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Delhan L. Marshall
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Delhan L. Marshall

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Pseudo : Sköll.
Messages : 485


02|04|17


La cacophonie vrombissante des mitrailleuses s'entrechoque aux cris, le capharnaüm est assourdissant. Les impacts des balles résonnent sans fin dans l'air confiné et quelque part non loin de ses oreilles, une voix familière hurle son nom.
Quelque chose de doux glisse entre ses doigts. Un contact rassurant.

Il fait terriblement froid.


Delhan rouvrit brutalement les yeux sur un monde entièrement blanc. Ses poumons compressés se débloquèrent, et s'emplirent douloureusement d'air. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre un semblant de lucidité, et se demander où il était.
Alors il se rendit compte qu'il avait la main tendue sur du vide, et un sentiment de manque presque douloureux au bout des doigts.
Perplexe, le jeune homme ferma le poing et le considéra en silence quelques secondes supplémentaires. Puis il relâcha ses muscles, et se redressa en position assise.
Ce qu'il avait vu en ouvrant était un plafond. Autour de lui s'étendait une pièce tout aussi uniformément blanche. Il était seul.

Le jeune homme battit des paupières, déboussolé. Comment il était arrivé là ? Il avait un trou. Il se concentra un instant, fouillant sa mémoire à la recherche de son dernier souvenir. Il lui fallut un temps qui lui parut immensément long avant de se rappeler.
A. A avec un détonateur à la main. A a fait sauter le mur.
Le mur. Qu'est-ce qu'il foutait là !
Delhan bondit brutalement sur ses pieds. Aussitôt, une vive douleur fusa dans sa poitrine et le plia presque en deux, stoppant net tout mouvement superflu. Le jeune homme appuya une main entre ses côtes, les sens en alertes, paniqué ; mais ses doigts ne rencontrèrent ni entaille, ni sang caillé. D'ailleurs, la douleur se calmait déjà, et se réduisit vite à une simple pulsation discrète au fond de sa chair.
Cependant, la sensation de blessure avait été si vivace, si réelle, que Lhan dut remonter son t-shirt et fixer sa poitrine vierge de tout hématome un bon moment, avant de se convaincre qu'il avait halluciné.

D'ailleurs, il commençait à se dire que ce lieu lui-même était une hallucination. Il se souvenait distinctement de la nuit, du vent du large au goût salé, des pierres qui roulaient sous ses bottes alors qu'il dévalait la côte, à deux pas derrière A. La détonation qui avait foutu le mur par terre résonnait encore dans ses oreilles.
Et ensuite...
Ensuite plus rien.
Rien que cette foutue pièce blanche.
Lhan serra les dents et les poings. Il n'aimait pas ça. A tous les coups, ça ressemblait à un petit jeu des cinglés qui faisaient tourner la prison. Il leva les yeux, cherchant à distinguer les yeux minuscules de caméras de surveillances qui ne manqueraient pas à suivre le moindre de ses faits et gestes ; mais rien ne venait troubler la continuité immaculée des murs.

Delhan n'était pas convaincu d'être à l'abri pour autant. En fait, plus les minutes s'écoulaient, plus c'était le contraire.
Le premier examen de la pièce ne révélait pas de porte, mais après en avoir fait une ou deux fois le tour - c'est qu'il avait du temps à perdre, bien sûr, putain de chômeur hein - Lhan repéra une sorte d'encadrement, un mince rectangle découpé dans la paroi, qu'il suivit du bout des doigts avec circonspection. D'après ses remarquables connaissances en architecture, ça pouvait difficilement être autre chose que la porte. A moins que les mecs qui avaient construit ça se foutent de sa gueule même dans la conception de la pièce. Il tenta de pousser le battant, et même vaguement de tirer dans les charnières.
Verrouillée. Evidemment. Avait-il déjà rencontrée une seule porte dans sa vie qui ne soit pas verrouillée ?
Soudain, son ouïe accoutumée au silence des lieux perçut ce qu'il identifia comme un bruit de pas de l'autre côté du panneau blanc.
Le jeune homme à l'iroquoise jura en plusieurs langues, puis alla s'adosser au mur voisin.
Ses muscles se détendirent, et ses yeux s'étrécirent. Il fléchit légèrement les genoux et prit appui sur le mur, prêt à bondir sur le nouveau venu.




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L'impatience fait vibrer le sol sous les pas lourds de Styx. Elle y enfonce les talons puis les pointes avec moins de gentillesse et d'égard qu'elle n'en accorderait au pire des criminels ; à chaque bond, chaque accélération, il reçoit sans broncher une nouvelle claque sourde et pas plus d'excuses que s'il l'avait mérité.
Et peut-être qu'il le mérite, après tout.
Stoppée net devant la porte, yeux clos, main sur la poignée, elle inspire un grand coup avant de pousser le battant et de pénétrer dans la pièce d'un pas assuré.

Elle laisse au cri coincé dans sa gorge à peine le temps de venir l'étrangler que déjà sa jambe se tend devant elle ; consciente de ses priorités, elle enregistre le bruit de la porte qui claque avant même de ne penser à envoyer l'agresseur bouler plus loin.
Le bond qui la tire en arrière, par conséquent, manque d'être coupé court et de finir en beau roulé-boulé avec le jeune homme. Le manque de temps et l'adrénaline qui lui dilate les pupilles envoie sa main se refermer sur le poignard plus que la faux ; un pas encore en arrière, elle se met à grogner entre ses dents.
Peu de chances que ce soit poli ; difficile de comprendre ce qu'elle raconte pour autant.
Elle le menace de la lame, en tout cas.

« Je suis pas d'humeur à jouer, monsieur le décédé bienvenue à Asphodèle, alors tu te calmes direct si tu veux pas finir avec un œil en moins et une sacré bosse. Tu vas devoir me suivre. »

Elle juge que ça a le mérite d'être clair, à défaut de suivre le protocole, et s'en contente donc.
On fait avec ce qu'on a.

Vous pouvez suivre Styx directement ou refuser de coopérer.



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La première partie de la manoeuvre se déroula sans encombre. La seconde nettement moins. Enfin, si on considère que la première partie constitue à se synchroniser avec l'ouverture de la porte. Puisqu'à peine entrée dans la pièce, la nouvelle arrivante esquiva prestement la charge du jeune homme. Delhan, pourtant loin d'être maladroit, en fut déséquilibré - la surprise - alors qu'il tentait de faire volte face, et glissa sur le sol immaculé qu'il alla heurter du plat du dos.
Aïe.
Alors que le jeune homme, mû par l'instinct de survie, se redressait sur les coudes, une silhouette menaçante se profila au-dessus de lui. Une gamine aux longs cheveux noirs qui le regardait avec l'air de vouloir le bouffer, mâcher ses os et n'en recracher que quelques menus fragments. Il aurait juré voir crépiter ses cheveux.

La fille émit un grognement de pit-bull.

« Je suis pas d'humeur à jouer, monsieur le décédé bienvenue à Asphodèle, alors tu te calmes direct si tu veux pas finir avec un œil en moins et une sacré bosse. Tu vas devoir me suivre. »

Woaw. Mais c'est que ça mordrait, ce truc-là. Delhan grimaça et se redressa encore un peu, tout en lançant un sale regard au poignard dont elle le menaçait - ce n'était pas la première fois qu'on le menaçait avec une arme quelconque, et certainement pas la dernière.

« Eh, demi-portion, si tu commençais par pas me foutre dans un tupperware cryogène déjà ? » Et ça osait se plaindre d'un peu de résistance, sérieusement. « Quoique t'as pas l'air d'avoir assez de cervelle pour inventer ça toute seule. »

Alors que le jeune homme s'apprêtait à développer le sujet, il aperçut la faux qu'elle portait en guise de très jolie décoration. Il loucha un instant dessus, et le plan qu'il était en train d'élaborer pour lui arracher son poignard des mains s'évapora.
Très bon choix, elle mettait bien en valeur son teint. Il haussa les sourcils, et ses yeux bruns firent un ou deux aller-retours entre l'arme et l'air furibond de sa propriétaire. Puis il prit sa décision. Il se recoucha.
Etalé sur le sol froid, l'air morose, Delhan considéra ses options.

« Tout compte fait, j'suis bien, là. »

Etalé sur le sol froid, l'air pensif, Delhan numérota ses abattis.




Styx
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Au regard que lui lance Styx, yeux écarquillés et sourcils froncés, chaque muscle plus tendu que la corde d'un arc prêt à tirer, inutile d'être bien observateur pour deviner que la notion de meurtre n'est ni très loin ni très improbable. Malgré tout, elle reste en garde, bras en avant, campée sur ses deux pieds, et à aucun moment n'amorce le moindre mouvement pour aller remettre en place les idées du jeune homme.
Quelques secondes après qu'il se soit allongé, apparemment tout sauf décidé à la suivre, la garde range son poignard à sa place et lui coule un regard peu amène.
Elle n'a pas l'air moins décidée à le trancher en morceaux.

« Vous ne pouvez pas rester là. Vous êtes mort, répète-t-elle, froide et indifférente malgré la colère contenue qui fait vibrer sa voix. En vertu de cela, je dois vous escorter jusqu'aux bureaux, où l'on vous expliquera la marche à suivre et tout ce qui s'ensuit. Si vous réussissez à vous tenir tranquille. »

Discuter avec un homme ne pensant qu'à s'enfuir, et ce par tout les moyens possibles, ne mène nulle part. C'est bien pour cela qu'ils ont le droit d'amener des personnes inconscientes à destination ; quitte à les attacher ou les enfermer jusqu'à ce qu'ils se calment, mieux vaut ça plutôt que les retrouver en train de se cacher au hasard des rues.

« Si vous refusez de coopérer, je devrai vous assommer puis vous emmener de force. C'est vous qui voyez. »



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De sa position rien plus qu'inconfortable et en contrebas de son chien de garde miniature, Delhan put tout de même saisir la suite de ses paroles. Belle acoustique, cette chambre froide.

« Vous ne pouvez pas rester là. Vous êtes mort. »

Ben justement. Fut curieusement la première pensée qui se présenta au cerveau du jeune punk.
Laisse les morts où ils sont, micro-rottweiler.
L'idée était tellement absurde qu'il n'envisagea pas une seconde que ce soit la vérité. En revanche, il commença à passer en revue, mentalement, tous les jeux télévisés au synopsis psychopathe dont il avait été amené à entendre parler dans sa courte vie. Il avait eu pas mal de temps à tuer lors de sa planque chez les Adams, et "pas mal" représentait ici suffisamment d'heures enfoncé dans le canapé devant un écran plat pour connaître la moitié des télé-réalités à la con du globe.

« En vertu de cela, je dois vous escorter jusqu'aux bureaux, » poursuivait la fille sur un ton monocorde, « où l'on vous expliquera la marche à suivre et tout ce qui s'ensuit. Si vous réussissez à vous tenir tranquille. »

Non, rien qui implique des anges de la mort furax et un au-delà pavé de carrelage façon émail de douche. Mais la plupart du temps, les joueurs étaient justement choisis en raison de leur ignorance totale du synopsis. Enfin, pas uniquement.
Prenant conscience d'un bref silence, Delhan redressa la tête de 2,5 degrés pour pouvoir jeter un coup d'oeil à la fille, qui le regardait avec l'air de vouloir se faire les dents sur ses os sur-le-champ.
Une lointaine cousine à Hayle, si ça se trouve.

« Si vous refusez de coopérer, je devrai vous assommer puis vous emmener de force. C'est vous qui voyez. »

V'là autre chose.
Delhan se demanda un instant si elle voyait vraiment une différence entre traîner son corps inerte conscient ou inconscient à la force de ses petits bras frêles. Sans doute une question de satisfaction personnelle : la vie lui avait appris (parfois à ses dépends) que tout devient moins désagréable une fois donnée l'occasion d'infliger des sévices corporels intenses voire même permanents à l'objet de son courroux. L'objet du courroux se trouvant souvent être lui-même.

Le jeune homme renversa la tête vers le plafond immaculé et considéra ses options. Sortir d'ici sur ses deux jambes ou en raclant par terre, avec ou sans mal de tête, avec ou sans liberté d'exprimer son désaccord ?
Choix simple, pour une fois.

« Ok, ok, t'as gagné. Si le public le veut. »

De toute façon, il saurait bien vite le fin mot de l'histoire, songea-t-il en se rasseyant avec un soupir. Puis il se hissa sur ses deux jambes et, dominant désormais la gamine de quelques têtes, lui adressa un sourire hypocrite en s'apprêtant à lui emboîter le pas.

« Mais si tu veux mon avis, t'as besoin d'une thérapie de groupe sur la gestion de la colère. C'est pas bon pour le coeur, tout... ça.  »

Il termina sur un geste vague vers sa petite interlocutrice.




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Un des sourcils froncés de la garde se hausse un bref instant à la réponse du décédé. La confusion est de courte durée cependant — elle a l'habitude d'entendre tout et n'importe quoi et ne s'ennuie plus à essayer de tout comprendre, semble-t-il. Quelqu'un venant de mourir n'est pas forcément cohérent. Implacable logique de l'au-delà.
Ce qu'elle retient, en revanche, c'est qu'il a acquiescé. Ses épaules se baissent comme l'on soupire, un peu soulagée peut-être. Sa tête suit le mouvement du garçon qui se relève et la dépasse.
Main sur la porte, elle roule des yeux agacés face à sa remarque.

« C'est ça. Et je vous inviterai, vous aussi. Comme ça tout le monde sera content et détendu. »

Magnifique perspective s'il en est.
D'un geste sec, Styx pousse la porte et un petit clic la renvoie vers elle. Tenue entre ses doigts, elle la tire à elle et recule en même temps, pour laisser la place au garçon de sortir. Son bras se tend vers la sortie.

« Après vous. Au moindre geste suspect je vous assomme, rappelle-t-elle, la voix dure. Restez près de moi durant le trajet. »

La menace est claire.
C'est non-négociable.

► Un RP va être ouvert pour vous dans les Bureaux. Veuillez y répondre dès que ce sera chose faite.


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