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Lech Szcześniak
- D 03 121954 20 04 D -

Lech Szcześniak

En bref

Masculin
Pseudo : Never
Messages : 5




I still think of your kindness
And the way that your hair
Would tumble down
All the people who leant on you.
Nom : Szcześniak.
Prénom : Lech, Karol.
Surnom : Lex.
Sexe :
Âge effectif : 56 ans.
Âge apparent : 27 ans.
Arrivé depuis : A1 M3 J15.
Date de naissance : 08/10/1898, Varsovie, Royaume du Congrès, Empire Russe.
Date de mort : 13/12/1954, New York, USA.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Groupe : Quietus.
Nationalité : Américain.
Langues parlées : Polonais, russe, anglais.
Ancien métier : Dessinateur, animateur.
Métier actuel : Dessinateur.
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique



• A part un joli sourire, Lech n’a rien qui attire particulièrement l’œil.
• C’est un jeune homme tout à fait banal, doté d’une stature passe-partout et d’un visage on ne peut plus commun.
• 1m75, plutôt fin, pas très sportif mais souple et énergique. Il se dégage de lui une certaine nervosité quand il s’affaire.
• Il est rare de le trouver immobile, il a toujours mieux à faire.
• Ses cheveux sont épais, ondulés et d’un joli roux. Il ramène souvent ses boucles en arrière, pour avoir le front dégagé et ne pas les avoir dans les yeux.
• Une horreur, quand on travaille penché sur un bureau toute la sainte journée.
• Il a de jolies mains. Elles sont longues, habiles, et comme elles sont son outil de travail, il en prend grand soin.
Ca se voit.
• Il n’y met aucune bague, et a toujours préféré son alliance au bout d’une chaine – il l’y porte toujours.
• Quant à ses yeux, verts et en amande, ils sont observateurs, et son deuxième outil de travail. Il analysent, repèrent les détails intéressants à exploiter, filent d’un visage à l’autre à la recherche du moindre élément intéressant.
• Lech a la bonne vue de sa jeunesse (il l’avait un peu perdue à 50 ans, le pauvre) et ne cesse de s’en féliciter à Asphodèle.
• Yeux. Mains. Très important.
• Roux, certes, mais sans la moindre tache de rousseur ; sa peau est lisse et pâle et craint le soleil, et c’est bien tout.
• Son nez, pointu, imite son menton et le reste de son visage. Pas de carré chez lui, tout est en finesse.
• Pas à l’excès, mais Lech fait plus délicat qu’un autre.
• Il a le pas sûr, décidé, le menton haut mais ne se tient pas toujours droit ; il a trop vécu penché sur une table pour que ce soit le cas.
• Qu’importe. Lech n’a aucun complexe physique, bien au contraire.
• Même si son reflet n’a rien de plus qu’un autre, il l’aime bien. Il aime bien ses cheveux, ses yeux, ses dents, la forme de son visage et tout le reste.
• Il sourit beaucoup. Parle beaucoup. Fait beaucoup de gestes.
• Son timbre de voix, dans la moyenne, fait couler le polonais et le russe comme de l’eau mais bloque sur l’anglais à s’en écorcher les oreilles.
• Ah ça, on entend bien que Lech n’est pas un anglophone de base. Ca pique un peu.
Mais bon. Tant pis.
• Question vêtements, monsieur est élégant. Il aime être bien habillé et bien présenter, il aime les belles montres et les beaux accessoires et tout ce qui est beau en général.
• Lech a des goûts de luxe.
• Et ça, on ne s’en débarrasse pas facilement.


Caractère



• Lech est un homme décidé. Déterminé. Qui ne s’arrête pas au moindre obstacle.
• Au contraire, il a tendance à foncer encore et encore jusqu’à faire se courber le chêne. Les mauvaises langues le disent volontiers buté plutôt que déterminé.
• Il réplique en tirant la sienne, de langue.
• Lech réagit très mal aux provocations. Il doit y répondre. Il doit se défendre. Il ne peut pas ignorer, c’est contre son code d’honneur.
• Même s’il n’a pas l’avantage, même si ça va lui attirer des ennuis, il réplique. Rend la pareille. Ca lui attire souvent des ennuis, mais plutôt mourir que fermer sa grande gueule.
• Ah ça elle est grande. On l’entend beaucoup. Il a toujours quelque chose à dire, il adore bavarder.
• Il adore donner son avis et discuter en général. Il vit mal dans le silence et l’indifférence, il a besoin de contact.
• C’est un extraverti et ça se voit. La timidité, il ne connaît pas. Il fait savoir ce qu’il veut sans le moindre problème et il aborde les gens comme il aborde les problèmes dans sa vie : avec bonne humeur et positivité.
Et en grinçant des dents si tu l’as énervé et qu’il a très envie de t’en mettre une.
• Lech est un garçon intelligent qui repère très vite et les petits détails, et le gros de l’image. Il est très observateur mais ça ne l’empêche pas d’être impulsif parce que vite vexé et vite blessé.
• Il n’utilise pas son potentiel à sa pleine capacité, on va dire. Son jugement peut vite être brouillé.
• A noter qu’il est bien plus objectif et débrouillard dans le monde du travail : quand il y a de l’argent en jeu, il ne fait pas le mariole.
• Sur le plan relationnel, par contre…
• Il se laisse porter par ses envies et ses sentiments. S’il aime, il aime. Il ne va pas le cacher.
• Même si tu es la femme de son ami. Quand ça le touche au cœur, c’est chacun pour soi.
• Ce n’est pas quelqu’un de méchant, pourtant. Un peu égoïste, un peu égocentrique, mais même pas tant que ça.
• Comme tout un chacun, en juste dose.
• Il aide, il prête main forte, il n’a pas peur de travailler et encore moins des responsabilités. Il a confiance en lui.
• Il a de l’estime, il sait ce qu’il vaut.
• Il ne prend pas les gens de haut. Se lie d’amitié facilement et avec n’importe qui.
• Même si les opinions divergent, il est rare que Lech aille jusqu’au mépris ; en général, c’est l’incompréhension qui prévaut.
• C’est vraiment quelqu’un de sympathique et facilement approchable.
• Son plus gros défaut, c’est son besoin compulsif de s’allonger sur son or comme un dragon. Ah ça oui, il aime l’argent. Les belles choses. Lui, vivre dans la pauvreté ? Erh.
Pas pour lui, merci.
• Ca peut lui donner un air snob, mais ce serait mal le connaître.
• S’il ne veut pas vivre pauvre et dans des chemises laides, il ne juge pas ceux qui sont pauvres et ont des chemises laides.
• Tout le monde n’a pas sa chance, après tout.



Histoire



« You always let me down so tenderly
So live fast and die young and stay forever numb. »

Bad Decisions, Bastille



• Lech naît à Varsovie le 8 Octobre 1898, et si tout le monde a suivi ses cours d’Histoire alors vous savez que cette partie de la Pologne est sous tutelle RUSSE.
• (et si vous le saviez pas, je vous le dis)
• Ses parents sont nés en plein dans la période de Russification intense qui a suivi l’insurrection de 1863. La mère, Helena Srokowska, fait partie d’une famille plutôt riche qui ne veut pas d’ennuis et s’aligne bien sagement avec la politique en place.
• Le père, Jarosław Szcześniak, est issu de la branche cadette d’une famille noble qui a perdu ses terres après l’insurrection et dont les parents ont plusieurs dents contre l’Empire Russe.
• Ils n’aiment pas les Srokowski qu’ils trouvent trop mous et dociles, mais s’ils grognent contre le mariage, ils ne tempêtent pas non plus.
• Ils ont perdu leur fille en 1895, alors ils ne vont pas aller embêter le seul enfant qu’il leur reste avec son choix de femme. Chacun sa vie.
• Lech a une petite sœur, Malwina, née un an et deux jours après lui. Les deux enfants sont très proches, à la fois entre eux et avec leurs parents.
• Lech admire son père parce que c’est son père. Pas LONGTEMPS, puisqu’une mauvaise chute l’emporte en 1903, peu après ses cinq ans, mais quand même.
• C’est LE héros. LE père. LA figure importante de son enfance, le modèle à imiter. Sa mère, bon.
• C’est une femme qui aime coudre. Il ne se retrouve pas en elle.
• Bref. Jarosław mort en enterré, Kazimierz et Kamila Szcześniak sont endeuillés des deux enfants qu’ils avaient élevés et décident d’adopter Lech et Malwina.
• Alors non, ils ne sont pas orphelins, leur mère n’a pas spontanément décédée à l’enterrement et voudrait bien les garder, mais on lui fait comprendre qu’une femme seule et veuve…
• Kamila lui conseille de profiter de ne pas avoir d’enfants dans les pattes pour se remarier, refaire sa vie, et pendant ce temps ils emportant leurs petits-enfants dans le bel appartement familial à quelques rues de là.
• (ceci est un kidnapping) (mais légal !!)
• Lech adore ses grands-parents et est trop petit pour pleurer plus de quelques heures. Quant à Malwina, elle avait beau être plus proche de sa mère, elle imite son frère et veut surtout rester avec lui.
• Kazimierz fixe son petit-fils et sa petite-fille qui balbutient le polonais plus qu’ils ne le parlent. Outré, choqué, déçu, il fait un bras d’honneur à son fils qui repose en paix et entreprend de leur apprendre la VRAIE langue de leur pays.
• Et de leur donner de vrais cours d’Histoire, parce que ça commence à bien faire.
Ils vont pas se laisser faire, non plus.
• Lech et Malwina ne parlent bientôt plus que polonais dans le cercle familial.
• Ils sont obligés de parler russe ailleurs, mais dès qu’ils posent un pied chez eux, tout le monde s’exprime en polonais. Eux, leurs grands-parents, et les jeunes filles à qui ils prêtent leur salon pour recevoir des cours.
• A leur mère, ils parlent russe, mais ils ne la voient pas beaucoup.
• Un an après la mort de Jarosław, elle a suivi les conseils avisés de sa belle-mère et s’est remariée à un notable juif de la région, Mordechai Diament. Leurs demi-sœurs et demi-frère naissent en 1906, 1908, et 1910. Ada, Dawid et Zefira.
• Lech les voit aux anniversaires et à quelques réunions de famille, mais guère plus. Ils vivent deux vies séparées, et Helena devient vite un visage fugace qui ne lui manque pas.
• Sa famille, ce sont ses grands-parents et sa petite sœur.
• Rien d’autre.

• Le temps passe sans grand changement, jusqu’en 1914.
• BOUM, la guerre, et si dans les faits ça ne change pas grand-chose pour eux (juste les pays qui se disputent la Pologne, encore et toujours), la santé de leur grand-père choisit de décliner brusquement début 1915.
• Panique générale chez les Szcześniak. On fait venir une tripotée de docteurs qui ne diagnostiquent pas la même chose mais s’accordent à dire que Kazimierz n’en a plus pour longtemps.
• On pleure, on crie, on fait ce qu’on peut pour le sauver, mais le vieil homme rend l’âme en Mai 1915.
• Kamila, Lech et Malwina sont durement touchés par son décès. Grand-mère, qui est une femme efficace et d’action, se remet néanmoins vite d’aplomb et s’affaire à tout mettre en ordre.
• Elle fixe ses petits-enfants. Elle n’est plus toute jeune, elle non plus, elle a peur de mourir à son tour et les laisser seuls et orphelins, sans personne vers qui se tourner.
• (Helena fait coucou dans le fond, mais à ce stade ils ont presque tous oublié qu’elle est là)
• Après avoir évalué la situation du pays et la leur, Kamila prend la décision déchirante mais nécessaire (à ses yeux) d’envoyer Lech et Malwina aux États-Unis.
• C’est un pays jeune, plein d’opportunités, et surtout, son frère y vit depuis plus de vingt ans.
• Il pourra les accueillir et leur dispenser une bonne éducation.
• Les Szcześniak attendent que le conflit mondial se tasse pour préparer leurs bagages.
• En 1918, après une dernière étreinte à leur grand-mère et un vague signe de tête à leur mère et belle-famille, le frère et la sœur quittent Varsovie pour New York.

• A peine un pied à quai, ils se font agresser par leur grand-oncle et la fille de ce dernier – qui pousse le fauteuil roulant de son papa dans leurs jambes.
• Eliasz Lewandowski a bien réussi sa vie aux États-Unis ; il jouit de ses rentes tandis que sa fille et son beau-fils dirigent l’entreprise de porcelaine qu’il a créée.
• Lech et Malwina sont installés dans les anciennes chambres des enfants et gâtés comme des rois. Inutile de dire que la vie à New York leur est toute aussi douce (si ce n’est plus) qu’à Varsovie.
• Bon, il a fallu apprendre l’anglais avant de reprendre les études, mais ils y ont mis du cœur.
• Lech garde, malgré tous ses efforts, un accent effroyable qui fait rire tous ses amis. Histoire de ne pas trop se démarquer et se faire moquer, il cherche la compagnie des immigrés polonais du coin.
• Il y en a quelques uns à l’école d’Art qu’il fréquente, et il trouve les autres dans ces soirées dansantes où il peut rire et débattre jusqu’à tard dans la nuit.
• C’est là que, six mois après son arrivée, il croise Ruth Kozlowski.
• Ce n’est pas le genre de femme vers qui il serait allé spontanément. Il les préfère blondes, petites, jolies ; elle est presque aussi grande que lui, brune, et très quelconque. (telle une Andrew polonaise oui)
• Mais elle a ce petit quelque chose qui le fascine et l’attire. Ils discutent une fois, deux fois, trois fois, il propose de la raccompagner (bOlD) et trois mois plus tard ils échafaudent ensemble des projets de vie commune.
• Trois mois encore plus tard, il la demande en mariage.
• Son oncle fait « eeeeh », Malwina fait « eeeeh », tout le monde fait « EEEEH » parce que c’est un peu rapide, mais il a pris sa décision.
• RUTH OU PERSONNE.
• Puisque personne, justement, ne va l’empêcher de faire sa vie et qu’il excelle dans ses études, il lui passe la bague au doigt.
• Elle tombe enceinte durant la lune de miel (qu’ils passent à NY parce que les études, quand même, faut pas déconner) et neuf mois à peine après le mariage, une petite fille pointe le bout de son nez.
• ELLE. EST. PARFAITE.
• Lech et Ruth font des bruits de parents indignes devant ses petits pieds et ses petites mains.
• Magdalena est baptisée et aimée dès les premiers jours de sa vie. Elle passe d’ailleurs ses premiers mois entre le domicile des Kozlowski et celui des Lewandowski en attendant que ses parents aient terminé leurs études et trouvé un travail.
• Ruth, qui a un an de plus que Lech, se fait embaucher pour dessiner des affiches publicitaires ; son mari la rejoint dans la même entreprise dès qu’il en a l’occasion.
• Ils s’achètent un petit appartement, dans lequel ils posent coussins et bébé.
• Et ça leur va.
• Enfin, dans un premier temps.

• Lech en a vite marre de ne pas avoir d’argent. Il a été élevé dans un certain luxe et ça lui manque très vite.
• Ruth a grandi dans un cadre plus modeste, mais il ne trouve pas ça plus juste pour elle. Il voudrait pouvoir la gâter, lui offrir des bijoux.
• La vie qu’elle mérite, quoi. Qu’elles méritent.
• Sa petite Lena aussi a le droit d’avoir de beaux jouets et un avenir en or.
• Sa frustration est exacerbée par un travail qu’il abhorre. Lech aime le dessin, s’est toujours passionné pour l’encre plus que pour la peinture, et il se retrouve à dessiner des affiches publicitaires.
• Pas son job de rêve du tout. Lui il préférerait faire de la bande dessinée, m’voyez.
• Il gribouille des caricatures de son patron dans les marges de ses cahiers pour passer le temps. Gnagnagna, au travail monsieur Seniak.
• Il écorche son nom, en plus, ce bâtard. Ruth le câline et lui pose Lena sur les genoux pour lui changer les idées.
• A défaut de pouvoir exercer un métier qui lui plaît de A à Z, Lech bosse dur et économise autant qu’il peut. Ils prennent peu de vacances, se serrent la ceinture (mais pas trop), et bientôt ils ont un joli petit pactole sur leur compte.
• Assez pour se rendre en Europe une année et prendre de jolies photos.
• Les beaux jours prennent fin avec la mort de Ruth, en 1925.
• Elle est brutale et inattendue. Lech la regarde passer le pas de la porte pour faire quelques emplettes, et trois heures plus tard, alors qu’il fait les cent pas, mort d’inquiétude, une voisine lui apprend qu’elle est morte.
• Qu’une poutre de chantier lui est tombée dessus, sur le trottoir.
• Qu’il vaut mieux ne pas aller voir, parce qu’on l’a identifiée grâce à son sac et ses papiers, et c’est tout.
• « C’est pas joli, vous faites pas ça ».
• Il ne se fait pas ça parce que Lena est là et qu’il ne peut pas la laisser toute seule, mais c’est tout.
• Il appelle Ruth.
• Elle ne revient pas.

• Il marche en pilote automatique les semaines suivantes.
• Son patron n’est pas un MONSTRE et il a de la peine, alors on le laisse s’occuper de sa petite fille tout en le payant.
• C’est lui qui insiste pour revenir bosser. Il a besoin de penser à autre chose.
• Malwina et son mari, Howard, l’aident du mieux qu’ils peuvent, mais c’est pas facile.
• Il vient de perdre sa femme. On marche sur des œufs. On n’ose rien dire.
• Lech se tue au travail. Il amasse. Amasse. Quand il a enfin assez, il claque la porte de son appartement et en loue un nouveau.
• Il pose les coussins, la fillette, les photos de famille. Penser à Ruth lui fait mal, mais moins qu’essayer de l’oublier.
• Lech travaille. Travaille encore.
• En 1927, il change d’entreprise ; il est embauché par un journal pour y dessiner de petites bandes dessinées. Ca lui plaît.
• En 1929, le krach boursier a raison du journal, et Lech se retrouve sans boulot. Hors de question de revenir à ses anciens pinceaux, l’idée même le dégoûte.
• Il est repéré par une petite boîte qui réalise des films animés. Il se dit « WHY NOT » et au final il a raison, puisque le travail lui plaît. C’est comme de la bande dessinée, mais en mouvements ; le seul point noir au tableau, c’est qu’il ne gagne pas assez à son goût.
• Il ronge son frein. Il a encore pas mal d’économies, mais ça ne lui suffit pas. Il ne veut pas la GLOIRE, juste la RICHESSE. Peu importe si personne ne connaît son nom.
• Il veut juste de quoi vivre à l’aise avec sa fille.
• Fille qui a maintenant dix ans et grandit à vue d’œil. Lech est très proche d’elle, c’est son phare dans la nuit.
• Elle ressemble énormément à Ruth. Mêmes cheveux, mêmes yeux, même nez. Tout ce qu’elle tient de lui, ce sont ses expressions, qui l’inspirent pour dessiner.
• Il dépense sans compter pour son éducation. En Pologne, il a vu à quel point les femmes devaient se battre pour avoir droit à un semblant d’éducation. Même aux États-Unis, les différences sont flagrantes.
• Il ne veut pas que les portes lui ferment au nez juste parce que Magdalena s’accorde au féminin.
• Pour l’instant, elle n’est pas du tout versée dans l’art comme ses parents ou sa tante. Ca ne gêne pas Lech.
Chacun son chemin. Chacun son destin.

• ET EN PARLANT DE DESTIN –
• Après quelques embrouilles avec leur patron, lui et quelques amis démissionnent pour fonder leur propre studio.
• Ils galèrent sec mais tiennent bon. Il faut attendre quelques années pour que le succès soit au rendez-vous – et notamment l’arrivée de plusieurs animateurs de génie.
• Parmi eux, Walter Chesworth. Un homme simple et sympa qui rit tout le temps. Lech se prend immédiatement d’amitié pour lui, à tel point que les deux hommes s’invitent bientôt à manger l’un chez l’autre.
• Walter a une femme et deux enfants de l’âge de Magdalena ; pendant que cette dernière s’amuse avec Seth et Florence, Lech discute avec Walter et Ethel.
• Il apprécie le couple. Vraiment. Il a de l’estime pour Walter, qui a tant apporté à leur studio.
• Ca ne l’empêche pas de tomber amoureux d’Ethel. BAM. Comme ça.
• C’est pas le COUP DE FOUDRE. Ils ne tombent pas amoureux au premier regard. Ca arrive au fil des discussions et du temps passé ensemble.
• Lech devrait se dire que c’est mal et qu’il en est hors de question, mais ses sentiments sont réciproques et il n’avait pas ressenti ça pour une femme depuis Ruth.
• Les papillons au ventre sont trop agréables.
• Ils entament une liaison qui va courir sur deux années entières.
• Deux ans à se voir en secret, dans le dos de Walter.
• Magdalena s’en aperçoit. A quinze ans, elle est drôlement perspicace et le confronte avec une certaine maturité.
• Lech abdique. Ethel avoue la vérité à son mari et demande le divorce.
• Le pauvre homme est DEVASTE et TRAHI.
• Il fait bonne figure quand même. Il accepte, mais démissionne et prend les enfants avec lui.
• Bon il les prend pas en otages, hein, rassurez-vous. Mais il demande leur garde exclusive.
• Ethel accepte à condition de pouvoir les visiter quand bon lui semble. Le terrain d’entente est trouvé.
• Ethel emménage avec Lech et Magdalena ; la jeune fille leur en veut un peu de l’avoir brouillée avec les Chesworth, qu’elle adore, mais elle sait être mature.
• Les choses se tassent, les deux familles recommencent à parler un peu ; Walter n’a pas la rancune tenace, et heureusement.
• C’est tendu, mais pas assez pour tout casser.
• On fait contre mauvaise fortune bon cœur.

• En Août 1937, Ethel tombe enceinte.
• Lech est EXTATIQUE. Et un peu inquiet, aussi, parce que sa femme a 38 ans et n’est pas toute jeune ; ils surveillent tous les deux le ventre qui gonfle avec attention, et Lena avec beaucoup de curiosité.
• Elle a 17 ans, elle ne s’attendait pas à être grande sœur un jour. C’est tout un nouveau monde qui s’offre à elle.
• Le 2 Mai 1938, Joyce Camilla Szcześniak agrandit la famille sur le bruit de la machine à écrire de Lena qui frappe à toute vitesse.
• Le bébé est admiré et aimé et cajolé et présenté à absolument tout le monde. Il faut dire que c’est une belle petite fille, toute blonde et rose.
• (LOOK AT MY DAUGHTER Y’ALL SHE’S PERFECT)
• Financièrement et personnellement, Lech flotte sur un petit nuage.
• Il a du fric et une famille parfaite ; que demander de plus ?
• OH LA GUERRE PeUt-ÊtRe

• Non, personne la veut, celle-là.
• Quand Lech apprend que l’Allemagne a envahi la Pologne, en Septembre 1939, il se souvient qu’il a de la famille là-bas.
• Après le décès de sa grand-mère en 1921, il avait complètement arrêté de correspondre avec sa famille. Il ne parlait déjà plus beaucoup à sa mère quand il y était, alors par lettres…
• Nonobstant cette absence de contact au cours des 20 dernières années, ça lui fait un choc.
• Il essaye d’envoyer des lettres. Elles lui reviennent toutes.
• Il ne sait pas qui contacter pour avoir des nouvelles.
• Ca lui fait ronger la table d’angoisse. Malwina aussi se sent mal.
• Pas enfants indignes, parce que les choses étaient comme elles étaient et que ça convenait à tout le monde ; juste mal.
• Pour leur mère. Pour leur beau-père. Ada, Dawid, Zefira. Leur pays.
• Les États-Unis rentrent dans le conflit après l’attaque de Pearl Harbor en Décembre 1941 ; la propagande antinazi et anti membres de l’Axe s’intensifie.
• Lech suit tout ça d’un œil impuissant. On ne va pas l’envoyer au combat, alors on le charge de participer à la création de films d’animation pour l’armée.
• Il travaille parfois loin de chez lui. Il ne rentre pas tous les soirs.
• En déplacement d’une semaine, au printemps 1943, il dit aurevoir à Ethel et Joyce sur le quai de la gare.
• Il ne reverra pas sa femme.

• Le mercredi suivant, le téléphone sonne. Sans savoir pourquoi, Lech a une boule au ventre.
• Peut-être parce que dans ce climat de guerre, il ne s’attend pas à recevoir de bonnes nouvelles.
• A l’autre bout de la ligne, un agent de police l’informe poliment mais assez brutalement du décès de sa femme.
• Il ne comprend pas. Lui demande de répéter au moins dix fois. Pour finir, on le met en lien avec Lena, qui lui explique qu’Ethel s’est fait renverser par une voiture en se rendant au travail ce matin-là.
• Joyce est avec elle. Elle va bien. Mais elle a besoin de voir son père.
• Lech se remet en pilote automatique et retourne en catastrophe à New York, où l’attendent ses filles.
• Ils pleurent beaucoup et longtemps. Joyce vient d’avoir cinq ans, comme Lena à la mort de Ruth.
• Il a un peu l’impression d’être la victime d’une blague cosmique vraiment pas drôle. A l’enterrement, Walter le soutient et Seth accepte de lui adresser plus de deux phrases. Tout le monde est bouleversé, Ethel avait beaucoup d’amis.
• Lech refuse de s’absenter plus d’une journée. Il a peur pour Joyce dès qu’il ne la voit pas, peur pour Lena, peur qu’il leur arrive quelque chose.
• Il y a les photos de Ruth et Ethel sur son bureau, côte à côte. Il pleure.
• Le deuil lui rappelle sa mère, sa famille restée en Pologne. Sa famille juive. Quand la guerre se termine, en 1945, il cherche à savoir ce qui leur est arrivé.
• Malgré tous ses efforts, ceux de Malwina, ceux de leur famille des États-Unis, il ne parvient pas à le savoir.
• Morts, en vie, partis se réfugier ailleurs ? Il ne peut qu’essayer de deviner. Les Diament sont introuvables.
• Le jour où les détails des horreurs de la guerre parviendront jusqu’à ses oreilles, Lech, choqué, refusera d’en entendre parler.

• Mais il se demande s’il aurait mieux fait de rester.
• Et ça le hantera, comme les fantômes de Ruth et Ethel.
Si j’étais resté, si j’étais allé avec elle, si je n’étais pas parti...
• La culpabilité ne le lâche pas.

• Le 2 Mai 1954, on fête les seize ans de Joyce.
• La petite fille est devenue une jeune fille toute mince et très belle, presque mal à l’aise dans la jolie robe que son père lui a achetée. Timide.
• Tout le contraire de sa demi-sœur, qui anime l’anniversaire en riant bien fort.
• Lech est très fier de ses filles. Avec son travail, elles sont sa plus grande joie.
• Magdalena est devenue journaliste. A 34 ans, elle n’est pas mariée, voyage beaucoup et vit sa vie comme elle l’entend. Pas le parcours de vie le plus ordinaire, mais il lui convient. Elle a toujours été un esprit libre.
• Joyce aime les sciences et la littérature ; elle veut devenir médecin. Chercheuse. Elle ne sait pas bien encore, mais Lech sait que toutes les portes s’ouvriront pour elle le moment venu. Elle est intelligente.
• Et comme Lena, tout le portrait de sa mère, sans laquelle elle a dû grandir.
• Il en veut beaucoup à la vie de leur avoir enlevé quelque chose d’aussi important si jeunes. Il n’estime pas avoir failli à son rôle de père en les élevant, mais il aurait dû avoir quelqu’un auprès de lui pour le soutenir.
• Ruth et Ethel lui manquent encore.
• Mais il se dit, en coupant le gâteau sur lequel il a planté un énorme « 16 » en sucre, qu’elles seraient fières aussi de voir ce que les petites sont devenues.





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Aether
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Félicitation

Vous êtes officiellement validé ♥

Ok je vais avoir aucun chill mais je dois commencer par dire que j'ai lu "Son plus gros défaut, c’est son besoin compulsif de s’allonger" et que je suis mort avant d'avoir pu atteindre la fin de la phrase. RIP. Adieu. MercI CE SERA TOUT POUR MOI ADIEU JE DISPARAIS IL EST VALIDE ET ON EN RESTE LAGRHTGujhkfc
Je suis si désolé Lech
rip my poor ginger fancy-loving son
i love you

Bon pas de problèmes dans les descriptions, le casier, le NOM DE FAMILLE est affreux mais ça c'est les joies du polonais, on le lui reprochera pas. (peut-être que Johannes si, s'il doit écrire son nom) (vous avez déjà réfléchi à ça ?? ça se trouve il parle pas polonais et il en peut plus de leurs accents et de leurs consonnes) (goddamn pOloNaIs) Par contre je retiens qu'il volerait la femme de son BFF anyday. Je n'oublierai pas. Je te fixe, Lech. Je te fournis un BFF avec une femme parfaite et je te regarde lE STAB SANS RESPECT :// LIKE ONLY A GINGER WOULD (n'est-ce pas Jules)
Enfin là "like only a ginger would" c'est plus "je dois traverser la rue si on me provoque", mais je peux difficilement le leur reprocher. C'est drôl/HYENE/

Tho vu la chance de sa famille avec les RUES, il devrait. Peut-être. Eviter. Juste un conseil. :/

Et je commente en lisant, pour le coup, donc on excusera si ça n'a aucun sens pour quiconque n'a pas lu. De toute façon ça n'en a jamais. Je sens que tu vas tout très bien capter, j'ai foi en to/RIRES/

Bon on ne shame pas mon absence de cours d'histoire dès la première ligne par contre ça se fait ABSOLUMENT PAS JE SUIS OU T R é ?? outré
Et Jaroslaw aura mis trois minutes à arriver fièrement et à se faire jeter dans la tombe, j'ai pleurergehtrg jAROSLAW NON  Lech Szcześniak ▬  « Caught off guard by your favorite song » 1f62d TRY A LITTTLE HARDER POUR QUI TA FEMME VA COUDRE APRES QAQ (en plus il se prend un putain de bras d'honneur allez rien ne va) (OU EST LE RESPECT POUR JARO ??? MORT ??? ENTERRE AVEC LUI ??)
Helena : /YEETED OUT/ (avec le respect pour Jaroslaw) (et pour elle) (messieurs dames on se calme c'est quoi ces façons) JE SUIS TRES HEUREUX QU'IL LEUR APPRENNE LE POLONAIS MAIS LA MAMAN LA WOW :/ Wow. Je vais espérer qu'elle est très contente là où elle est et que ses enfants n'iront pas perdre deux femmes chacun sous un piano  Lech Szcześniak ▬  « Caught off guard by your favorite song » 1f62d small mercies for her i guess (sauf si elle s'en est foutu mais dans le doute je vais supposer que non, la pauvre a probablement un coeu/RIRES/)
L'image d'Helena qui fait coucou dans le fond pendant que mamie est "ils vont être ORPHELINS SI JE MEURS ils ont PERSONNE B'(" est relativement magique, by the way. J'aime beaucoup.  Lech Szcześniak ▬  « Caught off guard by your favorite song » 1f60f (non, la pauv/HYENE/)
Big up à l'Andrew polonaise  Lech Szcześniak ▬  « Caught off guard by your favorite song » 1f4aa  Lech Szcześniak ▬  « Caught off guard by your favorite song » 1f60e qUI EST BIEN ENTENDUE MUSCLEE PARCE QUE JE NE VOIS PAS LES CHOSES AUTREM/BRIQUE/ Ruth : une montagne. Un monument. Que dis-je. Un immeuble :/ On comprend pourquoi il a délaissé les petites blondes pour elle. Enfin jusqu'à ce que dIEU INTERVIENNE PARCE QUE SON "RUTH OU PERSONNE B(" l'a offensé depuis là-haut, j'imagine. Like. AN. ASSHOLE. RUTH QAQ
Et elle était pas encore morte mais maintenant elle l'est donc fuck yo/SOBS/ RUTH  Lech Szcześniak ▬  « Caught off guard by your favorite song » 1f62d Putain je revois le dessin en plus. Tout va très bien. Everything is veRY FINE ARRÊTE DE PAUMER TES FEMMES LECH WTF. LES LAISSE PAS SORTIR. QUI LAISSE SORTIR SA FEMME DE NOS JOURS ANYWAY. NOPE. Elle reste à la maison. Loin des poutres et des trottoirs. C'est comme ça qu'on évite de dEVENIR DEUX FOIS VEUF MONSIEUR SENIAK (derogatory) (compassionate)
Et il aurait pu voler Walter à la place. Comme ça personne serait mort. Je dis ça je dis rien :/ une idée comme ça...

and now everything is sad again

[ silent stare of judgement ]

okAY MAIS J'AI pas assez apprécié Shereen. Elle était contente et y'avait des gens immortels dans son histoire, là mÊME LA PAUVRE MERE QUI FAIT COUCOU COMME UNE NIAISE DANS LE FOND EST PEUT-ÊTRE DANS UN FOUR
J'APPRECIE PAS TROP CETTE AMBIANCE
:ahhhhh:

eTHEL ET RUTH SE SONT MISES ENSEMBLE JUSTE POUR TE SPITE D'ÊTRE MORT TRAGIQUEM- oui bon non, je suis triste mais je vais le respecter un peu B'( Pour genre trois secondes. Après je l'insulte pour m'avoir rendu triste. better be ready, monsieur Seniak

Bon par contre les rues détestent cette famille, wow. A tout moment Lena meurt dans un autre accident de voiture et Joyce se mange le piano de Dwight sur la tête.  Lech Szcześniak ▬  « Caught off guard by your favorite song » 1f610 (voire Dwight avec, si elle a pas de chanc/RIRES/) (c'est pas drôle je souffre)

/SLAMS FIST ON TABLE/

Tu peux dès à présent recenser ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, AIGHT, et tu vas être intégré à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivé dans la pièce Est.

polish sucks but i love you

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