Valentin Horville
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Valentin Horville

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Mar 30 Aoû 2016, 21:52

Le sol dur était lisse sous ses mains moites. Valentin souffla quelques boucles de son champ de vision avant de trouver un équilibre précaire sur ses deux coudes. Ça alors. Il crut tout d'abord à un effet d'optique mais dut se rendre plus vite qu'il ne l'aurait aimé à l'évidence ; la pièce était simplement blanche du sol jusqu'au plafond, en passant par les quatre murs. Si murs il y avaient,  car la teinte uniforme de l'endroit rendait le repérage vaguement compliqué. Silencieux, impressionné et encore un peu hébété, il se redressa tout doucement, ses muscles engourdis récupérant peu à peu leur énergie. Il sautilla pour vérifier que tout était en place et en fut rassuré. Ses bras fonctionnaient, ses jambes aussi, et il n'avait aucune côté cassée. Machinalement, ses doigts vérifièrent également que son visage n'avait pas fondu.
Ses priorités remplies, Valentin se demanda où il avait atterri. Les souvenirs brouillés des dernières heures lui laissaient encore aux joues la caresse du vent froid d'automne et les bâtiments obscurcis défilaient encore dans son esprit. Comment, d'une rue quelconque de Paris, avait-il réussi à s'évanouir dans un endroit aussi extraordinaire ? Car il n'avait jamais vu de pièce pareille de sa vie – le blanc était vif à en brûler la rétine. Sans s’embarrasser de trop de précautions, le rouquin se déplaça sur le côté pour vérifier que sa geôle avait bien des murs, car il ne voyait aucune porte et les limites n'avaient rien d'évident. Lorsqu'il en trouva un, il soupira de soulagement. La surface tangible le raccrochait à une réalité qui menaçait de s'échapper face à l'absurde du moment.

Règle numéro un : ne jamais perdre pied. Quelle que soit la situation, cela s'avérait un peu trop souvent fatal.

Devait-il attendre qu'on lui ouvre, crier ou appeler à l'aide ? Il n'y avait pas de fenêtres ou de portes, mais peut-être des ouvertures invisibles dans les murs. Ses ongles courts grattèrent la surface lisse, sans s'y accrocher. Il la tapota mais rien ne sonnait creux.
Étrange.

Il n'osa pas ouvrir la bouche car le silence lui pesait. Il se donna quelques minutes de plus dans cet espace sans queue ni tête ni temps pour rassembler tous ses esprits.

Drôle de soirée.


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Dim 05 Fév 2017, 16:39


La démarche de Styx, comparable à celle d'un militaire pressé d'arriver à destination, fait résonner ses pas avec la violence de gifles lancées à un sol coupable. Sa faux, fermement accrochée dans son dos, tressaute chaque fois qu'elle allonge le pas et saute par-dessus un obstacle gênant. Son corps tendu accuse le coup sans l'amortir.
Jusqu'à avoir atteint la pièce Est et posé la main sur la porte, elle garde le regard rivé droit devant elle.

L'expression de son visage lorsqu'elle pénètre dans la pièce est, au mieux, impassible. La dureté de ses traits sévères pourrait également lui donner un air désagréable ou renfrogné.

La porte claque dans son dos.

« Monsieur le décédé, bienvenue à Asphodèle. Ne criez pas et ne faites rien d'idiot, sous peine de quoi je me verrai obligée d'utiliser la force. Je n'en ai pas envie, ajoute-t-elle en croisant les bras, alors merci de vous tenir tranquille autant que possible. »

De la tête, elle désigne la porte qu'elle vient de franchir.

« Ce n'est pas moi qui vais répondre à vos questions, mais je suis là pour vous escorter jusqu'à des gens qui s'en donneront à cœur joie. Si vous voulez bien me suivre. »

Nez plissé, elle tape du pied contre le sol impeccable.

Vous pouvez suivre Styx directement ou refuser de coopérer.



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Sam 25 Fév 2017, 01:30

Alors que Valentin s'apprêtait à appeler, à crier, à chanter n'importe quoi pour chasser le vide oppressant de la pièce, une chose extraordinaire se produisit : une petite demoiselle lourdement armée et pourvue d'yeux rouges hors du commun claqua violemment la porte dans un sens comme dans l'autre. Impressionné par cette arrivée fracassante, le rouquin se colla au mur comme pour s'y fondre.
Ah, elle l'avait remarqué.

« Monsieur le décédé, bienvenue à Asphodèle. Ne criez pas et ne faites rien d'idiot, sous peine de quoi je me verrai obligée d'utiliser la force. Je n'en ai pas envie, alors merci de vous tenir tranquille autant que possible. »

Elle ne lui avait laissé le temps ni de parler ni de s'offusquer. Il se contenta de la fixer, incrédule, tant cette entrée en matière ressemblait à s'y méprendre à une prise d'otage. Il écouta le reste de son discours, dubitatif et toujours collé à la paroi rassurante du mur.
Il n'était pas prêt de le quitter, celui-là.

« Bien... Et qui me dit que vous n'allez pas me tuer à peine sortis d'ici ? » lui demanda-t-il, trop étonné pour être méfiant, déterminé à gagner du temps afin de démêler ce qu'elle venait de lui dire. Le retour à la réalité se faisait attendre ; Valentin avait l'impression d'être en plein rêve, du genre à se transformer en cauchemar à tout instant et sans lui demander son avis. Cette jeune fille, quoique très menue, pouvait sans nul doute user de la faux qu'elle gardait accrochée à son dos pour lui clouer le bec : et quand bien même il était censément mort, Valentin n'avait guère envie de se faire trancher en deux.

Mourir dans la mort, très philosophique, se dit-il avec un sarcasme qui lui déplut compte tenu des circonstances.
Et s'il était réellement mort, comment était-il arrivé ici ? Qu'était ce « ici » ?


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Dim 09 Avr 2017, 01:25


Consciente ou non de l'effet qu'elle produit sur le nouvel arrivant, Styx ne bouge pas d'un millimètre. Elle ne fait aucun geste pour se rapprocher, aucun non plus pour aller le chercher ou le tirer vers la porte ;  bras croisés, droite comme un i, l'air sérieux sinon sévère, elle se contente de le fixer. D'attendre.
L'exercice ne pourrait pas lui sembler moins familier.
Ses sourcils se haussent lorsqu'il prend la parole. La question tourne une brève poignée de secondes dans sa tête et, déjà, elle secoue la tête de droite à gauche.

« Mon devoir est de vous escorter, réitère-t-elle, la voix calme et posée. J'ai à cœur de le faire correctement. »

La pointe de sa botte tapote de nouveau contre le sol. Trois petits coups, pas plus.

« Si ça peut vous inciter à me suivre, vous êtes déjà décédé. Techniquement, vous ne pouvez pas mourir deux fois. Si cela venait à arriver, vous reviendriez juste à cet endroit. » Disant cela, elle fait le tour de la pièce du regard. « D'où l'absence d'intérêt de vous trancher en deux. Dans le pire des cas, je vous assommerai. »



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Mer 12 Juil 2017, 02:02

« Mon devoir est de vous escorter. J'ai à cœur de le faire correctement. »

Vraiment ? Elle voulait certainement dire qu’elle ne le tuerait pas une fois à l’extérieur, mais Valentin restait dubitatif sur la raison de sa présence en ces lieux : un assassin pouvait très bien répliquer à sa victime qu’il ne faisait que l’escorter.
L’escorter dans l’au-delà. Qu’il avait apparemment déjà atteint.

Oh. Peut-être qu’il n’y était pas encore et qu’elle devait l’emmener il ne savait où pour achever le processus ; lui préférait encore la résurrection spontanée. Si Jésus y avait eu droit, pourquoi pas lui ? Ça ne lui disait vraiment rien de prendre un thé en tête-à-tête avec Dieu.
Ou qu’importe l’identité de ces personnes censées répondre à ses questions. Des questions, il en avait beaucoup.

Mais il préférait ne pas avoir à les poser.

« Si ça peut vous inciter à me suivre, vous êtes déjà décédé. Techniquement, vous ne pouvez pas mourir deux fois. Si cela venait à arriver, vous reviendriez juste à cet endroit. D'où l'absence d'intérêt de vous trancher en deux. Dans le pire des cas, je vous assommerai. »

Bieeeen, songea-t-il en jetant de nouveau un œil à ses armes, me voilà rassuré. Il ne pouvait pas mourir deux fois (quelle chance) et se ferait simplement assommer en cas de non-coopération, ce qui n’allait pas tarder à être le cas si sa géôlière avait une patience limitée. Il inspira, expira, et redressa le dos ; l’appui du mur lui manquait déjà.
Dans cette mer de blancheur immaculée, il aurait eu tôt fait de se perdre. Sans savoir où regarder d’autre, il planta ses yeux dans ceux d’un rouge surnaturel de son interlocutrice.

Jouer le jeu.

« Je ne voudrais pas abuser de votre patience. Je vous crois sur parole et je vous suis, à condition que vous gardiez votre… arme dans le dos. »

Doux euphémisme pour lui faire comprendre qu’au moindre geste menaçant, il prendrait la poudre d’escampette.


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Knock Knock. Empty Re: Knock Knock.

Mer 12 Juil 2017, 18:24


Les bras croisés de Styx se détendent un instant pour se crisper de nouveau le suivant. Elle tapote des doigts contre les manches de son uniforme, plisse le nez, passe discrètement le poids de son corps du talon à la pointe de ses bottes ; son regard, cependant, ne flanche pas. Il reste posé sur le garçon, tantôt droit dans les yeux tantôt sur son menton ou sa joue, mais toujours près du visage.
Quand le jeune homme acquiesce à sa demande, conditions ou pas, l'ombre d'un soupir s'échappe d'entre ses lèvres.

Comme pour prouver sa bonne volonté, elle lève les mains à hauteur d'épaules à la façon d'un soldat qui se rend.

« Je n'y toucherai même pas. Tant que vous n'essayez pas de vous enfuir, je n'ai aucune raison de le faire. »

La perspective d'une agression extérieure est nettement moins probable, aussi ne la mentionne-t-elle pas.
Un pas en arrière, elle envoie son talon appuyer contre le battant de la porte close ; lorsqu'elle appuie dessus, un léger déclic se fait entendre et elle se décolle suffisamment pour que la garde puisse y glisser les doigts.
Elle l'ouvre en grand et, sourcils haussés, désigne l'extérieur du bras.

« Après vous. »

► Un RP va être ouvert pour vous dans les Bureaux. Veuillez y répondre dès que ce sera chose faite.



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