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Arizona J. Grimes
- C 03 111984 41 09 D -

Arizona J. Grimes

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 16




Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
Est-ce que tout va si mal ?
Est-ce que rien ne va bien ?
« L'homme est un animal » me dit-elle.
Nom : Grimes.
Prénom : Jerilyn, Arizona.
Surnom : Jerry, Jerr, Lynn, Arizona, Arry.
Sexe :
Âge effectif : 36 ans.
Âge apparent : 27 ans.
Arrivé depuis : A1 M6 J6.
Date de naissance : 01/06/1948.
Date de mort : 27/11/1984.
Orientation sexuelle : Bi S.
Groupe : Quietus.
Nationalité : Etats-unienne (Utah).
Langues parlées : Anglais, français, espagnol.
Ancien métier : Herpétologue.
Métier actuel : Taxonomiste généraliste.

Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique


• 1m79.
• Solide, un peu dure sur les bords, épaules solides, bonne poitrine mais peu de formes autre part, musclée as hell, tape dans ses abdos vas-y.
• Traits durs, marqués, mâchoire un peu carrée. Elle n’est pas spécialement belle et a rarement l’air aimable.
• Elle est blanche mais sa peau prend naturellement bien le soleil, et vu qu’elle passe sa vie dehors, est perpétuellement halée. En été, elle bronze parfois si bien qu’on pourrait la croire latina.
• Yeux marrons sans prétention, regard fermé. Sourcils trop souvent froncés, lèvres fines.
• Cheveux brun foncé, presque noirs. Ils sont raides mais abondants, toujours en bordel, jamais coiffés, à faire s’évanouir tous les coiffeurs du monde.
• Elle les porte longs, dreadés à un tiers, parcourus de tresses éparses sur lesquelles on trouve parfois attachée une perle ou une plume. Les attache ou les tire derrière un bandana lorsqu’elle a besoin d’éviter toute distraction.
• Elle arbore un boitement net de la jambe droite dû à l’habitude.
• Elle se tient droite et raide, ne fait pas de mouvement superflu, ne parle pas avec ses mains.
• Regarde toujours ses interlocuteurs droit dans les yeux.
• Diction claire, articulée, presque tranchante.
• Ses mouvements sont toujours déterminés, droits au but, sans détour comme ses trajectoires – presque brusques.
• Par contraste, lorsqu’elle est détendue, tout chez elle devient subitement beaucoup plus fluide. Tout son métabolisme semble ralentir et se poser.
• Elle peut passer des heures à observer quelque chose qui l’intéresse en silence.
• Elle peut aussi faire preuve d’une grande délicatesse de mouvement dès lors qu’elle manipule quelque chose de fragile.
• Niveau vêtements, elle alterne assez brutalement entre le sarouel et le relâchement d’inspiration hippie et l’ensemble veste-treillis camo. Il est rare de la voir complètement en vêtements de ville. On ne sait jamais quand il faudra aller patauger dans un marais.
• Et en tout cas elle ne lâche pas ses rangers dont les semelles lui font gagner un bon paquet de centimètres. Elle souffle sur ton crâne en ricanant.


Caractère


• Jerry a son caractère. C’était en général ce que disaient les membres de sa famille avant de la présenter à un nouveau venu.
• Elle est taciturne, en retrait, fermée. Pas très attachée aux conventions sociales.
• Elle dit ce qu’elle pense, fait ce qu’elle pense, et n’est pas loin de considérer que le tact est une forme bien présentée de l’hypocrisie. Le fait est que le regard que les autres portent sur elle passe à mille mètres d’altitude par-dessus sa tête.
• Pas très douée pour exprimer ses sentiments – à moins que ce ne soit tout simplement un manque de bonne volonté, Jerry est bourrue et répond souvent par des grognements plutôt que par des formules de politesse élégamment tournées. Ceux qui la connaissent savent qu’elle a tendance à aboyer sans mordre, et que cela ne part pas d’une mauvaise intention.
• Elle a ceci dit peu de considération et de respect pour les gens en général. Les deux se méritent. Son affection se gagne – soit par jugement instantané, soit à la dure.
• Son jugement, d’ailleurs, est prompt et impitoyable – une fois catégorisé, bonne chance pour la faire changer d’avis.
• Elle en a vu d’autres et te le fait sentir.
• a c e r b e, humour caustique à toute épreuve.
• Elle est globalement désillusionnée de tout, blasée, et ça se sent.
• Calme, mature, responsable, généralement raisonnable… tout ça dans le cadre des situations quotidiennes et relativement normales.
• En effet, dès qu’on tend à sortir de la norme et/ou à s’approcher des sujets qui fâchent, la placidité stégosauresque de Jerry commence discrètement à foutre le camp par la fenêtre.
• L’impartialité aussi d’ailleurs. Sa colère est froide et implacable ; elle est irascible, têtue et rancunière.
• Elle hésitera pas à te balancer dans le fleuve attention.
• Les sujets qui fâchent étant l’environnement, les animaux et les plantes en premier lieu. Tu touches pas à la nature ou elle te suplex.
• En second lieu viennent l’égalité et la paix et le respect de la personne humaine etc.
• Mais la nature reste son obsession première.
• Le moins qu’on puisse dire est qu’elle est passionnée. Tout l’intéresse. Elle mesure tout, prélève tout, dessine tout, veut tout savoir, si ce n’est tout comprendre. Elle connaît sur le bout des doigts un milliard de taxons et peut passer une journée à nommer tout ce qui lui passe sous le nez. Rien ne l’enthousiasme autant que découvrir de nouvelles espèces, et sur Asphodèle, son attention est donc bien souvent détournée.
• Elle passe sa vie dehors, en randonnée, à fouiller partout dans la nature. N’a peur de rien et surtout pas de se salir les mains. Les échantillons s’entassent sur le bord des éviers.
• D’aucuns pourraient la croire désordonnée. C’est le cas – elle a autre chose à penser qu’au ménage et au rangement. En outre, elle parvient toujours à s’y retrouver dans ses affaires.
• Avec un si joli portrait, on pourrait croire Jerry difficile à vivre au quotidien. La vérité est qu’il n’en est rien : son côté ours irascible est en effet largement compensé par une certaine souplesse de caractère, par la quasi-indifférence dans laquelle elle baigne presque toujours.
• Elle s’en moque. Fais ce que tu veux.
• Elle fume et regarde à la fenêtre. Les saisons se succèdent.
• Vivante ou morte, l’issue reste la même.
• Elle a tout le temps du monde.


Histoire




« (…) to still the song of birds and the leaping of fish in the streams, to coat the leaves with a deadly film, and to linger on in soil... »
R.C



Salt Lake City, Utah, 1954.

Par-delà les rayonnages qui la surplombaient de toute leur hauteur, la porte de l’animalerie claqua, accompagnée d’un carillon sec, et Jerilyn, 6 ans, faillit trébucher sur ses lacets défaits. La fillette se rattrapa et chassa les mèches sombres qui lui tombaient dans les yeux, tout en jetant un coup d’œil alerte du côté de bruit. Elle n’eut pas à attendre longtemps, car la porte s’ouvrit à nouveau – assortie d’un autre son de clochette – et se referma. Puis se rouvrit. Et se referma. A chaque mouvement du battant, le sifflement de l’air chaud qui s’engouffrait dans la boutique accompagnait le joyeux tintement du carillon, qui en vint vite à agacer les autres clients du magasin.
Puis, au loin, la voix coléreuse de sa mère parvint à Jerilyn, et la petite en déduit que celles de ses sœurs qui s’amusaient à vandaliser la porte allaient passer un mauvais quart d’heure. A titre préventif, elle s’empressa de disparaître vers le fond de l’animalerie.
Plus la fillette s’éloignait, passant avec des excuses silencieuses entre jupes et escarpins et pantalons droits qui bruissaient discrètement, plus les clients se faisaient éparses. Ouvrant de grands yeux bruns, elle dépassa les cages vitrées où s’ébattaient d’adorables chiots, puis les ronronnements inquiets de myriades de chatons de toutes les couleurs, pour parvenir aux canaris jaune vif qui voletaient en tous sens dans leurs volières en pépiant à qui mieux mieux. Encastrés dans des rayonnages de bois, de grands vivariums laissaient entrevoir dans la pénombre la lueur d’une écaille sur les flancs de monstrueux reptiles paresseusement lovés sur eux-mêmes. Jerry passa devant, le nez presque collé sur le verre, à la fois craintive et fascinée. L’atmosphère était à présent lourde et humide malgré qu’on ait ouvert les grandes verrières du toit pour laisser entrer un peu d’air ; l’été était bien installé dans le comté de Salt Lake. La fillette poursuivit son chemin, un peu étourdie par l’ambiance et les criaillements des oiseaux, au fond du magasin. A Riverdale, la cité la plus proche de chez elle, l’animalerie était beaucoup plus petite et chaleureuse ; et surtout, elle ne présentait que des chiens et des chats – voire quelques poissons colorés lorsqu’il en arrivait de temps à autre.
Les yeux accrochés aux plumages irisés des dizaines d’oiseaux qui se pressaient dans leurs volières, Jerilyn contourna une étagère, et faillit trébucher sur une masse sombre qui se tenait accroupie derrière. La fillette lâcha une exclamation de surprise et se rattrapa au rayonnage, tandis que l’inconnu bondissait en arrière, tout aussi saisi.
A y mieux regarder, ce n’était pas un quelconque gros animal échappé de sa cage, mais une jeune fille à la chevelure folle et aux yeux très clairs, qui portait une étrange casquette sur la tête comme pour dissimuler ses traits. Sans penser une seconde à quel point c’était impoli, Jerry la fixa en écarquillant les yeux sans articuler un mot. Au loin, elle crut entendre Harleen l’appeler, mais ce n’était peut-être qu’une hallucination. La jeune fille se remit de sa surprise et s’accroupit derechef derrière son étagère. Elle sourit à Jerilyn : elle avait les dents très blanches et son chemisier n’était pas boutonné jusqu’en haut. Elle portait des chaussures plates élimées. L’air énigmatique, elle posa un doigt sur ses lèvres.
Les appels reprirent au loin : Jerry était quasiment certaine désormais de reconnaître la voix de Harleen mêlée à celle de sa mère. Mais, fascinée, elle regardait la fille à la casquette se redresser et s’approcher des cages. C’est alors qu’elle se rendit compte que les loquets des volières étaient tous tirés.
La fille à la casquette ouvrit les portes une par une. Instinctivement, Jerilyn retint son souffle et se serra contre l’étagère qu’elle n’avait pas lâché.
Mais les oiseaux ne bougèrent pas. La fillette vit de la curiosité dans leurs yeux ; l’un des canaris, plus téméraires que les autres, alla sautiller près de l’ouverture, mais n’alla pas plus loin.
Harleen appela encore son nom.
Déçue, Jerry leva la tête vers la jeune fille à la casquette, qui avait reculé et sorti une sorte d’appeau de sa veste. La fille lui fit un clin d’œil, puis porta le sifflet à ses lèvres. Elle souffla, un coup, sans émettre un son.
Alors, dans un prodigieux élan général, tous les oiseaux se ruèrent hors de leurs cages, en un tonnerre de cris et de froissements d’ailes de toutes les couleurs. Jerilyn lâcha un cri et se couvrit le visage des mains, fouettée de toutes part par la caresse d’ailes minuscules et vigoureuses. L’appel d’air glissa sur ses joues et fit voleter ses mèches brunes.
Lorsqu’elle releva la tête, la fille à la casquette avait disparu.
Ne restaient qu’elle, minuscule, et les oiseaux qui s’engouffraient par dizaines dans les verrières entrouvertes avant de disparaître en virevoltant dans l’immensité du ciel.




• En août 1945, le futur missionnaire mormon J’Dee Grimes se fait lourdement taper sur les doigts et jeter sur le paillasson de chez ses géniteurs à grands cris indignés lorsqu’il s’avère que sa compagne non-déclarée non-vaccinée non-baptisée, Harleen Malone, est absolument enceinte jusqu’aux yeux.
• Qu’à cela ne tienne, J’Dee est un homme bon, accepte son destin, et reprend un travail de chercheur en géopolitique à l’université locale, tout en partant demander la main de la dame en question.
• Laquelle rit nerveusement, lui répond « ahhh mariage nope » et saute dans sa décapotable pour aller mettre bas sur les plages de Virginie.
• Notre protagoniste est absolument iNdiGNé comme on peut s’y attendre, mais vu que c’est également la plus grosse carpette de la création, il accepte à nouveau son DesTiN et jette son dévolu sur une de ses étudiantes (majeure et vaccinée), Laura Vignal, française en échange à South Lake.
• Jerilyn Grimes naîtra de cette union (dans le péché une fois de plus, félicitation J’Dee tes ancêtres sont fiers de toi) en 1948, puis sa sœur Melora en 1950. Toute la famille du côté de J’Dee pousse régulièrement des cris de coyotes au téléphone, mais J’Dee est un homme à qui les conflits donnent de l’ulcère, et prend soin de passer dans un tunnel à chaque fois, ce qui coupe généralement court à tout échange de piaillements animaux.
• Peu avant la naissance de Melora, ceci étant, le GRAND AMOUR DE J’Dee, Harleen, est revenu sévir dans les parages. Peu APRES la naissance de Melora, ils se recroisent, boivent un café, se woo, Harleen marche sur J’Dee en talons hauts et le pauvre homme se retrouve avec un sérieux problème sur les bras.
• Si cela n’avait tenu qu’à J’Dee et sa réactivité de fossile l’histoire aurait pu s’étendre sur des millénaires – passés à fixer Laura en imaginant toutes les tortures qu’elle pourrait lui infliger – mais heureusement Harleen n’est pas femme à se laisser marcher sur les pieds.
• Un soir en rentrant du boulot, donc, J’Dee trouve son ex-compagne assise à la table de la cuisine en train de fumer et de manger des cookies avec sa compagne actuelle en rigolant assez fort pour casser toutes les vitres de la maison.
• Il constate donc qu’apparemment Harleen s’entend même encore mieux avec ladite compagne que lui.
• C’est assez vexant.
• Laura lui demande comment il a pu être assez stupide pour la laisser partir.
• Il lève les bras au ciel, marmonne un truc sur les femmes et le démon et part s’enfermer dans son bureau pour six mois.
• Laura savait déjà qui était Harleen et avait reçu plusieurs fois Aeleigh, sa fille de 5 ans, à la maison, ça a dû aider somehow.
• Quoiqu’il en soit elles sont désormais BFFs et décident que la baraque est assez grande et que tout le monde peut emménager ensemble.
• Tout le monde emménage donc ensemble. Harleen accroche tous ses souvenirs de Virginie sur les murs, including les photos de ses différents copains. J’Dee boude toujours dans son bureau.
• Un jour Laura fait « hof whtv » et Harleen récupère l’homme de la maison pendant que son amie câline toutes les filles et les emmène au square.
• Du coup Kimbra naît fin 1951 et les filles hurlent de bonheur pendant que J’Dee fixe le bordel qu’est devenu sa vie en se posant des questions.
• Le côté Grimes de la famille souffre d’une série de crises d’évanouissement spontanés sévères et contagieux durant tout 1952 suite à la réception de cartes de vœux mises au point par des Laura et Harleen quelque peu taquines. J’Dee vit dans son bureau il veut rien savoir de ce qu’elles font.
• En 1954, Shay Delaware Grimes vient s’ajouter à la famille et J’Dee pose son veto avec plus ou moins d’autorité. Cinq enfants c’est bien, on va se calmer.
• Tous les enfants ont un second nom d’état des USA parce que le paternel est aussi un peu obsédé par la géographie et que ça aidait à la négociation. Il a une carte avec des photos de ses enfants sur lesdits états dans son bureau que les femmes de la maison n’assument pas du tout.
• Au fil du temps, même si l’harmonie reste solide entre Laura et Harleen, de petites disputes commencent à éclater de temps à autre. Mais globalement parlant elles sont assez intelligentes toutes les deux pour continuer à apprécier de vivre ensemble.
• Quelques années après la naissance de Shay, J’Dee arrêtera toute relation avec Laura et Harleen autres que la cohabitation et l’éducation de leurs enfants. Un peu plus tard il aura une nouvelle compagne un temps, Naomi, une collègue un peu moins farfelue et affirmée que ses deux « femmes ».
• A l’université on lui fait des blagues sur la polygamie mormonne mais J’Dee est tel Jésus slidant sur la bave du crapaud vers d’autres éthers plus cléments. C’est un roc, Bouddha, rien ne l’atteint.
• Ou pas. Il essaie de se rebeller contre la dictature féminine à la maison, mais Harleen le regarde mal, Laura rigole et les enfants font rouler leurs voitures télécommandées sur ses chaussures vernies, alors il retourne bouder dans son bureau et n’en sort plus jamais.
• Naomi lui apportera le café jusqu’à ce qu’elle devienne à son tour super-copine avec Laura et Harleen, date butoir à laquelle J’Dee se met à hurler que wtf il en peu plus il va se faire acète dans les Rockies et où Naomi fait donc ses bagages et part en moonwalk avec des clins d’œil à tous les autres occupants de la maison.
• J’Dee Grimes pourrait bien être le type avec le moins de chill sur la planète entière.
• Parfois il va se planter au milieu du champ derrière la maison et attend qu’un OVNI passe pour tenter de se faire prendre en stop.
• Petites ses filles viennent très peu l’embêter. Il n’est pas très paternel. C’est un grand-père avant l’âge. Elles préfèrent jouer dehors – sauf Lynn du coup, qui aime fixer ses collections exotiques pendant des heures et toucher à tout. Et à partir du moment où il a compris que sa fille ferait attention à ses affaires, ça lui va. Parfois il oublie même qu’elle est avec lui à lire et frôle la crise cardiaque en se levant de son bureau (ou lorsque Harleen déboule d’un coup en appelant Jerry en hurlant).
• Arizona manifeste en effet très tôt de l’intérêt pour les explorations, l’histoire naturelle, le monde en général et la nature sous toutes ses formes. Elle commence par s’intéresser aux animaux, parce que convenons-en les plantes c’est moyennement intéressant au début.
• Elle a aussi tendance à ramener tout plein de bestioles de ses vadrouilles dans la campagne ou de réclamer d’adopter toutes sortes d’animaux de compagnie exotiques. Ses mamans ne sont pas vraiment compréhensives à ce sujet il faut cependant l’avouer.
• Dès leur plus jeune âge, Aeleigh, l’aînée, règne d’une main de fer sur sa fratrie, matant avec enthousiasme toute tentative de rébellion (fréquente) à coups de plants de maïs arrachés très illégalement au champ du voisin. Les trois plus jeunes ont donc tendance à s’allier contre elle – sans succès. La relation entre Aeleigh et Jerilyn varie littéralement tous les jours entre le pire et le meilleur. Mais elles n’ont pas du tout les mêmes centres d’intérêt et Melora et Kimbra ont plus facilement tendance à courir la campagne avec elle.
• En 1963, Jerilyn a 15 ans, et Laura et Harleen harcèlent J’Dee jusqu’à ce qu’il accepte d’acheter deux camping-cars et de partir en road-trip familial autour des Etats-Unis.
• Le paternel aurait du mal à refuser quoi que ce soit puisqu’il a les tympans perforés par les cris de joie de sa marmaille.
• La première semaine se passe bien, les filles se tirent les cheveux à l’arrière des voitures et hurlent des insanités dans les ravins, Jerry compte les insectes et dessine les oiseaux, pendant que Shay, 9 ans, mélange absolument tous les noms de taxons. Ils font des barbecues sur les meilleurs points de vue et des randonnées sauvages. Aeleigh a 18 ans et râle sur absolument tout. C’est moche, elle s’en fout, elle veut rentrer, ses amis s’amusent plus qu’elle, etc. Kimbra fait une crise d’une journée après avoir trouvé un scorpion dans ses chaussures de randonnée. Jerry garde le scorpion en douce. Melora a tout le temps mal aux pieds. Shay saute dans les ruisseaux et monte dans tous les arbres qui passent en criant pendant que sa mère lui court après en jurant – et des arbres et des ruisseaux, il y en a beaucoup. J’Dee a des moments contemplatifs où il cherche des OVNIS dans le ciel sans nuage sur fond de cris d’enfants déchaînés, jusqu’à ce que Laura vienne gentiment le prendre par la main pour le ramener près du feu.
• Au début de la deuxième semaine de voyage, la petite famille entreprend de visiter Bryce Canyon. Melora a pris un coup de chaud et reste dans le RV. Leur modus operandi est le suivant : tout le monde se disperse pour aller mettre le nez dans ce qui l’intéresse, et tout le monde se retrouve à une heure convenue près des camping-cars. Aeleigh est de meilleure humeur que d’habitude et colle donc Jerry. Shay s’accroche à leurs jambes et ils partent donc tous les trois explorer le canyon pendant que les adultes doivent se mettre à trois sur Kimbra pour la gérer un minimum.
• L’après-midi passe. Ils capturent des libellules, sautent par-dessus les arbres morts, escaladent tous les rochers du coin, cherchent des grottes, dérangent les oiseaux…
• Le soleil commence à montrer des signes de déclin lorsque les filles décident qu’il est temps de retourner aux RVs. Cela ne plaît pas à Shay qui a encore un tas de rochers à escalader. Fortes têtes tous les trois, malgré la différence d’âge, ils se disputent un peu.
• Finalement Jerry lève les yeux au ciel en grognant et avance de quelques centaines de mètres avec Aeleigh qui joue les patronnes parce que « Si tu continues on te laisse là ou on t’attache et on te traîne ».
• Sauf que le temps qu’elles se retournent, leur petit frère n’est plus là.
• Elles croient d’abord qu’il s’est caché pour se venger. Font semblant de partir. Attendent. Reviennent. Le cherchent. Impossible de le retrouver. Il n’a pas pu aller loin pourtant. Ils ont couru toute l’après-midi, il a de petites jambes et il était fatigué.
• Mais non. Elles ont beau tout fouiller, aucune trace de Shay.
• Au bout de deux heures, leurs parents, inquiets de leur retard, descendent pour leur passer un savon. Il fait nuit. Jerry et Aeleigh n’ont pas osé s’éloigner. Parce qu’elles allaient le retrouver caché quelque part, forcément. C’était pas possible autrement.
• Mais non. Les deux aînées n’ont ni la larme ni la panique facile, mais entre la peur et la culpabilité, leurs parents mettent un moment à comprendre ce qui s’est passé.
• C’est simple pourtant et leur petit frère a disparu.
• Aeleigh va chercher les lampes torches et revient avec Kimbra et Melora. Tout le monde fouille la zone. J’Dee appelle les gardes du parc qui se joignent aux recherches. Jerry fait une crise de larmes au bout de deux heures supplémentaires.
• Et ils ne retrouvent pas Shay.
• Au bout de 48h de recherches infructueuses tout le monde sait parfaitement ce que cela signifie.
• La police et les gardes du parc les informent avec délicatesse qu’ils vont continuer à chercher mais que cela ne sert à rien de rester dans leurs pattes. Harleen frôle la crise de nerfs et J’Dee décide Laura à rentrer à la maison avec les enfants pendant qu’il reste sur place avec elle.
• Le road-trip est brutalement écourté, étonnamment. Le retour à la maison se fait à reculons. J’Dee doit charger Jerry dans la voiture manu militari parce qu’elle crie en refusant de repartir.
• Le début de décennies de trauma oh boy.
• Dois-je préciser qu’ils ne retrouveront jamais Shay.
• De retour à la maison, Harleen fait crise de nerfs sur crise de nerfs, hurle, pleure, s’enferme, refuse de manger.
• Jerry en garde une culpabilité écrasante qui durera des années et des années. C’est sa faute, clairement. Même pas celle d’Aeleigh. Sa faute.
• Tout le monde mettra du temps à s’en remettre. Aeleigh quitte la maison très vite après ses 19 ans et c’est très certainement lié.
• En 1967, Arizona a 17 ans et un an d’avance dans ses études. Elle quitte la maison pour partir étudier la biologie à l’université. Mais en parallèle, elle devient ranger à mi-temps. A Bryce Canyon.
• Tout le monde sait qu’elle cherche des traces de Shay. Laura essaie même de lui en parler une ou deux fois, mais elle se ferme comme une huître.
• C’est sa façon à elle de gérer la culpabilité.
• Ses collègues se rendent vite compte qu’elle fait une obsession sur l’histoire, mais personne n’a le cœur de lui dire quoi que ce soit. Tant qu’elle fait son travail correctement, il n’y a d’ailleurs pas grand-chose à dire.
• Dans ces années-là, elle rencontre tout un tas de jeunes gens passionnés. C’est les années hippies, les marches environnementalistes et les manifestations contre la guerre du Viêt-Nam. Les soirées enfumées à refaire le monde au coin d’une table et qui n’en finissent pas.
• Jerry a ce côté engagé, idéaliste, convaincu, batailleur. Elle est en colère contre la société et le capitalisme. La nature comme produit manufacturé ou matière première jetable. L’être humain comme main d’œuvre et chair à canon. Elle cherche du sens et en trouve dans ces grands idéaux de justice, d’égalité et de paix. Rapidement, elle rentre dans des groupes d’étudiants engagés, met des fleurs dans ses cheveux, parcourt toutes les manifestations, rangers à crampons sous ses sarouels. Fondamentalement pacifiste, elle n’est pas des plus agressives, mais n’hésite pas à foncer dans le tas lorsque quelque chose lui semble injuste.
• Certaines rencontres avec les forces de l’ordre s’échauffent rapidement et certains de ses amis sont blessés à plusieurs reprises.
• En 1967, lors de la manifestation du Pentagone, Arizona et ses amis se trouvent dans une zone où la marche dégénère. Plusieurs d’entre eux sont blessés ; Jerry se retrouve prise dans une altercation musclée avec les gardes nationaux et l’un d’entre eux lui brise le genou droit dans la confusion.
• Ceci étant, une fois l’agitation retombée, l’homme est désolé et vient même la voir à l’hôpital pour s’excuser.
• La fracture ne se ressoudera cependant pas parfaitement – merci la randonnée – et la jeune femme gardera un boitement léger pour le restant de sa vie.
• Après 1969 et Woodstock, les idées piétinent et tout commence à s’essouffler. Jerry a vu certains de ses amis subir les retombées de la drogue et de la révolution sexuelle et décide sagement de reculer d’un pas. Heureusement pour elle, sa consommation n’a jamais été abusive, et elle ses comportements à risque sont restés exceptionnels. Mais comme tout le monde elle sent venir la fin d’un rêve.
• Après le Earth Day de 1970, elle se rend bien compte que les mots en l’air prévalent et que sans soutien politique, ils sont tous pieds et poings liés. Elle garde quand même une certaine combativité et se force à persévérer.
• 1970 est également l’année où elle rencontre Joshua, un autre activiste engagé, et en tombe amoureuse.
• A cette époque, comme nombre de ses amis, Jerry vit dans un camping-car, ce qui lui permet de faire facilement la navette entre le parc, l’université, les festivals, et les différents lieux de manifestations. Joshua finit par venir y vivre avec elle.
• En 1971, à force de patience, Joshua finit par la convaincre de renoncer à chercher ce qui est arrivé à son petit frère. Si elle n’a pas trouvé en 8 ans elle ne trouvera jamais. Elle le sait. Elle s’en est rendu compte petit à petit. Elle abandonne.
• La marche est difficile à franchir, mais son compagnon et sa famille la soutiennent. Elle finit par y arriver. Un peu. Presque complètement.
• Presque.
• Elle démissionne de son travail de ranger et commence un doctorat, se spécialisant dans l’herpétofaune.
• Ses relations avec sa famille, qui s’étaient assouplies lors de ses années de fac, se resserrent à nouveau. Harleen, Laura et J’Dee vivent toujours ensemble, et les filles se sont dispersées à droite à gauche, mais quand l’envie lui prend, Jerry démarre le moteur et va les voir.
• Lorsqu’elle dispense des cours à l’université, Arizona parle franc. Sans sombrer dans le défaitisme, elle se refuse à donner de faux espoirs. Son ton est mordant, fait rire les étudiants autant qu’il les inquiète et les inspire, et lui vaut régulièrement des remarques de la part des ses collègues. Mais elle s’en moque, ce n’est pas aujourd’hui qu’elle laissera des gratte-papiers lui marcher sur les pieds.
• Elle aime taquiner ses collègues croulants et ses étudiants sont morts de rire devant ses punchlines.
• Peu lui importe l’avis des autres.
• C’est que. Elle a 25 ans et ses illusions s’affaiblissent. Elle frôle l’amertume et le désabusement. L’ironie vient à ses lèvres de plus en plus souvent. Elle ne veut pas perdre engagement et espoir, mais face au monde tel qu’il est, au désastre écologique, aux conflits mondiaux et à l’inertie voire aux insanités politiques, son moral se dégrade.
• Avec la meilleure volonté du monde, que peuvent-ils faire.
• Du poison, partout, le sol qu’ils foulent et l’air qu’ils respirent. Les forêts qu’on abat et les mers qu’on vide.
• On aurait pu croire qu’abandonner sa quête à Bryce Canyon l’aurait libérée d’un poids, mais c’est comme si exactement l’inverse se produisait.
• Quelque chose d’elle est resté là-bas avec Shay, prisonnier des gorges, errant sans issue.
• En 1974, Joshua la demande en mariage.
• Elle accepte. Sans vraiment y réfléchir.
• Ils se marient donc sans grande pompe. La vie continue. Joshua commence à chercher une maison où ils pourraient s’installer. Jerry n’a pas très envie d’y penser et tend à répondre « meh » à chaque fois, donc le projet traîne en longueur.
• En 1975 ils fêtent la fin de la guerre comme il se doit.
• En 1976 Jerry tombe enceinte. La grossesse lui redonne le sourire comme par miracle. D’un seul coup, c’est comme si l’horizon des possibles se rouvrait, comme si un voile se déchirait et laissait rentrer l’air.
• D’un seul coup, elle s’investit dans les recherches de maison avec Joshua. Ouvre les fenêtres. Met des fleurs sur le camping-car. Sort randonner et capturer des lézards pour faire des courses le soir au coin du feu. File annoncer la nouvelle à sa famille qui crie de joie en chœur – en particulier Aeleigh qui a déjà des jumeaux, et avec laquelle elle s’entend remarquablement bien sur cette période.
• 9 mois de cette ambiance, donc.
• Jusqu’à ce qu’elle accouche prématurément d’un petit garçon qui ne vivra qu’une poignée de semaines.
• Le choc est brutal et sans appel.
• Ses illusions volent en éclat, toute sa belle combativité aussi. C’est fini. Elle n’y croit plus.
• Elle laisse tomber. Tout.
• Les mois et même les années qui suivent voient Jerry se renfermer sur elle-même et dresser des barrières entre elle et les autres. Elle est clairement sévèrement déprimée et absolument pas encline à laisser qui que ce soit l’aider.
• Son mariage ne passe pas l’année. Très vite Joshua et elle se disputent, d’abord parce que son mari refuse qu’elle s’éloigne de lui, ensuite parce qu’il se sent lui aussi abandonné. Puis pour tout et rien. Des disputes tout le temps et des silences pesants. Des fins d’après-midi lugubres.
• On peut dire qu’elle ne l’aime plus. Leur histoire se termine assez mal, sur des disputes et des mots âcres. Une ambiance chargée de soufre. Jusqu’à ce qu’un beau jour Arry ne s’énerve réellement et ne le jette du marchepied de son camping-car, lui et toutes ses affaires, en lui intimant de ne jamais revenir.
• Le divorce est acté quelques mois plus tard. Personne n’a envie d’attendre. Ils veulent juste laisser toutes ces années derrière eux et prendre la route chacun de leur côté.
• Jerry commence à abuser de la bouteille, en toute discrétion. Elle fume à la fenêtre. Elle regarde le soleil se coucher.
• Cultive des cactus dans les poches des portes, adopte un iguane rescapé d’élevage clandestin.
• Elle passe plusieurs années dans cette ambiance, comme figée dans le temps. Elle quitte l’université et parcourt les Etats-Unis en camping-car en écrivant un livre sur les reptiles et faisant régulièrement une saison dans un des parcs nationaux ou du conseil environnemental. Melora et Kimbra vivent ensemble dans un camping-car elles aussi, parcourent également le pays en passant de petit boulot en petit boulot, et elles se croisent très souvent sur la route.
• Elles passent parfois des soirées ensemble, parfois des semaines, entre randonnées, saisons agricoles communes, barbecues devant le soleil couchant et soirées au coin du feu.
• Jerry enchaîne également les aventures. Hommes ou femmes, généralement rencontrés sur la route, avec une histoire un peu commune, de vagues références proches, une certaine mélancolie ou juste l’oubli du lendemain. Elle les embarque dans son camping-car, souvent pour une course de quelques heures ou quelques jours, puis passe son chemin.
• Quelques-uns d’entre eux restent vivre avec elle plus longtemps que cela au fil des ans. Gordon, Philip, Indiana. Gordon part faire le tour du monde sans rancune au bout de quelques mois ; Phil se fait jeter du marchepied pour une bête histoire de classification taxonomique des oiseaux ; Indie reste jusqu’à ce qu’Arizona décide de quitter le pays, en 1980.
• Toutes deux se quittent à regret, mais sans vraie hésitation. Jerry veut se changer les idées et se sentir utile. C’est important pour elle.
• L'avantage c'est que, si elle est toujours pleine de désillusions jusqu'à ras-bord, son état mental général s'est quelque peu amélioré (passant de la dépression profonde à l'indifférence ou à l'agressivité mais tout de même), et qu'elle a progressivement délaissé la bouteille.
• Elle part s’engager sur des projets de conservation en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne.
• Rapidement, elle se retrouve confrontée à la pauvreté, à la corruption et au braconnage.
• Mais elle n’a plus la patience de composer avec qui que ce soit. Tend très vite à abandonner le côté scientifique de la mission pour s’armer et partir sur le terrain avec les brigades anti-braconnage.
• Les touristes la gonflent aussi et elle a tendance à leur marcher dessus, voir à les rudoyer un peu.
• C’est à nouveau une forme de militantisme, quelque part, mais blasé, désillusionné et agressif.
• Or ce n’est clairement pas son rôle. Et pas productif non plus.
• Elle se fait rappeler à l’ordre après en être venue aux mains avec un braconnier dans un village au Congo et lui avoir donné un bon coup de crosse derrière la tête.
• Ça ne passe pas, ça fout l’enquête en l’air et on la libère poliment de ses obligations.
• Etant donc LiBre dE tOuTE oBLiGaTiON, Arizona décide de reprendre l’écriture d’un bouquin et de s’investir dans un autre projet sur le long-terme.
• En 1982 elle fait donc voile vers l’Australie où elle se lance dans la conservation du crocodile marin avec les communautés locales.



Jerilyn 'Arizona' Grimes ▬ « Leaves are brown now » 190822053945425978
     
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AriZOnA çA vA Pas Du tOUT

Bon y'a pas de soucis techniques tmtc je sais plus pourquoi je le dis à chaque fois mais je le dis. Je me rappelle pas avoir vu de fautes, donc elles n'existent pas. Les lois de la physique sont claires. Tout est en ordre. Tout est bien. Le monde tourne rond. Amen.

Sinon J'Dee est mon héros national. Je le soutiens avec la compassion de mille peupleuhierjsdkhf HARLEEN D’OÙ TU TE BARRES SI C'EST POUR REVENIR APRES ??? MAKE UP YOUR MIND, WOMAN. C'eST PAS COMME CA QU'ON TRAITE LES GENS. QUI T'A ÉLEVÉE. DES LIONS ?? (et on ne parle pas de Laura qui ramène la polygamie tranquillemierhkdtjf) (mec, tes goûts en matière de femme) (tEs GoÛtS)
Spéciale dédicace à Shay qui s'est coincé dans une grotte et a muté en cryptide entre temps, tel un Wendigo des enfers. On croit en toi mon petit. Tu es devenu quelqu'un de bien je le sens QAQ (et l'imaginer yEeT dans un trou me fait un peu trop rire) (pas dE JOIE maisjretdknf) (je te hais)
On salue aussi Ari qui a réussi à ne pas chopper le sida. JE SUIS FIER D'ELLE. Ça aurait été une mort beaucoup moins badass B'( ce qui me fait penser que j'ai totalement vu une descente dans l'emo au fur et à mesure. Je m'amusais bien au début. Je ne te remercie pas. Comme d'habitude. ON PASSAIT UN BON MOMENT, DEBORAH. ET PUIS ÉVIDEMMENT IL A FALLU QUE QUELQU'uN GLISSE AU CENTRE DE LA TERRE ET QUE DES BÉBÉS MEURENT ET. QUE DES MARCHEPIEDS SOUFFRENT. Je souffre, ok. Je demande réparatioeritdhkrf

*pousse Kimbra et Aeleigh dans un trou en riant pendant que Jerry regarde pas*

haha trauma :B

Tu peux dès à présent recenser ton avatar, ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, OU BIEN DEMAIN, et tu vas être intégrée à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivée dans la pièce Sud.

SCHNAPPI SNACC

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