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Dylan Le Samedy
- C 09 092014 53 03 D -

Dylan Le Samedy

En bref

Masculin
Pseudo : Nii'
Messages : 38




Every single day ;
Every word you say.
Every game you play,
Every night you stay -
I'll be watching you.
Oh can't you see ?
You belong to me.
How my poor heart aches
With every step you take.
Every move you make,
Every vow you break ;
Every smile you fake,
Every claim you stake,
I'll be watching you.
Nom : Le Samedy.
Prénom : Dylan.
Surnom : Dyl, Dylou, Dydy, Samedi, LoveDead, Love D, LD.
Genre : Masculin.
Âge effectif : 24 ans.
Âge apparent : 24 ans.
Date de naissance : 13/04/1990.
Date de mort : 07/09/2014.
Orientation sexuelle : Homosexuel.
Groupe : Commotus.
Nationalité : Français ; Deux-Sèvres – Cerizay (Poitiers).
Langues parlées : Français, anglais ; approximatif en espagnol ; notions très pertinentes de latin et de japonais.
Ancien métier : En recherche d'emploi.
Métier actuel : En recherche d'emploi.
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique


« Go on and hurt me, then we'll let it drop. »


Passées les heureuses années de primaire où sa belle énergie comptait plus que tout le reste, Dylan a appris à gérer son physique plus qu'à l'aimer. Il n'a jamais été le plus beau de sa classe, c'est sûr ; ni le plus athlétique, ni le mieux habillé, ni celui dont les yeux inspirent des proses à en faire pâlir les plus grands écrivains. C'était juste le garçon normal, pas forcément le plus terrible, pas vraiment le pire non plus, avec des yeux normaux et un style normal et rien de remarquable à aucun niveau. Il a eu le droit aux bagues pendant quelques mois, à l'acné un peu plus longtemps que ça, aux kilos en trop dont on ne se débarrasse jamais vraiment et aux moqueries sur sa taille lorsque tout les garçons se sont mis à grandir sans lui. Sa juste dose de dégoût de lui-même, bien sûr ; beaucoup de je-m'en-foutisme sincère aussi.

Regard tourné vers les photos sur les étagères, les dix ans qui le séparent de ses quatorze printemps lui semblent encore bien minces.

Le mètre soixante-six de Dylan, sans lui avoir fait pleurer de grosses larmes de déception, n'a été assumé qu'à contrecœur. A défaut d'avoir le choix,  il fait avec ; pas comme s'il y avait une solution miracle pour grandir. Il ne va pas mettre de talons, hors de question, et n'a aucune envie de trier ses vêtements pour essayer de paraître plus grand qu'il ne l'est. Ni de revoir son régime alimentaire, d'ailleurs – même si, parait-il, de jolis muscles seraient un plus non négligeable pour sa silhouette. Sauf que, sauf que. C'est difficile, le sport. Et fatigant. Pas le truc qu'il préfère, clairement, et on aurait tendance à dire que ça se voit. Plutôt du genre à prendre du poids facilement à la base, le jeune homme se qualifierait lui-même comme étant « un tout petit peu légèrement trop rond » ; pas en surpoids, il y tient. Mais voilà. Pas mince non plus. Du tout. Qui dit kilos en trop dit pas d'abdos visibles, pas de superbes pommettes saillantes auxquelles il ne sait pas ce que les gens trouvent, pas de prouesses athlétiques en cours de sport. Cela dit, malgré sa réticence à courir après un ballon ou à l'envoyer dans un panier, Dylan n'est pas contre l'exercice pour autant. Marcher, il adore. Et puis ce serait bête d'accumuler les vices et de finir par mourir d'une crise cardiaque trop tôt, alors il fait un tout petit peu attention quand même. Se promener et jogger de temps en temps lui paraît beaucoup plus acceptable qu'abandonner les chips et les sodas.
De son visage rond et parfaitement standard, on ne retient souvent pas les détails. Il a des yeux, certes,  et ils sont marrons, aucun doute là-dessus, mais c'est bien tout. Idem pour son nez, que lui trouve un peu large mais qui n'a franchement rien à se reprocher, ou pour ses lèvres ; il a la peau saine et hydratée, les sourcils ordonnés, les dents blanches et droites. A noter également que ses lobes d'oreille sont percés par deux fois de chaque côté, et qu'il est rare de le voir se promener sans y accrocher des anneaux serrés ou des boucles d'oreille quelconques. Ses cheveux, quant-à eux, sont rarement coiffés à la perfection et n'attirent pas plus le regard que ça. Bruns, ni foncés ni châtains, leur épaisseur a tendance à rendre le coiffage un rien compliqué et à les faire aller où bon leur semblent aussitôt que Dylan leur en laisse la possibilité. Comme il les garde courts sans les vouloir trop ras, il n'est donc pas rare de voir des mèches rebelles lui balayer le front dans un sens ou dans l'autre, pas plus qu'il n'est inhabituel de le voir grogner contre des épis récalcitrants.
Dylan, par ailleurs, a tendance à être très expressif. Il n'hésite pas à sourire franchement, à faire la moue, à lever les yeux au ciel ou à claquer des mains selon l'émotion, la situation ou le message qu'il essaie de faire passer ; il regarde ses interlocuteurs dans les yeux, toujours, et préfère que l'autre fasse de même. Question de politesse. C'est un garçon qui a tendance à être tactile et à beaucoup agiter les mains, également – même s'il n'irait pas les poser n'importe où et se rend très bien compte des limites de chacun. Il les remet dans ses poches dès qu'il y pense, mais les bras, les épaules et le dos de ses amis ont tendance à se prendre des claques et des petits coups assez régulièrement.
Question style vestimentaire, ce n'est pas un garçon très compliqué. Il apprécie les références aux jeux, films et autres qu'il connaît sur des t-shirt un rien trop grands ; les jeans font l'unanimité chez lui comme chez la plupart, et il est plus du genre à mettre des baskets que des mocassins. Les shorts et pantacourts ne le dérangent pas, il admet une petite faiblesse très 90's pour les manches courtes sur les manches longues et, de manière générale, s'habille de manière plus décontractée que classe.
Il n'aime pas se sentir à l'étroit dans ses vêtements, de toute façon.


Caractère


« I'm afraid I won't know where to stop. »


Dylan, de près comme de loin, a le rôle et l'allure du type cool. Il est sûr de lui ; motivé, extraverti, toujours prêt à relancer la fête quand elle commence à s'éteindre. Il court à droite, à gauche, grimpe sur les murs pour mieux se faire entendre, n'a aucun problème à se défendre ou à prendre la défense des autres, rit fort et se tient droit sur ses deux pieds, solide comme un roc. A première vue, impossible de le faire plier ou de le blesser ; il n'est pas du genre à s'énerver à la première insulte mais n'hésite pas non plus à rembarrer les autres quand il le faut. Il ne trébuche jamais, ni sur ses mots ni sur ses pieds, et celui qui réussira à le mettre mal-à-l'aise ou à l'impressionner suffisamment pour le faire taire n'a pas l'air d'être né. Il ne se décrirait pas lui-même comme un leader, pas tout-à-fait, mais pas très loin non plus.
Il ne suit pas, en tout cas. Quand il décide d'aller de l'avant, c'est par le chemin qui lui plaît ; pas par celui qu'on lui demande de prendre.
Ce qui est sûr, peu importe à qui on demande, c'est que Dylan est une forte tête indépendante avec beaucoup de caractère. La seule chose qui peut changer, c'est la manière dont il le manifeste. Bruyant ou pas, extraverti ou non, on ne peut pas dire pour autant que le jeune homme soit de ceux qu'on aimerait enfermer dans un placard de les avoir trop entendus hurler trop longtemps ; il sait se faire remarquer, mais il sait aussi quand s'arrêter. Pas besoin de crier plus fort que tout le monde pour se faire respecter et entendre.
Il a presque l'air discret, en fait, quand on vient de le rencontrer. Tranquille, chill, relax. Pas du genre à péter un câble pour grand chose ou à être trop à cheval sur les règles. Je-m'en-foutiste, pourquoi pas. Il faut attendre un peu (soit de mieux le connaître, soit d'être là au bon endroit au bon moment) pour qu'il se mette à rire trop fort et à faire l'imbécile – ou à s'énerver, puisque ça peut aussi arriver. Il a beau ne pas être colérique et n'avoir aucun mal à admettre avoir eu tort, ça ne l'empêche malheureusement pas de se mettre en colère. Trahir sa confiance passe très mal, par exemple, et le manque flagrant de respect envers sa personne ou ses proches n'arrive pas très loin derrière non plus. Le jeune homme ne sera pas du genre à aller jeter des canettes sur ceux qui l'ennuient, et encore moins à leur courir après en les arrosant d'injures, mais ses regards noirs, sourires glacials et autres répliques acerbes ne sont pas moins violents que ne pourraient l'être des coups de poings. En général, là comme ailleurs, il sait s'arrêter. Si quelques piques et deux-trois insultes élégantes suffisent, alors ça suffit ; s'il vaut mieux éviter tout conflit, alors il l'évitera. Partir le premier, quitte à se faire traiter de lâche ou de poule-mouillée, ne le gêne qu'à moitié.
Quand il voit rouge, en revanche, mieux vaut avoir quelqu'un sous la main pour l'empêcher d'aller se jeter dans la gueule du loup. Ses crises d'impulsivité lui causent bien plus d'ennuis qu'il n'aime l'admettre.
Il faut dire que Dylan, derrière ses airs d'imbécile heureux, tient plus de l'architecte minutieux que du maçon. Intelligent et méticuleux, il aime calculer autant que prévoir et envisager ; aussi bien dans ses relations sociales que dans ses études ou la vie de tout les jours, il n'est pas du genre à se jeter tête baissée dans les problèmes. Il aime avoir des données, avant, et prendre un minimum de temps pour vérifier qu'aucun de ses jolis chiffres ne risque d'en percuter un autre. Son bordel est toujours très organisé, malgré ce qu'on pourrait croire au premier coup d’œil. En classe, il sera de ceux qui surlignent et rangent les cours d'une manière bien particulière que personne n'a intérêt de venir déranger ; et ce même si, en fin de compte, il n'a jamais vraiment eu besoin de réviser pour avoir de bons (voire très bons) résultats.
Aimer tout bien ranger ne l'empêche pas de faire ce qu'il veut, ceci dit. Il ne sera pas le dernier à sauter d'un pont juste pour sentir la poussée d'adrénaline lui donner des ailes ; il fait juste attention aux conséquences de ses actes et trie ses priorités sur le volet.
S'il n'est pas toujours dans la prévision, en revanche, il est presque constamment dans le contrôle. Ça ne se voit pas, et lui-même n'en a pas franchement conscience, mais sentir les événements lui glisser entre les doigts l'horripile. Ça le frustre ; l'énerve ; le stresse. Il aime avoir l'impression qu'il gère tout, qu'il sait tout, qu'aucune donnée mystère ne va transformer ses certitudes en château de cartes précaire. Ça peut impliquer d'avoir l'air trop autoritaire parfois, de trop se mêler des affaires des autres, et ça peut rendre l'échec amer ou son comportement blessant suivant les situations. Si quelque chose est de votre faute, il ne se gênera pas pour vous le dire – d'autant plus si ça a eu un impact sur lui.

Blagueur, pas toujours très fiable, égoïste mais ouvert d'esprit, Dylan n'a aucun trait de personnalité qui le fasse sortir du lot dans une mer de jeunes adultes plus ou moins standards. Il a des défauts, des qualités, rien de bien violent.

La seule chose qui détonne, chez lui, c'est sa tendance à l'obsession.

Quand Dylan se prend d'affection pour quelqu'un, en effet, il a naturellement tendance à vouloir tout savoir de cette personne. Simple question de logique, selon lui ; il veut savoir ce qui lui plaît, ce qu'elle déteste, ce qu'elle aime faire, ses horaires, ce genre de choses. C'est important pour bien s'entendre. Bien communiquer. Il préfère en savoir trop que pas assez, de toute façon, et vire facilement possessif.
Dès lors que l'affection en question vire plus passionnée, amoureuse ou non, et qu'il se met à idolâtrer l'autre, la donne change. Il est très facile pour lui de s'oublier au profit d'un autre ; s'il décrète que vous valez tout l'or du monde et autant de sacrifices, alors il s'y tiendra. L'avantage, dans ce genre de cas, c'est qu'une trop grande adoration a tendance à le tenir à distance. Par peur de déplaire, en plus de se dénaturer pour mieux coller à ce que l'autre peut attendre de lui et espérer d'un ami/partenaire/etc, Dylan risque donc de ne pas trop chercher le contact – ou de rester sur ses gardes, prenant mille précautions pour ne pas risquer de perdre ce qu'il a de lien avec l'autre.
Ça peut virer à l'intrusion dans l'intimité de l'autre, à de la traque furtive, à du harcèlement moral sur des proches dont il serait jaloux ou encore à de l'espionnage sous toutes ses formes. Sa définition d'être « proche » de quelqu'un se fait dans ces cas-là biaisée, pour ne pas dire carrément tordue ; pourvu qu'il ait l'impression d'être avec l'autre, même en ne lui parlant qu'une fois par semaine, ça lui convient.

Un temps, du moins.



Histoire


« I might as well be useless for all it means to you. »


« Qu'est-ce que tu regardes ?

-La voisine. Shhh. Tais-toi. »

A dix ans, doigts glissés entre les lattes blanches des stores, Dylan n'avait rien compris à l'intérêt que voyait son frère dans la silhouette à moitié nue d'une femme trop peu pudique pour tirer les volets entre elle et leur jardin. Il aurait fallu qu'il y ait un meurtre, de l'autre côté de la fenêtre, pour qu'il veuille rester collé au carreau comme ça ; ou peut-être une histoire incroyable, des codes secrets, de la magie. Pas une femme nue. Pas des serviettes et de la buée.
Du quotidien, il en avait bien assez dans sa propre existence. Ça ne l'intéressait pas.
Et pourtant, malgré le désintérêt initial, que ce soit la voisine dans sa salle de bain ou les passants dans la rue, caché derrière un rideau ou à demi planqué sous le rebord de la fenêtre, Dylan dut bien vite admettre que jouer aux espions battait de loin le foot et les billes. Lui qui avait déjà tendance à écouter les conversations des autres sans le vouloir se retrouva bien vite à retenir plus de choses qu'il n'aurait dû en savoir sur des sujets qu'on n'avait jamais abordé avec lui ; goûters, rendez-vous, histoires personnelles, disputes, bagarres, secrets, tout y passait.
Le passe-temps, sans qu'il s'en rende compte, se transforma peu à peu en routine au socle moral discutable.
Aussi vite qu'il apprit à trier les détails inutiles des remarques importantes, une ou deux expériences désagréables suffirent à lui apprendre qu'il ne devait sous un prétexte répéter ce qu'il n'était pas censé savoir. C'était mal, d'espionner les autres comme ça.
A cela, il haussa les épaules.
Pas vu, pas pris.
Différencier le direct de l'indirect se fit très vite réflexe, de même que garder en mémoire les informations qui pourraient lui être utile plus tard. Jamais rien de grave, bien sûr : écouter aux portes lui apprit par exemple que ses parents avaient parfois des discussions stupides entre eux, malgré les airs graves qu'ils aimaient à prendre pour les réprimander, mais ne lui donna jamais de quoi les faire chanter. Pas qu'il en ait envie, non plus. Son père avait beau être sévère, il savait aussi faire preuve de gentillesse — et si sa mère n'était pas toujours très douée pour lui remonter le moral, elle faisait de son mieux et ne ratait jamais une occasion de se faire pardonner.

De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités. Il tenait à rester juste et mesuré.

A douze ans, quand son frère aîné décida qu'ils ne pouvaient plus vraiment traîner ensemble et qu'il se découvrit quelques loisirs communs avec sa sœur, les habitudes de Dylan changèrent un peu. Sociable et enjoué comme il l'était, il n'avait jamais eu de mal à se faire des amis ; la popularité lui collait à la peau sans l'étouffer pour autant, et il se retrouva au collège comme un poisson dans l'eau. Les critiques qui purent voler à l'encontre tant de son embonpoint que de son goût pour le virtuel et les mangas ne cessèrent jamais vraiment, mais furent habilement renvoyées chaque fois qu'il le jugea nécessaire. Parfois blessé, jamais laissé pour compte ou victime à proprement parler, il se contenta de rester proche de ceux qui le trouvaient intéressant sans se laisser atteindre par ceux dont il se fichait pas mal.
Heureusement pour lui, ce qui avait plût chez lui étant enfant fonctionna tout aussi bien adolescent puis adulte : être drôle, vif, intelligent, curieux et sûr de soi fit de lui un garçon apprécié de la plupart tout au long de sa vie. Les amis ne manquèrent pas, les connaissances affluèrent et il échangea volontiers des poignées de main énergiques avec quiconque dont il connaissait le nom ou le visage.
Un véritable extraverti sans le moindre problème. De très bonnes notes dans tout les domaines — sport excepté, sauf exceptions — ravirent ses parents ; il put choisir son lycée, choisir sa filière, penser à sa future fac sans que jamais ils ne jugent nécessaire de le recadrer. Il se débrouillait bien, alors à quoi bon ? Clairement, il avait les choses en main.

... Plus ou moins.

De son goût pour le contrôle et les informations volées de-ci de-là, Dylan ne récolta pas que des bons souvenirs : souvent, au contraire, il eut l'impression de sentir ses manies prendre des airs de malédiction. Écouter aux portes et retenir chaque excuse signifiait aussi savoir que c'en étaient ; chercher à comprendre pourquoi, le tout sans jamais devoir — pouvoir — révéler qu'il était au courant. C'était avoir des preuves tangibles de l'hypocrisie de certains. Savoir ce qu'on pouvait dire dans son dos sans oser confronter les concernés. Peiner à distinguer ce qu'il savait de ce qu'il savait, et se coller des maux de crâne infernaux à essayer de faire attention à ce que lui disait la personne en face de lui, et pas celle juste derrière.
A quinze ans, le jeu n'avait tellement plus rien d'amusant qu'il s'en retrouva dégoûté. Il le faisait pour le faire, à ce stade, et décida qu'il valait mieux se concentrer sur ce qui avait de l'importance pour lui. Ça vaudrait toujours mieux que de vouloir à tout prix recenser les couleurs préférées de tout le monde et essayer de déterminer qui mentait à qui pourquoi et dans quel contexte — qui était au courant, qui faisait des secrets, qui mettait constamment des manches longues et si ça avait un lien avec le bleu qu'ils avaient pu se faire la semaine passée sur la tempe.
Se concentrer sur soi, étonnamment, s'avéra plus difficile que prévu.
Laissé avec plus de temps libre et de nervosité qu'il n'en avait besoin, l'adolescent s'inscrivit sur plusieurs sites internet aussitôt que son frère quitta la maison et qu'il put récupérer son vieil ordinateur dans sa chambre. Sur des sites mangas d'abord, il se retrouva de fil en aiguille à fréquenter des forums de roleplay : créer des personnages, vivre à travers quelqu'un d'autre que soi et écrire quotidiennement lui semblèrent autant de raisons d'y rester.
Ce fut sur un de ces forums qu'il rencontra Kiwi — alias Anaïs, ou l'inverse. La jeune fille, quoi que de quelques années sa cadette, trouva aussitôt une place de choix dans son cœur ; en plus de partager des centres d'intérêt dont il ne pouvait pas souvent parler, son intelligence et son caractère bien trempé lui tirèrent plus de sourires et de conversations stupides qu'il n'avait de doigts pour en compter. Meilleure amie à distance attitrée, elle se fit confidente et source de soutien. Comme un petit secret dont il n'avait à parler à personne, une fée cachée dans un bocal.

Ses parents ne comprenaient pas à quoi il pouvait passer son temps sur l'ordinateur, et il ne jugea jamais pertinent de les en informer au-delà d'un "je révise et je regarde des vidéos" parfaitement mensonger — par omission, certes, mais malgré tout. Les différences culturelles autant que les aléas de l'adolescence vinrent ériger des murs entre eux qu'il ne parvint jamais totalement à détruire ; ses parents ne le comprenaient pas, et lui de son côté était un enfant caractériel et ingrat. Les disputes n'étaient pas fréquentes, mais la tension peinait à disparaître. Sans s'en sentir coupable, il souffrit tout de même de se sentir mis à l'écart par ses parents et son frère aîné, dont les visites à présent se résumaient à quelques formalités à son égard et des soupirs autant que d'yeux levés au ciel. Avec trois ans de différence seulement, ils n'auraient pas pu vivre dans des mondes plus différents.
Élodie, elle, venait régulièrement lui demander des livres ou de l'aide pour ses devoirs : ce n'était peut-être pas grand chose, mais ce fut suffisant pour faire d'elle une personne privilégiée à ses yeux. Il ne se serait pas jeté sous un train pour sa sœur, d'accord, mais il aurait hésité plus longtemps que pour les autres — simple question d'atomes crochus.

En terminale, quand ses dix-huit ans approchaient, que les questions de sexualité le mettaient de plus en plus mal-à-l'aise, qu'il ne savait plus quoi répondre quand on lui demandait pourquoi il n'avait pas de copine, que le besoin de réussir l'angoissait et que la sensation de perte de contrôle lui donnait envie de sa taper la tête contre un mur, il s'inscrivit avec Kiwi sur un nouveau forum. Thème paranormal, communauté sympathique, thème accrocheur — et, surtout, ManlyBeer.

MB, pour faire plus court.

Le jeune homme, comme il s'en rendit très vite compte, avait littéralement tout pour plaire. Sûr de lui, drôle, honnête, intelligent, réactif, talentueux, amical, beau, charismatique, chaleureux, de confiance, adepte du sarcasme ponctuel et des réseaux sociaux... Tant qu'à faire, il écrivait bien ; créait des personnages intéressants. Il répandait la bonne humeur partout où il passait, sans jamais se montrer condescendant pour autant, et trouvait toujours le mot juste en toutes circonstances. Il était tout simplement parfait. Sans exagération.
Ce fut le coup de foudre immédiat.
Le sentiment ne lui parut pas si évident aussi vite, bien sûr, mais la violence de la chute le brisa tout de même en mille morceaux. Ce qu'il prenait pour de l'admiration un rien trop violente le figea sur place et lui coupa toute envie d'aller parler au concerné — et ce d'une façon si brutale et si essentielle que même la notion d'anonymat du monde virtuel n'y changea rien. La sensation d'être "trop peu", trop inadéquat, trop pathétique, trop nul, le laissa paralysé et anxieux comme jamais il ne l'avait été auparavant.
Alors, comme malgré tout l'idée de ne pas lui parler le plongeait dans une détresse inexplicable, il fit ce qu'il avait toujours su faire de mieux.
L'observer.
Dans les premiers temps, lire ses messages et regarder les photos qu'il avait bien voulu poster sur le forum lui suffit. Il savait à peu près ce qu'il faisait de ses journées, pouvait observer ses personnages évoluer et n'eut aucun mal à retenir ses heures de connexion habituelles. Ça ne lui servait peut-être à rien, sachant qu'il gardait soigneusement ses distances, mais toute information récoltée à son propos constituait un lien, même ténu, entre eux. Ce lien, il y tenait.
Au bout de quelques semaines, le besoin de proximité commença à lui brûler les doigts. Ce fut sûrement la raison pour laquelle il laissa filer à Kiwi un "ce mec a l'air cool" parfaitement innocent ; pas plus stupide qu'elle n'était timide, la concernée eut alors tôt fait de hausser les épaules et d'aller parler à MB — pas en son nom, Dieu merci, mais le résultat fut le même. Elle exigea un RP à trois ; il abdiqua.
ManlyBeer étant le garçon sociable et parfait qu'il était, bien entendu, il accepta. Demanda des liens entre leurs personnages. Leur envoya des MPs. Et puis, de fil en aiguille, ils commencèrent à discuter un peu. Puis pas mal. Puis souvent.

Jusqu'à ce que, quelques mois plus tard, ils ne se retrouvent à parler quotidiennement dans le même groupe d'amis.

La présence de ManlyBeer ajouta d'emblée une nouvelle dimension à la vie de Dylan. Il y avait sa famille, ses cours, la fac qui se profilait, ses amis, la télé, l'ordinateur, les sorties, le ciné — sa vie, en quelque sorte — et puis il y avait lui.
L'importance qu'il lui avait donnée, déjà disproportionnée au début, prit des dimensions presque incohérentes dès lors qu'ils devinrent amis. Il devait lui parler au moins une fois par jour, tout savoir de ses journées, ne jamais rien oublier le concernant, ne jamais le mettre en colère, trouver comment lui faire plaisir, comment se faire apprécier un peu plus que la veille, ne pas l'étouffer, le faire rire, le faire sourire, être un tant soit peu à la hauteur et ne jamais, jamais rien dire de travers — parce que s'il s'était mis à le détester ou à l'ignorer, il ne s'en serait jamais remis. Jamais.
D'admiratif, il accepta d'admettre qu'il était sans doute amoureux ; jamais en public, jamais à personne, mais au moins envers lui-même.

S'avouer que l'amour avait depuis longtemps viré à l'obsession maladive, en revanche, c'était une toute autre histoire.

Il connaissait son nom, d'accord. Alexis Thomas. Rien d'anormal à ça. Il savait aussi qu'il était né le 24 septembre 1989 à Poitiers et y vivait toujours — même si dans un appartement, puisque ses parents (Gilles et Carole) et son petit frère (Lilian, né en 1998) logeaient en dehors de la ville à proprement parler (il appréciait beaucoup ses parents mais n'était pas très proche de son frère ; la différence d'âge n'aidait pas). Il savait que sa couleur préférée était le bleu (clair ou turquoise, de préférence), mais qu'il appréciait aussi beaucoup le vert et le beige, entre autres teintes du genre. Il n'aimait pas beaucoup le orange et le fluo, par contre. Il aimait manger épicé, surtout mexicain, et avait également un petit faible pour la nourriture chinoise et japonaise ; dommage que les sushis soient si chers, sinon il en aurait mangé tout les jours — ça ou la confiture de cerise, parce qu'il se serait damné pour de la confiture de cerise sur un croissant encore chaud (les pains au chocolat remportaient moins ses faveurs). Il connaissait l'adresse de son appartement, le nom de ses chats (il en avait deux), le nom du chien qu'il avait eu étant petit et comment il était mort, le contenu approximatif de son bureau (très bien rangé ; il était très méticuleux), tout ses comptes sur les réseaux sociaux, les personnes dont il avait l'air d'être le plus proche sur lesdits réseaux, sa pointure (45), la taille de ses vêtements, sa taille à lui, ses tics d'écriture, ses tics tout court, la couleur de la peinture dans sa chambre — chez lui et dans l'appartement, ses programmes informatique préférés (Photoshop, son grand amour), la marque de son téléphone, la marque de son ordinateur, son snack préféré, ce qu'il étudiait et dans quelle fac, ses livres, musiques et jeux préférés, ceux dont il ne fallait surtout pas lui parler, les causes qui lui semblaient justes et celles qui l'énervaient, les prénoms qu'il pensait donner à ses enfants s'il en avait un jour —

Et d'accord, il notait tout dans des cahiers soigneusement dissimulés, avec beaucoup de post-it et de codes couleurs pour s'y retrouver plus facilement, mais ça n'avait rien d'excessif. Quand on aime quelqu'un, on veut le connaître par cœur, non ? Et on veut lui plaire, non ? Or le meilleur moyen de faire tout ça c'est de le regarder d'aussi près que possible, non ?

Si.

S'arranger pour aller dans la même fac que lui sans jamais le lui signaler ne lui parut pas étrange. S'installer dans un appartement avec vue sur le sien non plus, peu importe qu'il soit un peu mal fichu. Il n'était pas obligé de savoir tout ça, dans la mesure où ça ne blessait personne — et ça ne blessait personne, vraiment. Observer ses allées-venues, hacker sa webcam ou épier des discussions qui ne le regardaient absolument pas n'étaient qu'autant de moyens de se rapprocher un peu de lui. Ça n'avait rien de malsain. Ça n'avait rien de criminel.
Ou presque.
Mais la fin justifie les moyens, comme on dit.
Bien intégré à l'université et plus au moins au clair avec sa sexualité, Dylan commença doucement mais sûrement à la laisser filtrer à ses amis — anciens comme nouveaux. Kiwi comme les autres à la fac le prirent on ne peut mieux ; et s'il n'avait pas très envie de la communiquer à Alexis, autant par peur du rejet que par celle, plus violente, d'avoir soudain l'air intéressé là où avant il ne paraissait qu'amical, il ne trouva aucune raison crédible de le lui cacher à lui spécifiquement. Alors il s'exécuta.
Son ami ne fit aucun commentaire désobligeant, bien sûr. Alors la tension passa.
Un peu.
Histoire de se rassurer, il décida tout de même de faire plus attention à la manière dont il lui parlait. On est jamais trop prudent.

Soucieux de se normaliser et d'expérimenter, Dylan ne trouva rien à y redire lorsqu'un de ses amis les plus récents — Bastian — se décida à lui demander s'il voulait sortir avec lui. C'était un garçon sympathique et complètement son genre, sans compter qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion de sortir avec qui que ce soit ; tant qu'à faire, s'il y avait la plus petite parcelle de chance de rendre MB jaloux, il n'allait pas s'en priver.
Lui avait bien une petite-amie, après tout. Une Marine stupide, brune et sans rien pour elle sinon qu'elle était une fille, justement, et un tout petit peu jolie. Au-delà de ça, aucune idée de ce qu'il lui trouvait. Elle n'était même pas intelligente. Même pas douée en cuisine. Même pas douée dans ses études. Même pas populaire.
Moins que lui dans tout les domaines, mais c'était une fille. Et ça, il n'y pouvait rien.
Il n'y pourrait jamais rien.
Ressasser ne lui faisant aucun bien, Dylan concentra le temps qu'il ne passait pas entre ses études et Alexis sur Bastian et des sorties entre amis. Il ne voulait pas penser à Marine ; il ne voulait penser à rien.
Son année de L3 fut compliquée, pour ne pas dire épuisante.
Sa relation avec Bastian ne survécut pas tant au temps qu'à son léger manque d'attention envers le garçon ; les vacances les avaient éloignés et la rentrée ne fit qu'empirer les choses. La rupture ne fut pas violente, juste désagréable, mais elle laissa tout de même quelques impacts sur ses côtes.
Les disputes avec ses parents allèrent croissantes. Ils ne comprenaient pas ses sautes d'humeur et lui en avait assez de se faire diriger de droite et de gauche ; les portes claquèrent plus qu'elles ne l'avaient fait à l'adolescence. Devoir leur cacher perpétuellement sa sexualité tout en entendant des remarques désobligeantes voler à l'occasion n'arrangea pas la situation.
Marine existait toujours. Elle sortait aussi toujours avec Alexis et, évidemment, savoir ça lui faisait regretter que la première affirmation soit vraie. L'amertume devenait étouffante.
Le pire, c'était sans doute que son obsession pour MB commençait à empiéter sur des aspects de sa vie qui nécessitaient plus d'attention qu'il n'arrivait maintenant à leur en accorder. Il aimait sortir avec ses amis, mais il préférait parler avec Alexis. Il aimait discuter de ses mangas préférés avec sa sœur, mais il préférait parler d'animes qu'il n'aimait même pas tant que ça avec Alexis. Il adorait tester de nouvelles choses et se pousser à fond, mais il préférait juste regarder Alexis.
Il détestait voir Marine, mais s'il y avait Alexis sur la photo, alors il la regardait quand même.
Il se fichait des résultats du foot, mais il voulait pouvoir en parler quand Alexis viendrait les lui crier.
Il se moquait de ses résultats scolaires, mais il avait besoin d'avoir de bonnes notes pour pouvoir intégrer l'école qu'il voulait. Pas trop loin d'ici. Pour ne pas avoir à quitter son appartement.
Et Alexis.
Il aimait pouvoir mettre ses personnages avec ceux d'Alexis. Il aimait l'observer dans ses rituels quotidiens. Il voulait le voir partir le matin et revenir le soir.
Il n'aimait pas le voir embrasser Marine. Mais au moins, il avait l'air heureux. C'était déjà ça. C'était quelque chose. Il essayait d'être heureux pour lui.

Alexis, Alexis, Alexis, Alexis.

Quand il eut sa licence et fut accepté dans son master, Kiwi cessa les sous-entendus et lui expliqua de manière très claire qu'elle ne supportait plus Alexis. Le reste du groupe — Geronimo et Novocaine — était bien gentil, quoi qu'elle n'aimait pas particulièrement cette dernière, mais le blond commençait à lui sortir par les yeux.
Évidemment, ça passa mal.
Comme il aimait beaucoup Anaïs et ne voulait pas la perdre, il fit de son mieux pour expliquer que lui l'appréciait, sans sauter à la gorge de son amie pour autant ; après tout, il aimait encore mieux qu'elle ne veuille plus le voir plutôt qu'elle lui annonce en être amoureuse. Il avait assez de Novocaine à le coller comme ça.
Kiwi ne parut ni ravie ni satisfaite de la tournure de la conversation, et lui fit bien savoir qu'elle le trouvait narcissique, imbu de lui-même voire carrément malsain, mais n'ajouta rien d'autre. Elle accepta de rester dans le groupe sous prétexte que "je vais pas me barrer juste parce qu'il est amoureux de lui-même et me saoule hein" et, satisfait de ce statu quo, Dylan décida de ne plus jamais parler de ça avec elle par la suite.
Elle essaya à plusieurs reprises d'y revenir, et MB de son côté lui demanda aussi si elle avait un problème avec lui, mais il se tint à sa résolution. Ce n'était pas son problème.

Que ce soit MB qu'elle trouve malsain l'avait suffisamment fait rire comme ça.
Si elle avait su.

En attendant, Marine, elle, existait toujours. Dans le même appartement qu'Alexis.
La jalousie devenait insupportable.
En Octobre 2012, il en eut assez.
elle pleura. Beaucoup. Elle se tira les cheveux un moment en faisant des bruits bizarres, visiblement paniquée, puis passa un moment à inspirer et expirer en se cachant la tête tantôt dans ses mains, tantôt dans sa couette, tantôt directement dans le matelas.

Quand elle commença à agir bizarrement et à rester prostrée, les frissons qui couraient sur sa peau se firent morsures. Il n'était pas stupide. Pas complètement.
Il ne mit pas dix secondes à vider deux trois cartons par terre et à en sortir un des portables jetables qu'il gardait pour ce genre de situations ; quelques instants plus tard, Alexis recevait une dizaine d'injonctions pressantes à rentrer chez lui. Maintenant. Tout de suite. Maintenant.
VITE.
Heureusement, le jeune homme ne mit pas dix minutes à faire demi-tour et à grimper les escaliers quatre à quatre.
Quand il la tira en arrière, Marine était sur la fenêtre et parfaitement décidée à faire le saut de l'ange.

De l'autre côté de la rue, entre ordinateur et persiennes, Dylan faillit en faire un malaise.

« Plus jamais ça. »

Par chance, MB ne questionna qu'à peine les messages anonymes. Quand il vit que personne n'allait répondre, il laissa tomber ; Dylan, téléphone rangé à sa place, bien décidé à le jeter quand il en aurait l'occasion, inspira et expira longuement pour calmer les battements de son cœur. Ça aurait pu mal tourner. Très, très mal. Et ce de plus d'une façon.
Alors, après avoir longuement parlé à Alexis, l'avoir rassuré et lui avoir changé les idées, il décida de ne plus penser à elle. Il ferait avec. Il l'ignorerait.
Littéralement impossible, mais tant pis. Il se débrouillerait.


Les mois suivants passèrent sans que rien de spécial ne se passe. Il eut son master en 2013 et s'en récompensa avec un week-end à la Japan Expo ; et lui qui avait toujours tout fait pour rester à distance physique d'Alexis, par peur de décevoir et peut-être aussi pour ne pas risquer d'être reconnu ailleurs, quand il vivait un peu trop proche de lui, se retrouva forcé contraint de l'y retrouver. Il profita de l'occasion pour se déguiser, mais la sensation de risquer sa vie persista. Il pouvait le reconnaître. Il pouvait le trouver ridicule. Laid. Peu importe.
Il aimait les prises de risques, mais Alexis le rendait timoré au point de la paralysie. Est-ce qu'il aurait aimé passer ses journées avec lui ? Bien entendu. Mais avec tout ce qu'il avait déjà fait, toutes les occasions ratées, toutes les incohérences possibles, tout les risques que ça tourne mal, il préférait se contenter de le regarder de loin.

Le perdre l'aurait tué. De deux maux, il choisissait le moindre.

Toute la journée, il eut l'impression d'être constamment tiraillé entre la sensation de flotter sur un nuage de coton et celle de marcher sur des aiguilles chauffées à blanc. La présence de Kiwi, Geronimo et Novocaine l'aida à se fondre plus facilement dans le groupe mais pas à disparaître complètement ; et à chaque main posée sur son épaule, à chaque rire, à chaque bousculade, à chaque cadeau, à chaque "Dylan" prononcé chaque fois d'une intonation chantante et juste parfaite, c'était tout son corps qui menaçait de se liquéfier de bonheur et d'adoration.
Il ne pouvait pas avoir l'air moins qu'extatique. C'était impossible.
Personne ne dit rien, pourtant. Ni MB, ni Kiwi, ni Geronimo et encore moins Novocaine.

La sensation de nager ou de flotter, un peu perdu, un peu loin de la réalité, ne se dissipa ensuite jamais complètement. Le bout de ses doigts picotaient. Sa langue brûlait.

Mais j'en veux plus. J'ai besoin de plus. J'ai besoin de lui. Je le veux lui.

Lui lui lui lui lui lui lui —

... Mais il ne pouvait pas.

La frustration lui creusait des trous dans l'estomac et des ravins dans son estime de soi. Son intérêt pour le reste du monde allait décroissant. Il s'en fichait. Il n'en avait rien à faire. Il ne voyait plus que lui, lui, lui, et rien d'autre.
Il le voulait lui, et rien d'autre.

Mais Alexis, lui, il s'en fichait.

Alors il serra les dents, et il pria pour qu'un jour ça change.
Il attendrait l'éternité, s'il le fallait.

Il ne le quitterait jamais.




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