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Oriana Biondi
- D 00 071996 50 06 D -

Oriana Biondi

En bref

Féminin
Pseudo : Ayu
Messages : 44



I'll miss my breath, there's no more left
I'll close my eyes and dream of days when I wasn't all alone
Nom : Biondi
Prénom : Oriana
Surnom : Or; Ana; vatecoiffer; toncoiffeurestenprisonouquoi; Rihanna.
Age : 15 ans.
Âge apparent : 15 ans.
Arrivé depuis : Le 31 du 8ème mois de la première année.
Date de naissance : 25/08/1980
Date de mort : 22/07/1996
Orientation sexuelle : Bisexuelle présumée, cependant le mot, tout comme l'idée, la met mal à l'aise; elle préfère se qualifier de confuse.
Groupe : Quietus
Nationalité : Sarde, Italienne.
Langues parlées : Italien (parfait), sarde (parfait), anglais (bien), latin (approximatif).
Ancien métier : Lycéenne
Métier actuel : Serveuse
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Votre rapport à l'alcool :
▬ Votre rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Avez vous eu de mauvaises attitudes récurrentes :
▬ Avez vous déjà été victime :


Physique


Oriana est frêle, de naissance ; on la disait sans espoirs, disait qu’elle ne survivrait pas plus de cinq ans, et encore. Trop fragile, trop sujette à tout, que ce soit maladies ou os qui se brisent. Faible constitution, faible voix, faible membres, faible tout ; pourtant, la faible enfant subsiste, survie, excède les diagnostiques, se hisse en haut de l’adolescence à la force de ses minces bras, sourire éternellement peint sur ses pâles lèvres.
Elle n’est pas bien grosse, ni bien grande, Oriana ; un mètre cinquante-six, quelques quarante kilogrammes, elle fait presque peine à voir à cause de sa maigre silhouette. L’on craint de la casser – ou l’on tente- mais telle une brindille se pliant au vent, elle refuse de se briser jusqu’au dernier instant, jusqu’à son dernier souffle. La jeune fille est plus solide qu’elle n’y paraît, endurcie par ses années de batailles, elle ne laissera personne lui prendre ce pourquoi elle a tant combattue, personne. Elle respire. Elle respirait.
Si l’on fronce les sourcils à l’état de son corps, elle ne fait toutefois pas peur à voir, pourtant personne ne semble d’accord sur son cas. Si l’un dit qu’elle est mignonne, un autre s’empressera de dire le contraire. De son apparence, Oriana n’en a pas honte. Elle ne s’en dirait pas satisfaite, rare sont ceux qui le peuvent, mais elle s’y plaît. Son visage est bien la seule rondeur qu’elle semble posséder et on y lit l’innocence, la douceur d’une enfant. Trop jeune pour être vraiment belle, trop vieille pour être adorable, elle se fait une place au milieu. Ses grands yeux bleus pourtant, alors qu’ils devraient scintiller de curiosité et de bonheur à son jeune âge ne font que refléter un océan de tristesse ; son sourire ne les atteint plus depuis un moment déjà. Et souvent, trop souvent, on lui dit à mi-voix que c’est idiot, ils sont aussi beaux que l’océan, alors qu’elle-même n’aime pas l’eau ; douce et amère ironie du sort, c’est au milieu de celui-ci qu’ils se ferment à jamais.
Ses cheveux, de longs filets pâles retombant sans loi ni ordre sur son corps fin, est le volume qu’elle n’a pas. Ils sont longs, beaucoup trop longs, mais c’est ainsi qu’elle les a toujours connu, ainsi qu’elle les a toujours voulu ; Oriana n’a jamais été une grande adepte des changements physiques, principe dictée par un corps qui ne change pas. Ils sont beaux, ses cheveux, sa mère le lui disait souvent avec un grand sourire, d’en prendre  grand soin, car des merveilles comme eux, c’est rare, en ce monde. Malheureusement la consigne ne fut qu’à moitié entendue, ou l’autre partie tombée dans l’oubli comme le monde l’avait oubliée elle, alors ils pendent autour de son corps, telle une armure, un rideau pour cacher la misère. Le blond pâle attire autant le soleil que les regards, les détourne de sa propre personne. Pour leur donner un semblant de style, elle noue deux nattes plus courtes que le reste qui reposent devant ses épaules, sur sa maigre poitrine, une mèche trop longue tombant nonchalamment sur son pâle visage.
Malgré la location ensoleillée où elle vivait, elle prenait rarement le soleil, rarement de couleurs tout court,  cachée comme elle était dans les ombres, le plus loin possible des plages. Son teint laiteux lui donne tantôt un air maladif, tantôt un air de poupée de porcelaine ; cela lui importe peu, sa peau n’est pas faîte pour le soleil de toute manière. En tous les cas, elle a l’air fragile, Oriana a cessé de se battre contre son corps, appris à l’accepter. Presque.
La jeune fille ne porte presque que des vêtements amples – de toute manière, il en existe trop peu à sa taille qui lui donnerait bonne mine. Elle aime les robes, les longues robes, les plus courtes, les jupes sous toutes leurs formes. Mal à l’aise en pantalons, elle préfère de loin empiler les collants que d’enfiler un jean. Sur elle, les couleurs pâles prédominent par simple préférence, rarement sans touche de noir ; il est rare de la voir avec des couleurs vives, mais si elle devait en choisir une, elle prendrait le rouge, sans doute, la couleur du feu qui réchauffe sa peau glacée.
Mais à présent, au fond de l’océan, tout cela n’aurait plus dû avoir d’importance.


Caractère


A l’image de son physique, Oriana est discrète, presque effacée ; elle ne parle peu, à voix basse, bouge peu, doucement, sans jamais se démarquer d’une quelconque manière, sans jamais tenter de la faire. L’on pourrait presque l’écraser par accident tant sa présence est minime la plupart du temps. Calme, polie, douce, on lui reproche souvent de manquer de couleur, de trop se fondre dans le paysage, de ne pas faire assez d’efforts pour se faire entendre. Pâle de la tête au pied, comme un fantôme.
Elle laisse rarement une forte impression ; on lui dit qu’elle est mignonne, qu’elle devrait s’exprimer plus parce qu’elle a une jolie voix et puis on l’oublie facilement, de ses traits à sa petite voix. Oriana s’y est habituée au cours des années, toutefois cela la rend toujours terriblement triste. Elle n’est pas douée avec les gens, est incapable de s’imposer, incapable de même se défendre. Elle sourit et hoche la tête, s’excuse doucement, passe à autre chose. La petite fille qu’elle est ne s’est jamais entièrement remise de son enfance, craignant à tout moment de faire quelque chose de travers, de froisser quelqu’un qui pourrait s’en venger d’une manière plus ou moins diplomatique. Elle est méfiante de tout, en permanence sur ses gardes, éternellement inquiète sans aucune raison particulière – au fil des années, l’attitude est simplement devenue une partie d’elle-même.
Malgré tous les reproches que l’on peut lui faire, ça n’est pas comme si elle n’essayait, au contraire, la jeune fille y met beaucoup du sien pour simplement oser donner son avis sur quelque chose de futile, ou juste dire bonjour à quelqu’un. La crainte d’ennuyer les autres pèse énormément sur ses épaules et l’empêche de trop en faire, cependant elle est de plus en plus dégourdie, réapprend doucement à vivre en communauté. Bien que la solitude ne la dérange pas plus que cela, après l’avoir connu pendant trop longtemps, Oriana n’est pas exactement prête à y retourner. Contrairement à ce que l’on pourrait croire au premier abord, la petite blonde adore les gens et est une grande fêtarde ; les fêtes sont pour elle des vrais bénédictions, l’un des rares moments où elle se sent tout à fait normale, comme toute autre adolescente. Il lui est plus simple de parler aux autres, elle est moins anxieuse, plus apte à la conversation – l’impression que personne ne prend vraiment les choses au sérieux lui fait du bien.
Il y a en réalité bien des choses surprenantes la concernant dû au fait qu’elle soit si calme en permanence. Par exemple, bien que cela soit une récente découverte, elle est très attirée par le contact humain, peu importe lequel, tout comme elle semble irrémédiablement attirée par tout ce qui est beau et qui brille. Superficielle sur les bords, certes, elle est loin d’être une personne sans standards et elle a la méchante tendance à juger à l’apparence sans se poser plus de questions. Elle parlera beaucoup plus facilement à quelqu’un qu’elle considère beau plutôt qu’à un autre quelconque. Beaucoup la classifie à tort comme une personne aimante de tous sans distinction alors qu’en réalité, elle est incroyablement sélective et attentive à son entourage, accordant difficilement la moindre attention au ‘bas-monde’. Oriana est également une personne qui adore qu’on lui porte de l’attention, que l’on remarque les plus petits détails sur elle, et elle supporte d’ailleurs très mal qu’on lui vole ses moments de gloire - cependant sa nature discrète l’empêche d’en faire toute une scène. Elle est rancunière à sa propre délicate manière puisqu’incapable d’ouvertement se venger, elle est devenue plutôt douée dans l’art de subtilement renvoyer un coup qu’elle aura jugé bas.
La petite fille fragile ne l’est pas tant que cela, toutefois elle aime se jouer de ce statut parfois, feignant de ne pas pouvoir faire quelque chose, jouant de ses charmes particuliers pour obtenir des faveurs. Bien qu’elle soit facilement blessée par des paroles et actes tout autant qu’absolument incapable de se défendre contre une agression, Oriana n’est pas complétement sans défense pour autant. La forteresse mentale qui est sienne depuis sa plus jeune enfance a beau avoir perdu des pierres et subit de nombreux dégâts, elle tient toujours fermement en place et ça, la petite blonde n’en est pas qu’un peu fier.
Elle refuse de n’être qu’une victime, refuse qu’on lui prenne tout ce qu’elle a. Jusqu’au bout elle gardera son intégrité et ce peu importe ce qui arrive.
Malgré ses défauts, elle n’en reste pas moins une jeune fille très agréable qui prend extrêmement soin de son entourage. Vivre avec elle au quotidien est facile du moment qu’on ne lui offre pas à boire. Elle n’a pas l’alcool mauvais la petite, non, au contraire, elle l’a un peu trop bon. Détendue, libérée de ses angoisses, Oriana est une véritable bête et tout son caractère semble s’amplifier et en particulier son besoin d’affection et d’attention. Elle devient… Collante - c’est le moins que l’on puisse dire- mais également irresponsable au possible. Pour elle, plus rien n’a de conséquences jusqu’au lendemain, ce qui est, bien évidemment, problématique.
Enfin, étant sobre et saine la plupart du temps, ceci reste une situation relativement rare, ce qui ne l’empêche pas d’être potentiellement collante dans la vie de tous les jours. Si elle apprécie quelqu’un et que le sentiment est réciproque, il y a de grandes chances pour qu’elle ne s’en sépare plus, et c’est encore mieux si, par chance, cette personne lui porte beaucoup d’affection. Oriana est en réalité facilement influençable par ce genre de choses; pour elle, le fait qu’on prenne bien soin d’elle revient en quelque sorte à une déclaration, d’une manière ou d’une autre, et elle va alors immédiatement se dévouer à cette personne en fermant les yeux sur ses fautes, sans y penser plus que cela. Le goût de la solitude reste amer dans sa bouche et il est clair qu’elle ne laissera jamais s’échapper une chance d’avoir de la compagnie.
A tout prix.


Histoire








Juste de l’eau, de l’eau, de l’eau, de l’eau, de l’eau et elle qui ne pouvait ni couler ni remonter, la tête fermement maintenue dans le répugnant liquide. La fillette avait mal, elle avait peur ; elle voulait crier, pleurer, s’enfuir, se battre, tout, tout mais pas ça.

L’oxygène était déjà devenu étranger à son corps, elle suffoquait, pitoyable, vulnérable, incapable de faire quoi que ce soit pour se sauver elle-même et ça aurait été tellement plus simple de fermer les yeux et se laisser aller plutôt que se débattre contre une force supérieure à la sienne comme elle était en train de la faire, cependant Oriana ne l’accepterait pas, elle ne laisserait pas ces vilaines personnes la briser, ne les laisserait rendre sa mère triste.

Jusqu’à son dernier souffle.

« Putain arrête tu vas la noyer crétin ! »





Elle s’arrêta net.

De l’eau.

La baignoire en était remplie, le sol en était couvert.

De l’eau, pure et magnifique qui reflétait le soleil, scintillante, joyeuse, attrayante.

Dangereuse.



« Ne pleure pas mamie, maman va être triste. »










Oriana vit rouge, bleu, noir et elle se revoyait des années plus tôt dans les toilettes et sa mère dans la baignoire et bam, trop tard, elle coulait et personne, personne, personne ne voyait, personne ne réagissait, il n’y avait personne pour elle, jamais.
Elle se débattait en vain dans la piscine, bien trop petite pour toucher le fond tout en gardant la tête hors de l’eau. Sa voix sortait mal, de manière discontinue et doucement ses poumons se vidaient, sa poitrine lui faisait mal, trop mal. La musique, elle, la musique continuait, les gens riaient, ils riaient, s’amusaient et elle aurait voulu leur prendre un peu de leur air pour respirer.

Entourée d’eau, encore et toujours, comme le destin était cruel, déterminé à la baigner constamment dans sa plus grande peur jusqu’à ce qu’elle en meure.

Il ne fallait pas détester l’eau, la source de vie, la source de tout.

C’était de sa faute, si elle n’avait pas…

Ah. Trop tard pour les regrets.

Oriana manquait d’air et à travers ses yeux entre-ouverts elle distinguait à peine les silhouettes floues qui l’ignoraient obstinément.

Dommage, tellement dommage, elle avait gâché sa vie.

Une main se ferma sur son poignet au même moment que son regard océan se fermait et…














« Oriana ? »

22 Juillet 1996

Elle tombait.


Oriana BIONDI ‖ « Somebody come and take this little girl home » A09af13bd8080952e477094fccd638cc
     
Oriana BIONDI ‖ « Somebody come and take this little girl home » 2de0741e9a1a621ee67d9da6d7da6c36
« Requiescat in pace »
Pseudo : Ou votre prénom, si vous préférez.
Âge : Votre âge. (momie/bébé marche aussi)
Personnage sur l'avatar : IA Vocaloid
Comment avez-vous connu ce forum : Topsite, membre, illumination divine...
Autres : Ce que vous voulez.


Oriana Biondi
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Aether
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Félicitation
Vous êtes officiellement validée ♥ ELLE EST TROP CHOU CETTE ENFANT je l'adopte et j'en fais ma... Mon enfant. Ouais. Donc ton histoire était bien écrite - comme d'habitude - et et le reste était parfait aussi. Rien à redire, tu gères ta race ma fille. C'était trop cool ♥ Donc je te réquisitionne sur BIS pour faire encore plein de personnages et RP avec Oriana partout, sinon je fais sauter ta maison. CvC ♥

Tu peux dès à présent recenser ton avatar, ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu et tu vas être intégré à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivée dans la pièce Est.

YOLO BABY. ♥

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