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Andy d'Harcourt
- C 00 101997 31 04 B -

Andy d'Harcourt

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 88








Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Nom : d'Harcourt.
Prénom : Andreia, Jehanne, Marceline.
Surnom : Andy.
Sexe :
Âge effectif : 19 ans.
Âge apparent : 19 ans.
Arrivée depuis : A1 M7 J9.
Date de naissance : 22/01/1978.
Date de mort : 28/10/1997.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Groupe : Quietus.
Nationalité : Française.
Langues parlées : Français.
Ancien métier : Aucun.
Métier actuel : Chanteuse, violoniste et guitariste.

Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique


L'apparence d'Andy a quelque chose de résolument trompeur. On distingue une jeune femme mince et pâle, tout juste assez haute pour être qualifiée de grande, mais sans plus. Elle se tient résolument droite, la tête haute, son regard passe sur chacun, intense dans son visage en coeur, sur les traits duquel se peignent si peu d'expressions. Andy est avare de sourires comme de grimaces ; il est rare que son beau visage se froisse. Elle en est presque énigmatique. Ses longs cheveux d'un blond platine prennent des airs blanchâtres à la lumière du jour ; pâles aussi sont ses yeux, d'un bleu proche du ciel matinal de février. Eux aussi délivrent un regard fermé ; il faut attendre le bon moment pour voir s'ouvrir les volets de ces fenêtres-là.
Andy est jolie, Andy est belle. Andy a de la présence malgré la finesse de sa taille, la délicatesse de ses mains et de ses gestes. Ses longs doigts agiles pianotent sur toutes choses comme sur les cordes de son violon ; elle a quelque chose d'intéressant à regarder. Elle se déplace d'un pied sûr et dansant, effleurant toute chose comme si elle ne voulait pas y toucher - ou que rien n'avait le pouvoir de la toucher, elle. Ses hanches sont étroites, sa poitrine menue, la ligne de sa nuque élégante. Elle sait comment se mettre en valeur en s'habillant de robes ou de jupes. Elle sait aussi qu'elle est à l'aise dans les jeans, les leggins et les vestes en cuir.
Car si cette apparence est trompeuse, c'est qu'on pourrait s'aventurer à prendre Andy pour une poupée de porcelaine fragile.
Et Dieu sait qu'il n'en est rien.


Caractère


Dieu sait que son visage peut s'animer à la vitesse de l'éclair, ses yeux foncer subitement comme un ciel d'orage. L'impulsivité, chez Andy, vient à retardement. Mais lorsqu'elle vient, elle frappe, et chaque trait de son visage, chacun de ses muscles s'en imprègne. Cela ne vaut pas uniquement pour la colère, mais aussi toutes les autres émotions. Au repos, Andy est aussi démonstrative qu'un bloc de marbre. Mais dès que quelque chose capte son attention, tout son corps s'anime, elle se transforme en livre ouvert. Andy est très expressive sous la carapace dont elle a appris à se recouvrir. Andy est élégante, dans son maintien et dans sa façon de parler.
Enfin, quand elle veut. Car Andy a aussi des facultés de caméléon.
Andy a l'air d'une fille de bonne famille, bien élevée et élégante. Elégante la ligne de son corps, élégant son maintien, élégante sa diction.
Andy s'habille aussi de cuir, grimace, boit et jure comme un charretier. La rébellion cohabite dans son corps à sa délicatesse naturelle. Elle rend ses gestes violents, ses répliques narquoises. Elle peint sur ses lèvres des airs de défi. Parfois l'ensemble se combine dans un curieux mélange de raffinement et de virilité qui lui est propre. Andy sait être elle-même et prendre les gens avec hauteur, un whisky à la main, tout comme se mettre debout sur les épaules d'un métalleux en hurlant dans un concert.
Andy n'est pas exempte de contradictions. A vrai dire, elle ne sait pas bien ce qu'elle fait là, où elle va, pourquoi. En réalité, elle n'a jamais su. Elle a de grands idéaux, mais aussi l'envie qu'on lui foute la paix. Parfois elle réfléchit trop, et elle préfère laisser tomber et revenir aux plaisirs simples. Elle est mélancolique aussi, elle sent qu'on lui a volé quelque chose, qu'on l'a condamnée à la naissance pour un crime inconnu. Elle bout de rage à l'intérieur, elle hurle contre l'injustice, contre ce que les autres ont toujours eu naturellement et à quoi elle n'aura jamais droit. Un jour la loyauté l'obsède, le lendemain son indépendance prévaut. Andy n'aime pas avoir tort, encore moins s'avouer qu'elle a tort. Mais comme c'est une jeune femme intelligente, avec un peu de bonne volonté, on peut arriver à tout. C'est que son caractère et ses passions, coupés avec violence dans l'élan de la jeunesse, n'ont jamais fait que tournoyer encore et encore sans jamais parvenir à trouver la branche sur laquelle se poser.


Histoire




« Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis. »

A.R.



Anastase était bien, en sa qualité d'enfant unique, du haut de ses 2 ans. Anastase n'aurait pour rien au monde voulu partager sa place privilégiée avec une quelconque petite soeur.
Le destin, qui ne l'aimait déjà pas beaucoup, lui en donna deux.
Andreia Jehanne Marcelyne joignit à la famille d'Harcourt l'éclat pâle de ses yeux bleus durant l'hiver 1978, et Anastase dut bien s'y faire. Relique de l'ancien temps des grandes dynasties, la petite famille veillait jalousement sur un grand manoir qui, jadis maison de campagne, les abritait désormais tout au long de l'année. Les parents de la petite qu'on appelait déjà Andy étaient appelés à succéder à l'entreprise familiale, et par conséquent déjà assez occupés. Cependant, ils ne perdaient jamais une occasion de passer du temps avec leurs enfants. Malgré le retrait de la propriété, l'enfance des fillettes était heureuse.
A l'été 1983, Andy avait 5 ans, et sa mère venait de tomber enceinte à nouveau.
Cet été 1983, on fit remarquer aux parents d'Andy la présence d'hématomes violacés d'une taille inquiétante sur les jambes frêles de la fillette. Incapables de dire d'où ils venaient, encore moins de tirer la vérité à la petite, déjà fort têtue, Lily-Juliette déduisit que sa fille était tombée du grand cerisier sur la colline voisine, dans lequel elle avait pour mauvaise habitude de s'amuser avec sa soeur. Les deux filles furent vertement réprimandées et punies, ce qui les tint à l'écart quelque temps.
Marie-Louise rejoignit la famille au printemps 1984. Andy en tomba immédiatement amoureuse, et n'eut de cesse d'entraîner la petite dans ses jeux alors qu'elle grandissait. Les réunions de famille, fréquentes, l'ennuyaient à mourir : devoir se tenir droite pendant des heures dans une robe étroite, sourire à tout le monde, parler doucement et surtout, chanter parce qu'on adorait sa jolie voix, était une torture. Andy regardait déjà la moindre contrainte comme une insulte mortelle au temps qui lui était imparti.
En 1986, Andy tomba du grand cerisier sur la colline.
Aidée par un camarade de jeu inquiet, elle rentra à la maison en titubant, le nez en sang. Puis, dans les heures qui suivirent, la fillette se plaignit de terribles maux de têtes; elle peinait à se déplacer, restait avachie dans un fauteuil, elle toujours si vive. Ses parents furent pris d'inquiétude, mais aucune fracture ni même un bleu n'était apparent.
A 15h ce jour-là, Andy se mit à vomir et à délirer. Son père la porta jusqu'à sa voiture et fonça vers l'hôpital le plus proche. Les sièges de cuir étaient tachés du sang qui ne cessait de couler de son nez.

La fillette s'était cogné la tête en tombant ; un vaisseau avait éclaté, et ce fut l'hémorragie cérébrale. Le médecin confirma à ses parents affolés qu'elle s'en était tirée de justesse : en effet, il s'était révélé impossible de stopper l'hémorragie, et seule la perspicacité du titulaire présent était à l'origine de sa survie.
On diagnostiqua à Andy un syndrome de Willebrand de type 3. Un peu moins grave que l'hémophilie, il n'en empêchait pas moins son sang de coaguler lors d'une blessure, et la prédominait à tout instant à l'apparition d'hématomes susceptibles d'engendrer des complications. Le moindre traumatisme, le moindre choc pouvait provoquer chez elle une hémorragie interne potentiellement fatale. Il n'existait aucun traitement, et le seul remède était une perfusion immédiate du facteur coagulant qui manquait à son sang.
Andy ne garda aucune séquelle de son accident.
Ce ne fut pas le cas de ses parents.

Arthur et Lily-Juliette retirèrent immédiatement la fillette de l'école publique, en dépit de ses protestations. On lui assigna un professeur privé et un programme d'éducation à domicile. C'est alors que, de têtue, Andy devint invivable : pour calmer la permanente inquiétude de sa mère, elle n'avait plus le droit de courir, se rendre seule dans le jardin, ou exercer une quelconque activité physique. Enfermée, encadrée, bloquée de toute part et assaillie par l'adolescence, elle crut devenir folle. Elle se mit à refuser tout net ses leçons et à s'enfermer dans sa chambre pendant des jours. La moindre contrariété pouvait la faire entrer dans une rage folle ou au contraire la faire fondre en larmes ; elle perdait toute retenue, tombait dans la grossièreté, claquait les portes ou se cachait dans la maison. Ses affrontements les plus violents avaient lieu avec sa mère, que sa maladie inquiétait jusqu'à l'obssession. Souvent on entendait les éclats de voix de Lily-Juliette qui se disputait avec son mari, sa fille, ou criait sur ses chiens faute de mieux, avant de fondre en larmes dans la chambre commune. Bientôt, les parents furent de moins en moins présents à la maison, de plus en plus pris par leur travail.
Andy fut livrée à elle-même. Elle n'avait pas d'ami autre que les chiens de garde du manoir et ses soeurs, dont Marie-Louise, trop petite et dans la lune pour vraiment comprendre la situation. Son précepteur avait abandonné l'idée de lui faire cours. Elle errait dans la maison tout le jour, s'inventant des histoires de fantômes, persuadée, en fait, d'en avoir déjà vu plusieurs ; lisant, écrivant, jouant du violon ou regardant indéfiniment par la fenêtre.

Vint un jour où ce nid de colère et de frustration explosa sans prévenir. Depuis quelques mois, un garçon qu'elle avait connu enfant, du nom d'Amory, venait lui rendre visite en cachette - par ennui, disait-il, ou pour échapper à ses parents. Un jour, il lui proposa la fuite.
Andy avait tenté de fuguer, une fois. L'histoire s'était, comme souvent, terminée dans une chambre aseptisée à l'hôpital.
Mais cette fois, ce serait différent. Elle ne serait pas seule. Voyant le garçon comme un bon moyen de se tirer de sa situation, elle décida de profiter de son offre. A vrai dire, tous deux savaient pertinemment les motivations de l'autre : il pouvait l'aider à fuir et à survivre en même temps ; elle avait l'argent nécessaire pour ce plan. Beaucoup d'argent.
Le duo mit le plan en question à exécution avec rapidité et efficacité. Andy vola habilement plusieurs centaines de francs à ses parents à l'aide de leur carte bancaire. Amory monta une mise en scène pour faire croire à tout le monde que la jeune fille, en tentant de fuir, était tombée dans la rivière proche où elle se serait cogné la tête et noyée. Et tous deux furent libres.

Ils se rendirent à Paris, où ils vécurent au jour le jour, soit dans la rue quand le temps était clément, soit dans des immeubles abandonnés ou des chambres d'hôtel miteuses quand ils ne pouvaient vraiment faire autrement. Amory et Andy peinaient à s'entendre : leurs caractères s'entrechoquaient, finissant inlassablement en disputes ; mais ils avaient besoin l'un de l'autre. Pour gagner un peu d'argent, ils se produisaient en duo dans la rue ; car comme Andy, le jeune homme était musicien et jouait de la guitare. Leur duo marchait bien, mais l'argent vint vite à manquer. La jeune fille savait que son compagnon, passionné de littérature, aurait aimé se faire écrivain pour vivre, mais ne croyait pas en cette utopie. En outre, à 14 ans, ni l'un ni l'autre ne pouvait obtenir un emploi fixe. Ils s'en remirent donc à l'un des talents d'Andy : la jeune fille trichait au jeu comme la déesse du poker en personne. Ils écumaient les tables de jeu, tentant de se faire le moins gourmands possible, payant des coups avant de récolter l'argent de leurs cibles. L'ensemble de ces revenus finit par leur assurer un train de vie minimal, lorsque tous deux atteignirent l'âge de leurs premiers emplois au noir.
Mais un jour, tout dérapa.
Andy n'avait jamais parlé de sa maladie à Amory. Elle savait qu'il y aurait vu un risque trop grand pour son plan d'évasion. C'était le cas, d'ailleurs ; et cela ne resta pas un secret longtemps.
Andy était un bâton de dynamite qui explosait à retardement, sans prévenir, lorsqu'on poussait le bouchon trop loin. Amory était une véritable bombe qui s'emportait et déclenchait une bagarre tous les deux soirs. Et un jour, quelqu'un accusa Andy de triche. Le ton monta. La jeune fille se prit un coup perdu.
Devant le sang qui ne cessaient de couler, le duo dut filer à l'hôpital ; on demanda à Andy son nom, elle refusa, mais cela ne pourrait pas durer longtemps. Fou de rage à l'idée de risquer d'être repris par les flics, Amory entra alors dans une colère noire et après une longue dispute, il planta la jeune fille sur place et s'en alla.

Lorsqu'il revint à l'hôpital le lendemain, Andy avait déjà disparu.
La jeune fille passa l'année suivante seule, à suivre le même train de vie. Son téléphone vibrait régulièrement des appels d'Anastase, auxquels elle ne répondait pas. Le soir elle chantait dans les bar, le jour elle remplissait toutes sortes de petites tâches. Elle vivait au jour le jour, sans plus vraiment savoir où elle allait ni ce qui la définissait. Sa famille lui manquait. Ses rêves lui manquaient. La sensation d'être inutile et incompétente lui pesait comme des chaînes à ses pieds, et le moindre choc faisait peser sur elle la menace d'une fin prématurée. Devant elle, l'avenir était trouble, voilé par un brouillard sombre lors des jours les plus tristes. Elle avait la sensation que des vautours tournoyaient en permanence au-dessus de sa tête.
Puis un jour, elle retrouva Amory. Dans une bagarre de comptoir, ce qui n'avait rien d'étonnant. Elle le récupéra lorsque son adversaire eut fini de le dérouiller, l'insulta copieusement, lui en colla une, et couronna le tout en l'embrassant. Comme ça c'était dit.

Les deux jeunes gens reprirent leur vie à deux. L'argent venait, l'argent disparaissait, ils se battaient avec un peu tout le monde dans les bars, ils vivaient à l'hôtel, dans la rue, ils fréquentaient des cercles de jeunes hors-système comme eux. Des dizaines de discours politiqus, anarchistes, révolutionnaires, de la poésie moderne, de la philosophie de comptoir, leur traversait la tête chaque soir, animait l'ardeur d'Andy ou au contraire l'assommaient. Où étaient les grandes causes, où était le sens dans tout ça ? Elle n'était pas moins perdue, mais elle n'était pas seule. C'était autant le bonheur qu'une perpétuelle malédiction. C'était leur bohème personnelle.


Andreia d'Harcourt ▬ « Les lilas sont morts. » 190620104019210679
     
Andreia d'Harcourt ▬ « Les lilas sont morts. » 190620104021713451
« Requiescat in pace »
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Aether
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Félicitation
Vous êtes officiellement validée ♥️

Je ne suis toujours pas prêt, psychologiquement, mais on va dire que je n'ai pas le choix.

Andreia d'Harcourt ▬ « Les lilas sont morts. » 2398340989

Le retour de l'histoire incommentable. Je compte sur toi bien sûr pour nous servir CENT PAGES DE COMPENSATION. N'EST-CE PAS. Il me faut ma dose, ok.
Aucun problème à ce niveau, sinon. Rien à redire sur ses choix de vie et sa vie en elle-même. (niveau validation, en tout cas, parce que sinon j'aurais bien quelques clAQUES A DISTRIBUE/PAN/)

Les descriptions sont efficaces et élégantes, comme la demoiselle et ses poings américains, donc tout est impeccable. Y'a pas de taille précise mais je sais combien tu aimes ça et c'est techniquement pas obligatoire, donc. JE NE SAURAIS T'Y FORCER. Vis ta vie, sois libre comme l'oiseau. B'(
De toute façon y'a littéralement rien à redire nulle part, donc voilà. Comme ça.



Et on descend.

Tu peux dès à présent recenser ton absence d'avatar, ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, à moins que Cthulhu s'y oppose, et tu vas être intégrée à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivée dans la pièce Ouest.

ALLÔ LE MONDE. 

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