▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :

• Erasyl est un jeune homme plutôt grand et large.
• 1m82, de bonnes épaules, sportif, il a de la force et ça se voit.
• Peau mate, yeux bridés, une physionomie typique d’Asie centrale.
• Des cheveux épais, très bruns, et des yeux quasi noirs.
• Erasyl n’est pas particulièrement beau garçon, mais il a un joli sourire – et des fossettes au creux des joues.
• Il est très expressif et de fait mauvais menteur. Essayer de sourire quand il va mal ? Bonjour la grimace.
• Quand il s’énerve ou s’amuse, les voisins risquent aussi de finir éborgnés. Il parle avec ses bras.
• Et ses mains. Il est très tactile.
• Il sautille, piétine, n’aime pas rester en place. Quand il est assis, il bouge la jambe.
• Il irradie la santé et l’émotion qu’il ressent sur le moment. Pas très dur de lire dans ses yeux (ou son corps, en l’occurrence).
• Aucun tatouage, il n’a jamais aimé ça. Un seul piercing, à l’oreille gauche. Une boucle d’oreille et point.
• Erasyl prend soin de son physique, mais il n’est pas le genre à en faire trop.
•  Son style vestimentaire est très basique, t-shirt et jean la plupart du temps. Ou jogging.
• Une cravate ? Jamais entendu parler de ça.
• Un collier et une montre, un bracelet peut-être, et hop.
• Pour les chaussures, baskets ou rien.
• Jamais négligé mais jamais apprêté comme un prince.
• La simplicité avant tout.
• Sa voix est grave, sinon.

• Erasyl est un ado typique.
• Il aime s’amuser. Faire la fête, rire avec ses amis, ne rien prendre au sérieux un coup et tout trop au sérieux un autre.
• Il est émotif. Il ressent tout très fort et prend tout pour lui.
• C’est super facile de le vexer, de le fâcher, et de lui donner envie de pleurer.
• Il refuse de pleurer devant témoins (rofl), mais les larmes lui montent vite aux yeux.
• Son cœur gros comme ça le rend très empathique, ce qui est un handicap ou non selon les situations.
• Il capte bien ce que les gens ressentent, en général, et absorbe tout comme une grosse éponge baveuse.
• Il aime se mêler de ce qui ne le regarde pas, parce qu’il veut rendre le monde meilleur.
• Ou juste la vie de ses amis. Bref, c’est pas le genre à ignorer un problème ou une situation qui fâche.
• Est-ce qu’il gère bien les situations de crise pour autant ? Meh.
• Trop émotif pour ça. Pas assez de recul. En général, ça part en vrille.
• Et quand ça part en vrille, c’est bruyant. Erasyl ne fait rien dans la discrétion ou le silence.
• C’est aussi quelqu’un qui se soucie énormément du regard des autres.
• Il aime qu’on l’aime et il aime faire plaisir aux autres. Gros people pleaser, ce qui peut lui donner l’air hypocrite.
• Voire le rendre hypocrite tout court. Ça arrive.
• S’il faut oublier un peu ses principes pour le bien de la cohésion… eh bien soit.
• Ou pour faire plaisir à quelqu’un, ou pour apaiser un conflit, BREF.
• Pas timide, pas introverti du tout (au contraire, il est très sociable) mais parfois anxieux parce que la vie c’est dur.
• Il s’ennuie facilement et ne tient jamais en place. Avec Erasyl, on BOUGE.
• RIP à ceux qui aiment tricoter en écoutant un podcast. On prie pour qu’il n’entre jamais dans vos vies (il va tout ruiner).
• Le bon côté de son émotivité, c’est qu’il est aussi facilement heureux.
• Il est généreux, aussi.
• Vite comblé, vite satisfait, etc etc
• Serviable, toujours heureux de rendre service.
• En revanche, dès qu’il faut faire quelque chose qui demande de la planification, il sort par la fenêtre.
• Il est tête en l’air comme pas possible, c’est infernal.
• Incapable de prévoir plus loin que le dîner. Le lendemain ? Il n’existe pas.
• Ou pas avant le lendemain, quoi.
• Est-ce qu’il fait un effort pour les trucs importants ? Bien sûr.
• Erasyl aime être quelqu’un sur qui on peut compter.
• Mais chassez le naturel, il revient au galop.
• C’est un combat de tous les instants.

« When I'm done counting sheep,
I close my eyes, and I think of...

All the stupid things I've ever done
Gonna think of every embarassing thing I've ever done,
I'm gonna think of all the stupid things I've ever done
Even the things I did not do. »

All The Stupid Things I've Ever Done, Tom Cardy

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• Erasyl naît à Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan, en juin 2006.
• C’est le petit dernier d’une fratrie de cinq, alors inutile de préciser qu’il y a déjà du monde dans la maison.
• Il est utile de préciser, en revanche, que ses parents sont riches et qu’il naît avec une cuillère en argent dans la bouche – et que donc, de la place, il y en a. Pas besoin de s’inquiéter.
• La (grande) famille est composée des parents, Birzhan et Anar, et des quatre autres petits anges qui sont, dans l’ordre : Abai, 10 ans, Aisulu, 8 ans, Nurlan, 5 ans, et Aslan, 3 ans.
• Sans oublier la nounou, Shura, qui mérite sa place de membre honoraire. Elle passe tellement de temps à s’occuper des cinq garnements qu’on se demande comment elle arrive encore à tenir debout.
• (Réponse : le job est bien payé, elle pense à sa future piscine à débordement pour tenir le choc)
• Parce que oui, Madame et Monsieur n’ont pas le temps de faire des allers-retours entre la maison et l’école tous les jours. Ils bossent tous les deux dur pour que leur entreprise ne se casse pas la figure, et impossible de se dédoubler.
• C’est donc Shura qui prépare les cartables et le petit-déjeuner.
• Puis Abai quand la jeune femme se marie, l’année de ses quatre ans.
• Si on demandait à Erasyl, il répondrait que ça ne le dérangeait pas. Qu’il voyait ses parents le soir, pendant les vacances, dès qu’ils avaient le temps, et que de toute façon avec ses frères et sa sœur il ne s’ennuyait jamais.
• C’est plus compliqué dans les faits, mais l’important c’est qu’Erasyl aime sa famille. Il s’y sent bien. A sa place.
• (ce ne sera pas toujours le cas)

• En tant que petit dernier, Erasyl n’a rien inventé. Ni le premier pas, ni le premier mot, ni la première bagarre.
• Il est en revanche bien placé pour regarder ses aînés se disputer le podium comme si la vie de famille était une compétition.
• Pas Abai. Abai est un gentil garçon à qui Shura a efficacement inculqué patience, politesse et responsabilité.
• C’est lui qui sépare les trouble-fête.
• Mais les trois du milieu…
• Aisulu a l’avantage (injuste, diront les deux autres) d’être la seule fille. Elle brille un peu plus par défaut.
• Pas besoin d’aller tirer les cheveux de ses petits-frère pour gagner.
• Nurlan et Aslan, qui n’ont pas ce bonus, cognent régulièrement l’un sur l’autre pour asseoir leur dominance. Métaphoriquement ou physiquement, ça dépend des jours. Le gagnant aussi.
• Erasyl, lui, se contente de naviguer entre les disputes comme un paquebot de croisière.
• Il s’entend « bien » avec tout le monde. L’entente est plus superficielle qu’autre chose avec Aisulu et parfois tendue avec Nurlan, mais il adore Abai et Aslan.
• Abai comme le grand-frère/nounou dix ans plus âgé que lui, et Aslan comme son modèle de vie.
• Ce qui rend les adultes FOUS puisqu’Aslan est une pile électrique qui ne tient pas en place, mais ils se consolent en se disant qu’au moins ils ne se tirent pas dessus au pistolet à billes (ça fait mal et c’est un enfer à ramasser).
• Les liens tissés dans l’enfance resteront, à peu de choses près, les mêmes tout au long de sa vie.
• Abai, un deuxième papa. Aisulu, une sœur distante. Nurlan, un frère qui le voit surtout comme un bébé. Et Aslan, un vrai ami.
• Un équilibre qui lui convient.

• A l’école, Erasyl est un élève moyen mais motivé. Très sociable, très serviable.
• Il n’a pas peur de parler, pas peur d’aider, et trace une ligne très floue entre chouchou des professeurs et élève populaire. Un exploit.
• C’est qu’Erasyl aime qu’on l’aime, et l’avis des autres lui importe beaucoup. Alors il fait de son mieux pour cocher toutes les cases chez tout le monde.
• Et ça marche plutôt bien. Assez pour qu’il court à l’école chaque matin.
• Des amis qu’il avait à six ans, il n’en gardera aucun à dix ans. Et des amis qu’il avait à dix ans, il n’en gardera pas non plus.
• C’est à quatorze ans qu’Erasyl se fait ses premiers amis pour la vie. Un garçon, Gennadiy, et une fille, Akmaral.
• Ils deviennent de (gentilles) terreurs et ce sont les premiers dont papa et maman retiennent les noms.
• Avec les années, son cercle social s’agrandit, notamment parce qu’il devient assez vieux pour traîner avec Aslan et ses amis.
• Bon, pas TOUS les amis d’Aslan – certains, il les approche même pas en rêve.
• Tatiana Vavilova ? Nuh uh. Ils la tolèrent parce que son père est le gérant de plusieurs boîtes de nuit et que c’est bien pratique pour les mineurs rebelles (rofl) qu’ils sont, mais c’est tout.
• Erasyl adore Aslan, mais il juge ses choix en matière de potes, parfois.
• Pas dans le cas de Duman, qui est un chouette type, mais voilà.
• De son côté, il ajoute Kira Obolenska à son groupe très select de supers potes. Ils flirtent même un peu, et c’est très awkward à voir du point de vue de Gennadiy et Akmaral. (ils sont tous dans la même classe, alors ils ont ça h24 sous le nez, les pauvres)
• Ils n’ont pas longtemps à souffrir, cela dit ; Tansholpan arrive, pose ses boobs sur la table et soudain y’a plus personne.
• Enfin, y’a plus Kira.
• RIP GIRL.

• Bon, toute blague mise à part, Erasyl est un grand romantique.
• A 17 ans, il a eu beaucoup d’histoires de cœur, des scénarios de films à l’eau de rose souvent très courts mais très intenses.
• Rien de tragique, que du très banal pour un ado de son âge. Ses parents ont juste abandonné l’idée de suivre ce côté-là de sa vie, ça bouge trop. (et eux ils sont déjà vieux et papi et mamie)
• Tansholpan n’est pas la première, mais dès qu’il la voit, Erasyl se dit que ce sera la dernière.
• Imaginez le tableau : un an de plus que lui, belle, élégante, SEXY, sûre d’elle, plein d’amis. Grande gueule.
• Bref, il tombe tête la première dans son décolleté.
• La jeune fille lui ressemble. Une grande romantique intense. Ils se mettent vite ensemble, se jurent l’éternité deux jours plus tard, et soudain il n’y a plus que des vidéos d’eux sur leur compte TikTok respectif.
• #couplegoals
• Du Erasyl tout craché, hein. Personne ne s’inquiète. Même quand ils commencent à se séparer et se remettre ensemble constamment, amis et famille haussent les épaules.
• Ils sont jeunes. Insouciants. Ça leur passera.
• Et si ça ne leur passe pas, ils se sépareront. Ce serait vraiment débile de se marier si ça colle pas.
• Right.
• Le problème, c’est qu’Erasyl est émotif, et que la ronde de petites-copines qui arrivent et s’en vont ont habitué ses parents, ses frères et sa sœur aux pleurs et aux cris.
• Quand l’été arrive et qu’il doit se délester de son portable pour deux semaines (les règles de la maison en vacances), on le charrie parce qu’il pleure.
• On commence à le charrier en permanence parce qu’il pleure. Personne ne le prend au sérieux.
• Aslan essaye, hein ; mais il a la délicatesse d’un T-rex dans un poulailler. Il insiste pas quand il faut, baisse les bras au mauvais moment, et Erasyl n’ose rien dire.
• Très vite, il n’a personne pour s’inquiéter.
• « C’est Erasyl », et puis c’est tout.

• Erasyl et Tansholpan se transforment donc en le couple affreux que tous tes amis espèrent voir rompre.
• H12 en train de se rouler des pelles en public, h12 en train de hurler que l’autre est horrible.
• Ça occasionne quelques accrochages avec Akmaral qui ne supporte plus Tansholpan, et avec Duman qui est dans la même classe que la demoiselle (elle le saoule).
• Rien de terrible, hein, mais ça crée des disputes chiantes qui leur pèsent sur le moral.
• Et avec ça, les adolescents ont leur vie d’adulte qui se profile à l’horizon – finit l’école, bonjour les études.
• Erasyl est le petit dernier de la fratrie. Ça veut dire que tous ses frères et sœurs sont déjà passés par là. Ils ont tous terminé brillamment l’école, et entamé leur carrière. Abai travaille avec leurs parents, Aisulu dans le droit, Nurlan est dans une école de journalisme, et Aslan est un grand sportif.
• Lui… lui.
• Il n’a aucune idée de ce qu’il aimerait faire plus tard. Aucune passion à transformer en gagne-pain.
• Tant que ça rend ses parents fiers, il est prêt à faire n’importe quoi. Et par défaut, il évite de taper dans un domaine auquel un de ses frères ou sa sœur touche déjà. Afin d’éviter les comparaisons.
• C’est jamais agréable.
• Il fixe son setup de pro-gamer (lol) et se dit que les PC, l’informatique, tout le tralala… pourquoi pas ?
• Y’a pire comme choix de carrière, et l’avantage, c’est qu’on aura toujours besoin de gens calés dans le domaine.
• Il vérifie quand même que ça passe auprès de papa et maman. Une fois leur approbation tacite en poche, il se décide sur ça.
• Une inquiétude en moins. Erasyl marche par étape.
• Gennadiy veut faire des études dans le commerce, Akmaral en médecine, Kira parle de fashion design et Tansholpan d’énergies renouvelables.
• Parfois c’est flou, parfois moins, mais ils n’en parlent plus avant la toute dernière année.
• Avant de devoir prendre chacun un chemin différent.

• Bon, avant les emmerdes, une bonne nouvelle : tout ce beau petit monde reste à Almaty.
• Gennadiy a failli se barrer à Astana avec son frère, mais une dispute de dernière minute lui fait revoir ses plans.
• C’est cool, parce qu’ils peuvent se voir régulièrement et faire la fête les week-ends. Vive la vie de presque adultes !
• Erasyl vit toujours chez ses parents. Aucune raison de bouger avant d’avoir un job. C’est un peu triste et vide sans ses frères et sa sœur, ok. Au moins, il a de la place, y compris pour y faire quelques soirées.
• Et puis Aslan rentre régulièrement l’emmerder, et avec tous les potes qu’ils ont en commun, il le croise souvent dehors.
• Tout n’est pas rose pour autant (les emmerdes susmentionnées arrivent).
• Les études, c’est plus dur que l’école. Erasyl se rend vite compte qu’il n’y arrivera pas en faisant la bringue tous les soirs.
• Alors d’un commun accord avec ses camarades de galère, il diminue le rythme. Place les grandes beuveries de manière stratégique, le week-end ou juste avant les vacances.
• Et le reste du temps, ça charbonne.
• Akmaral, surtout. Elle est MIA 90 % du temps. Pas facile, la médecine. Erasyl ne regrette pas son choix quand il reçoit ses messages cryptiques à base de « hujfikdlf je veux mourir ».
• C’est le temps de ses premiers coups de blues. Des brèves secondes de déprime intense entre deux révisions, une lucidité qui fait mal au cœur. La réalisation que ce ne sera plus comme avant – et qu’avant, c’était plus drôle.
• Avoir des responsabilités, ça craint.
• « Mais c’est comme ça », lui dit gentiment Abai quand il s’en plaint.
• C’est comme ça.