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Nojus Balčiūnas
- C 04 042113 65 16 B -

Nojus Balčiūnas

En bref

Masculin
Pseudo : Nii'
Messages : 7




Boy who always did
what he was told
Was promised to be king
when he was old
Nom : Balčiūnas.
Prénom : Nojus.
Surnom : "putain de SJW de merde"
Genre : Masculin.
Âge effectif : 62 ans.
Âge apparent : 35 ans.
Arrivé depuis : Vient d'arriver.
Date de naissance : 24/11/2050.
Date de mort : 22/04/2113.
Orientation sexuelle : Bisexuel (♂).
Groupe : Commotus.
Nationalité : Lithuanien ; Vilnius.
Langues parlées : Lithuanien, anglais, allemand ; très approximatif en français.
Ancien métier : Ingénieur ENR.
Métier actuel : Soubretrgestrd (i mean) (employé de ménage)
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique


• 1m74 ; musclé, pas du tout fragile
• "fragile" est même la dernière chose qu'on puisse penser en le voyant
• il fait solide ; tu peux appuyer dessus ou le pousser, il risque pas de tomber
• il évite de tomber dans le travers d'être BEAUCOUP TROP musclé (il est pas très grand et ne tient pas à avoir l'air TRAPU) mais c'est concrètement difficile — il aime trop la salle de sport, et peut par moments tomber dans l'excès
• a de la force de partout, de fait
• cheveux roux, courts ; il garde un peu de longueur sur le haut, mais ça peut varier
• il aime bien changer de coupe régulièrement, sans les laisser trop pousser pour autant
• ça ne lui irait pas, il est formel
• yeux bruns très foncés, limite noirs
• taches de rousseurs qui se promènent sur sa peau, de-ci de-là
• peau, de fait, blanche et plutôt claire
• il essaie de bronzer quand il peut mais ça n'a jamais été une mince affaire (surtout qu'avec sa couleur de cheveux, l'harmonie est délicate)
• (or il tient à l'harmonie)
• grain de beauté sous l’œil droit
• garde souvent un peu de barbe et de moustache ; il est rarement rasé de très près, ça lui va moins bien
• quand il pique un peu il est plus beau, donc il préfère piquer
• pas très beau, justement, pour ne pas dire un peu moins que banal
• il a appris passé trente ans que le maquillage faisait des merveilles pour embellir le visage, et ne se prive donc plus d'en mettre TROIS TONNES
• il gère le fond de teint et le contouring comme personne
• les filtres des réseaux sociaux aussi, mais tristement ça n'aide pas grand monde à Asphodèle
• ses dents sont ok ; son nez mériterait une rhinoplastie, là aussi il est formel, mais il va devoir faire avec
• maudits soient les nez parfaits
• a tendance à faire du bruit en marchant, ou en se déplaçant, ou tout le temps
• il a du mal à être discret dans sa démarche ; il claque des pieds par terre, c'est l'enfer
• jolie voix moyenne qui tire sur les aigus quand il chante
• il a ça pour lui, on peut pas tout lui enlever non plus
• sourire contagieux
• jolies mains
• pro des gestes ouverts et de la voix commerciale
• tu sens que c'est un type sociable qui a l'habitude des gens


Caractère


• très sociable ; trop, diraient certains — et ils n'auraient pas tort
• il veut être de tous les combats, de tous les débats, de tout les tout et n'importe quoi
• la définition parfaite du politiquement correct
• il aime tout le monde, respecte tout le monde, tout le monde est valid, il épouse la veuve, adopte l'orphelin, sauve les pingouins
• qui est-il pour oser remettre en question quoi que ce soit, voyons
• il ne veut que paix et amour dans le monde
• il a ses avis, ceci dit ; il ne les donne juste jamais, ou très peu
• sa version des faits et de ce qu'il pense peut changer d'une personne à l'autre, pour éviter les conflits ou l'aider à se faire bien voir
• et comme il y va à l'instinct et à ce qui lui vient, il aura vite fait d'être incohérent et de devoir se justifier entre deux personnes
• auquel cas on peut vite le trouver faux, hypocrite
• ce qu'il trouve stupide, parce que l'important c'est quand même qu'il est agréable, non ?
• et agréable il l'est, c'est sûr — il discute, il rigole, il écoute, il soutient, il aide
• il est toujours là, toujours gentil, toujours partant, jamais en colère, jamais triste
• à croire que c'est un AUTOMATE, et l'hypothèse se tient sur certains points
• très doué pour donner des leçons et tapoter les épaules
• déteste qu'on lui renvoie la balle, par contre ; il peut avoir tort, certes, mais il n'est jamais en tort
• ça, il ne supporte pas
• si tu lui trouves un défaut, il hurle à l'intérieur et rit très fort à l'extérieur
• bruyant ; charismatique
• il sait attirer l'attention des gens et la garder, au moins sur le moment
• très nul pour gérer toute relation quelle qu'elle soit
• soit il s'éloigne sans faire exprès, soit il s'ennuie, soit à trop vouloir bien faire il fout tout par terre
• du coup il a tendance à ne pas rechercher de relations trop sur le long-terme
• tout en entretenant des amitiés superficielles à la pelle, parce qu'il aime se savoir entouré et être connu là où il habite/travaille/etc
• n'hésitera pas deux secondes à se rendre ridicule si ça peut lui apporter quelque chose
• le ridicule ne tue pas, qu'on se le dise
• lui ça ne lui fait mais alors strictement rien
• c'est difficile sinon impossible de le mettre mal en essayant de le ridiculiser, ça marche juste pas
• déteste qu'on ne l'apprécie pas, d'autant plus si c'est sans raison
• et s'il ne peut rien y faire il décidera que c'est de ta faute et passera en victime partout où il pourra se le permettre
• tu es un monstre, honte sur toi
• lui qui fait tant d'efforts, tu pourrais arrêter d'être aussi cruel
• ):
• il manipule sans s'en rendre compte, et ne considère pas ça comme tel (mais c'en est)
• toxique, de manière générale
• égocentrique, toujours à vouloir faire ce que LUI veut
• même s'il te fait passer en premier sans hésitation, ce sera toujours pour mieux obtenir ce qui lui chante ensuite
• il est pas totalement con, ce brave homme
• pro du chantage affectif si besoin est
• aime expérimenter tout et n'importe quoi
• d'autant plus si ça peut pas le tuer, parce que où sont les limites ??
• IL N'EN VOIT AUCUNE
• aime s'amuser, faire la fête, rire, passer de bons moments
• se concentre sur le positif au point où c'en est insultant
• difficile à blesser
• pas violent pour un sou ; au contraire, même
• il fuit la confrontation physique et refusera de taper qui que ce soit, sauf si sa vie est en danger ou que sais-je
• féministe acharné qui mansplain dès qu'on lui tape sur les nerfs
chérie, c'est plus compliqué que ça
• ça marche aussi pour les garçons ceci dit, on peut lui reconnaître une certaine équité dans l'irrespect (involontaire)
• s'adapte à la vitesse du son
• difficile à cerner, dans un sens, vu qu'il n'a qu'une moitié de personnalité et que le reste est caché sous des piles d'on ne sait même pas quoi
• admettre ses torts ? super facile
• les RECONNAÎTRE ? VRAIMENT ? même pas en rêve
• il dit ce qu'il faut pour calmer l'autre mais n'en pense pas un mot
• le mensonge est un sport national, chez lui
• mais c'est pour la bonne cause, bébé
• sois pas fâché
• )':


Histoire




• 2086. Il a eu 35 ans. Il commence à faire chaud ; il est en voiture et revient d'un court séjour d'affaires à Vilnius. Il en a profité pour passer chez son père, puis sa mère. Ils vont bien. Il est content pour eux.
• Et lui, il est fatigué.
• A une demi-heure de chez-lui, il s'endort à demi sur le volant. La voiture fait une embardée.
• L'avant du véhicule heurte le terre-plein central à toute vitesse. Il n'a pas le temps de voir venir ou de dévier ; à peine de ralentir. Le temps qu'il s'en rende compte, l'air-bag s'est déclenché et la voiture a fait un tête-à-queue.
• Deux secondes plus tard, une voiture heurte la portière côté passager et envoie sa tête contre la vitre.
• Il perd conscience.
• Quand il se réveille, un pompier lui pose des questions. Il ne sent plus ses jambes. Il a mal partout. Il est perdu.
• Lorsqu'il est hélitreuillé jusqu'à l'hôpital de Vilnius, il est encore en vie. Mais pas de beaucoup.
• Sa vie ne défile pas devant ses yeux. Aucune image ne vient. Aucun son. Aucun souvenir. Il arrive juste à se concentrer sur la douleur, la peur et les voix des secouristes.
• Le temps du trajet, il a l'impression de mourir vingt fois. Et quand on doit l'endormir pour l'opérer en urgence, il a l'impression de mourir tout court.
Putain, mais quel con.

• A son réveil, Skaidra pleure à lui en donner envie de la virer de la pièce. Elle lui fait mal à la tête. Tout son corps hurle.
• Les docteurs lui répètent quinze mille fois qu'il a une chance incroyable de ne pas avoir été blessé plus gravement. Il aurait pu mourir. Il avait même plus de risques de mourir que de s'en sortir, à ce stade — et vu le ton sur lequel on le lui dit, il sent bien qu'il a intérêt d'être content.
• Il l'est. Pas de soucis. Il pleure de joie.
• Moins content de devoir payer des indemnités à l'autre qui lui est rentré dedans, mais her. C'est la vie. Il est en état de faire la part des choses, pour le coup. Se remettre d'abord, grogner sur le reste plus tard.
• Skaidra est d'accord. C'est déjà ça.
• Elle a eu tellement peur qu'elle ne pense même pas à lui en vouloir de s'être mis en danger. Elle est juste contente qu'il soit encore là.
• Lui aussi. Plus qu'elle, sûrement.
• Vu que ses organes ont été plus qu'un peu secoué et qu'il a les jambes très abimées, en plus d'un bras cassé, il reste à l'hôpital un moment sans pouvoir bouger. Ça le frustre. Ça l'énerve. Il ronge son frein.
• Dès qu'il peut se lever, il part en rééducation.
• C'est l'enfer. Il déteste ça. Il a tout le temps mal, il arrive à peine à marcher. Tout l'énerve. Il insulte les pauvres infirmiers, les kiné, les aide-soignants, sa femme, son père, sa mère, ses amis — tout le monde en prend pour son grade. Il veut sortir. Il veut marcher. Il hurle.
• Son entourage est tolérant et compréhensif. Vu ce qu'il est en train de vivre, rien de plus normal. Évidemment qu'il va avoir des sautes d'humeur.
• Il en profite.
• Trop.
• Ça fait un bien fou de pouvoir s'énerver sur les autres. Il avait presque oublié.
• Rectification : il n'a jamais su ce que ça faisait. Et la réponse est donc : ça fait un bien fou. Il adore ça.
• Magnifique. Il retient ça pour l'avenir. S'énerver un peu plus souvent. Il note l'information sur sa checklist de choses à faire avant de mourir pour de vrai.
• Nojus est prévisible ; il fonctionne comme tout le monde. Il ne trouve pas que faire un tour d'hélicoptère en perdant dix litres de sang soit une expérience plaisante. C'est plutôt traumatisant, au contraire.
• Ça fait peur. Il se rend compte qu'il a encore envie de faire plein de choses, et que rester enfermé dans un bureau ou changer des couches n'en fait pas partie.
• Il regrette presque de ne pas s'en être rendu compte plus tôt. C'est bête.

• Au bout d'un temps, la rééducation devient plus facile. Sa femme a moins le temps de passer, vu qu'elle doit travailler ; il en profite pour discuter avec les autres types hospitalisés avec lui. Se fait des amis. Rigole avec les infirmiers.
• Le gars dans la chambre d'à côté, Žilvinas, a le bras et l'épaule qui font absolument n'importe quoi. Accident de travail. Le tout s'est cassé bien méchamment.
• Ce qui ne l'empêche pas d'être très doué avec l'autre main. Il tient à le faire savoir.
Dument noté.
• C'est peut-être l'ambiance ; peut-être le choc, peut-être la colère, peut-être des restes de peur ou de fatigue — mais quoi que ce soit, Nojus n'arrive pas à se sentir coupable de rire quand Žilvinas grogne et s'énerve sur la boucle de sa ceinture.
• Il n'a jamais fait ça. Coucher avec quelqu'un, juste... Parce que. Pourquoi pas.
• Parce qu'il en avait envie.
• Tromper sa femme non plus, il ne l'a jamais fait. Tromper quelqu'un tout court, en fait — et s'il admet ressentir une petite pointe au cœur en la voyant discuter avec Žilvinas, c'est plus du stress et de l'appréhension que de la culpabilité. Tant qu'elle ne sait pas, il ne voit pas le soucis.
• Il a l'habitude de mentir. Ça lui vient facilement.
• Ça fait de lui un connard, parait-il, mais il voit surtout que ça évite à beaucoup de gens d'être malheureux. Il trouve ça bien.
• Et il n'a pas beaucoup changé depuis ses douze ans, apparemment.

• Un an après son accident, il est de retour chez lui. Il a encore des séances de rééducation, encore du kiné, mais ses jambes fonctionnent normalement pourvu qu'il ne se lance pas dans des marathons ou autre défis olympiques — ce qu'il ne compte pas faire, alors ça tombe bien.
• Comme il est moins mobile sur ses jambes et fatigue vite, il passe le temps en musclant le haut du corps. Il comptait s'y mettre un jour, de toute façon. Autant prendre de bonnes habitudes tant qu'il est motivé.
• Ses relations avec Skaidra sont un peu plus tendues. Elle est fatiguée. Il est distant. Elle se dit qu'un autre enfant aidera peut-être, alors elle lui en parle.
• Il a bien assez d'Austėja, s'il faut être parfaitement honnête, mais il voit bien qu'elle ne compte pas lâcher l'affaire alors il accepte. Pour la faire taire.
• C'est un peu tragique, soit — on ne fait pas un enfant pour faire plaisir à quelqu'un.
• Mais il trouve ça correct, et il ne compte pas la quitter, de toute façon, alors peu importe. Qui se préoccupe de ce qu'il ressent vraiment. Tant qu'il la nourrit et la câline et l'emmène à l'école, tout le monde sera content.
• En 2087,  Gabrielė naît. Elle est aussi moche que la première, mais bon. C'est un bébé. Ils sont tous moches. Au moins c'est son bébé moche.
• Peu de temps après la naissance de sa fille, il apprend la mort de son père par téléphone. AVC. Il n'a rien vu venir. Il savait qu'il se faisait vieux, mais de là à le penser bientôt mort ? Non.
• La nouvelle lui fait un choc. Il va à l'enterrement et en revient comme un fantôme.
• Ses bientôt 40 ans ne lui font pas peur, mais la mort lui tapote quand même les épaules. Il a déjà gâché trop d'années de sa vie à ne rien faire ; il ne veut pas en perdre d'autres.
• Ça n'arrange pas son comportement.
• Il continue de voir Žilvinas dans le dos de Skaidra, de temps en temps. Rien de sérieux ; juste pour rire, sortir et plus si affinités. Il est drôle. Il est spontané. Et, pour une fois, lui aussi.
• Il se sent vraiment bien. Intégré. Son travail est sympa, il aime ses collègues et ne veut pas en changer — mais maintenant il s'autorise à rire et à faire des choses stupides sans tout le temps penser aux conséquences, et ça change tout.
• Pas forcément pour le meilleur.
• Mais lui, il se sent mieux. Et Nojus se préoccupe de lui avant du reste, au fond, alors c'est tout ce qui lui importe.
• Skaidra vit mal son changement de comportement. Elle le voit sortir plus souvent, le trouve plus faux ; a du mal à ne pas le penser hypocrite. Il n'essaie même pas, par moments. Ça crève les yeux qu'il se fiche d'elle. "Te fâche pas, chérie ?" Tu parles.
• Elle ne le reconnaît plus.
• Lui non plus.
• Sauf que l'un des deux considère que c'est une bonne chose. L'autre, pas du tout.
• Les disputes commencent. Et comme Nojus ne veut rien résoudre, parce que tout est parfait, parce qu'il est heureux, parce qu'il s'amuse bien, elles vont vite en empirant.
• Et lui qui s'en fiche. Ça l'énerve encore plus. Il pourrait essayer d'avoir l'air triste ou fâché, au moins. Ce serait gentil.
• Mais non. Il est toujours content.
• Ça dure un an et demi. Après une dispute particulièrement violente, elle récupère ses deux filles et claque la porte.
• Elle veut divorcer.
• Nojus se rend compte que ça lui est parfaitement égal. Dans l'idée, du moins. Elle est devenue trop casse-pieds pour pouvoir lui manquer ; niveau financier, il se débrouille très bien tout seul. Elle peut bien s'en aller si elle veut.
• Sauf que Skaidra est en colère. Skaidra ne veut plus rien avoir à faire avec lui.
• Elle va droit au conflit et, pour ne rien arranger, demande la garde exclusive de leurs filles. Il ne les aime pas, de toute façon. Il ne s'en occupe pas.
• Et ça, oh que non.
• Il le prend très mal. Très, très mal.
• De un ? Il les aime. A sa façon, d'accord — mais ce sont ses filles, et donc forcément, il les aime. Il ne voit pas les choses autrement. Comment oser en douter.
• De deux ? Il déteste être pointé du doigt. Remis en cause. Il a toujours été parfait. Il ne sait pas gérer ça.
• Alors puisqu'elle veut jouer à ça, lui aussi demande la garde exclusive de ses filles.
• S'il y a quelque chose qu'on ne peut pas reprocher à Nojus, c'est de savoir jouer la comédie et tirer parti d'une situation lorsqu'il en ressent le besoin.
• C'est Skaidra qui a demandé le divorce ; pas lui. Il l'aime encore. Il est très triste qu'elle le traite comme ça.
• Et puis elle l'a trompé. Il le sait. Elle se sentait trop coupable, alors elle le lui a dit. Il ne voulait pas le répéter, bien sûr, mais voilà. Elle le met au pied du mur. Il n'a pas le choix.
• Lui a toujours été un mari irréprochable. Elle en doute, mais elle n'a aucune preuve du contraire. Elle grince des dents.
• Un homme aussi gentil que lui  — travailleur, bien intégré, qui gagne bien plus qu'elle — qu'elle abandonne après un accident aussi terrible ? Vraiment, Skaidra. C'est cruel.
• Il obtient la garde des filles.
• Skaidra hurle dans toutes les langues possibles et imaginables, mais c'est comme ça.
• Il rit.
• C'est drôle, de la voir hurler. Très cathartique.
• Mais bon ; c'est un homme bien, compréhensif. Il accepte de les lui laisser certains week-end.
• Il a à peine conscience d'à quel point ça va être chiant de s'occuper de deux enfants en bas-âge seul, sur le coup. Il est juste content d'avoir gagné.

• Suite au divorce, il quitte leur maison plus en campagne et déménage à Kaunas avec ses deux filles. Elles ne comprennent absolument rien, elles sont tristes, mais c'est la vie. Parfois les adultes sont méchants.
• Le leur expliquer n'aide pas. Allez savoir pourquoi.
• Enfin libéré de ses devoirs maritaux (qu'il ne respectait plus trop, certes, mais il avait encore assez de respect pour Skaidra pour ne pas faire totalement n'importe quoi), il envisage toutes les portes qui s'ouvrent à lui.
• Autant de choses qu'il n'aurait jamais voulu faire avant, mais qui maintenant se prennent un joli "rien à foutre" dans la figure — s'il a envie de faire quelque chose, il le fera. Pas le temps de s'attarder sur le reste.
• La vie de célibataire et de fêtard correspond mal à celle d'un père.
• Il aurait dû s'en douter. Ça semblait évident.
• Ça réussit quand même à le surprendre.
• Il embauche une baby-sitter pour les soirs où il s'absente, après le travail. Il sort en boîte, en soirées, dans tous les bars, tous les clubs quels qu'ils soient. Il se fait des amis ; des conquêtes.
• Beaucoup de conquêtes.
• Dont certaines qu'il ramène à la maison, et ça ne plaît pas forcément à la baby-sitter. A croire que les jeunes ont une morale, de nos jours. Il trouve ça tragique.
• Il en change, et demande à la nouvelle de partir à heure fixe une fois que les petites dorment. C'est plus simple comme ça.
• Une fois qu'Austėja a six ans, il la laisse souvent s'occuper de sa petite sœur. Elle aime bien l'habiller et lui parler et jouer avec ses cheveux, alors ça lui est égal ; elle le fait même sans qu'il le lui demande.
• La négligence n'est pas volontaire. Il les nourrit. Les emmène à l'école. Elles ont de quoi s'habiller. Des jouets. Les amis de la grande peuvent venir à la maison.
• Il juge être un bon père — et sans regard extérieur pour l'aider à recadrer les choses, il n'arrive pas à se remettre en question.
• D'accord, changer de partenaire tous les deux jours n'est pas forcément génial pour des enfants. Le cadre pourrait être plus stable. Mais elles sont toutes petites ; qu'est-ce qu'elles y comprennent, de toute façon ?
• Elles sont mignonnes et jouent et ne disent rien, alors c'est que ça doit aller.
• Il y croit dur comme fer.

• Deux ans après le divorce, Skaidra ne ramène pas les filles le lundi matin.
• Quand il l'appelle, il se fait insulter ; il s'en occupe mal, il est impossible, il ne veut même pas d'elles, elles préfèrent rester ici et elle ne les rendra pas.
• C'est tellement ridicule que ça le fait rire.
• Elle raccroche.
• Comme l'appeler quinze fois ne change rien, il soupire et part chez elle. Il passe dix minutes à cogner et comme elle refuse d'ouvrir, il lui explique gentiment à travers la porte que si elle refuse de les rendre, ça va repartir en justice.
• Il est franchement désolé, mais c'est hors de son contrôle, là. Soit elle les rend, soit elle vient de les kidnapper et il doit appeler la police. Ce qui serait fâcheux pour tout le monde. N'est-ce pas.
• Elle se remet à hurler dans toutes les langues, mais elle finit par ouvrir la porte et les lui rendre.
• Elle pleure.
• Ça le fait toujours rire.
• Il a raison, elle a tort, bla bla bla. Il est prêt à se dire qu'elle est toxique s'il le faut pour justifier son comportement — il n'a jamais besoin de grand chose pour se rassurer sur le fait d'être un homme exemplaire.
• Austėja et Gabrielė ne comprennent pas tout, mais elles pleurent. Il n'a aucune idée de ce que leur a raconté leur mère mais c'est faux. Maintenant ils vont rentrer à la maison et tout ira très bien.
• Il est tellement concentré sur ce que leur mère a pu leur dire qu'il oublie de penser à l'inverse. Ça ne lui traverse l'esprit qu'arrivé devant son immeuble, quand Austėja le fusille du regard et refuse de sortir.
Ah ?
• La sortir de force ne lui plaît pas du tout. Il déteste ça. Lever la main sur elles ? Hors de question. Serrer trop fort ? Il en hurlerait. A défaut d'être honnête dans tous ses combats, il l'est pour ce qui est des violences — il préfèrerait avaler des clous plutôt que lever la main sur une femme. Ou un homme. Ou qui que ce soit, vraiment.
• Ses filles les premières.
• Alors quand la plus grande devient grognon et se renferme, il la laisse faire. Il l'emmène même voir un psychologue.
• Il fait attention à son bien-être. C'est un bon père.
• Et comme toujours avec lui, la tranquillité d'esprit n'est pas difficile à soudoyer.

• En 2093, il reste quelques mois avec un Linas bien plus jeune que lui. Il l'a rencontré à une soirée dans un des bars qu'il fréquente régulièrement  ; paumé, carrément trop tactile. Du genre de ceux que ses parents auraient qualifié de raté, à l'époque où il risquait encore de devenir comme eux.
• Lui, il le trouve attachant. Drôle.
• Et puisqu'il n'a pas de domicile fixe, il le laisse rester chez lui.
• C'est gagnant-gagnant pour tout le monde ; il fait spontanément le ménage et peut s'occuper des filles quand il n'est pas là. Qu'Austėja le déteste foncièrement ne l'inquiète pas plus que ça. Les enfants, hein.
• De toute façon elle n'aime rien. Elle passe son temps à lui faire la tête. Il a compris qu'elle préférait sa mère, c'est bon — pas la peine de le lui répéter à tort et à travers.
• Expliquer la distance entre eux et en tirer parti ne lui demande pas grand chose. Il a juste à dire à son entourage que sa mère lui raconte des horreurs à son propos, et voilà. Pas de soucis. Tout le monde y croit. Skaidra, quelle sorcière.
• Dans un autre registre, une partie de lui doute franchement que ses collègues et amis trouvent judicieux de sa part de laisser des enfants avec un type qui aligne les shots plus vite que Lucky Luke en personne. Seul ou accompagné, d'ailleurs. Alors il se tait. Ça ne les regarde pas.
• Le tri est vite fait. Il sépare naturellement.
• Ce qu'il poste sur les réseaux sociaux. Ce qu'il raconte de vive voix. Le reste.
• La vérité, cachée quelque part au milieu. Si bien planquée que souvent il l'oublie.
T'en as rien à foutre de tes filles, Nojus.
• Son emploi du temps lui rappelle les anniversaires. Il gère leur vie comme on gère celle d'un employé. Horaires, vêtements, repas, cadeaux, visites à leur mère. Tout est calé, personne n'est oublié.
• A part absolument tout le monde.
• Sentimentalement, au-delà des apparences et du cercle public, c'est le désert.
• Quand il voit Linas porter Gabrielė sous les yeux méfiants de sa grande sœur, il n'arrive pas à se souvenir la dernière fois qu'il les a câlinées.
• En privé, en tout cas.
Bah.
• Il hausse les épaules et se dit qu'il verra plus tard. C'est pas bien important. Il les aime quand même.
• Un beau matin, Linas disparait. Il laisse derrière lui un beau bordel dans la cuisine, et emmène un ordinateur et une plante. Son choix le laisse tellement perplexe qu'il n'arrive même pas à s'énerver ; cours Forrest, hein. Il a presque plus peur pour lui qu'autre chose. Il va finir en taule ou mort dans un coin, le pauvre.
• En attendant, il doit retrouver une baby-sitter. C'est chiant.
• Deux jours après, il est déjà reparti sortir.

• Au fil des ans, le silence de Skaidra se fait de plus en plus prononcé. Il est à peu près sûr qu'elle attend juste de pouvoir récupérer ses filles à la majorité. Parce qu'il s'en fiche, il ne cherche pas à l'embêter plus que ça.
• Moins il la voit, mieux il se porte.
• Sa propension grandissante à boire et à faire la fête impacte son travail. Il se prend la tête plusieurs fois avec son patron, mais ne va jamais jusqu'à se faire virer.
• Parfois, il se demande s'il ne cherche pas inconsciemment à se faire mettre à la porte. Il a envie de voyager.
• Peut-être qu'il aurait dû tout plaquer, à l'époque. Laisser les gamines à Skaidra, démissionner et partir en voyage à travers l'Europe. Aux États-Unis. En Asie.
• Il a toujours rêvé de voir l'Inde. L'Espagne. Les canyons.
• Accoudé à la fenêtre de son appartement, il soupire.
• A croire qu'il n'est pas encore totalement stupide. Il aimerait l'être, mais c'est difficile. On ne vire pas trente ans à être rationnel et prudent comme ça.
• Austėja fête ses onze ans. Elle a tout d'une adolescente, déjà.
• A commencer par les crises. Ah, les joies de la parenté.
• Et dire qu'il aurait pu s'éviter ça. Comme il regrette.
• Souvent, quand il la voit croiser les bras et répondre à ses sourires et ses attentions par des "fiche moi la paix" pas plus gentils que les "vas te faire foutre" de ses exs, il fixe le téléphone et se demande s'il est trop tard pour les balancer chez Skaidra avec leurs valises.
• Gabrielė est plus discrète, plus mignonne, mais il doute que ça dure. Elle court après sa sœur. Elles vont finir pareil.
Aaaah. Que de dilemmes.
• Dans le doute, il part faire des heures supplémentaires en boîte et en club de strip-tease. C'est toujours plus intéressant que de les entendre geindre.
• Un temps, en 96, il tombe amoureux d'un Žygimantas qui n'en a pas grand chose à faire de lui. Ils se voient quelques semaines, par intermittence. Il arrive à lui arracher des baisers et ses vêtements, mais le reste ne vient pas.
• Il s'en va.
• Il en est suffisamment frustré pour que ça vire à la tristesse. Il cherche ce qu'il aurait pu faire pour mieux lui convenir.
• Pas grand chose, sûrement. Il arrive à un âge où la plupart recherchent la stabilité. Et lui, il a déjà des enfants ; rit et boit plus qu'il ne pense au remariage.
• Pendant un mois, il est d'une humeur de dogue. Ça fait rire Austėja.
• Il l'envoie dans sa chambre.
• En 97, sa mère doit être placée en maison de retraite. Sa santé se dégrade ; elle ne peut plus vivre seule, et il ne l'imagine pas vivre avec lui. Il n'est pas souvent à la maison, de toute façon.
• Il passe la voir de temps en temps. Elle est contente de pouvoir lui parler. Ils ne se voyaient plus tellement.
• La vieillesse lui réussit mal. Elle mélange un peu tout ; perd gentiment la tête. Il remercie le ciel qu'elle n'ait pas Alzheimer, parce que c'est suffisamment dur à gérer comme ça. Quand elle se met à parler de Kamilė au présent, parfois, il doit faire des efforts monstres pour ne pas quitter la pièce.
• Gabrielė lui ressemble, parait-il. Il est à peu près sûr que c'est juste parce que ses cheveux tirent sur le roux, mais il aurait du mal à confirmer. Il se souvient à peine du visage de sa sœur.
• Ça fait trente ans qu'elle est morte. Il a oublié.
• Quand il repense au balcon, pourtant, ça le fait encore rire.
Merci pour la petite blague de sortie, hein. Toujours là pour lui remonter le moral.
• Les années passent. Il rencontre une danseuse exotique, Elzbieta, avec qui ça colle plutôt bien.
• Voire plutôt très bien, même.
• Au bout d'un an, il la demande en mariage. Il approche des cinquante ans ; c'est le moment où jamais de s'y remettre. Et puis on ne sait jamais. Ça pourrait durer, cette fois.
• Elle accepte.
• Skaidra n'est pas invitée au mariage. Gabrielė vient ; Austėja refuse.
• Il lui explique en dix langues à quel point ça le déçoit, mais apparemment elle n'en a "rien à foutre de sa pute".
• Elle est belle, la jeunesse.
• Avoir Elzbieta à la maison rend l'ambiance encore plus tendue mais au moins, pour une fois, il n'est plus le seul à se prendre des commentaires adorables de son aînée. Ça fait du bien.
• Il pourrait presque s'y habituer.

• Un an plus tard, sa mère meurt.
• Il avait eu le temps de se préparer, alors ça fait moins mal que pour son père. Il l'enterre et pose des fleurs sur les deux tombes.
• Sur celle de Kamilė aussi, en passant.
• C'est drôle de se dire que des photos de famille, maintenant, il est le seul encore vivant.
• Mais c'est la vie. La mort en fait partie.
• Ça ne l'inquiète toujours pas plus que ça.
• Ce qui l'inquiète, en revanche, ce sont les 15 ans d'Austėja.
• Il a beau dire qu'il s'en fiche, il se rappelle très bien de comment était sa sœur à son âge. Elle lui casse les pieds, mais il n'a pas non plus envie qu'elle aille se tuer en traversant la route ivre morte.
• Son sens des responsabilités nouvellement retrouvé ne fait qu'empirer les choses. Si elle pouvait hurler "t'es paS MON PÈRE", elle le ferait.
• Dommage pour elle, il ne compte pas révoquer l'ADN qu'il lui a gentiment donné. Elle le garde. C'est cadeau.
• Au bout d'un an et demi de relation à vivre sous le même toit, Elzbieta commence à critiquer la manière dont il gère ses filles. Parce que clairement, elle sait mieux que lui comment élever un enfant.
• C'est pas aussi simple que de s'effeuiller, chérie. C'est technique.
• Elle le gifle.
• Austėja rit dans le fond.
Ah. Elle l'aime bien, finalement. Magnifique. Merveilleux.
• Maintenant elles s'entendent pour lui dire qu'il a tort. Il adore cette ambiance.
• En été 2100, il la pousse gentiment à la porte et demande le divorce.
Sudie, mieloji. Sans rancune.

• Après l'épisode Elzbieta, il jure solennellement de ne plus se marier. Ça ne lui réussit pas du tout.
• Il décide de se concentrer sur le reste. Les relations courtes, c'est bien aussi ; expérimenter donne du piment à la vie.
• Son travail se porte bien, donc pas besoin de se questionner de ce côté-là. Il pourra y rester jusqu'à la retraite.
• Tout va bien.
• Austėja est une peste, pire que tout, mais rien de nouveau de ce côté-là. Au moins, Gabrielė se contente de marcher sur la pointe des pieds dans le fond sans chercher à empirer les choses. Il lui en est un peu reconnaissant.
• Elle vient même regarder la télé avec lui, parfois.
• Elle lui tapote le bras.
• Il lui ébouriffe les cheveux, comme il peut.
• Ça fait bizarrement plus mal de la sentir le câliner sans rien dire que d'entendre sa sœur hurler qu'elle le hait. Allez savoir pourquoi.
• Culpabilité ? Noooon. Il ne connaît pas cette notion.
• Il ne fait jamais rien de mal, alors forcément.
• Cette année-là, Austėja lui balance une cuiller dessus. Sans raison.
• Il reste la regarder dix bonnes secondes, pour essayer de lui communiquer tout ce que le geste lui inspire, mais ça ne passe pas. Ça ou elle s'en fiche.
• Sûrement qu'elle s'en fiche.
• Elle recommence.
• Quand se recevoir des trucs dans la figure ou le dos devient une habitude, il cherche une solution.
• N'en trouve pas.
• Il ne peut pas la frapper en retour. Lui demander d'arrêter ne fonctionne pas.
• Il ne voit pas quoi faire d'autre. Se plaindre ? Et puis quoi, encore.
• La refiler à Skaidra est de plus en plus tentant mais allez savoir pourquoi, Austėja n'a plus du tout envie de partir tout le temps. Elle est trop contente d'avoir trouvé quelque chose qui lui tape sur les nerfs et contre lequel il ne peut rien.
• Du coup, elle continue. Tout le temps.
• A défaut d'un terme plus approprié, c'est fatiguant.

• Le jour où Austėja réussit à viser trop juste en lui balançant un livre dessus, il finit avec un bleu complètement débile à la tempe.
• Ça crée une belle dispute entre ses deux filles, à laquelle il n'a aucune envie de prendre part —  à ce stade, il cherche surtout où il va pouvoir passer les vacances qui n'implique ni livre, ni ustensiles de cuisine. Ni gamines chiantes, surtout.
Bravo Skaidra, t'as gagné, je regrette de te les avoir prises.
• Elle serait contente de l'apprendre, donc il ne l'en informe pas.
• Certaines choses ne changent pas.
• Son compagnon du moment, Deividas, lui dit très sérieusement qu'il devrait penser à déménager. C'est de la violence.
• "Mon dieu, mais c'est de la violence !"
• Ça ne le fait pas rire du tout. Nojus ne voit pas pourquoi.
• C'est qu'une gamine, ça va, tout le monde se calme.
• Au travail, on lui demande s'il est battu.
• Il lève les bras au ciel. NON. Il n'est pas battu. Il a juste, des différends. Avec.
• Quelqu'un. C'était un accident, de toute façon.
Et tu parles comme une femme battue, mon cher.
• Il pousse Deividas en grognant. Gnagnagna, tu te crois drôle ? Laisse-moi-tranquille-merci-bien.
• Le jour des 18 ans d'Austėja, il la pose gentiment devant chez sa mère.
• Elle ne dit même pas au-revoir.
Sudie, mieloji.
• Gabrielė reste avec lui. Il la soupçonne d'avoir eu des mots durs envers sa sœur ; elles sont fâchées, en tout cas.
• Ça l'arrange. C'est sûrement pas lui qui va s'en plaindre.
• Une fille de quinze ans gentille comme un cœur et toujours prête à vous pardonner, c'est plus facile à gérer que deux gamines à surveiller sans arrêt. Il rattrape un peu du temps perdu. Prend des photos avec elle ; l'emmène ici et là.
• Leur relation s'améliore un tant soit peu. Ils ne sont toujours pas proches, et la première mention de sa mère ou de sa sœur risque de relancer des disputes ou de longs silences, mais au moins ils ne se jettent rien à la figure.
• Il trouve ça bien.
• C'est déjà plus agréable qu'avant.
• Il rompt avec Deividas ; se remet avec lui quelques mois plus tard. Reste, allez.
• Il approche gentiment de la soixantaine. Encore au moins dix ans pour faire tout ce qu'il a encore envie de faire. Ça en fait, du temps.
• Il est content.
• Il juge avoir bien occupé ses années, depuis l'accident. Il s'est rarement ennuyé.
• Il peut être fier de lui. Sûrement.
• Peu avant les 18 ans de Gabrielė, il rompt pour de bon avec son compagnon. Sa santé est moins bonne qu'avant ; il se rend compte que la musique à fond ne lui plaît plus autant. Il a besoin de changer d'air. De faire des choses différentes. De bouger.
• Alors c'est ce qu'il fait.
• En 2104, il part. Il prévient son patron qu'il sera absent un an, et il prend l'avion.
• Il part en Turquie. En Grèce. En Italie. En Espagne.
• Il visite. Marche. Rencontre des gens.
• Son souffle n'est plus ce qu'il était, mais il se trouve encore en forme. Ça fait longtemps que ses jambes n'ont pas été aussi sollicitées ; il avait presque oublié à quel point elles pouvaient encore lui faire mal, parfois.
• Mais il fait avec. Se laisser ralentir, c'est pas son genre.
• De temps en temps, il envoie un message à Gabrielė. Elle lui donne de ses nouvelles ; il répond.
• Parfois, elle lui dit comment vont sa mère ou sa sœur.
• Il s'en fiche, mais il répond. Ne serait-ce que pour ne pas avoir l'air cruel.
• Ne pas oublier que ce sont elles qui ont tort, dans l'histoire. Ça reste important.

• Après un an de voyage, il est bien obligé de revenir en Lituanie. Ça ne lui fait pas plaisir, mais il n'a pas l'âge de la retraite. Tant qu'à faire, autant partir avec le maximum d'argent. Il pose Carpe Diem de côté pour la bonne cause. C'est comme ça.
• Il se remet au travail en soupirant.
Allez, encore un peu.
• Au moins, il aide la planète. Vive les énergies vertes.

• Pour ses soixante ans, il fait une grande fête. Se rendre compte qu'il a encore beaucoup d'amis le rassure ; pas grand monde dont il soit très proche, mais au moins il n'est pas seul. Il fait encore rire. Sourire. Il est de bonne compagnie.
• Il n'a rien perdu du tout.
• Juste le souffle.




Nojus Balčiūnas ▬ « Surprise, surprise » 190803060815619258
     
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