui n’a pas encore de raison de lui en vouloir. Elle prend son tutorat très au sérieux au début de l’année, puis elle continue de l’aider sur certains projets, et lui demande des coups de main en informatique ou divers autres combines pratiques où il excelle.
• Ça lui fait plaisir de le fréquenter, même si elle ne l’avouerait pas même sous la torture.
• Lui aime lui rendre service.
• Et l’embêter avec toute la créativité possible mais ça. Allez demander à un paon de cesser de faire la roue.
• Eric, cesse de pirater mes powerpoints officiels, merci.
• Eric arrête de remplacer la musique.
• Eric la prochaine fois que tu menaces de mettre mes soutien-gorge dans le casier de Zach je t’écharpe STOP.

• En vrai elle le lui rend bien et adore le voir se retrouver entortillé dans ses cordages lorsqu’il tag un mur et que l’échelle qu’elle lui a fourni lâche – oups, trop vieille, my bad.
• Ce manque de moyens sur le matériel, god.
• Bon après elle victimise Tracy Solomon - une copine du rockeur, et laisse ses copines lui faire un petit coup de honte publique pas sympa.
• Du coup fatalement Eric lui en veut un peu.
• Il avait pas tout compris encore, peut-être.
• Je te croyais pas comme ça.
• Errrh mais chaton.
• Bon, tant pis.

• L’hiver arrive. Jennifer sort avec Zach Evans et Ally les fixe depuis les gradins en grognant. Elle aurait dû attendre un an avant de lui sauter dessus, à lui. Une occasion de loupée.
• Elle repense aux remarques d’Isaac et a très très envie d’aller hurler à la tête de Jenn « EH TON MEC EST GAY SALE CRUCHE » mais comme elle ne veut pas se faire frapper elle se tait et boude. Elle trouvera bien autre cho-
• … Oh.
• Tiens.

• Pas de chance pour lui, c’est le moment que choisit Ryan pour la tromper avec Harley Covington, la copine de son chef d’équipe.
• Oh oh, that’s a serious miscalculation here Ryan.
• Quelque part ça arrange Allison qui a enfin une raison éclatante pour le larguer en beauté.
• Mais d’un autre côté, l’offense est réelle.
• Il n’est pas question de la laisser passer, et la riposte va être sanglante.
• Et donc c’est la guerre mes petits chéris.

• Donc pendant qu’Andy éclate la face de Ryan sur un coin de gradin et envoie Harley se faire passer dessus en Enfer, Allison prépare tranquillement sa propre revanche.
• Elle va voir Eric pour lui demander de lui ouvrir le PC de Ryan histoire de pouvoir en tirer autant de trucs gênants que possible, et l’envoie aussi à la pêche aux infos sur le reste de l’univers. Et aussi quelques autres trucs sur quelques autres gens.
• Eric et ses potes ont ce genre de skills.
• En même temps il faut bien que rester enfermés H24 serve à quelque chose.
• Ils se réconcilient plus ou moins dans le processus. Ally doit négocier chèrement, et céder le numéro d’Isaac qu’elle refuse de lui donner depuis des mois. (Parce que tout le monde sait qu’Eric est raide dingue d’Ike et parce qu’Allison n’est pas prêteuse du tout)
• S’excuser auprès de Tracy aussi, ce qui passe beaucoup moins bien, mais à la guerre comme à la guerre.
• En ce qui concerne Harley, elle a déjà ce qu’il lui faut sous la main.

• Allison humilie donc publiquement Harley au bal de Noël. Sans réelle délicatesse. Même Isaac lui dit qu’elle a peut-être un peu exagéré.
• Jennifer l’invite à danser.
• Ça a son importance.







Growin' up in little pink houses
Makin' out on living room couches
Blowin' that smoke on Saturday night
A little messed up, but we're all alright



Aether
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Vous êtes officiellement validée ♥

ALLY U MCFCKN BITCH
JE TE FRAPPE AVEC UNE GUITARE électrique ET DES LOUBOUTINS
la correction veut incruster Googlina sur le "électrique", qui suis-je pour l'en empêcher.

Ok donc j'ai pas vu de fautes blablabla tout est clean tout est okay. Allison sale tepu. Va te battre avec les autres tepu du forum qu'on rigole un coufgrehtrhtg (ouais y'a des territoires à défendre, là, je le sais) (des bagarres de talons hauts) (ou de talons bas TOUT EST POSSIBLE A ASPHODÈLE)
Par contre le dindon. C'est pas possible. Je le refuse vire-le de lefgrhtnrtg IL VA ME HANTER. JE TE HAIS. JE TE MAUDIS.  Allison Banks ▬ « Every morning, every night » 3802605283
Sinon je pats Scott. Je pats Danielle aussi, dans le doute. Je pats Ally et Jenn avec des battes enroulées de fil barbelé. Je pats RYAN PARCE QUE SON ABSENCE DE CERVEAU M’ÉMEUT. Je pats Zach qui fait son chiot autiste dans le fond. Je pats le pauvre cadavre. Je pats les choix capillaires douteux d'Ericrghtrythgh

/PATS PATS/



EITHER WAY. LET'S GO.

Tu peux dès à présent recenser ton avatar, ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, yolo comme disent les jeunes, et tu vas être intégrée à ton groupe dans l'instant. Tu arriveras dans la pièce Nord parce que ça suffit ton abonnement à Cocytus là.

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