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Sheryl Robinson
- B 05 072000 46 00 C -

Sheryl Robinson

En bref

Féminin
Pseudo : Never
Messages : 4




Every time you run it'll cost ya'.

But it doesn't stop us running.
Nom : Robinson.
Prénom : Sheryl Jill.
Surnom : Sherry, Jill.
Sexe :
Âge effectif : 33 ans.
Âge apparent : 33 ans.
Arrivé depuis : A2 M2 J12.
Date de naissance : 09/12/1966, Richmond, Virginie, USA.
Date de mort : 19/07/2000, Birmingham, Alabama, USA.
Orientation sexuelle : Bisexuelle.
Groupe : Commotus.
Nationalité : Étasunienne.
Langues parlées : Anglais.
Ancien métier : Tout et rien.
Métier actuel : Aucun.
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique



• Sheryl est une grande femme – c’est le cas de le dire.
• 1m78, imposante, le pas lourd, elle peut faire peur au premier abord – surtout qu’elle n’a jamais l’air bien aimable. Elle fait souvent la tête.
• Même au naturel, les traits de son visage ne respirent pas la joie de vivre. Sourcils froncés, bouche pincée.
• Sa peau est claire, et malgré ses épaisses boucles rousses qui lui cascadent le long du dos, elle n’a pas la moindre tache de rousseur. En bonne rousse, en revanche, elle ne bronze pas et prend une teinte homard sous le soleil.
• Et ça fait mal, alors elle évite de trop s’exposer. Elle préfère ressembler à un vampire que souffrir, merci.
• Parce qu’elle a eu une vie agitée, elle a plusieurs cicatrices sur le corps. Jamais grosses, jamais moches à voir, plutôt le genre qui blanchit et se fait oublier jusqu’à ce qu’on y regarde de plus près.
• Pas choquant, pas le genre de truc qu’on remarque direct, mais c’est là quand même.
• Ses yeux sont verts, souvent plissés parce qu’elle n’a jamais eu une bonne vue.
• Sheryl a un visage plutôt banal qu’on ne retient pas – on peut se souvenir de sa crinière de flammes, mais le reste…
• Elle a de la poitrine, des hanches, beaucoup de force et une tendance très nette aux gestes vifs. Elle tape beaucoup du pied, n’est jamais totalement détendue. Constamment prête à bondir, au cas où.
• Ca lui donne des allures de tank nerveux prêt à partir au quart de tour.
• Forcément, ça n’atténue pas le côté brut de décoffrage de sa silhouette.
• En ce qui concerne le style vestimentaire, Sheryl a toujours privilégié le jean. Les pantalons. Jamais de jupes, jamais de robes – et jamais de chaussures à talons non plus. Elle aime être à plat et à l’aise.
• Jeans taille haute, t-shirt à motifs, sweats, baskets, elle aime en revanche toutes les couleurs et porte du gris comme du vert ou du rose.
• Elle n’a pas de tatouage, mais a les oreilles percées et des boucles d’oreilles constamment accrochées à ses lobes. Discrètes ou flashy, ça varie selon les jours.
• Pas très accessoires, en revanche. Une montre et un bracelet lui suffisent.
• Les colliers se prennent dans ses cheveux et les bagues la gênent au quotidien. Non merci.
• Pas la jeune femme la plus remarquable, en somme. De beaux cheveux, une stature impressionnante, mais le reste est relativement passe-partout.
• Pas pour rien que « la grande rousse » suffit en général à la décrire.


Caractère



• Sheryl est une jeune femme qui réagit au quart de tour – et pas délicatement.
• Elle est susceptible. Vite blessée, vite vexée. Petite, elle alternait les hurlements et les bouderies qui duraient des jours, voire des semaines.
• Adulte, rien n’a vraiment changé. Elle s’échauffe vite et fort, et quand on se dispute avec elle, on a droit aux grands cris puis au silence radio.
• Elle grogne, elle se replie sur elle-même, elle a du mal à avouer ses torts et prendre sa part des responsabilités. Elle préfère de loin qu’on vienne s’excuser, parce qu’elle a du mal à faire le premier pas.
• Trop de fierté. Trop de honte, aussi. Et puis elle a beau ne pas être timide, elle reste introvertie.
• Les grands élans d’affection, les grands sentiments, c’est pas son truc. Les contacts physiques la gênent, les mots d’amour aussi. Elle préfère quand tout est tacite.
•  Elle est stressée. Lâche, à bien des égards – si elle peut fuir un problème plutôt qu’y faire face, elle le fera sans demander son reste. Elle le sait.
• Elle n’assume qu’à moitié, mais bon.
On court plus vite pour laisser tous nos regrets derrière nous.
• Son impulsivité n’arrange rien. Sheryl est un volcan en risque constant d’explosion.
• Toutes ses décisions sont prises sur l’instant – parce que quand elle se pose pour réfléchir, elle doute. Elle a peur. Elle tourne en rond.
• Elle ne se définirait pas comme courageuse. Elle peut se jeter dans la gueule du loup, mais c’est toujours la passion qui l’anime. Si elle s’arrête de courir, elle s’arrête pour de bon.
• Et hésiter, Sheryl n’aime pas ça. Elle déteste avoir des nuages noirs dans la tête, elle n’aime pas réfléchir trop fort.
• Il faut que ça aille vite, avec elle. Du tac au tac.
• Pas le temps de se poser des questions, pas le temps de regretter.
• Elle préfère ça. Moins compliqué à gérer.
• Elle ne s’attache pas facilement, mais quand elle aime quelqu’un, elle l’aime de tout son être. Elle est fusionnelle.
• Elle défend ses proches comme une lionne son territoire. Personne n’y touche.
• Ca la rend aveugle à leurs défauts, mais tant pis. Elle les suivra jusqu’au bout du monde, quel qu’en soit le prix.
• C’est pas toujours évident de lui arracher des démonstrations d’affection, mais quand on y arrive, ça ne s’oublie pas.
• On pourrait la penser grande gueule et sans filtre (surtout que sa voix porte), mais ce n’est pas vraiment le cas.
• Sheryl est réservée. N’aime pas qu’on sache ce qu’elle pense.
• Alors hurler ses opinions en pleine rue…
• A moins de l’énerver, vous ne l’entendrez jamais débattre ou couper la parole au milieu d’une conversation pour donner son avis.
• Sheryl sait se faire oublier.
• Elle sait très bien se taire.
• Comme ça, personne ne peut lui faire remarque que malgré le fait qu'elle prône l'honnêteté, elle est loin d'être toujours franche.


Histoire



« Oh, but how were we to know ?

That these are the days that bind you
Together, forever.
And these little things define you
Forever, forever. »

Bad Blood, Bastille



• Sheryl Jill Robinson naît le 9 Décembre 1966 à Richmond, en Virginie. 54 cm, 3.9 kg, c’est un gros bébé.
• Ses parents, Jerry et Carol, sont heureux et pleurent de joie. Son frère, Gary, cinq ans et trois mois, verse quelques larmes de colère et de frustration.
• Il avait demandé un petit frère, et on lui donne une petite sœur qui vole l’attention de ses parents, qu’il avait rien que pour lui jusque-là.
• Un scandale. Pour se venger, il pince les joues de la squatteuse et jette des papiers de bonbons dans son berceau.
• On le gronde gentiment. On se dit que ça finira par lui passer.
• Sauuuf que ça ne passe pas. Pas complètement. Gary reste un grand frère terrible qui profite de la moindre occasion pour se moquer de sa sœur. Il la pousse, lui tire les cheveux, fait des bêtises et la pointe du doigt, casse ses jouets.
• Et vu qu’il a quand même cinq grosses années de plus que Sheryl, la fillette a du mal à se défendre. Trop grand, trop fort.
• Leur relation se résume à beaucoup de moqueries de la part de Gary et une frustration bruyante chez Sheryl, qui n’arrive pas à se venger.
• Pas l’amour fou, quoi.
• Avec ses parents, ça va. Elle préfère son père, de qui elle est la petite princesse, mais elle ne boude pas sa mère.
• C’est parce qu’elle les aime tous les deux qu’elle prend très mal leur décision de divorcer.
• C’est évoqué en 1971, puis ramené sur le tapis en 1972, et acté en 1973.
• Sheryl, six ans et demi, se retrouve propulsée dans le monde des adultes à vitesse grand V ; on lui explique, avec le plus de délicatesse possible (mais bon, ça reste une rupture), qu’elle va aller vivre chez papa pendant que Gary va aller vivre chez maman.
• Vendue, la maison à la périphérie de Richmond. Adieu le jardin et surtout adieu les virées en famille.
• Ne plus vivre avec Gary ne la chagrine pas (et réciproquement), mais ses parents ?
• Elle hurle. Ne veut rien entendre. Refuse de ranger ses jouets dans les cartons ou bouger du tapis du salon.
• Ca énerve ses parents, qui sont moins diplomates, et moins ils le sont, plus elle crie et griffe le plancher.
• Résultat, tout le monde se dispute et tout est fait brutalement. BAM, la fillette dans la voiture avec ses affaires, direction l’appartement de papa.
• Sheryl leur en veut beaucoup et gronde tout le premier mois qu’elle doit passer là-bas. Elle refuse d’aller voir sa mère, refuse de manger, de jouer, de sortir, d’aller à l’école.
• On la force. Elle renâcle. Nouvelles disputes.
• Il faut l’aide avisée d’une amie psychologue pour calmer les maux de Sheryl. Entre elle et le temps qui passe, la colère finit par se tasser. Elle ne dit plus « non » à tout et s’habitue à son nouvel environnement. Elle décore même sa chambre.
• C’est dur de se faire à cette nouvelle vie et ce nouveau rythme, mais elle n’a pas le choix. Elle profite du temps qu’elle passe avec sa mère, mais ne parle presque plus à Gary.
• Ne plus se faire jeter des trucs gluants à la figure ou décapiter ses poupées est le seul avantage à vivre seule avec son père. Elle a son sanctuaire, et personne n’y pose les mains sans son accord.

• Sheryl s’habitue, adopte sa nouvelle routine ; quand son père décide de la briser en lui présentant sa nouvelle petite-amie, elle crache du feu.
Presque. Gabrielle Brooks est objectivement la belle-mère que tout le monde rêverait d’avoir : elle est jolie, gentille, respectueuse, et elle a toujours un compliment aux lèvres.
• Mais Sheryl a sept ans et estime qu’elle prend la place de sa maman, en plus d’être noire.
• L’interdiction des mariages interraciaux n’est plus d’actualité en Virginie, mais pas depuis longtemps. Gabrielle a beau être gentille et tout et lui offrir plein de bonbons, Sheryl a peur que ses amis se moquent d’elle à l’école. Qu’ils lui tournent le dos.
• Alors elle la boude. Et boude encore plus le machin qu’elle traîne avec elle à chaque visite.
• Gabrielle est fraîchement divorcée, elle aussi. Et elle a un fils. Un fils qui a deux ans de moins que Sheryl, adorable, timide, bien élevé. Il s’appelle Daniel, mais tout le monde l’appelle Danny.
• Sheryl préfère ne pas l’appeler. C’est un bébé et elle n’a pas envie de s’entendre avec lui.
• Jerry et Gabrielle font beaucoup d’efforts pour les coller à la hanche, sans succès. Il faut parfois les séparer, puisqu’il lui arrive de se montrer cruelle avec lui pour qu’il la lâche.
• Ca finit en pleurs chez Danny et en jugement de la part de papa. Elle « gngngn », claque sa porte et fusionne avec son oreiller.
Elle a rien demandé, elle. Pourquoi on la force ?
• Carol aime moyennement Gabrielle, alors quand Sheryl va chez sa mère, c’est la fête aux petits reproches. L’air de rien. Ca n’arrange pas les choses.
• En plus de tendre sa relation avec Gabrielle et Danny, ça tend les relations entre les ex-époux Robinson.
• Ô joie.

• Pendant un long moment, personne ne s’entend. Mais Jerry et Gabrielle sont très amoureux, et ils décident d’emménager ensemble malgré tout.
• Jerry prépare le terrain. Il explique à Sheryl combien la maison sera plus grande, qu’elle aura la meilleure chambre, qu’ils iront manger des glaces au café d’en bas quand ça lui plaira, tout un tas de choses très chouettes.
• Sheryl n’est pas dupe mais ça fait plus de deux ans que son père la bassine avec ~Gabrielle~ . C’est bon, elle a compris, ils vont vivre ensemble et elle n’y peut rien, de toute façon.
• Elle ne hurle pas. Bougonne à peine. Ca rend son père si indécemment heureux qu’elle décide de continuer à être sage. A peu près.
• En deux ans, elle a eu le temps de s’habituer, et puis la plupart de ses amis n’en ont rien à faire que la copine de son père soit noire. Ca passe.
• Elle en a déjà marre de vivre avec Danny alors qu’ils n’ont pas commencé, mais ça c’est autre chose.
• Le jour de l’emménagement, personne ne se dispute. Les jours suivants non plus.
• C’est que Sheryl fait des efforts. D’accord, elle ignore Danny la plupart du temps, mais elle ne lui crie pas dessus comme au tout début. Ils ont grandi, ils se sont habitués l’un à l’autre. Ou au concept de l’autre, en tout cas.
• Elle n’est pas HEUREUSE de vivre avec lui. Plutôt indifférente. Mais c’est déjà ça de pris.
• En 1976, Jerry et Gabrielle se marient. La cérémonie est plutôt privée et tranquille, par goût et à cause des circonstances (du côté Robinson comme du côté Brooks, on ne voit pas forcément l’union mixte d’un bon œil). Sheryl lance des dragées et réussit à déchirer sa robe, mais elle est contente.
• Plus les semaines passent, plus l’entente est meilleure à la maison. Le fait que Sheryl aille chez sa mère et Danny chez son père et qu’ils ne soient donc pas constamment sur le dos l’un de l’autre aide.
• Ils commencent à jouer ensemble. A faire du roller dans la rue. A aller en cours sans mettre tout un bus entre eux.
• Gabrielle et Jerry sont émus. Ils pleurent de joie. (non) (presque)
• Sheryl se rend compte que Danny est gentil et surtout respectueux. Il n’est pas comme Gary qui envoyait ses affaires par la fenêtre et se moquait d’elle à tout bout de champ.
• Il ne touche à rien, ne critique rien. Ne frappe pas sa bulle de solitude à coup de marteau.
• Et en retour, elle fait pareil.
• Ils ressemblent presque à une vraie famille.

• Jusqu’aux 14 ans de Sheryl, elle et Danny sont de plus en plus proches.
• Elle est la sœur qu’il n’a jamais eue et lui le frère qu’elle aurait aimé avoir.
• Elle s’entend bien avec Gabrielle, est à nouveau très proche de son père. Les virées en famille sont accueillies avec des sourires, et non plus des bougonnements.
• Bref, tout va très bien. L’équilibre est parfait.
• Puis l’adolescence frappe à la porte et Sheryl la laisse entrer. A partir de là, tout vole en éclats.
• Graduellement. C’est un impact sur le pare-brise, qui étend progressivement ses longues pattes.
• La jeune fille entre au lycée et se fait de nouveaux amis. Pas les meilleurs qui soient – ils sont un peu marginaux. Un peu violents. Un peu « je fume tout ce qui me passe sous la main ». Ce genre de gens.
• Sheryl rentre en même temps dans une seconde période « non » ; son père critique ses amis ? Eh bien elle va traîner encore plus avec eux.
• D’abord aux alentours de l’établissement, puis en ville. Sur des trottoirs dans des quartiers malfamés.
• Elle délaisse Danny et la maison et passe 90 % de son temps libre avec eux.
• Sa famille s’inquiète. Tourne autour d’elle en lui demandant si ça va.
• Ca l’énerve. Elle aboie. Plus elle s’énerve, plus on s’inquiète, plus on essaye de l’empêcher de sortir.
• Son père, Gabrielle, Danny, sa mère…
• Même son beau-père. Sheryl est en pleine crise d’adolescence, en pleine rébellion, en plein « personne ne me comprend allez tous vous faire foutre ».
• C’est ce qu’elle leur dit texto avant de sauter par la fenêtre.
Fuck you.
• Ses relations auparavant bonnes avec sa famille se tendent, comme quelques années auparavant.
• Danny essaye de la retenir, mais se heurte à un mur. Se fait insulter.
• Si encore ça n’avait duré que trois ou quatre mois, un an tout au plus…
• A 16 ans, Sheryl a bu plus que de raison et fumé beaucoup de choses illégales. Fait le mur tous les soirs, quand elle daigne passez chez elle.
• Début 1983, elle est renvoyée du lycée pour avoir fumé au sein de l’établissement.
• Jerry prend ça très mal. Danny ne comprend pas. Elle est privée de sortie jusqu’à nouvel ordre.
• LoL MDr YoU WisH DaD
• Mr Robinson arrive à retenir sa fille à la maison deux semaines puis elle prend la poudre d’escampette.
• Panique générale. On appelle Carol pour savoir si elle s’est réfugiée chez elle. Négatif. On appelle même Gary, au cas où, mais il ne l’a pas vue depuis plus d’un an.
• Sheryl passe plus d’un mois sous le radar avant que la police n’aille la sortir de la cave du pote chez qui elle vivait.
• Quand on la ramène chez elle, mains dans le dos, elle ne fait pas la fière

• Sheryl a 18 ans. Elle travaille comme vendeuse dans un magasin et se bat toujours quotidiennement avec sa famille.
• A ce stade, elle attend d’avoir amassé des économies pour se tirer vite fait bien fait de chez elle.
• Vu l’ardeur qu’elle met à fuir sa famille, on pourrait penser qu’ils la maltraitent dès qu’elle pose un pied dans la maison.
• Mais non. Jerry, Gabrielle et Danny sont même hyper tolérants, vu ce qu’elle leur fiche sur le dos à la moindre occasion.
• Ah la crise d’adolescence ne passe pas. Elle se prolonge.
• « Tu es censée être adulte, Sherry »
Blablabla. La presque adulte attend de pouvoir se payer un appart pour aller adulter plus loin.
• Ca aurait pu être bénéfique, hein. Seule, elle aurait pu réfléchir et se calmer et aller mieux.
• Manque de bol, c’est à cette époque qu’elle rencontre Casey Snyder.
• Casey a 20 ans, en crise depuis quasi autant de temps. Cheveux rasés, blouson en cuir, grosses chaussures, c’est un marginal qui ne cause pas mais cogne fort.
• Il défonce un type qui essaye de s’en prendre à Sheryl un soir, et le coup de foudre est immédiat.
• Elle a aimé son crochet, il a aimé le bon coup de pied qu’elle a filé à l’agresseur pour l’encourager à déguerpir.
• Et Jerry, lui, n’a rien aimé du tout.
• Il a aidé sa fille, d’accord. Bien. Les remerciements de la maison.
• Ca ne lui donne pas le droit de sortir avec elle pour autant.
• Jerry et Gabrielle ne sont pas rassurés. Casey a vraiment une sale réputation. Fugueur, drogué, agitateur, plein d’autres choses encore.
• Danny essaye de parler avec Sheryl mais se fait rabrouer pire que s’il avait la peste.
• Finalement, en Septembre 1985, Casey se fait arrêter par la police pour coups et blessures et possession illégale de stupéfiants.
• Il arrive à s’échapper en assommant deux policiers et passe prendre Sheryl chez elle.
• Ils s’enfuient.

• C’est le début d’une longue errance et d’une suite d’erreurs toutes plus grosses les unes que les autres.
• Sheryl et Casey sont jeunes, et malgré leur assurance, complètement paumés. Ils ne savent pas se débrouiller autrement qu’en hurlant et frappant.
• Ca les rapproche des mauvaises personnes. Ils vivent à la rue, ou dans des squats ; puis, plus tard, chez des amis qu’ils se sont faits dans ces mêmes squats.
• Parmi eux, Paul Turner, un dealer originaire de Detroit. Il vit avec son frère cadet, Jude, et un père que personne ne voit jamais.
• Casey commence à bosser avec Paul et Sheryl ne veut pas être en reste. Elle insiste pour les aider.
• Casey est 100 % pour, il aime sa copine insensible au danger et tête brûlée. Paul, lui, est beaucoup moins chaud.
• Okay, Sheryl est une tough girl, mais elle reste une femme. Paul a tendance à mettre les femmes à l’abri et les cajoler.
• Mais puisqu’elle insiste et grogne, il l’autorise à faire des petits trucs. Pas grand-chose, juste faire passer des messages ou surveiller des portes, mais ça lui convient. Elle se calme. A l’impression d’être utile.
• En Virginie, les Robinson cherchent Sheryl ; le hic, c’est qu’elle et Casey se sont réfugiés dans le Tennessee. Entre États, les informations ne passent pas toujours très bien.
• Alors durant plus de quatre ans, elle reste introuvable.

• Et en quatre ans, elle ne change pas de rythme de vie – ou presque.
• En 1988, ils sont obligés de quitter les Turner ; des embrouilles entre dealers. Casey s’est fait tirer dessus et Paul lui fait comprendre que s’il veut pas claquer, il doit bouger.
• Alors lui et Sheryl taillent la route. Echouent dans une ville où ils se font un nid provisoire dans une usine désaffectée.
Qu’est-ce qu’il dirait, ton père, s’il te voyait ?
• Sheryl ne pense presque pas à sa famille. Elle ne regrette pas son choix. Elle a 22 ans et la colère est toujours un brasier. Elle se sent déconnectée du monde, comme si personne ne voulait d’elle.
• Personne à part Casey. Leur relation est fusionnelle, mais parsemée de disputes.
• Deux forts caractères comme ça, forcément… Ils se disputent plus souvent qu’il n’y a d’étoiles dans le ciel. Se réconcilient autant de fois, en se serrant fort l’un contre l’autre.
• Ils passent des nuits entières sur le toit de tôle à observer le ciel et faire des plans d’avenir.
• En Décembre 1989, Sheryl fête ses 23 ans. Elle tombe enceinte, aussi, sans le savoir.
• Quand elle s’en aperçoit, c’est au pire moment. Ils se sont fait chasser de leur squat, ils dorment à la rue. Elle n’y croit pas. N’a aucun moyen de s’en assurer.
• Casey panique. Garde son calme. Panique. La rassure : il ne va pas l’abandonner. Ils vont se débrouiller pour qu’elle aille bien durant la grossesse, et ensuite…
• Ils verront bien. Ils n’ont pas les moyens d’aller à l’hôpital, de toute façon. Il faut que ça se passe bien.
• Avec sa petite-amie enceinte, Casey se transforme en chien de garde impulsif. Il aboie. Mord. Chasse. Ne recule devant rien.
• Sheryl est à six mois de grossesse quand il se fait attraper par la police et coller derrière des barreaux.
• Elle est seule. Perdue. Elle se sent vulnérable et déteste ça. Elle dort avec une batte de baseball près d’elle et toujours d’un seul œil.
• Elle est fatiguée. Exténuée, aussi bien mentalement que physiquement. Quand le bébé s’annonce, paniquée, elle trébuche sur un couple qui l’emmène illico presto à l’hôpital.
• L’accouchement est long, douloureux, et elle a le temps de mourir dix fois avant que le bébé daigne pointer le bout de son nez.
• C’est un petit garçon de 3.7 kg. Un gros bébé. Mais c’est son gros bébé.
• Sheryl en tombe amoureuse sur le champ.
• Elle qui n’a jamais eu la fibre maternelle, et que la grossesse n’enchantait qu’à moitié (et encore, c’est généreux), elle ne supporte pas qu’on éloigne son fils d’elle, même pour le laver.
• Peut-être parce qu’elle n’a que lui au monde, elle s’y accroche comme un noyé à une bouée. Elle ne veut pas le perdre.
• Elle sait qu’elle est à risque. Une sans domicile fixe, avec un bébé ? Sans argent pour payer l’hôpital ? Elle fixe la porte en grinçant des dents. On pourrait arriver, et lui prendre son fils pour l’emmener dans une autre famille à tout moment.
• Mais ce n’est pas l’assistante sociale qui pousse la porte.
C’est Danny.
• Il la claque en dérapage contrôlé. Et en hurlant.
• Si Sheryl n’était pas occupée à se demander ce qu’il fiche dans un hôpital du Tennessee, elle en aurait déjà marre.
• Il n’a pas beaucoup changé. Il est toujours petit, il a toujours une bouille ronde.
• Il répond au personnel que oui c’est sa sœur (« par alliance », pas la peine de le fixer et la fixer en plissant les yeux) et que oui il va payer. Mais il doit d’abord lui parler.
• La conversation n’est pas agréable. C’est gênant, c’est bizarre, et elle ne pensait pas le revoir un jour.
• Danny lui dit que ses parents sont morts d’inquiétude depuis des années. Sans coup de fil, sans rien, ils la croyaient morte.
Sans rire.
• Il veut la ramener à la maison avec lui. Elle refuse. Il insiste. Lui demande si elle a un endroit où retourner en sortant de l’hôpital.
• Sheryl est forcée de s’avouer que non, et que si Danny le dit au personnel hospitalier, on risque de lui prendre son bébé.
• Elle n’a pas vraiment le choix. Pas si elle veut garder son fils avec elle.
• Elle finit par accepter. Danny est tellement heureux que ça lui fait mal au cœur.
• Comment il peut encore tenir à elle, après tout ce qu’il s’est passé entre eux ?
• Gary n’aurait pas fait le déplacement.
• A trois-cent mètres ou trois-cent kilomètres.

• Dans la voiture, sur le chemin du retour, Danny lui raconte les années qu’elle a manqué.
• Il est devenu policier – il a tout juste passé l’uniforme en Septembre dernier. Gary s’est marié, il a eu une petite fille en début d’année. Drôle de timing, hein ? Deux bébés en un an.
• Il ne lui demande pas qui est le père du sien, ni ce qu’elle a fait en partant de chez eux. Il n’ose pas mentionner Casey, au cas où ; Sheryl accepte de lui dire qu’il est en prison, et le nom de son fils.
• Ashley.
• C’est tout.
• Il l’a retrouvée parce qu’ils continuaient de chercher, tout bêtement. Quand l’hôpital l’a admise et qu’elle a décliné son identité, un collègue de la police du Tennessee l’a prévenu.
• Et il a fait tout le trajet jusque-là pour venir voir comment elle allait et la récupérer, évidemment.
• Du Danny tout craché.
• Plutôt mentir qu’admettre que sous l’incrédulité se planque une bonne dose de culpabilité et de reconnaissance.
• A la maison, on l’accueille moitié comme un héros de guerre, moitié comme un prisonnier de retour du bagne.
• Les retrouvailles manquent de virer à la dispute avec son père. Il a eu très peur, il se sent responsable de son départ, et…
• Et il a eu peur, oui. Ca fait un petit choc à Sheryl de voir son père pleurer.
• Il leur faut bien des jours pour se remettre à se parler normalement, et des semaines pour retrouver un semblant de complicité. Pareil avec sa mère.
• Avec Gabrielle, c’est plus simple. Elle polit les angles trop saillants et intervient toujours au bon moment pour éviter les cris et casser les tensions.
• Ashley les aide beaucoup à se rapprocher. Tout le monde est là pour donner à Sheryl des conseils sur comment s’occuper de lui ; le tenir, le nourrir, lui faire prendre son bain…
• Elle rencontre la petite-amie de Danny, avec qui elle s’entend bien.
• La seule fois où elle voit Gary, elle se dispute avec lui, alors ils évitent de se retrouver côte-à-côte aux réunions de famille.
• Et plus le temps passe, plus le quotidien reprend ses droits.

• A la maison, Sheryl n’est pas prisonnière. Ni insatisfaite.
• Pas hyper heureuse d’être une mère célibataire qui bosse au supermarché du coin, mais ça pourrait être pire. Elle pourrait être en prison. Comme Casey.
• Il lui manque, mais elle n’a aucune idée de comment prendre de ses nouvelles – elle ne sait même pas où il est.
• Ni lui où elle est.
• Parfois, l’envie de retourner dans le Tennessee la prend comme une nausée. Casey n’a jamais vu son fils.
• C’est lui qui voulait appeler le bébé Ashley – fille ou garçon, il s’en fichait. Mais c’était Ashley.
• Durant quatre ans, elle laisse le temps filer. Travaille, retrouve quelques anciens amis, s’occupe d’Ashley.
• En Novembre 1994, alors qu’elle surveille Ashley au parc, elle est alpaguée par un jeune homme de 20 ans qu’elle ne reconnaît pas.
• Quand il lui donne son nom (Jude Turner), les vieux rouages se remettent directement à fonctionner.
• Elle se demande ce que le petit frère de Paul fait ici – il lui dit qu’il a fait tout le chemin pour la prévenir que Casey est revenu chez eux.
• Enfin se cache chez eux. Depuis presque un an. Qu’ils l’ont cherchée partout et que, en désespoir de cause, il l’a envoyé dans leur ville natale pour vérifier si elle n’était pas revenue là.
Bingo. Immédiatement, Sheryl accepte de suivre Jude dans le Tennessee. Elle veut revoir Casey, elle veut lui présenter son fils.
• Rien ne la retient en Virginie. Elle est majeure, elle fait ce qu’elle veut, personne ne peut lui coller la police aux fesses parce qu’elle a décidé de partir.
• Mais elle pense à Danny, qui va bientôt se marier. A ses amis, son père, sa mère, Gabrielle.
• Elle ne pense en revanche pas un seul instant à leur dire la vérité. Elle se dit qu’ils refuseront, voudront absolument l’accompagner ou la cloueront sur place.
• Elle décide de partir sans les prévenir. Je vais revenir, je suis grande, tout va bien.
• Un beau matin, Sheryl prépare ses affaires ; peut-être alerté par son attitude des derniers jours, ou par le drôle de garçon qui lui tourne autour, Danny frappe à la porte de son petit appartement.
• Ils se disputent. Fatalement. Il a peur pour elle, peur qu’elle disparaisse à nouveau sans leur donner de nouvelles, peur qu’elle termine derrière des barreaux.
• Peur pour Ashley, aussi.
• Des frayeurs raisonnables, mais quand Sheryl s’échauffe, elle ne fait pas semblant. Tous les arguments sont balayés d’un revers de main et elle force le passage.
• Danny est plus petit qu’elle. Plus frêle. Il ne peut pas la retenir.
• Il la regarde monter dans la voiture de Jude, appuyé au chambranle.
• Elle le laisse là.

• De retour dans le Tennessee, Sheryl retrouve Casey à la planque des Turner.
• Ils pleurent, s’embrassent, se câlinent, et quand elle lui colle Ashley dans les bras l’inondation n’est pas loin.
• Ils sont heureux d’être réunis, même si les problèmes ne sont jamais loin.
• Casey a été abîmé par ses quelques années de prison. On l’a maltraité et poignardé. Il s’y est fait des ennemis, en plus de ceux qu’il avait déjà dans le coin.
• Ennemis qui n’ont pas hésité à lui lâcher leurs chiens dessus à sa sortie.
• Il a réussi à retrouver les Turner, qui ont accepté de le planquer. Pour gagner sa vie, il leur prête à nouveau main forte – à eux et d’autres gens ayant besoin de gros bras pour faire le ménage ou amener des paquets d’un point A à un point B.
• Bref, pas l’existence la plus stable au monde. Les rues sont dangereuses. Sheryl le sait.
• Mais elle refuse de le quitter. Elle se sent assez forte pour protéger leur fils, et elle ne va pas le laisser tomber.
• Puisque Casey et elle ont le même Q.I et la même vision des choses, ils décident de rester en tas le temps de…
• De. Ils ne savent pas bien. Ils vivent toujours au jour le jour.
• Ashley s’habitue vite à son nouvel environnement. Son père. Les Turner, qui sont un peu comme des oncles ou des cousins.
• Il oublie vite sa vie en Virginie. Les souvenirs sont fugaces, chez un enfant de cet âge.
• Et Sheryl est trop en colère contre Danny pour songer à rentrer.
• Elle est grande, elle sait ce qu’elle fait.
• Ca ira.

• Pendant trois ans, ça va.
• Enfin, autant que ça peut aller dans un tel environnement. Disons que personne ne meurt ou ne finit traumatisé.
• Août 1997, peu avant le septième anniversaire d’Ashley, tout bascule.
• Paul se fait descendre. Un groupe rival fait une descente, nettoie leur planque et n’épargne personne.
• Jude a réussi à s’enfuir, Casey est aux abonnés absents. Il était avec Paul, à l’autre bout de la ville.
• Quant à Sheryl et Ashley, s’ils sont en vie, c’est parce que l’homme qui leur pointe un pistolet dessus a des remords à tuer une femme et un gamin.
• Il leur ordonne de dégager et c’est exactement ce qu’ils font.
• Sheryl se retrouve seule au beau milieu de la ville, sans toit, sans amis, avec son fils dans les bras.
• Elle se sent minuscule et vulnérable, comme à l’époque où Casey était derrière les barreaux et elle enceinte.
• Elle tourne. Cherche son compagnon. Jude. Mais elle ne trouve personne.
• Elle passe la première nuit dans une ruelle, à monter la garde près d’Ashley. Tout est resté à la planque, ils n’ont que leurs vêtements pour tout bagage.
• Sheryl pourrait appeler Danny. Ou revenir en Virginie, quelque chose – elle peut se débrouiller. Ce ne serait pas facile, mais pas impossible non plus. Il n’y a pas un océan entre eux.
• Elle s’acharne. Cherche Casey partout, même dans des endroits où elle n’aurait pas dû mettre les pieds.
• (il est peut-être encore en vie, elle y croit, elle veut y croire)
• Ashley devient agressif comme ses parents à force de voir sa mère se prendre des coups. Il n’a peur de rien, ni des sans-abris, ni des dealers. Il veut la protéger. Le jour où il vole le pistolet d’un voyou qui les menaçait et le tue, Sheryl le prend par la main et s’enfuit en courant.
• Ils se cachent dans des wagons de marchandise et posent le pied à terre dans des gares qu’ils ne connaissent pas.
• Ils pourraient être n’importe où aux États-Unis ; ni la mère ni le fils ne regardent les cartes.
• Ils se préoccupent seulement de savoir ce qu’ils vont manger et où ils vont dormir.
• A mesure que le temps passe, ils s’organisent. Volent. Amassent. Evitent les grands centres urbains (trop de dangers, trop de gens qui pourraient vouloir les séparer).
• Ashley s’habitue très vite. Il est courageux et déterminé, refuse de la quitter.
• Il y a des jours plus difficiles que d’autres ; des après-midi passés près d’un lac ou d’une rivière, à se baigner.
• L’hiver est toujours rude. C’est la saison qu’ils aiment le moins.
• A la fin de l’année 1999, Sheryl décide de retourner dans le Tennessee. Elle a toujours l’espoir de retrouver Casey ou Jude.

• Il lui faut quatre mois de recherches intensives pour débusquer Jude.
• Il les pensait morts. Les voir en vie le fait pleurer, et il les invite chez lui.
• Il vit avec les rares membres du groupe qui ne sont ni morts, ni en fuite. Casey n’est pas là – c’est une grosse déception, mais le jeune homme lui apprend qu’il aurait peut-être fui en Alabama.
• A Birmingham, plus exactement. On l’aurait aperçu par-là quelques mois auparavant. Quelqu’un qui lui ressemblait, en tout cas.
• Sheryl ne peut pas laisser filer la moindre piste. Elle décide de s’y rendre. Mais avant…
• Elle n’est pas stupide. Elle sait qu’elle aurait dû ravaler sa fierté et ramener Casey en Virginie. Ils ne peuvent pas faire leur vie ici, pas après tout ce qu’il s’est passé.
• Ils ne sont plus les bienvenus. Elle décide qu’une fois son compagnon dans ses bras, elle lui demandera de la suivre en Virginie.
• Laisser tout le reste derrière eux. Reprendre à zéro. Lui, elle et Ashley.
• Jude approuve sa décision. Il l’aide même à faire le plus difficile.
• Il la conduit jusqu’à la gare. Elle vérifie qu’Ashley a tout le nécessaire dans son sac à dos, puis elle le dépose dans le wagon.
• Il pense qu’il part avec sa mère. Elle ne lui a rien dit parce qu’elle le connaît.
• Avant que le train ne parte, elle saute sur le quai.
• Ca lui déchire le cœur de l’entendre hurler mais elle doit le faire. Elle ne peut pas l’emmener avec elle. C’est trop dangereux.
• Alors elle l’envoie en éclaireur. Il prend un peu d’avance, le temps qu’elle récupère Casey.
• Elle appelle Danny.
• Elle ne lui explique rien, elle lui donne juste le nom de la gare où Ashley va débarquer. Elle lui demande de prendre soin de lui, puis elle raccroche.
• Après ça, elle entame son dernier voyage vers l’Alabama.





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pfFfFf poURqUOi rIEn n'EsT jAMaIs JoyEux IcI pOurquOi La SOufFraNCe
wait, je dois ajouter un smiley au forum pour m'exprimer
... QAQ JE PEUX PAS A CAUSE DE LA TRANSPARENCE fuck tant pis. Je verrai plus tard. B(

:ghostlyhowl:

Donc !!! Je te hais. Malheureusement, tout est okay. C'est offensant. Parce que moi je le suis pas après avoir lu. ://  J'ai vu UNE faute ?? "personne ne peut lui faire remarque que" au lieu de "remarquer", mais c'est tout. Et il doit manquer un point quelque part à la fin d'un des bullet points de l'histoire mAIS JE SAIS PLUS OU ET JE RETOURNERAI PAS ME FAIRE DU MAL POUR CHERCHER TU TE DEBROUILLES AVEC TES PROPRES PECHES.
Sinon le casier est ok et rempli d'amour (évidemment), les infos de base sont ok aussi, les descriptions sont ok et pleines d'amour elles aussi (shhh Sheryl on sait tous que tu es une bIG sOFtIE dans ton cœur (à peu près) (au moins un peu, ça se voit vile rousse)). Par contre Sheryl Jill c'est beaucoup trop drôle à dire. Kudos à ses parents pour un très bon choix niveau combo de préno/RIRES/ Sherjill.

ET L'HISTOIRE. WELL. :/// DECEVANTE.
J'ai pas fait au fur et à mesure cette fois (comme tu auras pu le constater par mes hurlements dès le début de la fICHE N'EST-CE PAS) mais je me souviens de tout. Fear not. Et rien n'allait. Recommence. DE QUEL DROIT TU LA FAIS SOUFFRIR ?? ELLE A FAIT QUOI POUR MERITER CA ???
I mean un peu tout, mAIS QUAND MÊME. C'est pas parce qu'elle est con comme une brique en colère que tu dois lui donner une vie pourrie Sheryl Robinson ▬ « If a coward dies a thousand times »  1f62d Fais la se faire kidnapper par Danny, jE SAIS PAS MOI. Qu'il l'arrête. Qu'il la mette en prison pour souffrance morale et psychologique sur la personne de ses parents et de lui-même. Et d'Ashley, qui mérite pas de bUTER DES GENS AVANT SES DIX ANS. ASHLEY NO. ASHLEY WHAT ARE YOU DOING. BABY BOY NO  Sheryl Robinson ▬ « If a coward dies a thousand times »  1f62d it cant be good for you
(kudos à Danny qui doit expliquer que c'est sa sœur par alliance et qu'on fixe comme si c'était le pire des détraqués, RIP) (ça va être sympa s'il promène son neveu) ("non non, je l'ai pas volé, juré :// regardez sa tête de petit con énervé, qui voudrait voler ça je vous le demande") ((et là tout le monde fera "fair enough" parce qu'effective/RIRES/))

Je sais plus où je suis. Mais j'aime Jerry. Et Gabrielle. Que j'ai voulu appeler Danielle parce que je la mélange avec son fils, apparemment. ET ??? Je kidnappe Paul. Dans le doute. Je sais pas s'il le MERITE mais je suis attaché à lui et je le garde donc dans ma cave pour l'empêcher de finir enterré dans un terrain vague dans un coin. Casey........... :/// EST UN PETIT CON QUI A CAUSE DES EMMERDES A TOUT LE MONDE TRAUMATISE SON FILS ET EMBRIGUADE SHERYL DANS SON BORDEL mais je sens qu'il a pas mauvais fond. Donc je le mets aussi dans ma cave. I mean ils sont tous les deux cons, je sais pas quel dieu les a autorisés à se fréquenter. Certainement pas moi. J'aurais jamais fait ça. :// (ou alors si, mais je les enferme dans un coin chill où ils sont obligés de pas faire de conneries et de s'énerver poliment sur la société et le capitalisme, comme des gens raisonnables qui passent pas à une seconde d'accoucher sur UN PUTAIN DE TROTTOIR SHERYL JILL ROBINSON ??? DANS QUEL MONDE TU VIS JEUNE FEMME QUE PENSERAIT TON PERE (il serait mort de peur le pauvre jpp qui lui a donné une fille pareille))

QAQ je suis triste et je sais même pas pourquoi. Je l'ai été tout du long. Enfin à partir de ses 16 ans, quoi. C'EST L'AMBIANCE TRISTE LA GNGNGNGN.
D'ailleurs je mets aussi Gary dans ma cave btw, même s'il s'entend pas avec Sheryl. Tant qu'il tue pas les orphelins et les chiens il peut faire la teuf avec Paul et Casey. (Paul x Gary.... (?????) (je sais pas ce que ça donne niveau âges mais hOF)

bON STOP RAMBLING GET TO VALIDATING.

Allez, mon petit potiron. C'est nul de mourir en Alabama mais tu vas t'en remettre. B'(

Tu peux dès à présent recenser ton absence honteuse de métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, sans foirage de préférence, et tu vas être intégrée à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivé dans la pièce Nord. (methinks)

run devil rUN RUN

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