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Callum Densmore
- S 05 061928 25 14 C -

Callum Densmore

En bref

Masculin
Pseudo : Never
Messages : 123



« There is always something there »



• • • identity break
• Nom : Densmore (Brennan).
• Prénoms : Callum Owen.
• Surnoms : Cal.
• Sexe :
• Genre :
• Nationalité : Américain.
• Âge effectif/apparent : 22 ans.
• Date de naissance : 06/11/1905.
• Lieu de naissance : Queenstown, Irlande.
• Date du décès : 30/06/1928.
• Lieu du décès : Chicago, États-Unis d'Amérique.
• Statut marital : En couple.
• Profession : Étudiant en droit.
• Religion : Catholique.
• Situation financière : Aisé.
• Parents : William Densmore & Ellen Abbott Densmore (adoptifs) ; Sean Brennan & Maureen McGuire Brennan (biologiques, décédés).
• Fratrie : Pauline Densmore (10/09/1902 - 15/10/1987) ; Charley Densmore (05/11/1905) ; Ralph Densmore (07/12/1912 - 06/06/1944) / Leah Brennan Gallagher (22/05/1892 - 02/09/1968) ; Bridget Brennan (1894 - 1908) ; Fiona Brennan (1895 - 1902) ; Shannon Brennan (1897 - 1902) ; Hannah Brennan (1899 - 1911) ; Margaret Brennan (1902 - 1911) ; Patrick Brennan (1903 - 1911).
• Conjoint : Emily Lewis.
• Enfants : Owen Lewis, né posthume le 26 Novembre 1928.
• Responsable légal : William Densmore.
• Profession des parents : DES GEANTS DE L'IMMOBILIER

• Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
• Taille : 1m84.
• Langue maternelle : Anglais.
• Autres langues : Italien, français, latin.
• Main dominante : Droitier.
• Alphabétisation : Excellente.
• Éducation : Excellente.


 
 
 


Memento vivere


Quand j'étais vivant... Je tripotais de l'alcool.


Memento mori


Depuis que je suis mort... Je continue de tripoter de l'alcool.


« to take our hearts like thieves »





“And I remember asking if the place we're moving would have more food,
And my mother grew as distant as can be,
and mouthed, "please".
So I, so tired eyes, pay no mind,
The river of time will drown these days out.”
― Radical Face, Third Family Portrait


Asphodèle


• Arrivé le : A1 M5 J10.
• Pièce d'arrivée : Ouest.
• Accueilli par : Cocytus.
• Groupe : Commotus.
• Maison : C.
• Colocataires : Isaure Février ; Axel Merec'h ; Aurora Cavendish.
• Métier : Barman et propriétaire du bar.
• Niveau d'accès : 1.
• Numéro : S 15 061928 25 06 C

▬ Horaires

• Réveil : xxx
• Petit-déjeuner : xxx
• Déjeuner : xxx
• Dîner : xxx
• Coucher : xxx
• Horaires de travail : xxx

▬ Lieux fréquentés

• Souvent : Les putes.
• Parfois : Les putes.
• Jamais : LES PUTES

▬ Activités

• tester des cocktails



• • • belongings

• sa grosse classe
• • • miscellaneous

• sa faiblesse face aux jolies filles




And I won't be judged for doing as I ought


/WINK/


• • • criminal record

• Crime commis : vol, fraude, meurtre, kidnapping, viol, agression, dégradation de propriété publique/privé...
• Sentence : amende, travail d'intérêt général... - sentence effectuée
• Conséquences : interdiction de s'approcher de telle personne, interdiction d'aller dans tel endroit... (s'il n'y en a pas, rayez)

• Crime commis : xxx
• Sentence : xxx - sentence effectuée
• Conséquences : xxx



• Nombre de reset subis : xxx
• Circonstances : xxx
• Reset liés à des circonstances criminelles : xxx



« It was the year just after we stood and watched the sea »


Callum Densmore
- S 05 061928 25 14 C -

Callum Densmore

En bref

Masculin
Pseudo : Never
Messages : 123



« Servants and kings and how everyone is bought »




« "Keep, ancient lands, your storied pomp!" cries she
With silent lips. "Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost to me,
I lift my lamp beside the golden door!" »


The New Colossus, Emma Lazarus



« Hey, lover boy. »

Callum leva les yeux vers le garçon assis sur le perron et la cigarette qu'il tenait entre ses doigts. Il claqua la portière, ferma soigneusement la voiture dont le moteur s'était tu et gravit les marches jusqu'à Charley. Ses yeux bruns luisaient d'un éclat taquin rehaussé par l'étincelle orangée qui se consumait lentement à ses lèvres.
Charley n'arrêtait jamais de plaisanter, c'était sa marque de fabrique ; et il disait souvent que sans ses bêtises, le monde aurait tourné à l'envers – ou peut-être aurait-il simplement cessé de tourner tout court.

Il ne serait jamais venu à Callum l'idée de le démentir puisque, dans son cas, c'était plus ou moins la vérité.

« T'as mis drôlement longtemps. Elle a changé d'avis au dernier moment, ou quoi ?

— Bouge de là et arrête de dire n'importe quoi. (il se fit une place sur le ciment sans se préoccuper des protestations de son frère) Un flic a failli nous pincer.

— Oh mince. Vous avez réussi à vous casser ?

— De justesse, mais oui, sinon je serais pas là. Et toi, hmmm ? T'as fini super vite, j'ai l'impression. »

Charley s'étouffa sur sa cigarette et envoya un coude dans les côtes de son imbécile de frère. Callum avait encore mal d'avoir tant ri une heure plus tôt, et ses moqueries se muèrent en gloussements douloureux qui tirèrent une moue de pitié à Charley. Il lui tendit sa cigarette.

« Ciggy ?

Butt me. »

Les mains libres, Charley en profita pour tirer sur son costume froissé et passer des doigts agacés à l'emplacement d'un bouton manquant – lequel était pourtant présent en début de journée, Callum aurait pu le jurer. Il souffla la fumée, la laissant se tortiller puis disparaître, et repassa le bâtonnet à son ami. Ce dernier le prit et fixa le vide un moment, sage en pleine réflexion sur sa virilité mise à mal.

« Je suis tellement bon que toutes les filles en redemandent, assura-t-il tout en hochant la tête, apparemment fier de son constat.

— Ça, personne n'en doute, Casanova. »

La voix railleuse partie de son dos lui fit lâcher la cigarette, qu'il écrasa d'un talon indigné. Pauline ramena les pans de son gilet contre sa poitrine, embrassant la rue d'un bref regard qu'elle reporta vite sur ses frères. A ses lèvres, un nuage sans nicotine mourut aussi vite qu'il était apparu.

« Imagine un peu la tête de nos parents s'ils t'entendaient dire quelque chose comme ça. Allez ! Dans ma chambre, on ne risquera pas de les réveiller. »

L'invitation fut suivie d'un sourire amusé et du frottement discret de ses pantoufles contre le sol carrelé du rez-de-chaussée. Les deux ombres s’engouffrèrent à sa suite par la porte entrouverte, ne laissant derrière elles qu'une braise encore rougeoyante.
La chambre de leurs parents était située à l'autre bout du bâtiment, à l'opposé des quatre portes qui se faisaient face le long du corridor tapissé. Par respect pour l'intimité d'enfants qui n'en étaient plus vraiment depuis des années, Ellen et William avaient consentis mettre de la distance entre eux, à la condition expresse que les aînés surveillent le sommeil de leur plus jeune frère. Il n'avait jamais été aussi agité que le leur,  mais les Densmore avaient trop vécu pour ne pas en être soucieux – et ce malgré les nombreuses remarques ironiques de Charley, lesquelles se terminaient toujours par une oreille tirée avec tendresse.

Le trio passa à pas de loup devant la chambre de Ralph, censément endormi depuis neuf heures au soir. Une fois la porte claquée avec mille précautions, ils se laissèrent tomber en riant dans les fauteuils de velours.
L'air était alourdi par une odeur entêtante de tabac froid. La grande fenêtre claire donnait sur la rue par laquelle ils étaient arrivés. Pauline devait surveiller leur retour en fumant et feuilletant des magazines, comme à son habitude.

« Alors, c'était qui, cette fois ? »

Callum et Charley se dévisagèrent sans cesser de sourire.

« Qui, quoi ?

— Oh, allez, ne faites pas les idiots. Vous avez deux heures de retard. Qui ?

— Jane Newell et Christine Arrington.

— Oh, elles !

— Comment ça, elles ? Si tu avais vu la poitrine de Christ- OWH !

— Ce sont des filles faciles.

— Oui, on s'est bien trouvés. »

Ils se mirent à rire et Pauline leur jeta un regard faussement réprobateur. Elle ne leur en tenait pas rigueur ; Callum ne se souvenait pas s'être un jour disputé avec elle. Pauline les surveillait de loin mais n'interférait pas dans leur vie et la réciproque allait de soi. S'ils savaient qu'ils pouvaient compter les uns sur les autres en cas de problème, chacun gardait sa vie et son jardin secret.
La clenche tourna soudain et la porte révéla une petite figure curieuse, intriguée par les éclats qui s’échappaient du rai de lumière tapissant la moquette du couloir. Charley arrêta aussitôt de raconter ses exploits de la soirée et pinça sa bouche sur une ligne droite. Pauline fit la moue sans froncer les sourcils.

« Ralph, tu devrais dormir.

— J'ai fait un cauchemar, s'empressa-t-il de répondre pour se justifier, avant d'ouvrir un peu plus la porte, de quoi vous parlez ?

— De choses qui ne concernent pas un petit garçon qui devrait dormir depuis longtemps.

- Je me suis réveillé, j'ai dit ! Vous parliez de struggle buggy ? »

Charley s'étouffa sur sa salive. Callum tendit la main au petit garçon. Ce dernier sautilla jusqu'à son frère aîné et s'installa sur ses genoux sans plus rien craindre de l'air menaçant du second, jute à sa gauche.

« J'en connais qui vont avoir des problèmes si tu dis ça devant nos parents.

— Je ne dirai rien, promis ! Vous me racontez à moi aussi ?

— Errh, t'es encore un peu jeune pour ça, hein. 

— Bien trop jeune. Va falloir attendre que tu puisses te laisser pousser la moustache pour parler de ça avec nous. »

Ralph, vexé, porta la main à sa lèvre comme si elle avait pu être par magie ornée d'un duvet brun.  Malheureusement, à presque onze ans, la puberté se faisait encore désirer. Le garçon tira la langue à Charley et s'installa plus confortablement sur les genoux de Callum. Le menton dans la paume de sa main, il fixa Pauline un long moment.

« Quand je serai grand je serai super fort et super [...]
(... mort sur les plages de Normandie en 1944)



Un homme dans sa trentaine gardait la porte ouvragée donnant au sous-sol ; il était tard mais les notes continuaient à faire trembler le bois. Une musique de Jazz à la mode accompagnait les danseurs et ceux qui, moins téméraires, appréciaient un verre au bar ou sur un des canapés en cuir parsemant la pièce.
Callum et Charley ne dansaient pas. Dans un réduit caché tout au fond de la salle, ils rangeaient les bouteilles en compagnie de leur oncle et quatre hommes qu'ils ne connaissaient pas – bien coiffés, bien habillés, mais l’œil aux aguets et le regard froid. Darren alignait le verre sur les étagères d'une main précise, presque maniaque, comptant à voix basse chaque surface sur laquelle glissaient ses doigts. Il ne s'estima satisfait qu'après avoir vérifié trois fois que le compte était exact ; pour sûr, Ellen n'aurait pas pu lui reprocher son sérieux.
Il adressa aux garçons un sourire qui fit frémir Callum. Tout ce temps, le jeune homme avait fixé les cicatrices et les égratignures qui parcouraient sa peau. Son regard lui donnait envie de rebrousser chemin et se noyer dans la masse riante des convives ; danser et boire à ne plus y voir clair. Mais Charley était là, et Charley regardait son oncle, les yeux brillants d'admiration.

Pieds collés au sol, parce que Callum savait aussi qu'il n'aurait pas tourné le dos pour les bonnes raisons. Aurait-il mieux valu regagner l'Irlande à la nage, aller y faire pousser des rangées de pommes de terre sur un sol aride et poussiéreux ?
Darren connaissait la réponse hypocrite. Callum aussi.

« Tout est bon, fit Darren en tapotant les bouteilles d'une paume brusque, y'a plus qu'à prévenir votre père que c'est arrivé.

— D'accord. Et... »

Callum, qui avait presque tendu la main vers la poignée du réduit, se mordit la langue. Charley n'avait jamais le bon timing.

« Je voulais savoir si on pouvait faire quelque chose d'autre pour vous aider. On est plus des enfants, nous aussi on peut participer. »

Un des acolytes, le blond au visage grêlé, passa un morceau de papier à Darren. Callum fut surpris de le retrouver juste sous son nez et pas sous celui de son frère. Il le prit à contrecœur, parce que Charley le regardait et qu'il souriait.
Ils avaient tout prévu à l'avance.

« C'est vrai, vous êtes plus des bébés, mais votre mère me tuerait s'il vous arrivait quoi que ce soit. Vous voyez l'adresse sur le papier ? C'est un bar comme le vôtre, en moins classe et plus... »

Un rire moqueur précéda la suite :

« Coloré, disons. On s'occupe aussi de ce coin-là mais y'a pas mal d'embrouilles. Ce serait sympa si vous pouviez y aller de temps en temps pour essayer de voir ce que vous pouvez tirer des clients, histoire qu'on règle tout ça à l'amiable. »

Les garçons, tout sauf stupides, comprirent le sous-entendu : obtenir des noms et des informations pour éliminer la concurrence. Et si Darren précisait « à l'amiable » avec un sourire en coin, il y avait des risques pour que ça implique un pistolet à la hanche plutôt que de franches poignées de mains.

« Vous inquiétez pas, ils risquent pas de vous toucher. Ils savent qu'ils le regretteront vraiment s'ils le font. »

Charley acquiesça et entreprit de poser quelques questions tandis que les inconnus au bataillon s'éclipsaient par la porte de derrière. Callum lut dix fois le nom inscrit sur le papier, en long, en large et en travers, s'arrêtant sur les boucles larges et maladroites d'un enfant qui n'avait appris à écrire que tardivement. Lorsque Charley le prit par le bras, il remarqua que Darren avait lui aussi disparu, et qu'il n'avait rien écouté.

« On va danser ? »

Il mit le morceau de papier dans sa poche et ouvrit la porte : au bout du couloir, la musique battait son plein.

« Je suis sûr que je peux danser avec plus de filles que toi. »

Callum se demandait souvent pourquoi, avec Charley, la partie se finissait toujours en échec et mat.

« And how no one's hands are bloodier than God's »



▬ Août 1910

« Vous allez voir, ce sera magnifique. »

Molly avait ponctué le dernier mot d’un geste appuyé des mains, sous le regard circonspect de son aînée.
Hannah la toisait avec autorité, forte des presque trois ans qu’elle lui prenait. Elle comptait toujours sur ce droit d’aînesse tout relatif pour faire plier ses cadets – non pas sans un combat farouche, mais elle menait assez largement la partie pour ne pas s’inquiéter.

Elle comptait aussi sur le manque de personnalité de son plus jeune frère, hélas récemment entaché par une pointe de volonté qui montrait toujours le bout de son nez au moment le plus inopportun.

« Si tu le coinces dedans, maman ne va pas être contente. Elle n’aime pas qu’on touche à Callum.

— Mais non, ça ira ! Regarde, Patrick lui tient la main. »

Le concerné agita la criminelle, les doigts entrelacés avec ceux de Callum, quant à lui encastré dans une caisse en bois que Molly avait baptisée « bateau ».
Hannah lui avait rétorqué que, clairement, elle n’avait jamais vu de bateau de sa vie, et elles s’étaient disputées un moment avant d’en revenir au statu quo. A savoir : la plus grande penchée sur la plus petite, à se menacer de tout dire à maman ou papa.

Pour éviter de se faire voir par leur mère, toujours à l’affût sur le porche de la maison, les enfants s’étaient réfugiés à l’arrière de la propriété, derrière un énorme tas de terre qui les avait vu naître, grandir, et pour certains mourir. Ils se cachaient là quant ils voulaient jouer et considéraient que leur notion de jeu pouvait empiéter sur celle de « bêtise » de leur mère. Depuis qu’elle les avait autorisés à promener Callum le long du jardin, ils s’en donnaient à cœur joie et le fourraient dans tous les contenants possibles et imaginables. La brouette, la semaine passée, s’était écrasée au bas du chemin où leur père, très en colère, leur avait passé un sermon mémorable.

Hannah, Molly et Patrick avaient retenus la leçon. En bons enfants sages et obéissants, ils avaient emprunté une caisse abandonnée là par un ami pêcheur pour y installer le benjamin. Le bois sentait encore le poisson et le cri des mouettes, qui planaient au-dessus de la ville à quelques kilomètres, poussait gentiment leur imagination sur les flots. Callum ne se plaignait pas, trop heureux de « jouer à faire semblant ».

Avec un soupir exagéré, Hannah se remit à invectiver sa sœur.

« Je ne vois pas ce qu’il y a de magnifique à te voir le secouer comme un prunier ; il va perdre sa tête, à force !

— N’importe quoi, grogna la gamine en frottant ses doigts remplis d’échardes sur son tablier, il va devenir capitaine d’un bateau !

— Oh, ça ne risque pas.

[...]





Callum Densmore ▬ « Send these, the homeless, tempest-tossed to me » 160527045558928916

Yes, I am guilty, but don't misunderstand me:

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