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En bref


Capitaine Milo Vanks
"Hit me with u're best shot baby."


I.D
Nom : Vanks
Prénom : Milo
Surnom : ?
Âge : 48 ans. Il a rajeuni de 20 ans et en a 28 en apparence.  
Date de naissance : An 141 de l'air galactique
Date de mort : An 189 de l'air galactique
Orientation sexuelle : Bisexuel
Groupe : Quietus
Nationalité :Terrienne.
Langues parlées : Klonxien, Anglais stellaire, l'Astaroth Azuré ainsi que d'autres langues parlés dans la coalition humaine.
Ancien métier : Capitaine du navire spatial "Le Mirage".
Métier actuel : Gardien de la paix.



Casier judiciaire
▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Votre rapport à l'alcool :
▬ Votre rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Avez vous eu de mauvaises attitudes récurrentes :
▬ Avez vous déjà été victime :


Physique
Milo c’est pas Venus, mais presque oui.  Presque parce qu’il n’a pas la perfection d’une divinité. Il est imparfaitement beau. Milo c’est tout d’abord un œil emeraude qui vous fixe, parfois rieur, parfois intimidant. C’est un parce qu’il n’en a qu’un. Le droit ? Arraché. Crevé. A la place on ne voit qu’un bandeau noir. Comme un pirate. Presque. Parce que Milo est du côté de la loi. Si d’aventure vous avez l’opportunité de lui demander comment il a perdu son œil, ne le faite surtout pas. Il serait capable de vous montrer comment il l’a perdu.

Milo c’est aussi une masse de cheveux chocolats qui descendent nonchalamment en dessous de ses épaules. Volumineux. Indisciplinés. Indisciplinables. Un peu comme Milo. Il y passe souvent la main quand il s’ennuie. Parfois, il songe à les couper. Parfois, seulement. Parce que ça lui ferait bizarre de les couper en fin de compte. Et c’est pas grave si on peut y faire des tresses et des couettes, dans le fond. Il laisse volontiers les plus jeunes Asphodèliens essayer de les lui coiffer.

Milo c’est aussi un visage un peu anguleux. Comme un triangle inversé. Pointe en bas. Menton un peu en avant. Et ce n’est pas grave si cela fait ressortir son nez un peu pointu. Parce que c’est pas moche, chez Milo. Non. C’est pas moche. C’est presque beau. Et c’est suffisant.

Milo c’est un mètre quatre-vingt huit de muscle et de charisme. Parce qu’il est charismatique le Milo. Toujours droit dans ses bottes. Toujours respectueux avec les autres mais pas trop. Il a presque l’âme d’un leader. Presque parce qu’il n’est pas leader. Il n’est plus pour être exact. Il n’est plus le commandant d’un navire intergalactique. Il n’a plus tout un équipage à ses ordres. Parfois il lui arrive de l’oublier et il lui arrive de se montrer autoritaire. Il se reprend pourtant, ou du moins il essaie.

Milo est bien musclé. Peut-être trop. Peut-être pas assez. Ses épaules sont solides. Il donne l’impression d’avoir été taillé dans de la pierre. Ou du marbre. Comme Venus. Mais pas vraiment. Parce que se peau n’est pas parfaite. Il a des cicatrices Milo. Pleins. Dans son dos. Sur ses jambes. Ses mains ne sont pas jolies même si elles sont assez grandes pour pouvoir vous agripper la tête entièrement. Elles sont dures, comme de la pierre. Rugueuses comme du papier de verre. Calleuses et robustes. Pas très agréables au touché. Pas vraiment mannequin. Pas vraiment divin. Profondément humain.

Milo c’est aussi une voix chaude mais un peu rugueuse. Un peu usée. Tantôt autoritaire. Tantôt  chaleureuse. Tantôt moqueuse. Tantôt tendre. Tantôt effrayant. Tantôt inquiétée. Elle est jolie quand elle rit. Elle vous prend au cœur quand elle s’étrangle de terreur, le soir, quand il se rappelle sa vie. C’est presque beau. Presque intense. Comme Milo.

Même dans son uniforme de Quietus, le physique de Milo marque les esprits. Il regrette quand même son uniforme de commandant. Parfois, il aimerait bien le revêtir encore. Sentir le tissus contre sa peau. Son képi sur ses mèches brunes. Mais il s’en accommode. Il ressemble un peu au vêtement qu’il avait dû revêtir, alors qu’il n’était qu’un simple cadet.

Milo c’est pas Venus. Milo il est pas vraiment moche. Pas vraiment beau. Milo c’est quand même un canon. Imparfaitement.


Mental
Gentil mais pas trop.

Il n’est pas méchant, Milo. Il vient en aide aux gens Milo. Il a fracassé la tronche d’un Commotus contre le sol Milo. Oui. Il est gentil. Faut juste pas pousser le bouchon. Il dit bonjour aux gens. Il les aide à retrouver leur chemin. Il les aide à se calmer quand ils commencent à péter un câble et essaient de foutre le bordel à Asphodèle. Et il le fait avec plaisir. Toujours. Même quand il fait craquer les os. Même quand il fait craquer les cœurs. Même si parfois le cœur n’y est plus.

Franc mais pas trop.

Il aime dire ce qu’il pense aux autres, Milo. Il aime aussi quand les autres font de même, Milo. Pourtant il est pas trop honnête Milo, avec lui-même. Il fait honnêtement semblant d’être et c’est bien. Et c’est un peu difficile à comprendre quand on ne sait ce qu’il faut savoir sur Milo et Bill. Bill ou Milo. Qui est Bill ? Il ne sait pas. Honnêtement. Il a oublié. Mais c’est pas grave. Il ne fait pas les choses qu’il n’a pas envie de faire. Sauf si on lui ordonne. Et malgré tout il le fait savoir au monde entier qu’il n’aime. Scandaleux. Quand il n’aime pas quelqu’un il le dit, aussi, avant ou après lui avoir attrapé la tête pour l’encastrer contre le mur. Quand il aime, il le dit aussi. Sans honte. Sans sourciller. S’il veut quelque chose il le réclame et ou le prend par la force. Il ne manipule pas vraiment les autres, Milo, il a pas le temps. Sauf si c’est pour attraper un méchant.

Calme mais pas trop.

Il a toujours une attitude posée, Milo. Il garde toujours son calme, Milo. Il pleure parfois la nuit, Milo. Il n’aime pas montrer ses faiblesses mais ça ne lui pose pas trop de problème de montrer ses émotions. Mais il reste cool. Comme quand on lui a annoncé qu’il était mort. Il l’a très bien pris. Parce qu’il est un héros maintenant et que ceux qui restent sont heureux à présent. Et c’est cette certitude qui l’a aidé à accepter rapidement Asphodèle. Et cette certitude qui lui arrache des larmes la nuit. Parce qu’il aurait préféré être vivant. Même si sans son sacrifice il n’aimerait pas non plus être en vie. Il sait qu’il a accompli ce qu’il devait accomplir. Qu’ils ont récupéré la Terre. Qu’il n’aura jamais le droit d’y poser le pied. Et ça le fait pleurer Milo. Très fort. Mais la journée ça va mieux. Il accompli son devoir. Vit sa nouvelle existence pleinement. Ou du moins il essaie. Même si la nourriture a un goût immatériel. Même si son bonheur paraît artificiel. Il reste calme Milo.

Sérieux mais pas trop.

Il affiche toujours une mine sérieuse quand il croise un Daemon ou un Asphodellus, Milo. Il les salut avec tout autant de sérieux, sa main contre sa tempe, Milo. Il aime bien déconner avec eux et les autres, Milo. Il respecte beaucoup les Daemon puisqu’il les considère un peu comme des collègues de travail. Il respecte aussi beaucoup les Asphodellus puisqu’il les considère comme ses supérieurs.  Même s’il n’est pas vraiment comme eux.  Il les aide comme il peu. Même s’ils en ont rien à faire. Il prend son travail au sérieux. Il attrape les voleurs. Intercepte les fauteurs de trouble et leur donne une bonne correction avant des les enfermer quelque part pour leur expliquer patiemment que se rebeller ça ne sert à rien. Même si on l’appelle le toutou de garde d’Asphodèle. Il tend l’oreille aux fauteurs de troubles, leur tend ses épaules, s’ils n’écoutent toujours pas il tend le poing. Il veut leur venir en aide avec sérieux. Il aime pourtant rire. Raconter des blagues. Il aime aussi raconter ses aventures aux plus jeunes et le laisse même jouer avec ses cheveux quand ils le demandent. Un peu grand frère. C’est d’ailleurs comme ça qu’il se considère. Parce qu’il sait qu’il n’est plus tout jeune.


Violent mais pas trop.

Il sait se battre, Milo. Lorsqu’il interpelle quelqu’un, il le fait avec force, Milo. Il sait pourtant se montrer tendre, Milo. Il est impossible d’oublier que Milo est un ancien militaire. Il suffit de voir ses muscles. De voir son air sérieux quand il se met à la chasse d’un criminel. Et il fait mal, Milo. Il dit que c’est parce qu’il veut faire passer l’envie aux autres de recommencer leur conneries. Il vaut mieux pas trop jouer au con avec lui, parce qu’il n’est pas clairement patient. Il ignore les insultes des petits jeunes en pleines rébellions. Il a l’habitude. Il frappe pas toujours non plus. Il a les menottes faciles. Il maîtrise facilement. Parfois il encaisse un coup ou deux avant de se mettre à frapper. Parce qu’il essaie quand même de raisonner et de parler avant de laisser parler ses poings. Il est quand même capable d’être gentil. La preuve, s’il se fait chier autant à essayer de raisonner un commotus, c’est qu’il éprouve de l’empathie pour eux. Il fait de son mieux pour les aider à s’intégrer. Et il est plutôt bon amant. Il sait dire des mots doux. Il sait enlacer. Il sait embrasser. Il sait chérir. Même si ça n’est que pour une nuit. Même si ça n’est pas pour demain. Distribue de la tendresse du bout des lèvres. Il ne sait pas vraiment comment aimer. Il est tombé amoureux de son vivant, mais il a tellement perdu d’amants, tellement gâché d’aventures qu’il n’arrive plus tomber éperdument. Il prévient toujours et lorsque la personne s’attache trop il l’éconduit toujours avec gentillesse. Avec tendresse. Et c’est peut-être ce qui fait le plus mal.

Egoïste mais pas trop.

Il aime pas trop partager, Milo. Il aime pas trop donner, Milo. Il abandonne pourtant vite, Milo. Ce qui est à lui est à lui. Il ne partage ni sa nourriture, ni ses possessions. Même s’il est gentil. Il considère qu’une personne se doit de faire quelques efforts si elle souhaite obtenir ce qu’il désire. Il fournit d’ailleurs beaucoup d’effort. Pour cuisiner. Pour acheter. Pour conquérir. Et pourtant il se lasse vite, pour être plus exacte. Ses aventures ne durent jamais longtemps. Il papillonne, de fille à garçon. Sans sourciller. Il essaie pourtant. Mais ça n’est pas suffisant. Alors il coupe les liens. Très facilement. Trop facilement. Sans chercher à retenir les autres. Il ne veut pas qu’on s’attache à lui et lui-même ne s’attache pas vraiment aux autres. Il est persuadé que personne ne sait comment l’aimer en toute honnêteté. Quand on lui dit « Je t’aime, Milo » ça laisse un goût amère dans la bouche de Bill. Qui est Bill ? Il ne sait plus… Ah. Il se sent un peu perdu avec lui-même parfois

Un peu double mais pas trop.

Il n’est pas que Milo, Milo. Il y a un un Bill dessous Milo. Mais Milo c’est Milo, malgré tout. Il ne comprend pas vraiment lui-même. Parfois, il a l’impression de ne pas être lui-même. Véritablement. Bill hurle dans ses rêves. Il ne sait plus qui il est. Il a oublié. Bill, c’est juste un prénom qu’il a dans la tête, parfois. Pas vraiment une double personnalité parce que Bill ne se montre jamais. Mais c’est bizarre parce que parfois ce qu’il a vécu devient irréel. Parfois il a du mal à enlacer. Parfois il a dû mal à aimer certaines choses . Alors que d’autres fois ses mains dévorent franchement les corps. Alors que d’autres fois il mange et fait avec passion. C’est compliqué. Trop compliqué. Milo c’est Milo mais c’est Bill aussi. Mais c’est Milo. Un être aux allures de marionnette.


Un peu narcissique mais pas trop.

Il aime parler de lui, Milo. Il aime faire parler de lui Milo. Il aime pas quand on remarque qu’il peut pleurer, Milo. Milo il sait qu’il est un héro, sur Terre et il le répète à qui veut ne pas l’entendre. Il aime bien quand on lui demande de raconter des histoires sur sa vie. Il est fier comme un paon. Comme il est fier d’expliquer comment il a réussi à sauver la Terre d’une invasion de près de deux siècles. Mais il aime pas raconter comment il a eu ses cicatrices. Parce que la douleur le fait étouffer. Comme quand on lui demande comment il a perdu son œil. Il se rappelle alors comment on le lui a arraché, alors qu’il était captif d'un vaisseau klonxien. Et il aime pas ça Milo, se rappeler comment il était pitoyable. Comment il avait pleuré alors que la cuillère s’était enfoncé dans son lobe oculaire droit. Alors il perd la tête et menace de faire subir aux autres la même chose s’ils ont le malheur de se moquer. Il supporte mal les moqueries. Les critiques. Ça le blesse. Même s’il fait semblant d’aller bien.

Mais il va pas si bien Milo. Même s’il rit. Même s’il joue. Même s’il embrasse. Même s’il se plie aux règles. Même si c’est un Quietus. Même s’il est Milo et non Bill. Et parfois, ça se voit. Parfois il pète une durite. Il pleure. Hurle. Saccage. Uniquement quand il est seul. Mais c’est pas grave parce que ça dure jamais longtemps. Jamais.


Parce que tout va bien, maintenant.  


Histoire
Ils sont arrivés. Un jour. Dans leur vaisseaux spatiaux azurés. L'humanité avait commencé à vouloir conquérir l'espace. La coloniser. Afin de faire perdurer l'humanité. La planète Terre allait mal. Très mal. Les catastrophes naturelles secouaient quotidiennement le monde entier. Éruptions, séismes, raz-de-marées... La calotte glacière finissait de fondre. De nombreuses espèces avaient  disparus depuis bien longtemps. Les hommes étaient les prochains. Ils le savaient. Leurs ancêtres avaient condamné la Terre.

Alors que tout semblait perdu, ils sont arrivés. L'imaginaire humain n'aurait pu les préparer à ce qu'ils allaient découvrir. Ils les avaient imaginés verts. Petits. Avec des yeux de mouches. Les envahisseurs auraient pu aussi être des robots, à l'image des terminators et d'autres robocops. Ils ne l'étaient pourtant pas.

Ils étaient en tout point semblable à l'homme. De la même taille. Bipèdes. Intelligents. Déterminés. Leur peau était simplement azurée. Ils parlaient la langue commune des terriens. Ils semblaient pétris de bonnes intentions. On aurait pu croire qu'ils étaient de lointain cousins. C'est sans doute pour cela que tout le monde les à cru lorsqu'ils déclarèrent ceci, d'une voix forte et claire.

« Nous venons en paix. »

Les dirigeants, encore présent sur terre organisèrent une réunion. La première inter-espèce. Que voulaient donc ces mystérieux êtres venus d'ailleurs ? L'humanité avait retenu son souffle. Tout le monde espérait secrètement qu'ils apportaient la solution à leurs problèmes. Qu'ils soigneraient les blessures de cette planète bleue.

Et c'est ce qu'ils annoncèrent. Le reste des terriens, accueillirent la nouvelle avec joie ! Personne n'avait douté de leur bonnes attentions ! Ils en avaient apporté la preuve, après-tout. Leur technologie pouvait assainir l'air. Réparer la couche d'ozone. Les faiseurs de miracles azurées étaient leurs sauveurs !

Après un vote qui ne fût, du reste qu'une simple formalité ils furent autorisés à amener leur semblable sur terre. Des vaisseaux spatiaux par millier avaient pris la place des nuages gris. L'humanité accueillit ses sauveurs humblement. Elle commençait déjà à chasser les mauvais souvenir. Elle envisageait même de faire rapatrier les enfants qu'elle avait envoyé coloniser l'espace... Les hommes avaient de nouveau un futur !

Hélas... Les hommes auraient dû le savoir pourtant. L'espoir ne revêt pas d'autre couleur que celui du vert tendre. Le chef des faiseurs de miracle, l'Azroth s'exprima alors, en ces termes, à la conférence de presse organisée par les chefs des Hommes.

«Nous guérirons ce que vous appelez terre. Nous purifierons l'air. Nous assainirons la terre pour la rendre de nouveau fertile. Mais pour la purifier entièrement, nous chasserons définitivement les Hommes, la première et plus grande calamité que cette terre n'ai jamais connu. Nous vous laissons 24 heures. Si vous opposez la moindre résistance...  »

L'envahisseur brandit une arme et, d'un seul tire de laser il mit fin à la vie du plus jeune fils du premier ministre. C'est alors que les humains la virent, la plus grande différence entre ces êtres et les hommes. L'Azroth n'avait pas sourcillé en arrachant sauvagement la vie de cet enfant. Ceux qui essayèrent de se rebeller connurent le même sort. Suite à cela, l'humanité paniqua. Ceux qui le purent prirent d'assaut les navettes spatiales. En 24 heures, seule une poignée d'Homme pourrait être sauvée. Les autres seraient exécutés.

Cette histoire ne commence pas par le désespoir d'un enfant qui laisse sa mère sur Terre. Nous aurions pu nous intéresser à ces premiers hommes, chassés de chez eux, le cœur lourd alors qu'ils abandonnent les autres terriens à un sort pire que la mort. Non. Cette histoire se passe cent soixante et un ans plus tard. Ne pensez pas pour autant que l'humanité à oublié. Ne pensez pas pour autant qu e l'humanité à pardonné. Ne pensez pas pour autant que l'humanité à abandonné la Terre. Ils la récupéreront. À n'en point douter. Ils le feront.



An 162 de l’ère galactique, académie militaire de la coalition humaines.

-Milo !

Le jeune homme se retourne, lentement. Elle, elle accourt vers lui, les sourcils froncés. Ses mains agrippent l’uniforme du garçon avec force, hors d’haleine.

-Mad-

-J’ai appris que tu avais refusé ton affectation à l’Etat-Major ?!

Le jeune homme faufile ses mains sur les poignets de la jeune fille pour lui faire lâcher prise. Ses deux yeux émeraudes rivés sur elle. Il acquiesce lentement, sourire aux lèvres. La jeune fille tente de se défaire de la poigne de fer de son ami.

-… Est-ce que tu l’as fait pour moi ?

Sa voix est dure. Ferme. Il peut ressentir sa fureur. Il la sent trembler sous ses mains. De colère ? Il ne saurait franchement le dire, ses deux yeux ambrés s’accrochent aux siens avec infiniment plus de tendresse. Il hausse un sourcil. Puis deux. Tambour battant. Le cœur en joug. Ah. Les femmes avaient un pouvoir mystérieux. Touché. Coulé.  Il relâche ses poignets pour poser ses deux mains contre ses épaules.

-Non. Je n’ai juste pas envie de retrouver mon paternel.

Elle soupire de soulagement. A moitié convaincue, mais son regard se voile rapidement.

-Et… Comment ils l’ont pris ?

Milo rit. La jeune fille rougit et fronce les sourcils. Se moquait-il d’elle ?

-Apparemment c’est toi qui se retrouve avec mon affectation initiale. Si ça n’avait tenu qu’à lui il est probable que je me serais retrouvé affecté sur une épave galactique à récurer les latrines en attendant qu’il daigne nous envoyer au front.

Ses deux iris riaient toujours.. Celles de la jeune fille lançaient des éclairs.

-Milo !

Le jeune homme soupire et remonte ses mains sur son visage pour y poser son front contre le sien. Exercice qui ne s’était pas avéré des plus simple, son interlocutrice ne devait pas mesurer plus de un mètre soixante-trois, à tout casser ?

-Ils m’ont donné le Mirage.

-Celui de ta mère ?

Il acquiesce. Les yeux brillants d’excitation. Le cœur de la cadette se sert fort. Cela voulait dire qu’il serait amené à combattre. Cela voulait dire qu’il serait peut-être amené à mourir. Elle ferme les yeux avec force et chasse les larmes qui s’étaient formées au coin de ses yeux. Pour partager sa joie. Parce que c’était ce qu’il avait toujours voulu. Elle esquisse un sourire maladroit et se rappelle.

Elle se rappelle de la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, alors âgés d’une dizaine d’année. Les aspirants militaires étaient entassés sur une plateforme intérieur de l’académie militaire Nova. Il y avait les plus pauvres, qui s’étaient enrôlés uniquement pour pouvoir survivre. Les jeunes délinquants amenés de force. Et c’était tout. Parce que personne ne s’enrôle aussi jeune dans l’armée par plaisir.  Si vous menaciez les colonies alors on vous retirait vos droits fondamentaux. Et on vous donnait le choix. L’armée ou le vide intersidérale ? Mourir après ou tout de suite ? Elle, elle avait rapidement choisi. Elle voulait pas crever Maddison. Elle voulait pas. Alors elle s’était engagée la rage au ventre. Elle détestait les colonies. Elle détestait la Coalition. De toute ses forces. Mais elle voulait pas crever, non. Elle voulait pas. Comme la plupart des enfants présents sur la plateforme. Ils avaient tous le même regard. Presque tous.

Mais Milo était différent. Il s’était engagé volontairement. Il a toujours clamé qu’il voulait marcher sur les pas de sa mère. Morte en ayant abattu à elle seule une flotte entière d’Astarothiens. Il avait toujours eu les yeux brillant, Milo. Comme maintenant. Et cela même quand elle avait essayé de lui apprendre comment ça se passait pour les gosses des bas-fond. Il avait encaissé. Il l’avait laissé cracher toute sa haine. Avait accepté toutes ses remontrances patiemment. Jusqu’à ce qu’elle s’effondre et pleure de toute ses forces. Après ça, elle lui avait raconté sa vie. Il lui avait raconté la sienne. Sans verser la moindre larme. Elle se souvient d’avoir longtemps pleuré pour lui. Contre lui. Et ils s’étaient promis alors qu’ils deviendraient les meilleurs de toute l’académie. Elle, elle voulait s’illustrer pour pouvoir changer les choses dans les colonies. Lui il voulait simplement mettre fin à l’invasion des hommes azurés. Récupérer la Terre. Réformer entièrement la Coalition. Deux rêves utopiques. Vraiment. Ils s’étaient bien trouvés tous les deux…

Et aujourd’hui c’était le dernier jour. Demain ils ne seraient plus cadets. Elle irait travailler avec l’Amiral Klurk. Milo prendrait le commandement du Mirage. La jeune fille dépose à son tour ses mains contre les joues du garçon.

-Demain… Demain tout sera fini…On ne pourra plus jamais…

-Chhhh…

Il l’embrasse. Du bout des lèvres.

-Tu te trompes. Tout commence demain.

Il sourit. Attrape une larme avec ses lèvres et se détache. Il reprend sa route, sans un regard en arrière. Elle voulait crier son nom. Encore et Encore. Mais elle se retient, comme elle retient fièrement ses larmes. Elle entrouvre les lèvres et hurle.

-On se reverra Capitaine Vanks !

Il lève la main et l’agite.

-J’ai hâte futur Amiral Stanford.





An 169 de l’ère galactique, Vaisseau du Grand Commander Klonxien



En Klonxien –Alors Vaaankss…

L’humanoïde fait claquer sa langue de serpent contre ses dents pointus, ses deux iris reptiliennes fixées sur l’humain attaché. Il frotte ses mains. Heureux. Cela faisait sept ans maintenant que cet homme était devenu leur ennemi. Avec acharnement. Il avait fait échoué toutes ses tentatives d’invasion. A chaque fois qu’il avait voulu attaqué une Colonie humaine il s’était dressé devant lui. Lui et son maudit équipage.

En Klonxien- Tuuu faiiiis moiiiins le maliiiiin maintenaaaaant!

L’humanoïde se met à rire. C’est guttural. Ça vous glace le sang. Il se tourne, sa longue queue balaye le sol joyeusement alors qu’il observe ses instruments de torture avec affection.

En Klonxien-à la fffin de notre petit enntretient je sauurais touuuut ce qu’iiiil y aaaa à savoiiir sur les forcccccces militaires humaiiines. Vaaaanksss le traître, c’est un joliii sssssobriquet non ?

Il se retourne, un couteau dans les mains. Il contemple le visage de son ennemi… Ah… Il devait être terri… Il s’arrête. Ses deux yeux s’agrandissent. Il souriait. D’un mouvement d’humeur il gifla son prisonnier arrogant. Le Klonxien écumait de rage.

En Klonxien Je sssssuiiiis le Sssssstratège de l’Empire Klonx. Sssssoumet-toiiiiiiiii Vanksss !

-Ahahah… Ahahahahahahahahaha.

Le reptile fixe l’homme. Il riait à présent. Il riait à en perdre haleine. Le tortionnaire sert plus fort son instrument. Il tendit la main pour attraper les cheveux du militaire avec force.

En Klonxien-Sssuuuuffit!

En Klonxien -Je ne me soumettrai jamais.

En Klonxien-Oh? C’est ce que nous allons voir…

Le stratège relâche les cheveux bruns pour aller attraper un nouvel instrument. Il revient vers son prisonnier en passant sa langue de reptile sur ses dents. Sourire carnassier et regard furieux.

En Klonxien Alors je vais commencccccer  par arracher leeeeentement cette lueur de rébellion dans tes yeux. Deffffffinitivement Vaaanksss…

Il s’approche du visage du jeune commandant pour  passer sa langue sur sa joue droite. Et c’est avec tendresse qu’il enfonça sa cuillère dans le lobe droit de son hôte.





[…]

En Klonxien-Oh? C’est ce que nous allons voir…

Le stratège relâche les cheveux bruns pour aller attraper un nouvel instrument. Il revient vers son prisonnier en passant sa langue de reptile sur ses dents. Sourire carnassier et regard furieux.

En Klonxien-Alors je vais commencccccer  par arracher leeeeentement cet lueur de rébellion dans tes yeux. Deffffffinitivement Vaaaankssss…

Il s’approche du visage du jeune commandant pour  passer sa langue sur sa joue droite. Et c’est avec tendresse qu’il enfonça sa cuillère dans le lobe droit de son hôte. Sa voix résonne avec force. Il hurle. De rage. De douleur. Il se tord. Il a si mal. Si mal. Il meurt. Meurt. Ses doigts s’agitent furieusement. Ses pieds se tordent. Ça saigne. Fort. Il voulait que ça cesse. Il aurait presque pu supplier le Klonxien de le tuer pour qu’il mette fin à son supplice. Sauf qu’il était trop occupé à hurler.

[…]

Il avait enfin fini. Une larme de sang sur la joue. Sa respiration était haletante. Il ne s’était toujours pas évanoui. Dommage. Sinon le klonxien l’aurait bien électrocuté pour le faire parler.


En Klonxien – Alors Vaankss… Et sssi tu me racontaiiis cccce que tu sssais avant que je ne t’arrache l’auuuutre.  

-Ahaha… Ahahahahaha….

Il avait recommencé à rire. Le reptile fronce les sourcils. La douleur le rendait-il fou ?


En Klonxien-Qu’est-ccccce qui te fais riiire?



En Klonxien- Pendant que … tu t’es amusé mes hommes ont… sûrement… Détruit le vaisseaux de ton Empereur… Ahahahahahahaha…


En Klonxien-Tu meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeens…

Il s’approche de nouveau de son prisonnier et lui assène un nouveau coup de poing. Il allait le faire souffrir. Oh oui. Il allait lui arracher les membres un à un… Mais avant, il allait lui crever l’autre œil. L’humanoïde se mit à rire à son tour. Il s’approche de son prisonnier. Avec avidité. Soudain. La porte s’ouvre brutalement.


En Klonxien- ON NE BOUGE PLUS !

Le stratège se retourne. D’un coup.


En Klonxien-Mais qu’est-cccccccccce…

Vanks sourit en apercevant certains membres de son unité. Ils avaient réussi. Il riait à présent. Soulagé. Victorieux. Il adresse une dernière pique à son tortionnaire.

En Klonxien-C’est la fin, Atilus! La Coalition a vaincu l’Empire !


Des militaires se ruent dans la pièce, encerclant le stratège. Il hurle et se retourne près à se jeter sur son prisonnier. Deux hommes lui entravent les mains et l’immobilise. Il ne pouvait plus rien faire. Il repensait aux derniers événements. C’était impossible ! Comment avaient-ils pu… Il adresse un regard à son ennemi. Furieux.  


En Klonxien – TOIIIII…. VAAAAAAAAAAAAAANKSSSSSS. TU AVAIS TOUT PREVUUUUU ?

Il rugit, féroce, animal. Le jeune homme acquiesce, son unique iris fixée sur le reptile.


En Klonxien – TU ME LE PAIERAS, TU M’ENTENDS ?


En Klonxien – Au plaisir de jamais te revoir Atilus…

Il garde le sourire. Malgré la douleur. Malgré le sang.. C’était sa victoire. C’était flou autour de lui, on le détache, le félicite. Il n’entend plus. Le monde devient opaque. Une grande victoire pour l’humanité. Il adresse une dernière pensée à sa mère avant de perdre connaissance.

 

An 189 de l’ère galactique, dans un vaisseau individuel du  Mirage.

-Qu’EST-CE QUE VOUS FAITES CAPITAINE ?!

Milo ne tourna même pas la tête pour voir l’écran à sa droite. Il savait que c’était Mira, son second. Cela faisait maintenant  27 ans. 27 ans qu’il écumait l’univers pour traquer les ennemis de la Coalition. Vingt-sept longues années. Il avait contribué à la chute de l’Empire Klonxien. Il avait pourchassé les galactiens jusqu’aux confins de l’univers. Avait aidé la Coalition à sceller une alliance avec les femmes de Teroif XW37. Il ne lui restait plus qu’une chose à faire. Une seule. Et il l’avait en ligne de mire.

-Je m’apprête à faire exploser le vaisseau du chef des azurés.

-VOUS NE DISPOSEZ MÊME PAS D’ARME SUFFISAMMENT PUISSANTE POUR ERAFLER LEUR VAISSEAU.

Milo sourit.

-Qui te dis que je vais leur tirer dessus ?

-Vous ne voulez tout de même pas… REVENEZ CAPITAINE.

Celui-ci n’écoutait déjà plus. Les mains trop occupées à pousser les réacteurs à leur maximum.

-Je voudrais parler à Maddison.

Son œil unique fixait son radar. Concentré à l’extrême. Un petite pensée pour sa mère. Pour tout ceux qui l’ont un jour aimé.

-Milo !

Il frissonne en entendant sa voix. Celle qu’il avait aimé le plus. Son amie. Son amante. Sa collègue. Son supérieur. Il esquisse un sourire, un baiser caché à la commissure des lèvres.

-Milo ! Mais à quoi est-ce que tu penses !

Elle pleure. Il n’a pas besoin de le voir pour le comprendre. Sa voix se brise. Lui il vacille…. Ah. Maddie. Maddie.

-Je vais tenir ma promesse. Souris pour moi s’il te plaît.

Son cœur se sert. Sa dernière aventure. Son vaisseau avale la distance. Avide. Il voudrait revenir en arrière. Juste un peu. Pour pouvoir la serrer dans ses bras une dernière fois. Il a peur le Milo. Mais c’est trop tard maintenant. Trop tard pour ça. Trop tard pour lui. Mais pas trop tard pour l’humanité.

-Hey Maddie… Merci de m’avoir aimé.

Il tourne la tête pour pouvoir graver son visage dans sa mémoire. A jamais.

Il n’est plus.

FIN.



[…]

Il se réveille Bill. Il fait noir dans sa piaule. Il comprend pas. Il décuve doucement. Il avait rien envie de faire. Milo. Milo. Il était mort. Il était plus rien sans lui. Sa vie n’avait plus aucune saveur. Ne pas penser. Ne pas penser. Oublier. Passer à autre chose. Mais il peut pas, non. Il s’accroche fermement à Milo. Milo. Il oubliera demain, finalement.





Capitaine Milo Vanks - J'ai sauvé l'univers et j'ai laissé Bill derrière. 140612102804483943         Capitaine Milo Vanks - J'ai sauvé l'univers et j'ai laissé Bill derrière. 140612102804483943
Vous ?
Personnage sur l'avatar : Neil Dylandy, Gundam 0
Pseudo : PIÑATA ULTRA SEXY L&M
Âge : 74  ans.
Comment avez-vous connu ce forum : Je connaissais le chemin BJ
Des commentaires : IL PLEURE SUR VOS MERES.

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:pleure: J'ai terminé. Je suis contente ;;! J'espère que ça ira. :câline son perso:


PS : Un jour j'écrirai son histoire entièrement. Un jour. Toutes ses aventures. Mais ça me prendrait 56 ans pour terminer alors j'espère que ça suffira.

Luv ♥

Aether
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Félicitation
Vous êtes officiellement validé ♥ MILOOOOOOOOOOOOOO GTRFJDNFRGTJ. C'était. Super cool. J'ai beaucoup aimé ta fiche, l'univers que tu as créé, la façon dont tu l'as raconté. Les personnages sont attachants, leurs aventures sont prenantes... Bref, je m'y suis bien retrouvée et j'ai réussi à tout lire d'une traite sans m'ennuyer une seule seconde BJ Tu écris toujours aussi bien, en plus, donc voilà. C'était parfait. Je n'ai rien à redire, tu as tout très bien intégré, aucune incohérence, très peu sinon pas de fautes (ou alors je suis bourrée et je les vois pas non plus), une bonne ambiance, de bons persos... Bref. Je te valide donc sans plus attendre BJ
Parce que sinon tu risques d'attendre longtemps, DONC VOILA. Je me hâte.

Tu peux dès à présent recenser ton avatar, ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu et tu vas être intégré à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivé dans la pièce Est. (coucou Styx :DD)

Et voilà ! Amuses toi bien mon enfant ;A; ♥

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