▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :

• Rex est un adolescent. Ca se voit.
• Certains font plus que leur âge, presque adultes à 16 ans – mais pas lui.
• Il a la silhouette longiligne d’un garçon qui n’a pas fini de grandir, une finesse qui évoque ceux qui n’ont pas encore atteint 18 ans et planchent toujours sur leurs cahiers à l’école.
• Son visage n’a pas perdu toutes les rondeurs de l’enfance, quoique généralement emprunt d’une certaine gravité.
• Rex a l’air sérieux malgré son jeune âge.
• Mais il peut faire toutes les expressions de papa exaspéré qu’il veut, ça ne le vieillit pas.
• Sa peau, ni pâle ni foncée, bronze bien en été et ne rougit pas. Elle est mouchetée de taches de rousseurs sur ses épaules et ses bras, et partout sur ses joues et son nez.
• Rex a un joli visage, harmonieux, bien dessiné, dans lequel on discerne sans mal ses origines asiatiques ; ses yeux sont légèrement bridés, très noirs, et le tout un parfait mélange entre papa et maman.
• Bref, il n’a l’air ni caucasien, ni japonais. Il a l’air métis.
• Ses cheveux bruns sont une horreur qu’il met du temps à discipliner chaque matin. Rex aime être bien coiffé, qu’aucune mèche ne dépasse, que tout soit sagement plaqué sur sa tête. Manque de chance, sa tignasse ondule naturellement, et pas joliment.
• Ca part dans tous les sens, ça ne tient pas en place, urgh.
• Un cauchemar. A moins de le surprendre au saut du lit, personne ne le verra jamais comme ça.
• Il a son honneur.
• Du haut de son mètre 67, le jeune homme n’est pas grand – et ne grandira pas plus. Il fait avec.
• Il préfère être nain et avoir des cheveux qui tiennent en place, il échangerait son âme contre ça.
• (presque)
• Globalement, Rex a la classe et fait très attention à son apparence physique. Il ne hurle pas s’il se tache, tombe, salit ses vêtements ou les déchire, mais il ne sort pas sans être parfaitement habillé.
• Il aime les vêtements simples et classiques, les couleurs neutres (quoiqu’il ne fasse pas la tête aux plus vives, mais il faut qu’elles soient bien accordées au reste), les pantalons droits, les chemises, les cravates…
• Le style hippie, ce n’est pas du tout son truc. Il ne juge pas, tant que ce n’est pas sur lui.
• Ses mains sont très belles parce qu’il y fait attention et s’en occupe, son visage aussi. Négligence ne fait pas partie de son vocabulaire.
• Pour ça comme pour le reste.

• Au premier abord, Rex donne de lui l’image d’un garçon calme, patient et raisonnable.
• Il ne fait pas de grands mouvements, a une diction claire et mesurée, et est très poli.
• C’est quelqu’un que l’on n’a pas peur d’approcher ; il n’a pas l’air fermé et il adresse volontiers la parole à quiconque veut engager la discussion avec lui.
• Il a de la culture, et s’il n’est pas forcément très à l’aise avec les inconnus qui veulent parler de la pluie et du beau temps, il ne le montre pas.
• Il a une bonne maîtrise de lui-même.
• En général.
• La vérité, c’est que Rex s’énerve vite. Qu’il a envie de mordre si on le titille, comme un chihuahua mécontent – mais que ça ne se fait pas, et qu’il ne veut pas avoir l’air socialement inapte ou handicapé.
• Ca ne l’empêchera pas de grogner un peu si l’autre a le malheur d’insister, mais il s’en voudra toujours d’avoir laissé filer un éclat.
• Il le prend comme une défaite.
• Bref, Rex est susceptible ; mon dieu.
• Il n’est pas contre discuter et partager ses opinions, mais il aime avoir raison, et il n’aime pas qu’on essaye de lui démontrer par A + B qu’il a tort.
• Si on essaye, il se ferme, et fait en sorte de clore la conversation avant de s’énerver.
• Discuter, oui. Débattre, non.
• (ou seulement s’il se sent supérieur)
• Il a une haute opinion de lui-même et ça lui plaît moyennement qu’on essaye de taper dedans.
• Il te dirait bien « rdv parking 19h » mais il est poli et raisonnable alors non.
• Il fait de gros efforts pour être le plus mature possible, pour comprendre ce qui l’entoure, ce que les autres pensent. Comment le monde fonctionne.
• Il est intuitif et ça l’aide.
• Pas le plus doué quand il s’agit de repérer des émotions sur un visage, mais il n’est pas sourd et aveugle aux sentiments d’autrui pour autant.
• Il ne s’en moque pas non plus, surtout quand il s’agit de ses proches.
• Si on les embête, là il peut s’énerver et être vocal. Il est foncièrement protecteur et déteste qu’on fasse du mal aux gens qu’il aime.
• Allez hop, là on va se battre (non) (mais voilà)
• Indépendant, fier, il se rengorge en revanche de pouvoir se débrouiller seul et le prend mal quand on essaye de l’aider. Ca dépend de la forme, mais en règle générale, ça va toucher son ego et faire patatra.
• Intérieurement, parce qu’il est introverti, mais tout de même.
• Il est intelligent, courageux, il peut tout régler tout seul. Ca va.
• (lui, par contre, ne se gênera pas pour se mêler de tes affaires – parce que cf ci-dessus)
• (il sait ce qu’il fait)
• Rex reste respectueux des limites qu’on lui impose, mais en cas de problème, il a tout balayé.
• Ton espace vital ? ANNIHILE. CAS D’URGENCE.
• Sinon, il a aussi un petit esprit de contradiction qui se mêle à merveille avec son côté « j’ai raison ».
• Un bonheur. Rex reste un adolescent, après tout.
• L’autorité, surtout venant d’adultes, ne lui plaît pas forcément. Il est prompt à la défier s’il sent qu’on abuse de lui.
• Il reste aimable et franc malgré tout la plupart du temps. Pas forcément très délicat, mais il fait de son mieux.
• Introverti, mais pas timide.
• Ronchon, à la rigueur, dans ses mauvais jours.

« I'm sittin' in the railway station,
Got a ticket to my destination
On a tour of one-night stands. »

Homeward bound, Simon & Garfunkel

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• Les parents de Rex, Clifford et Yoshiko, se rencontrent au Japon  en 1947.
•  Elle est une vendeuse de 21 ans, lui un soldat américain de 24 ans. Ils tombent amoureux malgré les ressentiments de la guerre, et les réticences de leurs familles respectives.
• Au Japon comme aux États-Unis, on voit d’un mauvais œil une union japonaise/américain – ne serait-ce que pour leurs enfants. Les parents de Clifford lui disent que tout le monde se moquera d’eux, ceux de Yoshiko qu’ils ne seront jamais vraiment américains.
• Qu’à cela ne tienne. Ils bravent les critiques et les supérieurs de Clifford qui n’aiment pas que les soldats nouent des relations intimes avec les jeunes femmes locales. Ne se lâchent pas la main.
• Quand Yoshiko tombe enceinte, en Octobre 1948, ils bataillent sec pour obtenir l’autorisation de se marier.
• On la leur donne, et Victoria vient au monde le 22 Juin 1949.
• La famille Aburaya fait la tête, au début, puis fond devant l’adorable bébé ; les Shelton, eux, pleurent parce qu’ils ne peuvent pas voler jusqu’au Japon pour la voir.
• Ils n’auront pas à prendre leur mal en patience longtemps, mais quand même.
• Clifford et Yoshiko savent qu’ils ne vont pas rester au Japon. Le contrat de monsieur arrive à son terme, et il va devoir retrouver le sol américain sous peu. Quant à madame, il est hors de question qu’elle se languisse de lui et mette quelques océans entre eux. Elle veut le suivre.
• Ils profitent des lois récentes pour faire valoir leurs droits ; Clifford part pour la Caroline du Nord en Mai 1950, et Yoshiko et Victoria le rejoignent en Août de la même année.

• Yoshiko a un peu de mal à s’habituer à ce nouveau mode de vie, mais elle fait contre mauvaise fortune bon cœur. Plus de joie que de tristesse. Et puis au final, la famille de son mari est très gentille avec elle.
• Elle se bat avec son anglais pour pouvoir se faire des amies et ne pas être considérée comme « la japonaise ». Ca ne marche qu’à moitié, mais elle garde ceux qui l’acceptent et laisse tomber les autres.
• Rex vient agrandir la famille le 19 Août 1951. C’est un petit garçon parfait (dixit ses parents), et il bénéficie de l’avantage non négligeable de naître dans une famille déjà installée et globalement intégrée. Pas trop de problèmes de ce côté-là.
• En fait, les problèmes ne le touchent pas lui.
• Il y a les tensions raciales, la famille du Japon qui manque, tous les petits problèmes du quotidien auxquels Clifford et Yoshiko font face avec brio.
• Un couple solide. Motivé à élever leurs deux enfants le mieux possible malgré les circonstances.
• Et il y a Victoria qui contracte la polio courant 1952.
• C’est une maladie qui fait rage aux États-Unis, à l’époque. Tous les parents fixent leurs enfants au moindre éternuement, angoissés à l’idée qu’ils aient pu l’attraper.
• Malheureusement pour Victoria, elle l’attrape. Et elle l’attrape violemment. En quelques jours, la fillette de trois ans est paralysée et ne peut plus respirer. On la conduit en urgence à l’hôpital, où les médecins la mettent dans un poumon d’acier pour lui permettre de souffler.
• Ca lui sauve la vie. Elle y reste durant des mois, le temps que ses muscles la laissent inspirer et expirer sans aide.
• Elle en gardera des séquelles, dont des difficultés respiratoires et une jambe droite presque entièrement paralysée.
• Rex était bien trop petit à l’époque pour s’en souvenir, mais il grandit avec les restes de cette tragédie.
• Dès qu’un vaccin est crée pour la polio, ses parents se précipitent pour le piquer, lui et sa petite sœur de deux ans.
• Rex et Wanda (née en Avril 1953) sont encouragés dès leur plus jeune âge à faire attention à leur sœur ainée. A l’aider. Victoria n’est pas élevée en grande handicapée incapable de se débrouiller seule, bien au contraire, mais ils n’ont pas le droit d’être brusques avec elle. De l’embêter. On leur inculque un respect qui les distancie un peu de cette figure centrale à la famille.
• Forcément, Rex grandit moins proche de Vicky que de Wanda. Il l’aime, mais il ne partage pas ses jeux avec elle. Ni ses réflexions. Ils aiment tous les deux lire, ils sont tous les deux introvertis, et ils auraient sans doute beaucoup de choses à se dire, mais…
• C’est Vicky. Il doit faire attention.
• Et puis elle ne peut pas suivre tous leurs jeux. Elle a des limitations physiques.
• C’est comme ça. Ca ne le chagrine pas, en tout cas, il joue au ballon et aux aventuriers avec Wanda.
• Ca chagrine sans doute Vicky, mais il n’y pense pas trop.
• Trop jeune.

• L’existence de Rex, outre cette sœur un peu fragile, est marquée par les déménagements fréquents liés au travail de son père.
• En 16 ans d’existence, il bouge cinq fois. Parfois d’un bout à l’autre du pays. Clifford peut aussi être absent pendant des mois, mais tout ça, le petit garçon le vit avec philosophie.
• Ou la force de l’habitude, dirons-nous. C’est toujours dur de devoir laisser sa maison et ses amis derrière soi, mais il n’a pas le choix et ça, il l’intègre très vite.
• Rex n’est pas du genre à se plaindre. Pas fataliste, mais quand il faut, il faut. Autant voir le côté positif des choses.
• Il faut attendre que Clifford prenne sa retraite, en 1963, pour qu’ils aient leur maison à eux pour toute une vie (enfin, c’est le plan).
• Ils s’installent en Californie, allument la TV, juste à temps pour voir que le Président Kennedy a été assassiné.
• Et la vie de Rex, c’est aussi ça ; la guerre, la menace communiste, le mouvement des droits civiques, la libération sexuelle.
• Le racisme ordinaire, bien ancré dans la culture d’après-guerre.
• Globalement, il vit une vie heureuse et peu emprunte de tragédie. Entre les déménagements et le boulot de son père, il vit de crèmes glacées et de promenades à vélo dans le voisinage. D’aventures qu’il partage avec sa sœur et ses amis. Il ne s’ennuie jamais, n’a pas de problèmes d’argent, et si on l’embête parce qu’il a l’air un peu trop japonais, il sait se défendre.
• 1963, Californie, il vit près de chez ses cousins et ça étend encore plus son cercle d’amis.
• Introverti, mais pas solitaire. On ne voit pas souvent Rex seul en dehors de la maison.
• Quand il n’est pas avec Wanda, ou son cousin Curtis, il est avec Bryan.

• Bryan Williams est le fils d’un ancien militaire qui a décidé de prendre sa retraite en Californie, exactement comme Clifford.
• Rex lui trébuche dessus un après-midi. Ils cherchent tous les deux un endroit où construire une cabane, tombent sur le même coin parce que c’est près d’une rivière et qu’il fait chaud, et décident de sympathiser plutôt que se battre.
• (leurs pères ?? émus)
• Ils passent la journée à parler, échangent noms, adresses, promesse de se revoir, et rentrent chez eux.
• Rex n’attend pas le troisième rendez-vous pour le ramener chez lui et le présenter à sa famille. Le courant passe bien, Wanda l’avait déjà vu, Freddie (le petit frère né en 1961 qui vole tous les bonbons) lui bave dessus et Vicky l’apprécie. Chose rare chez sa sœur aînée, qui est plutôt du genre à s’enfermer quand ses cadets ramènent des amis à la maison. Tant mieux, hein.
• En retour, Bryan apprécie les Shelton et vient s’étaler sur leur canapé à la moindre occasion.
• Il n’invite pas Rex chez lui, et il commence à trouver ça bizarre au bout d’un mois et demi, mais bon.
• Il est poli, il respecte et ne demande pas. Il ne veut pas être intrusif.

• Et puis un après-midi, Bryan oublie sa veste chez eux.
• Rex sait que c’est sa veste préférée. Il hésite, puis décide de la lui ramener. Ca ne peut pas faire de mal, il sonne, la redonne, et voilà. Il n’a même pas à rentrer.
• Le jeune garçon se dit que peut-être que les parents de Bryan n’apprécient pas les japonais. Ca arrive. Ce n’est pas parce qu’ils sont noirs et donc sujets à des railleries similaires qu’ils se serrent tous les coudes.
• Rex est habitué à l’adversité et si jamais il s’agit bien de ça, il s’en rendra compte très vite.
• Il arrive à l’adresse qu’il connaît depuis le premier jour, veste au coude. Il sonne, et c’est une femme qui lui ouvre.
• Elle n’a pas l’air méchante, ni mécontente de le trouver sur son paillasson. Juste curieuse.
• Quand il lui dit qu’il ramène la veste de Bryan, elle fronce les sourcils.
• Bryan qui.
• Au tour de Rex d’être perplexe. Il n’a peut-être pas la bonne adresse ? Bryan lui en aurait donné une fausse ?
• Il n’a pas trop le temps de se perdre en conjectures et s’inquiéter, puisque Bryan arrive derrière sa mère pile à ce moment-là.
• Ah bha voilà ! Bryan. Votre fils.
• Mais vu la tête que son meilleur ami tire, et celle de madame, il a plutôt l’impression d’avoir sorti un couteau de sa poche.

• Rex n’est pas remercié et renvoyé d’où il vient ; au contraire, il est plus ou moins traîné dans le salon et forcé à s’asseoir.
• Point positif : il a pu rendre la veste.
• Ahaha.
• Madame Williams fait toute une scène durant laquelle elle force Bryan à dire la vérité.
• A savoir : qu’il s’appelle Janet et qu’il n’est pas du tout un garçon.
• Rex cligne des yeux, pas sûr d’avoir tout compris.
• La discussion est très nette et catégorique, mais aussi terriblement floue.
• Il ressort de chez les Williams avec une seule certitude : Bryan va mal.
• Et il va l’éviter. Il le sent.
• Ca ne manque pas ; durant les jours suivants, aucune trace de ses pulls jaunes moutarde sur le gazon des Shelton.
• Wanda et Victoria le questionnent, lui demandent s’ils se sont disputés, mais il ne répond pas.
• Il pourrait leur dire « en fait, Bryan est une fille et il doit être fâché que je sois au courant » mais au fond de lui, il sait que ce serait mal.
• Il ne sait pas trop pourquoi, mais il le sent. Il ne doit pas le dire.
• Il part à la recherche de son meilleur ami dans les coins où ils ont l’habitude de trainer. Rien à la cabane, rien au terrain de jeu, rien nulle part.
• Il lui faut deux semaines de plus pour réussir à attraper Bryan par le coin de la manche ; il a fallu l’embusquer, carrément.
• Une fois assis, au calme, ils peuvent parler et éclaircir la situation.
• Rex a du mal à comprendre ; il n’est pas né au bon moment, ni dans le bon environnement.
• Mais il retient surtout de la foi que l’on doit accepter les autres malgré leurs différences, alors il accepte Bryan, à défaut de le comprendre complètement.
• Bryan sera toujours Bryan à ses yeux.
• Ils se réconcilient, mais il fait promettre à Rex de ne rien dire à sa famille.
• Tout le monde n’est pas tolérant. Il a peur.
• On le maltraite déjà à cause de sa couleur de peau, il n’a pas envie que les choses empirent.
• Rex promet.
• Au final, Vicky et Wanda sont mises dans la confidence ; quant à monsieur et madame Shelton, après avoir rencontré monsieur et madame Williams, ils en viennent à la conclusion que Janet est très garçon manqué et que ça arrive. Ils l’appellent même Bryan pour lui faire plaisir.
• Le concerné a l’air satisfait.
• Pour l’instant, au moins.

• En 1965, les Shelton font quelque chose qu’ils n’ont pas fait depuis plus de 10 ans : aller rendre visite à leur famille du Japon.
• Le petit frère de Yoshiko vient d’être papa, et elle veut voir son neveu.
• Là. Tout de suite. C’est une question de vie ou de mort. Alors ils font gaiement leurs bagages et sautent dans l’avion.
• Rex ne se souvient pas du dernier voyage (trop petit), mais celui-ci lui fait forte impression. Il peut enfin voir ses grands-parents en personne, ailleurs que dans des lettres.
• Les gens, les maisons, les paysages…
• Tout est différent. Il est heureux de constater que malgré tout, il s’y retrouve.
• Leur mère leur a bien a donné une partie d’elle au fil des années. Ils n’ont pas été déracinés.
• Quelque chose qui ne change pas, aux USA comme au Japon, ce sont les regards. Les questions. Tu es étranger ?
• Rex a l’habitude, ça le fait sourire plus qu’autre chose. Il prend des tonnes de photos et rentre le cœur léger.
• Bryan les harcèle pour avoir tous les détails, puis décide de harceler ses parents pour qu’ils l’emmènent là-bas. Inutile de préciser que la réponse est non.
• « Qu’est-ce qu’on irait faire là-bas, voyons ? »
• C’est que Bryan a soif d’aventures. De voyages. Il ne tient pas en place.
• C’est aussi lui qui exacerbe le côté engagé de Rex, l’encourage à protester quand il n’est pas d’accord.
• Personne ne s’habille en hippie ou ne va agiter de pancartes « STOP THE WAR IN VIETNAM », mais ils le pensent.
• Comme toutes les manifestations pour les droits civiques, auxquelles Rex participe de loin.
• (il thumbs up Bryan qui saute partout, quoi)
• Rex estime pour sa part qu’il est encore trop jeune pour compter, mais qu’après avoir fini le lycée, il pourra se mettre à participer. A faire des choses qui comptent.
• A poser des mots sur ce qu’il ressent.
• Il ne compte pas rester là les bras croisés pour toujours.
• Il faut faire avancer le monde.