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Mabel Reid
- B 05 052004 17 25 C -

Mabel Reid

En bref

Féminin
Pseudo : Never
Messages : 5




« All the spikey punkers,
Believers in the ruins,
With one big shout
They all cry out
Who killed Bambi ? »
Nom : Reid.
Prénom : Mabel Bernice.
Surnom : Mae, Belle (elle déteste).
Sexe :
Âge effectif : 42 ans.
Âge apparent : 23 ans.
Arrivé depuis : A2 M3 J15.
Date de naissance : 11/09/1961, Liverpool, Royaume-Uni.
Date de mort : 20/05/2004, Liverpool, Royaume-Uni.
Orientation sexuelle : Bisexuelle.
Groupe : Commotus.
Nationalité : Britannique.
Langues parlées : Anglais.
Ancien métier : Chanteuse (ratée).
Métier actuel : Ce qu'elle trouve quand elle veut.
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique



• Teintures, crâne rasé et fringues déchirées, Mabel a surfé sur les années 70 et 80 avec toute la grâce de son âme de punk-rockeuse en crise.
• Incapable de la fermer plus de trente secondes, son physique est un reflet exact de ce qui se passe dans sa petite tête : intense, coloré, et qui hurle « RÉBELLION » à gorge déployée.
• Elle en a eu des phases, dans sa vie, mais aucune aussi belle que ses 23 ans, quand tout allait bien et qu’elle avait tous ses rêves à portée de main. Une fois morte, son corps est naturellement revenu à cette période qu’elle a toujours regretté.
Et jamais égalée.
• Ses cheveux noirs, rasés sur tout le côté droit, sont laissés au naturel du côté gauche ; extrêmement volumineux et crêpus, ils sont teintés de rouge. La petite touche Mabel.
• Sa peau foncée s’accorde à merveille avec cette couleur, et ses fards colorés agrandissent ses yeux bruns remplis d’éclairs. Sur ses lèvres pulpeuses, rien d’autre que du noir ou carmin. Et en-dessous, de très belles canines blanches prêtes à mordre, une voix grave et enrouée à force de hurler et chanter.
• Son excentricité vestimentaire est la seule chose remarquable chez elle, puisque Mabel est loin d’être jolie ou menue comme il faut. Un visage assez dur, comme taillé à la pierre sur une moue éternelle. T’arrête de faire la gueule quand ?
• Des sourcils épais, souvent froncés, ornés d’un anneau de chaque côté. Ses oreilles sont percées à de nombreuses reprises, comme son nez et ses lèvres.
• Mabel a mis des piercings partout là où elle pouvait, comme un cri du cœur.
• Et ça n’aide pas à forger d’elle une image plus rassurante, parce qu’évidemment mademoiselle n’est pas petite. 1m73 sans talons, des épaules carrées, des hanches larges et une poitrine bien présente, sans oublier les fesses dont on se moquait à l’école. Elle a le pas lourd, décidé, agressif : sait se battre, mettre des droites, et ça se voit.
• Mabel a un petit côté colosse pas trop rassurant. Gorille en colère. Camionneuse hystérique. Qu’importe.
• L’effet bombe nucléaire sur Hiroshima est là.
• Ses ongles courts sont parfois ornés d’extensions vernies comme autant de griffes, et si les jeans déchirés et les bottes ont sa large préférence, elle sait aussi sprinter en talons hauts et jupe courte en cuir.
• Elle a bon équilibre, même avec dix verres dans le nez. L’habitude.
• Et puis elle est sportive, alors ça aide. Toutes ces années de boxe contre l’avis de ses parents ont servi à quelque chose.
• (aka à mettre des droites à des pauvres gens dans les bars, bravo Mabel)
• Ses muscles sont saillants sous sa peau, mouchetée de cicatrices et de marques en tout genre. Ses poings le sont particulièrement, les jointures râpées et écorchées.
• Le souvenir d’une fracture ouverte au tibia de la jambe droite, ainsi qu’un léger boitement qu’on ne remarque presque pas et des douleurs fantômes les jours de pluie.
• C’est tout.


Caractère



• Mabel est une femme forte, indépendante et décidée – et gare à celui qui ose dire le contraire.
• Parce qu’elle frappe. Elle n’aboie même pas, elle mord direct ; les coups de semonce, c’est pour les faibles.
• Et Dieu (et la Reine Elizabeth et Johnny Rotten) sait qu’elle n’est pas faible. Jamais, pas du tout, sur rien.
• Mabel a une grande gueule ; et encore, le terme est faible. Elle a un avis sur tout, et le fait savoir à la ronde au mégaphone.
• C’est plus fort qu’elle, elle a besoin de parler. De s’exprimer. Et en général, c’est pour hurler qu’elle n’est pas d’accord et que quelque chose lui déplait.
TOUT lui déplaît. Rien ne va, le monde court à sa perte. Optimiste sur le court-terme, pessimiste sur le long-terme, Mabel a des idées bien ancrées dans sa petite tête.
• Le gouvernement est pourri, la police corrompue, les adultes à l’ouest et la musique sauvera le monde. Amen aux Sex Pistols, sa seule vraie religion.
• Elle n’a pas la langue dans sa poche, une langue vulgaire la plupart du temps, et passe son temps à se mettre sur le devant de la scène – au propre comme au figuré.
• Mademoiselle est une femme d’action ; elle adore l’adrénaline et rien ne l’énerve plus que devoir faire joli dans le fond pendant qu’on s’éclate devant elle. Que ce soit pour un concert, une bagarre de bar ou une manifestation, on est sûr de la trouver en première ligne.
• En règle générale, partout où ça cogne et ça hurle, on a une chance de trouver Mabel – bière ou pied de biche à la main.
• Elle est si engagée, admirez-la ; un modèle de petite révolutionnaire.
• « à mort les politiciens, les riches et les hypocrites ; les seuls vrais sont dans la rue, clope à la main »
• Parce que Mabel est un modèle de franchise, pas du tout opportuniste. Nooooon. Pas son genre.
• Elle entend ce qui l’arrange, retient ce qui l’arrange et saute sur la moindre occasion de se faire remarquer, mais pensez-bien que c’est tout sauf de l’hypocrisie.
• « Honnête quand ça t’arrange, hein. »
• « Va te faire foutre. »
• Mabel a beaucoup de mal à ne pas faire tourner le reste du monde autour d’elle. A faire passer les autres avant ses petits désirs et ses petits caprices – qui prennent parfois des proportions gargantuesques.
• Elle a besoin qu’on la regarde, qu’on fasse attention à elle. Qu’on la supplante ou la délaisse, et c’est la guerre.
• La vraie, à coup de balles et de bouteilles cassées.
• Et tout ça sans le moindre remord. Paye-toi une conscience, hein, ça coûte cher cette merde.
• Courageuse et téméraire, ça, on ne peut pas le lui reprocher. Si elle était moins bête, moins obtuse et moins prompte à hurler et se rouler par terre à la moindre contrariété, ce serait mieux.
• A montrer les dents et tourner en rond quand elle se sent acculée ; pessimiste sur le long terme, elle a ses périodes de nihilisme intense.
A quoi ça sert d’essayer de se faire une place, le monde est pourri.
• Et le problème, c’est toujours les autres. Jamais elle.
• ça aussi, c’est un problème récurrent. La faute, elle atterrit automatiquement sur la tête des autres. Si un truc foire, si quelque chose ne va pas comme elle veut, le monde entier s’en prend plein la figure, le tout avec la délicatesse habituelle.
• Même les problèmes profondément enfoncés dans sa chair n'y coupent pas.
• Mabel est en colère, mais d’une colère égoïste, égocentrique, presque pour rien. Elle a beau penser ce qu’elle dit, elle a surtout besoin de passer de ses nerfs.
• Déçue, blessée, vexée, incapable de réussir et passer outre les difficultés.
• La sensation d’étouffer et de ne pas avancer l’écrase comme un rouleau compresseur.
• (alors elle noie tout dans l’alcool, CQFD ma bonne Karen)


Histoire



« Anarchy for the U.K.
It's coming sometime and maybe
I give a wrong time, stop a traffic line
Your future dream is a shopping scheme. »

Anarchy in the U.K., Sex Pistols



1961 – 1976

• Mabel Bernice Reid naît à Liverpool le 11 Septembre 1961. Comme témoignage de sa naissance, la douleur intense de sa mère à l’accouchement (pas de péridurale, désolée ma bonne dame) et les nuits infernales de cet énorme bébé râleur. Un bonheur. A vous faire regretter d’être parents.
• Bien heureusement, Leroy et Alissa sont des gens forts et ne regretteront jamais leur fille – alors que tout le monde autour d’eux aurait compris et pardonné.
• Immigrés Jamaïquains s’étant installés à Liverpool un an seulement avant la naissance de Mabel, le quotidien est relativement dur ; pas beaucoup d’argent, mais énormément de méfiance de la part d’un voisinage exclusivement blanc. Ils doivent faire avec ce qu’ils ont.
• Mais venir en Angleterre était leur décision, une décision prise contre l’avis de leurs parents respectifs, et ils s’acharnent. Redoublent de gentillesse. Vont à la messe. Ils finissent par se faire accepter des voisins et quand Mabel fête ses cinq ans, la vie est plus douce.

• En 1966, elle a déjà une sœur de deux ans sa cadette, Joan, et un petit frère tout neuf qui vient de pointer le bout de son nez, Nigel. Son père est docker, sa mère femme au foyer – avec une forte tendance à la charité chrétienne. Mabel ne manque d’amour à aucun moment de sa vie, et si les virées à l’église l’ennuient plus qu’autre chose, elle trouve toujours le moyen de s’amuser.
• En embêtant ses voisins, par exemple – les filles se font tirer les nœuds et les garçons se font frapper. Tous. Sans exception. Vive l’égalité.
• Parmi eux, les jumeaux Rimmer. Shirley et Angus sont des amours à leur maman et leur papa et Mabel les déteste. Elle leur jette des pierres depuis sa clôture et ils lui renvoient des insultes racistes sans savoir ce qu’ils hurlent au juste. Alissa et Carol viennent récupérer leurs sales bêtes, leur collent une claque et les renvoient dans la maison.
• Mabel adore Shirley et Angus. Elle s’amuse toujours beaucoup avec eux. Ça la défoule. A la naissance de sa sœur Kirsty, en 1969, ils étalent le gâteau de félicitations dans toute la maison sous le regard horrifiée du reste des invités.
• Alors Alissa et Carol ont beau adorer leurs enfants, elles évitent de les laisser seuls ensemble et sans surveillance.
• Le parquet ciré s’en rappelle encore, Mabel Bernice Reid.
• (ses joues aussi)
• ça n’empêche pas la gamine hyperactive de se défouler dans le jardin et sur le trottoir dès que possible.
• A la salle de sport, aussi. Alissa aurait préféré que sa fille fasse de la danse ou de la gymnastique, comme toutes les autres petites filles, mais Mabel veut faire de la boxe, et juste de la boxe, et sa mère cède malgré les regards de travers des amis et du professeur de sport.
• Professeur qui manque de la refuser, mais accepte après l’avoir vu mettre au tapis plusieurs des garçons de son âge.
• Monsieur et Madame Reid se consolent en se disant qu’au moins, elle évacue la tension dans un cadre approprié, et pas sur ses petits camarades.

• Parce qu’à l’école, elle a vite compris que rouler sur les autres n’allait pas être possible. Pas tout le temps. Pas trop – alors elle ne fait que répondre aux provocations, ça lui semble être un bon compromis.
• Mabel apprend à se défendre du racisme pas par pas. Poing par poing. Visite chez les directeur par visite chez le directeur. Elle y connait ses premières désillusions, mais ça ne la fait pas fléchir. Au contraire, ça la rend plus forte.
• Plus têtue, plus hargneuse – de moins en moins gérable. Ses parents finissent par lui demander de se calmer, de résoudre les problèmes par les mots.
• Sauf que ça, Mabel n’y arrivera jamais. A 10 ans, la diplomatie, c’est pas son truc.
• Et ne le sera jamais.
• Toute petite déjà, elle commence à traîner une sale réputation à ses baskets usées. On ne veut pas trop s’approcher d’elle, pas trop lui parler, on ne sait jamais – elle a le poing facile, Mabel. Quand elle joue, c’est toujours violent.
• Alors à part Shirley et Angus qui ont toujours le chic pour la mettre hors d’elle, elle n’a pas beaucoup d’amis.
• Il y a les jumeaux Rimmer, et il y a aussi sa petite sœur.
• Joan et Mabel se ressemblent, tant physiquement que mentalement. Elle a vite délaissé Nigel et Kirsty, plus des poupées de chiffon qu’un vrai frère et une vraie sœur, pour se concentrer sur Joan.
• Elles se prêtent leurs jouets, leur musique, se coiffent, jouent ensemble, et Mabel détruit ceux qui osent s’en prendre à sa cadette. Sa réputation déteint sur Joan, qui vire doucement comme elle.
• Elle admire Mabel, c’est sa grande sœur. Forcément.

1976 – 1979

• Quand elles sont arrêtées en 1976 pour un accident avec une mobylette volée, les gifles et les sentences tombent. Joan, à peine 13 ans, est envoyée en pension ; et Mabel peut hurler, griffer les murs et arracher la tapisserie, ses parents ne reviennent pas sur leur décision.
• Ils préfèrent avoir la moins gérable à domicile et essayer de remettre la plus influençable sur le droit chemin. Traînée de force à la messe, Mabel insulte Dieu, le prêtre, tous ceux qui sont présents et passe à deux doigts de l’excommunication. (non)
• Il n’empêche, cette mésaventure laisse son empreinte sur le reste de la communauté, et tous ceux qui ne se méfiaient pas déjà d’elle se mettent à la regarder de travers.
• Mabel avale son paquet de cigarettes et leur fait des gestes grossiers depuis le perron. Tous des moutons.
• A cette époque, elle demande à ses parents une guitare – et ils acceptent, pensant que ça la fera se tenir tranquille. Au moins deux minutes.
• FOOLS.
• Quelques temps plus tôt, la tête déjà bien dans les vinyles de ses parents depuis toute petite, elle a découvert les Sex Pistols ; c’est le coup de foudre. L’amour à la première écoute. L’autel à Johnny Rotten dans sa chambre. Mabel voit en eux quelque chose de fort et de vrai, qui résonne avec ses idées.
• Ses parents le prennent très mal, et encore plus mal le fait qu’elle commence à s’habiller punk ; ses jeans sont déchirés, ses Dr. Martens foutues sur la table, et une partie de ses cheveux rasée. Puis teinte en vert.
• Sa mère s’étouffe d’indignation, son père cache les yeux de Nigel et Kirsty.
C’est quoi cette dégaine d’épouvantail, Mabel Bernice Reid.
• Elle rit et donne des concerts privés depuis son perron – Shirley et Angus l’écoutent hurler « Anarchy in the U.K. » à pleins poumons, assis sur la clôture. Ils applaudissent.
• Une des voisines plus âgées songe à appeler un exorciste. Il faut toute la patience du monde à Leroy et Alissa pour calmer le jeu et éviter d’avoir la police aux fesses tous les quatre matins.
• Parce que Mabel ne se calme pas, loin de là. Exit la courte période de paix post-accident. Tant pis si Joan n’est plus là, elle continue de voler des mobylettes en guise de protestation et de caillasser les emmerdeurs.
Tu files un mauvais coton, ma fille.
• L’école devient vite un lointain souvenir à partir du moment où elle trébuche sur une bande de jeunes du quartier voisin ; cheveux en l’air, colorés, fringues déchirées et piercings, elle a trouvé sa meute.
• Elle s’en fait rapidement des amis à la vie, à la mort. Ses parents ne soupçonnent pas un seul instant qu’elle passe ses journées à fumer dans des caves et écouter de la musique. L’école n’appelle pas encore.
• Parmi ces nouvelles têtes, une retient son attention plus que les autres ; Titius Clarke, un irlandais qui possède un groupe sans grande prétention et la plus belle coiffure qu’elle ait vu de sa vie. (probablement horrifiante pour le reste du monde, mais Mabel ne juge que par la hauteur de la crête et sa couleur)
• Titius lui parle grave. Elle se roule sur ses genoux avec beaucoup de subtilité. Ça plaît moyennement à une des filles, mais eh ; tant pis pour elle, elle avait qu’à faire le premier pas avant.
• Ah, c’est sa sœur. Oops. Bon bha tant mieux, hein, personne n’a rien à redire sur leur couple, maintenant.
• Mabel passe quelques mois intenses à slalomer entre cours et descentes dans les supermarchés de Liverpool, à renverser les étagères et taguer tous les murs qui passent à sa portée. A s’essayer au chant dans le groupe de Titius, pour échapper aux crises de ses parents.
• Qui ont entretemps appris qu’elle faisait le mur et séchait les cours autant de fois qu’il y a de jours dans la semaine. Inutile de préciser que ça passe très mal, et qu’elle n’est plus conviée aux séances « tartes » de maman. (disons plutôt qu’elle s’en exclue toute seule)
• La messe aussi, c’est plus la peine. Elle écrit avec passion des textes très profonds sur le dictat de l’État et de la religion.
• Mauvais, les textes ; bonne interprète, mauvaise compositrice.
• Elle peut s’en remettre. Titius forme les mots, et elle les chante à coup de guitare.
• Sa vie lui plaît. Elle a trouvé des amis qui la comprennent, un équilibre qui lui plaît.
• Un équilibre qui n’est pas raccord avec le reste du monde, mais c’est un état constant chez elle depuis quelques années. Personne me comprend.
• Alors elle vit au jour le jour, et en profite à fond.

• Jusqu’à ce que les retombées de ses excès ne lui atterrissent en plein dans la figure. Violemment.
• Nous sommes en Mars 1979 ; Mabel a 17 ans et trébuche sur la fin de son année scolaire sur insistance catégorique de ses parents. Elle se console en se disant qu’elle n’a plus longtemps à tirer et hasta la vista school, bonjour les concerts dans les bars.
• Elle en rêve la nuit. Elle a tellement hâte.
• Joan est en visite pour quelques semaines quand Mabel ressent les premiers symptômes.
• Elle est fatiguée. A la nausée. Est peut-être plus hargneuse que d’habitude mais, bon, difficile à dire, avec elle.
• Sa sœur lui dit en plaisantant qu’elle est peut-être enceinte.
• Mabel éclate de rire. Joan aussi. Puis elle rit moins et elle se souvient des galipettes pas aux normes de sûreté et du fait que ses règles tardent. Beaucoup. Elles n’ont jamais été très régulières mais là, ça commence à faire un moment.
Merde. Pourquoi elle y a pas pensé avant. Elle s’insulte en priant pour que ce ne soit pas le cas. Elle n’a pas 9 mois de sa vie à gâcher avec un bide d’éléphant et encore moins 18 ans à tirer avec un chiard accroché aux jambes.
• L’idée la frustre plus qu’elle ne la terrifie. Incapable de prendre son mal en patience, elle se débrouille pour acheter un test de grossesse qui lui revient positif.
• La. Catastrophe.
• Elle songe à partir à l’étranger pour éviter l’éviscération en règles qui va suivre, mais sa mère finit par s’en rendre compte avant qu’elle ait pu faire ses bagages et se réfugier dans le garage d’un ami (moins loin que les États-Unis, mais aussi plus rapide).
• On frôle la crise familiale chez les Reid. Après la musique et les fringues sorties des enfers, voilà qu’elle est enceinte.
• EN.CEINTE.
• Alissa lui rentre l’idée dans la tête à coups de sermons mémorables. Elle se rend compte des conséquences ? Elle n’a pas fini le lycée, n’a pas de travail, et quant au père…
• Titius n’a aucune envie d’épouser qui que ce soit et ça soulage secrètement ses parents parce qu’ils ne sont pas fans de la crête colorée, eux.
• Les Clarke prennent leur part des responsabilités, et assurent qu’un soutien financier sera mis en place. De toute façon, Titius veut élever son enfant. Être là pour lui, au moins un minimum.
• Mabel veut juste disparaître ; si elle pouvait se volatiliser et leur laisser le gosse, pas de problème, elle le ferait. Elle voit que tous ses plans d’avenir sont en ruines et ça la met hors d’elle.
• Juste quand elle commençait à y voir clair. C’est pas juste.
• « La faute à qui, hein ? »
Merci maman, moi aussi je t’adore.

• Les mois qui suivent sont un enfer pour Mabel.
• Exit l’école, mais pas pour les bonnes raisons. Exit aussi les concerts et les bars, les virées en ville, elle se retrouve cloitrée chez elle et jugée par le quartier entier – m’enfin, ça, elle a l’habitude.
• Devoir trainer sa misère entre le salon et sa chambre la déprime. Sa mère veille sur elle, l’oblige à manger (mais pas trop), l’accompagne dans ses promenades et l’empêche d’écouter sa musique. Elle a des idées bien arrêtées sur ce qu’il faut au bébé dans son ventre pour en sortir épanoui.
Et pas comme moi. Ça, sa fille l’entend très bien.
• A l’approche du terme, elle en a tellement marre de mal dormir à cause de son énorme PARASITE qui lui pique toute son énergie qu’elle jure de ne jamais avoir d’autres enfants. Elle n’en voulait même pas, en plus. Tu parles d’une saloperie.
• Shirley et Angus essayent de la distraire, Joan quand elle est là aussi. Nigel et Kirsty sont juste impatients de voir le nouveau-né débarquer, ils adorent tout ce qui anime leur quotidien.
• Titius la visite, sous surveillance, et Mabel l’adore toujours autant. Ils ne sont plus ensemble (plus vraiment), mais restent très proches. Autant pour le gamin, hein. Qu’il ait un semblant de famille à défaut d’avoir des parents mariés. Amen etc.
• Quand elle perd les eaux le 26 Octobre, tout le monde se met à hurler (y compris elle) et embarque pour l’hôpital en quatrième vitesse. Toutes les personnes présentes prennent cher quand Mabel se met à avoir des contractions de l’enfer. Il a intérêt de sortir en un seul morceau, ce sale gosse, avec tous les efforts qu’elle doit faire –
• Le 27 Octobre, à 3h52, la famille Reid accueille un petit garçon de 3,8 kg. Un gros bébé qui a mis sa mère K.O. Mabel veut dormir pendant 100 ans, merci de ne pas la déranger. C’était la PIRE expérience de sa vie. 10/10 would NOT do it again.
• Pendant qu’absolument tout le monde gagate sur la bestiole sauf elle, elle décide que bon, quand même, c’est elle qui a expulsé la boule de bowling. Elle a le droit de lui donner un nom.
• Après délibération avec Titius, ils décident d’appeler leur fils Lydon. Comme John Lydon, alias Johnny Rotten.
• Ses parents font la tête, ceux de Titius trouvent que ça manque sacrément de distinction, mais Mabel et Titius ont le dernier mot. Encore heureux, parce que putain les contract –
Shhh Mabel. Fallait savoir utiliser une capote si tu voulais pas souffrir.
• Le retour à la maison est brutal, dans le sens où elle réalise encore mieux à quoi vont ressembler les prochaines années : un boulot chiant pour élever le moutard, et point. C’est pas ça qu’elle veut.
• Les premiers jours, Alissa et Leroy doivent obliger leur fille à allaiter Lydon. Lui changer ses couches. Ses vêtements. Monter le berceau, le siège, apprendre à le baigner, et putain qu’est-ce que ça la gonfle. Elle n’a aucune patience, et ses cris la rendent dingue.
• Ils rendent aussi Nigel et Kirsty dingues. Ah ! On aime moins le bébé la nuit, hein ?
• Pour soulager les Reid, les Clarke le prennent avec eux quelques jours par-ci par-là. Mabel revit quand elle n’a plus son fils en visu. Rejoue de la musique.
• C’est triste à dire mais c’est comme ça. Elle a du mal à l’aimer. Elle n’en voulait pas. Il lui gâche sa vie.
• Heureusement, pour l’instant, Lydon est trop petit pour s’en rendre compte.
Attends quelques années, un peu, et tu verras. Ça va te retomber au coin de la figure.

1979 – 198x

• Mabel ne finit pas le lycée. Ses rêves de jouer dans les bars et à des concerts en plein air se fait doucement la malle à chaque hurlement de Lydon. Ses parents lui intiment gentiment de se trouver un job.
• Livia, la sœur de Titius, l’apprécie un peu plus depuis qu’elle n’est plus avec son frère. Elle lui file le contact d’un ami, qui a une boutique de vêtements. Elle a le style qui va avec, il devrait l’embaucher sans trop de problèmes.
• Et miraaaacle (il faut entendre ses parents pleurer de joie dans le fond) le bon samaritain a pitié d’elle et la prend. Mabel, 18 ans, est donc vendeuse dans un magasin de fringues classes (pour elle) mais vendeuse quand même. Le job la frustre très vite.
• Sans compter que son comportement de Dobermann en colère lui met quelques clients à dos. La population lui ressemble, hein, les décibels des échanges grimpent très vite.
• Quelques fois, son patron doit la décoller d’un client agressif comme elle et elle se fait fouetter à coup de bottines. (métaphoriques)
• ON BOSSE ICI, MABEL REID. ON SE BAT PAS.
• Elle grogne, et rebelote la semaine d’après. C’est fatigant de devoir être civilisée, hein.
• L’avantage, c’est qu’elle peut de nouveau répéter avec son groupe. Elle a un salaire, elle paye les affaire de son mioche, ses parents sont contents. Elle peut sortir, à la seule et unique condition de ne pas revenir torchée.
• ça ne marche pas toujours, mais à ce stade, monsieur et madame prennent ce qu’ils ont.
• Les semaines passent, puis les mois, les années, et bientôt Lydon fête ses deux ans. Mabel regarde sa vie, son job, ravale tant bien que mal (mais surtout mal) sa frustration. Elle s’imaginait déjà loin d’ici.
• Elle a 20 ans, et le reste de sa vie lui semble n’être qu’un long gouffre sans fin, couverts de tétines et de biberons. La joie.
• Parce qu’en plus Lydon s’accroche à elle. Allez savoir pourquoi, mais dès qu’elle arrive dans une pièce, il tend les bras vers elle.
• Ok, son premier mot n’a pas été maman, ça a été « Cookie » (leur chien) puis papa et enfin maman, mais voilà. Le machin est fan d’elle. Elle ne comprend pas. Il voudrait pas plutôt coller Nigel ou grand-mère ? Psssht.
• On lui dit que c’est parce qu’il reconnait sa mère. Cool pour lui, elle a autre chose à faire.
• Elle le fait souvent pleurer, et ça la fait se sentir un peu coupable, mais Mabel ne sait pas étreindre – n’en a pas vraiment envie.
• Alors elle le laisse de plus en plus souvent aux soins de ses parents, qui ont abandonné l’idée de la responsabiliser. L’éducation et l’équilibre de leur petit-fils passe avant tout.
• Peu à peu, Mabel s’éloigne.

• COUCOU VOICI LA SUITE ABREGEE DE SA VIE RATEE.
• (non, vraiment, vous ratez rien)
• DONC, Mabel revient peu à peu à sa vie pré-Lydon, et c’est la fête dans les bars.
• Soit elle y joue avec son groupe, soit elle se roule sur et sous les tables et balance des coups de bouteille mémorables.
• Sa réputation n’est plus à faire. Celle de ses potes non plus. A tous les niveaux.
• Ils ont une certaine image qui plaît, pour l’époque, et ils finissent par dégoter un contrat.
• Bon, ils doivent virer un des membres trop porté sur la picole et c’est un ami d’enfance de Titius dooonc ils le prennent tous les deux mal, mais.
• Pour la célébrité, ALLEZ. Sois sympa, Johnny.
• Pendant que John part se TORCHER ailleurs, ils signent et accèdent à la GLOIRE.
• Si, je vous jure. Pendant un moment, ça marche super bien. Ils enchainent les concerts, les représentations, Mabel est heureuse et vit enfin la vie dont elle rêve depuis qu’elle est ado.
•  Tout se passe bien – et puis viennent les excès.
• Être une figure publique, ça change pas mal de trucs, et notre héroïne ne met pas longtemps à être frustrée par les inconvénients de la vie de star.
• ELLE VOULAIT JUSTE LES BONS COTES, ELLE. Continuer à faire ce qu’elle veut sans avoir à se soucier du regard des autres.
Well, tough luck.
• Les bagarres de bars et la violence, ça va deux minutes ; on lui fait comprendre que faudrait peut-être ralentir sur la boisson, aussi. Wild, ok. Juste pas à ce point.
• Bref. Mabel kiffe pas. On l’enferme pas dans une cage, elle REFUSE.
• Alors elle continue, fait des doigts d’honneur au monde, et ça pèse sur le moral du groupe. Ils se disputent. Sa liaison avec un des membres prend fin, et il quitte le groupe parce que –
T’es flippante quand tu veux, bébé.
• Titius et elle se disputent. Elle se dispute avec les autres. Claque ses couilles métaphoriques sur la table et part rouler des patins à la chanteuse d’un autre groupe à la mode. (entres autres conneries)
• Oh le scandale.
• Elle maîtrise le « gasp » des tabloïds à la perfection, ça, on peut pas le lui reprocher.
• Enfin si. Titius le lui reproche. Au bout d’un moment, il impose une pause au groupe. De gré, ou de force.
• De force pour Mabel, qui quitte Londres pour retourner passer du temps à Liverpool.
• Enfin, bouder, quoi. Sur sa famille. Avec qui elle se dispute. Alleeeez.
• Ses parents lui reprochent de ne pas se préoccuper de Lydon, Lydon fait la tête et lui jette son indifférence à la figure, et elle finit par aller s’étaler sur Joan.
• Elle au moins, elle la comprend.
• Elle renoue aussi avec les jumeaux Rimmer, qui ont construit leur vie, et part wink Shirley qui est so hot et qui ne s’entend plus avec son mari.
• ça veut dire open, ça. Elle est pas con.
• Mark Corbyn apprécie moyennement qu’une punk sortie de nulle part vienne peloter sa femme à domicile et il le lui fait savoir le jour où il leur tombe dessus. Tout Liverpool les entend se disputer.
• Leroy et Alyssa ont HONTE. SI HONTE. Qu’elle reste à Londres, si c’est pour leur faire des scènes pareilles.
• (Joan rit bien, de son côté, enfin un peu d’action)
• Mabel alterne entre Londres et Liverpool, même quand le groupe se reforme. Ça ne dure pas. Titius a une femme, bientôt un enfant, et Mabel boit de plus en plus.
• Alors un an et demi plus tard, il quitte le groupe.
• ET CA FAIT. Si mal à Mabel. Il a toujours été son meilleur ami, son confident, comment il peut lui faire ça.
• Elle refuse ses explications et son aide, et le remplace.
• Tant pis. Il a qu’à retourner à Liverpool câliner sa grognasse et s’occuper de Lydon.
• Il aime que lui, de toute façon. (lol on se demande pourquoi hein)
• (PEUT-ETRE PARCE QUE TU T’OCCUPES PAS DE TON GOSSE)
• Titius retourne à Liverpool, Mabel continue à chanter, et quand elle s’y rend elle aussi, elle l’ignore royalement.
• Lydon grandit, et il prend de plus en plus mal le fait que sa mère préfère la voisine et les fils de la voisine à lui.
• Quand ils se parlent, ils se disputent, et les tentatives maladroites de Mabel pour se réconcilier n’y changent rien.
Un peu tard pour ça.
• ça dure des années. Son groupe tombe en morceaux, et quand ça arrive, elle n’essaye pas de se relever.
• Elle rentre chez elle pour vivre (officieusement) avec Shirley et donner des concerts sauvages de droite à gauche.
• Plutôt mourir qu’avouer qu’elle a eu tort – pas facile de l’avouer quand on boit trop, aussi. Elle a pas tout le temps les idées claires. Ça aide pas.
• Lydon monte son propre groupe. La taxe d’hypocrisie quand elle veut lui donner des conseils, et en vient presque aux mains avec l’aîné de Shirley qui la défend.
• (elle vaut pas mieux que son alcoolo de père, en soi, mais Nicholas pense avec son kokoro)
• ET LYDON AVEC SA RAGE. Si personne le retenait de défoncer sa mère et les petits cons d’à-côté –
• Tout le monde se dispute et s’envoie des horreurs à la figure, à cette époque. C’est facile pour personne.
• Y compris pour monsieur Corbyn, que ça horrifie que Mabel offre des guitares à ses fils.
• Elle essaye de les transformer en quoi, là ? En punks comme elle et son taré de gamin ?
• OVER HIS DEAD BODY.




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Aether
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AYYY MABEL MA BELLE SALOP-

Okay donc le casier est bon, les trucs sont bons, les descriptions sont bons (non, on accorde rien, on est #wild), l'histoire est bon, la voisine est SUPRA BON et j'ai pas vu spécialement de fautes donc je peux malheureusement pas te les donner à corriger. RIP. A part "les directeur" qui se balade quelque part, tu peux corriger celle-là si tu veux. Sauf si tu veux laisser un petit côté anarchique à la fiche. Ça ferait plaisir à Mabes ://

ET TITIUS c'est quoi ce nom. Ça me fait beaucoup trop rire j'arrive pas à rester séritrgehtr dES QUE Y'A TITIUS DANS LE COIN JE VOIS QUE LUI. (i mean, probablement qu'on voit que lui quand il est dans le coin, to be fair, si sa crête est si sexy qu'il y paraît) (donc ça me semble être valable mAIS QUAND MÊME). Lydon c'est joli par contre. Elle aura au mOINS FAIT CA BIEN A DEFAUT DE L'ELEVER. MABEL. LA CAPOTE OU L'EDUCATION. L'AMOUR. LA TOLERANCE. BE A DECENT MOTHER YOU PIECE OF WORK
Question d'importance : peut-on mettre Nicholas avec Lydon. Quelle est la différence d'âge. Est-elle fashionable. i need answers and i need them now before i do something i'll regret
RIP à Nigel et Kirsty. RIP surtout aux parents Reid, les vrais héros de cette histoire. (et aux parents d'à côté, parce que leur fille est quand même partie héberger une punk chelou et alcoolique à qui elle roule des patins, HEIN) (HONTE SUR ELLE AUSSI)



Par contre je chiale, "chanteuse (ratée)" c'est si violetrhtrh eLLE A RÉUSSI. OK. LA PAUVRE. Bon pas éternellement, mais le succès est un concept éphémère anyway et.... B'(

ON A HONTE, MABEL. SI HONTE.

Tu peux dès à présent recenser ton avatar, ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, et avec un peu de chance il sera cORRECT, et tu vas être intégrée à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivée dans la pièce je sais plus quoi je corrigerai plus tard.

They made you a moron, POTENTIAL H-BOMB

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