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Kévin Poirier
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Ils arrivent à destination assez rapidement considérant l’état de la pauvre daemon. S’ils avancent plus lentement que s’ils avaient tous des jambes parfaitement fonctionnelles, ils avancent quand même vite avec quelqu’un qui, justement a les jambes en vrac. A chaque fois qu’il voit que ça trébuche un peu devant, il lève les yeux sur les dos qui sont face à lui et fronce les sourcils. 
C’est drôle comme ils peuvent se plaindre de tout un tas de choses, mais ça, ça n’a pas l’air de vraiment déranger Ellibonnie. Elle est plus solide que lui, c’est certain.

Et pourtant, tout pareil, il a un peu de compassion pour sa situation. Ils pourraient prendre leur temps, ça ne le dérangerait pas, mais il imagine que les policiers ont mieux à faire que des escorter d’un bout à l’autre. Mais tout de même.
Il est d’avis à toujours croire la police et toujours faire ce qu’on lui dit de faire, vraiment, mais il a quand même la faculté de questionner certaines choses.

Lorsqu’ils débouchent sur le secrétariat, le regain d’activité le surprend quelque peu. Ils ont passé dans couloirs vides si longtemps qu’il est presque surpris de voir que, en fait, beaucoup de gens travaillent ici. Ca ne l’affole pas. Il préfère de loin ça, se fondre dans la masse, à un tête à tête angoissant avec un haut gradé, il ne le cache pas.
Ils sont installés (enfin, Ellibonnie surtout, qui n’a pas vraiment le choix que de s’asseoir) dans un coin de la salle. Kévin s’assoit à côté, à une chaise de différence au cas où l’ami d’Ellibonnie décide qu’il a très envie de s’asseoir entre eux deux pour. Des raisons. Ca n’est pas Kévin qui va frapper ou harceler Ellibonnie, mais soit.

Le ton de la capitaine lui arrache une grimace involontaire. Immédiatement, ses épaules s’affaissent vers l’avant. Il détourne le regard. Fixe le sol. Ca n’est sans doute pas contre lui, mais ce type d’ambiance après un événement de la sorte, ça ferait grincer n’importe qui de sensible. Elle part ensuite, et son départ ne l’aide pas à se sentir mieux. Maintenant qu’il est assis, proche de la sortie, il se sent juste drainé.
Alf reste là, avec eux. Kévin n’est pas certain qu’il irait les poursuivre s’ils décidaient de partir, mais il suppose qu’on ne laisse pas les gens sans surveillance.

Il soupire avant d’attraper, du coin de l’oeil, les manigances discrètes et à la limite de la chorégraphie des deux amis. Le regard sur lui, l’ami qui part parler (se plaindre, vraiment) au policier en lui faisant tourner le dos. L’indication qu’il doit élever le ton.

Difficile de ne pas le remarquer de son point de vue, et plus difficile encore de ne pas comprendre le but de la manoeuvre.

Son regard passe du daemon jusqu’à Ellibonnie, et lorsqu’elle s’adresse à lui, le ton bas, il n’est pas surpris. Ni qu’elle lui parle, ni de sa demande. Ca avait de l’importance pour elle. Il le sait.
Il fait glisser ses yeux d’elle jusqu’au sol devant ses pieds. Il a déjà le dos bien courbé, alors nul besoin d’en faire plus.

« Oui, répond-t-il dans un souffle. Mais. Pourquoi? »

Question vague au possible. Pourquoi elle ment, pourquoi ce papier est si important, et, par extension,c’est quoi tout ce putain de bordel?
Kévin ne pense pas qu’elle lui répondrait s’il commençait à la questionner. Pas l’endroit, pas le moment. Pas l’envie, sûrement. Il veut juste qu’elle sache qu’il se pose des questions. Qu’il garde le papier, oui, mais qu’il voudrait des réponses. Il ne sait même pas s’il en aura.

A ce niveau, il ne sait pas non plus pourquoi il a choisi de garder ce putain de papier.


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Votre réponse fait pincer les lèvres à Ellibonnie, dont le regard se perd immédiatement le long de votre corps. Son examen de votre personne n'a rien ni d'anodin ni d'agréable ; si elle ne cherche pas à déterminer les papiers se trouvent, comme la logique aura tendance à vous le dicter, vous n'avez aucune envie de savoir ce qu'elle peut avoir en tête.
Elle plisse les yeux.

« Toi, pourquoi ? »

Elle serre la mâchoire. À sa décharge, elle a l'air légitimement perturbée ; le sujet de sa perplexité, lui, reste sujet à débat.
Vous ne pouvez pas en discuter en long et en large, malheureusement.

« Déchire-les. »

Ah. L'absence de "s'il te plaît" n'est pas étonnante, vu la situation — elle doit être succincte, et vous n'avez pas l'impression qu'elle soit votre fan n°1, quelle qu'en soit la raison — mais elle n'est pas non plus en position de donner des ordres, malheureusement pour elle.
Si c'est vous qui avez les papiers, et qu'elle ne veut pas qu'ils arrivent dans les mains de la police, alors elle ne peut rien vous faire qui puisse vous donner envie de changer d'avis. Elle ne peut pas non plus vous forcer à les lui remettre (?), et en ce sens vous avez un avantage. Léger, soit — parce que les leur jeter à la figure, c'est admettre avoir caché des preuves. Avoir menti. Dans le cadre d'une affaire grave.
La compréhension ne serait peut-être pas au rendez-vous.
Risqué.

Et vous n'avez toujours aucune idée de pourquoi elle veut à ce point cacher une liste de nom. Quant-au mot, vous n'y avez rien compris ; il ne vous aidera pas.

Mais elle ne peut probablement pas vous forcer à quoi que ce soit.
Probablement pas.

Le daemon, de son côté, continue de discuter avec Alf — qui semble de plus en plus exaspéré, comme on pourrait s'y attendre.
Irina est revenue près de l'accueil, sur votre droite, où deux des femmes retenues en garde à vue (la blonde-rousse et celle qui faisait les cents pas) sont occupées à discuter plus ou moins gentiment avec la secrétaire.
Grosse ambiance, comme dirait l'agent.


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Kévin Poirier
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L’examen corporel le fait se tendre de haut en bas, son regard se tournant instinctivement vers la daemon. Il la fixe un long moment et, comme un miroir, plisse également les yeux lorsqu’elle le fait. Il n’arrive pas à la lire, vraiment. Sa réponse a l’air de l’insatisfaire au possible. Elle est perplexe. Au moins, ils sont deux à l’être. Il a l’impression d’avoir un dialogue avec une personne dont il ne parle pas la langue et c’est très frustrant. Ceci dit, ce serait certainement plus clair s’ils avaient l’occasion de parler sans avoir la police à côté d’eux, il en convient. Mais là, pour l’instant, il a juste Ellibonnie qui lui murmure avec un ton plus sec que le Sahara de déchirer la lettre. 

Là. Comme ça.

Kévin hausse les sourcils. La fixe. Il a abandonné l’idée de fixer le sol pour avoir l’air le moins suspicieux possible. Ils viennent de se faire séquestrer ensemble, okay, ils ont le droit de partager des moments.

Et là, le moment, c’est de l’ahurissement. Quoi? Pourquoi elle est comme ça? Elle aurait voulu qu’il se débarrasse de la lettre quand exactement? Même s’il l’avait voulu, il a eu peut-être un seul moment seul depuis qu’il a la lettre et il était shooté comme jaja. Depuis, il est entouré des policiers à qui elle ne veut pas qu’il donne la lettre.
Vraiment, même s’il l’avait voulu, il n’avait pas d’occasion de le faire.

Mais voilà, il n’a pas non plus très envie de la déchirer. Et encore moins maintenant. Le ton et l’attitude d’Ellibonnie ne lui donne pas envie de l’écouter. Il a beau être un garçon très arrangeant et obéissant, là, maintenant, il est fatigué et frustré et il ne comprend rien. Et il voudrait comprendre.

« Non. »

Son ton est sec également. Il fronce les sourcils. Sa main se resserre sur la anse de son sac et il détourne le regard pour le reposer sur Irina qui était revenue de sa mission. Il aurait pu lui donner, là bas, en plus de lui raconter qu’Ellibonnie ment comme elle respire.
Il est trop tard pour faire marche arrière maintenant, mais il n’est pas trop tard pour essayer d’avoir un semblant de réponse. Pas maintenant, sûrement. Un jour proche, il l’espère. Il ne va pas l’oublier de si tôt, cette putain de lettre.

« Non,
répète-t-il, le ton plus bas. Pas sans savoir ce que c’est. »

Il a bien choisi son moment pour être borné, il est au courant. Trop tard pour en démordre de ça aussi.


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Ellibonnie fronce les sourcils en même temps que vous. Elle a la mâchoire serrée, le regard dur — et rien ne vous laisse à penser que votre réponse la surprend, mais elle n'en semble pas ravie pour autant.
Sans rire. Si elle avait sauté de joie de vous voir lui désobéir, il y aurait eu de quoi se poser des questions. En ce qui la concerne, la meilleure issue est aussi claire qu'évidente. Elle ne la cache pas.
Détruire les preuves.
Mais des preuves de qui que quoi, ça — c'est bien toute la question, n'est-ce pas ?

Et vous, vous voulez savoir. Ce qu'il y a sur les mots. Pourquoi elle ne veut pas que la police tombe dessus. Pourquoi elle les envoie sur une mauvaise piste concernant Flore, tant qu'on y est.

Sa réponse ne tarde pas.

« Ça te regarde pas ça t'apportera rien et pourquoi je ferais ça ? » Elle ne prend pas le temps de respirer ; les phrases s'enchaînent à toute vitesse, accompagnés de coups d'œil nerveux sur le côté. « Pour que tu décides ce que tu vas en faire ? T'as pas eu besoin de ça pour décider de la garder, en quoi c'est différent ? Soit tu m'aides moi soit tu les câlines eux mais je vais pas te — non. »

Ça semble définitif. Malgré la nervosité qui fait remonter sa voix vers le haut, elle ne flanche pas ; n'hésite pas.
Le "eux" étant la police, vous supposez. L'opposition a le mérite d'être nette.

« Si tu le déchires, peut-être. »

Elle tient vraiment à ce que vous vous en débarrassiez. L'idée de vous savoir avec ne doit pas l'enchanter du tout.
Compréhensible, si elle a peur que vous changiez d'avis — ou juge juste que vous n'avez pas encore pris de décision, et que vous posez un risque.
Apparemment, elle ne va pas être du genre à tenter de vos supplier ou de vous mettre de son côté ; plutôt que de chercher à vous faire coopérer en vous demandant ce que vous voulez en échange, elle vous donne des injonctions et des "peut-être".
C'est... un choix.

Pendant ce temps, Irina et les femmes n'ont pas bougé. Le daemon, en revanche, semble commencer à ne plus savoir quoi dire.
"Tic tac", comme on dit.


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Kévin pince les lèvres. La sensation d’être en train de se faire engueuler est désagréable au possible, alors il ne l’écoute qu’à moitié. Elle enchaine les phrases, enchaine ce qui ressemble être une reproche et il est fatigué. Il a gardé cette lettre parce qu’il avait ? Pitié? Parce qu’il faisait quelque chose pour elle? Parce qu’il était perdu et qu’il n’avait pas envie de faire ce que Flore voulait qu’il fasse?
Il aurait pu donner la lettre à la chef. Il aurait pu s’en débarrasser et voilà, done. Ellibonnie ne lui donne pas envie de déchirer cette lettre plutôt que de se lever et aller la donner au policier le plus proche. Il aurait des problèmes, peut-être, mais au moins ce serait fini et elle saurait sur quel pied danser avec lui. 

C’est ce qu’elle veut, peut-être?

Et elle essaie de négocier. Peut-être que si tu es gentil, maman t’offrira une sucette, c’est ça qu’il entend. Et il ne veut pas entendre ça. Il n’a pas envie d’être sage. Il a envie de pleurer et hurler et criser et qu’on le réconforte parce qu’il a pas eu une bonne journée, pas de se faire engueuler parce qu’il a eu une journée une journée de merde et que c’est de sa faute.

Il en a marre. Vraiment. Il serre le poing sur sa cuisse et les dents, aussi. C’est pas le moment d’exploser, pas si près de rentrer chez lui, mais, putain, qu’est-ce qu’il en a envie.

« Je sais pasKévin réplique, sa voix plus haute qu’il ne l’aurait aimée. Je sais pas pourquoi j’ai fait ça, et je sais pas pourquoi tu fais ça. Et je sais pas pourquoi Flore a décidé que frapper le facteur c’était exactement ce qu’il fallait faire parce que, visiblement, ça t’a rien fait du tout. »

A l’image d’Ellibonnie juste quelques instants auparavant, il parle vite. Il essaie de garder sa voix basse mais l’énervement et la fatigue rendent la tâche difficile.

« Je sais rien du tout, alors comment tu veux que je sache ce que je dois faire, hein? »


Il s’enfonce plus profondément dans son siège, dos courbé sourcils froncés, le regard balayant la salle avec lassitude.

« Je vais pas la déchirer, finit-il par ajouter, la voix plus basse. Tu fais ce que tu veux, je fais ce que je veux. »

Et même si elle lui sert à rien, même s’il n’en fera rien, il va la garder, cette putain de lettre. Intacte. Si elle pourrit dans son tiroir pendant des années, c’est son putain de choix. Elle garde ses réponses, il garde la lettre.

Intacte.


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La tension monte, et elle monte vite. Vous le voyez à l'expression d'Ellibonnie, blessée plus fort que si vous veniez de lui enfoncer un couteau dans la jambe ; celle-là même qui, aussi vite, s'écroule et se ferme plus fort qu'une porte qu'on claque.
Oh elle est blessée — ça se voit encore. Ou vexée, peut-être. Outrée. Peu importe la variation, au fond : ce que vous avez dit l'a touchée, et elle ne s'y attendait pas assez. Pas le temps de se défendre.
Alors si la suite de vos réponses est accueillie par un regard noir, il n'en reste pas moins amoindri par ses sourcils à demi arqués. Ses poings se serrent sur ses genoux ; elle ne fait même plus mine de chercher à être discrète dans la façon dont elle vous fixe. Si quelqu'un vous jetait un coup d'œil, il se rendrait immédiatement compte que vous êtes en train de vous parler. Vu la tête que vous devez faire, il réaliserait aussi très vite que la conversation n'est pas plaisante.

Vous n'allez pas déchirer la lettre. Vous faites ce que vous voulez. Et certes — que peut-elle dire à ça ? Elle n'a pas la lettre dans les mains. Elle ne peut pas vous empêcher de la cacher chez vous une fois rentré. De la donner à quelqu'un d'autre. De la faire passer à la police après étude ou non de la situation. Elle ne sait même pas exactement ce qu'il peut y avoir dessus, en fait. Elle ne l'a pas lue.
Elle ne peut rien faire contre ça. Vous avez le dessus, pour le coup.
Poings noués, elle reste vous fixer une seconde — sans lever les yeux vers son ami, sans regarder le policier, sans faire attention au reste. Elle passe la suivante à inspirer entre des dents serrées, l'air de ne pas savoir quoi faire. Au bord des larmes ou de la crise de nerfs.

Elle jure.

Puis vous attrape le col d'un coup, sans prévenir, et se relève assez pour pouvoir mettre tout son poids dans le mouvement quand elle vous pousse et vous fait tomber de la chaise.

Ah —

Vous saviez qu'elle pesait lourd. Le sentir n'était probablement pas dans la liste de ce qui aurait pu venir améliorer cette journée à vos yeux — mais vous finissez par terre quoi qu'il en soit, et il y a bien peu de choses que vous puissiez faire pour vous relever une fois qu'elle vous a atterri dessus.
Elle. Est. Lourde. Et vous, vous êtes affaibli.
Autant dire que sans un sacré coup d'adrénaline, vous ne pouvez compter que sur les autres.

Ellibonnie ne semble pas franchement décidée à vous faire du mal. Vous entendez crier derrière vous — à côté, devant, des exclamations dans tous les sens — mais elle, elle se contente de vous maintenir au sol d'une main et d'ouvrir votre sac de l'autre.
Elle est vive et agile, pour une fille qui a des bleus sur tous le corps. Vous pouvez au moins lui reconnaître ça.

« Non mais ça va pas ?! Arrêtez ! »

Vous n'êtes pas bien sûr de qui l'attrape, mais quelqu'un le fait — et si elle ne se laisse pas faire, et oppose une résistance remarquable pour quelqu'un dans son état, elle manque malheureusement de chance.
Les autres ont réagi trop rapidement. Vous êtes mal tombé. Le sac n'était pas facile d'accès, et elle a mis trop longtemps à l'ouvrir.
Vous voyez sur son visage le moment précis où elle abandonne.

Elle tire la tête de quelqu'un qui va à l'abattoir. Alors oui, vous le voyez.

L'instant d'après, on la tire en arrière et sur ses jambes. Alf et un autre policier la tiennent sous les bras ; elle ne se défend pas, donc ils n'ont aucun mal à la maintenir à peu près droite. Ils l'éloignent sans violence ni ménagement particulier, en faisant attention à ses atèles mais en lui répétant des "qu'est-ce qui vous prend ?!" en veux-tu en voilà.
Un policier et une policière que vous ne connaissez ni d'Eve ni d'Adam vous saisissent sous les bras pour vous relever à votre tour.

« ... Sérieusement ? »

Le capitaine Forrester rentre dans votre champ de vision en même temps que l'on vient vous asseoir. La chef de police, tout près de lui, claque des mains.

« Allez, ça suffit. Chacun retourne à son poste. »

Les policiers et civils restés fixer la scène se dispersent immédiatement. Irina, restée dans son coin avec ses fausses coupables, leur fait signe de partir. Vous n'avez pas l'impression qu'elle ait beaucoup de succès.
Zoey file en direction d'Ellibonnie, qui a été assise à l'autre bout de la pièce. Vu sa position et le mouvement de ses épaules, vous allez supposer qu'elle pleure.
Son ami, resté en retrait, vous fixe sans rien dire quelques secondes de plus. Il ne fronce même pas les sourcils ; son expression est impassible.
C'est presque plus malaisant que s'il avait décidé de vous menacer de mort. Quand il vous lâche des yeux, vous n'en êtes probablement pas fâché.
Il ne fait aucun bruit en s'éloignant sur le bout de ses pattes jusqu'à Ellibonnie, oreilles et queue basse aussitôt qu'elle rentre dans son champ de vision.

« Vous pouvez m'expliquer ce qui vient de se passer ? »

Le capitaine, arrivé près de vous, tient un dossier dans ses mains. Le ton las de sa voix, cumulé à la différence de taille entre vous — vous assis, lui debout — lui donne un air autoritaire qui peut avoir quelque chose d'intimidant.
Qu'il s'en rende compte ou non, il vient s'asseoir à votre droite le temps de vous entendre répondre.


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Apparemment, Ellibonnie prend un peu trop au sérieux son instruction de faire ce qu’elle veut. Il s’en rend compte rapidement et douloureusement.
Elle se jette sur lui. Juste. Comme ça. Franchement, il aurait dû s’y attendre. Même baigné comme il était dans sa frustration et sa colère, il aurait pu voir les signes avant coureur d’une attaque du genre.
Pourtant, qu’il se retrouve sur le sol avec Ellibonnie au dessus de lui, l’écrasant de tout son poids de demoiselle en bonne santé, il est surpris. S'il s’est déjà pris un coup ou deux, il n’a pas franchement l’habitude de se faire agresser. Il laisse s’échapper un grognement, puis cligne des yeux. Tout se passe très vite, mais il ne lui faut pas une plombe pour comprendre ce qu’Ellibonnie veut. Visiblement, ça n’est pas de le blesser puisqu’à part le projeter à terre, elle ne cherche pas à le frapper. L’agitation autour de lui ne le distrait pas du fait que la daemon cherche à mettre la main dans le sac. Ah. La lettre. Elle veut la récupérer.

Pas surprenant, vraiment. Il n’y a pas d’autres moyens de le faire que de lui passer sur le corps puisqu’il lui a bien dit qu’il allait faire ce qu’il voulait et que ça n’incluait pas de se débarrasser de la lettre sans que personne ne puisse jamais la lire.

La chute lui a presque ôté sa colère. Le désespoir amène à faire bien des choses.

Il s’en serait presque résolu à la laisser prendre la lettre (pas qu’il puisse faire grand chose contre la puissance dévastatrice de la daemon) quant on vient les séparer - rapidement, vraiment rapidement. Ellibonnie a l’air de se résigner très rapidement à son destin, et surtout à celui de la lettre qu’elle n’aura, au final, pas pu obtenir. 
Dire qu’elle n’a pas l’air heureuse est un euphémisme. Kévin la fixe tandis que, à son tour, on l’aide à se lever. Son regard ne la quitte pas jusqu’à ce que la chef claque des mains et le tire de sa stupeur. Il est à présent assis. Il s’en était à peine rendu compte.

Sérieusement.

Il suppose que c’est de bonne guerre. Il ne sait même plus s’il doit être en colère, honteux ou s’il doit avoir pitié d’Ellibonnie. Pour en arriver là, elle devait avoir très peur de cette lettre. Et lui… Et lui la garde. Sans savoir à qui elle pourrait faire du mal, sans savoir qui elle pourrait aider.

Il la garde et il se dit que c’est de la faute d’Ellibonnie. De Flore. Si quelqu’un lui indiquait à quoi correspondent les noms, alors, peut-être…
Il n’arrive pas à se convaincre qu’il est dans son bon droit, mais il peut essayer.

Son regard retourne sur le dos d’Ellibonnie, plus loin dans la pièce, et il a un pincement au coeur. Il croise celui de son ami. S’en détourne rapidement. Il n’a pas envie de savoir ce qu’il pense.
Putain. Il se sent misérable.

Son regard se porte sur le capitaine face à lui, et il se sent encore plus misérable. Petit. Insignifiant. Teigneux, pour le coup.

Alors, qu’est-ce qu’il vient de se passer?

Kévin serre les doigts sur son genoux et ses yeux trouvent à nouveau ses pieds.

« Un…différend sur nos témoignages. Je suppose.»

Le capitaine s’assoit à côté de lui et le regard de Kévin se pose sur ses genoux à lui.
S’il ment sur la lettre, il doit le faire jusqu’au bout. C’est facile de mentir sur ça quand c’est une raison pour laquelle lui est frustré. Pour elle…

« Elle… Elle doit être fatiguée. »

Ca, ça n’est pas un mensonge.
Il soupire, pousse ses épaules un peu plus contre le dossier de sa chaise. Le capitaine l’intimide toujours, debout comme assis.

« Désolé, ajoute-t-il du bout des lèvres. Pour le. »

Il fait un geste vague de sa main en bonne santé.

« Tout. Je suppose. »


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L'idée d'un différend sur vos témoignages, si elle ne semble pas choquer le capitaine, lui tire du moins un froncement de sourcils soucieux. Sa main gauche passe sur ses lèvres puis sa mâchoire, regard détourné en direction d'Ellibonnie et de son ami. Vous fixez vos genoux ; voyez ses jambes bouger dans votre périphérie en même temps qu'il vient tapoter des doigts contre son pantalon. Le dossier les rejoints bientôt.
Vos excuses sont accueillies par un léger hochement de tête.

« Ce sont des choses qui arrivent. Ne vous en faites pas, assure-t-il d'une voix plus douce. Vous ne vous êtes pas fait mal en tombant ? »

Ses yeux glissent de votre visage à vos épaules puis à vos jambes, passant rapidement sur vos mains et vos bras. L'examen a beau être bref, il n'en a pas l'air moins honnête. Il fait attention à ce qu'il regarde.
Elle ne vous a pas fait mal ; la chute n'a pas été agréable, soit — elles le sont rarement — mais hormis une vague douleur à l'arrière du crâne et des épaules, là où vous avez touché le sol, il n'y a rien à signaler. Vous vous estimez chanceux.
Que vous répondiez ou non, il ne semble pas juger votre cas dramatique. Vous n'avez pas l'air plus à deux doigts de mourir que tout à l'heure ; il doit s'en rendre compte.

« ... On va vous laisser partir bientôt, de toute façon. Vous pourrez vous reposer. Dites-moi juste si vous reconnaissez une de ces personnes. »

Il a ouvert le dossier tout en parlant, et vous en présente les deux premières feuilles. Une dans chaque main, tenues à la verticale, côte à côte devant son torse.
Vous auriez été étonné d'y voir des photographies et, effectivement, il n'y en a pas. Ce sont des croquis : approximatifs, rapides, plus travaillé pour celui de gauche que celui de droite, mais malgré tout assez précis pour être acceptés en qualité de portraits-robots.
À gauche, un jeune homme qui vous donne l'impression d'avoir, quoi... Dix-huit ans ? Vingt, gros maximum. Pourquoi pas moins. On dirait un adolescent plus qu'un adulte. Ses cheveux sont courts, épais, et doivent être foncés, vu le coup de crayon. Ses yeux également. Il a les traits plutôt doux ; un côté très symétrique, très harmonieux. Il se peut que ce soit juste le dessin qui le rende plus agréable à regarder, mais le fait est qu'il est joli. Vous ne pensez pas l'avoir vu. Est-ce que vous avez pu le croiser, un jour, depuis votre arrivée ? Évidemment. Mais vous ne le reconnaissez pas.
À droite, une jeune femme aux yeux bridés, aux cheveux noirs, avec une expression au visage qui lui donne l'air vaguement ahurie — mais peu importe que le dessin soit simple, peu importe qu'il manque de détails, c'est Flore. Vous la reconnaissez.
Vous l'avez vue il y a trop peu de temps pour en douter. Elle se ressemble. Même sans couleurs, même avec la légère différence entre croquis et réalité, le côté stylistique qui pourrait vous mettre un doute, la ressemblance est trop proche pour que ça puisse être une coïncidence.

« Alors, verdict ? »

Vous n'avez pas entendu Eleni arriver ; quand vous vous retournez, pourtant, elle se tient non loin. Mains dans les poches de sa veste, l'air au moins semi-détendue, elle hausse les sourcils.
Andrew doit lui faire un signe pendant que vous regardez ailleurs, vu la tête qu'elle fait. Un "my bad" plus tard, ce sont les épaules qu'elle hausse. Bien décidée à attendre là, apparemment.
Reposer les yeux sur Andrew ne vous donne pas l'impression qu'il en soit dérangé. Il attend juste une réponse.

... Et donc.


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Des choses qui arrivent, oui, il imagine, surtout dans une station de police où ils devaient en voir des vertes et des pas mûres.

Des choses qui arrivent mais pas à lui. Il avait vécu une vie tranquille à une époque tranquille. L’idée de se faire kidnapper en plein jour comme ça ne lui aurait eflleuré l’esprit auparavant que par anxiété et paranoïa mal placée. Maintenant, il sait que c’est une possibilité. Il l’a vécu. Tout va le terrifier.
Et l’idée de se battre avec quelqu’un, une femme daemon, qui plus est, dans une station de police (même si ça n’avait vraiment rien d’une bagarre à part d’aspect extérieur), c’était risible jusqu’à présent.

Tout peut arriver dans le mort, il semblerait.

Kévin ne se sent pas plus à l’aise avec le capitaine malgré le fait qu’il se radoucisse. Il doit avoir atteint un seuil de rationalité depuis un moment déjà. Maintenant il a l’impression que, peu importe ce qu’il dise, tout le monde va être sur son cas à lui faire des reproches sèches et-… Ca le tend. Tout le tend.

Il secoue la tête négativement à la question, yeux toujours rivés quelque part entre les genoux du capitaine et les siens. Pas de blessures supplémentaires. A ce niveau, un petit mal derrière la tête et les épaules, c’est vraiment rien. Il se plaindra moins la prochaine fois qu’il aura un petit mal de crâne, ça, il peut l’assurer.

(Dans une semaine, il hurle à l’agonie parce qu’il vient de se frapper le petit orteil dans un meuble.)

L’idée de partir bientôt le réjouit, mais tel un cheval devant lequel on a tendu une carotte depuis trop longtemps, il essaie de ne pas trop se laisser amadouer par cela. Son regard se porte sur le dossier que le capitaine lui présente. Ses yeux ne mettent bien longtemps à reconnaitre Flore, et il se redresse d’un coup, à nouveau droit comme un piquet, les yeux ronds. Ah ça, s’il reconnait quelqu’un… Entre milles.

L’autre croquis ne lui dit rien, et, pour être honnête, il n’y accorde qu’un court instant. Un jeune homme qu’il aurait pu croiser dans la rue. Il ne sait pas si la beauté des traits est une liberté artistique (il n’espère pas, dans un dossier de police), et il essaie de ne pas la noter.

Ses yeux se tournent à nouveau vers Flore.

Puis Eleni interrompt ses pensées éloquentes de « ah c’est elle cette belle salope » et il se tourne vers elle un instant.

Alors?

Quand il se tourne à nouveau vers le dossier, il n’hésite pas un instant à montrer du doigt le portrait de Flore.

« C’est elle. C’est Flore. »

Pas grand chose de plus à dire, à priori. Il est au moins content de savoir qu’elle est identifiée.

Pourquoi ils ont déjà un dossier sur elle, ça…
Pas si surprenant, en vrai. Pas une Sainte, la madame.


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Si votre réponse fait plaisir au policier, alors il le cache drôlement bien.
Vraiment.
Il y a quelque chose de l'ordre du conflit, sur son visage, qui ne va pas en s'atténuant lorsqu'il retourne les feuilles pour les regarder lui-même. Son regard reste posé sur l'un puis l'autre des jeunes gens — sourcils froncés, lèvres pincées —, sans jamais que sa prise sur le papier ne vienne risque de le froisser.
On ne vous demande pas de confirmer son identité. On ne vous demande pas non plus si vous êtes sûr de vous ; le capitaine Forrester se contente d'un hochement de tête résolu, une feuille sur l'autre sur ses genoux.

« D'accord. Merci beaucoup, ça va nous être très utile. »

Cette fois, vous entendez nettement les pas d'Eleni quand elle se rapproche. Sa main droite quitte la poche de sa veste en même temps que son collègue, qui a rangé les dessins dans le dossier, vient le lui tendre d'un geste qui manque autant d'entrain que d'énergie.

« Flore Smits. Quietus. Elle n'est pas rentrée chez elle hier soir ; ses colocataires ne l'ont pas vue depuis, à priori. Je les ai notés à l'intérieur.

— Okay. Je vais interroger les colocs, alors. Et euh. »

Elle tapote le dossier d'un geste qui pourrait avoir l'air nerveux. Son regard glisse jusqu'à vous ; se repose sur Andrew, qui ne semble pas décidé à se lever ; repart dans l'autre sens, vers Zoey et Alf, toujours occupés avec les daemon.
Pour quelqu'un qui vous a jusque-là parue très motivée et sûre de soi, elle vous semble soudain bien mal à l'aise.
Plutôt que d'y faire quoi que ce soit, elle reporte son attention sur vous.

« ... Ouais. Bon ! À nous. »

À vous.
Elle va pour taper des mains avant de se rendre compte que ses mains ne sont, malheureusement, pas vides ; à la place, elle tape du bout de sa botte contre le sol.  

« Bonne nouvelle : vous allez pouvoir rentrer. Je vais juste vous laisser aller signer votre déposition au secrétariat, et ensuite on vous laisse tranquille. Enfin — c'est possible qu'on ait besoin d'autre chose, ou qu'on vous redemande un truc plus tard, tempère-t-elle en faisant un moulinet de sa main libre. Mais vous recevrez une lettre, ou une visite si vraiment c'est urgent, donc. Vous inquiétez pas. Vous saurez. Et franchement ? Ça risque surtout d'arriver quand on l'aura retrouvée, quoi. »

Ce qui s'entend. Vous étiez deux témoins ; logique qu'on vous demande de revenir faire un tour au poste si on pense avoir attrapé la criminelle.
Elle vous fait signe de vous lever. Pas de la suivre, nécessairement, mais vous faites quelques pas avec elle malgré tout — ne serait-ce que pour la rejoindre, puisqu'elle s'est éloignée.

« Du coup, le secrétariat est juuuste. Là. » Elle le désigne de la main ; Irina, bras croisés, face à vous, pile dans la ligne que désigne Eleni, hausse un sourcil. « Si vous avez besoin d'aide pour marcher, ou que vous vous sentez pas tranquille sur le chemin, vous pouvez leur demander aussi. Ou demandez-lui à elle, hein. Elle doit rester là jusqu'à ce qu'on ai fini avec votre collègue fluffy, donc elle sera disponible. Okay ? Et au moindre problème, hésitez pas à revenir. On bouge pas. »

La tape qu'elle vous administre sur l'épaule a l'air beaucoup plus violente vue de l'extérieur qu'au ressenti — Dieu merci. Elle donne plus l'impression d'avoir frappé l'air juste avant votre bras que votre bras lui-même ; le contact est léger. Etonnamment précautionneux.
Elle vous adresse un grand sourire, puis un signe de la main, et vous abandonne.

Bien. Secrétariat.

Vous allez jusqu'au secrétariat. Irina reste plantée à côté, dos contre le bois, sans trop faire attention à vous. La secrétaire est occupée, donc vous attendez un peu.
Dans votre dos, vous entendez le capitaine Pagonis. En jetant un coup d'œil, vous la voyez taper l'épaule de son collègue — toujours sur sa chaise, tête basse — avec le dossier.

« Je euh. Vais te chercher ton labrador de soutien. Il est là, je crois.

— Fais ton travail, Eleni.

—Je fais mon travail de bonne citoyenne. Et collègue. »

Quelle que soit la réponse d'Andrew, elle est trop basse pour que vous puissiez l'entendre.
La secrétaire vous interpelle ; vous vous retournez. On vous fait glisser une feuille devant vous, écrite en français, en vous demandant si la langue vous convient. Comme c'est le cas, on vous laisse la lire et signer en bas.
Votre déposition est fidèle à ce que vous avez pu dire. Vous n'avez à priori aucun problème à y apposer votre signature, et le faites donc. On vous remercie et vous souhaite un bon rétablissement.

Irina n'a pas bougé. Eleni est partie ; Andrew est penché, coudes sur ses genoux, et se frotte les yeux d'une main. Zoey et Alf sont toujours en pleine discussion avec les deux daemon.

... Et à moins de n'avoir une question pressante à poser à votre voisine, qui a le mérite d'être libre, vous êtes libre de partir.


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Kévin Poirier
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Kévin Poirier

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Pas d’explosion de joie lorsque Kévin annonce qu’il s’agit bien de leur kidnappeuse. Pas qu’il s’était attendu à quelque chose de mieux, vraiment. C’est une affaire grave, pas de quoi se réjouir de quoi que ce soit, mais la tête d’enterrement fatiguée du capitaine lui fait pincer les lèvres. Il regarde Eleni s’approcher, la regarde prendre le dossier et laisse ses yeux se balader de l’un à l’autre. Une quietus qui n’est pas rentrée chez elle. Un dossier de disparues? Mh.
Enfin, au moins, ils ont son identité. Une piste à suivre. C’est mieux que ce qu’il aurait pu espérer s’ils avaient dépendues de la déposition d’Ellibonnie, ça, c’est certain.

Il jette un regard au dos de la daemon. Sa main se serre sur la anse de sa sacoche.

Son regard se reporte sur Eleni lorsqu’elle s’adresse à lui. A l’excellente nouvelle comme quoi il va pouvoir rentrer chez lui, il se sent se redresser. Il ne va pas jusqu’à sourire, mais une tension quitte ses épaules. Il va pouvoir s’écraser sur son lit et… Et voilà. Rien d’autre. Juste ça. Pas de larmes. Pas de crise d’angoisse. Non. Tout va très bien.
Il va aussi pouvoir fourrer la lettre dans un carton au fin fond de son armoire et essayer de ne plus y penser. Ce qui reste d’être. Compliqué.

Il hoche la tête, conscient qu’il est bien possible qu’on vienne lui redemander des choses. Il espère que ce sera quand ils auront attraper Flore, au moins. S’ils l’attrapent.
Enfin, ce serait quand même un comble de ne pas réussir à attraper une humaine alors qu’il y a des gardes et une force de police assez conséquente vu la taille du territoire. A moins que…
Il se lève avec presque enthousiasme, et s’avance vers elle tandis qu’elle lui explique ce qu’il lui reste à faire. Il peut demander à ce qu’on le raccompagne, mais, honnêtement, son ego a déjà assez pris un coup. Il n’a pas envie qu’on le raccompagne jusqu’à sa porte juste parce qu’il est maintenant paranoïaque qu’une petite asiatique lui tombe sur le dos avec un rouleau à patisserie.
En plus, ses colocataires n’en auraient pas fini de jacasser s’il revenait avec un policier et un bras en attelle. Il espère franchement que personne n’est à la maison. Il en doute. Quand on veut être seul, il y a toujours quelqu'un dans les barrages, c’est bien connu.

Il hésitera à revenir. Il pourrait avoir toutes les questions du monde, il hésitera à revenir.

La capitaine lui donne une petite tape sur l’épaule. Tape qui avait l’air d’être une frappe avant qu’elle ne soit juste une tape gentillette. L’espace d’un instant, il avait eu peur qu’Eleni décide de lâcher toute sa frustration sur sa pauvre épaule, mais tout va bien. Au sourire qu’elle lui adresse, il lui en rend un pâle. L’habitude plus qu’autre chose. Quand on sourit, il sourit.

Puis il est seul face au bureau du secrétariat. Il laisse son regard glisser jusqu’à Irina alors qu’il attend sa déposition, puis sur les capitaines. Visiblement, le différend qu’ils ont eu est enterré. Kévin a des questions sur le fait qu’ils aient soit un chien dans les barrages, soit une personne qu’Andrew apprécie beaucoup, mais il se les garde. Pas ses affaires.

Lorsqu’on lui donne sa déposition, il la lit en diagonale. Rien ne lui saute aux yeux comme affligeant, alors il la signe sans faire d’histoires.

Ses yeux font le tour de la pièce. Irina sur le côté, le capitaine la tête d’une homme fatigué par une armée d’enfants toujours dans sa chaise. Alf, la chef et les daemons toujours en discussion.

Personne ne fait attention à lui. Parfait.

Il ne demande pas son reste. Avec un dernier regard à Ellibonnie, il presse le pas jusqu’à la sortie.

Le plus dur est passé. Peut-être.


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Vous traversez le secrétariat ; les couloirs ; le hall. Personne ne vous arrête. On ne fait pas plus attention à vous que ça.

Aussi vite, vous passez les portes d'entrée.
Libre.

La conscience plus ou moins tranquille, peut-être. Mais libre.

Vous êtes désormais libre de faire part de vos découvertes ici. Pour regarder des objets en votre possession que vous n'avez pas pu observer (ou pas fini de), vous pouvez poster ici.

Félicitation.


Résumé de l'interaction :


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