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Mer 24 Juin 2020, 22:44

Sans rancune


Au rythme facile à suivre mais soutenu de votre guide, vous sentez qu'il n'y a aucun doute chez elle sur la marche à suivre. Elle sait où elle va, reste à vos côtés, et a conscience que si ça ne vaut pas la peine de courir, il n'y a tout de même pas de temps à perdre. Javier a été clair sur la question.
Sachant qu'elle ne porte pas l'uniforme de la police, mais un ensemble blanc et noir comme tout le monde en a ici, vous supposez qu'elle travaille plutôt dans l'administration. Ça explique aussi bien sa connaissance des couloirs que sa présence ici.
Vous ne vous êtes pas beaucoup éloignées quand vous croisez un policier — blond, grand ; l'air passablement furieux, ou du moins très contrarié. Il vous dépasse sans vous accorder un regard. Pressé, sûrement.
La jeune femme le suit des yeux un bref instant, sourcils froncés, avant de se tourner vers vous, sourire poli aux lèvres.

« C'est tendu, ce matin. »

Oh, vraiment ?
Vous n'auriez pas remarqué.

▬ Votre personnage dispose à présent de cinq options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Lui parler de la situation actuelle. { 5 }

• Lui parler de Javier. { 1 - 3  }

• Lui parler de Yehonatan. { 4 }

• Lui parler des gardes. { 2 }

• Rester silencieuse. { 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non.

Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Maeve Callaghan

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Maeve esquissa un haussement d'épaule et, sans insister, suivit la jeune femme qui s'était proposée de l'accompagner. Comparée à tous les autres, sa présence était apaisante, une brise matinale agréable. Elle ne semblait pas particulièrement en colère ou stressée, à l'évidence. Est-ce que c'était parce qu'elle ne faisait pas partie de la police, comme le laissait envisager son uniforme ? Pensive, Maeve lui jeta quelques coups d’œil légers jusqu'à ce qu'un policier les dépasse à la vitesse de l'éclair. Ah, eh bien voilà qui ajoutait de l'eau à son moulin. Tous les policiers avaient l'air à cran. Sa compagne de couloir vocalisa ses pensées et Maeve ne sut que répondre avec une jolie grimace :

« Très. Je confirme. »

Elle lança un dernier coup d’œil derrière elle avant de reprendre, sautant sur l'occasion pour engager la conversation :

« Est-ce que vous savez pourquoi, par hasard ? Ça ne peut pas être que à cause de ce qui s'est passé chez nous hier soir. Si déjà vous savez seulement ce qu'il s'est passé. »

Est-ce que c'était un secret ? Ou bien il était trop tôt pour qu'elle sache vraiment quoi que ce soit ?


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Sans rancune


Son sourire ne vous fait pas oublier l'ambiance électrique des bureaux, mais il l'adoucit ne serait-ce qu'un peu. Vous ne savez pas si elle y est imperméable ou si elle ne se sent pas spécialement concernée par la question ; quoi qu'il en soit, elle vous parait plutôt sereine.
Plus que les autres personnes à qui vous avez eu affaire, en tout cas. Vous retrouver à côté d'une présence plus ou moins détendue ne fait que mettre en exergue la nervosité du policier que vous avez laissé derrière vous. Pas celle du garde — Kharon ne donnait pas l'impression d'être particulièrement nerveux.
Mais franchement, c'était bien le seul.
Moue aux lèvres, elle vous emmène à travers un autre couloir.

« Oh, si, sûrement. Monsieur Malka est très. Tendu, répond-elle, grimace polie aux lèvres. Ça se répercute sur un peu tout le monde, quand il hurle. »

Elle accuse un bref silence, regard posé devant elle. Vous imaginez bien qu'entendre son supérieur hiérarchique insulter qui ou quoi peut mettre de mauvaise humeur, oui ; d'autant plus si ça a des conséquences claires et directes.
Vous ne sauriez dire si c'est le cas. Mais vu que tout le monde file à ses affaires sans lever la tête ni faire de bruit, pas bien difficile d'imaginer qu'à minima, ils craignent de s'attirer ses foudres.

« Enfin, je dis ça, mais c'est quand même assez rare qu'il hurle, se reprend-elle. La situation est juste. Particulière. Et stressante. Je n'ai pas les détails, je sais juste que des gens ont été tués. »

Elle hoche la tête pour elle-même.
Puis, comme prise d'un doute :

« Oh, est-ce que vous voudrez que je vous attende ? Pour retourner là-bas. Ou ça ira ? »

Le chemin n'est pas très complexe, en soi. Vous pourriez probablement vous y retrouver — et, au pire, il y a du monde (quoi que pas de très bonne humeur) pour vous indiquer la direction.
Mais avec elle, au moins, vous seriez sûre de revenir en ligne droite et bien chaperonnée.

Alors ?

▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Demander à ce qu'elle attende. { 2 - 4 - 6 }

• Dire que vous saurez vous y retrouver. { 1 - 3 - 5  }

▬ A la suite, vous pouvez également :

• Lui parler de la situation actuelle. { 5 }

• Lui parler de Javier. { 1 - 3  }

• Lui parler de Yehonatan. { 4 }

• Lui parler des gardes. { 2 }

• Rester silencieuse. { 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir donné votre préférence et parlé ou non.

Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Vraiment ? Leur situation était si catastrophique pour mettre à cran tout le personnel de cette façon ? Pas qu'elle trouvait que son cas ne méritait pas une telle attention, mais ça lui semblait quand même bizarre. Mais tout était bizarre de toute façon. Maeve était confuse. Son cerveau ne fonctionnait pas à bonne allure. Est-ce que ça aurait changé quelque chose, de toute façon ? Le rappel des hurlements de Malka la fit frissonner, hyper consciente que tôt ou tard elle serait obligée de lui faire face. Comment ça se passerait ? Est-ce qu'il lui hurlerait dessus ? Est-ce qu'elle était dans un état mental suffisant pour ne pas pleurer si ça arrivait ? Bien sûr que oui. Tout à fait. Hm.

« Oh, euh. C'est gentil, je pense que je retrouverai le chemin sans problème cette fois. Merci beaucoup. »

Maeve lui offrit un sourire qui, même s'il n'atteignait pas ses yeux, révélait ses dents. Chose qui arrivait pour la première fois de la matinée, à priori.

« Je vais devoir faire face à Monsieur Malka très bientôt. Est-ce que je dois m'inquiéter ? Vous savez comment il est ...? »

Tant qu'à se préparer psychologiquement.


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La jeune femme hoche la tête, sans questionner votre choix ni insister. A priori, elle vous croit capable de vous débrouiller toute seule — et si elle a le moindre doute, alors elle est suffisamment polie pour ne pas le soulever. Si vous étiez perdue, vous auriez toujours du monde à qui demander. Les bureaux ont beau être beaucoup plus vides que d'habitude, surtout côté administration (la plupart doivent commencer avec le lever du soleil et l'ouverture au public, selon toute vraisemblance), il y a tout de même du monde.
Et côté police... Eh bien. Vous en venez. Vous savez comment c'est.
A votre question, attentive au chemin mais aussi à vous jeter des regards fréquents pour signaler qu'elle vous écoute, la demoiselle hausse un sourcil perplexe. Pas inquiète, mais préoccupée.

« Je n'ai jamais eu affaire à lui personnellement, mais... » Elle hausse les épaules. « Je ne pense pas que vous ayez à vous inquiéter. Il peut être sec, comme tout le monde, mais il est surtout dur envers ses subalternes. »

Son sourire fond pour mieux revenir en force.

« Donc pas d'inquiétudes ! Il ne vous crierait pas dessus, à moins que vous ne  l'ayez vraiment cherché. Et tenez, nous y sommes. »

Elle s'arrête à un pas du hall, qu'elle désigne de la main.

« Je vous laisse, alors ! Les toilettes sont là, ajoute-t-elle en désignant une porte non loin du bureau de Johannes, en face de vous. Prenez soin de vous, mademoiselle. »

Et aussi vite, elle file en sens inverse.
En un coup d’œil, vous voyez immédiatement que le policier qui vous avait amené ici a cessé de camper au milieu de l'entrée. Le jeune homme aux yeux bleus est toujours derrière son bureau, et celui d'en face est maintenant occupé par une jeune femme aux boucles brunes attachées en chignon lâche au bas de sa nuque.
... Et le garde armé de deux faux est toujours là, lui aussi.
Il a abandonné la station debout pour plutôt s'accroupir contre le bureau du garçon, yeux clos, assis sur ses talons, parfaitement immobile. Les armes, appuyées contre son épaule, sont tenues d'une main paresseuse.
Pour ce que ça vaut, l'occupant du bureau en question n'a pas l'air particulièrement perturbé d'avoir les pointes de deux faux dans son espace vital.

A part le garde, tout le monde vous a vue arriver. Vous sentez leurs regards glisser sur vous.

Et vous n'avez toujours aucune idée de quand monsieur Malka risque de réclamer votre présence.

▬ Votre personnage dispose à présent de cinq options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Aborder Lucie. { 3 }

• Aborder Johannes. { 1 - 2 }

• Aborder le garde. { 4  }

• Vous diriger vers les toilettes, en les saluant de loin ou non. { 5 }

• Sortir prendre l'air, en les saluant de loin ou non. { 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non et vous être dirigée dans la direction désirée.

Je crois pas que ça ait été décidé et je suis très lent, donc je te laisse choisir si Maeve a été accueillie par Johannes ou Lucie à son arrivée (pense juste à le mARQUER dans ton RP, que je puisse le noter définitivement quelque part aprèthtyh) (oui parce qu'elle doit quand même reconnaitre l'un ou l'autre i guess) (je sais juste pas lequel) (bref) (adieu)


Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Spoiler:
Maeve n'était pas certaine si son interlocutrice avait réussi à vraiment la rassurer. Un peu, peut-être ? En tout cas, elle fut presque déçue que les couloirs ne soient pas plus long, l'obligeant à quitter la jeune femme.

« Merci ! Bon courage et bonne journée ! »

Lança-t-elle une dernière fois à sa compagne temporaire. Elle était partie si vite, peut-être qu'elle avait vraiment beaucoup de travail. Ça l'aurait vraiment embêté de lui faire perdre plus de temps.
Le cœur un peu plus léger, Maeve continua vers la direction des toilettes. Son sang se glaça à la vue du garde, mais elle réussit à ne pas altérer sa marche. Que faisait-il toujours là ? Et dans cette position ? Il lui faisait penser à une espèce de gargouille bizarre. N'avait-il pas du travail, ou quelque chose comme ça ?
Dans tous les cas, ce n'était pas elle qui allait le déranger et lui poser la question. Elle n'en voyait pas vraiment l'intérêt pour le moment et ne s'appelait ni Simon, ni Allison. En croisant le regard des deux agents de l'entrée, elle se permit quand même de leur offrir un geste poli de la tête en guise de salutation. L'un était celui déjà présent ce matin, l'autre était celle qui l'avait accueillie lors de son arrivée. Mais, selon l'adolescente, toujours pas de raison pour les déranger.


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Sans rancune


Votre avancée dans le hall se fait dans un silence presque surréel. Les deux employés vous adressent un signe de tête poli en réponse au vôtre, avec des sourires qui ne le sont pas moins — et s'ils ont l'air un peu tendus, peut-être, vous n'en faites pas forcément grand cas. Ce ne seraient pas les premières personnes un peu sur les nerfs, ce matin.
Et puis il y a un garde, juste à côté. Vous pourriez comprendre qu'ils ne soient pas très à l'aise avec une statue pareille posée près de leurs bureaux. Doublement armée. Vaguement dérangeante.
Toujours aussi immobile.
S'il entend le tap-tap de vos pas contre le plancher, il n'en laisse rien paraître. Son corps reste figé dans la même position, yeux clos, sans le moindre mouvement parasite pour venir perturber sa sieste impromptue. Aucune idée de ce qu'il fait encore là — mais clairement, il attend.
Vous ne voyez pas à quoi il pourrait être occupé d'autre. Sa position tout comme son manque de réaction ne vous évoquent que ça. L'attente.

Vous atteignez la porte indiquée par votre guide sans mal, et personne ne vous empêche de la pousser.
Fermée dans votre dos, vous en tirez le loquet par réflexe et observez alentours.
La pièce n'est guère spacieuse. Il y a juste assez de place pour caser les toilettes, une vasque et un miroir. Si vous faites couler l'eau, vous vous rendez vite compte qu'elle est tiède uniquement. Pas de réglage de la température.

Vous prenez le temps de faire ce que bon vous semble — réellement aller aux toilettes, vous laver les mains, vous passer de l'eau sur le visage, vous recoiffer, faire des grimaces dans le miroir — et vous retournez face à la porte.
Suffisamment proche pour appuyer sur la clenche, vous réalisez que vous entendez des voix, de l'autre côté. Basses, mais suffisamment fortes pour que vous puissiez les entendre.

Pas que ça vous regarde vraiment, ceci dit.

▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Sortir. { 4 - 6 }

• Écouter à la porte. { 1 - 3 }

• Rester encore un peu. { 2 - 5 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir bougé ou non.

Bonne chance.


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Arrivée à destination, Maeve laissa échapper un long soupir de martyr au bord de la mort. L'exagération était volontaire, mais ça lui fit du bien de décompresser même si ce fut d'une façon aussi ridicule qu'une cocotte minute. L'adolescente leva les bras et passa ses deux mains dans ses cheveux énergiquement, les emmêlant dans tous les sens par la même occasion. A présent décoiffée, mèches l'aveuglant à moitié, Maeve s'approcha du miroir et fixa sa figure avant de se tirer la langue. Après un vague essai de domptage de chevelure pour que plus aucune mèche ne bloque son visage, elle ouvrit un robinet et s'aspergea avec l'eau tiède. Ça ferait l'affaire. Encore une fois, elle tenta rapidement de se recoiffer et pris de profondes inspirations avant de recadrer sa posture comme pour se redonner du courage et retrouver la porte des toilettes. On lui avait bien dit qu'elle ne devait pas perdre de temps, rien ne lui servait de se cacher éternellement là. Complètement contre-productif.
Avant que la clenche ne soit actionnée, cependant, Maeve entendit l'echo de voix de l'autre côté. Curieuse, sans hésiter une seule seconde, elle stoppa son geste et tendit l'oreille. Peut-être que ça la concernait, après tout ? Peut-être que ça lui permettrait de mieux comprendre la situation ? Dans tous les cas, c'était inoffensif. Si quelqu'un voulait à ce point ne pas être entendu, il aurait choisi un endroit plus discret que le hall d'entrée des bureaux administratifs.


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Tout près de la porte, à deux gestes de tirer sur le loquet et appuyer sur la clenche, vous vous stoppez. Les voix ne vous parviennent pas clairement, mais vous parvenez tout de même à comprendre une partie de ce qui est dit ; et en soi, ça ne peut vouloir dire qu'une chose. Les personnes qui discutent sont près de vous, et donc près du bureau contre lequel est appuyé le garde.
Les tons de voix laissent à penser qu'il y a volonté de ne pas être entendus de tous.
... Et vous n'êtes pas censée être calée contre le battant à tendre l'oreille. Certes.

« ... -ois. Donc. »

Une voix d'homme, ça ne fait aucun doute. Grave. Ennuyée.

« ... Ça devient compliqué. »

Un autre homme. La voix est plus claire, mais tout aussi monotone que la première.
Et sachant qu'il n'y a que trois personnes dans la pièce, dont une femme que vous avez déjà entendu parler, pas bien difficile de supposer qui parle à qui.
A moins qu'il n'y ait quelqu'un caché sous le bureau. Ou qui soit arrivé discrètement pendant que vous faisiez couler l'eau. Mais ça.

« Tu veux que je lui en parle ? »

Silence.

« Parce que je peux. Lui en parler. »

L'autre ne dit toujours rien. Quand il reprend la parole, c'est dans une langue que vous ne parvenez ni à identifier, ni à comprendre. Rien à voir avec ce que vous avez pu entendre de votre vivant.
La réponse incompréhensible est suivie presque instantanément d'un drôle de bruit mat — que, après une brève réflexion, vous rapprochez d'un objet venant heurter une surface dure. Un petit objet. Et pas très lourd, vraisemblablement.
Un "merci" sarcastique et rempli d'amour suit le bruit. Vous auriez tendance à dire qu'il venait du premier homme (celui à la voix grave), mais il est si étouffé que vous auriez du mal à en être parfaitement sûre.

« C'est grave. Des gens sont morts, je te signale. »

Oh.
Ça, c'était Lucie. Elle parle fort ; vous reconnaissez sa voix.

« ... Tout le monde est mort, ici. (le premier homme ?)

— Tu as très bien compris. »

Et aucune idée du sujet de la discussion, mais ça a l'air sérieux.

▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester écouter encore un peu. { 1 - 3 - 5 }

• Sortir. { 2 - 4 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir bougé ou non.

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Maeve Callaghan
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Dans sa concentration pour mieux entendre, Maeve fronça des sourcils. Elle n'était pas sûre du sujet de conversation, mais les principaux intéressés devraient être le garde et le garçon derrière le bureau. Ils avaient déjà l'air proches, quand ils sont arrivés. Rien n'était bien clair ou particulièrement intéressant, à priori, surtout sans connaître le contexte. Maeve aurait certainement décidé d'arrêter de jouer les fouines sans l'intervention de Lucie.
Là, ça avait l'air de la concerner. Donc ils parlaient de leur situation ? De ce qu'il s'était passé la veuille ? Est-ce qu'ils allaient discuter de ce qu'ils avaient trouvé si drôle en les voyant tout à l'heure ?
Sa curiosité définitivement repiquée à vif, Maeve se décida à encore écouter encore un peu.


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De votre côté de la porte, vous restez aussi silencieuse que possible. C'est le prix à payer pour bien entendre les voix ; tout le monde ne s'exclame pas aussi fort que Lucie. Et vous, si vous vous mettez à danser ou à faire couler de l'eau, vous n'entendrez plus rien.
Suspicieusement discrète, peut-être. Mais ils n'ont pas à savoir ce que vous faites là-dedans.
Juste à savoir que vous y êtes, et que vous avez tous les droits d'y rester.

La réplique de Lucie est suivie d'un silence de quelques secondes, ponctué de bruits de pas et de deux "bonjour" bien réglés.
Lorsqu'ils se dissipent, la conversation reprend.

« Ce que je vois, surtout, c'est que Lethe va avoir des ennuis. »

L'homme à la jolie voix grave, toujours. Passablement irrité.
Vous commencez à vous demander si l'autre est encore là. Vous ne l'entendez plus du tout, depuis qu'il a parlé dans une autre langue.

« Un petit peu mérités. » Une vaste partie de la phrase suivante est incompréhensible ; elle a largement baissé le ton, et le bruit de sa chaise en noie un morceau. « ...-enser à — »

Clac.
Le même bruit sec que vous avez pu identifier un peu plus tôt retentit — mais de l'autre côté de la pièce, cette fois.
Imaginer les employés se jeter des stylos ou des gommes d'un bureau à l'autre à travers le hall aurait presque quelque chose de drôle, si leurs voix n'indiquaient pas une certaine tension. Des dissentions. Des problèmes.
Vous doutez qu'ils s'amusent.

« Laissez Lethe en dehors de la conversation. »

Ah. Une voix claire et monotone.
Donc le deuxième homme est toujours là.

Nouveau silence. Nouveaux pas dans le hall. Pas de bonjour, cette fois — mais là encore, la conversation ne reprend qu'une fois le passant suffisamment loin pour ne plus entendre.

« Difficile de le laisser en dehors de quoi que ce soit s'il tue des gens et sabote des affaires de police.

— Et Kharon ? »

Le deuxième homme de nouveau. Le premier grommelle une réponse quelconque à laquelle vous ne comprenez absolument rien. Beaucoup, beaucoup trop bas.
Lucie répond à son tour, elle aussi bien trop bas pour que vous puissiez comprendre plus qu'un "autre problème". Impossible de dire si la totalité était seulement dans la langue d'Asphodèle ; c'est beaucoup trop flou. Vous avez du mal à penser qu'ils puissent s'entendre d'un bureau à l'autre, eux non plus. Mais il y a une porte entre vous et eux, qui étouffe les sons. Sans elle, ça doit être possible. Sûrement.
... Et vous êtes là depuis un moment. Ça va définitivement commencer à devenir suspect. Ils n'ont pas pu oublier que vous étiez rentrée dans les toilettes.

Et si vous n'entendez pas monsieur Malka hurler après vous, ça ne veut pas dire non plus qu'il ne vous attend pas.

▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester écouter encore un peu. { 2 - 4 - 6 }

• Sortir. { 1 - 3 - 5 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir entamé (ou non) votre mouvement.

Le deuxième choix implique un lancer de dé.

Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Maeve Callaghan

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Spoiler:
Maeve comprenait qu'elle et ses colocataires n'avaient pas une bonne réputation auprès des deux hommes, prenant le parti de Lethe. Elle ne savait pas trop comment se sentir face à ça. Comment on pouvait pardonner quelqu'un pour avoir tuer des gens sans raison ? Ou bien il leur en avait donnés et elles leur avaient semblés suffisantes. Son antipathie envers les deux hommes ne faisait qu'augmenter, du coup. Heureusement que Lucie était là. Heureusement que l'autre employée de bureau avait été présente aussi, lui prouvant que pas tout le monde acceptait le comportement de Lethe.
Dans tous les cas, Maeve se dit qu'elle en avait suffisamment entendu. Elle inspira une dernière fois, recula et fit un tour sur elle-même avant de ré-engager le mouvement pour ouvrir la porte. Continuer d'écouter les marques de leur désaccord ne lui apporterait rien de plus, à priori, et elle était attendue.


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Le membre 'Maeve Callaghan' a effectué l'action suivante : Tenter sa chance


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Bien. Ça suffit. Assez écouté aux portes.
Vous inspirez, faites votre tour, et tirez le loquet d'un geste habitué. La porte est tirée à vous sans grincer ni protester ; et si ce n'était qu'une histoire de sortir, fermer la porte, sourire aux personnes présentes et repartir à grands pas vers la salle d'attente, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais non.
Sortir de la pièce vous apprend immédiatement deux choses.
La première : que le garde a bougé. Il se tient debout contre le côté du bureau, sur votre droite, bien trop près pour ne pas risquer de vous interpeller.
La deuxième : il vous fixe et, s'il a toujours l'air d'attendre quelque chose, le clignement d'yeux qui suit votre retour dans le hall vous laisse à penser que pour cette fois c'est vous, qu'il attendait.

Vous fermez la porte dans votre dos, consciente que faire demi-tour serait contre-productif et ne vous aiderait pas à grand chose. Après tout, il ne vous a rien fait. Si le jeune homme derrière le bureau ne dit rien, c'est qu'il doit avoir le droit d'être là.
Et puis ils ne laisseraient pas un garde vous faire du mal sans rien dire.
Impossible.

« Vous en avez pris, du temps. »

La remarque du garde est suivie immédiatement d'un grognement collectif des deux personnes présentes dans le hall.

« Le temps que prennent les autres où que ce soit ne vous regarde pas. Restez poli, je vous prie », soupire l'employé coincé derrière les faux.

Entendre les deux hommes parler tour à tour vous confirme que c'étaient bien eux qui parlaient, tout à l'heure. La voix la plus grave appartient sans conteste à l'employé assis derrière le bureau ; la plus claire, plus monotone encore, au garde.
Et Lucie, bien sûr. Mais vous l'aviez reconnue.

Indolent, le garde en blanc et or hausse les épaules.

« Simple constat. » Il penche la tête sur le côté, regard perdu un peu au-dessus de vous. « Je pensais que monsieur Malka voulait vous voir. Vous ne devriez pas le faire attendre. »

La touche d'amusement dans sa voix est mise en exergue par son ton du reste très plat. Vous ne sauriez dire si c'est de vous, qu'il se moque, ou du policier dont il vient de faire la mention — mais son ton est désagréable, âpre, et vous prend à rebrousse-poil sans que vous sachiez vraiment dire pourquoi.

« Il déteste ça. Attendre. »

Ça, vous voulez bien le croire.
Vous regardez le garde, le hall, le couloir plus loin face à vous, et pondérez vos options. Vous pourriez traverser sans lui prêter la moindre attention ; lui répondre ; ou bien faire le tour par la gauche, juste histoire de mettre un peu de distance entre vous avant d'avancer. Vous n'êtes pas forcément ravie à l'idée de passer à portée de ses mains. C'est peut-être stupide. Mais sait-on jamais.
Avant d'avoir eu le temps de vous décider, des bruits de pas — rapides, presque précipités — résonnent dans le couloir. Le garde déporte son regard dans sa provenance générale ; par réflexe, sans doute faites vous de même.

Quelques secondes plus tard, un policier aux cheveux courts — blond, grand, musclé — arrive dans le hall. Il cligne des yeux en vous voyant, puis fronce les sourcils en direction du garde.

« Je n'ai rien fait, répond-il avant même qu'on l'ait critiqué, l'ombre d'un sourire aux lèvres. Elle vient de sortir. »

Le policier plisse les yeux, suspicieux, mais hoche la tête. Il a l'air de le croire. Ou, à minima, ne juge pas nécessaire de remettre sa parole en doute.
Tout en parlant, il avance vers vous. Il ne vous rejoint pas entièrement, ceci dit, préférant rester à mi-chemin. Une histoire de gagner du temps, sans doute.

« Monsieur Malka va avoir besoin de vous voir, mademoiselle. Maintenant. Je vous raccompagne. »

Sa voix est calme ; polie. Vous auriez presque envie de la qualifier de bienveillante, mais un rien de tension dans ses épaules et son parlé viennent un tant soit peu édulcorer l'impression.
Pas qu'il ait l'air méchant. Bien au contraire.
... Et. A bien le regarder —
Le souvenir de la veille, près de l'escalier, vous revient dans un flash bref mais vif. Oh, vous l'avez déjà vu.
Mouillé, sans veste ni brassard, mais vous êtes à peu près sûre que c'est le même homme. Celui qui était dans vos escaliers, quand on vous a poussée au sol et poignardée.

Probablement le même qui vous a dépassée à grandes enjambées pressées quelques minutes plus tôt, après réflexion Vous ne l'aviez pas reconnu immédiatement (dans les deux cas vous ne l'avez aperçu qu'un bref instant, à distance) mais maintenant qu'il est face à vous, c'est flagrant.

Et on vous attend, semble-t-il.

▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Le rejoindre directement, en silence ou en parlant. { 4 - 6 }

• Vous adresser au garde. { 1 - 3  }

• Contourner le garde pour le rejoindre, en parlant ou en silence. { 2 - 5 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir entamé votre mouvement et parlé ou non.


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Maeve Callaghan
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Maeve Callaghan

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Spoiler:
Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi.
Tant bien que mal, Maeve tenta de ne pas activer son instinct de fuite, fermant avec conviction la porte derrière elle. Elle n'allait pas montrer qu'elle avait peur, hein ? Surtout qu'elle n'avait pas peur (pas trop) et, plus les paroles s'échangeaient, plus la colère commençait à teinter son jugement avec virulence. C'était quoi son problème, à ce garde ? S'il était de mauvaise humeur, qu'il le garde pour lui et n'aille pas embêter des gens qui n'avaient rien demander. Eh bien quoi, elle avait pris du temps au toilette ? Il aurait voulu y entrer et la surveiller la porte grande ouverte ? Gods. Ses poings se serrèrent pour s'empêcher de partager le fond de sa pensée, et heureusement que les deux personnes de l'entrée ont pris les devants pour réagir et qu'un policier est arrivé pour les interrompre et avertir Maeve qu'elle était attendue. Oui, oui, elle le savait, mais au moins maintenant elle était sûre qu'elle n'aurait pas à attendre plus que nécessaire. Parce que si Malka n'aimait pas attendre, eh bien grosse surprise, elle non plus. Surtout dans ces circonstances. Elle allait faire son témoignage, comme prévu, et basta. Elle pourrait rentrer chez elle où personne d'autre ne la jugerait. Enfin, à part Simon et Allison, à priori. Mais quitter la maison pour un petit temps lui paraissait vraiment tentant.
Son corps est tendu, son expression fermée. Il est évident qu'elle est mécontente mais l'adolescente tentait malgré tout de garder son calme et de se focaliser sur le nouveau venu. Après une seconde de réalisation, Maeve se rendit compte que c'était à la fois la même personne qu'elle avait croisée un peu plus tôt, mais aussi la veille. Comment Simon l'avait appelé, déjà ? Andrew ? Au moins, il avait l'air de ne pas avoir perdu son travail. Etait-ce sur lui qu'on avait crié ? Changeant le focus de ses pensées, les traits de son visage se détendirent au moins un petit peu pour avoir l'air un minimum agréable à son interlocuteur.

« Oui, bien sûr. J'ai autant hâte que tout le monde d'en finir avec ça. »

Pas besoin de faire de détour, elle ne comptait pas montrer au garde qu'elle avait peur de lui. Que pourrait-il faire, de toute façon ? Il y avait des témoins et il n'avait sérieusement aucune raison de l'attaquer. Pas vrai ? C'était stupide, tout était stupide. Maeve avança donc directement et avec détermination, à la limite du powerwalk.


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Sans rancune


Le policier accueille votre réponse par un hochement de tête et un sourire indulgent. Il donne l'impression de compatir, à minima — et s'il ne partage pas votre animosité envers le garde, il le couve malgré tout d'un regard prudent.
Pas le genre qu'on lancerait à un prédateur prêt à abattre sa griffe sur un lapin. Plutôt celui dont on accablerait l'élément perturbateur, forcé contraint de s'asseoir devant le professeur et tout à fait prêt à distribuer des croche-pied.
Si le policier est inquiet, ou craint pour votre santé, il sait le cacher. Ça ne se voit pas du tout.
Votre pas en avant, votre démarche assurée et vos sourcils froncés tirent un bref rire au garde.
Le même que lorsque vous êtes rentrés dans les bureaux, tout à l'heure.
Définitivement.


Malgré ses commentaires et le frisson que son regard fait courir le long de votre colonne, le garde en blanc ne tente rien. Il reste appuyé contre le bureau, sage, indolent, et passe bientôt hors de votre champ de vision.
Dans votre dos.
Vous avez à peine rejoint le policier, qui passe un bras derrière vous (sans vous toucher) pour vous inciter à avancer, que la voix monotone résonne de nouveau.

Plus trace de moquerie, cette fois.

« Comment va Lethe ? »

Le policier s'arrête net. Une de ses jambes fait pivot tandis qu'il se retourne, sourcils froncés.
Il pondère sa réponse un bref instant avant de hausser les épaules, impuissant.

« J'ai envie de dire "aussi bien que faire se peut, étant données les circonstances." » La pause s'étire ; ses lèvres se pincent. « Mais je n'en suis pas certain. »

Le garde, yeux levés vers le plafond, répond par un "mmh" qui se perd et baisse en intensité jusqu'à se confondre avec le silence.
Jugeant la conversation close, Andrew se tourne de nouveau et vous fait signe de le suivre.

Cette fois, personne ne vous retient. Ni les employés, ni le garde ; ni le policier qui vous accompagne, et surtout pas vous.

Les enjambées de votre guide sont longues, mais pensées tout de même avec la longueur de vos jambes en tête. Il pourrait aller plus vite sans courir, vous n'en doutez pas — mais malgré son empressement, il n'en est pas rendu à vous tirer derrière lui en grognant. Il reste poli, agréable. Courtois.

« J'ai croisé monsieur Malka en venant vous chercher. Il n'est pas de très bonne humeur, vous prévient-il. Attendez-vous à des commentaires sur votre retard. »

Nouveau sourire indulgent.

« Essayez de ne pas les prendre trop à cœur. Ça n'a rien de personnel. Je sais à quel point il est facile de tout ramener à soi, mais dites-vous que la situation n'est facile pour personne. Surtout pas pour lui. Il a beaucoup de pression sur les épaules. »

Son ton est conciliant. Il n'y a pas suffisamment de poids dans ses mots pour donner la sensation d'une menace ou d'un ordre implicite ; il ne fait que vous donner son avis sur la question.

« Oh — avant que j'oublie. Pouvez-vous me confirmer q'Acheron ne vous a vraiment pas retardé ? Le garde en uniforme blanc. Que je sache si je dois le signaler ou non. »

Il pose les yeux sur vous, attentif à votre réponse.

« Parce qu'il n'est pas méchant, mais... Il a sa propre manière de fonctionner. Surtout quand il est contrarié », conclut-il en haussant les épaules.

C'est. Une façon de voir les choses, vous supposez.
Et non ; techniquement, il ne vous a pas retardée. Ou pas plus d'une poignée de secondes. Vous êtes juste partie tard. Vous avez juste passé trop de temps là-bas. Mauvais timing ; pas de chance.

Mais la vérité, au fond, il ne la connait pas.

▬ Vos personnages disposent à présent de trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Lui dire que vous êtes en retard de votre propre faute. { 4 - 6 }

• Lui dire que vous êtes en retard à cause d'Acheron. { 1 - 3  }

• Lui dire que vous êtes en retard à cause de quelqu'un d'autre. { 2 - 5 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir répondu.

Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Spoiler:
Son cœur battait si fort que Maeve était persuadée que tout le monde pouvait l'entendre. Elle voulait l'attraper entre ses doigts et l'obliger à se calmer. Tout allait bien, tout allait bien. Le garde ne lui avait rien fait, au final, à part glousser comme une pintade. C'était donc bien lui qui s'était moqué d'eux plus tôt ? La question pourquoi continuait de résonner dans l'esprit de l'adolescente, mais elle allait devoir en faire le deuil. Très vite, Andrew fit office de bouclier et, même si ça n'avait pas l'air de grand chose, ça la rassurait un tout petit peu. Les émotions de Maeve semblaient parties pour un tour de manège endiablé. Un coup en haut, un coup en bas, un coup trop haut, un coup dans les limbes. C'était épuisant. Elle voulait en que ça s'arrête.
Comme dans une expérience extra-corporelle, Maeve regarda l'échange entre le policier et le garde. Elle n'aurait su dire si elle trouvait drôle ou non la nouvelle attitude de ce dernier. Il lui en voulait, définitivement, mais ça semblait tellement injuste. Le feu de sa colère contre lui commença à diminuer. Il ne méritait clairement pas son énergie comme ça.

Finalement, Andrew et elle reprirent leur route vers le bureau de Malka. Elle écouta ce qu'il avait à dire, son expression déterminée ayant glissée vers une autre plus morose. Il était gentil, au moins. Et sa voix agissait comme des petits poignets de sable lancées dans le feu de sa conscience. La ligne de ses épaules se détendit et, si elle n'était pas en sa compagnie, elle aurait certainement soupirer avec l'élégance d'un gros ballon de baudruche qu'on dégonfle. Oui oui, elle devait mieux gérer ses émotions, montrer l'exemple à tous ses gens empêtrés dans leur stress. Okay, bien. On respire. On termine avec ça et on rentre à la maison.
"Propre manière de fonctionner" était une drôle de façon de décrire le comportement d'Acheron. Elle ne comptait pas le pardonner pour autant, cependant elle voulait bien essayer de comprendre. Ce n'était pas par malice qu'elle avait impliqué son cher collègue, bien au contraire ! Alors, selon elle, ses colocataires et elle ne méritaient même pas un centième du dédain qu'il leur réservait. Bah. Peu importait, et aucune raison de mentir pour se venger ou quoi que ce soit. Maeve était bien au dessus de tout ça.
Secouant la tête faiblement, elle répondit :

« Non, non, je prends mes responsabilités. J'ai mal choisi mon moment, mais je ne pouvais vraiment plus supporter l'ambiance de la salle d'attente. »

A son tour, elle offrit un petit sourire poli à Andrew qui semblait plutôt bien gérer la situation malgré tout. C'était admirable.
D'une voix inquiète, elle en profita pour demander :

« Est-ce que vous allez bien, vous ? Vous avez eu des ennuis par rapport à hier soir ? On a entendu Monsieur Malka crier sur quelqu'un en arrivant ... »

... était-ce sur vous ?, laissait-elle flotter dans l'air.


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Sans rancune


Le policier hoche la tête, déportant ses yeux du couloir à votre visage le temps de vous adresser un sourire. Là encore, pas de remise en question ; il accepte votre version des faits sans insister ni appuyer où que ce soit. Elle correspond à celle d'Acheron, après tout. Vous supposez qu'il n'y a pas lieu de penser que vous mentiriez tous deux. Vous n'avez aucune raison de vouloir le défendre.
Pour autant qu'il le sache.
La suite de votre réflexion lui fait hausser un sourcil curieux. Quand il comprend où vous voulez en venir, il se fend d'un "oh !" suivi de près par un rire un rien nerveux.
A mille lieues des réactions que vous avez pu observer chez Javier, ceci dit — le vécu n'est clairement pas le même. Si on lui a bel et bien hurlé dessus pendant dix minutes, il le vit avec philosophie.

Ça, ou il compartimente drôlement bien.

« Je vais bien. C'est gentil de demander. » Il reporte son regard devant lui, puis reprend. « Je n'ai pas eu plus d'ennuis que je n'en méritais. Et monsieur Malka... »

Il marque une pause. Vous reconnaissez ce couloir ; vous êtes presque arrivés à destination. Les voix qui vous parviennent en témoignent.
Par réflexe ou volonté de ne pas se faire trop entendre, le policier baisse d'un ton.

« ... Se criait plus sur lui-même que sur qui que ce soit d'autre. Ne vous en faites pas, il n'y a aucun problème. »

Son sourire se fait désolé. Pas à votre égard, vous supposez.
Quoi qu'il en soit, vous êtes arrivée suffisamment proche pour que toute conversation devienne complexe — ou pas sans être entendus de quiconque est dans la pièce.

D'autant que la porte est ouverte.

Vous n'êtes pas encore arrivée que déjà, un homme fait un pas de côté pour avoir vue sur le couloir. Vous reconnaissez le chef de la police ; et d'après son sourire tendu et son regard froid, il est plus que ravi de vous voir.
Plus que ravi tout court, vraiment.

« Mademoiselle Callaghan ! Nous n'attendions plus que vous, s'exclame-t-il sans joie, bras tendus de chaque côté de son corps pour mieux les laisser claquer contre ses cuisses. Venez. »

Andrew, près de vous, observe son supérieur disparaître dans la pièce sans commenter. Il vous adresse un signe de tête pour vous inciter à suivre le mouvement, un pas derrière vous pour fermer la marche.

Sans trop tarder, vous rentrez dans la pièce.

Bonne chance.


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