I am a nation, I am a million faces

• parents profs très engagés
• Simon ressemble à ses parents, il les VÉNÈRE
• il vit au Havre puis déménage à Paris juste avant la guerre
• ce qui lui permet d'avoir une superbe vue de l'entrée des troupes allemandes dans la ville
• /UNHOLY SCREECHING/
• PÉTAIN SALE FDP
• il commence direct à résister et rédiger des tRaCtS
• il renverse ça sur les nazis qui passent yolo
• un des nazis en a sa claque et demande à 3 membres de l'Abwehr d'aller niquer ces dissidents
• sauf que Erwin trouve Simon cool et réciproquement, il essaye de l'embrigader
• ça marche à cause de la partie juive de la famille Mülher m'voyez
• papa s'est échappé et fait de la résistance en zone libre
• Simon récupère Yvonne durant CETTE CÉLÈBRE RAFLE
• /ANGER INTENSIFIES/
• lA POLICE FRANÇAISE QUOI WHAT
• puis il intègre un groupe de résistants en lien avec les anglais et on l'arrête plus
• cette plume assassine wow les Allemands apprécient de se faire traiter poétiquement et patriotiquement de sales fils de p-
• NON JE RIGOLE ILS VEULENT LE TUER SURTOUT LE BFF D'ERWIN
• son père meurt dans un sabotage raté mdr (QAQ)
• SES ONCLES MEURENT AUSSI AHAHA FUCK U GESTAPO
• Son cousin aussi ahaha Simon rédige du tract antinazi avec pAsSiOn
• Erwin est trop dreamy et son allié et Simon va peut-être MOURIR alors il le tripote
• il se fait effectivement arrêter avec son frère et son cousin
• AH C'EST BÊTE
• ILS TIRENT RIEN d'EUX FUCK U GESTAPO
• ils sont fusillés oops
• (et le pire c'est qu'il regrette rien)

Formed together, made for elevation

"COMME LES NAZIS INNA"
/SKATE/

I am a soldier, I won't surrender
► Mais je n'ai rien osé lui dire
entrée. "lol i am a quote"
« HELLO ARCACHON »

► Does the carpet match the drapes ?
feat Alexine. "lol i am a quote"
« HEY JOLIE ROUSSE /WINK/ »

► A feu couvert
inte, feat Allison & Maeve. "lol i am a quote"
« Où Simon fait rentrer un juif chez lui. »

► A feu couvert II
inte, feat PNJ. "lol i am a quote"
« Où Simon fait rentrer un nazi chez lui. »

► LETHE SALE PETIT FDP
feat PNJ. "lol i am a quote"
« Où Simon s'est fait buter par un nazi (again). »

► Barricader la porte
feat Allison, Maeve & Kenneth. "lol i am a quote"
« Où Simon boit du vin en traitant mentalement tout le monde d'incapable.»

► A feu couvert IV
feat Allison, Maeve & Kenneth. "lol i am a quote"
« Où Simon fait rentrer d'AUTRES nazis. (EnCORe) »

► A feu couvert V
feat Allison & Maeve. "lol i am a quote"
« Où Simon tabasse Lethe avec une chaise. »

► A feu couvert VII
feat PNJ. "lol i am a quote"
« Où Simon décide que le nazi, c'est plutôt Yehonatan. (Lethe fait trop piti/PAN/) »

► A feu couvert IX
feat Allison & Maeve. "lol i am a quote"
« Où Simon attend le retour de Maeve en provoquant monsieur Malka. »

► A feu couvert XI
feat Allison. "lol i am a quote"
« Où Simon et Allison se french kiss devant Andrew.»

► A feu couvert XIII
feat Allison & Maeve. "lol i am a quote"
« Où Simon pose Maeve sur les genoux d'Acheron et se barre en crabe.»

► A feu couvert XV
feat PNJ. "lol i am a quote"
« Où Simon prend le plus gros ferme de sa carrière.»

« This is do or die this time,
Raise your fist, give 'em hell boys,
Let's make them wish they'd never lived. »

The Deserter's song, Radical Face

---

...

La nuit n'avait jamais effrayé Erwin, sa mère lui avait appris à ne pas en avoir peur. "Les monstres sous ton lit n'existent que si tu y crois", lui avait-elle répété, un index sur le front ; il avait cessé d'y croire et il n'avait plus jamais eu peur une fois la lumière éteinte.

Dieu sait pourtant tout ce qui peut surgir de l'ombre, un soir, au moment où l'on s'y attend le moins.

— Verräter, siffla soudain une voix à casser du granit près de son oreille, tandis que la morsure rêche d'une corde lui coupait le souffle.

Tiré en arrière par une poigne de fer, Erwin vit les étoiles, encadrées par deux toits siamois. Elles se multipliaient plus la corde appuyait sur sa trachée, menaçant de l'étouffer pour de bon.
Au dernier instant, la pression se défit. Il inspira si fort qu'il s'en étrangla sans aide.

Par-dessus sa respiration asthmatique, il avait reconnu sa voix.

— Pourquoi tu as fait ça, lui demanda Hans, la corde pendant encore au bout de son poings serré, je te faisais confiance. Tu m'as trahi. Tu nous as trahis.

La douleur qu'il percevait camouflée derrière sa colère le fit tressaillir.

— Je n'ai jamais voulu t'infliger ça, répondit-il après avoir retrouvé tout son souffle, mais on ne m'a pas laissé le choix.

— Ah non ? Tu avais l'air plutôt volontaire, pourtant !

— Cette guerre ne m'a pas laissé le choix ! (il baissa d'un ton ; il ne s'était pas aperçu qu'il criait) Tu crois que tous ces gens méritent ce qui leur arrive ?

— Ils ont tué Joachim.

— Je sais.

— Alors comment peux-tu...

— Nous aussi, nous avons tué, Hans.

Son beau visage se tordit de mépris, celui que son père réservait d'ordinaire à ceux qui refusaient l'aumône. La ressemblance, qui avait autrefois été charmante, en devenait vulgaire.

— Des criminels, oui. Ils le méritaient.

— Ils ne le méritaient pas. Personne ne mérite ce qui est arrivé. Cela doit cesser.

— S'ils acceptaient de se soumettre...

— Il faut que cette guerre cesse. Elle ne rime à rien.

— La guerre ? (Hans se mit à rire, incrédule) Mais on l'a gagnée, cette maudite guerre ! Ce sont eux, qui s'acharnent à rendre leur vie impossible ! Eux, avec leur stupide fierté ! A quoi leur sert-elle, maintenant, je me le demande ?

Erwin secoua la tête, infiniment triste. Il entendit son voisin donner un coup de botte contre le pavé.

Tu diras à ma mère et ma sœur...

— Je ne veux plus que qui que ce soit meurt bêtement. Je veux que cette guerre cesse. Que tout le monde rentre chez soi.

— Je pensais que ton rêve était de devenir soldat, lui fit remarquer Hans, sur un ton mi-dubitatif, mi-hautain.

— Oui, ça l'était. Pour défendre ma patrie. Pas pour... ça.

Que de fierté dans les yeux de son père, et que de mises en garde contre les idées préconçues ! Il l'avait averti que les jugements hâtifs ne servaient à rien. Qu'une mauvaise doctrine pouvait empoisonner tout un pays.
Il en avait eu la preuve à deux reprises. Plus jamais de linceuls blancs sur lesquels pleurer.
Hans ne lui donnait même plus le droit de regretter celui de Joachim.

— Tu vas me dénoncer ? reprit-il au bout de deux longues minutes de silence, les doigts pressés contre la chair meurtrie de son cou.

Hans tressauta violemment, comme à la sortie d'un rêve. Il lui sembla voir ses yeux s'attarder sur le fil rouge qui faisait le tour de son cou, avant de fuir vers la pénombre attenante.

— Nous sommes comme des frères, lui dit-il simplement, avant de tourner les talons comme s'il avait eu le diable aux trousses. Erwin le laissa partir sans chercher à le retenir, conscient qu'ils n'auraient réussi qu'à se faire plus mal encore.

La corde abandonnée longeait le trottoir comme une mue de serpent. Erwin ploya les jambes pour la ramasser, mais la sentir contre sa paume lui arracha une nausée de dégoût.

Je pourrais mourir demain, de toute façon.
Et pour bien moins que ça.

---

— Erwin.

Sa langue maternelle modulait son prénom comme celui d'un amant lascif en dépit de ses yeux sérieux.

— Je sais que tout le monde n'est pas d'accord. Je sais que vous n'êtes pas tous des assassins, et je sais qu'il y a des français qui le sont plus encore que vous. Je ne suis pas naïf. Et je suis désolé.

— Désolé ?

— Pour ton ami. C'était peut-être quelqu'un de bien. Mais vous ne nous avez pas laissé le choix.

Il revenait à ses justifications comme un pion sur la case départ. Leurs discussions avaient tout d'un cercle.

Il avait appris la suite par cœur.

— Ton père non plus, aussi honnête soit-il, ne nous a pas laissé le choix.

Il lui sourit avec une indulgence crispée.

— C'est pour cela qu'on ne pourra jamais vraiment s'entendre. Peut-être dans une autre vie.

Une vie dans laquelle la guerre n'existerait pas.