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Jeanne de la Cour des M.
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Jeanne de la Cour des M.

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Dim 27 Déc 2020, 22:16

Le blanc aseptisé qui accueille Jeanne lorsqu’elle ouvre les yeux lui donne immédiatement envie de les refermer et se rendormir. Elle referme donc bien les yeux, mais ne se rendort pas. Elle n’est même pas certaine qu’elle dormait avant d’ouvrir les yeux - elle n’a pas ce sentiment de se réveiller.
Pas le sentiment d’être dans un rêve non plus. Elle n’a pas de souvenir d’être allée se coucher, et c’est lorsqu’elle essaie de se souvenir de ce qu’elle faisait avant d’être ici, dans cette pièce blanche comme un linge tout neuf (et même plus encore) qu’elle se rend compte qu’elle n’arrive pas à se souvenir. Elle se souvient. Elle sait qui elle est, sait ce qu’elle a fait dans sa vie, sait ce qu’elle fait actuellement, mais les subtilités lui échappent, tout comme la timeline de tous ses souvenirs. Ils sont là, elle le sait, mais n’arrive pas à les attraper, les organiser.

Comme elle l’entend dire parfois, ’c’est le bordel dans sa tête’.

Elle pense à l’option de la soirée trop arrosée, allongée sur le sol froid, les yeux clos, mais cela lui semble bien démesuré, et même presque idiot. Elle ne boit jamais autant que ça, et elle fait toujours attention à son verre et à ce qu’on lui donne. Elle n’est pas idiote. Ca n’est clairement pas le résultat d’une soirée, tout ce blanc.
Elle pourrait, suite à un trauma, avoir oublié des choses. Elle pourrait être dans un hôpital, et elle considère l’option, toutefois l’absence d’odeur et le fait qu’elle est sur un sol dans une pièce toute blanche sans aucun bruit autour d’elle l’éloigne vite de cette hypothèse.

Jeanne rouvre les yeux, confuse et passablement énervée. Elle se redresse, observe son accoutrement. Elle devait être à une soirée, en été. Son débardeur en soie noir et son beau short en jean qui révèlent un manque flagrant de bronzage sur ses longues, fines jambes. Elle a aussi des belles baskets, et elle est bien rasée. Ses bijoux, discrets et fins, mais présents néanmoins. Même ses ongles sont peints.
Elle était clairement de sortie.

Visiblement, elle ne l’est plus.

Jeanne plisse les yeux, observant avec une angoisse qui lui noue l’estomac la pièce qui l’entoure. Blanche, vraiment blanche, et rien d’autre à vue d’oeil. Même pas de porte. Elle n’est pas du genre à se laisser aller à l’anxiété et la psychose, mais il faut bien avouer que rien autour d’elle n’est fait pour la rassurer.
Elle replie ses jambes et les serre contre elle, regard balayant à nouveau la pièce. Tout est parfaitement immobile autour d’elle, et toujours pas un bruit.

Les poils s’hérissent sur ses bras. Ca n’est pas une bonne situation, ça, elle en est sûre.

Mais quoi encore?


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Roxana Pretorian Menéndez
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Roxana Pretorian Menéndez

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02|03|16


Roxy n'avait pas pensé à Ileana depuis des années. C'était trop douloureux, et c'était du passé.
Et pourtant, dans le demi-sommeil frissonnant, rempli d'ombres et de douleurs éparses, dont elle peinait à s'extraire, c'étaient la délicatesse de ses doigts, les rires qui agitaient son corps contre le sien, l'éclat de ses yeux, qui revenaient.
Encore, et encore et encore.
Les sourires complices échangés avec Ilea alternaient avec des matinées ombreuses, un peu comme celle-là, qui appartenaient à d'autres. D'autres personnes, d'autres années. Entre des éclats de lumière, les cris de joie de ses fils qui se couraient après, les petits doigts de Charanya sur ses lèvres, et des bruits stridents de tôle froissée. Luisa entre ses bras. L'atmosphère humide de la Colombie. Les voix de ses frères. Le blanc écrasant des murs d'un hôpital.
Pardon.
Roxana pressa la pulpe de ses doigts contre le sol froid, sans savoir où elle était, ni quand. Les souvenirs d'Ileana et Luisa s'éloignaient et soudain, elle ne souffrait plus que de l'absence de Răzvan et Felix. Comme si elle avait été privée d'eux depuis des années.
Elle en aurait pleuré.

Le coeur lourd, la jeune femme se redressa, les deux paumes appuyées au sol, avec l'impression de se trouver sur un navire en pleine houle. Les crampes ne disparurent pas, ni le mal de tête provoqué par la surenchère de blancheur tout autour d'elle, lorsqu'elle accrocha du regard une silhouette solitaire qui lui tournait le dos.

En constatant qu'elle se trouvait seule, confuse - probablement malade ou droguée - dans un endroit inconnu et vide, la première pensée construite de Roxana fut qu'elle avait été kidnappée. La torsion qu'elle infligea à son estomac se répercuta sur sa gorge, et donc sa voix, lorsqu'elle voulut attirer l'attention de la seule autre personne de la pièce.

« Euh. Hey ? »

Malgré le bon million de fois auquel elle avait pensé de long en large à une telle éventualité - pas des moindres, lorsqu'on était photographe de guerre - Rox se demanda ce qu'il valait mieux dire d'abord dans ce genre de situation.
Elle ne trouva pas de réponse, et se contenta donc de ramener ses longues mèches décoiffées derrière ses oreilles, dans un semblant d'ordre, avec une pauvre tentative de reprise :

« Où est-ce qu'on est ? »

Il y avait malheureusement peu de chance que la jeune femme en sache tellement plus qu'elle.

Jeanne de la Cour des M.
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« Euh. Hey ? »

Jeanne frôle la crise cardiaque. Elle tourne de grands yeux ébahis vers la source de la voix derrière elle et les cligne bêtement. Elle était seule il y a quelques secondes, n’est-ce pas? Elle. Croit. Qu’elle était seule.
Elle devient folle. Elle fait la liste rapide de toutes les drogues qui pourraient la faire halluciner de la sorte, et elle est presque certaine qu’il est impossible qu’on arrive à lui en faire consommer sans son accord.
Jeanne fait toujours attention à tout, et jamais elle n’irait se droguer.
Tout lui semble bien réel.

Alors…

Alors quoi?

La jeune femme à côté d’elle au moins, n’a pas l’air plus au courant de la situation qu’elle à en croire sa question sur leur situation. Elle la détaille un instant, se tournant vers elle pour l’avoir mieux dans son champ de vision (au cas où elle déciderait de l’attaquer, on ne sait jamais). Elle est jolie, c’est indéniable. Le type de fille que l’on kidnappe, se dit-elle avec une certaine amertume. Elle a l’air peu rassurée, ce que Jeanne a déjà pu constater par sa voix tremblante. Pas étonnant, vraiment, si elle n’a pas idée, tout comme elle, d’où elles sont.

Le fait qu’elle soit là ne rassure pas Jeanne outre-mesure. Deux jeunes femmes qui se retrouvent dans la même pièce aseptisées sans aucun souvenir de comment elles y sont arrivées, ça n’a rien de normal.

L’angoisse lui serre le coeur, mais elle s’efforce de garder son calme. Ca ne sert à rien de paniquer dans cette situation, ça ne fera que les handicaper. Il faut garder son calme, réfléchir de manière censé et chercher une solution - à savoir, comment sortir d’ici.

Elle ne tente pas de sourire (il n’y a vraiment pas de quoi sourire), mais lorsqu’elle s’exprime, sa voix est stable, faute d’avoir une intonation rassurante.

« Je ne sais pas non plus, avoue-t-elle sans mal. Je n’ai pas de souvenirs de ce qui aurait pu se passer non plus. »

Ce qui n’est vraiment pas idéal ou rassurant, mais rien ne sert de se voiler la face. Elle ne mentionne pas le fait que son cerveau fait des loopings autour de ses souvenirs. Rien ne sert de paniquer sa colocataire de salle pour l’instant. Ca pourrait être un coup comme de la drogue, ou bien même un bloquage de son cerveau qui essaie de la protéger. Elle pourra y réfléchir plus tard, ça n’est pas le moment de se poser trop de questions.

« J’imagine que c’est pareil pour vous? »


Cela lui semblerait étrange que ce soit le contraire, mais sait-on jamais.

Son regard glisse de la jeune femme jusqu’aux murs. Quatre murs parfaitement blancs et similaires. A vue d’oeil, toujours pas de fissures ou de portes. Aucun défaut, vraiment, s’en est presque remarquable.

Mais s’il y a une entrée (puisqu’elles sont là), il doit bien y avoir une sortie.


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Roxana Pretorian Menéndez
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Comme une houle qui ne s'embarrasse pas de s'annoncer, la peur vint envahir Rox par vagues. Quand bien même elle avait ses deux genoux et deux mains au sol, elle crut qu'elle allait se sentir mal.
Et pourtant, la photographe se savait l'estomac bien accroché. Pas du genre à la lâcher sous le coup de l'émotion. Cela n'en rendait pas la nausée et la vague envie de pleurer liée à l'angoisse plus agréables, mais c'était déjà quelque chose.

Avoir été droguée, kidnappée et enfermée dans une pièce blanche et vide pour on ne sait quelle raison, c'était déjà assez désagréable sans en plus empirer son cas en vomissant soudain devant le seul autre témoin de la scène.

Témoin qui par ailleurs, n'en savait effectivement pas plus qu'elle. Ou mentait, mais là, on sortait des capacités de projection de Roxana. L'histoire aurait été trop alambiquée.
De là où elle se situait, au contraire, la situation paraissait relativement simple. Claire. Froide. Terrifiante.

« J’imagine que c’est pareil pour vous ? »

La nausée persistante à l'estomac, Rox secoua la tête en serrant les dents. La jeune femme ne devait pas avoir beaucoup plus de vingt ans. Jeune en tout cas. Jolie. L'air fragile ; presque une enfant encore.
S'il y avait bien quelque chose qu'elle savait, c'était que l'adulte devait donner l'exemple.
Rox parcourut les murs vides des yeux en se demandant par où on les avait fait entrer, tout en secouant la tête :

« Tu... non. Oui. »

Prodigieuse démonstration d'éloquence, chérie. Essaie encore.
La journaliste se mordit les lèvres et refit une tentative.

« Je ne me souviens pas non plus. » Rien de bien surprenant si elles avaient été enlevées, cela dit. Rox était plus préoccupée par les similitudes de leurs profils.

Malgré leur différence d'âge, la demoiselle devant elle collait relativement à son propre profil. Jeune, jolie, blanche. Probablement occidentale. Une touriste, peut-être. De pire en pire.

« Je m'appelle Roxana, et toi ? » Autant essayer de ramasser les morceaux. « Tu était en voyage ? Est-ce que ta famille ou tes amis vont savoir que tu as disparu ? »

Elle croisait les doigts pour que la jeune femme ne soit pas venue seule, parce qu'en ce qui la concernait elle, sa famille était bien loin de la Colombie.

Jeanne de la Cour des M.
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Sa pauvre colocataire d’infortune a l’air tout aussi chamboulée qu’elle d’être dans cette situation - si ce n’est plus. Jeanne lui est reconnaissante de ne pas se mettre à hurler ou pleurer. Elle ne pourrait pas la blâmer, et ne s’en énerverait pas, mais ça rendrait la situation plus compliquée qu’elle n’a besoin d’être.

De ce qu’elle voit, la jeune femme n’a pas l’air blessée. Jeanne n’a pas l’impression de l’être non plus, si ce n’est pour le problème de souvenirs et la sensation d’être en vrac total. Elle a le coeur qui bat fort dans sa poitrine, les mains moites et une boule au ventre qui n’a pas l’air d’avoir envie de s’en déloger. Compréhensible, vraiment. Elle ne peut pas se blâmer elle-même non plus pour avoir une réaction totalement normale convenable à la situation. Elles s’en sortent plutôt bien. Sur tous les plans, pour l’instant. Elle ne doute pas que ce sera très différent une fois qu’elles connaitront leur sort.

Elle adresse un hochement de tête en réponse à l’affirmation de la jeune femme par rapport à ses souvenirs. Jusqu’ici, rien de surprenant.

Apprendre le prénom de Roxana n’est pas une mauvaise chose. Elle se sent un peu plus rassurée de ne plus être avec une complète étrangère. Ca n’est pas nécessairement un prénom dont la consonance lui est inconnue non plus. Elles auraient pu être à la même soirée, sans nul doute. Jeanne essaie tant bien que de mal d’encastrer les pièces, mais…

En voyage? Jeanne n’a pas l’impression d’avoir l’air d’une touriste en France. Elle cligne des yeux, un peu hébétée. Elles parlent français toutes les deux, non? Elles doivent être en France, non?
Son regard scrute Roxana avec presque autant d’attention que lorsqu’il cherchait une sortie sur les murs d’un blanc immaculé.

Une chose à la fois.

« Je m’appelle Jeanne. »

Elle ne peut pas dire qu’elle est enchantée de la rencontrer, mais elle lui adresse l’ombre d’un sourire. Ses sourcils se froncent presque immédiatement après.

 « Je ne suis pas en vacances. Du moins, je ne pense pas l’être. Et mes amis devraient se rendre compte que j’ai disparu rapidement. »

Elle ose espérer. Sa famille directe… Rose s’en rendrait compte, mais pas de suite. Elles ne vivent pas dans la même ville, après tout.

Jeanne pianote de ses doigts sur ses jambes, réfléchissant à toute vitesse. Autant mettre les choses au clair tout de suite.

« Tu. Tu penses qu’on est où, exactement? Quel pays? Parce que, pour moi, on est en France. »


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Roxana Pretorian Menéndez
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Jeanne. D'accord. Roxana connaissait Paris, et n'eut pas de mal à identifier le français dans le prénom. Vu son profil, cela ne la surprit pas tellement.
Elle fut plus étonnée de l'entendre dire qu'elle n'était pas en vacances - les français avaient tendance à ne pas aller s'installer à Santiago de Cali en priorité mais - et complètement déstabilisée par la suite.
Pardon.
Comment ça, pour elle, on était où ? Et comment ça la Fr-

« Heeeem. En. Colombie ? »  Répondit Roxy d'un air perplexe avant de se donner le temps de réfléchir, et sans pouvoir s'empêcher de dévisager la jeune femme un peu de travers en se demandant si elle n'avait pas fumé quelque chose d'un peu trop fort. Peut-être venait-elle d'arriver et sortait-elle de sa première soirée dans les quartiers chauds de Bogota et... « C'est. Difficile à confondre. La France ? »

Cariña, no offense but-
Ne voulant pas non plus avoir l'air de ne pas croire Jeanne - après tout elle n'avait aucune idée de ce qui s'était passé - Roxana reprit très vite, d'un ton moins dubitatif :

« Je ne sais pas, je ne sais pas du tout ce qui se passe. Euh. » Elle sonda frénétiquement tous les murs comme s'ils allaient lui apporter une quelconque inspiration - ce qui ne fut pas le cas - et finit par laisser tomber en désespoir de cause : « Je me souviens de euh. Jeudi ? Jeudi. Le 12 juin. »

Sa main ouverte s'agita vaguement d'un air interrogateur : si elles pouvaient reconstituer une timeline correcte, peut-être...
Mais vraiment, la France ?

Jeanne de la Cour des M.
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EN COLOMBIE?

Okay. Okay. Non. C’est bon. Pas de panique. Il y a sûrement une explication totalement logique et parfaitement normale à cette situation. Enfin, quand même. La France et la Colombie, c’est pas tout à fait la porte d’à côté. Jeanne se somme de garder son calme. Elle ne va pas arranger leur cause en paniquant. Okay. Roxana pensait qu’elle était en Colombie, et elle pense être en France. Ne voyant clairement pas pourquoi elle irait en Colombie, surtout en étant une étudiante sans le sous, elle n’a d’autre choix que de penser qu’elle est vraiment en France. Du moins, elle l’était. Jusqu’à cette pièce.
L’impression que Roxana la prend pour une folle parce que, oui, la Colombie et la France ne sont pas exactement des pays similaires l’irrite vaguement, mais elle peut comprendre que la situation n’aide pas pour que, ni l’un ni l’autre ne soit pas quelque peu perturbée.

Allez. On passe à autre chose. Si elles creusent plus au lieu de se prendre la tête, elles devraient pouvoir trouver un semblant de sens à cette histoire. Elles sont quand même pas arrivées là par magie.

Une date. Une date.

Jeanne fronce les sourcils. Essayer d’attraper des souvenirs et des dates précises est plus difficile que prévu. Selon se vêtements, elle a envie de dire qu’on est en été. Le 12 Juin ça fait un peu frais pour s’habiller comme ça, mais il pouvait faire particulièrement chaud. Elle pouvait avoir une veste qui l’attend quelque part.
Réfléchit.

Elle a fini sa troisième année d’études, ça, elle s’en souvient. Jeanne ferme les yeux, fronce encore plus les sourcils. Après… Après… Après…

Ah. Juillet. Bien entamé. Elle se souvient avoir vu Rose. Quel jour? Le 29? Le 29.

« Je me souviens du 29 juillet, marmonne-t-elle avec frustration. Peut-être un peu plus tard. »

Elle n’a pas besoin de le dire, elle sait que ce qu’elle pense est plutôt évident. Pas besoin d’être un génie pour le comprendre.

Plutôt loin du 12 juin, n’est-ce pas..

« Juillet 2010, » ajoute-t-elle après réflexion. Pas qu’elle pense qu’il soit possible que l’année soit différente en plus du mois et des bananes entre leur dernier souvenir, mais. Sait-on jamais.

Une telle différence de pays, maintenant une différence de date… Elle a la désagréable impression d’être dans un mauvais film de science-fiction. Merde, quoi.


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