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Arno Abendroth
- B 08 071989 73 02 B -

Arno Abendroth

En bref

Masculin
Pseudo : Never
Messages : 3




They say
They don't know who I am anymore
Well, I just have never shown
Anger before
Nom : Abendroth.
Prénom : Arno, Friedrich, Walter.
Surnom : Arni.
Sexe :
Âge effectif : 72 ans.
Âge apparent : 28 ans.
Arrivé depuis : A3 M1 J11.
Date de naissance : 29/04/1917, Munich, empire Allemand.
Date de mort : 07/07/1989, Zwolle, Pays-Bas.
Orientation sexuelle : Homosexuel.
Groupe : Commotus.
Nationalité : Néerlandais.
Langues parlées : Allemand, néerlandais.
Ancien métier : Policier, restaurateur.
Métier actuel : Ca va venir...
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique



• Arno est un beau et grand jeune homme d’1m89 – une force de la nature, taillée en V, et sportif
• Il ne sort pas ses muscles du néant ; il enchaine tous les types de sport depuis qu’il est en âge de marcher, parce que comme le disent papa et maman : un esprit sain, ça ne vaut rien sans un corps sain
• Arno est donc musclé et possède une sacrée poigne. Il possède aussi un bon équilibre, une bonne souplesse, et monte les arbres et les murs avec une aisance spectaculaire
• On ne peut pas lui reprocher sa forme, elle est au top
• Du reste, il a aussi un joli visage
• Viril, avec une mâchoire carrée, un nez plutôt grand et droit, et des yeux fins. Bleu foncé, surmontés de sourcils épais et d’une tignasse volumineuse de cheveux châtains légèrement ondulés
• Sa mère a toujours fait une fixette sur le physique (parfait) (sauf la petite dernière) de ses enfants et il prend extrêmement soin de lui au quotidien
• On lui a martelé depuis l’enfance que c’était important de bien présenter, alors il présente bien
• Il a un joli sourire, les dents de devant légèrement écartées mais pas assez pour le complexer
• Ses joues claires sont mouchetées de taches de rousseur, assez discrètes elles aussi pour ne pas lui donner envie de les couvrir
• Quand il ne sourit pas, il a l’air un peu sévère ; mais dès que ses lèvres s’étirent, cette impression disparaît
• Arno a un air de gentil géant
• En ce qui concerne ses goûts vestimentaires, Arno est exigeant
• Comme déjà précisé, il aime bien présenter et refuse de porter quelque chose qui ne lui aille pas
• Tout doit être à sa taille, ajusté, correctement repassé. Et puisqu’il ne pouvait pas s’offrir un tailleur dans sa jeunesse (pas assez d’argent), il a appris à coudre. Raccommoder. Réparer, arranger, etc
• Il est devenu pro de l’aiguille et connaît ses mesures par cœur
• Vestes, pantalons droits, costumes, jolies chaussures…
• Il accessoirise peu (une montre, point) et tache de toujours paraître élégant sans en faire des tonnes
• Parce que la simplicité, il aime bien aussi


Caractère



• Arno est quelqu’un de sympathique
• Quelqu’un de sensible, aussi. Et malheureusement pour le reste du monde, quelqu’un d’influençable
• Tant qu’on ne lui fait pas cracher ses opinions politiques (rabâchées par ses parents durant toute son existence), il n’y a rien à redire
• Son attitude est impeccable. Il est poli, respectueux, laisse de l’espace, rend service sans qu’on ait besoin de demander. Bref, Arno est le gendre, l’ami, le fils idéal
• Gentil, optimiste, un peu naïf dans sa façon de présenter les choses, mais toujours plein de bonne volonté
• Rien n’est impossible, rien ne sert de pleurer sur un échec, juste d’en tirer des leçons pour faire mieux la prochaine fois
• Il ferait un excellent coach, il exulte de motivation quand on le lance
• Et il a toujours une épaule à prêter en cas de pépin
• Il est généreux, pas du tout égocentrique, compréhensif, etc etc
• Vite gêné, aussi ; un peu timide, un peu mal à l’aise quand il ne connaît pas la personne face à lui, mais il se réchauffe vite
• Pas dur de se lier d’amitié avec lui ; il revient comme un boomerang vers les autres une fois la glace brisée
• Il n’est pas introverti pour un sou, même s’il en a parfois l’air. Il adore discuter avec les autres, passer du temps avec ses amis.
• Il ne s’ennuie pas seul non plus, car il adore lire, coudre, ranger… il sait s’occuper quand il n’y a personne de libre, il n’est pas désœuvré
• Arno, courageux… un peu. Certainement pas téméraire, en tout cas
• Il peut se lancer tête baissée dans le danger, mais renâcler à examiner ses propres sentiments, ou à prendre des décisions importantes
• Il déteste devoir prendre des décisions importantes sans appui. Il déteste quand les choses changent, il aime bien le statut quo (quand il lui convient)
• Et on entre dans la partie problématique de sa personnalité : ses opinions sur certaines catégories de personnes
• Arno est antisémite. Globalement xénophobe – il a été élevé par des parents très marqués par la Première Guerre Mondiale et les privations qui en ont découlé
• Il fallait des coupables, et puisque Arno adore ses parents, il n’a jamais pensé à remettre leur vision des choses en question
• Et puis avec la situation de l’Allemagne pendant les années 1930, encore moins
• Arno ne se considère pas dans le faux, et ne se considère pas non plus irrespectueux dans ses prises de position
• Pour lui, ça relève de l’évidence, et il comprend mal qu’on ne soit pas d’accord avec lui
• Influençable. En bien aussi, puisque le mettre face à des atrocités le fait reculer et se questionner
• Antisémite, oui. Assassin, non.
• Il a ses limites.
• Aussi il a beau faire de son mieux, il est physiquement incapable de tenir des délais ou d'arriver à l'heure
• Il fait de son mieux, et ça lui a causé pas mal d'ennuis, mais
he's trying ok


Histoire



« I'll carry myself half way blind
Through each and every doorway I can find
I'm gonna lose my lonely mind for you. »

Me And The Devil, The Fratellis



"The most important influence on a child is the character of its parents, rather than this or that single event."
Erich Fromm

• Arno naît à Munich le 29 Avril 1917, en pleine Première Guerre Mondiale.
• Enfant d’un soldat en permission, sa mère ne sait pas si elle reverra son mari, ou si le Front l’avalera. Alors dans le doute, elle chérit Arno comme le dernier.
• La famille amputée du patriarche se tasse dans leur petite maison en périphérie de la ville. A part sa mère Sofie, couturière, Arno a une grande sœur et un grand frère. Waltraud, née en 1912, et Mark, né en 1914, à la veille de la Guerre.
• Cette Guerre marquera l’existence des Abendroth à vie. Même si le père, Gerhard, revient en vie, il n’en reste pas moins estropié – physiquement et mentalement.
• La défaite a du mal à passer, et la misère qui s’installe peu à peu dans le pays ruine leur quotidien. Gerhard, qui était ouvrier, ne peut plus travailler à cause de sa jambe en charpie. Sofie peine à trouver du travail dans une économie qui périclite. Très vite, les enfants (auxquels s’est rajouté Werner, en 1919) ont faim.
• Arno a des souvenirs flous de cette époque de sa vie. Il se rappelle surtout que ses parents se tuaient à la tâche, et qu’ils pouvaient compter sur l’aide des voisins, et de sa tante.
• Sans eux, ils seraient peut-être morts de faim. Ou de froid. Cette solidarité le marque.
• En 1924, un an après la naissance d’Ingeborg, leur tante réussit à trouver à leur père un travail de bureau via les connexions de son mari. Les finances de la famille vont mieux.
• Et avec l’amélioration de la situation économique du pays à partir de 1925, ils parviennent à se hisser à un niveau de vie comparable à l’avant guerre.
• Les Abendroth respirent.

• Et puisque Sofie et Gerhard ne sont plus occupés à tenter de survivre, ils ont le temps de réfléchir à pourquoi ils sont tombés aussi bas.
• La famille de Sofie, les Diltz, est profondément antisémite. Et si Gerhard ne l’était pas, il l’est devenu peu à peu au contact de sa femme. La guerre s’est chargé du reste.
• Il fallait des coupables. Les Abendroth détestent les juifs et les français, ne se privent pas pour le faire savoir, et les enfants sont élevés dans cette atmosphère nationaliste qui prône l’Allemand. Le Vrai. L’Aryen. Pas celui que la république de Weimar essaye de créer.
• La tante d’Arno, Martha, rejoint vite le NSDAP avec son mari. Sofie et Gerhard suivent dans la foulée.
• Quant aux enfants, ils sont mis dans les associations pour la jeunesse du parti – la Hitlerjugend.
• Arno côtoie exclusivement des enfants de familles jugées « correctes » par ses parents. Tout sympathisant du régime actuel, toute personne juive, ou d’ascendance française, est écartée.
• Gerhard et Sofie sont constamment penchés par-dessus l’épaule de leurs enfants. Leur affection pour eux est immense, à la limite de l’étouffement. Ils veulent savoir où ils sont, ce qu’ils font, quand, avec qui.
• Sofie est obsédée par leur allure physique et Gerhard par leurs résultats scolaires. Ils les poussent à faire mieux qu’eux, à s’élever au-dessus de leur condition. A être des gens biens – selon leurs termes.
• Arno adore ses parents. Ils le couvrent d’amour et d’attention, ils sont aux petits soins pour lui, ses frères et ses sœurs. Ils ont fait beaucoup de sacrifices pour eux, et le petit garçon puis le jeune homme veut les rendre fiers.
• Il ne questionne pas les mots durs qui volent aux repas de famille. Pour lui, c’est normal.
• Quand on ne connaît pas autre chose, difficile de songer à ouvrir les yeux.
• Ils ne sont pas fermés.

• A 13 ans, Arno entrouvre les yeux malgré lui – il fait la connaissance de Jutta et Rudolf Löb.
• Elle veut devenir professeure, lui projette d’entrer au séminaire. Ils sont un peu plus âgés que lui, 19 et 16 ans respectivement.
• Le problème, avec les Löb, c’est qu’ils sont très hostiles au NSDAP. Normal, puisque le papa, Hans, est juif.
• Sofie est horrifiée et refuse catégoriquement qu’Arno les fréquente.
• Mais pour la première fois de sa vie, son fils lui tient tête.
• Il aime beaucoup Jutta et Rudolf, qui l’ont aidé avec ses devoirs et grâce auxquels il a obtenu de meilleures notes à l’école.
• Gerhard, très préoccupé par les résultats de son fils, est sensible à ces arguments. Et puis il a plus de cordes sensibles, et ses enfants les touchent plus facilement. Sans compter que son antisémitisme, acquis par mimétisme, vacille de temps à autres.
• D’accord, le père est juif, mais les enfants ont été élevés dans la foi chrétienne. Pour preuve, le fils veut devenir prêtre.
• Ils ne ressemblent pas non plus à des juifs. Tant qu’Arno ne fréquente pas leur père, il ne voit pas le problème.
• Sofie a du mal à refuser quoi que ce soit à son mari. Elle bat en retraite.
• Mais si jamais Arno revient avec de sales idées en tête, elle –
Couic.
• Le message est clair pour le jeune homme, qui a surtout en tête l’idée de passer du temps avec des amis.
• Amis qui supplantent vite ceux qu’il a à l’école et dans les jeunesses.
• C’est un peu atypique d’avoir des amis plus âgés (surtout une fille), mais Arno n’est pas du genre à se préoccuper des regards.
• Il admire énormément Jutta et Rudolf. Oui, ils ont un papa juif, et techniquement il devrait les détester. C’est ce qu’on lui a appris.
• Maiiis il fait une exception.
• La première ? Non. Il y avait déjà Karl, auquel il parlait malgré sa mère juive.
• Et Charlotte, qui a des grands-parents juifs et à laquelle il a quand même appris à faire du vélo.
• Jutta et Rudolf ne sont pas les premiers, mais ils sont les plus marquants.

• Arno veut devenir policier.
• Il veut aider le monde à aller mieux – il ne sera jamais prix Nobel (soupirs de son père), mais il aidera les gens à sa manière.
• Il les protègera.
• Il fait la loi dans la cour d’école et protège les plus petits des plus grands pour s’entraîner.
• Il n’y a aucune raison qu’il ne concrétise pas ses projets d’avenir ; il est grand, fort, il a hâte de faire son service militaire, et il a un CV en béton.
• Il est le genre d’homme que le régime recherche. Et depuis que le NSDAP a hissé son chef au rang de Chancelier en 1933, sa famille et tous les autres sympathisants sont en position de force.
• Cet événement lui vaut quelques brouilles avec Jutta et Rudolf, qui ne comprennent pas qu’on puisse admirer un tel homme.
• Monsieur Löb perd son boulot. Les juifs sont progressivement mis au ban de la société.
• Deux nouveaux personnages viennent aussi s’ajouter au tableau et compliquent encore plus les relations entre les Löb et Arno.
• Eduard, le fiancé de Jutta, et Paula, la petite-amie d’Arno.
• Le premier est juif, militant, et n’a pas peur de l’ouvrir. La seconde est antisémite, militante, et n’a pas peur de l’ouvrir.
• Forcément, ça fait des étincelles. Pire, des feux de forêt.
• Arno n’aime pas Eduard non plus. Physiquement et moralement, il est tout ce qu’on lui a dit de haïr chez les juifs.
• Il a aussi dix ans de plus que lui, et Arno n’aime pas qu’on lui parle comme à un enfant.
Tu es trop jeune pour comprendre, tu n’as pas la maturité nécessaire, etc etc
• Ca l’énerve, parce qu’à 17 ans, Arno se sent très mature et adulte. Capable de comprendre des tas de choses. Et cet homme ne lui donne pas la reconnaissance nécessaire.
• Il voit de moins en moins Jutta et Rudolf à cause des disputes que la présence d’Eduard entraîne.
• Arno en veut énormément à cet homme, qu’il tient pour responsable de l’éloignement de ses amis.
• Bizarrement, avant qu’il n’accapare Jutta, ça allait très bien.
• Plus facile de fermer les yeux sur le reste.

• Comme mentionné plus haut, Arno a une petite-amie.
• Paula Blaschko, la fille d’amis, toujours présente aux réunions de voisinage et aux après-midi badminton.
• Il s’entend bien avec elle, mais sans plus ; s’ils sortent ensemble, c’est surtout parce que leurs parents ont insisté là-dessus devant le café.
Ils iraient tellement bien ensemble, ils sont tellement beaux, ils feraient des enfants magnifiques…
• Du coup, pourquoi pas ? Arno se dit qu’à 17 ans, il est en âge de fréquenter une fille.
•  Paula est jolie, élégante, intelligente, et plaît à ses parents.
• On l’aura compris, elle plaît plus à ses parents qu’à Arno.
• Il ne ressent rien quand il la prend dans ses bras, à part la sensation bizarre de ne pas être à sa place.
• Ses baisers le laissent de marbre, et le jour où ils vont plus loin, il est déçu de ce qu’il ressent – ou plutôt, de ce qu’il ne ressent pas.
• Tous ses amis en faisaient des tonnes sur le sexe, comme quoi c’était génial, transcendant, la meilleure chose au monde – et lui, il n’a pas du tout ressenti ça.
• C’était… ok. Bizarre. Il se dit que c’est peut-être normal, la première fois, mais les fois suivantes sont pareilles.
• Arno finit juste par se dire que le sexe, c’est peut-être pas pour lui. Que la Passion, avec un grand P, il ne la ressentira jamais.
• Il fait la paix avec ça, sans pouvoir chasser le malaise qui l’envahit chaque fois que Paula lui retire sa ceinture.
On fait avec.

• Après le service militaire, Arno devient policier.
• Il ne reste pas longtemps un simple policier, puisque la guerre éclate en 1939.
• Il s’enrôle immédiatement dans l’armée, plein de bonne volonté, et son premier gros déplacement intervient en Mai 1940.
• Il est mobilisé pour participer à l’invasion des Pays-Bas, qui prend fin quelques jours après avoir commencée.
• Aux Pays-Bas, la stratégie du troisième Reich est différente de celle appliquée sur le front de l’Est (où on tue tout le monde), ou celle appliquée en France (sous occupation militaire).
• Les Néerlandais sont considérés comme des égaux et le but est de les rallier au national-socialisme.
• L’occupation est donc civile, et Arno est stationné à Amsterdam en sa qualité de policier.
• Et là, mesdames et messieurs, il s’épanouit.
• Il ne remet pas du tout en question la guerre, l’invasion, les mesures antisémites qui sont immédiatement mises en place dans le pays. Non, ça, c’est le cours normal des choses. L’Allemagne qui prend ce qui lui revient de droit.
• Lui, il agit en bon petit soldat du Reich, et passe ses journées à essayer de convaincre les Néerlandais que le nazisme, c’est le bien.
• Arno apprend la langue en un temps record, et noue de nombreux liens avec la population locale – qui n’apprécie pas le nazisme, mais sait apprécier la présence d’un homme qui n’est pas méchant.
• Il rit, il plaisante, il donne des bonbons aux enfants.
• C’est en allant de son plein gré vers les autres qu’il fait la connaissance de la famille Gluzman.
• Ils sont juifs, et ont fui les pogroms russes pour s’installer aux Pays-Bas et y élever leurs enfants dans la paix.
• Ils ne pouvaient pas savoir à l’avance le tournant dramatique que prendrait leur vie.
• Arno rencontre d’abord l’aînée de la fratrie, Mirjam, une femme très gentille avec trois enfants accrochée à ses jupes.
• Ils s’entendent tout de suite très bien, parce que Mirjam ressemble à Jutta, et que Jutta manque à Arno. Il sait qu’elle est juive, mais ça ne l’empêche pas de discuter avec elle, et fabriquer des animaux en bois pour ses enfants.
• Jacobus, son mari, est un homme discret et honnête – il ne ressemble pas du tout à Eduard, et Arno l’apprécie beaucoup aussi.
• Ses collègues le charrient, pas toujours gentiment – « on va dire à ta femme que tu te tapes une juive attention » – mais Arno s’en fiche.
• Il est très doué pour occulter le fait qu’il est censé détester Mirjam, Jacobus, et les petits.
• Tout comme il était très doué, enfant, pour occulter que telle ou telle personne avait un parent juif.
• Mirjam a beaucoup de frères et sœurs, et parmi eux, deux l’évitent. Esther et Eva ne lui parlent pas, lui tournent le dos, continuent leur vie comme s’il n’existait pas.
• Anna et Emanuel, en revanche, l’agressent à la moindre occasion.
• Pas littéralement (ils n’ont pas envie de mourir), mais les insultes volent à vitesse supersonique.
• Arno ne s’était jamais fait insulter par une femme enceinte avec autant de véhémence, ça lui fait presque peur.
• Quant à Emanuel, il a beaucoup de choses à dire et il lui fait penser à Eduard.
• Le courant passe moins bien, fatalement.

• Pendant qu’Arno désespère de faire passer à la population Néerlandaise la pensée nazie, sa relation à Emanuel… change.
• Un peu. Pourquoi sa relation à Emanuel et pas sa relation à Anna ? Bonne question, à laquelle il n’a pas de réponse.
Ca viendra.
• Le jeune homme est insupportable, du genre à casser les vitres de l’occupant et faire de l’outrage à agent qui pourrait lui valoir gros.
• Est-ce que Arno intervient en sa faveur à la demande de Mirjam, qui a peur pour son petit frère ? Oui.
• Est-ce que Emanuel lui en est un brin reconnaissant ? Absolument pas.
• Mais à force de devoir le côtoyer, Arno s’aperçoit qu’il n’est pas si grossier et rustre que ça.
• C’est un jeune homme sensible, un astronome amateur et un ancien étudiant en lettres. Quand il accepte de lui parler comme à un être humain (et vice versa), ils s’entendent presque.
• Presque. Emanuel ne peut pas oublier qu’on l’a arraché à ses études, qu’on a volé à ses parents le labeur de toute une vie, et qu’on veut les assassiner.
• Arno pense qu’il exagère, Emanuel lui dit qu’il ne comprend pas, et ils se quittent toujours un peu fâchés, et confus pour Arno.
• Il pense vraiment que Emanuel exagère. D’accord, ils ont des restrictions, mais ils sont juifs. C’est normal. De là à les assassiner, par contre…
• N’importe quoi. Au mieux, ils les enverront ailleurs, où ils seront mieux. Entre juifs.
• Arno est trop optimiste et il se met des œillères. Il pense tout ce qu’il dit.
• En 1941, il profite d’une permission pour rendre visite à sa famille. Son père et sa mère sont fiers de lui, ses neveux et ses nièces se portent à merveille.
• Paula, à laquelle il s’est mariée juste avant la guerre, espère avoir bientôt un enfant, et  ramener son mari au foyer pour de bon.
• Quant à Jutta et Rudolf…
• Ils refusent de le voir. Ca lui fait de la peine, et le tort est mis sur Eduard, une fois de plus.
C’est bien les juifs, ça, répètent papa, maman, frères et sœurs en chœur.
• Quand Rudolf accepte de lui parler, Arno se fait dire en termes religieux et en paraboles qu’il serait peut-être temps de se libérer du joug familial et voir les choses telles qu’elles le sont vraiment.
• Il lui répond qu’il voit très bien, merci beaucoup, et repart à Amsterdam fâché.
• Déçu. Triste.
• Et plus perturbé qu’il ne l’était en partant.

• A son retour au poste, Mirjam et sa famille ont disparus.
• Il entend qu’on les a déportés d’un côté, et qu’ils se sont enfuis de l’autre. Perdu, il essaye de trouver le reste de la famille, mais ils sont introuvables eux aussi.
• Il devrait abandonner, mais il n’y arrive pas. A force de poser des questions, il finit par se faire trainer dans une ruelle sombre par un Emanuel en colère.
• Le jeune homme lui dit d’arrêter de parler de sa famille, de leur ficher la paix, et de les oublier.
• Arno insiste assez pour lui tirer des réponses suffisamment claires ; ils se sont cachés.
• Il demande pourquoi. Emanuel lui demande s’il est sérieux, et se rend compte que oui, il est sérieux.
• Notre protagoniste se fait traiter de tous les noms, mais surtout de pissenlit incapable de réfléchir.
• Ils n’ont pas envie de mourir, voilà pourquoi.
• S’en suit un dialogue de sourd dans lequel Arno tente de rassurer Emanuel, et Emanuel de lui faire comprendre qu’on ne va pas les coller dans une ferme pour les faire travailler et basta.
• Personne ne s’écoute, et malheureusement pour Emanuel, Arno est entêté.
• Il revient. Le cherche. Le harcèle pire qu’un témoin de Jéhovah à qui on aurait eu le malheur d’entrouvrir la porte.
• Pour finir, Emanuel le pousse jusqu’à l’appartement qu’on lui a prêté et dans lequel il essaye de se faire discret.
• Quitte à ce qu’on arrête quelqu’un, autant que ce soit lui, et pas ses sœurs et leur famille.
• Arno veut juste savoir si tout le monde va bien.
• Tout le monde va bien. Il reste quand même boire un verre d’eau.
Bizarre l’ambiance, comme on dirait.
• Emanuel n’arrive pas à cerner Arno et ce qu’il veut vraiment. Il aimerait bien penser qu’il est juste débile et bien intentionné, mais il se méfie quand même.
• Il commence à moins se méfier après plusieurs visites. S’il avait voulu l’arrêter, il l’aurait déjà fait.
• Il baisse sa garde. Commence à apprécier leurs conversations et les hésitations qu’il perçoit dans sa voix.
• Peut-être qu’Arno n’est pas un cas perdu, après tout.

• Voilà donc que le jeune homme passe une partie de ses journées avec Emanuel, et certains soirs à regarder le ciel à travers son télescope.
• Il apprécie sa présence. Il ne se rend juste pas compte à quel point.
• Jusqu’à ce que, un soir, Emanuel ne l’embrasse.
• Il lui rend son baiser et là, il comprend enfin ce que ses amis voulaient dire, des années auparavant.
• Le plaisir. La Passion avec un grand P. Il passe la nuit avec lui, et les suivantes aussi.
• Arno n’ose pas s’interroger sur ce que ça veut dire. Ni sur ses actions. Il choisit d’avancer à l’aveugle, en prenant ce qui lui plaît, et en laissant le reste sur le bord de la route.
• Emanuel fait pareil. La situation leur convient, autant qu’elle peut leur convenir.
• Il n’y a pas de grandes discussions, de déclarations émues, juste… des baisers. Des étreintes. Des rires.




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Félicitation

Vous êtes officiellement validé ♥

aRNO FRIEDRICH WALTER JE T'AVAIS OUBLIÉ QAQ HONTE SUR MOI HONTE SUR MA FAMILLE (mais moins que sur toi, j'ai pas été nazi moi :/// un argument de poids en ma faveur (et le seul que j'ai actuellement, donc))

OK LETS GO. QUE VOIS-JE. Un homosexuel accro au [REDACTED] :/// i mean. Je peux accepter ça. J'aime aussi beaucoup ses crimes commis btw /RIRES/ Ça change, c'est bien. Ça apporte du sang NEUF.  (bon on va éviter d'apporter trop de sang neuf de cette catégorie, maIS)
Also j'allais dire "mort décevante, comparativement :/" mais je me souviens encore de la terrible époque où elle l'était moins et je retire donc tout ce que j'ai pu penser. Meilleure mort. Incroyable. Show-stopping. Ne change rien. Dans aucun univers. Je te surveille (^:
" le physique (parfait) (sauf la petite dernière) de ses enfants" WOW ??? LA PETITE DERNIERE QUI PREND GRATUITEMENT, MADAME ?? Hâte d'aller la protéger comme toute bonne benjamine doit l'être :/ (et elle doit être malade, si possible, mais je sais pas si je peux tant lui en demander B'( ). Et je suis moralement obligé de faire une blague sur le fait qu'il s'habille en Hugo Bos/RIRES/ JE SUIS OBLIGÉ OK. J'AI PAS LE CHOIX. :/ A DAPPER YOUNG MAN IN HIS DAPPER LITTLE OUTFIT.
Bon, pas de soucis dans ses descriptions et tout (à part qu'il est antisémite, parce que :/ c'est mal :/), et la seule faute que j'ai vue c'est "il aime bien le statut (statu) quo". Même pas une faute de français, quoi. FUCK LE LATIN. WHO NEEDS IT ANYWAY ??? NOT THE REIC-

Bon, l'histoire  Arno Abendroth ▬  « Head in the dust, feet in the fire » 1f602 fun timES HErE wE cOMe.
Au moins c'est pas trop long, je vais peut-être pas TROP souffrir. Peut-être. Fingers crossed. (ft le temps que j'ai mis à le valider qui lui a permis de s'enfuir homosexuellement au lieu de mourir, big up à lui)

Déjà le mec il naît pendant la guerre. Cringe :/ ses parents ils faisaient des gosses pendant que les autres se battaient :/ shameful citizens smh :/
Ah nvm/HYENE/ OUI BEN EN ATTENDANT CE SERA PAS LE DERNIER DONC HEIN. JE VOUS AI VUE SHAME LA TRONCHE DE LA PETITE DERNIÈRE, MADAME ABENDROTH. SHAME ON YOUR IMAGINARY COWS. Et ton mari est estropié en plus :/ la hont/CAMION/ (rip Gerhard, mais fallait pas appeler ta fille Waltraud aussi) (c'est quoi ce nom laid là) (Ingeborg plus tard c'est à peine mieux, je tiens à revenir en arrière pour le sigNALER)
"Très vite, les enfants (auxquels s’est rajouté Werner, en 1919) ont faim." ah bah ça continue de faire des enfants en plus :// HONT-
Hans !!! le MVP !!! (???) L'heure d'immédiatement aller s'asseoir près de lui près du feu pour parler de la Tora/HYENE/ Le jewish agenda.  Devenir un agent double. :/ ALLEZ ARNIE, FAIT PLEURER TES PARENTS (non) (enfin si mais)
"Arno veut devenir policier. Il veut aider le monde à aller mieux" rip my poor little baby  Arno Abendroth ▬  « Head in the dust, feet in the fire » 1f62d the world sucks
J'ai eu un moment d'égarement où j'ai failli dire Hans x Eduard par réflexe, mais je sens que Jutta va pas APPRÉCIER que son père vole son copain. Donc je propose à la place du Eduard x Paula, parce que là au moins elle peut hurler pour plein de bonnes raisons (et se dire qu'à la rigueur, en point positif, il va peut-être la tirer de son côté et pas l'invers/RIRES/) Je sens une bonne tension sexy entre eux, shhhhhh. JE VOIS DES CHOSES. JE LE SENS BIEN. Au pire ça finit en meurtre, ce sera sexy aussi :/ (non)
"Tous ses amis en faisaient des tonnes sur le sexe, comme quoi c’était génial, transcendant, la meilleure chose au monde – et lui, il n’a pas du tout ressenti ça." c'est parce qu'il a pas couché avec Eduard :/ (oui, Jutta lui a clairement dit tout ç/HYENE/ JE SENS QUE L'IMAGE FAIT SENS SHHH)
!!! AMSTERDAM. Allez, Arno. Les bicyclettes et les putes :/ LETS GO. Tu m'étonnes qu'il s'épanouis/MUR/ Putain y'a la weed aussi ???? Il est au meilleur endroit, ce bâtard. Par contre l'image d'Arno qui fait du porte à porte tel un bon témoin de Jéhovah pour dire "le nazisme c'est le futur !!" ça me send si for/HYENE/ HER I MEAN. GOOD FOR HIM. Je suis sûr qu'il rend le monde meilleur, là ://// go for it baby (do not)
"il donne des bonbons aux enfants" j'ai sauté une ligne et suis revenu direct là-dessus. Vais-je m'en remettre ? Probablement pas. Mais je valide le reste par défaut pour qu'il puisse RP quand mê/TOMBE/
!! EMANUEL.  Arno Abendroth ▬  « Head in the dust, feet in the fire » 1f440  looking at you you queer motherfucker (et donc par défaut Anna aussi, allez) (les queers sont les plus angry on le sait)
Arno après avoir passé trop de temps à se faire insulter par Emanuel : "oh shit he's hot" (c'est comme ça que j'interprète "pas si grossier et rustre que ça, tout à fait) (SUE ME)
"Au mieux, ils les enverront ailleurs, où ils seront mieux. Entre juifs. " Ah ça pour être entre jui/PEUPLECRAME/
Brave tentative de Rudolf, tho :/ j'apprécie ce petit B'(
ET EMANUEL QUI LE TIRE DANS UNE RUELLE SOMBRE ALLEZ. MAKE OUT. DO IT. (comment ça c'est pas le moment) I mean pour ma défense, je peux pas les aider à sauver des gens. Donc je vais juste leur dire de se smoosh à la place. C'est beaucoup plus sain pour ma santé mentale, trust me ://
Le petit pissenlit  Arno Abendroth ▬  « Head in the dust, feet in the fire » 1f62d  deux de QI  Arno Abendroth ▬  « Head in the dust, feet in the fire » 1f62d  courage Arno  Arno Abendroth ▬  « Head in the dust, feet in the fire » 1f62d
!!!!! YES MY SHIP. SAILING. TOWARDS GOOD WATERS. RUN WITH IT BABY.


LA TRISTESSE BLRGH BLRERRHGH KSHKSHKSH  (╯°□°)╯︵ ┻━┻ ︵ ┻━┻ ︵ ┻━┻
Voilà. Je sais pas comment exprimer ça autrement mais hOPEFULLY LE MESSAGE PASSE LA  Arno Abendroth ▬  « Head in the dust, feet in the fire » 1f62d

Et j'ai rien d'autre à dire. IL A VECU VIEUX IL A ETE HEUREUX VOILA JE SUIS HEUREUX AUSSI  Arno Abendroth ▬  « Head in the dust, feet in the fire » 1f62d MAIS DU COUP JE CHIALE PUTAIN

ARNO CONNARD

Tu peux dès à présent recenser ton pas métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, j'ai tout oublié comment faire entre temps mais ça va le faire, et tu vas être intégré à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivé dans la pièce Ouest.

"im sorry for getting older faster than you"

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