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Jeanne de la Cour des M.
- B 00 072010 14 08 C -

Jeanne de la Cour des M.

En bref

Féminin
Pseudo : Ayu
Messages : 6





We're gonna scream on rooftops
Dance in the rain
We'll open up our hearts
Yeah, forget the pain
And they can call us crazy
Freakin' insane
We're unbreakable
We're unbreakable
Nom : De la Cour des Marnes
Prénom : Jeanne
Surnom : Jeanne d'Arc, La pucelle, Jeannine
Sexe : Féminin.
Âge effectif : 21
Âge apparent : 21
Arrivé depuis : 16 Mars de la deuxième année
Date de naissance : 20/03/1989
Date de mort : 31/07/2010.
Orientation sexuelle : bisexuelle.
Groupe : Commotus
Nationalité : Française
Langues parlées : Français, Anglais, Espagnol
Ancien métier : Etudiante en 3 ème année de psycho
Métier actuel : Infirmière??
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique


Jeanne a toujours été un peu plus grande que les autres, un peu plus maigre également. Elle avait toujours donné cette impression de gamine qui a grandi trop vite pour que son corps suive parfaitement son développement. A 10 ans, on l'appelait "le balais" à cause de sa chevelure rousse touffue et de son mètre 55 qui peinait à répartir ses 40 kilos, ce qu'elle n'a pas forcément très bien vécu. A présent, on l'envie plus qu'autre chose. Du haut de son mètre 75, elle se sent parfaitement à l'aise, et malgré le fait qu'elle reste maigre, il parait que c'est plus avantageux, à notre époque, de montrer une côte ou deux quand on enlève son t-shirt. Loin est l'époque des longs cheveux broussailleux qu'elle gardait parce que sa mère trouvait ça charmant, elle a coupé court ses cheveux depuis longtemps. Ils sont le plus souvent coupés en un carré qui a été négligé pendant trop longtemps puisqu'ils lui arrivent presque aux épaules, libre et formant des jolies boucles. Parfois elle s'amuse à les attacher ou les tresser, mais elle préfère passer son temps à faire autre chose, comme se maquiller. Jeanne n'est pas laide, elle n'est juste pas spéciale - elle n'a rien sur son visage qui la démarque, la rend belle plutôt que banale. Comme son corps, son visage est tout en finesse. Un long nez fin, une petite bouche aux lèvres fines et peu prononcées et de jolis yeux verts en amande encadrés de cils presque blonds, le tout parsemé de nombreuses petites tâches de rousseur sur un fond blanc. Une vraie peau de rousse, qu'on lui dit. Elle passe pas mal de temps devant le miroir à tout camoufler sous une tonne de fond de teint - qu'elle doit acheter en masse dès qu'il est en stock vu sa teinte - et de gros efforts de contouring, blending et de lourds mascaras. Elle n'est pas au point de ne pas sortir si elle n'a pas de maquillage, mais elle meurt un peu à l'intérieur dès qu'elle croise quelqu'un de la fac quand elle fait son shopping le samedi. Son style vestimentaire passe du fameux jogging taché à un look impeccable tout droit sorti d'un magazine. Elle évite les jupes comme la peste, ceci-dit. Elle n'a jamais appris à apprécier les bâtons qui lui servent de jambes.



Caractère


Jeanne a bon caractère, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne va pas défendre son opinion jusqu'au bout ou se rebeller contre ses parents bigots et leurs idées du 13ème siècle. Elle est gentille, Jeanne, mais faut pas la prendre pour une poire. Naturellement, on a tendance à se sentir intimidé par elle, elle le sait bien. Elle est plutôt grande, toute fine, et un peu trop angulaire, ce qui lui donne un air pas des plus gentils lorsqu'elle garde un visage neutre, et de ce fait, elle essaie justement d'avoir le sourire le plus souvent possible. Jeanne aime la compagnie. Elle s'imagine difficilement passer plus de quelques jours croupie seule chez elle dans son minuscule studio, même en pleine période d'exams. C'est une fêtarde et une adepte des virées shopping entre amis, alors forcément, dès qu'elle en a l'occasion, elle est dehors. Son cercle d'amis est, de ce fait, plutôt large, et elle apprécie cela. Elle n'est pourtant pas bien bavarde, Jeanne. Elle sourit beaucoup, elle fait quelques blagues, mais la plupart du temps elle se contente de suivre les conversations avec intérêt, ajoutant parfois son petit grain de sel qui ne passe pas inaperçu. Elle a toujours été plus une fan de l'observation que de l'action, c'est ainsi. Son kiffe, c'est les gens. Elle aime les regarder, elle aime les écouter, elle aime les analyser et les décortiquer méthodiquement. On lui dit souvent que c'est un peu bizarre, voir même un peu "creepy". Ca la fait rire, plus souvent que pas. Même si elle est perspicace et très informée, les gens aiment passer du temps avec elle parce qu'elle n'en reste pas moins agréable et de très bonne compagnie. Parfois, c'est même pour eux un soulagement qu'elle le soit, parce qu'elle sait tout sans que l'on ait besoin de s'étaler pendant 15 minutes. Bien sûr, c'est un peu plus délicat quand on sait qu'elle sait que l'on a trompé sa copine avec qui elle parle en ce moment même, mais ça peut-être utile. Avoir Jeanne dans son camp, c'est essentiel. Gossip Girl d'excellence, elle ne manque pas un seul potin, et si elle ne s'en sert pas allègrement, elle sait quand avancer ses pions. Manipulatrice? Peut-être un peu, légèrement sur les bords (comprendre : plutôt beaucoup). Jeanne a tendance à savoir ce qu'elle veut et si un petit mot de ci de là peut l'aider, elle n'hésitera pas.
Son tempérament quelque peu chaud laisse parfois un goût amer dans la bouche de beaucoup. Si elle a l'air intimidante au naturel, rien n'est pire que lorsqu'elle croise ses bras sur la poitrine et fronce ses sourcils. Il n'est pas rare que, au delà d'utiliser des mots, Jeanne décoche un bon coup de poings. C'est beaucoup plus rapide et efficace sur certaines personnes. Elle élève rarement la voix et parfois on se rend à peine compte qu'elle va frapper avant que le poing n'ait atteint sa cible. Elle a beau être fine et gringalet, elle sait frapper là où ça fait mal.
Jeanne est une bonne amie, mais pas forcément une très bonne amie. Elle ne pardonne pas, et elle oublie encore moins, et ça ne la dérangerait pas tant que ça de laisser s'échapper quelques petits secrets au passage. Elle n'a pas l'envie de détruire les autres, non, elle ne se pense pas si méchante, mais retenir ses coups n'est pas dans son vocabulaire non plus. Et si on vient à la trahir, à la décevoir d'une manière ou d'une autre, eh bien elle fera en sorte que le Karma vous rattrape rapidement, sans hésiter à mettre la main à la pâte. Il fallait y penser avant, aux conséquences, avant de lui faire un croche-pied.
Plus que manipulatrice, elle se pense calculatrice. Elle a été pris de cours une fois, et s'est jurée que plus jamais. Les meilleures vengeances sont celles que l'on mange froides - si frapper soulage sur le coup, c'est une réputation qui tombe qui lui fait le plus de bien sur la distance.
Elle peut-être aussi vipère qu'adorable, vraiment - tout ne dépend que des autres.


Histoire


Jeanne est née le 3 Mars 1989 à Orléans. Elle la première fille de Lucie D'Anvers et Charles de la Cour des Marnes, et est nommée Jeanne en l'honneur de Jeanne d'Arc – dans l'espoir, sans doute, de lui voir attribué l'honneur d'en devenir son avatar lors des fêtes johanniques de sa ville d'origine (elle pratiquera d'ailleurs l'équitation dans ce but – à l'origine). Chose qui n'arriva pas, d'ailleurs, pour un bon nombre de raisons.
La famille de Jeanne est de classe moyenne. Sa mère travaille à l'administration d'une boîte de transports, et son père en tant que notaire. Elle ne manque de rien dans son enfance, qui est relativement heureuse et tranquille.
Sa famille est également très pieuse, et Jeanne est donc baptisée d'office, puis a le droit à tout le shebang du catéchisme, école privée avec option musique sur Jésus et tout ça. Il est certainement utile de noter que toute cette éducation catholique n'a en réalité que très peu d'influence sur elle, au grand désespoir de ses parents.
Jeanne est une enfant relativement... Calme, même si, mh, un peu violente. Jeanne a tendance à frapper avant de prévenir (un adulte ou l'enfant en question) – souvent pour une bonne raison, bien sûr (talk shit, get shit), mais toujours quelque peu inquiétant pour une enfant de maternelle et primaire. Il faut dire que, tout comme elle n'est pas tendre avec les autres, les autres ne sont pas tout à fait tendre avec elle. Jeanne est grande, fine, avec des cheveux roux épais et difficiles à coiffer, et des tâches de rousseur – si elle n'avait pas eu autant de caractère, elle aurait été une victime bien facile.
Si elle a quelques amis, Jeanne est plus proche de sa cousine, Margaux d'Anvers, qui a le même âge qu'elle et habite à environ 15 minutes de chez elle en voiture. Elles vont aux mêmes écoles également, ce qui simplifie leur amitié. Il y a également son cousin du côté de son père, Alexandre, qui lui a un an de moins, mais que les deux filles protègent farouchement puisqu'il est clairement trop doux pour ce monde cruel de bacs à sable et de crottes de nez.
Quoi qu'il en soit, Jeanne semble se calmer sur les poings vers le CM1, CM2, pour ne plus frapper qu'une seule fois par an au collège quand quelqu'un lui tape vraiment sur les nerfs. Quand elle a 11 ans nait sa sœur, Rose, que Jeanne aime tout de suite de tout son cœur. Qu'y a t-il à ne pas aimer chez la petite ? Elle est souriante, joufflue et rit toujours quand Jeanne joue à cache-cache derrière ses mains. Et elle sera, toujours, son réconfort dans sa famille pas toujours facile.
Jeanne n'est pas très populaire au collège, pas avec les garçons en tout cas. Avec les filles, c'est plutôt bien.
Elle n'est pas dans la même classe que Margaux sauf en 4ème, et elle a déjà une bonne clique d'amies d'ici là. Aucune qui n'a vraiment une importance capitale – jusqu'à Lola.
Jeanne n'a jamais vraiment pris conscience de son attirance pour les filles jusqu'à la 4ème – jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de la belle Lola et que son cœur ne fasse des choses étranges. Elle n'a pas a tergiverser longtemps, ceci dit. Elle a toujours été honnête avec elle-même et ses sentiments, alors quand elle commence à avoir les mêmes signes d'attraction pour Lola comme pour des garçons particulièrement séduisants, elle comprend qu'elle n'est pas hétérosexuelle – mais pas gay non plus.
Elle en parle avec Margaux, et elles en viennent vite à l'illuminée conclusion (avec recherche intense) qu'elle est bisexuelle. Passée la surprise du 'attends, y'a plus que deux sexualités', elles sont toutes deux immédiatement confortable avec l'idée. Oh, bien sûr, on leur a répété qu'être gay c'est contre nature, et tout le tralala de propagande religieuse. Même sans ça, Jeanne voit bien les grimaces et les messes basses face à deux personnes du même sexe qui sont trop proches.
Mais, pour elle, ça n'a pas d'importance – pour Margaux ou Alexandre non plus d'ailleurs. Le garçon, God bless him ne fait qu'hausser les épaules quand elle lui dit la nouvelle, lui disant que, du moment qu'elle est heureuse, il l'est pour elle. Et ça lui donne du réconfort, une certitude que ce qu'elle est n'est pas une mauvaise chose. Ça lui donne le courage d'aller de l'avant – mais pas de l'annoncer à ses parents. Pas encore. Elle est encore un peu jeune.
Elle finit le collège sans encombres. Elle est brillante dans ses études, et une bonne amie. Elle se rapproche de Lola, qui est, déjà, une mangeuse d'homme. Malgré cela, son affection pour elle ne semble pas être affectée. Elles deviennent plus complices que jamais en 3ème – et quand arrive le lycée, elles sont inséparables. Margaux ne semble pas plus heureuse que ça d'avoir Lola dans les pattes, et le sentiment est sûrement partagé, mais aucune des deux ne semble prête à lâcher Jeanne d'une semelle pour autant. Alexandre (qui est hors-limites pour Lola selon un code strict d'amitié) l'apprécie, et Lola l'apprécie – même si Jeanne la voit faire les gros yeux aux copines du blond quand elle les trouve chiantes. Et ça, Jeanne ne va pas l'empêcher de le faire, parce qu'Alexandre est nul pour se trouver des copines potables au delà des apparences.
Lola sait que Jeanne n'est pas hétérosexuelle, mais visiblement, ça ne l'embête pas non plus. Au contraire, le sujet semble beaucoup l'intéresser. Des 'comment tu sais' et 'tu es déjà sortie avec une fille' qui s'empilent, et des regards qui glissent le long de ses jambes. Parfois, il n'y a pas que le regard qui glisse, sous prétend de 'on est des filles, peu importe'. Jeanne n'ira pas s'en plaindre – elle a au moins tout autant l'autorisation de poser une main sur sa cuisse nue si l'envie lui prend.
Elle a 17 ans depuis un mois, la première année de S dans la poche, quand Lola lui vole un premier baiser. Il y a peut-être une bière dans le sang, mais il y a surtout la douceur de sa poitrine contre la sienne, la chaleur de ses lèvres sur les siennes, et le feu qui naît dans l'estomac de Jeanne. Lola s'éloigne bien vite, clignant de ses beaux yeux bleus, mais elle sourit. Ah. Pas mal.
Et c'est tout – et c'est déjà trop.
S'il ne se passe rien d'autre cette soirée, quand Jeanne lui rend visite chez elle alors que ses parents sont partis, juste deux semaines après, Lola ne perd pas beaucoup de temps pour la dévorer. Ça fait un moment qu'elle voulait le faire, mais elle n'avait pas trouvé le courage – c'est ce qu'elle lui dit entre deux baisers. Et puis, la soirée, le baiser, le fait que Jeanne n'en ait pas l'air rebutée – et le fait qu'elle a aimé cela.
Jeanne ne sait pas si c'est une déclaration, mais s'en a tout l'air d'une quand Lola glisse sa main sous la ceinture. Plus tard, Jeanne lui demandera clairement ce qu'elles sont – pour être sûre qu'il n'y a pas d'incompréhensions. Et elle ne pense pas qu'il y a un possible malentendu sur le mot « petite-amie ».
Et pourtant.
Tout se passe bien. Elles ne se dévoilent pas au grand jour, mais Lola ne la fuit pas quand elle l'enlace, et lui tient la main aussi souvent que possible. Elle n'est pas prête à mettre un mot sur sa sexualité, ni prête à en parler à ses parents, et Jeanne comprend.
De son côté, elle pense qu'il est grand temps d'en faire part aux siens.
Et elle sait – elle sait que ça ne va pas bien se passer, mais elle ne veut pas mentir. Elle ne veut pas prétendre être une autre pour leur plaire. Ça n'a jamais été elle, et ça ne sera jamais elle. S'ils ne l'acceptent pas, alors c'est eux qui doivent changer, pas elle.
Ça se passe comme elle s'y attendait, à coup de 'tu es confuse', 'Dieu te guidera' et 'va dans ta chambre, Jeanne' si sterne qu'il lui reste dans la poitrine pendant des jours. Elle est blessée, bien sûr – peu importe qu'elle s'y attendait, ce sont ses parents : ils sont censé l'aimer inconditionnellement, l'épauler, l'accepter. S'ils ne sont pas là pour l'aimer sans se poser de question, alors qui y a-t-il ?
Il y a Rose, sa petite sœur, qui, du haut de ses 6 ans, la soutient plus que ses parents. Et il y a Margaux, bien sûr, et Alexandre, et...
Lola.
Sans doute que c'est sa faute. Elle n'aurait pas dû tomber tête la première comme ça, mais si elle est douée pour contrôler beaucoup de choses, son cœur n'est est pas une. Alors autant qu'elle l'aime, elle va la détester.
Elle aurait dû voir cela venir. Même si la jeune femme est toujours là pour elle, qu'elle l'assomme de 'je t'aime' sous les draps loin du regard des autres, il y a des signes qui ne trompent pas. Elle l'attrape la main dans le sac avec un garçon de la fac qu'elle ne connaît pas. Elle les voit en ville se tenir la main, souriants et heureux, s'embrasser en public sans aucune inquiétude. Avec lui, elle est libre. Avec elle, elle est quoi ?
Pourtant, il n'y a de malentendu possible sur 'petite-amie' – sur les 'je t'aime' qu'elle lui répète avec des étoiles dans les yeux.
Jeanne ronge son frein. Elle ne dit rien. Elle ne va pas interrompre leur petite sortie en amoureux. Elle est en colère, mais au moins autant après Lola qu'après elle-même. Elle s'est foutue dans cette merde, après tout, comme une grande. Elle n'est pas assez en colère pour out Lola – elle ne tombera jamais si bas.
Elle rompt avec Lola le jour d'après, et la jeune femme a l'audace d'avoir l'air surprise. Elle a l'audace de nier, l'audace de pleurer quand Jeanne lui dit qu'elle l'a vue, elle et pas une autre – comment pourrait-elle confondre la fille qu'elle aime avec une autre ? Lola s'excuse, lui dit qu'elle l'aime, encore et encore, que c'est une erreur de sa part et qu'elle va arranger ça, et... Et Jeanne est déjà au dessus de ça. C'est comme si, à partir du moment où elle a vu Lola avec un autre, elle n'était déjà plus la même Lola. L'amour qu'elle lui portait est toujours là, une horrible trahison envers elle-même, mais cette Lola qu'elle aimait n'est pas celle qui pleure face à elle comme une enfant capricieuse. Elle ne fait qu'attiser les flammes. Jeanne n'en a pas fini. Si elle s'en va, si elle lui tourne le dos et la laisse indemne, c'est pour mieux se préparer à la tempête.
Parce que tempête il va y avoir.

Ça commence par des rumeurs. Ça commence par Lola qui se retrouve seule alors qu'elle était toujours avec les trois cousins auparavant. Ça commence par le réseau grandissant de Jeanne. Elle apprend des choses sur son petit-copain, des choses sur ce qui se passe en soirée, et le dossier grandit. Jeanne a de la patience, du temps, et de la motivation. Et, finalement, l'action.
Jeanne commence par les parents (parce qu'elle est inquiète de la tournure que prend la vie de Lola, comprenez, elles étaient amies avant que Lola ne devienne sujette à la débauche), puis se penche sur les amis, pour finir avec le copain - tout dans la bienveillance, bien sûr. Elle doit les prévenir que Lola lorgne sur les copains des autres et trompe le sien – aider son prochain, n'est-ce pas?
Et quand il ne lui reste plus rien, Lola ne peut pas plus que taper ses poings sur sa poitrine même en sachant pertinemment que Jeanne n'a rien fait de plus que laver son linge sale en public. Rien n'est faux, après tout - Lola a tout fait d'elle-même, comme une grande.
Et, juste comme ça, le lycée se termine, et vient la fac.
Jeanne déménage à Tours. Sa relation avec ses parents est médiocre au mieux, mais les apparences sont plus importantes que leurs conflits, alors ils paient pour son éducation. Les études de psychologies leur font mal, mais ça pourrait être sûrement pire.
Margaux l'y rejoint pour ses études de français, et Jeanne ne peut être plus heureuse du dénouement de sa situation. Lola est déjà un souvenir, une blessure qu'elle a recousue de toute pièce par la vengeance – mais quelque chose qu'elle n'oubliera jamais.
Sa première année de psychologie est l'une des meilleures de sa vie. Jeanne sort tout le temps, les cours lui plaisent, elle rencontre des gens qu'elle apprécie beaucoup. Parmi eux une certaine Mimi (Miranda Hiver, bien que personne ne l'appelle par son prénom complet) qui va devenir rapidement sa grande amie de soirée.
Jeanne rentre pendant les vacances surtout pour voir sa sœur et Alexandre la première année, puis uniquement pour sa sœur et sur quelques jours seulement quand Alexandre rentre à la fac de lettres à son tour.
Sa deuxième année se passe relativement sans encombres jusqu'à l'altercation qui se finit à l’hôpital après avoir dégringoler les escaliers de sa fac. Cela faisait un moment que le poing de Jeanne n'avait pas valsé dans le gueule d'un mec chiant qui se pense tout permis. Si le sang qui fait éruption de son nez est presque jouissif, les mains qui la poussent dans l'escalier sont beaucoup moins sympathiques.
Le résultat c'est 2 côtes cassées et 2 autres fêlées, une commotion cérébrale qui la fait vomir pendant 2 jours ainsi que des pertes de mémoire intempestives pendant un certain temps, et une jeune fille, Elodie Duval, reconnaissante mais très traumatisée de l'avoir vue pisser le sang sur le carrelage du palier de l'escalier - compréhensible.
Ah, et Aurélien Lemoine, un garçon qui est amoureux de Margaux, qui lui rend visite avec des fleurs pour essayer de lui demander des conseils drague, ce qui fait rire Jeanne douloureusement parce que Margaux est clairement indraguable et qu'elle est encore en convalescence. Ah, ces garçons.
Elle sort de l'hôpital et enchaîne sur des soirées comme si de rien n'était et que ses genoux ne claquaient pas à chaque fois qu'elle montait des escaliers. Drôle de PTSD à avoir, d'ailleurs, mais soit. Elle reprend une vie normale, et c'est tout.
Si elle ne sort avec personne le long de sa licence, sa bouche embrasse une poignée de gens, filles et garçons sans discrimination. Si elle trouve avoir une préférence pour les filles, embrasser les garçons ne la laisse pas indifférente non plus. Jeanne joue un peu, sans jamais s'attacher trop. Même comme ça, certains la déçoivent. Jeanne est rarement prise au dépourvu à présent, ceci-dit. Elle sait beaucoup de choses sur beaucoup de gens, et ils le savent. On marche sur des œufs autour d'elle. On la pense bienveillante, amicale et gentille, mais parfois un peu trop sharp pour qu'on soit parfaitement à l'aise avec elle.
Sa relation avec ses parents se s'arrange pas, et Jeanne s'est habituée à vivre seule sur Tours. Elle n'est jamais vraiment seule, d'ailleurs. Elle n'a qu'à téléphoner et elle est entourée.
En troisième année, elle obtient des résultats admirables dans ses études, et est plus que jamais contente de sa vie. Elle a trouvé sa voie, elle est bien entourée, et tout semble lui sourire.
Et puis arrive la soirée fatidique le 31 Juillet 2010. Tout est comme d'habitude – Jeanne arrive chez une bonne amie, retrouve Mimi qui l'enlace et l'embrasse sur les deux joues avec le sourire, et d'ici là commence à couler à flot l'alcool.
Au bout d'un moment, Jeanne se rend compte que Mimi n'est plus à ses côtés, chose qui lui semble plutôt étrange puisqu'elle se colle souvent à elle dans la soirée. Elle sort donc pour voir où elle peut être, et il lui parvient des bruits suspects.
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Félicitation

Vous êtes officiellement validée ♥

J E A N N E
LA PUCELLE D'ORLEANS
(except not) (mais d'Orléans, c'est déjà ça)

Bon, rien à redire sur le casier et les descriptions et blablabla. Le côté technique est bon. Je sais même plus pourquoi je m'embête à le dire, je vois pas comment vous pourriez foirer une description à ce stadfrgetr (j'attends la Mary-Sue  avec que des défauts mignons, mi-noire mi-blanche/asiatique blonde aux yeux vairons bleu/marron et avec la peau foncée) (vous me décevez à chaque fois avec vos basic hoes, là QAQ)

Et ceci mis à part. JEANNE. Jeanne. Jeanne. La violence. Ne rESOUD RIEN. C'EST UN PSY QU'IL FALLAIT L'ENVOYER VOIR, PAS LA LAISSER ALLER EN PSYCHO :// Range-moi ces poings jeune fille. Après on te pousse dans les escaliers et tu es traumatisée. Regarde ça. C'est nul. Tu veux pas vivre cette vie )):
(si) (elle veut) (je le sens)
Btw je ne peux plus que la voir croiser les bras et être hyper passive-agressive avant de Naruto run pour détruire ta vie consciencieusement, et ça me fait beaucoup trop peu/SOBS/ I MEAN. As it. Should. Jeanne ça va pas du tout, tu as trop de pouvoir pour une rousse.
On va la laisser avec Allison, tiens. Et Élisée. Toujours Élisée. Histoire de voir qui survit le plus longtemps.
ET LA PAUVRE LOL- bon peut-être pas la pauvre, mais LOLA MERITAIT CLAIREMENT PAS AUTANT DE HAINE ?? (peut-être??) As-tu essayé de la comprendre, Jeanne. Où est ta gentillesse et ton professionnalisme, Jeanne. (dans la fosse, avec les os de ses eNNEMIS) (IM GUESSING) (et je veux pas finir avec donc je la laisse insulter qui elle veut, mais........ /: )

[gif de jugement]

Btw, j'adore le petit tacle aux copines d'Alexandre qui ont rien demandé à personne. RIP à elles. Je crois en leur bonté intérieure B'( (non) (il a mauvais goût, on a compri/RIRES/)



YOU NEED JESUS, YOUNG LADY.

Tu peux dès à présent recenser ton avatar, ton métier?? et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, EYE OF THE TIGER PLAYING IN THE BACKGROUND, et tu vas être intégrée à ton groupe dans l'instant. Tu arriveras dans la pièce Ouest.

JEANNE. AU SE C OU R S

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