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Élisée de La Bruyère
- A 09 081927 14 02 A -

Élisée de La Bruyère

En bref

Féminin
Pseudo : Never.
Messages : 82



« No light, no light in your bright blue eyes »



• • • identity break
• Nom : de La Bruyère.
• Prénoms : Élisée, Mathilde.
• Surnoms : Lise, Charline, Coucou.
• Sexe :
• Genre :
• Nationalité : Française.
• Âge apparent : 28 ans.
• Date de naissance : 01/01/1899.
• Lieu de naissance : Paris, France.
• Date du décès : 31/08/1927.
• Lieu du décès : Paris, France.
• Statut marital : Divorcée.
• Profession : Femme obj/PAN/
• Religion : Catholique.
• Situation financière : Aisée.
• Parents : Eugène de La Bruyère ; Mathilde Hautgirons de La Bruyère.
• Fratrie : Léthé de La Bruyère Rézeau (19/06/1894) ; Bernadette-Louise de La Bruyère Meruet (09/05/1902) ; Maximilien de La Bruyère (22/09/1904).
• Conjoint : Théophile Guérin (1895).
• Enfants : Aucun.
• Responsable légal : Eugène de La Bruyère.
• Profession des parents : Euh homme d'affaires et femme bibelot.

• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
• Taille : 1m81.
• Langue maternelle : Français.
• Autres langues : Latin.
• Main dominante : Droitière.
• Alphabétisation : Excellente, elle récite même de la poésie.
• Éducation : Complète.


 
 
 


Memento vivere


Quand j'étais vivant... J'étais une femme.


Memento mori


Depuis que je suis mort... Je suis un homme.


« I never knew daylight could be so violent »





“S'aimer comme personne et n'aimer personne en retour,
Voilà pour Jane et John la seule idée de l'amour ;
Et bien sûr que l'histoire comme souvent finit mal,
Amoureux fous jusqu'à la dernière balle.”
― Pomme, Jane & John


Asphodèle


• Arrivé le : A2 M4 J14.
• Pièce d'arrivée : Sud.
• Accueilli par : Kharon.
• Groupe : Commotus.
• Maison : G.
• Colocataires : Marten Pääsuke ; Alexine Castain ; Espen Holm.
• Métier : Femme bibelot.
• Niveau d'accès : 1
• Numéro : A 17 081927 14 00 A

▬ Horaires

• Réveil : 7h-8h
• Petit-déjeuner : 8h45-9h
• Déjeuner : 12h-13h
• Dîner : 19h-20h
• Coucher : ~ 23h
• Horaires de travail : Libres.

▬ Lieux fréquentés

• Souvent : La chambre de Marten.
• Parfois : La chambre de Ken.
• Jamais : Sa propre chambre.

▬ Activités

• aller au théâtre (en effet)
• aller dans les maisons de joie
• boire un thé de qualité
• répandre des rumeurs
• lire
• réciter de la poésie
• enquêter sur Aether
• harceler le prêtre du coin
• donner de mauvais conseils
• ruiner la vie des gens
• porter de magnifiques jupes



• • • belongings

• des jolis boutons qu'elle a trouvés et dont elle fait collection
• des fleurs séchées
• plusieurs livres de poésie
• beaucoup de bijoux
• une montre à gousset
• un chapelet
• le Kamasutra
• • • miscellaneous

• elle est vicieuse comme pas deux
• elle aime les trucs classes et la poésie
• elle déteste les pantalons sur une femme hfjrbfnt
• elle a une cicatrice sur le bas ventre
• elle déteste les transports en commun
• elle oubliait toujours qui était président
• elle fout les trucs qu'elle aime pas à l'eau




But I don't care to try


Elle peut vous raconter ses meilleures conquêtes.


• • • criminal record

• Crime commis : vol, fraude, meurtre, kidnapping, viol, agression, dégradation de propriété publique/privé...
• Sentence : amende, travail d'intérêt général... - sentence effectuée
• Conséquences : Lol ça va vite y aller à mon av/PAN/

• Crime commis : xxx
• Sentence : xxx - sentence effectuée
• Conséquences : xxx



• Nombre de reset subis : xxx
• Circonstances : xxx
• Reset liés à des circonstances criminelles : xxx



« Entends-tu qui résonnent les coups tirés de sang froid ? »


Élisée de La Bruyère
- A 09 081927 14 02 A -

Élisée de La Bruyère

En bref

Féminin
Pseudo : Never.
Messages : 82



« And I'm not surprised by what was said »



« Well, it's time that I let all the dead be the dead.
There's no honor in suffering,
No reward 'cause you've bled,
The rest can sort itself out. »


Guilt, Radical Face




ThEoPhIlE gUeRiN U HaNDsOmE mtHfCkr (elle pleure)

« But it still hit me all the same »



1867

Il y avait toujours beaucoup de choses à voir dans la serre ; quand leur mère ne s’y reposait pas, les deux petites filles s’y glissaient pour jeter un œil aux fleurs, aux oiseaux et aux bibelots.
Pénélope suivait Catherine plus qu’autre chose, mais le plaisir était partagé. Elles pouvaient passer des heures à se raconter des histoires merveilleuses, échappant à l’attention toute relative de leur gouvernante.

Debout devant la cage du perroquet, elles se demandaient de quel pays leur père avait pu le rapporter. C’était une grande question, à laquelle il ne répondait jamais.

Quelle importance ? Vous ne le connaissez pas, de toute façon.

« Maman a dit qu’il pouvait répéter les choses que l’on dit, fit Pénélope en touchant du bout des doigts les barreaux dorés de la cage, comme « s’il te plaît », ou « merci bien ».

— Pourtant, je ne l’ai jamais entendu parler. Il ne doit le faire qu’avec papa et maman. »

L’oiseau semblait satisfait de l’admiration et de la lumière qu’on lui portait quotidiennement ; il ne leur disait jamais rien pour autant. Doucement, avec un dernier regard pour ses plumes colorées, Catherine entraîna sa sœur vers les bateaux dans les bouteilles. De tous les trésors posés sur les meubles, ils avaient leur préférence. Elles imaginaient qu’ils avaient appartenu à des lilliputiens, car Les Voyages de Gulliver était le livre préféré de Catherine. Par mimétisme, et parce qu’elle le lui lisait souvent avant de s’endormir, il était aussi celui de Pénélope.
Des éclats de rire accompagnaient toujours leurs jeux, dans lesquels Catherine jouait le rôle du pirate, ou du chevalier, et Pénélope celui du second ou de la demoiselle en détresse. Elles roulaient à terre, peu soucieuses de salir leurs robes, jusqu’à ce que Laurence les appelle pour dîner. Elles étaient alors bien obligées de délaisser les bouteilles, le perroquet et les coquillages pour revenir à la réalité, bien plus terne que leurs rêves.

Les couloirs étaient sombres, tapissés d’arabesques brunes. Ils ne leur plaisaient pas. Les pièces principales, en revanche, étaient parées de couleurs chatoyantes et d’autres objets exotiques. Leur père voyageait beaucoup ; il avait la bougeotte. Il restait rarement à la maison, toujours occupé, dans un autre pays ou dans une autre ville. Comme elles ne l’avaient jamais connu autrement, elles ne pouvaient pas savoir si ça avait toujours été le cas, ou s’il avait commencé à leur échapper quand leur mère était tombée malade.

Elle l’était tous les jours, ou presque. Les fillettes ne comptaient plus, depuis le temps.

« Ah, vous voilà, s’exclama leur gouvernante en fusillant leurs volants froissés du regard, vous êtes encore allées faire les imbéciles dans la serre !

— Nous nous amusions, la corrigea tout bas Catherine ; elle leva les yeux au ciel, comme si elle s’en moquait.

— Amusez-vous convenablement, la prochaine fois. Sans vous salir, ni faire de chahut. »

Elle tira brusquement leur chaise, les installant sans délicatesse.
Laurence ne les aimait pas. Elle les trouvait trop sottes, trop ternes, pas assez intelligentes ni fantasques. Elle avait élevé leur père comme son propre fils et le plaçait sur un piédestal, que les petites filles ne pouvaient atteindre. Elle s’occupait aussi de leur mère, qu’elle jugeait suffisamment jolie et sensée, mais trop fragile. Malgré tout, parce que leur père aimait leur mère à la folie, elle faisait de son mieux pour la faire aller mieux. Il fallait bien ; papa ne voulait jamais voir maman faible et alitée ou, au contraire, furieuse à en casser la porcelaine.
Laurence leur avait dit que ça lui faisait trop de mal, mais elles n’avaient pas bien compris.

La peau brune de ses doigts contrastait avec le blanc de la faïence. Leur gouvernante disait que son père était indien, que sa mère l’avait rapportée de l’étranger avec elle pour échapper au scandale. Catherine voulait bien la croire – même le soleil ne pouvait pas foncer les joues des paysans à ce point. Ses cheveux noirs et épais, ramenés en chignon, semblaient absorber la lumière sans la recracher. Ses yeux aussi étaient noirs, et c’était un drôle de tableau que de voir cette prétendue indienne ramasser les légumes du jardin avec les deux petites filles blondes et blanches aux grands yeux bleus.

Un tableau dont peu de gens pouvaient profiter ; leur père n’aimait pas les savoir à l’extérieur de la propriété, et elles n’avaient pas le droit d’accompagner Laurence au marché. Les rares fois où elles avaient dû paraître en public, les parents et les enfants s’étaient écartés, en leur lançant des regards en coin.
Catherine et Pénélope savaient que les gens n’aimaient pas leur mère, qu’ils la disaient « folle », et que leur père passait pour un « excentrique ». Mais à leur âge, les rumeurs leur filaient au-dessus de la tête.

Elles avaient mieux à faire que se préoccuper des ragots d’inconnus. Elles s’amusaient assez à deux pour ne pas regretter d’être recluses. Elles trouvaient l’une en l’autre un partenaire de jeu et de confidences, et se tenaient la main même pour rallier la petite chapelle au fond du jardin.

Catherine et Pénélope étaient inséparables, et n’imaginaient pas devoir briser cette harmonie un jour.



Quand leur mère allait bien, elles pouvaient lui parler, dans un fauteuil du salon ou au chevet du lit. Parfois, elle allait même assez bien pour dîner avec elles – c’était rare, mais les fillettes chérissaient ces moments comme de l’or, car alors elles se faisaient cajoler et non houspiller. Laurence restait dans la cuisine, sauf pour faire le service, et elles riaient avec leur mère et son sourire si gai.
Quand leur père revenait, bien évidemment, il fallait lui céder maman. Son affection était possessive, mais leur mère le lui renvoyait aussi bien, et ils passaient la journée ensemble sans se lâcher. Catherine et Pénélope se sentaient mises de côté, mais savaient apprécier ces jours où le soleil rentrait par toutes les fenêtres. Les couloirs respiraient, les miroirs brillaient, et elles priaient pour que le beau temps dure et ne tourne pas à l’orage.

Leurs supplications étaient bien entendu vaines, car leur mère se remettait à crier ou pleurer, et leur père repartait. Laurence les disputait, et elles allaient se cacher dans la serre en attendant le prochain éclairci. Si elles avaient pu parler à d’autres enfants, elles se seraient peut-être rendu compte que ce n’était pas une vie ; mais sans influence extérieure, impossible de s’en douter. Alors elles allaient et venaient dans la maison, en se tenant la main et en se demandant si le lendemain, leur mère les appellerait pour les câliner ou, au contraire, leur fermerait la porte au nez.



Le choc avait été soudain, comme le ricochet d’une pierre contre une vitre en verre. L’impact minuscule s’était élargi sans qu’elles s’en aperçoivent, et le temps qu’elles s’en inquiètent, il avait allongé ses longues pattes d’araignées le long de la toile.
Catherine revoyait sa mère danser dans la serre, le soleil couchant parant ses cheveux châtains de reflets miels. On la disait jolie, pas exagérément belle, mais pour la petite fille, c’était une déesse.

Elle plaquait contre sa robe en mousseline un tissu doux comme de l’eau, qui en auraient rendu plus d’une jalouse. Leur père le lui avait rapporté d’un voyage, pour qu’elle s’en fasse une robe.

« Tu ne trouves pas qu’il est merveilleux ? Que je serai la plus belle avec ?

— Oh si, s’empressa-t-elle de s’exclamer, les mains ramenées contre son cœur qui battait la chamade, tu seras la plus belle ! Même si tu es toujours la plus belle.

— Oh, mon cœur ! Tu es encore plus belle que moi. »

Elle s’en souvenait car ensuite, sa mère l’avait prise dans ses bras, et l’avait entraînée dans une danse qu’elle ne connaissait pas, sans rythme ni musique. Maman n’aimait pas danser sur de la musique, car elle détestait se tromper. Alors elle le faisait en fredonnant, puisqu’elle était certaine de ne pas se tromper, si la mélodie sortait de sa gorge.
Elle avait vu ses yeux bleus, maquillés de gros cernes, et son regard exalté – un peu fou, il était vrai. Mais Catherine n’avait que sept ans, bientôt huit, et elle avait laissé l’araignée s’étirer un peu plus.

Puis un jour, quelques semaines seulement après avoir dansé avec sa mère, son père lui avait dit qu’elle était morte.
Elle était assise sur un fauteuil, sa sœur serrée tout contre l’accoudoir. Celle-ci lui avait lancé un regard paniqué, comme si elle avait pu persuader leur père de retirer ce qu’il venait de dire.
Mais comment ressusciter les morts, même avec tout l’amour et toute la volonté du monde ?

« Mais… Mais elle allait mieux, balbutia-t-elle, au bord des larmes.

— Je sais. Mais ce sont des choses qui arrivent ; la mort ne frappe pas avant d’entrer, elle ne prévient pas avant de frapper.

— Mais…

— Catherine, ta mère ne reviendra pas. Il faut l’accepter. »

Elle n’avait pas remarqué la tristesse dans sa voix butée, trop préoccupée par son propre chagrin. Même celui de Pénélope, qui sanglotait sur son épaule d’incompréhension, lui passait au-dessus de la tête. Tout ce qu’elle était capable de sentir, c’était les pulsations douloureuses de son petit cœur, soudain trop gros pour sa poitrine.
Elle avait passé le reste de la soirée cloîtrée dans sa chambre, à refuser les plats que Laurence lui apportait. Pénélope était restée à la porte jusqu’à ce que, prise de remords, elle ne la laisse rentrer et se blottir contre elle.
Elles avaient pleuré durant des heures avant de se calmer ; Pénélope était plus effrayée et perdue que triste, mais ça ne rendait pas ses larmes moins amères. Catherine n’avait rien su faire d’autre que mouiller ses cheveux blonds en lui murmurant de jolies choses, espérant que cela suffirait à la rassurer. Elle lui avait promis de rester près d’elle, de ne pas la quitter, et lui avait serré les doigts très fort.

Ça n’avait pas empêché leur père de les envoyer chacune sur leur propre chemin quelques jours plus tard.



Près de la voiture, Catherine avait fait des pieds et des mains – quelque chose auquel son père n’était pas habitué, et qui avait usé son peu de patience. Il avait haussé le ton et ils s’étaient disputés à en faire sangloter Pénélope. Laurence s’était calée dans le chambranle de la porte d’entrée et les regardait faire, les lèvres pincées.

« Je ne veux pas partir, s’écria la fillette pour la énième fois, arrachant un ruban de ses cheveux pour les emmêler, je ne veux pas quitter Pénélope ! Pourquoi ne peut-on pas vivre ensemble ? Nous serons sages, nous ne ferons pas de bruit !

— C’est la seule solution, rétorqua sèchement son père en la menaçant du doigt, et tu m’obéiras. Ta tante s’occupera bien de toi, et ton oncle s’occupera bien de ta sœur.

— Je ne veux pas la quitter !

—  Tu n’as pas le choix ! Vous ne serez qu’à quelques kilomètres l’une de l’autre : vous pourrez vous voir de temps en temps. »

A bout de nerfs, il n’avait pas attendu que ses mots l’apaisent pour la jeter dans la berline ; le bras tendu, et au comble du désespoir, elle avait essayé d’attraper les doigts de sa sœur, en vain.

« Je viendrai te voir, lui promit-elle sans penser à essuyer ses joues humides, je te le promets !

—  Catherine ! »

Un cahot l’avait renvoyée au fond de son siège et Pénélope avait disparue pour de bon. Accablée de chagrin, elle s’était roulée en boule sur la banquette et avait sangloté durant la moitié du trajet. Tout lui échappait, tout lui faisait peur : son père n’était plus là, sa mère non plus, et elle ne pouvait pas tenir la main de sa sœur. Elle lui manquait déjà. Une fois son chagrin passé, elle s’était redressée et avait mis le nez dehors, curieuse malgré tout. Le paysage lui était inconnu, mais le monde entier lui était inconnu, elle ne connaissait que sa maison. Soucieuse, elle s’était mise à penser à sa tante, se demandant si elle était aussi absente que son père, ou si elle serait gentille avec elle.

Il avait fallu plus de quatre heures à l’attelage pour atteindre le village en bord de mer. C’était une petite bourgade paisible et bourgeoise ; Catherine n’avait vu que de grandes fermes et de belles maisons avec des jardins. Serviable, le cocher l’avait aidée à descendre, et lui avait pris ses valises.

La maison de sa tante était grande, mais surtout haute. Il y avait des rideaux brodés aux fenêtres, et les volets étaient bleus.
Une grande femme en habits noirs se tenait sur le perron.

« Bonjour. Tu dois être Catherine-Marie », lui dit-elle en s’approchant. La petite, timorée, recula par réflexe. Puis elle se rendit compte que l’étrangère devait être sa tante, et fit un effort pour la regarder en face.

C’était une belle femme, elle ressemblait un peu à son père – ils avaient les mêmes yeux verts en amande, et un sourire gentil, à la différence près que son père ne lui avait jamais souri comme ça. Il ne portait pas non plus autant de noir.

« Juste Catherine, corrigea-t-elle en espérant qu’elle n’en faisait pas trop ; sa tante se mit à rire, elle avait une voix plutôt grave et rassurante.

— Juste Catherine, très bien. Entre. »

Elle avait été immédiatement impressionnée par la décoration. La maison était plus petite que la sienne, avec des couloirs plus étroits et une tapisserie moins chargée. Mais les salons étaient aussi plus lumineux et meublés avec goût. Debout au milieu de la pièce, Catherine ne savait pas quoi faire.  

[...]





Élisée de La Bruyère ▬ « No matter how sweet, no matter how brave » 190621012256278711
Fly away, meadowlark.
Fly away in the silver morning.
If I stay, I'll grow to curse the dark,
So it's off where the days won't bind me.
I know I leave wounds behind me,
But I won't let tomorrow find me
Back this way.

Before my past once again can blind me,
Fly away.

And we won't wait to say goodbye,
My beautiful young man and I.

Mourir d'un amour qui ose éviter les roses:

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