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Jeu 02 Mar 2023, 18:54

Qui rira le dernier


Le chemin vers les bureaux se passe sans encombre. Aucun des colocataires n'a fait le difficile pour sortir de la maison ; les deux les moins concernés semblaient presque heureux de la quitter, et ni Exaucé ni Maria n'a jugé bon de s'opposer à vos ordres. Mō était moins heureux à cette idée, mais en dehors de longs regards autour de lui une fois sorti, il a suivi sans faire d'histoires.
Tout le monde met des chaussures, récupère son numéro et sa plaque, et se met en route.
Vous recevez quelques regards de passants curieux, mais n'y prêtez pas attention. Vous êtes occupée à scanner les environs, attentive et professionnelle, tout en espérant que votre malaise finisse de se dissiper d'ici à ce que vous soyez arrivée.
C'est presque le cas. Presque. Vous vous sentez fonctionnelle, donc vous allez vous contenter de vos deux-tiers de victoire.
Ça devra être suffisant.
Vous passez par le hall d'entrée. Lucie, à son bureau, vous adresse un signe de tête fatigué ; Johannes n'est pas là. Sans surprise, il n'y a pas grand monde : il est tard, après tout. Peu de gens arrivent la nuit (voire aucun), et les bureaux sont fermés — ergo, pas de visiteurs et un petit minimum de personnel encore sur place. Uniquement les équipes de nuit et ceux qui font des heures supplémentaires.
Le côté policier est plus animé, mais vous parieriez que c'est à cause de vous. Ou de votre escorte, mais peu importe — ça ne devait pas être aussi agité il y a une heure. Malgré tout, l'agitation reste toute relative, et vous n'avez pas à invoquer une puissance supérieure pour calmer ce qu'il vous reste de mal de tête.

Vous attendez une, deux minutes au secrétariat avant que le lieutenant Khan ne vienne vous faire signe de la suivre. Si elle a dû se changer et revenir rapidement, elle aura été efficace et professionnelle ; vous seriez incapable d'affirmer qu'elle n'était pas juste déjà sur place.

« On va vous faire attendre en salle de repos, pour l'instant, explique-t-elle en vous regardant vous comme les victimes du soir. Ce sera plus confortable pour vous. »

Et moins intimidant qu'une salle d'interrogatoire, vous supposez. Personne ici n'étant accusé de rien — au contraire —, ça ne vous choque pas.
La salle en question est un coin de couloir plus qu'une salle à proprement parler ; aucune porte ne la sépare des deux couloirs qui la rejoignent. Carrée, assez grande, elle regroupe quelques canapés et fauteuils autour d'une table et de petits meubles dans lesquels vous et vos collègues rangez principalement des jeux de cartes et de plateau. Un coin détente.
Une fois arrivés, tout le monde s'éparpille (un peu). Maria et Exaucé s'installent ensemble dans un coin de canapé ; Max prend un fauteuil, et l'autre colocataire reste juste debout à côté de lui.
Mō, nerveux et de plus en plus immobile, se colle à l'angle d'un mur et n'en décolle plus. Il n'a pas l'air d'aller bien, mais personne ne lui prête particulièrement attention.
Votre collègue parle un bref instant avec le lieutenant Khan avant de partir. Elle vous fait signe de rester.

« On va essayer de faire au plus vite, s'excuse-t-elle, plus à l'attention des autres que de vous à priori. Il va falloir qu'on interroge les deux policiers qui vous accompagnaient, ainsi que toute personne présente sur place. »

Ce qui les inclut, mais n'exclut pas non plus l'inconnu trouvé derrière chez eux — sans le mentionner pour autant.
Probablement volontaire.

« En même temps, on va sécuriser votre maison et vérifier qu'il n'y a rien ni personne qui ne devrait pas être à l'intérieur ou aux alentours. Des policiers resteront monter la garde pendant vingt-quatre heures, donc n'ayez pas peur. Si on vous y renvoie, c'est qu'on juge que vous y serez en sécurité. »

Vous ne sauriez dire si une seule des personnes présentes semble rassurée par l'affirmation motivée du lieutenant, mais elle aura essayé.
Après quelques secondes de silence, elle jette un coup d’œil dans son dos.

« Nous attendons le capitaine Karasyov. Il est en charge de l'enquête, il ne devrait pas tarder. »

Une minute supplémentaire passe. Puis deux. Puis trois.
Le temps se fait long. Haya tapote des doigts contre ses bras croisés ; Exaucé et Maria se parlent à voix basse. Max et l'autre colocataire parlent de fantômes et de démons. Mō s'est accroupi et a fondu dans le mur en silence.
Quand enfin des bruits de pas résonnent, ce n'est pas la silhouette du capitaine Karasyov qui se découpe en contre-jour des lampes murales. Et pourtant, ils sont trois.
Zoey marche devant — et vu la tête qu'elle fait, elle n'est pas ravie de la situation. Derrière elle, Eyron et le capitaine Forrester.
Eyron n'a pas changé depuis tout à l'heure (incroyable) ; vous notez en revanche que le capitaine Forrester porte une veste personnelle, et a collé son numéro sur une chemise qui n'a rien à voir avec l'uniforme. Vous allez supposer qu'il n'était pas en train de finir de remplir des dossiers ; on a dû aller frapper chez lui.

Haya cligne des yeux, puis fronce les sourcils.

« Où est le capitaine Karasyov ?

— Pas chez lui. Je vais m'en charger, j'ai les dossiers. »

Ce qui peut expliquer son enchantement manifeste.

« Haya, venez avec moi deux minutes. Vous deux, surveillez tout le monde. Merci. »

Le "vous deux" vient vous désigner vous tant qu'Eyron — et si vous vous demandez brièvement pourquoi pas Andrew, qui serait bien plus approprié que vous (ou même que Yakov) pour encadrer l'affaire, vous ne questionnez pas non plus.
... Et vous n'avez pas le temps de vous y attarder, puisqu'Andrew dépasse Zoey sans s'inquiéter du regard irrité qu'elle lui lance.

« Maria ?! »

Sa voix fait immédiatement lever la tête à la jeune femme — puis le reste, comme elle se lève et fait un pas en avant.
Il l'enlace si fort que vous avez un peu peur pour ses côtes, mais elle n'en semble pas gênée.

Haya suit Zoey dans un bureau attenant au son du cliquetis des clefs qu'elle a en main ; Eyron vous rejoint.

« Ça va ? »

Encore un peu inquiet pour vous, à priori. Vous ne vous êtes pas vue, donc vous allez devoir supposer que c'est compréhensible.
Avec Haya et Zoey disparues dans leur coin, il ne reste que vous, Eyron, les locataires, Mō et Andrew sur place. Ce qui fait déjà un nombre conséquent de personnes à encadrer.
Mō est toujours figé dans son coin, bras enlacés autour de ses genoux, à l'autre bout de la pièce. Andrew inspecte Maria pour vérifier qu'elle va bien ; Maria qui s'est mise à pleurer entre temps, le tout sous le regard attentif d'Exaucé — toujours assis sur le canapé, pour sa part. Max et l'autre garçon font de leur mieux pour ignorer les effusions d'émotion et discutent dans leur coin.

Bon.
On ne devrait pas vous laisser seuls trop longtemps. Probablement. Il y a des gens à interroger — vous y compris.

Et vous rêvez sans nul doute d'expliquer à vos supérieurs vos déboires avec une porte, donc ça tombe bien.


▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Parler avec Eyron. { 1 - 5 }

• Parler à Max et à l'autre garçon. { 2 }

• Parler à Mō. { 4 }

• Écouter Andrew et Maria. { 3 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chance.


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Une fois l’inconnu emmené, Benzie et son collègue s’étaient chargés de rassembler les locataires pour les amener au poste. Ils s’étaient préparés et mis en marche sans rien dire, pour le plus grand bonheur de son crâne et de ses muscles prêts à bondir à la moindre contrariété. Elle n’était pas d’humeur (en état) que l’on fasse des difficultés pour une simple formalité.
Le scellé posé, ils s’en étaient allés en silence.

Tout le long de la marche, Benzie n’avait pas eu le temps de penser à ce qui était arrivé ; elle était occupée à scanner les environs, toujours anxieuse, mais nettement moins qu’un quart d’heure auparavant. Les ombres avaient toujours des formes menaçantes, mais la peur panique qui lui avait tordu l’estomac se dissipait. Pas assez vite à son goût, mais elle allait devoir faire avec. La journée n’était pas finie.
Dans le hall, presque personne. Rien d’anormal vu l’heure. Côté police, il y avait un peu plus d’agitation, mais leurs supérieurs avaient dû être tirés de leur vie civile pour s’occuper d’eux – rien de bizarre non plus. Le lieutenant Khan ne mit que quelques minutes à les diriger vers la salle de repos, où tout le monde s’éparpilla. Benzie délaissa vite les colocataires pour regarder plus longuement Mō, seul et nerveux dans son coin de pièce.
Il avait des raisons de l’être. Elle n’aimait pas les coïncidences.

Debout, droite et attentive, Benzie écouta le lieutenant leur expliquer comment le reste de la soirée allait se passer – interrogatoires, sécurisation de la maison, surveillance, etc etc. Elle conclut sur l’arrivée imminente du capitaine Karasyov, en charge de l’enquête. Jusque-là, tout allait bien.
Et puis les minutes s’écoulèrent, particulièrement longues pour Benzie, qui alternait entre surveiller les témoins et jeter de petits coups d’œil au couloir. Quand la délivrance apparut enfin, elle ne ressemblait pas du tout au capitaine Karasyov.

Un des chefs, le capitaine Forrester, et Eyron. Bon. On pouvait difficilement reprocher au capitaine Karasyov de ne pas être disponible à toute heure de la nuit, mais elle aurait tout de même préféré que ce soit le chargé d’enquête qui s’occupe d’eux.
Zoey aussi, de toute évidence. A moins que ce ne soit Andrew qui l’agace. Elle n’aurait su dire.

Benzie hocha la tête, prête à reprendre sa surveillance, non sans un regard songeur aux deux en train de se câliner – elle était à peu près sûre de savoir pourquoi c’était Yakov qui s’occupait du dossier, et  non Andrew. Ils étaient clairement proches.
Tant que ça n’empiétait pas sur l’affaire, elle, elle s’en fichait.

« Ça va ? »

Benzie leva la tête vers son collègue, puis opina du chef. Elle avait encore une petite nausée, des douleurs parasites dans la jambe, mais elle était opérationnelle.

« Ca va. Plus de peur que de mal. (et encore heureux) Le type qu’on a ramassé, il s’est réveillé ? »

Histoire qu’on puisse lui demander qui il était et ce qu’il fichait là.


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Qui rira le dernier


Eyron secoue la tête vers la gauche, juste assez pour faire passer un "non" sans que ce soit trop visible pour autant — et quand il parle, c'est à voix basse.
Discrétion oblige, semble-t-il.

« Mais il avait un numéro sur un numéro. Et la chef des chefs le connaît, à priori. Donc. » Il hausse les épaules ; lève les yeux au ciel. « Le bordel. »

Ah.
Que Zoey le connaisse personnellement serait gênant pour elle, à la limite ; l'autre option est qu'elle le connaisse parce qu'il a déjà été arrêté plusieurs fois. Certains visages restent, à force.
Mō vous a dit que son petit-ami avait été dans la police. Si c'est lui, il est aussi possible qu'ils se soient connus professionnellement.
Voire les trois, avec un peu de chance.

« Aussi. » Il plonge les mains dans ses poches ; se tourne un peu de biais, toujours face à vous. « J'ai lu le dossier de l'autre, là, comme tu voulais. Bah. »

Il vous fait la grimace.

« Souvent impliqué jamais choppé, on va dire. Je pense pas qu'il soit fan de nous. »

Vous glissez un regard vers Exaucé — puisque c'est son dossier, que vous avez demandé à Eyron de regarder ; et s'il a pris soin de lui tourner le dos pour s'assurer qu'il ne comprenne vraiment pas de quoi vous pouvez parler, la précaution aura été de trop. Il est trop occupé à regarder sa petite-amie pour faire attention à vous.
Pas fan de vous. Ça peut être bon à savoi —

« Excusez-moi ? »

Eyron pivote pour faire face à Andrew, arrivé assez littéralement dans son dos ; vous levez la tête pour faire de même.
Voir un capitaine sans veste de police ni uniforme a quelque chose de très personnel : vous ne devriez le voir comme ça que chez lui, et il ne vous a jamais invité à prendre le thé. Ajoutez à cela le regard fatigué, soit frustré soit énervé, et votre perception de lui oscille entre "proche qui va causer des problèmes" et "supérieur mécontent de ma performance".
Aucune option n'est idéale.

« Je peux savoir ce qui s'est passé, exactement ? »

Eyron ouvre la bouche, puis la referme. Utile au possible.
En tant que supérieur, vous supposez qu'il a un droit de regard sur l'affaire, même si ce n'est pas évident. En tant que civil, il n'en a aucun.
Sans Zoey ni Haya à disposition pour trancher clairement, vous allez devoir décider vous-même.

Aucune des deux possibilités ne  devrait avoir de conséquences tragiques.
... Mais.


▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Lui résumer ce qui s'est passé. { 1 - 3 - 5 }

• Lui dire que vous ne pouvez pas divulguer les détails d'une affaire en cours. { 2 - 4 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé.

Bonne chance.


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Non. Zut.
Benzie soupira intérieurement, déjà fatiguée avant même d’avoir été interrogée – elle aimait que tout soit simple, clair, et aille droit au but. Mais là, c’était mal parti, ne serait-ce qu’avec son histoire d’absences qu’elle allait devoir expliquer à ses supérieurs. La migraine lui revenait rien qu’à y penser. Elles allaient la penser folle.
La suite, en revanche, lui fit presque plaisir. Presque parce que l’inconnu était toujours dans le coma et criminel en plus de ça (un numéro sur un numéro, sérieux ?), mais au moins il y avait une chance pour que ce ne soit pas un inconnu mais le petit-ami de Mō. Il lui avait dit qu’il avait été policier, alors peut-être que…

Eyron ajouta ensuite quelques tendresses à l’égard d’Exaucé, auquel Benzie glissa discrètement un regard. Eh bien, super. Beau duo avec la petite-amie. Elle le nota dans un coin de sa tête, juste au cas où.
Niveau retenue, elle lui faisait moyennement confiance. Il avait l’air du genre à s’énerver vite.

Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais le capitaine Forrester était apparu dans le dos d’Eyron et elle la referma aussi sec. Leur supérieur avait l’air énervé, un peu fatigué, et sans uniforme il avait surtout l’air d’un ami protecteur dont on aurait frappé un proche.
Benzie sentit comme un reproche, et se hérissa malgré elle.

Personne n’avait été blessé à part elle, ils s’en sortaient plutôt bien. Ca aurait pu se passer beaucoup plus mal.

Eyron n’allait pas répondre. Elle le fit donc :

« J’ai été agressée en sécurisant les lieux, durant notre surveillance. Ca a causé de la panique (elle glissa un regard à Maria), mais rien de plus. »

Quant au coupable, il courait toujours, mais ce n’était ni le lieu ni le moment pour en parler. Ils avaient besoin de se calmer, tous.
Même le lieutenant Forrester.


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Le capitaine Forrester fronce les sourcils ; près de vous, vous entendez plus que vous ne voyez Eyron croiser les bras.
L'ambiance est au beau fixe. Ça promet.

« Enco — » Il se tait ; lève les yeux au plafond quelques secondes, mâchoire serrée. « C'est — »

Il n'a toujours pas l'air calme — quoi qu'il ressente, c'est négatif ; ça, à minima, vous pouvez l'affirmer — mais, à sa décharge, il est définitivement en train de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.
Le résultat ne vous apprend rien, sinon qu'il n'arrive pas à finir ses phrases. Au moins ne vous aura-t-il pas enguirlandé.

« Hey. Ça va. Je vais bien. »

Maria, les deux mains serrées sur le bras d'Andrew, le tire gentiment en arrière. Il garde les lèvres pincées et les yeux posés sur vous, comme prêt à ajouter quelque chose — mais rien ne vient, et elle réussit à dévier son attention sur elle.

« Tu vas bien maintenant, mais tu aurais pu —

— Mais je vais bien ! Laisse-les faire leur travail, d'accord ? »

Doucement, elle le tire en arrière ; lui tapote le bras.
Les épaules d'Andrew s'affaissent et, un soupir plus tard, il la laisse le ramener vers le canapé.

Eyron ne se détend qu'une fois le capitaine et Maria éloignés de vous.

« Ok. Donc. L'autre. Il est là depuis... » De la main, il indique une approximation. « Quarante ans. Il est resté Commo un moment. Impliqué dans plusieurs trucs, mais c'est caché. Pas d'arrestations. Conflits avec la police, pas de violence. Intimidation. Y'a une ordonnance restrictive contre lui. De "Shouganai". Ça avait pas l'air très sérieux, mais bon. En gros. »

Il hausse une épaule. Une ordonnance restrictive "pas très sérieuse" est un concept en soi mais, n'ayant pas lu le dossier, vous allez devoir faire confiance à l’interprétation qu'en a fait Eyron. Il n'a aucune raison de vous mentir.
Il conclut son résumé en revenant croiser les bras. En soi, ça ne vous avance pas pour l'affaire en elle-même ; ça peut en revanche vous aider à mieux appréhender qui, quoi, pourquoi. Exaucé fait partie des proches de Maria, après tout — alors s'il a une ordonnance restrictive contre quelqu'un, ça peut avoir son importance.
Vous avez lu le dossier de l'affaire. Qui que soit Shouganai, cette personne n'était pas dans la liste des suspects. Si elle a été soupçonnée puis écartée, ça n'a pas été noté non plus.

Devant vous, Maria et Andrew discutent ; Exaucé s'occupe en tapant un rythme sur ses genoux. Max continue de parler à son colocataire en faisant de grands gestes ; ils n'ont pas bougé de leur coin. Idem pour Mō, qui pourrait tout aussi bien avoir vraiment fusionné avec son environnement.
Vos supérieures ne devraient plus tarder. Plus vite vous serez interrogés, moins vos souvenirs risquent d'être confus.

En attendant...


▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Parler avec Eyron. { 4 }

• Parler à Max et à l'autre garçon. { 2 }

• Parler à Mō. { 5 }

• Parler à Andrew et Maria. { 1 - 6 }

• Attendre. { 3 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

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Enco – quoi ?
Benzie resta de marbre pendant que Maria essayait de calmer le capitaine, occupée à se demander s’il exagérait ou si on avait arrondi les bords en leur confiant leur mission. Le lieutenant leur avait dit qu’il n’y avait jamais rien eu de grave et qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Elle n’avait aucune raison de douter de la bonne foi de ses supérieurs, alors elle pencha plus pour un proche inquiet qui n’arrivait pas à faire la part des choses.
Elle le comprenait, mais s’il ne se calmait pas, ça allait juste rendre la situation plus tendue pour tout le monde. Ils n’en avaient vraiment pas besoin.

Finalement, et à son plus grand soulagement (et celui d’Eyron), Maria éloigna le capitaine d’eux. Son collègue lui donna plus de détails sur le dossier d’Exaucé, qui était définitivement un trouble-fête, mais pas forcément violent – ce qui était positif. Elle prenait ce qu’elle avait.
Savoir que ce dans quoi il avait été impliqué était caché l’agaça. Elle ne pouvait rien y faire, mais c’était frustrant. Benzie aimait pouvoir appréhender les gens et les situations.

Elle allait faire avec ce qu’elle avait sous la main.

Le nom de Shouganai ne lui disait rien, et elle en conclut que cette personne ne faisait pas partie des suspects. Rien à voir avec l’affaire en cours, à priori, mais savoir qu’Exaucé avait une ordonnance restrictive contre lui était utile. Pas positif, mais utile.

De nouveau plongée dans le silence, Benzie scanna la pièce du regard. Personne n’avait bougé, les colocataires en train de discuter et Mō dans son coin.
Le lieutenant et le chef n’allaient pas tarder à revenir. Ca ne pouvait pas prendre deux heures. Malgré tout…

Chaque fois qu’elle se repassait la scène de la chambre en tête, Benzie grimaçait. Ce qu’il s’était passé n’était pas normal. Elle ne pensait pas avoir croisé un fantôme, mais elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’il s’était produit et ça l’énervait. Pire, ça l’inquiétait.

« Je reviens. »

Elle se dirigea vers les deux colocataires, et s’annonça d’un raclement de gorge.

« Désolée de vous déranger, mais j’ai une question. »

Elle tourna la tête vers Max, et demanda :

« Vous m’avez dit que vous pensez que la maison est hantée. Qu’est-ce que vous entendez par-là ? »

Elle voulait en avoir le cœur net. Savoir si ça pouvait avoir un rapport, où s’il imaginait juste des fantômes derrière des objets déplacés par ses colocataires.
Le timing était bizarre, là aussi. Il lui disait que la maison était hantée, et elle commençait à stresser et faire des crises de panique venues de nulle part.


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Eyron vous laisse partir d'un signe de la main, regard attentif posé sur l'ensemble de la pièce. Prêt à intervenir si besoin.
Vous avancez vers les colocataires ; le second vous jette un coup d’œil en vous voyant avancer, mais Max ne vous remarque et ne quitte son presque-monologue qu'après vous avoir entendue vous annoncer.
L'écoute respectueuse des deux garçons se craquelle lorsque vous parlez de maison hantée. Max s'avance dans son fauteuil, clairement prêt à vous expliquer ce qu'il entend par là, tandis que son colocataire — soucieux de respecter l'équilibre des forces, sûrement — croise les bras et pince les lèvres.

« C'est plusieurs choses, commence-t-il, un sérieux presque comique dans la voix et le regard. D'abord, j'ai — eum. Des compulsions ?

— Des TOCs.

— Voilà. Tout doit être rangé. Ou posé à certains endroits. Sinon ça me — bref. » Il agite la main, l'air de dire "peu importe". « Je fais attention. Alors je sais quand des choses ont été bougées. Ou enlevées. Et ça arrive beaucoup trop depuis quelques mois. Ça fait six ans que j'habite là, je sais quand un truc change. »

Sa voix vire très défensive sur la fin ; regard détourné, il prend quelques secondes pour remettre ses pensées en ordre.

« Y'a des objets qui sont déplacés, juste un peu, ou pas remis tout à fait au bon endroit, et je sais que c'est pas les autres. J'ai l'habitude de ce qu'ils font, eux, c'est pas pareil. Je veux dire — je sais pas. Je sais quand c'est pas eux. Ça se voit, d'accord ? »

Là encore, il vire défensif. On a déjà dû lui répondre par beaucoup de questions et autant de scepticisme, à priori.

« Enfin, bref — y'a des trucs qui sont bougés, et y'a des fenêtres qui se retrouvent ouvertes, et j'ai des vêtements qui ont disparus et je les ai jamais retrouvés. Péng aussi. » Le colocataire — Péng, donc — hoche la tête, non sans hausser une épaule au passage. « Et je sais que c'est pas quelqu'un qui vient voler, parce que ça arrive même quand on a du monde à la maison. On entendrait. »

Un silence malaisant se faufile entre vous. À ce propos, justement...

« ... Enfin du coup je sais plus, grommelle-t-il, mains serrées contre ses bras. Mais j'ai des impressions bizarres, aussi. Des fois je me sens mal, ou j'ai l'impression qu'on me regarde. Je me sens pas tranquille. J'ai des absences. Maria aussi. Exaucé dit que non, mais c'est Exaucé. Et toi —

— Moi ça va. Mais je suis moins à l'intérieur.

— Y'a une fois j'étais tellement sûr d'avoir vu Maria passer dans le couloir, et après elle est rentrée par la porte, juste. Je sais pas. C'est hanté. Je vous jure que c'est hanté. J'ai lu des livres. »

...Bon. Quel que soit le fin mot de l'histoire, vous pouvez au moins être sûre que Max y croit, à ses fantômes. Et pas qu'un peu. Suffisamment pour virer sur la défensive quand il a l'impression qu'on va lui dire qu'il est fou ; qu'il se trompe.
Il a envie d'être cru — ça se voit.

« On m'a dit que "je saurais" n'est "pas une justification suffisante", mais je vous assure que quand Maria fiche le sel dans la salle de bain parce qu'elle fait trois trucs à la fois, je le sais. Ça, c'est normal. Pas quand il est juste... Remis, mais pas... »

Ses grommellements sont interrompus par le bruit d'une porte, dans votre dos. Ça ne peut pas être trente-six personnes et donc, par respect, vous vous retournez.
Zoey, suivie d'Haya, avance jusqu'à avoir tout le monde en visu.

« Bien. On va essayer d'être efficaces. Vous deux — » Du menton elle désigne Eyron, puis vous. « Vous allez venir avec moi pour me faire votre rapport. Ensuite, l'un de vous ira assister le lieutenant Khan, qui aura commencé à récupérer les témoignages des locataires, pendant que l'autre restera avec moi pour récupérer le vôtre. »

Disant cela, elle se tourne vers Mō. Il lève assez la tête pour pouvoir la hocher, mais ne fait pas mine de vouloir bouger pour autant.
Il a encore un peu de temps.
De son côté, Haya tape dans ses mains.

« Messieurs dames, si vous voulez bien me suivre. Vous allez pouvoir attendre dans la salle attenante pendant que je vous parle un à un. »

Max se lève le premier ; Péng attend qu'il ait entamé la marche pour lui emboîter le pas. Exaucé se lève ensuite, mais attend que Maria se soit décidée à avancer avant de faire de même.
Andrew fronce les sourcils.

« Zoey, le —

— Capitaine Forrester. Puisque vous êtes là, vous allez pouvoir vous rendre utile et surveiller notre dernier témoin ? »

La phrase a beau avoir été posée comme une question, le ton y est à peine. Les regards qu'ils échangent sont lourds de tension ; qu'Andrew ne se contente pas de hocher la tête face à un ordre de sa supérieure est, en soi, notable.

« J'estime que je devrais pouvoir —

— Il y aura assez de monde comme ça en salle d'attente, capitaine.

— Ils ne sont pas jugés en tant que suspects, un —

— Papa. Ça va. »

Les mains de Maria viennent appuyer gentiment sur son bras ; toute la tension dans son corps file et fond, ne laissant derrière elle que de la fatigue et une montagne d'inquiétude.
Sans plus mot dire, il recule et part s'asseoir sur le canapé.
Les épaules de Zoey s'affaissent sur un soupir. De la main, sans vous laisser le temps de réagir à quoi que ce soit, elle vous fait signe de la suivre.

Vous ne vous faites pas prier. Eyron non plus.

Elle vous amène dans la salle juste à côté, sur la gauche, accessible après quelques pas seulement dans le couloir par lequel vous n'êtes pas arrivés. Eyron ferme la porte derrière vous ; la clef est toujours dessus.
Le bureau n'est clairement pas celui d'un capitaine ou d'un chef, ni même d'un lieutenant ; il est petit, impersonnel, fonctionnel. Mieux vaut ça qu'aller à l'autre bout du monde uniquement pour avoir un meilleur fauteuil, vous supposez.
Zoey vous signale qu'il y a des chaises si vous voulez vous asseoir, mais ne vous y oblige en rien. Eyron en tire une à lui, et s'y assoit un peu de travers pour ne pas avoir à s'ennuyer avec sa queue.

« Je vais vous demander de reprendre les choses dans l'ordre. Efficacement, mais sans rien oublier d'important. » Du pouce et de l'index, assise derrière le bureau, face à vous, elle se masse la base du nez. « S'est-il passé quoi que ce soit de notable dans la matinée ? Vous d'abord. »

De la main, elle vous désigne. Parfaitement au hasard, à priori — ça vous évite ceci dit d'avoir à décider entre vous qui démarre et qui attend.
Pas de perte de temps.

▬ Pas de choix explicite, juste du blabla. Go wild Benzie. TWENTY EIGHT STAB WOUNDS.

Bonne chance.


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Benzie croisa les bras, et écouta Max avec le même sérieux que le jeune homme utilisait pour parler. Des objets déplacés, ok – elle faillit ranger ça dans la catégorie « manque d’attention », mais le ton de sa voix la fit hésiter. Les précisions, aussi ; elle revit la fenêtre du réduit, ouverte, et se mordit l’intérieur des joues.
Même quand on a du monde à la maison, hein. Personne n’avait rien entendu, et pourtant, il y avait bien quelqu’un dans la chambre de Maria et Exaucé. Il avait pu entrer avant, quand personne n’était là, ou qu’il y avait peu de monde.
Mais.

Quand il mentionna le fait de se sentir mal, observé, et les absences, elle écarquilla les yeux et guetta la suite. Penser voir sa colocataire passer dans le couloir alors qu’elle n’était pas encore rentrée ne prouvait rien, mais l’accumulation de détails la rendait suspicieuse. Surtout, elle avait vécu quelque chose de similaire – alors elle le croyait. Quelqu’un pouvait vivre dans leur maison à leur insu, mais ça n’expliquait pas les absences. Le malaise, l’impression d’être observé, les objets déplacés et les fenêtres ouvertes oui, mais les absences…

Elle ouvrit la bouche pour poser plus de questions, mais le retour de ses supérieures y coupa court et elle se retourna, droite et prête à obéir. Avec un hochement de tête, elle regarda le lieutenant récupérer les colocataires, et le capitaine se faire subtilement remettre à sa place. Booon. Au moins maintenant, elle savait pourquoi ce n’était pas lui qui s’occupait du dossier de Maria.
Ca l’aurait mal fichu. Surtout qu’il avait du mal à rester professionnel.

Benzie laissa le capitaine à sa surveillance, non sans lui couler un dernier regard, et emboîta le pas à Zoey et Eyron.
Une fois arrivés dans une salle toute simple, elle ne dédaigna pas la chaise ; elle avait encore un peu mal.

« Je vais vous demander de reprendre les choses dans l'ordre. Efficacement, mais sans rien oublier d'important. S'est-il passé quoi que ce soit de notable dans la matinée ? Vous d'abord. »

Elle opina du chef à nouveau, et ne perdit pas de temps pour répondre :

« Rien de notable. Je surveillais Maria à distance lors de la pause de midi. J’ai croisé le capitaine Petrichor, qui m’a demandé  ce que je faisais, mais ça s’arrête là. »

Et si tout avait pu se dérouler de la même manière le soir venu, leur mission aurait été parfaite.


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Zoey hoche la tête ; crayon en main, feuille vierge devant elle, elle note brièvement quelques lettres en haut à gauche. Dans la mesure où vous allez devoir faire votre rapport écrit plus tard, elle doit prendre des notes pour elle plus qu'à titre officiel
De la main, elle fait signe à Eyron de reprendre.

« Idem. J'étais à côté d'elle. Rien d'anormal à signaler. Elle était juste un peu sur les nerfs par moments, mais les capitaines Petrichor et Milica se faisaient crier dessus par quelqu'un. C'était peut-être juste le bruit qui la stressait. »

Tout ce qui a pu se passer sur la pause du midi ne vous aura pas semblé directement lié à l'affaire de Maria — ou alors vous ne voyez pas en quoi —, donc rien d'étonnant à ce que vos rapports respectifs soient très courts.

« D'accord. Ensuite vous vous êtes séparés, puis vous l'avez suivie chez elle. C'est bien ça ? » Eyron hoche la tête ; quoi que vous fassiez, vous n'avez aucune raison de mentir, donc vous ne venez pas le contredire. « Qu'est-ce qu'il s'est passé, ensuite ? »

Cette fois, elle pose les yeux sur votre collègue. Il le prend comme un signe de démarrer ; mains sur les genoux, il prend une brève inspiration.

« On est rentrés. Ma collègue est partie de son côté pour vérifier les pièces. Sécuriser les lieux. J'ai suivi Maria dans le salon. »

Jusque-là, vous étiez ensemble. Tout ce qui a pu se passer entre temps, en revanche, vous n'en avez qu'une vague idée — y compris l'arrivée du Daemon, et ce qui a pu se dire pour faire crier Maria.
Vous n'avez pas eu le temps de demander, avec tout ça.

« J'ai pris du café. J'étais avec Maria, Exaucé et les deux autres. J'ai vérifié, on était seuls dans le salon. Rien de spécial à signaler jusque-là. » Il marque une pause. « Ensuite, quelqu'un a frappé à la porte. Exaucé a été ouvrir. Je me suis levé pour surveiller depuis la porte du salon. J'ai vu un Daemon avec un... masque ? chapeau ? bref — en tissu sur la tête et le visage. Il jouait les démarcheurs. »

D'où la boule de tissu qu'il avait gardé tenue contre lui quand vous l'avez vu vous-même.

« Exaucé le connaissait, l'a reconnu, et a voulu lui fermer la porte dessus. Il s'est énervé. Le faux démarcheur pas. Il cherchait à gagner du temps, ça se voyait, donc j'ai été vérifier les fenêtres du salon au cas où. RAS. »

Il tapote des doigts contre ses cuisses ; lève le regard vers le plafond.

« Le faux démarcheur avait l'air inoffensif, mais je suis resté surveiller. Maria s'est énervée et a été crier à Exaucé d'arrêter et de le laisser rentrer. "C'est juste Mō", je la cite. » Il hausse les épaules. « Mō est rentré. Il avait l'air très mal à l'aise, mais toujours inoffensif. J'ai vérifié qu'il était désarmé et ils ont discuté de choses sans intérêt. »

Ce qui semble un peu brutal, dit comme ça. Le "par rapport à l'enquête" est peut-être sous-entendu mais, du peu que vous connaissez Eyron, vous n'écarteriez pas non plus la possibilité d'un sens très littéral.

« Après plus personne ne parlait. Le colocataire blond a fait la discussion avec Mō, qui avait l'air de vouloir partir. Après... »

Le silence qui suit est plus long. Suffisamment pour que Zoey ne fronce les sourcils et ne tapote le bout du crayon contre la table pour récupérer l'attention d'Eyron ; sourcils froncés, il pince les lèvres et reprend :

« Maria s'est mise à paniquer. Rapidement. Exaucé l'a calmée, mais le blond s'est mis à paniquer aussi. Le Daemon aussi. J'ai réussi à les calmer, mais j'étais pas. À l'aise. » Énième haussement d'épaules. « ... C'était bizarre. J'ai pas d'explication. C'est là qu'on a entendu un cri et un bruit sourd venir de l'étage. J'ai escorté tout le monde en haut pour éviter que quelqu'un se remette à paniquer tout seul. En haut, j'ai trouvé ma collègue allongée par terre. Elle avait l'air assommée. J'ai vérifié qu'elle allait bien. »

Il vous désigne d'un signe de la main, l'air de vous passer le bâton de relais imaginaire. C'est là que vos récits vont se rejoindre ; à vous d'expliquer ce que vous faisiez pendant ce temps-là.

Un bon moment en perspective.

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Pas de surprise du côté d’Eyron ; la pause de midi avait été calme, comme elle s’y était attendue. C’était la suite qui l’intéressait.
Droite, attentive, Benzie écouta son collègue donner sa version des faits à leur chef. Elle cherchait à situer les événements par rapport aux siens, ce qui était plutôt simple jusqu’à l’arrivée de Mō. Elle était dans le réduit qui servait de rangement quand on avait frappé à la porte. Elle revit la fenêtre ouverte, et se demanda si elle n’aurait pas mieux fait d’y passer la tête à ce moment-là. Peut-être qu’elle aurait pu intercepter Giovanni.
Ce qui est fait est fait, mais ça ne l’empêchait pas d’y penser. Si l’homme endormi était bien Giovanni, il devait être dans les parages à cet instant précis. Déjà assommé ou non, ça, c’était une autre histoire.

Ils discutent, je vérifie les chambres. Et là…

Elle remarqua le silence d’Eyron, assez long pour qu’elle tourne la tête vers lui, intriguée. Quand il reprit, elle soupira un peu entre ses dents, énervée. Frustrée. Et perdue.
Alors ils avaient paniqué au milieu de tout, comme ça, sans raison. Super. Enfin, sans raison – elle n’avait pas le timing exact (merci les absences), mais ça devait correspondre au moment où elle se battait pour entrer chez Exaucé et Maria sans immédiatement perdre la boule. Coïncidence ? Non. Elle en avait marre des coïncidences et elles n’existaient plus. Pas dans cette affaire. Tout était très bizarre, mais tout était forcément lié.

Restait à savoir par quel bout, parce que là…

Une fois les regards posés sur elle, elle rassembla ses pensées et commença :

« Après être rentrée, j’ai commencé à sécuriser les pièces. Je suis partie de l’entrée et je suis remontée progressivement. Jusque-là, il n’y avait rien à signaler. »

Ne pas réussir à mettre le doigt sur ce qui l’avait hérissée l’énervait au plus haut point.

« Quand je suis arrivée dans la cuisine, j’ai commencé à me sentir mal à l’aise. Observée. Il y avait une fenêtre ouverte dans le rangement près des escaliers, que j’ai fermée. Ensuite, je suis montée à l’étage. J’étais toujours mal à l’aise, sans que je puisse expliquer pourquoi. »

Elle pouvait encore sentir les aiguilles sur son cou.

« J’ai vérifié la chambre d’un des colocataires. Rien. Ensuite, j’ai voulu vérifier la chambre de Maria et de son petit-ami. »

Oh, ça n’allait pas être facile à expliquer, ni drôle à entendre. Beaucoup de gens qui paniquent sans raison, et pas le moindre début d’explication.

« Bon. Avant de continuer, je tiens à préciser que je n’avais aucune appréhension en arrivant dans cette maison. Tout s’était bien passé, je n’avais aucune raison d’être sur les nerfs. Je ne suis pas quelqu’un qui panique vite et je n’ai rien subi dans ma vie professionnelle ou personnelle qui puisse justifier d’une fragilité psychologique quelconque. »

Ni rupture, ni situation de danger traumatisante, rien. Tout était comme six, huit, onze mois auparavant.

« Je suis allée pour ouvrir la porte. Je sais que je l’ai ouverte. Pourtant, je me suis retrouvée devant celle-ci comme si rien ne s’était passé. Ca s’est reproduit une deuxième fois. J’essaye d’ouvrir, j’ai une absence, je me retrouve à quelques pas de la porte. Fermée. (elle crispa sans le vouloir ses doigts sur ses genoux) Tout ce temps, je me sentais extrêmement mal. A deux doigts de paniquer. J’essaye encore d’ouvrir, et cette fois je me souviens avoir réussi. Et… »

Le flou confus de la scène l’emplissait de colère et de peur. Elle n’était pas folle, ce qu’il s’était passé n’était pas normal – et si elle devait insister, elle insisterait.

« Je me souviens avoir vu l’intérieur de la chambre. Une silhouette qui m’a bloquée le chemin. Elle portait un uniforme humain, mais c’est tout ce que je suis capable d’affirmer. Elle m’a fait reculer en me posant une main sur les yeux. J’ai paniqué. Je me suis débattue. Je suis sûre à 100% d’avoir réussi à la mordre. Les traces de sang le prouvent. »

Elle se cala sur sa chaise avec un soupir agacé pour chasser les fourmis d’angoisse qui lui remontaient le long des jambes.

« Après, trou noir. Je me suis réveillée par terre. »

Elle fit un geste vers Eyron. Leurs récits se rejoignaient là.
Si leur supérieure avait une baguette magique qui leur permette de tout comprendre, elle n’était pas contre.


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Vous vous mettez à parler. Le regard de Zoey ne vous quitte que pour prendre des notes ; Eyron, de son côté, écoute en laissant ses yeux sur ses cuisses.
Pièces sécurisées. Placards de l'entrée, salle de bain, cuisine. Malaise. Sensation d'être observée.
Arrivée là, Zoey fronce un sourcil. Son silence vous laisse poursuivre sans avoir à hésiter. Si questions il y a, elles viendront après ; personne ne veut vous faire perdre le fil de vos idées.
Rangement, fenêtre close, étage. Malaise persistant.
Eyron tapote du pied contre le sol. Sa queue glisse de gauche à droite, nerveuse.
Chambre de Max. Chambre de Maria et Exaucé. Et là.

Votre aparté sur votre manque d'appréhensions et votre stabilité psychologique fait lever les sourcils à Zoey — et pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'elle est confuse. Malgré tout, elle hoche la tête, vous gratifie d'un "mmh" signalant qu'elle écoute bien, et prend une ou deux notes en marge de sa page.
Eyron inspire comme il risque de soupirer plus tard ; fort, en gardant tout l'air dans sa poitrine.

Il n'y a aucune bonne manière de réagir à ce vous racontez ensuite. Votre supérieure fait à minima montre d'un professionnalisme exemplaire ; elle ne vous interrompt pas, ne rit pas, ne soupire pas, ne lève même pas les yeux au ciel. Elle ne se fend pas non plus d'un "HA !" vainqueur qui aurait pu vous faire penser qu'elle aurait de quoi tirer votre confusion au clair, malheureusement — mais vous ne vous attendiez pas à tant.
Qu'elle ne balaie pas vos inquiétudes d'un geste du bras, mais prenne plutôt note de votre ressenti et de votre rapport sans commenter, va devoir suffire. Vous ne savez pas ce qu'Eyron en pense, lui non plus ; il reste regarder ses jambes, et vide ses poumons dans un soupir silencieux. Nerveux, toujours, mais pas excessivement.

Après quelques secondes de silence, Zoey ramène sa main devant son menton. Elle en laisse filer quelques-unes de plus, l'air perplexe au possible, avant de relever les yeux vers Eyron.

« Et vous l'avez retrouvée là.

— Mhmh. Je me suis mis près d'elle, j'ai vérifié qu'elle allait bien. Elle m'a dit qu'il y avait quelqu'un dans la chambre. J'ai vu des traces de sang, par terre. Je l'ai redressée et j'ai été voir. Elles partaient de devant la chambre de Maria et allait jusqu'à une autre pièce de l'étage. »

Ce qui prouvait bien qu'il y avait eu quelqu'un. Vous ne vous étiez pas mordue toute seule.

« Je me suis approché de la porte fermée. Les autres sont tous descendus. J'ai attendu qu'ils soient un peu dans l'escalier pour ouvrir. Avant, j'ai écouté à la porte. Pas de bruit. J'ai ouvert et je suis rentré. Personne. La fenêtre était ouverte. Les taches de sang s'arrêtaient au milieu de la pièce. J'ai quadrillé les lieux et vérifié par la fenêtre. C'est là que j'ai vu l'endormi. Allongé, juste en dessous. Personne d'autre à l'horizon. Ou personne de notable. »

Même sans foule, facile de se dissimuler dans la pénombre de la ville pour avoir l'air d'un passant comme un autre. Eyron n'aurait pas pu sauter sur toute personne visible depuis la fenêtre.

« Je suis descendu. Sorti. Passé derrière. L'homme était assommé et n'a pas réagi quand je lui ai parlé, ni quand j'ai essayé de le réveiller. Je l'ai pris sur mes épaules et je suis repassé devant. Ma collègue a ouvert une fenêtre quand je passais alors je lui ai dit de venir. Je voulais éviter de paniquer les locataires en le ramenant à l'intérieur. »

Et c'est là que vos récits se rejoignent de nouveau. Vous connaissez la suite.

« Je l'ai allongé devant la maison. J'ai vérifié ses bras, sa nuque, son visage. Pas de morsure.  C'est là qu'on a été chercher des renforts. »

Zoey se passe une main sur le visage. Pour une affaire qui n'est techniquement même pas à elle, ça s'annonce joyeux. Elle doit être ravie d'avoir été sur place ou à proximité, là. Vous le sentez.

« Bon. Vous pour la fin, et ensuite je. On verra. »

Ça, pour voir, elle va devoir voir.
Des fantômes, des hommes invisibles et des invités surprise — oh my.


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Au moins, personne ne l’avait interrompue, et personne n’avait ri. Benzie détestait ne pas être prise au sérieux, même pour une histoire aussi saugrenue que celle-là. Ca s’était passé, et c’était extrêmement bizarre, mais elle ne se voyait pas tout ignorer juste pour éviter de passer pour une folle.
Elle jugeait ça important. Inquiétant, même. Ca méritait d’être noté.

Aucune surprise dans la suite du récit, hormis le fait que l’inconnu assommé au pied de la fenêtre n’était pas son agresseur et que ça l’offusquait énormément. Pitié, qu’on le réveille et qu’on lui demande ce qu’il avait vu – l’agresseur était forcément passé par la fenêtre, et s’il avait vu quoi que ce soit, alors c’était d’une importance capitale.
Elle n’avait pas vu son visage. Et sans la logique qui lui disait qu’il en avait forcément un, elle aurait pensé qu’il n’en avait pas. Peut-être qu’il portait un masque, ou…

Erh. Elle se faisait juste des nœuds au cerveau, avec ses hypothèses qui partaient dans tous les sens.

Lorsque ce fut de nouveau à elle de parler, elle répondit :

« J’ai fait descendre tout le monde jusqu’au salon pour les mettre à l’abri. J’ai parlé avec le Daemon, Mō, pour savoir ce qu’il faisait là. Il m’a dit qu’il avait accompagné son petit-ami pour faire une « blague » aux locataires. Il devait les occuper pendant que le copain dessinait quelque chose sur une fenêtre, ou un truc comme ça. (donc exactement ce qu’il faisait en frappant à la porte) Sauf qu’apparemment son petit-ami ne revenait pas et il était inquiet. »

Si c’était celui allongé dans l’herbe, au moins, ils savaient où il était.

« Petit-ami qui est cité comme suspect dans l’affaire, d’ailleurs. Giovanni… Andreucci ? Un ancien policier. Bref, il se prenait beaucoup la tête avec Exaucé et tenait absolument à sortir. Ensuite, comme mon collègue l’a dit, je suis allée à la fenêtre à cause du mouvement et je suis sortie le rejoindre. »

Le reste, Zoey le connaissait.
Sérieux, comment une affaire en apparence aussi simple avait pu prendre une telle tournure ?


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Zoey hoche la tête, une main contre sa bouche, l'autre occupée à retranscrire ce que vous racontez sur papier. Rien de ce que vous dites ne semble la traumatiser, la choquer ou même la surprendre ; elle ne réagit guère que par des "mmh" polis d'invétérée de l'écoute active.
Quand vous avez fini, elle reste relire ses notes Se mord la lèvre supérieure, tapotant des doigts contre ses clavicules.

« Cette histoire de panique va être. Casse-pieds, pour rester polie, commence-t-elle, dos appuyé contre le dossier de sa chaise. Mais l'homme que vous avez retrouvé sous la fenêtre est définitivement Giovanni Andreucci. On a travaillé ensemble. Pas très longtemps, mais je peux l'identifier formellement. »

Ce qui lève tout doute sur son identité. Si Mō a dit être venu avec lui et que Zoey affirme que c'est lui, ça fait trop de personnes le replaçant pour vouloir douter de quoi que ce soit.
À supposer que vous vouliez douter de la parole de votre supérieure hiérarchique en premier lieu. Ce qui serait terrible, n'est-ce pas.

« Et j'ai assez eu affaire à lui pour pouvoir aussi affirmer que cette histoire de dessins sur les fenêtres est probable. Il n'a jamais été violent ou dangereux, jusque-là. Juste. »

Elle débat en silence pendant une, trois, quatre secondes.

« ... Chiant. À défaut d'un terme plus poli. »

Ah.

« S'il est jugé comme suspect c'est qu'il a pu envoyer certaines des lettres, mais franchement... pas celles qui  nous importent. Peu probable. Donc aux vues de votre rapport, je vais juger qu'il est hors de cause pour ce qui est d'être rentré chez Maria et de vous avoir agressée. Idem pour son petit-ami. » Son regard se pose sur vous. « Je n'encourage pas la violence, mais franchement ? Merci d'avoir mordu l'intrus. Ça va nous simplifier la vie. »

Son soupir est si franc qu'il vient vous déranger quelques cheveux, depuis l'autre côté du bureau.
Si vous ne l'aviez pas mordu, Giovanni serait le suspect numéro un. Et à raison. Bon courage pour se trouver un alibi, s'il était seul derrière la maison, sous une fenêtre ouverte par laquelle l'intrus était forcément passé.
Maintenant, il passe au rang de témoin numéro un. Bien plus enviable.

« Vous êtes certaine de ne pas avoir pu identifier la personne ? Un signe distinctif, sa taille, une couleur de peau, de cheveux, de... Quelque chose ? N'importe quoi ? »

Aucune agressivité dans sa voix, mais elle est on ne peut plus sérieuse. Intense, presque. Ça lui tient à cœur.
Inutile de demander pourquoi.  Identifier l'agresseur est votre priorité numéro un.

Ce serait quand même un comble qu'il n'ait rien à voir avec l'affaire.

Malheureusement, vous êtes sûre de vous. Son visage ne vous revient pas ; si vous l'avez vu, et vous n'êtes pas sûre de l'avoir vu, il est parti aussi vite de votre mémoire. Sans laisser de traces. Vous pourriez essayer de vous rappeler, au cas où quelque chose réussisse à revenir, mais...

... Hhhh.

▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Essayer de vous concentrer sur ce que vous avez pu voir. { 4 }

• Lui dire que vous avez sûrement vu quelque chose, mais que vous ne vous souvenez de rien. { 2 }

• Lui dire que vous n'avez rien vu. { 5 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chance.

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Ok. Donc c’était bien le petit-ami de Mō qu’on avait retrouvé évanoui sous la fenêtre – au moins une bonne nouvelle. Pour le copain paniqué, en tout cas.
Et pour le principal concerné, vu qu’il n’était pas suspect. Benzie hocha la tête à la remarque de leur chef, parce qu’il n’y avait rien de pire pour un policier que mettre un innocent derrière les barreaux. Et si elle n’avait pas mordu l’intrus, Giovanni aurait été en tête de liste.

Chiant ou pas, s’il n’avait rien fait, il ne méritait pas qu’on lui colle l’intrusion sur le dos.

« Vous êtes certaine de ne pas avoir pu identifier la personne ? Un signe distinctif, sa taille, une couleur de peau, de cheveux, de... Quelque chose ? N'importe quoi ? »

Benzie ouvrit la bouche, par réflexe, puis la referma. A part l’uniforme humain, elle ne se rappelait de rien ; ça, et la sensation très nette d’avoir enfoncé ses dents dans sa peau. Y repenser la faisait frissonner, mais ils avaient besoin de détails pour pouvoir arrêter l’agresseur. Ils n’allaient arriver à rien en lançant un filet au hasard pour vérifier si tel ou tel inconnu avait une trace de morsure sur lui. Une aiguille dans une botte de foin.
Si elle pouvait se souvenir de la taille, de la couleur de cheveux ou de peau… n’importe quoi qui puisse réduire le champ de recherche…

Malgré l’appréhension, Benzie essaya de s’y replonger. De passer le souvenir au peigne fin, au cas où quelque chose soit passé sous le radar.


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Vous vous concentrez sur ce que vous avez pu voir. Tentez de revenir à ce souvenir précis ; de le décortiquer, d'y voir autre chose. De vous souvenir.
Il n'y a peut-être rien. Vous risquez de revenir bredouille. Mais si vous n'essayez même pas, est-ce que vous pourriez vraiment affirmer à Zoey que vous ne pouvez pas l'aider ? Après tout, on ne sait jamais.
Le silence alentours vous laisse vous concentrer comme bon vous semble. Vous avez essayé d'entrer ; avez appuyé sur la poignée, une dernière fois, et ouvert la porte. Vous avez ouvert cette porte, vu l'intérieur de la pièce. Vous vous concentrez sur ce qu'il vous en reste : les meubles, les couleurs, les détails sans importance. Si vous avez pu voir tout ça, et réussissez à vous en rappeler à peu près, vous devriez être capable de dire si la personne était blanche, noire, bleue — si elle était très grande, moyenne, toute petite. Au moins une stature. Vous avez vu un uniforme, vous avez forcément vu autre chose.
Vous le dire est frustrant au dernier degré, parce que non — vous ne vous souvenez pas. Vous avez beau vous concentrer sur l'idée de l'uniforme, tenter de vous remettre en situation, de voir autre chose, un visage, des yeux, une main, un numéro, rien ne vous vient. Rien du tout. Rien.
Vous êtes sûre de l'uniforme, pourtant. Vous ne l'avez pas en tête, c'est plus une certitude qu'une image, nette ou floue — mais vous le savez, et vous seriez bien incapable de remettre ce détail en question. L'uniforme était là. T-shirt, veste. Pantalon. Vous êtes à peu près sûre de ça.
Et si vous avez vu ses vêtements, vous avez vu sa physionomie. Mince ? Large ? Hanches marquées ? Corps en i ? En v ?
Vous insistez. Pour un peu, l'exercice vous semblerait physique ; c'est comme... Pousser une porte de toutes vos forces, et vous retrouver incapable de l'entrouvrir assez pour y coincer le pied — au risque de le casser, mais il faut ce qu'il faut.
Vous poussez plus fort. C'est juste là — frustrant, énervant, en visu mais hors de portée, et vous êtes si sûre que vous pourriez vous souvenir si seulement vous arriviez à taper au bon endroit, à tirer le bon tiroir —

« Stop. Stop. »

Vous êtes ramenée à la réalité si violemment que vous en sursautez sur votre chaise. Les mains d'Eyron, posées sur les vôtres, décrispent vos doigts de vos cuisses, doucement mais sûrement.
Quand il vous lâche, vos oreilles sifflent.

« Y'a un truc pas normal, j'aime pas ça. Stop. »

Quand votre regard réussit à faire le point, vous n'arrivez pas à déchiffrer l'expression de Zoey.

« ... Huh. »

La posture d'Eyron — assis vers l'avant, vaguement de biais vers vous, est tendue et protectrice. Pas hostile, mais nerveuse.
Mais peu importe. Parce que vous avez quelque chose.

La personne était relativement droite. Pantalon, haut noir, t-shirt en-dessous, et des hanches droites. Rien de marqué. Une silhouette plutôt masculine, mais vous n'iriez pas affirmer que c'était un homme.
Mieux que rien. Pas assez, mais...

Votre mal de crâne menace de revenir. Insister n'est peut-être pas une bonne idée.

Peut-être.


▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Recommencer. { 2 - 6 - 4 }

• Lui dire ce dont vous vous souvenez. { 5 - 1 - 3 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chance.


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Yeux fermés, Benzie essaya très fort de se concentrer sur le souvenir qu’elle avait ; la pièce, l’intrus, tout était flou mais pas assez pour qu’elle n’ait rien vu. Elle avait pu oublier des détails sur le coup (elle était en pleine panique, après tout), mais peut-être qu’au calme, en sécurité, quelque chose allait lui revenir.
Et c’était frustrant. Elle l’avait sur le bout de la langue, là, tout près – comme s’il suffisait de pousser assez fort sur une porte pour le dégager. Si elle insistait encore, juste un peu, peut-être que –

« Stop. Stop. »

Le retour à la réalité fut si violent qu’elle en sursauta. Eyron desserrait les doigts qu’elle avait crispés sur ses cuisses, et ses oreilles sifflaient. Elle n’y voyait plus clair.
Elle pouvait sentir la migraine menacer de lui taper sur le crâne. Et avec elle, une pointe d’angoisse qui la fit grimacer.

Eyron avait raison. Elle n’avait pas envie de se remettre à paniquer, ou faire paniquer quelqu’un d’autre, ou… ou juste perdre ses moyens. C’était terrifiant.
Ne pas réussir à se souvenir de l’intrus l’énervait, mais tant pis. Ce n’était pas juste une simple histoire de panique et d’amnésie. Elle insisterait là-dessus autant qu’il le faudrait.

« Je… juste l’uniforme, désolée, répondit-elle en se massant la tempe, pantalon, veste… plutôt un homme, à priori. Ou une femme sans beaucoup de formes. »

Il y avait toujours une part d’elle-même qui se sentait coupable, qui lui disait qu’elle aurait pu en savoir plus en s’acharnant. Mais dans ces conditions… non.
Elle avait moyennement envie de jouer avec sa santé comme ça.


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Une fois qu'il est sûr que vous n'allez pas recommencer, Eyron revient croiser les bras ; s'asseoir plus au fond de sa chaise.
Zoey prend votre description en note. Son regard glisse de vous à votre collègue. Elle hoche la tête, pensive, front plissé.

« ... D'accord. Ça réduit déjà un peu. Je vais faire passer un mot, de toute façon — qu'on fasse attention à vérifier si les suspects ou les personnes qu'on arrête ont une trace de morsure. »

Ça ne réduit pas beaucoup, mais ça réduit. Si c'est un Daemon, alors il a volé ou emprunté un uniforme humain ; n'a aucune particularité qui l'empêcherait de porter ledit uniforme. Vous vous souviendrez peut-être, s'il y avait eu une queue ou des sabots dans votre champ de vision immédiat.
Peut-être.
Malheureusement, ça laisse toujours beaucoup de suspects potentiels.

« Est-ce qu'il y a quoi que ce soit d'autre dont vous voudriez m'informer ? Suspicions, remarques, quelque chose dont vous viendriez de vous souvenir... » Elle fait tourner le crayon entre ses doigts ; quand il tombe sur le bureau, elle le ramasse sans commenter. « Vous avez lu le dossier de l'affaire. Si quelque chose vous est venu... je vous écoute. »

La dernière phrase vous est clairement destinée ; Eyron en profite pour attendre son tour, résolument muet.

Mais avez-vous seulement quelque chose à ajouter ?


tWeNTy EigHT sTAB WoUNdS (free speech)

Bonne chance.


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Ca réduisait un peu, mais pas assez – Benzie s’en voulut immédiatement, mais hors de question de recommencer à jouer avec le feu. Elle pouvait croiser les doigts pour qu’on mette la main sur son agresseur, mais ils avaient moins de chance de l’attraper qu’attraper le corbeau de l’affaire.
Si ça se trouve, ils étaient la même et unique personne. Frustrant. La jeune femme comptait sur le fait que, si elle le croisait, sa mémoire se réveillerait peut-être. C’était là, après tout. Elle l’avait vu.

Plus tranquille et détendue, Benzie fit un rapide inventaire des informations à sa disposition – malheureusement pour elle, elle n’avait rien découvert de capital sur l’affaire. Eyron lui avait dit qu’Exaucé et Maria lui filaient une sale impression, mais elle n’avait pas été suffisamment en leur présence pour avoir un avis sur eux. Quant à un éventuel suspect… à part l’intrus, elle n’en voyait aucun.

« Rien à ajouter, non. »

Elle allait laisser les choses là, mais elle se ravisa et ajouta :

« Un des colocataires de Maria pense que la maison est hantée. Je ne pense pas qu’elle soit hantée, mais il a fait état d’expériences similaires à ce que j’ai vécu. J’ai du mal avec les coïncidences. »

Si encore ce n’était que lui – mais deux colocataires qui ressentent la même chose ? Maintenant qu’elle y pensait, ils étaient aussi les seuls à avoir paniqués, avec Mō. Elle aurait mis ça sur le dos d’une plus grande sensibilité, mais avec ce qu’il s’était passé à côté…
Erh. Quel casse-tête.


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Qui rira le dernier


La mention à la hantise supposée de la maison fait marquer une pause au crayon de Zoey. Il revient griffer la feuille après un bref instant de réflexion, de doute, de perplexité — peu importe ce que c'est, elle passe vite au-delà.

« Okay. On va faire attention à ça. À minima, si ça recommence, ce sera noté pour les suivants. »

Si vous étiez venue préparée, en vous disant que ça pouvait arriver, vous auriez pu agir différemment. Vous calmer, peut-être même — sait-on jamais.
Comprendre le pourquoi du comment serait mieux, mais prévenir reste mieux que guérir.

« Quelque chose à ajouter de votre côté ? »

Eyron va pour secouer la tête de gauche à droite, mais s'arrête à mi-geste pour marquer une pause.
Finalement, il la secoue pour de bon.

« Rien me vient, non. »

Zoey hoche la tête ; passe une nouvelle feuille par-dessus celle qu'elle a utilisé pour vous, et se redresse.
Avant que vous n'ayez pu faire de même, elle vous fait signe de rester assis.

« Je vais aller chercher le dernier témoin. Je veux que l'un de vous reste ici et que l'autre rejoigne le lieutenant Khan. Elle doit être dans le premier bureau à gauche, couloir d'en face. Le capitaine Forrester pourra vous montrer la porte, si besoin. »

Sur ce, elle se dirige vers la porte et l'ouvre.
À ses ordres, il parait clair qu'elle se fiche bien de savoir qui va où ; il faut juste que quelqu'un reste et que quelqu'un parte. Ça ne fera pas grande différence à son niveau ou à celui d'Haya.
Aucun des locataires ne vous déteste cordialement (à priori), donc votre présence ne devrait pas les déranger. Idem pour Eyron, à moins qu'il n'ait réussi à entrer dans les mauvaises grâces de quelqu'un en votre absence — ce qui reste totalement possible.

Il soupire.

« Une préférence ? Parce que je m'en fiche. »

Et la situation le contrarie profondément. Ça s'entend.

Mais vous devez bouger.


▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Rester ici. { 3 - 6  }

• Rejoindre Haya. { 4 - 1 }

• Échanger avec Eyron. { 5 - 2 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé et vous être levée ou non.

Bonne chance.


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Benzie hocha la tête, satisfaite. Elle aurait préféré savoir ce qui clochait dans cette maison, mais en l’absence de réponse, savoir qu’un truc ne tournait pas rond était important. Si elle avait su, elle aurait pu se préparer à ce que quelque chose dérape. Mieux s’organiser.
Peut-être que ça n’aurait pas changé grand-chose, mais savoir ne pouvait pas faire de mal.

De son point de vue, en tout cas.

Eyron marqua une pause avant de répondre, ce qui n’intrigua pas beaucoup sa collègue. Elle avait hésité avant de rapporter les paroles de Max, après tout. Dur de juger ce qui était pertinent ou non dans cette affaire.
Leur chef se leva, et Benzie la suivit des yeux jusqu’à la porte avant de reporter son attention sur Eyron. S’il n’avait pas de préférence…

« Je vais rester ici, alors. »

C’était du pareil au même – mais puisque c’était Eyron qui était resté avec les colocataires tout ce temps, elle trouvait ça plus pertinent de continuer comme ça. Simple automatisme.

Au moins, dans un bureau de police, personne n’allait le draguer, et personne n’allait entamer de discussions sur la pluie et le beau temps – ou s’échanger des baisers dégoulinants, d’ailleurs.


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Qui rira le dernier


Eyron vous coule un regard que vous pourriez qualifier d'inquiet, puis se lève sans se presser. À deux reprises, sa queue heurte les pieds de la chaise en balayant le sol.

« Pas de bêtises. » Vous êtes, tragiquement, connue pour en faire dès que possible. « Vale. »

En dehors du bruit de ses pas et d'un bref échange qui semble provenir de la salle de repos, vous êtes laissée seule avec vous-même les quelques instants qui précèdent le retour de Zoey.
Elle aura mis plus longtemps qu'un simple aller-retour. Pas beaucoup plus, mais quand même. Assez pour que vous vous en rendiez compte.
Les sons de conversation sont à blâmer, vous supposez.

Quand elle revient, elle est accompagnée de Mō. Comme lorsque vous êtes entrée, elle fait le tour du bureau avant de lui désigner la chaise ; il s'y installe sans se faire prier, mais sans entrain non plus.
Un coup d’œil dans sa direction suffit à vous apprendre qu'il n'a pas l'air plus heureux ou motivé qu'aux dernières nouvelles. Ses épaules sont affaissées, ses mains serrées l'une contre l'autre sur ses cuisses. Il garde les jambes serrées, les chevilles croisées. La tête basse. Même sa queue, glissée dans le trou sous le dossier de la chaise, reste immobile.

« Mō, c'est bien ça ? »

Il hoche la tête — épelle, "M, O", et dessine d'un doigt un trait horizontal avant de préciser qu'il s'agit d'un accent.
Zoey vérifie l'écriture avec lui sur sa feuille. Elle en profite pour noter son numéro avant de revenir à l'interrogation en elle-même.

« Je vais vous demander de d'abord m'expliquer ce qui s'est passé du moment où on vous a ouvert la porte, et ce jusqu'à ce qu'on vienne vous escorter ici. Pour vérifier que tout le monde est d'accord » précise-t-elle en tapotant une feuille déjà couverte de lettres.

Le Daemon acquiesce. Il inspire, ferme les yeux, et ne les rouvre pas avant d'avoir fini de parler.

« J'ai frappé à la porte, Exaucé a ouvert, je lui ai parlé pour le faire rester à la porte ou me faire rentrer —

— Doucement. Je dois noter.

— ... Il a voulu fermer. J'ai insisté. Maria s'est énervée, du coup il m'a fait rentrer, euhm. » Brève pause. « Le policier m'a... J'ai plus le mot, euh — il a vérifié que j'avais rien sur moi. De dangereux. J'ai parlé avec Max ? »

Il semble moins douter de ses propres paroles qu'hésiter au niveau de détail qu'il est censé apporter. Comme Zoey ne l'arrête pas, il poursuit :

« Ça prenait trop de temps, alors j'ai commencé à stresser de plus en plus. Après je, Maria a paniqué ? Ça m'a paniqué aussi, je sais pas, je comprenais rien, j'avais peur. On m'a forcé à rester, quelqu'un a crié en haut, on nous a amenés en haut, y'avait — elle — et du sang par terre, et on nous a ramenés en bas, et on m'a posé des questions, et après elle est partie et on a attendu, et Max nous a gardés au milieu du salon à parler et après la police est revenue. »

S'il a drôlement accéléré sur la fin, cette fois, Zoey ne l'interrompt pas. Plus difficile de mentir à vitesse grand V,  aucun doute là-dessus — et puis rien dans son discours ne diffère ni du vôtre ni de celui d'Eyron ; puisque les récits se corroborent, nul besoin d'insister. Vous avez tous dit la vérité.
Ce qui semble logique avec autant de témoins dans la même pièce, mais ce ne serait pas la première fois qu'un menteur manquerait de jugeote.

« Je pense que tout le monde va être d'accord sur cette partie du récit. Merci, ajoute-t-elle poliment. Maintenant, ce que j'aimerais savoir, c'est ce qui s'est passé avant. »

Mō se tasse plus fort contre sa chaise.

« Qu'est-ce que vous faisiez là ? Vous vous rendez bien compte que vu les circonstances, vous avez l'air un peu suspect.

— Je — j'étais — »

Il inspire ; expire ; inspire à nouveau.
Ses mains tracent des cercles sur ses cuisses. Sa voix tremble.

« J'étais avec mon petit-ami, Giovanni Andreucci, c'est un humain, il était dans la police avant, reprend-il, toujours très vite, presque mécanique, en butant de temps à autre sur un mot. Il voulait dessiner sur une fenêtre, ou, une bêtise comme ça, je sais pas, il avait bu un peu, il. »

Il fronce les sourcils, tord ses doigts un par un.

« Il fait ça, des fois, il est fâché avec la police, c'est pas méchant, Maria sait. Il devait me récupérer à l'entrée après avoir fait ça mais il venait pas alors j'ai paniqué et je voulais sortir mais on m'a jamais laissé faire et je sais toujours pas où il est — »

De nouveau, il se tait pour (essayer de) réguler sa respiration.
Si quelqu'un dans la maison devait paniquer, vous imaginez bien que ce serait lui. Pas de mystère de son côté.

« Mais il aurait jamais agressé personne ! Il m'a poussé, une fois, ça l'a traumatisé, grommelle-t-il, sur la défensive, poing dans la paume de l'autre main, serrées contre ses clavicules. Il est bête mais il est gentil. C'était pas lui. »

À aucun moment Zoey ne mentionne que vous avez retrouvé le petit-ami en question. Elle ne dit pas non plus qu'il est hors de cause.
Sans relever la tête des notes qu'elle est en train de prendre, elle fait un geste de la main dans votre direction.

« Si vous avez des questions pertinentes, n'hésitez pas. »

Pertinentes, hein.
Mmmh.


▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Lui poser des questions personnelles sur Giovanni. { 2 - 6  }

• Lui poser des questions sur la relation de Giovanni et Maria, et/ou Exaucé, et/ou Max...{ 4 }

• Lui poser des questions sur le rapport de Giovanni avec la police. { 5 - 1 }

• Pas de questions. { 3 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chaise.


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Benzie adressa un signe de tête qui se voulait rassurant à son collègue – tout allait bien – et le regarda s’éloigner jusqu’à ne plus le voir. Quelques éclats de voix plus tard, Zoey revenait avec Mō, et ils s’installaient tous les deux en silence.
Le Daemon avait toujours la tête de quelqu’un dont le petit-ami disparu était un des suspects numéro 1 de l’affaire. Benzie ne savait pas ce qui relevait de l’inquiétude pour ce dernier et de la peur d’être là dans son comportement, mais…

Pas heureux d’être là. Au moins, son attitude était cohérente.

La jeune femme écouta Mō et sa supérieure échanger sur les événements de la soirée, et ne releva aucune différence avec le récit d’Eyron. L’histoire de la panique sortie de nulle part l’énervait toujours, mais elle se préparait mentalement à ne jamais savoir ce qu’il s’était passé au juste ce soir-là. Personne n’avait l’air de comprendre, alors comment espérer obtenir des réponses ? Sa supérieure n’allait pas les inventer.
Elle n’avait plus qu’à espérer que Giovanni se réveille vite et se souvienne de quelque chose d’utile malgré sa consommation d’alcool. C’était leur seule porte de sortie.

Zoey ne mentionna d’ailleurs à aucun moment qu’ils avaient retrouvés Giovanni évanoui et qu’il n’était pas considéré comme un suspect. Elle le ferait plus tard.
Quand elle s’adressa à elle, Benzie prit le temps de réfléchir en silence. Hmm…

« Dessiner sur la fenêtre ou une bêtise comme ça, c’était dirigé contre Maria précisément, ou il voulait juste se faire arrêter ? »

Parce que si son seul désir était de se faire réprimander par un policier, il y avait d’autres manières de le faire.
Enfin, s’il avait bu un peu… on cherchera pas la logique.


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Mō hausse une épaule, puis l'autre, mains serrées contre ses côtes. Il ne vous regarde à aucun moment ; ses yeux restent rivés sur ses jambes.

« Oui et non... Il a pas précisé ce qu'il comptait faire après, grommelle-t-il, moue irritée aux lèvres. S'il se fait arrêter en passant c'est tant mieux, souvent, mais c'était surtout pour l'embêter. Elle l'ignore, alors... »

La présence du petit-ami enlève (probablement) tout raisonnement de copain ou ex fraichement largué et éploré — sans compter Exaucé.
Malheureusement, il y a quatre-vingt mille autres raisons pour lesquelles on pourrait vouloir "embêter" quelqu'un qui nous ignore.

« Et ça n'a rien à voir avec sa filiation, bien sûr ? »

Mō s'enfonce dans un silence buté qui dure cinq, six secondes ; juste assez longtemps pour donner l'impression de ne pas vouloir répondre. Un net contraste avec sa volonté de s'exprimer rapidement jusqu'alors.
Finalement, il soupire.

« Si vous l'ignoriez pas, il aurait pas à aller embêter Maria, grommelle-t-il de plus belle. Et ça change rien. Il lui ferait jamais rien. Elle a même pas peur de lui. »

Zoey le fixe. Appuie son pouce contre chacune des phalanges de la même main, plongée dans ses réflexions.
Elle lève la voix en même temps qu'elle vient appuyer son dos contre le dossier de la chaise.

« On a retrouvé Giovanni. » Mō se redresse sur sa chaise ; pour la première fois, son regard remonte jusqu'à votre chef. « Il était assommé, derrière la maison.

— Assommé ?!

— Inconscient, en tout cas. » Zoey se lève et, avant que Mō n'ait eu le temps de l'imiter, une main impérieuse lui fait signe — et à vous aussi — de rester en place. « Je vais aller voir s'il s'est réveillé, ou si on a des nouvelles de ce qui lui est arrivé, dans le cas contraire. Ne bougez pas. »

Vous avez l'impression que Mō va protester, se relever, suivre, demander des précisions, mais ce que vous avez vu de combatif en lui disparaît aussi vite que c'est venu.
Sage et silencieux, il se ramasse dans sa chaise et repose les yeux sur ses cuisses. Zoey vous lance un regard appuyé, qu'elle suit vers Mō, l'air de dire "surveillez-le".
Ça pourrait aussi bien vouloir dire "assommez-le et occupez-vous du corps", mais ce serait moins logique. Un peu.
La porte clique dans votre dos.
... Vous êtes seuls.

Vous pourriez simplement attendre qu'elle revienne ; ça peut prendre du temps, mais rien ne vous oblige à faire la conversation. Peut-être aussi qu'il abordera un sujet de lui-même, si vous le laissez faire.
D'un autre côté, il y a beaucoup de questions que vous pourriez poser — et tant que ça rentre dans votre rapport ou que vous prenez des notes (Zoey a laissé des crayons et des feuilles, après tout — rien ne vous empêche de les utiliser), personne n'ira vous le reprocher.

On ne vous a interdit de rien, n'est-ce pas.


▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Lui poser des questions. { 3 - 6  }

• Lui parler.{ 4 - 1 }

• Attendre en silence. { 2 - 5 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chaise.


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Elle l’ignore, hein.
Il fallut que Zoey rappelle la filiation de Maria pour que Benzie se dise que, bien sûr, aller embêter la fille était un bon moyen d’atteindre le père. Elle l’avait vu de ses propres yeux – le capitaine Forrester était inquiet pour Maria. Anxieux, même. Pas le genre à rester les bras croisés pendant qu’on envoyait des lettres de menaces à la concernée.
C’était lâche et surtout vraiment pas charitable, vu les circonstances. Maria était déjà affaiblie par la situation, pas la peine d’en rajouter une couche pour attirer l’attention.

La suite la fit tiquer, mais elle resta poliment silencieuse et droite sur sa chaise. Surtout que, quelques secondes plus tard, Zoey informa le daemon du sort de son petit-ami et s’éclipsa pour aller prendre des nouvelles de leur témoin potentiel. Benzie crut un instant que Mō allait la suivre malgré les ordres, mais il se ravisa vite et resta sagement sur sa chaise. Après un hochement de tête à l’ordre implicite de sa chef, Benzie se retrouva seule avec Mō.

Elle n’était pas bavarde et n’aimait pas discuter de la pluie et du beau temps. Elle n’était pas non plus du genre à prendre les autres par les épaules et les rassurer. Pas son job. Pas assez à l’aise.
Il n’y avait pas de raison que Giovanni ne se réveille jamais, et ils n’étaient pas considérés comme suspects. Mō allait s’en remettre. Pas besoin d’en faire tout un plat.

En revanche, quelques points l’intriguaient. Elle aurait aimé avoir lu le dossier de Giovanni, pour le coup – mais on fait avec ce qu’on a.

« Pourquoi vous dites qu’on ignore votre petit-ami ? » demanda-t-elle après une bonne minute de silence, tête tournée vers Mō.

C’était quoi, le but de la manœuvre ?


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