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Lando Ravel
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Lando Ravel

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Lando se tourna, se retourna et puis tourna encore. Sa main tenta d'attraper des couvertures mais ne trouva que le vide et le froid d'un sol dur. C'est à ce moment-là qu'il se rendit compte qu'il n'était plus dans son lit, pas même au pied de celui-ci. Ce n'était pas son parquet, non, ce blanc immaculé.
L'homme cligna des yeux, à moitié pris entre la panique et l'incompréhension. Il ne fut pas étonné cependant d'avoir des douleurs dans tous le corps, et particulièrement au niveau des bras et des jambes. Dormir par terre n'aidait en rien, mais c'était comme s'il avait été écrasé par un trente-deux tonnes. En attendant de pouvoir trouver la force pour bouger, Lando ferma donc les yeux et essaya au moins de se remémorer les dernières choses qu'il avait faites ... et, bizarrement, rien de bien précis lui vint. Quel jour de la semaine étaient-ils ? Est-ce qu'on était en semaine ? En week-end ? Avait-il travaillé ? Mangé ? Dormi ? Et le plus important : où pouvait-il se trouver ? Du peu qu'il en avait vu - tout ce blanc, ça ne lui disait absolument rien du tout. L'hôpital ? La morgue, peut-être ? Il serait venu faire le taxi pour quelqu'un et, en attendant la personne, se serait écroulé de fatigue par terre ? Errr ...
Ça n'avait rien de glorieux et c'était même assez stupide. Il entendait déjà les rires de certains et les regards inquiets d'autres. Bon. Après avoir respiré un bon coup, Lando s'aida de ses bras pour prendre une position assise et ainsi mieux voir où il se trouvait réellement. Il cligna les yeux alors qu'il les ouvrait pour la deuxième et dû attendre quelques bonnes secondes avant de s'habituer à l'éclairage et se rendre compte que la forme sombre là-bas n'était en rien un meuble ou quoi. Il n'était pas seul.
Un peu trop stupide ou un peu trop perdu pour être prudent, Lando s'approcha à quatre pattes de la personne. Comme lui, il avait l'air de s'être endormi ? Il douta alors qu'il puisse vraiment lui apporter plus de réponses mais le français tenta quand même de le réveiller :

« Euh ? Monsieur ? »

Sa main vint lui secouer gentiment l'épaule.


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Remy Dawson
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Remy Dawson

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Recroquevillé, il fallut un moment à Remy pour percer la brume de son esprit ; les sensations lui revenaient petit à petit, comme au ralenti, et il entendit la voix avant de sentir les doigts sur son épaule. Incapable de répondre ni de bien comprendre, il grogna un peu et remua – durant deux minutes supplémentaires, il fit le mort et ne bougea pas d’un millimètre.
Puis la pression sur sa peau, ou son souvenir, le ramena à lui aussi violemment qu’un coup de massue en plein crâne. Ses yeux s’ouvrirent sur le vide (du blanc partout) et sa gorge se serra sur un cri silencieux. Il redressa le dos en catastrophe, les doigts crispés contre un sol sans la moindre aspérité. Il souffrait le martyr ; sa tête le lançait et ses membres gourds protestaient contre cette torture subite. Ses muscles bandèrent tous à la fois et il recula sur ses fesses, loin de l’inconnu.

Il ne le connaissait pas. Il ne savait pas où il était. Il se sentait mal et ses souvenirs se chevauchaient sans faire le moindre sens. Que faisait-il avant d’atterrir ici ? Et où, avec qui ? Les larmes lui montèrent aux yeux, et un gémissement de détresse les suivies.
Non non non. Pas de crise, pas de crise. Il avait beau savoir qu’il n’était pas chez Clare et qu’il ne lui était rien arrivé (ou bien…), son corps refusait d’appliquer la logique et se mettait à trembler de peur.

Blanc.
Où est-ce que je suis ?

Il tenta en vain d’articuler quelque chose, mais une angoisse morbide lui claqua la mâchoire. Les jambes contre le torse, il laissa ses sanglots se perdre dans l’écho.


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Tentative échouée. Lando n'insista donc pas et laissa juste échapper un soupire vaincu alors même qu'il n'avait pas plus fait d'efforts que ça. Ses muscles lui faisaient toujours un mal de chien, et se tenir à quatre pattes n'était pas la position la plus confortable. Rien ne pressait, il supposait, alors il s'assit aux côtés de l'inconnu en attendant que ce dernier ne se décide à se réveiller. Il n'y avait pas pensé au départ mais, au moins, il avait la preuve qu'il n'était pas mort.
En tailleur, mains sur les genoux, Lando profita du moment pour regarder de nouveau autour de lui mais il n'y avait littéralement que dalle. Pas une porte, pas une fenêtre, pas un luminaire. Que du blanc à perte de vue. Comment c'était simplement possible ? Ils seraient pas non plus dans un décor de cinéma quand même. Dans un film, une scène pareille ne présageait pas vraiment grand chose de bon. Heureusement que c'était la vraie vie, sinon le français se serait inquiété de voir apparaître des trucs louches du néant. En toute vraie vie qui se respectait, un problème plus terre à terre vint lui tomber dessus et il regretta donc avoir voulu réveiller le pauvre garçon en face de lui.
Face à ses gestes comme des spasmes violents, Lando se raidit et ses yeux s’agrandirent comme des soucoupes sous la surprise. Merde, merde, merde, il se passait quoi là. Les mots "crise" et "d'angoisse" s'imposèrent en lettres capitales dans son esprit et tout ce qu'il sut faire fut de se redresser pour se retrouver à genoux et lever les mains en l'air :

« Je vous veux pas de mal. Je suis perdu, moi aussi. Je sais pas où on est. »

Pathétique, pathétique. Comment pouvait-il s'attendre un seul instant que l'autre allait l'écouter ? Si encore il avait eu le physique d'une petite femme douce avec une voix de souris. Mais non, l'homme n'était même pas sûr de la gueule qu'il avait. A priori, il était rasé ? Ça lui donnait déjà un bon point, mais pas suffisant pour accomplir quoi que ce fut.
Se rappelant néanmoins du comportement à adopter lors de ce genre de cas, Lando essaya de continuer en articulant calmement :

« Monsieur, respirez, tout va bien. »

Il venait juste de lui dire qu'il ne savait pas où ils se trouvaient, mais oui. Tout allait bien, dans le meilleur des mondes. Qu'il lui claque pas sur les bras, s'il vous plaît. Il se sentait déjà pas bien comme ça.


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Remy Dawson
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Remy savait qu’il fallait attendre. S’astreindre au calme, souffler, se dire des choses rassurantes – mais il était encore à moitié dans le coaltar et son cerveau n’enregistrait qu’une information sur deux. Il était dans un endroit qu’il ne connaissait pas, avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas, et il avait peur. Il allait s’évanouir. Mourir, si ce n’était pas déjà fait.
Il entendit la voix du garçon à travers ses sanglots sans parvenir à démêler entièrement ses mots. Avoir quelque chose de tangible à quoi se raccrocher le rassura suffisamment pour l’empêcher de paniquer plus. Tout va bien, tout va bien.

Respirez, tout va bien.

Il lui fallut quelques minutes de plus pour paralyser ses membres tremblants et prendre une inspiration brûlante. Il n’allait pas mourir, il n’y avait aucune raison ; personne ne l’avait touché et d’ailleurs, il avait encore ses vêtements sur le dos.{i] Caaalme.[/i]
Ça n’aurait pas été la première fois qu’il faisait une crise d’angoisse, ni la dernière. Il avait toujours pensé que c’était normal, que ça faisait partie de ces trucs qu’on se trimballe après un traumatisme. Qu’il suffisait de vivre avec, d’ignorer, et il ne pouvait pas aller voir un médecin pour se faire prescrire un « oui » ou un « non ».

Il passa ses paumes sur ses joues avec un dernier hoquet. Il se sentait mal, barbouillé, et vidé de son énergie, mais il ne pleurait plus. N’avait plus le ventre tordu par cette impression morbide de fin imminente.
Je suis en vie, c’est tout ce qui compte.

Il jeta un regard incertain à celui qui lui faisait face. La peau blanche, des cheveux clairs, un visage pas forcément commode mais surtout inconnu. Il n’avait pas eu tort en songeant que sa voix ne lui disait rien.
Remy chercha son portable à tâtons par réflexe. Ses doigts ne frôlèrent que le vide.

Erh. Bizarre.

« Désolé, dit-il finalement en plongeant cette fois les mains dans les poches de sa veste, j’ai paniqué, je… ça m’arrive, faut pas s’en faire. »

Ça ne regardait surtout que lui, et il avait un peu honte d’avoir fait subir ça à un grand inconnu. Sa famille, ça allait, mais les autres…
Mais il était où, ce foutu portable ?

« Tu… ne sais vraiment pas où on est ? »

Il leva les yeux pour scruter ses traits, à la recherche de la moindre faille. Il aurait vraiment aimé que ce soit une blague.
Une blague pas drôle, mais une blague.


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Que pouvait-il faire si l'autre n'arrivait pas sortir de sa crise ? Comme dit, Lando n'était pas le plus doux des nounours et lui taper l'épaule avec force n'allait pas être le geste le plus rassurant du monde. Non non non, le français était bien là où il était, même si ses muscles contractés par la peur hurlaient et ne rêvaient que de lâcher prise.
Heureusement, le jeune homme en face de lui retrouva le chemin du calme, sa respiration devenant moins saccadée et ses larmes s'arrêtant. Avant qu'il ne réussisse à totalement reprendre ses esprits, le soulagement de Lando fut tel que ce dernier s'écroula presque. Ses épaules lâchèrent en premier, donnant l'occasion à ses bras de revenir le long de son corps, puis il se laissa tomber pour retrouver une position assise. Les jambes tendues devant lui, les mains faisant appui derrière lui, il lâcha un long soupir puis une grimace en réponse à la douleur qui ne l'avait pas lâché. Il tenta de se mettre dans une position plus confortable tout en fixant les jeans de l'inconnu pour ne pas le perdre de vue sans pour autant avoir l'air insistant ou quoi. Dévisager les gens, c'était pas son truc de toute façon.
Ce fut comme ça qu'il lui laissa le temps dont il avait besoin. Il voulut d'ailleurs voir s'il avait pas un paquet de mouchoirs à lui passer, mais rien de rien dans ses poches. Ni clés de voiture, ni téléphone. On les avait volés ou quoi ? En plus ... Il avait maigri, non ?

« Tu… ne sais vraiment pas où on est ? »

Lando secoua doucement la tête. Droite. Gauche. Non. Désolé. Il aurait été bien content de pouvoir répondre à la question, comme à plein d'autres. Yeux toujours rivés vers un point non précis, ses mains tâtèrent son ventre jusqu'à atteindre ses cuisses qu'il frotta doucement. Il se foutait bien de son apparence, d'ordinaire, mais il avait une drôle d'impression que son corps avait changé. Est-ce qu'on les avait drogués et gardés là un tel bout de temps qu'il avait perdu du poids ? C'était ridicule. Il n'avait pas faim, ne ressentait pas de fatigue non plus les courbatures mises à part. M'enfin ...

« Sois pas désolé, c'est pas ta faute. »

Fit-il finalement, à moitié ailleurs dans ses réflexions. Non, il ne comprenait rien de rien et se savait pas suffisamment futé pour trouver une réponse qui lui soit satisfaisante. Et qu'est-ce que c'était énervant. Aucune caméra dans les coins ne se moquait de lui, et pourtant c'était tout comme. L'autre avait l'air intelligent, lui, même si encore un peu misérable de sa petite crise. Heureusement qu'il n'était pas tout seul, et pour bien de raisons.

« Moi, c'est Lando. Je me rappelle de rien avant mon réveil ici, je sais même pas quel jour on est. »

Peut-être qu'il rêvait, en fin de compte. Toute la bizarrerie de la situation serait expliquée. Mais rien que de penser à ça faisait que c'était un rêve lucide, non ? Il s'imagina en train de flotter, mais rien. Il se pinça ensuite le dessus de la main pour voir mais bien sûr ça lui fit mal.


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Remy Dawson
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Remy soupira, agacé et stressé par la situation ; ok, ils avaient aucune idée d’où ils se trouvaient. Weird. L’autre avait l’air aussi paumé que lui, donc à priori pas menteur. De toute façon, ça aurait été quoi, le but ? Le faire paniquer et se marrer ? Il avait pas d’argent, le kidnapping tenait pas la route.
Ils auraient été en demander à qui, en plus. Precious ? Ses yeux la cherchèrent, habitués à ce qu’elle soit dans les parages. Ils le brûlaient encore un peu.

Il n’y avait vraiment qu’eux, ici.
Et pas la moindre trace de son putain de porta –

« Moi, c'est Lando. Je me rappelle de rien avant mon réveil ici, je sais même pas quel jour on est. »

Le nom le fit tiquer (pas familier) et la suite le catastropha très visiblement. Aucun souvenir d’avant son réveil ? Il ne se souvenait plus de la date ? Remy n’osa pas fouiller sa mémoire, il avait trop peur de se rendre compte qu’il ne se rappelait rien, lui non plus. Il ne voulait pas faire une nouvelle crise d’angoisse. La drogue ça fait ça. Perdu, désorienté, comment j’ai atterri ici, je me souviens de rien, quel jour on est ?
Alors il prit une bonne goulée d’air frais et sourit à son camarade d’infortune.

« C’est zarb, ok, mais doit y avoir une explication logique. C’est pas comme si on était morts, non plus. »

Il se sentit mal sans savoir pourquoi et passa une main sur son menton, pensif. Son visage se figea sur une grimace perplexe.
Eh ? Pas de barbe ? Le contraire ne l’aurait pas étonné ; quelques jours sans se raser, et ça repart. Mais ? Remy avait encore jamais entendu parler d’un quelconque choc qui rende imberbe sur le coup.

Ses doigts suivirent les lignes de sa mâchoire pour s’assurer que tout était à sa place. Et tout y était, mais… Le malaise s’accentua, et éclata quand il arriva à ses cheveux. Oh, le choc. La nostalgie. Les photos étalées partout sur les murs de sa chambre. Tyrell.
Qu’est-ce qui se passait, merde ? Il avait besoin de se voir. Là. Tout de suite. Il s’agita, grogna contre son portable qui s’était évaporé et finit par demander à Lando :

« T’as pas un miroir ou quelque chose comme ça ? Ou non, attends. »

Il le fixa, l’air très sérieux.

« Tu me donnes quel âge ? »

Parce que j’ai l’impression d’avoir retrouvé mes vingt ans, là tout de suite. Au moins sa coupe de cheveux.


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« C’est zarb, ok, mais doit y avoir une explication logique. C’est pas comme si on était morts, non plus. »

Très bien. Il avait bien envie de le croire, même s'il ne lui avait pas donné son nom de son côté. Lando voyait bien qu'il devait essayer de le rassurer poliment, ou au moins de se rassurer lui-même. Le pauvre garçon venait de sortir d'une crise d'angoisse, il n'allait pas lui faire une leçon de moral ou lui tenir rigueur de quoi que ce soit. Ils avaient des problèmes bien plus importants à régler avant.
En tout cas, la dernière phrase du jeune homme lui donna à réfléchir. Quelle était la preuve qu'ils n'étaient pas morts, au juste ? Il avait bien testé l'hypothèse du rêve, alors pourquoi pas ... Lando ne croyait pas vraiment en un Dieu ou quoi que ce soit et n'avait jamais vraiment réfléchit à la vie après la mort. Il avait supposé qu'on cessait d'exister, tout simplement. Et, au pire, s'il y avait bien autre chose il le verrait. Err. Y'avait pas à dire, cette perspective ne lui plaisait mais alors pas du tout. Préférant donc mettre cette hypothèse de côté, le français leva le nez machinalement du côté de son compagnon d'infortune pour le surprendre en train de se tâter le visage. O-kay. Lando arqua un sourcil en quête de réponses, mais l'autre ne tarda pas à lui éclaircir la situation avec ses questions. Ou pas.

« Tu me donnes quel âge ? »

Trop surpris par la bizarrerie de la question, le fils Ravel fixa avec intensité son interlocuteur. Comme déphasé. Cela semblait ridicule, au premier abord. Et quel était le rapport avec toute la situation ? Est-ce qu'il s'était cogné la tête ou quelque chose dans ce genre-là ? Dans tous les cas, après quelques bonnes secondes le temps de bien traiter la question, il finit tout de même par répondre :

« Hm. Dix-huit ? Vingt ans ...? Pourquoi ? »

S'il avait moins, il avait l'air bien mature. Mais est-ce que ça aurait vraiment surpris le français ? Ces dernières années, les enfants grandissaient tellement vite. Et puis il y avait peut-être une question de génétique. Il connaissait très peu de noirs de petite taille. Après, s'il était plus vieux ... Tant mieux pour lui ?
D'un autre côté, que le garçon ait l'air de se questionner sur son âge lui rappela ses propres réflexions précédentes et cette impression que son corps était différent ... Et si ...


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Remy Dawson
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La réponse de Lando lui glaça le sang. Dix-huit, vingt ans ? Il passa ses mains sur son visage à nouveau, laissant ses doigts s’attarder sur sa peau lisse et son menton glabre. Dix-huit. Vingt ans. Ses yeux glissèrent jusqu’à ses mains et les marques qu’il ne retrouvait pas, faillirent se débarrasser de son manteau mais s’arrêtèrent à mi-chemin pour s’agiter devant lui.
Calme. Caaalme. Fontaine de jouvence ? Hallucinations ? Grave trip aux acides ?

Il s’était jamais drogué mais à ce stade, toute hypothèse était bonne à prendre. Il comprenait plus rien. Est-ce qu’un truc pareil était seulement possible ? Sérieux ? Il délirait, y’avait pas moyen, il… Il dissociait, il savait pas, il revenait à la mort de Tyrell. Un cauchemar, peut-être.

Parce que. Ahaha.

« Okay, c’est pas. C’est pas normal, parce que j’ai 45 ans. »

Je te jure. Il arrivait pas à se souvenir de la date précise, mais il avait l’année. 2038. Je vais sur mes 46 ans, Precious va en avoir 18. A moins qu’elle les ait déjà eus ? Ses trous de mémoire manquèrent de lui faire perdre pied une seconde fois, mais il tint bon. Plutôt qu’angoisser sur son visage, il se redressa tant bien que mal sur ses jambes tremblantes. S’il avait eu un miroir, il aurait pu vérifier – mais il croyait l’autre, il faisait certainement pas 20 ans à 45 ans. Il avait jamais fait particulièrement jeune. T’es grand, t’es fort, t’es…

Complètement paumé.

« Je vais nous sortir de là. » dit-il à travers ses dents serrées, le bras tendu dans l’espoir de croiser un mur. Quand sa paume frôla une surface lisse et froide, sans la moindre aspérité, il souffla de soulagement. Ok, y’avait un mur, ils étaient dans une putain de pièce.

Remy leva les yeux vers un plafond invisible.


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Attendant la réaction de Remy, Lando fixa le jeune homme (?) avec intensité. Il n'allait pas lui faire une autre crise d'angoisse, pas vrai ? En tout cas, il recommença à se toucher jusqu'à ce que ce qu'il imaginait ne devienne trop réel :

« Okay, c’est pas. C’est pas normal, parce que j’ai 45 ans. »

Lando se figea. Ses yeux restèrent sur le garçon un instant avant de descendre vers ses genoux et le vide, comme si son cerveau essayait de computer l'information. Le français ne doutait nullement de sa parole, malheureusement. Elle lui faisait l'effet d'un coup de marteau sur la tête. Il ne croyait pas avoir autant rajeuni que Remy, mais la transformation avait certainement dû lui être faite à lui aussi. Mais pourquoi ? Et comment ? Comment était sûrement la question la plus importante à se poser pour le moment, mais rien n'avait de sens non plus. Rien du tout.
Son nom c'était Lando Ravel, il avait une femme et un fils, un travail, des amis, une famille étendue. Tout allait bien à la maison, la vie était tranquille et il n'avait aucune raison de s'en plaindre. Pour être arrivé à là, il lui avait fallu beaucoup de réflexions et de force. Alors pourquoi au juste lui faisait-on revenir en arrière ? Lui aussi allait faire une crise d'angoisse, à tous les coups. Ses poings se serrèrent doucement sur ces mains qui avaient été les siennes à une époque.
Remy était gentil, et le voilà qui s'affairait déjà à chercher un moyen de sortir, mais il avait besoin de Cassandra. Elle aurait su quoi lui dire pour le rassurer. A la place, il sentait le volcan en lui tordre son ventre. De l'extérieur, il ressemblait plutôt à une machine. Comme sous pilote automatique, l'homme se leva non sans difficulté et fit quelques pas maladroits jusqu'à arriver à quelques mètres derrière Remy qui avait l'air d'avoir trouvé quelque chose. Lando ne sut cependant que sortir un simple :

« J'ai 48 ans. »

Que faire, que faire. Pourquoi. Comment.
Le dire à voix haute n'avait rien changé, il ne sentait toujours pas bien. Approcher de la cinquantaine ne le gênait pas, lui. Jamais il n'avait rêvé de revenir en arrière.


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Styx
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La porte s'ouvre d'un grand mouvement sans douceur ni délicatesse. Aucun bruit à l'extérieur n'avertit de l'arrivée de qui que ce soit avant que le battant ne vienne découper un monde gris et terne dans la blancheur parfaite de la pièce ; et aussi vite que la porte s'est ouverte, deux silhouettes s'engouffrent par l'ouverture.
Main sur la poignée, Styx laisse passer un homme bien plus grand qu'elle avant de la refermer derrière eux. Sa peau foncée ne contraste que peu avec la veste noire qu'il porte par-dessus son uniforme. Tous deux ont l'air sérieux, professionnels. Une seule est armée. Ses mains sont vides, certes, mais la faux dans son dos parle d'elle-même.
La garde leur adresse un signe de tête poli, neutre au possible, ni froide ni chaleureuse, avant de prendre la parole.

« Messieurs les décédés, bienvenue à Asphodèle. Ne criez pas et ne tentez rien d'idiot, sous peine de quoi je me verrai obligée d'utiliser la force. Je n'en ai aucune envie, donc merci de vous tenir tranquille. »

Son regard glisse vers le policier, attentif et immobile près de la porte. Après une brève hésitation, elle se décale et désigne la sortie du bras.

« Vous devez vous poser beaucoup de questions. Nous sommes là pour vous escorter jusqu'aux personnes qui se chargeront d'y répondre. Si vous voulez bien me suivre. »

Nous suivre.
Le sentiment reste le même et l'ordre est tout aussi clair ; peu importe.

► Vous pouvez suivre Styx directement ou refuser de coopérer.


« A cane non magno sæpe tenetur aper »
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Remy Dawson
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Le mur ne sonnait pas creux ; Remy le tapota une fois de plus pour la forme, et plus fort que nécessaire pour se passer les nerfs. Ça avait aucun putain de sens. Quel genre de psychopathe les aurait enfermés là après leur avoir fait un lifting gratuit ? Quel genre de drogue produisait un bad trip aussi réaliste ? Ok, il était pas super calé à ce niveau, mais ça se saurait.
Il le saurait. Il s’en serait rendu compte. La douleur dans ses phalanges ne mentait pas. Je rêve pas, bordel, je suis où.

On est où.

Il aurait plus manqué que Lando lui sorte que lui aussi il –

« J'ai 48 ans. »

L’ironie du timing ne le fit pas rire. Oh non.
Il tourna deux yeux écarquillés vers lui ; eut à peine le temps d’articuler un « quoi » vide de toute émotion qu’une porte claquait à leur figure et sans délicatesse.
Par réflexe, Remy se colla au mur, paniqué. Pire qu’un coup de feu en pleine poitrine.

On bouge plus, les mains sur la tête.

En lieu et place d’une cohorte de policiers, une petite jeune femme avec la tête d’une héroïne de RPG et un illustre inconnu. Il sentit le peu de logique qu’il restait à la scène se carapater à toute vitesse par le premier interstice à sa portée.
Et c’était loin d’être fini.

« Messieurs les décédés, bienvenue à Asphodèle. Ne criez pas et ne tentez rien d'idiot, sous peine de quoi je me verrai obligée d'utiliser la force. Je n'en ai aucune envie, donc merci de vous tenir tranquille. »

Hein, quoi, qui – quoi ? Les décédés ? Asphodèle ? Les injonctions l’immobilisèrent inconsciemment et son regard vogua des inconnus à Lando, soudain son seul point d’ancrage. Ils étaient morts ? Morts comme morts ? Bienvenue en enfer ?
Il secoua la tête. Oui, il avait plein de questions, mais… Wow, wtf.

Soit il hallucinait sévèrement, soit il. Il savait pas. Ah. Ok. Pas de panique. Euuuh.

« Euh… non ? »

Son cerveau était à deux secondes de se mettre en pause, fallait pas trop lui en demander. Le temps de faire la mise au point, et il serait de nouveau disponible.
Décédés. La fille avait une faux dans le dos, comme un oiseau de mauvais augure.

J’ai 48 ans.
Shit.


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Tout se passa très rapidement, ne donnant même pas le temps à son interlocuteur d'avoir une autre réaction que celle d'un poisson hors de l'eau. La révélation avait eu l'air de l'avoir chamboulé, il devait donc vraiment ne pas faire son âge. Lando non plus n'eut pas le temps d'y penser, cependant, trop surpris par ... la porte qui venait de s'ouvrir ? L'arrondissement de ses yeux fut bien la seule réaction visible qu'il put offrir tellement le choc fut immense, contrairement à l'autre qui alla se plaquer contre le mur. Mais cette peur se changea vite en méfiance à la vue des deux personnages qu'il ne connaissait encore une fois ni d'Eve, ni d'Adam. Ils ne lui inspiraient cependant rien du tout, et certainement pas de la confiance. Il nota les yeux rouges de la jeune femme, mais qu'est-ce qu'il pouvait dire, lui ? Alors le français s'attarda plutôt sur sa faux, et alla chercher une arme entre les mains de l'autre homme plus en retrait. Rien, à priori, mais ça ne voulait rien dire.
Les mots lui passèrent par dessus la tête pour le moment. Sous pilote automatique face à ce qui lui semblait être un danger imminent, Lando se rapprocha du garçon prisonnier comme lui jusqu'à être comme un mur entre lui et les nouveaux arrivants. Certes, il venait d'apprendre qu'ils n'avaient pas une grande différence d'âge, mais il se voyait toujours plus vieux et ça réveillait en lui ses instincts paternels.

« Et ... vous êtes ? »

Fit-il froidement.


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