Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Empty INTERACTION ▬ A feu couvert (XI)

Ven 03 Juil 2020, 19:23

Sans rancune


La porte se ferme sur un petit clic et aussitôt, un grondement se faufile entre les bras serrés de Lethe. Andrew lui jette un regard soucieux — encore — mais ne fait aucun mouvement dans sa direction ; il se contente de le surveiller du coin de l’œil, lèvres pincées. A son expression, vous vous doutez qu'il n'est pas satisfait de la situation. Ça se voit.
Une seconde plus tard, le garde relève la tête et fait glisser ses jambes au sol, mains posées sur ses cuisses.
Le bras qui vient frotter son visage ne l'aide pas à avoir l'air en plus grande forme. Il a l'expression et la joie d'exister d'un homme debout depuis une semaine sans dormir — et pas une bonne semaine, tant qu'à faire. Sinon, il ne fusillerait pas le sol du regard comme ça.
Vous n'iriez pas jusqu'à dire qu'il vous ignore. Il a surtout l'air d'être occupé à autre chose qu'à vouloir faire des commentaires spirituels.

Ça peut s'entendre.

De l'autre côté de la pièce, Kharon alterne entre poser des questions silencieuses et sans nulle doute très intéressantes au plafond, qu'il couve d'un regard contemplatif, et baisser des yeux attentifs en direction de son collègue. Pas plus bavard que depuis l'arrivée de l'un d'entre vous et de monsieur Malka dans la pièce — mais d'un autre côté, vous n'avez pas l'impression qu'il soit du genre à ouvrir la bouche pour ne rien dire.
Entre l'un qui observe un silence parfait et l'autre qui garde le regard vissé au sol, l'ambiance ne pourrait pas être beaucoup plus joyeuse.

Andrew n'en a pas l'air ravi.
Mais pour l'instant, il ne dit rien.


▬ Vos personnages disposent à présent de cinq options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler à Andrew. { 4 }

• Parler à Kharon. { 3 }

• Parler à Lethe. { 5 }

• Parler entre vous. { 1 - 6 }

• Vous taire. { 2 }

▬ Vous pouvez également vous placer où bon vous semble dans la pièce.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non — et, éventuellement, bougé ou non.

L'ordre pour le prochain tour est : Simon ou Allison, Allison ou Simon, PNJ. Ou bien A / PNJ / B / PNJ, s'ils s'adressent à eux et que cela nécessite une réponse immédiate.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

Monsieur Malka lui envoya un nouveau regard à faire fondre un glacier ; Simon haussa les épaules (il a brisé ses propres règles le premier), puis jeta un œil à Lethe, qui avait toujours la nuque ployée, le visage caché. Il va falloir faire quelque chose à ce propos. Il se mordit l’intérieur des joues, reposa les yeux sur les deux policiers qui devaient lui consigner du ferme en langage des signes, pour finalement les déporter sur le protagoniste qui lui était inconnu. Sa présence fantomatique le dérangeait – il était habitué aux interjections de Lethe, et le silence lui faisait courir une lame de couteau sur la nuque. Kharon, Allison. Allison, Kharon. Qu’avait-elle pu lui arracher, à part de grands blancs indifférents ?

Il aurait aimé qu’ils parlent. Tirer toute cette affaire au clair. A tout le moins, savoir s’ils s’entraidaient ou se plantaient de vrais poignards dans le dos durant leur temps libre.

La voix de son amie lui tira un énième sourire, que le commentaire de Yehonatan étira un peu plus. Il hésita à faire une plaisanterie sur sa mémoire défaillante et le besoin impératif d’une trace écrite (au cas où, n’est-ce pas) quand les regards du policier et du garde à cornes, tous deux posés sur le mur du couloir comme deux papillons de nuit, l’intriguèrent. Il tendit l’oreille.
Ils allaient avoir de la visite.

Il s’attarda un peu sur Kharon. Repensa à un autre mur.
Bien. C’est noté.

Quelques secondes plus tard, monsieur autorité suprême accueillait la partie manquante de leur trio, ainsi qu’Andrew – qui faisait efficacement sont travail, lui. Javier semblait toujours prêt à se fondre dans le mur ou le sol à la moindre remarque.

Sans bouger, Simon écouta la voix mélodieuse de leur pseudo-geôlier leur rappeler les règles élémentaires de survie au poste ; à savoir, ne pas fâcher le maître des lieux à coup de ponctualité toute relative. Il se promit donc de prendre Lethe en otage si jamais il avait le besoin impérieux d’aller courir quelques couloirs, afin de lui tirer la manche quand les pas retentiraient dans le couloir.
Plus facile que décrypter tout regard insistant de Kharon.

Quand Maeve préféra rester seule, Simon leva des yeux amusés au ciel. Evidemment. Lethe, lui, poussa un soupir qui lui fit pivoter la tête – mais il n’ajouta rien, obstinément immobile. Il resta le regarder, sourcils froncés, jusqu’à ce que Yehonatan ne demande gentiment à Javier de lâcher son carnet et aller chercher un café. Le pauvre en avait bien besoin, il avait l’air au bout du rouleau. Simple gentillesse ou méfiance (peut-être les deux), Andrew prit sa place sans un mot.
Ça ne les arrangeait pas, ça. Andrew était gentil, mais c’était bien là le problème. Plus loyal, plus respectueux de l’autorité de son chef.

Avec lui, aucune remarque en français n’allait pouvoir passer sous le radar.

Anglais, allemand, néerlandais. Hmm…

Monsieur Malka leur adressa à tous un dernier regard rempli d’affection et donna à Andrew un blanc-seing en cas de désobéissance, puis la porte claqua sur son visage.

Ils se retrouvèrent seuls, et la pièce était aussi remplie qu’à leur arrivée au poste. Lethe laissa filer un grognement on ne peut moins satisfait, et déploya jambes et bras pour se frotter le visage et assassiner le sol du regard. Kharon, lui, surveillait le plafond et son collègue avec une diligence exemplaire. Impossible de savoir si la situation lui déplaisait, lui convenait, ou l’indifférait au plus haut point.

Un coup d’œil à Andrew lui apprit qu’il avait l’air d’adorer les silences qui s’étendaient à l’infini. Avec un petit soupir, Simon se laissa glisser sur la chaise et se tourna vers Allison.

« Une légère tension, hmm ? »

Ses yeux bleus filèrent jusqu’à Kharon, avant de revenir se poser sur son amie. Il sortit le carnet et le crayon de sa poche, l’air de rien.

Monsieur Malka n’a pas précisé qu’il était interdit d’écrire dans une autre langue.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Empty LONG LONG MAN

Ven 03 Juil 2020, 19:39

Spoiler:
La réponse tira une moue à Allison, non moins que la nouvelle pique sur l'amnésie spontanée qui semblait frapper bon nombre de personnes dans le coin - et elle se demanda à nouveau ce que son colocataire avait bien pu faire de créatif durant son passage par le bureau du proviseur.
Un rapport exact des faits omis serait appréci-
Et puis les regards que rivèrent Kharon, puis le chef de la police, sur le mur du couloir - ou plutôt, chose qui devint vite évidente, sur les pas qui se rapprochaient -  fit tinter quelques cloches dans les vertèbres de la californienne.

Il écoute. Ok.
Le souvenir de l'attention que semblait porter le garde à des choses qu'elle ne voyait pas, la tension soudaine sous ses doigts, lui revint alors, et un semblant de malaise avec. Malgré elle, son regard fit un détour par le mur du fond.
D'accord, mais...

Avant qu'elle ait pu s'aventurer davantage dans la paranoïa, cependant, Maeve était entrée, l'air encore plus réjoui que lorsqu'elle avait quitté la pièce un peu plus tôt. Ce qui n'était pas peu dire.
Acheron a totalement dix policiers sur le dos maintenant. L'image, aussi désagréable soit l'impression qu'elle avait gardée de l'homme en blanc, n'était pas peu plaisante.

La suite s'enchaîna assez vite, Maeve demanda à ne pas être accompagnée pour son interrogatoire comme d'aucun aurait pu s'y attendre, Andrew prit la place de Javier - balls - et les deux gardes se mirent à poser des questions ardentes et muettes au sol et au plafond. Well.
Simon, lui, au moins, n'avait pas rangé sa langue dans sa poche.

« Une légère tension, hmm ? »

Les yeux bleus d'Allison glissèrent sur son ami, et elle s'écarta du mur à l'instant même où elle le vit amorcer un mouvement vers la poche en question.
Range-moi ce satané carnet, Simon Brillant.

Pour les airs de comploteurs, c'était complètement fait, en tout cas. Manifestement, son français de compagnie avait mis joyeusement les deux pieds dans le plat.

« Notre ami et moi n'avons pas les mêmes notions de courtoisie. » Lança-t-elle en le rejoignant en deux pas rapides qui la placèrent momentanément entre lui et Andrew, sans oublier de jeter un regard appuyé à la plante verte dans son coin de la pièce.

D'un mouvement censé le dissimuler au policier dans son dos - en tout cas c'était l'idée - elle tira le carnet de la main du jeune homme, tout en s'asseyant tout bonnement en travers de ses genoux. L'objet coupable posé sur une cuisse, entre eux, elle croisa les jambes et passa un bras autour de la nuque du français.
Elle ramena d'autorité son bras à lui autour de sa taille.

Simon avait peut-être le démon de la provocation chevillé au corps, et Ally était bien consciente qu'il était stupide d'espérer l'empêcher d'ennuyer son monde, mais se faire séparer dans quatre placards différents pour le plaisir de titiller le kraken n'allait aider personne.

D'un coup d'oeil par-dessus son épaule, la jolie blonde lança un sourire à leur surveillant, avant de s'appuyer sur l'épaule de Simon avec un soupir.
En travers de ses genoux, sa main libre s'empara du crayon et traça un élégant « ? » dans un coin du papier.
Visible de Lethe, et du policier aussi s'il avait la mauvaise idée de se décoller de son mur et de faire un ou deux pas dans la pièce, mais dans tous les cas c'était mieux que de se faire confisquer le support sur-le-champ. Le grand blond n'était pas comme son collègue, et Ally doutait qu'il hésite longtemps si Simon s'amusait à faire tourner les rébus sur son calepin.
Et s'il tenait tellement à faire le malin, qu'il l'agite sous le nez du flic, au moins elle serait bien installée et aux premières loges pour y assister.
On a pas passé assez de temps en heure de colle, les garçons.
Bon elle non plus, puisque d'habitude elle avait plutôt les surveillants dans sa poche, mais.

« Bon, qu'est-ce que vous avez fait comme conneries, tous les deux. » Ajouta-t-elle pour meubler le silence, sans véritable reproche dans la voix.

Suivit une flèche en direction du nouveau meilleur ami de Simon, assortie d'un autre point d'interrogation.
Meilleur ami dont elle alla ce faisant pousser le genou du bout d'une semelle, en toute délicatesse. Parce qu'on est plus à ça près, hein.

Ally était toujours en colère contre Kharon, mais surtout frustrée par ce qu'il ne laissait pas passer.
Lethe était comme il était, et depuis le début, elle ne ressentait qu'à peine la peur et le ressentiment.
La police accumulait les mauvais points - désolée pour Javier et Andrew, mais leur supérieur hiérarchique tirait effectivement à lui toute la couverture des ressentiments.
Maeve était Maeve ; quant à Simon, s'il lui avait planté un couteau dans le dos - par nature, Ally n'excluait aucune possibilité - elle trouverait le moyen de le lui faire regretter. Et pas qu'un peu.

Compte tenu de la tension ambiante, la prise de parti, comme elle avait cru le déceler un peu plus tôt, allait débarquer sur ses grands chevaux pour s'imposer plus vite que prévu.




PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Vous entendre élever la voix attire fatalement l'attention d'Andrew sur vous ; et s'il ne garde pas longtemps les yeux rivés aux vôtres, se contentant de vérifier que vous vous adressez à votre amie (et non à lui) avant de détourner le regard, cela vous permet tout de même de constater qu'il est attentif. A vous. Aux autres. A la pièce de manière générale.
Bien plus posé que son collègue. Vous ne doutez pas un instant qu'il aura moins de mal à rester concentré sur vos faits et gestes, fut-ce nécessaire.
Un mal pour un bien. Plus apte à vous protéger, mais probablement moins enclin à fermer les yeux.

A moins que, s'entend. Vous ne pouvez être sûrs de rien.

La mention à Kharon — quoi que détournée — vous vaut de sa part un coup d’œil et un sourcil haussé. S'il pense quoi que ce soit de la courtoisie en question, il ne vous fait pas l'honneur de partager son point de vue. Ses lèvres restent résolument closes, son expression toujours figée à mi-chemin entre l'ennui, le désintérêt et l'absence pure et simple d'émotions.
Le bout-en-train indispensable à toute bonne soirée. En attendant, deviner ce qui peut se passer dans sa tête est presque impossible. Les indices sont minces.

Vous voir vous installer l'un sur l'autre fait détourner poliment le regard à Andrew, dont la gêne ne se traduit que par un bref raclement de gorge. A priori, il ne juge pas que votre rapprochement nécessite une intervention de sa part. Peu importe.
Il n'y a guère que Lethe, dont la tête s'était déjà vaguement tournée lorsque vous vous êtes assis, qui vous accorde un tant soit peu d'attention. Pas de sourire ni de grimace ; il reste neutre, quoi que crispé, tandis qu'il détaille le mouvement de vos jambes dans son champ de vision.
Impossible pour lui de ne pas voir le carnet. Il n'en dit rien ; ne lui accorde même qu'un bref coup d’œil, trop occupé à tapoter le pied qui vient appuyer sur son genou. Ni méchanceté ni force dans le geste. Ça tient presque plus du réflexe qu'autre chose, à ce stade — le "oui oui" accordé à quiconque vient tirer votre manche quand vous êtes occupé à autre chose.
Pas qu'il soit occupé à grand chose, pourtant. Ou rien que vous puissiez voir.
A part aller mal, éventuellement.
Andrew, lui, a pu ne pas voir le carnet. Difficile d'en être parfaitement certain — vous savez juste que, si c'est le cas, il ne commente pas.

Kharon non plus.

Puisque vous avez l'air partis à discuter entre vous, Andrew reporte son attention sur ce dernier. Puis, celui-ci ne faisant rien sinon regarder les mains qu'il a posé sur ses cuisses, il se tourne finalement vers Lethe.
Sourcils froncés, il se penche pour mieux le voir. Vos silhouettes le cachent un peu à sa vue.

« J'ai croisé Acheron, en allant chercher mademoiselle Callaghan, lance-t-il, omoplates de nouveau appuyées contre le mur. Il s'inquiétait pour vous. »

La mention à son collègue a le mérite de piquer l'attention du garde. Il relève la tête ; vous jette un bref regard, puis glisse sur le devant de sa chaise pour pouvoir adresser un joli sourire au policier.
Ça faisait presque longtemps, tiens.

« Aww. Faut pas. Tu lui as dit que vous vous occupiez bien de moi, j'espère ? »

Andrew hausse les épaules.

« Je lui ai dit que vous n'aviez pas l'air d'aller très bien. Ce à quoi il a répondu : "mmh". »

Très éloquent.
Lethe gonfle une joue, l'image même de l'ennui volontairement exagéré. Le cœur n'y est toujours pas ; vous auriez même tendance à dire que ça va en empirant.

Moins d'efforts. Moins d'entrain.

« Je vais bien, John. Merci. »

Le ton est définitif. Amer, presque, malgré le sourire qu'il se coud aux lèvres.

Aucune envie d'être contredit.
Andrew — ou John, maintenant — fronce les sourcils, mais s'abstient de répondre. Soit.

Jugeant la conversation close, semble-t-il, Lethe va pour se recaler contre le dossier de sa chaise.
Va pour. Il ne finit pas le geste.
Un éclair de tension le crispe de bas en haut, assez fort pour le faire siffler entre ses dents — et de sa grimace à la main qui vole aussitôt couvrir son cache-œil, vous interprétez son expression avec la facilité de ceux qui ont tous déjà vu quelqu'un avoir exactement la même.
Douleur.

Avant que qui que ce soit ait pu réagir, il lève sa main libre devant lui, paume en avant.

« Je. Vais. Bien. »

Andrew n'a pas l'air convaincu. Même Kharon n'a pas l'air convaincu, pour ce que ça vaut.
Ses sourcils froncés et le regard fixe qu'il garde posé sur son collègue en disent long.

Mais il va bien, apparemment.

▬ Vos personnages disposent à présent de treize options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler de l'état de santé de Lethe. { 4 }

• Parler d'Acheron. { 3 }

• Parler de votre interrogatoire (Simon) / de ce qui s'est passé ici en attendant (Allison). { 5 }

• Parler des évènements de la veille. { 1 }

• Parler d'autre chose. { 2 }

• Vous taire. { 6 }

▬ Toute action est adressable à n'importe quel PJ / PNJ / groupe de personnages. Toute chose écrite ne constitue pas un choix et peut être exécutée en parallèle.

▬ Vous pouvez également vous placer où bon vous semble dans la pièce.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non — et, éventuellement, bougé ou non.

L'ordre pour le prochain tour est : Simon ou Allison, Allison ou Simon, PNJ. Ou bien A / PNJ / B / PNJ, s'ils s'adressent à eux et que cela nécessite une réponse immédiate.
Si vos personnages parlent entre eux et font des réponses courtes, vous pouvez faire deux tours au lieu d'un.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

Pas les mêmes notions de courtoisie, hmm ? Simon intercepta l’échange muet au vol (Kharon et Allison avaient mis leur temps à profit pour devenir de grands amis, de toute évidence) avant de se faire voler son carnet ; il ne broncha pas, conscient qu’Allison essayait de passer inaperçue, et la laissa s’installer sur lui. Un bras autour de sa taille, à l’aise malgré son poids et le confort tout relatif de la chaise – après tout ce qui s’était passé, un peu de chaleur ne faisait pas de mal – il aperçut du coin de l’œil la réaction pudique d’Andrew, et la nota dans un coin de sa tête. Si jamais ils devaient faire diversion pour une raison X ou Y, le baiser passionné pouvait suffire.

Il tira ses lèvres sur une moue exagérée à leurs « conneries », lui reprit le crayon des mains, et la serra un peu plus contre lui histoire qu’elle n’ait pas à déchiffrer ses hiéroglyphes de définitivement pas gaucher. Occupé à trouver les formulations les plus courtes et les percutantes, histoire de ne perdre ni temps ni encre, il fit moins attention à ce qui les entourait. Ses oreilles étaient toujours à l’écoute, son corps toujours conscient des différentes personnes dans la pièce, mais il avait relâché une part de vigilance.
Lethe et Kharon se moquaient de leur messes basses écrites.

m. Malka veut savoir à qui Lethe obéit

La mention d’Acheron le tira de leur côté un court instant. Il se fit la réflexion hautement pertinente que ça en faisait, des gardes, dans un même endroit. Surtout avec deux faux.
La voix et le sourire de Lethe étaient toujours trop visiblement factices. Il n’allait pas mieux.
Mmh.

trouver des preuves. Qui indiquent qu’il y a eu obstruction de sa part hier

« John » avait raison de s’inquiéter et Lethe n’aurait pas pu lui clouer le bec de manière plus irrespectueuse. John, Marco. Le fossé qu’il avait volontairement laissé dans le bureau lui revint en mémoire. Soit il se méfiait, soit il n’aimait pas Andrew.
Son crayon arrêta de tracer l’arabesque sur le papier ; la différence de ton était flagrante, et il ne pouvait mettre ça que sur le compte des différentes personnes présentes dans la pièce.
Et même là, quelle conclusion pouvait-il en tirer ?

Avant qu’il ait pu reprendre le point d’interrogation qu’il avait amorcé, Lethe se crispa de douleur et accapara son attention. La main qu’il porta à son cache-œil le fit tilter, et ses mots ne risquaient pas de convaincre qui que ce soit. Je vais bien, dit l’homme plié de douleur et inhabituellement silencieux. Même Kharon posait sur lui un regard peut-être soucieux.

Tout le monde le regardait, et tout le monde savait.
Pour Simon, ce n’était pas la première fois, et son ventre fit un drôle de nœud. Appréhension. Simple compassion face à la douleur, aussi.

Il ne voulait pas que l’on s’attarde dessus. Ça, c’était clair. Alors il détourna son regard insistant de Lethe pour le reposer sur Allison (brève grimace), puis sur la feuille.

Le jeune homme termina son « ? » , fit une flèche en direction de Kharon, puis de son amie. Ajouta même un petit cœur, pour bien souligner la légère tension du jour.

« Acheron attend que tu aies terminé ? » fit-il, l’image des deux faux coincée sur la rétine.

Et quand tu auras terminé, que se passera-t-il.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


La main tendue de Lethe ne revient se poser sur sa cuisse qu'après quelques brèves secondes de silence et d'immobilité relative. Le temps de vérifier que personne ne va venir le sauver d'un problème qu'il n'a pas, à l'évidence — puisqu'il va parfaitement bien. Vous ne pouvez que le croire, n'est-ce pas.
Son autre paume reste résolument plaquée contre le côté droit de son visage. L'absence de tension dans son bras laisse à penser qu'il n'appuie pas spécialement. Ou pas fort, en tout cas. Pas assez pour que ce soit visible.
De l'autre côté de la pièce, le garde quitte son collègue des yeux au profit du sol. Ses sourcils restent froncés, cependant — et s'il ne laisse toujours passer que peu d'émotions sur son visage, il réussit tout de même à avoir l'air préoccupé. En réflexion.
Et très concentré sur Lethe. Son regard ne cesse de remonter vers lui.

Lorsque vous reprenez la parole, Andrew a sorti un carnet de sa poche. Pas de crayon ; il se contente de tourner les pages et de lire, lèvres en ligne droite.
Après un "mmh" chantant et à demi convainquant seulement, Lethe consent à laisser son autre main retomber contre sa cuisse pour mieux vous adresser un sourire.

A demi convainquant, lui aussi.

« Il garde les affaires de sa fangirl, répond-il, une touche d'ironie dans la voix. Ce serait très drôle de le voir gérer les gens avec deux faux, juste pour voir leur tête, mais. Pas très pratique. Donc oui. Il m'attend. »

Il inspire ; hausse les épaules. Détourne le regard vers le sol.

« J'ai encore du monde à voir, après. Je suis populaire. »

La perspective n'a pas l'air de l'enchanter, mais de là à dire qu'il appréhende ? Pas vraiment. Si c'est le cas, alors il le cache sous tout le reste.
Ce qui est parfaitement plausible, soit. Vu les tours et détours qu'a fait son humeur depuis votre arrivée, il pourrait y avoir tout et n'importe quoi. Sous tout et n'importe quoi.
A cause de tout et n'importe quoi.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134


Spoiler:
Confortablement installée, ce qui n'était pas pour lui déplaire pour changer, Allison laissa aller sa tête contre son épaule dans une apparente décontraction qui lui permettait de faire aller son regard inquisiteur de Lethe à Kharon, à l'écriture de Simon en coin de papier, à tout moment.
Comme prévu, aucun des deux gardes ne pipa mot. Andrew non plus, ce qu'elle interpréta comme de l'inattention - il n'avait pas manqué de la reprendre auparavant, alors elle ne s'attendait pas à autre chose au moindre écart trop prononcé.

Le contact machinal de Lethe contre sa chaussure lui fit hausser un sourcil étonné, et elle reporta d'autant plus vite son attention sur les mots que son colocataire traçait au crayon derrière le barrage de ses jambes. Il y avait quelque chose de différent ; manifestement, l'humeur de leur visiteur de la veille n'avait fait que se détériorer durant leur petite demi-heure d'intimité.

Il ne risque pas grand-chose, pourtant.

Elle capta la mention à Acheron du bord des oreilles, principalement pour souhaiter qu'Andrew l'ait trouvé en train de mener la vie dure à Maeve; ce qui ne l'empêcha pas de noter que tout le monde semblait légitimement s'inquiéter pour leur camarade borgne, dans les alentours immédiats.
Tout le monde sauf Yehonatan Malka, si Simon disait vrai.
Allison laissa glisser ses yeux bleus des mots du jeune homme aux deux gardes en se demandant elle aussi qui pouvait être cette "donnée non négligeable" après laquelle courait le chef de la police.

Et pourquoi Lethe semblait près de leur claquer un burn-out complet entre les doigts.
Elle aurait bien aimé des précisions sur les questions et les réponses qui avaient pu être échangées sous l'oeil colérique de leur hôte, sauf que non seulement leur support était limité, mais en plus Lethe volait une partie de l'attention de tout le monde à juste titre.
Comme Kharon et contrairement à Simon, Allison resta, elle, le regard fixé sur leur voisin, prudente.
Son arrêt brutal lui rappelait un peu Kharon, et l'homme aux cornes avait eu beau ne rien lui faire de brutal, sa méfiance ne faisait que s'exacerber au fil de la matinée.

Un tas de choses lui semblaient un peu trop hors de contrôle, dans le coin.

« Je. Vais. Bien. »

A d'autres, chéri.

C'était pas une simple migraine de stress symptomatique de coup de barre dépressif, qu'il leur faisait, le lascar.
Allison fronça les sourcils en direction du deuxième garde comme si ça allait lui apporter quoi que ce soit, puis accrocha la grimace de Simon, ses flèches, et le mignon petit coeur apposé - qu'elle s'empressa de fendre en deux d'un éclair dramatique.

« Acheron attend que tu aies terminé ? »

Ally prêta une attention distraite à la suite de l'échange, tout en griffonnant sans regarder :

inquiet +

Pour, ou à cause de ? Ally ajouta le "+" après un bref instant d'hésitation - pure interprétation que de se dire que tout ce qui transparaissait sur son visage méritait d'être souligné - suivi de trois bonnes flèches pointant droit vers Lethe.
Difficile de ne pas se demander d'autant plus ce qui s'était passé entre eux, à fortiori avec l'imbroglio de la veille. Est-ce qu'ils travaillaient pour la même personne et, pour ménager Lethe ou par manque de confiance, son collègue avait été envoyé en renfort ? Est-ce qu'il obéissait à son propre agenda ? Ally n'aurait pas été étonnée.
Ils pouvaient aussi obéir à des objectifs différents, et pour une raison ou une autre, ne pas se tirer dans les pattes en public, mais...

a ses raisons et + impt à faire

il admettra pas

et "pas de cpt à rendre" aux flics


La jolie blonde se retint de se mordiller les lèvres en traçant les mots. La synthèse, c'était pas son truc ; les détails lui fourmillaient sur les nerfs, mordants, agaçants.
Ceux dont elle ne connaissait pas l'importance, ceux qu'elle ne savait pas comment expliquer. Kharon percevait des choses dont ils étaient incapables, ils l'avaient tous vu, mais. Ça pouvait être tout et rien.
Ally n'avait aucun idée de ce qui pouvait l'inquiéter.

« J'ai encore du monde à voir, après. Je suis populaire. » Ajoutait Lethe comme en ombre chinoise de sa verve passée.

la plante verte est tendue qd mm

Malgré ses dires. Allison releva les yeux sur Lethe en songeant aussi à l'échange surpris entre Andrew et Javier. Elle avait décidément beaucoup trop de bribes de tout et n'importe quoi coincées entre les doigts.
Et ce qui avait pu se dire devant le chef de la police continuait de l'inquiéter, pendant ce temps.

le poulet? on a des pb?

Elle écrivit brièvement tout en faisant remarquer à voix haute :

« On le serait à moins. Et toi aussi tu as des fangirls. » Nouveau regard doublement appuyé à Kharon : « Le grand prix de la casse d'hier, vous le gagnez en solo ou duo, au final ? »

Elle fit librement aller et venir un index tendu entre les deux gardes chacun à leur bout de la pièce, au cas où ça ne serait pas assez clair. Quitte à mettre les deux pieds dans le plat.




PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Le temps pour vous de parler, Andrew a ravalé un soupir et rangé son carnet dans la poche de sa veste. Son regard se pose sur vos deux corps enlacés ; sur ce qu'il doit voir de Lethe ; sur Kharon. La différence avec Javier a beau être évidente (plus sûr de lui, plus affirmé, moins nerveux), vous n'avez pas l'impression qu'il fasse un effort surhumain dans la surveillance pour autant.
Il écoute. Reste attentif. Pose les yeux à droite, à gauche.
Mais contrairement à ce que les ordres de son supérieur pourraient avoir laissé penser, il ne se comporte pas comme un surveillant pénitentiaire devant à tout prix éviter toute communication entre les témoins. Les suspects. Les victimes. Et allez savoir qui est quoi, à la fin.

Toujours est-il que la mention à des fangirls tire un rire doux-amer à Lethe — et que celle aux évènements de la veille le fait taire aussi vite.
Docile, il suit la direction de votre doigt.
Jusqu'à Kharon.
Pour la première fois depuis le retour de Lethe, leurs regards se croisent.

Ça ne dure pas longtemps.

Si l'un garde les yeux posés sur l'autre, sourcils froncés, l'air frustré au possible — comme quoi il est capable de montrer des émotions, parfois —, il est bien le seul à faire le moindre effort.
Lethe détourne aussi sec la tête vers le sol, lèvres entrouvertes sur un soupir rempli d'animosité.
Quand il reprend la parole, il a la gorge si serrée qu'il a légitimement l'air au bord des larmes.

« Je partage la première place avec personne, princesse, répond-il, des aiguilles dans la voix. Non parce que — pour ce que j'en sais, moi, mon cher collègue n'était pas là. Vous l'aimez juste tellement que vous l'hallucinez. »

Il y a de la tension entre eux. D'autant plus difficile à laisser de côté lorsque Lethe ignore délibérément Kharon et qu'en retour, il est couvé par un regard qui crie quelque chose — et impossible de mettre le doigt sur quoi.
La tension frustrée dans le corps du garde en mauve donne presque l'impression qu'il va se lever à tout instant. Faire un mouvement. Quelque chose. N'importe quoi de physique.
Pas forcément violent. Mais un mouvement.

« Je comprends, hein. Qui ne voudrait pas que Kharon passe par sa fenê — »

L'amertume dans son rire est coupée nette par les deux mains qu'il vient passer sur son visage — et qui y restent quand lui se penche en avant, jusqu'à pouvoir appuyer ses coudes contre ses cuisses.
Pas de grondement. Pas de larmes. Il reste silencieux.
Kharon se lève sans un bruit.

« Je vais chercher Acheron. »

L'affirmation — puisque c'en est une ; il ne demande pas de permission — a le mérite de sortir Andrew de sa torpeur inquiète. Malgré ses sourcils arqués, le regard qu'il lance au garde est ferme et décidé. Il ne se laisse pas impressionner.

« Pardon ? Pourquoi ? »

Pas de réponse. Il se contente d'avancer vers la porte.
Andrew glisse devant, bras croisés.

« Vous n'allez nulle part. Vous devez rester là. »

Un froncement de nez plus tard, le concerné s'est avancé jusqu'à faire face à Andrew. Il doit nettement lever la tête pour lui adresser la parole, mais ça ne semble pas le géner outre mesure.

« Je ne "dois". Rien du tout. Vous voulez y aller à ma place, peut-être. »

Andrew grimace. Il vous semble évident qu'en ce qui le concerne, il préfèrerait que personne n'aille chercher personne — d'autant plus sans raison valable.
Et malgré tout, au coup d’œil qu'il jette à Lethe, toujours immobile sur sa chaise, vous sentez qu'il hésite.

Mais est-ce qu'il hésite assez ?

▬ Vos personnages disposent à présent de cinq options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Soutenir Kharon ; il devrait y aller. { 4 }

• Dire que personne ne devrait aller où que ce soit. { 3 }

• Vous préféreriez qu'Andrew y aille. { 5 }

• Vous proposer pour y aller / proposer votre colocataire. { 1 - 6 }

• Ne pas vous exprimer sur le sujet. { 2 }

▬ Si vous ne souhaitez pas vous exprimer sur le sujet, tout dialogue autre est acceptable (entre vous ou envers un PnJ quelconque).

▬ Vous pouvez également vous placer où bon vous semble dans la pièce.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non — et, éventuellement, bougé ou non.

L'ordre pour le prochain tour est : Simon ou Allison, Allison ou Simon, PNJ. Ou bien A / PNJ / B / PNJ, si Dieu me dit qu'il le faut. On plaisante pas avec ça.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

Simon suivit les flèches des yeux – lesquelles s’échouèrent contre la réponse de Lethe, dont il croisa le demi-sourire. Il ne lui donnait pas envie de rire, et à ce stade, qui n’était pas inquiet pour lui ? A l’autre bout de la pièce, Kharon n’arrêtait pas de lever les yeux, comme s’il s’était attendu à ce que la douleur revienne à la charge d’un instant à l’autre.
Comme dans le bureau, en plus violent. Comme une aiguille que l’on s’amuserait à venir planter dans son orbite. Encore. Et encore. Sa mémoire retraça sans mal le mouvement de son bras, son doigt posé près de son cache-œil.

Juste un peu.

Acheron allait rester dans les parages jusqu’à la fin, et sa faux, Lethe allait la récupérer – quoiqu’il se passe. Oh, l’ironie.
Il la garda sous clé pour se concentrer sur les mots d’Allison. Kharon était un coffre-fort, mais comme son collègue, il n’avait rien à dire à la police. Pas de compte à rendre, aucune directive à recevoir, et pourtant il était là. Parce qu’il était inquiet pour Lethe ? Pour autre chose ? Parce qu’on le lui avait gentiment demandé, à lui aussi ? La tension était là, pas palpable comme chez Lethe, mais visible. Simon l’apercevait dans chaque coup d’œil jeté dans leur direction. Sa présence même le criait.
Pourquoi rester assis là, sinon ? Rien ne l’y obligeait – rien de physique.

Alors quoi ?

La voix d’Allison se mélangea à la dernière interrogation ; concentré sur le papier, il ne leva pas le nez du carnet. Toute tension lui échappa. Son esprit était concentré sur ce que lui avait dit Yehonatan, et son cœur en profita pour refaire un tour de manège indigné. S’il veut nous inculper, trouver quelque chose à nous reprocher, il le fera. Nous avons fait rentrer Kosár. Ça suffit amplement.
Le crayon alla pour tracer un « j » que le ton de voix de Lethe coupa brusquement. Simon tourna la tête vers lui, en alerte, pas dupe un instant de l’humour qu’il essayait d’intercaler entre les dagues plantées dans ses côtes. Kharon donnait l’impression de vouloir se lever sans pouvoir s’y résigner, et ça ne le rassurait pas.

Le retour de la sensation électrique de tempête imminente. Il l’avait jusqu’au bout des doigts, qui laissèrent partir le stylo.

« Je comprends, hein. Qui ne voudrait pas que Kharon passe par sa fenê — »

Un sursaut accompagna le geste de détresse de Lethe. Le garde resta silencieux, replié sur lui-même (pas un mot, pas un sanglot), et Simon se redressa à la suite d’Allison. Kharon aussi s’était levé, avec la ferme intention d’aller chercher Acheron.
Le jeune homme, debout près de la chaise, passa son regard d’un garde à l’autre, les muscles tendus. Si Kharon estimait qu’il y avait besoin d’aller chercher son collègue, malgré le flou de la situation, c’était que sa présence devait être nécessaire.

Il connaissait mieux Lethe qu’eux. Semblait avoir un pied sur la pédale depuis un moment déjà.
Et avec ce que le concerné, toujours silencieux, lui avait fait entrevoir jusque-là…

« Laissez-le y aller, fit-il en se tournant vers les deux hommes près de la porte, le ton grave, il a mal. »

C’était une affirmation.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Empty OK CHATON MAIS T'ES FRAGILE UN PEU

Mar 07 Juil 2020, 21:57

Spoiler:
En forçant un peu, on finissait toujours par obtenir quelque chose ; et ce quelque chose, Allison l'entrevit avec satisfaction - brève, mais présente - dans l'échange de regards entre les deux gardes.
Et tout ce qui s'ensuivit.

Elle commençait à se dire que ça se résumait peut-être majoritairement à ça, le coup de la fenêtre.
Un peu léger, non ?
Occupée à fixer Monsieur "Je porte les cornes mieux que tout le monde" avec aux lèvres l'envie de lui conseiller d'aller voir un spécialiste pour l'aiguiller sur ses problèmes de communication, Allison fut saisie par le mouvement soudain de leur voisin de chaise.
Elle avait suivi le ton, enregistré la souffrance manifeste qu'il exprimait, mais était plus occupée à détailler les attitudes soudain beaucoup plus marquées de son ex-camarade de geôle jusqu'à ce moment précis. Ses yeux bleus sautèrent sur Lethe, et un tas de traits se tirèrent en connexions entre un tas de points dans sa tête.

Ok, à ce point.

Par réflexe, la jolie blonde se leva en même temps que Kharon, très vite suivie de Simon. Tant pis pour les messes basses au crayon à papier.
Si la mention à Acheron lui fit froncer les sourcils d'incompréhension, la jeune femme n'en aquiesça pas moins aux paroles de son ami avec un haussement d'épaules, tout en jetant un regard inquiet à leur voisin.
Le français avait l'air sûr de lui par-dessus le marché, alors...

« Il va revenir. » Puis elle refit l'aller-retour entre les deux gardes, et ajouta après un temps : « Ou je peux y aller, si vous préférez. »

... ce n'est pas comme si tu pouvais l'en empêcher s'il en a vraiment envie. Aussi grand soit son respect des convenances.




PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Andrew fait glisser son regard de vous à Kharon, sourcils froncés, visage tendu. La mention à Lethe lui fait brièvement poser les yeux sur sa silhouette immobile — mais déjà, il les a redirigés vers l'autre garde. Celui qui, à deux pas de lui, n'a pas l'air prêt à attendre beaucoup plus longtemps qu'on lui cède le passage.
Il a beau n'être ni grand ni particulièrement imposant, surtout à côté de la carrure d'Andrew, vous sentez nettement le malaise du policier. Ses pieds plantés entre lui et la porte ne doivent pas tenir à grand chose — et, en définitive, vous doutez que ça serve à quoi que ce soit.
S'il veut passer, eh bien. Il passera.
La seule chose qu'Andrew peut faire, c'est le forcer à user de violence pour parvenir à son but.

Ce qui n'est pas rien, en soi, et qu'il a l'air parfaitement préparé à faire.

A votre seconde interjection, Andrew écarquille les yeux et secoue la tête à votre adresse.

« Je ne vous laisse pas seule avec un garde. Surtout pas pour aller en chercher un autre, insiste-t-il. Et je vois bien qu'il a l'air d'avoir mal, mais... »

Mais il peut mentir. Mais ce n'est pas mon problème. Mais je ne peux laisser personne sortir de la pièce. Mais je doute qu'Acheron y puisse quoi que ce soit.
Les possibilités sont infinies. Il a l'air peiné de le dire, cependant. Pas très résolu.

Quand Kharon fait un nouveau pas en avant, sans se soucier d'envahir son espace personnel, il ne bouge pas plus.

« Il y a. Absolue nécessité. D'aller chercher Acheron. Poussez-vous. »

La tension dans sa voix tire un énième froncement de sourcils à Andrew. Il tourne la tête vers vous ; regarde le plafond.
Jure entre ses dents et, d'un geste vif, se décale — saisissant la poignée de la porte pour l'ouvrir au passage.

« Faites vite. »

Pas besoin de lui dire deux fois. Il prend à peine le temps de vous adresser à tous deux un bref signe de tête ; en une enjambée pressée, il s'est glissé par l'ouverture pour mieux disparaître derrière le mur.
Vous l'entendez à peine s'échapper. Vous supposez qu'il doit aller vite, vu son empressement, mais il le fait avec la discrétion d'un chat. Silencieux au possible.
Andrew l'est beaucoup moins. Après un soupir traduisant à la perfection tout ce qu'il pense de la situation, il sort son carnet et son crayon de sa poche.

« Mademoiselle ? Vous vous êtes proposée pour vous déplacer, donc si je peux me permettre... »

En quelques gestes nerveux, la mine a gratté le papier. Papier qui, quelques instants plus tard, est arraché à son support et plié en quatre.

« Est-ce que vous pourriez aller apporter ceci à monsieur Malka ? Aussi rapidement que possible. Si vous partez à gauche en sortant d'ici, ce sera le premier couloir à droite. Ensuite, une des premières portes sur votre droite également. Son nom est indiqué dessus. »

Son ton n'a rien d'autoritaire ; c'est une requête, à l'évidence. Pas un ordre. Il ne vous tend même pas le papier, préférant le garder coincé entre le carnet et son pouce jusqu'à obtenir votre assentiment.

« Je le ferais bien moi-même, mais je ne peux pas vous laisser seuls. Surtout s'il va mal. »

Vous ne sentez pas d'animosité dans sa voix. Rien que de l'inquiétude. Rien qu'une tension objectivement justifiée.

Et pendant tout ce temps, Lethe n'a pas bougé d'un centimètre.

▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Refuser. { 1 - 4 }

• Accepter. { 3 - 6 }

• Proposer à votre colocataire d'y aller à votre place. { 2 - 5 }

Ces choix concernent Allison.

▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester près de Lethe — mais hors de portée. { 1 - 4 }

• Vous éloigner de Lethe. { 3 - 6 }

• Rester près de Lethe — à portée de main. { 2 - 5 }

Si Allison prend le troisième choix :

• Accepter. { 1 - 3 - 5 }

• Refuser. { 2 - 4 - 6 }

Ces choix concernent Simon.

▬ Vous pouvez également parler comme bon vous semble à qui bon vous semble.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé et/ou bougé.

L'ordre pour le prochain tour est : Allison, Simon, PNJ.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Empty ft. la police de fragile de monsieur

Mer 08 Juil 2020, 02:46

Spoiler:
Ally avait formulé sa proposition très naturellement, dans un oubli momentané et opportun des directives d'éloignement en vigueur. Directives qui n'échappaient pas au policier, lui, et son expression se chargea de le rappeler.
Mais c'était son métier et son quotidien, et pas ceux d'Allison ; les gardes ne couraient pas les rues, dans sa profession, et elle avait mieux à penser. Jusqu'à ce qu'on force sa porte et sa fenêtre, tout du moins.

Tout comme elle désirait sortir indemne des ennuis auxquels ils avaient tous trois ouvert la porte la veille, Allison s'inquiétait avant tout que la situation puisse dégénérer. Curiosité mal placée de toujours n'empêche rien. L'imprévisibilité des gardes et leur force brute parait toute saute d'humeur d'une menace diffuse bien plus intense que dans toute situation ordinaire.

Et sans aller jusqu'à se sentir coupable - n'exagérons rien - Allison s'inquiétait de l'état de santé de Lethe comme tout humain normalement constitué devant un congénère mal en point. Ou ce qui y ressemble.
Bref, elle n'était pas mécontente d'entendre la négociation se terminer sur la sortie de Kharon - quand bien même elle n'avait aucune idée de ce que le type en blanc allait aider à l'histoire, mais ce n'était pas non plus la plus invraisemblable des éventualités. Elle était tournée vers leur voisin toujours prostré, dans l'idée de s'excuser de son manque de délicatesse pour voir, à minima, s'il réagissait encore, lorsque le policier l'interpella.

La jeune femme releva la tête et tourna un regard bleu interrogateur vers Andrew ; puis opina lentement du chef à l'énonciation de sa demande.

« Je le ferais bien moi-même, mais je ne peux pas vous laisser seuls. Surtout s'il va mal. »

Toujours que de très sages paroles. Allison se redressa, jeta un bref regard à Simon, puis rejoignit le policier en quelques pas. Elle ouvrit la main sans faire de difficultés, avec cette fois à peine l'ébauche d'un sourire au coin des lèvres. La situation ne s'y prêtait pas.

« Pas de problème. »

Gauche, droite, droite, et on ne fait pas de détours.




Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

Toujours debout près de la chaise, comme coincé entre chien et loup, Simon passait son regard d’Andrew et Kharon à Allison, d’Allison à Lethe. Le garde semblait prêt à forcer le passage d’une seconde à l’autre – et si aucun d’eux ne pouvait y aller à sa place, alors le policier allait devoir céder. Ils n’allaient pas rester là, les bras ballants, à attendre que l’état de Lethe empire.
Si Acheron pouvait le soulager, qu’il aille le chercher. Ce ne serait l’affaire que de quelques minutes, tout au plus.

Mais. La situation était floue et compliquée, Simon l’entendait, mais quelqu’un ici pouvait les envoyer un à un contre le mur ; sans compter que l’insistance du colosse en question à aller chercher son collègue dans la seconde incitait le jeune homme à couvrir Lethe de regards inquiets. Inquiets pour lui, inquiets pour les autres.
Quand Andrew céda (quoiqu’à contrecœur visible), Simon sentit un poids lui dégringoler des épaules. Kharon leur adressa un bref signe de tête avant de disparaître dans le couloir, aussi silencieux qu’un félin. Il chercha en vain l’écho de ses pas au loin. Pressé.
Lethe, toujours prostré, n’avait pas bougé d’un petit millimètre.

Et impossible de savoir ce qui avait pu engendrer la douleur – qu’il s’en soit aperçu à un moment donné ne voulait aucunement dire qu’il ne souffrait pas avant.
Il le cachait peut-être très bien. La volonté de n’afficher qu’un grand sourire de guignol avait drastiquement chuté, depuis la demi-heure précédente.
Ma faute, celle de monsieur Malka ?

Simon aurait été bien en mal de déterminer s’il aidait ou, au contraire, enfonçait le clou.
Tes problèmes, chaton. Ils s’empilent à vue d’œil.

La voix d’Andrew et le bruit de la mine contre le papier le tirèrent de ses réflexions. Toujours alerte, il observa d’un œil acéré le mot qu’il demanda à Allison d’amener à Yehonatan – sans doute pour le prévenir de la situation. Il imaginait certes mal le policier bien réagir, qu’ils soient deux en moins dans la pièce ou qu’il y ait au contraire un garde de plus.
Mieux valait que ce soit sa colocataire qui s’y colle plutôt que lui. Son portrait même devait déplaire au chef de police.

La faute à qui.

Il rendit à son amie un regard entendu, et n’ajouta rien. Ne bougea pas. Tantôt Andrew et Allison, tantôt Lethe, il surveillait la pièce avec une légère appréhension à l’estomac.

Ce n’était peut-être rien, mais tous les non-dits s’accumulaient à en former un portrait lugubre.
Sans compter l’attitude de Kharon, et même celle de Lethe.

Plusieurs questions en plus, et rien que de vagues ébauches de réponses. Ils n’étaient pas gâtés.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Vous sentez immédiatement un peu de tension quitter les épaules du policier lorsque vous avancez dans sa direction. Après une brève hésitation, il signe le dessus du papier plié avant de le poser dans votre paume ouverte. Sait-on jamais.

Main sur la poignée, il vous fait signe d'y aller tout en vous parlant.

« Le mot demande une réponse. Il est possible qu'il vous congédie sans en donner une, ajoute-t-il, le ton résolu. Si vous vous en sentez capable, vous pouvez le lui rappeler. Sinon, ne vous en faites pas. Contentez-vous de revenir. »

Avant de vous laisser partir, il pose une main légère et respectueuse sur votre épaule. Un bref instant ; à peine le temps de vous laisser le sentir.

« Merci. »

Puis il retourne son attention sur la pièce, dans laquelle Lethe et Simon n'ont pas bougés, et vous filez dans la direction indiquée.




Andrew ne ferme pas la porte lorsqu'Allison disparait à son angle, comme Kharon avant elle. Il se contente de la pousser un peu et d'avancer de quelques pas, se mettant hors du passage au cas où quelqu'un d'un peu pressé déciderait d'envoyer valser le battant contre le mur avec plus de force que nécessaire. Choix judicieux, à priori. Vous doutez que votre colocataire revienne en défonçant le mobilier sur son passage, mais en être aussi sûr concernant les gardes est une tâche un rien plus complexe.
Surtout vu la situation. Du peu que vous l'avez vu à votre arrivée, vous imaginez sans doute mal Acheron crier ou courir ; mais qu'en savez-vous, au fond ?
Vous n'avez jamais assisté à rien qui puisse être qualifié d'un minimum personnel concernant les gardes.

« Leth — »

La voix inquiète d'Andrew n'a pas le temps de finir la dernière syllabe ; d'un coup, comme un ressort, le garde redresse le dos. Sa main gauche glisse de son visage, ne laissant que la droite appuyée contre son cache-oeil.
Sourcils froncés, l'air perdu plus qu'autre chose, il cligne des yeux dans votre direction. Puis celle d'Andrew.
Puis les chaises vides en face de lui — et là, il grimace.

« Ils sont passés où, les tourtereaux, là ? »

Andrew ne répond pas immédiatement. Il le regarde, inquiet, à distance respectable de sa personne.
Le regard qu'il vous lance vous indique qu'il n'est pas rassuré de vous savoir aussi près ; mais que ce soit pour ne pas vexer Lethe ou parce qu'il n'a pas suffisamment peur pour vous, il ne commente pas. Ne vient pas vous tirer plus loin.
Il regarde, simplement, bras le long du corps. Prêt à réagir, malgré tout.

« Ils reviennent bientôt, répond-il prudemment. Comment vous sentez vous ? »

Un grondement sourd lui file entre les dents.

« J'ai dit que j'allais bien. »

Comme pour donner du poids à ses paroles, il éloigne sa deuxième main de son visage.
Puis l'y replaque aussitôt, un rire nerveux au bord des lèvres.

« ... Okay. Ou pas trop. »

Le policier n'a pas dû remarquer ce qui clochait ; la main du garde cachait encore largement son visage pour quiconque n'était pas à un petit mètre maximum. Sa confusion est légitime.
Vous ? Vous étiez juste à côté. Pas assez clairement pour pouvoir affirmer quoi que ce soit, pas assez longtemps pour discuter des détails, mais vous avez définitivement vu qu'il saignait.
Vague extrapolation. Vous n'avez aucune idée de si oui ou non il saigne. Le fait est qu'un liquide ressemblant à du sang — sombre, quoi qu'il en soit, et trop épais pour être parfaitement liquide — lui a glissé le long de la joue et tâché la paume depuis son cache-oeil.

Quand il laisse filer un nouveau rire de gorge nerveux, c'est à Andrew de grimacer.

« Monsieur Brillant ? »

La tension dans sa voix rend sa demande aussi claire que possible.
Bougez, s'il vous plaît.

Avant que vous n'ayez pu décider de vous éloigner ou non, Lethe a pivoté sur sa chaise pour pouvoir vous atrapper le bras de sa main libre.

« Reste là. » Sans serrer plus que nécessaire, il tire sur votre bras pour vous inciter à passer à sa gauche. « Je suis pas un monstre. T'as pas peur de moi, si ? »

Vous ne sentez ni colère ni menace dans sa voix. Rien qu'un vague tremblement laissant penser qu'il a sans doute encore mal ; ça, et une note d'amertume quand il laisse glisser sa main jusqu'à votre poignet, puis vos doigts, avant de la laisser retomber contre sa jambe et de vous laisser libre.
Vous sentez un vague picotement là où sa peau entre en contact avec la vôtre. Comme des restes d'électricité statique entre vos muscles et vos os.
Dans votre dos, Andrew ne dit rien. Vous l'imaginez sans mal être tendu ; mal à l'aise.

N'importe qui le serait, à sa place.

▬ Votre personnage dispose à présent de vingt-deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester là où vous êtes. { 4 - 6 }

• Passer à sa gauche, assis ou debout. { 1 - 3 }

• Reculer / vous éloigner. { 2 - 5 }

Vous pouvez parler dans tous les cas.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé et/ou bougé.

Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

Une réponse. Simon souhaita un « bon courage » à son amie d’un signe de main (l’utilité de battre des cils devant monsieur Malka restait à démontrer, mais qui savait), avant de reporter son attention sur Lethe une fois ses mèches blondes disparues au tournant. Tap tap tap. Toujours penché et immobile, le garde n’avait pas réagi à leur échange. Ni refus, ni assentiment. Les entendait-il seulement ?
La voix d’Andrew, inquiète, esquissa son prénom – juste avant qu’il ne se redresse comme un diable en boîte, faisant sursauter Simon. Il leur lança un regard perdu (il ne devait pas nous entendre) avant de demander, œil posé sur la chaise vide de Kharon, où étaient passés les autres occupants de la pièce.

Retour à Andrew, qui lui offrit une réponse sibylline. Il n’avait pas l’air rassuré de le savoir aussi près de Lethe, mais Simon ne bougea pas d’un seul centimètre. Il n’avait rien fait, jusque-là, qui justifie qu’il s’en écarte. Ça aurait été blessant. Et vu la situation, peut-être aussi risqué que rester à portée de main. Ses sentiments étaient à vif.
Son « j’ai dit que j’allais bien » aussi convainquant que le « non mais oui » du couloir fut suivi d’une main ramenée promptement à son œil à peine écartée – et Simon sentit un dard plus gros que les autres s’enfoncer dans son cœur.

Il saignait.

Et si ce n’était pas du sang, peu importe, quelque chose n’allait vraiment pas. Il ne laissa rien transparaître par pudeur, parce que Lethe n’avait pas l’air de vouloir qu’ils voient, mais son corps se tendit imperceptiblement des pieds à la tête. Son rire lui serra la gorge, et il se prit à se demander si la situation était grave.
En tout cas, elle n’était pas habituelle. L’inquiétude et l’hésitation d’Andrew en témoignaient.
Elles criaient : « écartez-vous, on ne sait jamais ».

Il l’avait tué, l’autre soir. Presque à deux reprises. Le policier avait raison d’avoir peur.
Oui mais.

Les doigts de Lethe s’emparèrent de son bras. Il baissa le regard vers lui, intrigué.

« Reste là. (il serrait et tirait un peu, mais à peine, sans faire mal) Je suis pas un monstre. T'as pas peur de moi, si ? »

Sa main le laissa partir sur une note amère et quelques picotements qui lui rappelèrent ceux du couloir. Son ton n’avait rien de menaçant, il y sentait plus une demande qu’un vrai ordre, et il avait toujours l’air d’avoir mal. Sans rire.
Simon se tourna vers Andrew et leva une main rassurante dans sa direction.

« Ne vous en faites pas. Tout va bien. »

Pour lui et pour l’instant, en tout cas. Carnet et crayon dans la poche, manteau posé sur le dossier de la chaise de droite, il s’installa à gauche de Lethe sans avoir particulièrement peur.
Il se méfiait, mais surtout parce que la douleur pouvait rendre sacrément imprévisible – et qu’il n’avait aucune idée de ce qui était en train d’arriver à Lethe.

Il n’avait pas envie de le laisser seul pour autant. On ne tire pas sur les blessés.
Il passa un doigt sous son propre œil, interrogateur.

« Ça arrive souvent ? »

Vu la douleur que Lethe semblait coincer derrière ses dents, et l’empressement de Kharon à aller chercher Acheron, il n’espérait pas.




INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Votre réponse ne semble pas rassurer le policier — mais pour autant, il reste en place. Sans faire de geste brusque ; sans donner l'impression de vouloir bouger de là où il est.
Réflexe louable, s'il craint que Lethe ne puisse se montrer imprévisible ou dangereux. On n'agite pas une menace potentielle. Surtout quand elle a la force d'un homme de deux fois sa taille avec des années, et des années, et des années d'entraînement en combat et soumission d'autrui.
Il y a toujours cette notion terrifiante, autour de lui, qui soupire que "si Lethe veut faire quelque chose, personne ne pourra l'en empêcher". A part un garde, bien sûr.

Mais le garde est parti.

Andrew vous suit des yeux, mâchoire tendue, lorsque vous contournez Lethe pour vous asseoir à sa gauche. Vous doutez vraiment qu'il s'approche ; il ne pourrait rien faire, ici ou là-bas. Autant rester plus près de la porte et éviter tout dommage collatéral en cas de problème.
Lethe n'a pas l'air violent, en soi. Il ne donne pas l'impression d'être à une impulsion près d'un coup de poing ou d'une tête claquée au sol.
Mais il est imprévisible. Et n'a pas l'air très stable.

Deux facteurs qui vont très mal ensemble, quand le sujet est physiquement capable de presque tout.

En vous voyant vous asseoir, Lethe laisse s'échapper un petit soupir d'entre ses lèvres, épaules relâchées. Vous ne sauriez dire s'il est rassuré, soulagé ou juste satisfait de votre réponse ; il pourrait même être déçu, pour ce que vous en savez — mais en tout cas, il l'accepte sans broncher.
Votre voix lui fait pivoter le haut du corps vers vous. Chose nettement plus aisée maintenant que vous êtes du bon côté de son visage, notez-vous machinalement.
Après quelques clignements d'yeux perplexe, il secoue doucement la tête.

« Nnnon. Pas à votre échelle, ajoute-t-il en riant. Mais c'est pas. Très grave. »

Il n'a pas l'air convaincu — et, de fait, n'est guère convaincant. Vous commencez à douter de sa capacité à vraiment jouer la comédie.
Tant qu'il n'y met pas du sien, en tout cas, les tentatives restent inégales et peu crédibles.

Tout en reportant son regard au sol, sourire résolu aux lèvres, il hausse les épaules. Sa bottine vient heurter votre pied sans brusquerie.

« Au moins je risque pas de tuer qui que ce soit, si je roule par terre. Quelle chaaaance. »

Aucune émotion dans sa voix. Rien que l'ombre d'un éclair de douleur sur le côté visible de son visage.
Et pas de la douleur physique, pour le coup. Plutôt de la peine.

« Où est passé Kharon ? »

Andrew ouvre la bouche, prêt à répondre, mais la referme finalement sans qu'aucun son n'en soit sorti.
Lethe a les yeux posés sur vous. A l'évidence, c'est à vous qu'il s'adresse.
Mains croisées dans son dos, le policier jette un coup d'oeil à la porte ;  vous adresse un haussement d'épaules indécis. Même en courant d'un point à l'autre et en supposant qu'il sache l'endroit exact où se trouve Acheron, il ne risque pas d'être revenu immédiatement.

Vous n'êtes pas trop sûr de savoir pourquoi il est resté vague, tout à l'heure. Vous ne savez pas non plus si Lethe voudrait qu'on aille lui chercher de l'aide, vu son insistance à dire qu'il n'a pas mal — ou alors que ce n'est pas bien grave.
Peut-être qu'Andrew non plus n'en sait rien, remarquez. C'est peut-être pour ça.

Par mesure de précaution, toujours.

▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Lui dire la vérité. { 4 - 6 }

• Rester évasif / omettre. { 1 - 3 }

• Lui mentir. { 2 - 5 }


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

Pas à votre échelle. Pas très grave. Simon fit un effort pour ne tirer aucun coin perplexe à son sourire, mais le doute était là. Les autres gardes savaient peut-être quoi faire, savaient peut-être de quoi il s’agissait, mais lui et Andrew étaient livrés à eux-mêmes, sans aucun mode d’emploi sous la main. Quoi qu’il se passe, tout leur tomberait sur le coin de la figure avec la violence d’une giboulée.
Et les gouttes de pluie étaient lourdes et douloureuses, à Asphodèle.
Chaque seconde de plus passée dans cet endroit lui rappelait qu’il n’y connaissait rien. Lethe pouvait être là depuis des centaines d’années, à l’échelle du commun des mortels, peut-être plus. Lui n’avait quitté Paris et la guerre que depuis quelques mois. Parfois, il s’étonnait encore de se réveiller dans sa chambre.

Et si jamais ça l’était, grave ?
Qu’est-ce qui pouvait être considéré comme grave, ici ?

Grave, chez moi, c’est la mort. Mais là ?

« Au moins je risque pas de tuer qui que ce soit, si je roule par terre. Quelle chaaaance. »

Simon lui renvoya gentiment son petit coup de pied, notant une fois de plus l’amertume dont il enrobait ses mots chaque fois qu’il parlait de ce qui s’était passé la veille. Les reproches de Maeve lui étaient restés en travers de la gorge, et sans doute tous ceux que l’on avait pu lui faire. A posteriori, rien d’étonnant.
C’est terrifiant.

Lethe n’allait pas bien. Il avait mal, physiquement et psychologiquement. L’un prenait parfois le pas sur l’autre, mais difficile de déterminer lequel était le plus prégnant – ou s’ils étaient aussi fort l’un que l’autre.
Il y en avait, des « si » et des « peut-être », dans cette histoire.

A sa question, Simon jeta un regard rapide à Andrew, lequel voulut prendre la parole mais se retint au dernier moment. Regard vers le couloir, haussement d’épaules, et le jeune homme se retrouva seul avec l’œil inquisiteur du garde. Le policier s’était montré vague, et puisque Lethe leur martelait depuis le début qu’il allait très bien et qu’il ne fallait pas s’inquiéter (mensonges), il allait peut-être mal prendre le fait que le collègue si populaire qu’on l’hallucine soit parti chercher Acheron pour lui. Mais, une fois de plus…

Que cela prenne dix secondes de plus ou tout un gros quart d’heure, Kharon allait revenir avec Acheron.
Autant lui dire la vérité, et s’il devait crier ou protester, qu’il ne se sente pas pris en traitre par-dessus le marché.

Il n’en avait pas besoin.

« Tu as eu une absence, fit-il en le regardant droit dans les yeux, Kharon est parti chercher Acheron. Il avait l’air de penser que c’était une absolue nécessité. »

Ils n’avaient plus qu’à espérer que Lethe ne le prenne pas mal. Ou pas trop mal.
Il n’y avait qu’un garde pour en arrêter un autre ; s’il décidait de partir, et de les écarter violemment du chemin, personne n’y pourrait rien.

Surtout pas lui.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Andrew regarde le pied de Lethe heurter le vôtre, puis le vôtre heurter le sien, sans rien faire de plus que hausser les sourcils. Et puisque la question du garde a tôt fait d'accaparer son attention pleine et entière, les contacts physiques passent rapidement dans la catégorie des choses qu'il n'est, à l'évidence, absolument pas urgent de régler ou de comprendre.
L’œil visible de Lethe — celui qui n'est pas caché sous un cache-œil sous une main, et qui ne saigne pas — reste posé sur vous, attentif et inquisiteur, jusqu'à ce que votre regard ne revienne accrocher le sien.
Jusqu'à ce que vous ne parliez.
Votre réponse le fait d'abord cligner de l’œil, perdu ou perplexe. Soit. Avoir eu une absence ne l'inquiète pas outre mesure, à priori. Son hochement de tête est calme. Prudent. Posé. Il comprend. Aucun choc de ce côté-là.
Et aussitôt que vous mentionnez Acheron, le masque vole en éclat.

Juste comme ça.

Vous apercevez le moment précis où ses yeux s'écarquillent, lèvres tordues sur une grimace offensée. Le message passe — aucun soucis. Son visage est plus expressif et honnête que sa voix n'aurait su l'être.
"Il a quoi ?"
Vous avez à peine fini qu'il pivote d'un coup vers Andrew.

« Et toi tu le laisses faire ? Sérieusement ? J'ai dit que ça allait ! »

Dans son empressement, il a laissé retomber la main posée contre son cache-œil. Dans cette position vous ne voyez plus vraiment ce coté de son visage, mais le sursaut d'Andrew vous en dit suffisamment long.
Pas mieux que quand vous l'avez vu.
Face à l'air affolé du policier, Lethe grogne et passe sa manche de veste contre son visage. Vous doutez que ce soit très efficace, s'il s'agit d'essuyer du sang ou toute substance approchante — mais il est en colère, à deux doigts de se lever, et ne semble pas s'en préoccuper outre mesure.
Une injure vole. Une deuxième. Il tape des talons contre le sol, jure de nouveau — vous jette un coup d’œil, passe encore son bras contre son visage.
Vous jette un nouveau regard en coin et, après avoir inspiré entre ses dents, revient appuyer son dos contre la chaise.

« Tout le monde veut bien faire. Je sais. J'ai compris. D'accord. Vous savez rien. Pas de votre faute. »

L'amertume a remplacé la colère dans sa voix. Gorge serrée, il soupire et pose un regard meurtrier sur la tache rouge qui salit sa manche droite.
Beaucoup de sang. S'il était humain, vous seriez inquiet.
Et humain ou pas, vous l'êtes peut-être malgré tout.
Après avoir fouillé dans ses poches de veste et de pantalon, Andrew finit par en extirper un mouchoir en tissu. Il fait un pas en avant, puis deux, sans hésiter plus que ça — et lorsqu'il se retrouve face à Lethe, il le lui tend du bout des doigts.
Le garde reste le regarder sans rien dire. Puis, comme à regret, il s'en saisit.

« ... Merci. »

Andrew retourne à sa place sans rien ajouter d'autre qu'un petit hochement de tête. Le blessé, lui, s'applique à passer le mouchoir sur sa joue ; sa pommette. Rien que vous puissiez voir clairement, mais vous constatez qu'il abandonne vite.
Après quelques tentatives vraisemblablement infructueuses pour enlever les taches (difficile, sans miroir), il se contente d'appuyer le mouchoir sous son cache-œil et le garde là.

« La nécessité est tout sauf absolue, grogne-t-il finalement. Il va juste... »

Énième soupir. Coupable, celui-là.
De la main, il pousse votre cuisse. Toujours sans force ni violence.

Il aime le contact.

« ... L'ennuyer pour rien. Je vais bien. Je vais m'en remettre. »

A ce stade, ça tient du mantra plus qu'autre chose. Vous voyez qu'il ne va pas bien. Andrew voit qu'il ne va pas bien. N'importe qui pourrait s'en rendre compte au premier regard.
Mais il y tient. Il va bien. Il va s'en remettre. Il se débrouille.

Pas besoin d'aide.

▬ Votre personnage dispose à présent de vingt-et-une options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler d'Acheron. { 4 }

• Parler de Kharon. { 1 - 5 }

• Parler de son état. { 3 }

• Parler d'autre chose. { 2 - 6 }

▬ Vous devez également choisir entre :

• Toucher Lethe. ( ͡° ͜ʖ ͡°) { 1 - 3 - 5 }

• Ne pas rendre de contact. { 2 - 4 - 6 }

Votre personnage peut s'adresser à n'importe quel PnJ.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

L’absence passa comme une vague sur le sable, sans remous ni grimace. Un hochement de tête pour lui signifier qu’il avait compris, rien de plus. Le reste de la phrase, en revanche, le fit bondir.
Lethe portait un masque fragile sur le visage ; la moindre contrariété le faisait voler en éclats. Le garde écarquilla l’œil sur une grimace et se tourna vers Andrew, main baissée dans sa précipitation. A en voir la tête catastrophée du policier, le sang ne devait pas avoir arrêté de couler.

Tout ce temps, Simon resta attentif et prêt à bondir – juste au cas où Lethe ne décide de le prendre plus mal encore et de s’agiter. Il n’était pas expert des blessures Asphodéliennes, mais ça ne pouvait pas être bon pour lui, sans compter le fait qu’il avait la force de dix hommes. Impossible de le maitriser.
Une injure fusa. Puis une autre. Simon resta immobile près de son voisin, inquiet, tandis qu’il essuyait tant bien que mal (et plutôt mal que bien) le liquide qui lui coulait sur la joue. Il en avait plein sa manche et il y en avait beaucoup. En tant que futur médecin de son vivant, il savait de quoi il parlait.

Et Lethe avait beau ne pas être humain, ne pas pouvoir mourir au sens strict du terme…
Ça n’allait pas les empêcher d’avoir peur pour lui.

Après avoir trépigné et lui avoir jeté des regards en coin, Lethe s’apaisa un peu. Il ne se leva pas, ne balança aucune chaise, ne se mit pas à crier. Le cœur de Simon reprit une cadence plus supportable au moment où il reposa le dos contre le dossier de la chaise.
Tempête immédiate évitée.

« Tout le monde veut bien faire. Je sais. J'ai compris. D'accord. Vous savez rien. Pas de votre faute. »

Il avait du mal à décoller les yeux du tissu maculé de sang. Il pouvait leur scander qu’il allait bien, qu’il n’avait rien, qu’ils ne savaient pas mais que s’ils avaient su ils n’en auraient pas fait autant – il n’empêche qu’il continuait de saigner de l’œil et d’avoir mal. Alors grave ou pas, ils n’allaient pas le laisser imbiber ses vêtements sans rien faire juste parce que ce n’était « pas grave ».

Lethe avait malgré tout raison sur un point ; ils ne savaient rien.
Et plus les minutes défilaient, moins il avait l’impression d’en savoir. Tout lui échappait.

Andrew fit quelques pas dans leur direction pour tendre un mouchoir au garde. Gentil, prévenant, impartial au maximum mais sensible. Lethe le prit à contrecœur (mais avec un merci) et entreprit d’essuyer le reste pendant qu’Andrew retournait à son poste. Toujours aucun signe de Kharon et Acheron.
Aucun signe d’Allison non plus.

« La nécessité est tout sauf absolue, fit le garde après avoir posé le mouchoir sous son cache-œil, Il va juste... »

… l’ennuyer pour rien. Et l’amertume avait laissé place à la culpabilité. Simon baissa les yeux sur la main qui se trouvait toujours près de lui, et y posa deux doigts qui lui tapotèrent doucement la peau.

« Même si Andrew avait voulu l’en empêcher, il n’aurait pas pu, fit-il en jetant un œil au concerné, Kharon était déterminé à aller chercher Acheron, qu’il doive forcer le passage ou non. »

Et quitte à le laisser filer de gré ou de force, mieux valait le faire de gré.
Faire barrage ne leur aurait rien apporté.

« Il avait l’air inquiet », ajouta-t-il en lui plantant gentiment un doigt dans la cuisse.

Inquiet n’était peut-être pas le terme approprié, mais il n’en avait pas d’autre. Leur relation lui échappait, comme tout le reste.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Au contact de vos doigts, Lethe baisse des yeux pensifs jusqu'à sa main. Un tressautement lui agite l'épaule et le bras lorsqu'il crispe le mouchoir contre sa peau, sourcils froncés — toujours mal — mais il ne vous laisse pas le temps d'étudier sa grimace. La mention au policier déporte son attention dans sa direction — et, avec elle, son visage.
Andrew hoche la tête pour confirmer vos propos, mains nouées dans son dos. Vous voir parfaitement d'accord l'un avec l'autre n'a pas l'air de beaucoup rassurer le garde ; en ce qui le concerne, il semble évident qu'il aurait préféré garder tout le monde dans la pièce et basta.
Sentiment que ni vous, ni votre colocataire ne partagiez.

Kharon encore moins.

« ... Kharon ? Inquiet ? »

Votre remarque vous vaut un nouveau regard ébahi de Lethe ; et si la surprise est vite remplacée par un rire de gorge qui n'a de joyeux que le nom, il ne dure guère longtemps non plus.
Son œil papillonne jusqu'à la main qui a appuyé contre sa cuisse. Sur la sienne, encore posée contre le rebord de votre chaise, tout près de vous.
Après un bref soupir, il se met à tracer des pointillés distraits et délibérément lents de votre hanche à votre genou.

« Non, je sais pas. J'en sais rien. Peut-être qu'il l'était.  »

Vous ne le sentez pas tant sceptique que découragé. Abattu. Même les petits traits qu'il finit de tracer contre votre jambe de pantalon ont quelque chose de las ; fatigué. Il a l'air et l'allure de celui qui ne rêve que de rentrer chez lui et de s'enfoncer la tête dans un oreiller en attendant que la journée soit enfin finie.
Malheureusement pour lui, elle vient à peine de commencer.
Après avoir jugé que vous n'étiez pas en danger immédiat (ou qu'il ne pouvait rien y faire, si c'était le cas), Andrew vous délaisse un bref instant du regard pour aller faire quelques pas vers la porte. Il se penche dans le couloir ; attend.
Puis revient en même temps que Lethe conclut sa ligne par un petit point final, juste avant de ne vous décoiffer en souriant.
Il y a quelque chose d'affectueux dans le geste. Rien d'agressif, à minima.
Et les mêmes petites notes d'électricité statique, encore, lorsque sa peau entre en contact avec la vôtre.

Vous n'avez rien senti en lui touchant la main, pourtant.

« Votre amie devrait revenir bientôt, lance Andrew à votre adresse, regard prudent posé sur les gestes que vous échangez avec le garde. Normalement. »

Si elle ne s'est pas perdue. Si elle n'a pas été retenue par un monsieur Malka en colère, non plus.
Si tout va bien.

« Et Kharon ? »

A nouveau, il se crispe ; du sang glisse sur son pantalon.
Un grognement lui passe entre les dents. En quelques gestes ennuyés, mouchoir coincé entre deux doigts, il passe les bras hors de sa veste tachée et l'étale sur ses jambes.

« Il l'a peut-être pas encore trouvé. Je devrais aller voir. »

Dans cet état ?
Il est tout-à-fait possible qu'il soit capable de marcher et de vaquer à ses occupations malgré le sang et la douleur — mais pour l'avoir vu avachi contre un mur, et après sa probable absence, vous êtes en droit d'émettre un doute légitime sur la question.
Au flash de panique qui passe dans les yeux d'Andrew, il n'en pense pas moins.

« Vous devriez rester assis. Il doit être sur le retour, vous allez juste les croiser dans le couloir. »

Et potentiellement faire peur aux autres policiers en passant.
Lethe pince les lèvres. Baisse les yeux vers le mouchoir, plus rouge que blanc.
Après l'avoir agité inutilement, il grommelle.

« Ou peut-être qu'il l'a pas encore trouvé. »

Il ne donne pas l'air d'y croire ; pour autant, il s'y raccroche suffisamment pour faire mine de se lever.

Et à supposer que rien ne l'en empêche, il risque de mettre à exécution.

▬ Votre personnage dispose à présent de cent options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Lui attraper le bras et essayer de le dissuader. { 4 - 6 }

• Essayer de le dissuader. { 2 - 5 }

• Le laisser faire. { 1 - 3 }

Votre personnage peut parler et/ou se lever quel que soit son choix.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans le premier cas, arrêtez-vous après lui avoir saisi le bras et parlé ou non ; dans les autres, après avoir parlé ou non.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

« ... Kharon ? Inquiet ? »

Le rire qui suivit son regard ébahi mourut vite dans sa gorge ; il n’en resta qu’un soupir un peu las, et le contact de ses doigts à travers le tissu de son pantalon.
Lethe avait l’air épuisé. Il avait mal, n’en pouvait plus, et ça se voyait. Il avait encore du monde à voir ensuite, pourtant, d’après ses dires – mais même dans cet état ?

Il ne pouvait pas mourir, certes, mais quel que soit le remède à son mal, qu’on le laisse au moins se reposer un peu. Il le revit, affalé contre le mur dans le couloir, puis le visage dans les bras, recroquevillé sur la chaise. Le sang n’en finissait pas de couler. Monsieur Malka n’aurait jamais pu le garder coincé dans le bureau, dans cet état.
Ou l’aurait-il fait ?

Le mouvement d’Andrew attira son regard ; le policier se pencha dans le couloir, d’où aucun éclat ou bruit de pas ne s’échappait. Si Allison avait apporté le papier au grand chef sans faire de détours, alors il devait pondérer une réponse. Quant à Kharon, aussi rapide soit-il, et même avec une vague idée d’où trouver Acheron…
Le voyage pouvait encore prendre quelques minutes.

Lethe lui vola à nouveau son attention en lui ébouriffant les cheveux ; il lui rendit son sourire, puisqu’il n’y avait rien d’agressif dans le geste. Au bout du rouleau, mais pas en colère. Pas contre lui.
Les mêmes picotements que quelques minutes auparavant lui léchèrent la peau. Il n’avait rien senti en le touchant, mais quand Lethe l’effleurait lui…
Aucune idée de ce que ça pouvait être, ni même si ça avait une signification particulière (comment savoir, à Asphodèle). Le garde n’avait pas l’air d’y prêter attention, ni de vouloir éviter de le toucher. Au contraire, même.

Lethe. Sa réputation le précédait. Les contacts physiques le rassuraient peut-être.

« Votre amie devrait revenir bientôt. Normalement. »

Simon laissa son sourire glisser sur la droite. Allison n’était pas du genre à se laisser dévorer par plus gradé qu’elle, mais se perdre par une porte ouverte, en revanche…
Tout ce qui brille, n’est-ce pas. Ça attire le regard.

La question de Lethe fut ponctuée par une tache de sang sur son pantalon. Le jeune homme grimaça, inquiet, et se demanda s’il n’allait pas falloir aller chercher plus de mouchoirs. L’hémorragie ne semblait pas vouloir se tarir, et…

Et pardon. Aller voir ?

Plus réservé dans ses expressions qu’Andrew, Simon n’en lança pas moins un froncement de sourcils soucieux à son voisin. Aller courir les couloirs, au risque de les croiser, de devoir s’adosser à un mur et ne plus bouger ? Inquiéter encore plus cet ami qu’il ne voulait pas embêter ? Il en était hors de question.

Kharon allait trouver Acheron. Il était dans le bâtiment, il attendait Lethe.
Il passa par l’esprit de Simon qu’il s’agissait peut-être d’une excuse pour s’éclipser. Quand Lethe fit mine de se lever, par réflexe, ses doigts lui saisirent le bras.

Pas fort. Pas brusquement. Mais fermement malgré tout.

« Si Acheron arrive et que tu n’es pas là, il va s’inquiéter. (ses yeux cherchèrent le sien) Et si tu pars tout seul, nous, on va s’inquiéter. »

Même si Lethe décidait de les planter là et aller chercher lui-même son collègue (ou se cacher), Simon le suivrait.
Quoiqu’il en dise, il n’était pas en état de vagabonder sans surveillance. Il perdait tellement de sang…
A en effrayer le reste du personnel et pouvoir le suivre à la trace.

« S’il te plaît. »

Il ne pouvait pas le rassoir de force, ni le forcer tout court.
Il n’avait plus qu’à espérer qu’il l’écoute.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Au contact de vos doigts, à demi levé déjà, vous sentez Lethe avoir un réflexe de recul. Bref ; rapide. Pas de quoi vous faire mal ni arracher son bras à votre étreinte — parce qu'à moins qu'il n'ait perdu toutes ses forces entre temps, vous pouvez affirmer qu'il n'essaie même pas.
Malgré tout, vous l'avez vu se braquer. Senti la tension tirer ses épaules en sens inverse, sourcils froncés, un unique oeil magenta posé sur vous avec autant de points d'interrogation que d'accusations muettes dans le regard.
Quoi ?
Le silence religieux d'Andrew, tandis que vous parlez, n'est pas anodin. Ses mains sont revenues le long de son corps ; un pied en avant, il ne vous lâche pas une seule seconde des yeux.
Prêt à intervenir. Impuissant ou non.
Le garde détaille votre visage, crispé, sans chercher à cacher les millions de conflits qui se laissent deviner derrière ses traits tendus. Lorsque vous en arrivez à parler de vous inquiéter, un drôle de sifflement lui échappe ; tourné vers Andrew, il entame un geste du bras dans sa direction que vous ne parvenez pas à interpréter clairement.
Il a l'air dépité. Sceptique. Fatigué.
Un filet de sang se remet à couler depuis son cache-œil jusqu'à sa joue. Il se mord les lèvres ; soupire.
Et, à contrecœur, se rassoit.

« Je vous ai mis dehors. Sous la pluie. Qu'est-ce que vous en avez à faire, que... »

La fin de sa phrase se perd dans un grommellement inintelligible, mains plaquées contre son visage. Contrairement à la fois précédente, il n'est pas immobile ; pas perdu quelque part où vous n'êtes pas même sûr qu'il vous entende. Il se contente de soupirer. De se frotter le visage. De grogner de plus belle.
Sa dernière phrase, par hasard ou par volonté de sa part, résonne juste assez fort pour que vous puissiez l'entendre.
Andrew pas, à priori.

« Je veux pas qu'il me voie comme ça. »

Au moins, il n'a plus l'air de vouloir partir. C'est déjà ça.
Debout au centre de la pièce, le policier se détend un peu.

« J'aimerais comprendre le pourquoi, admet-il prudemment — confirmant au passage ne pas avoir entendu sa dernière remarque ; il n'a pas l'air du genre à ignorer volontairement ce genre de choses. Mais je reste persuadé qu'il y en a un. Et quoi qu'ai pu en laisser paraître monsieur Malka, je sais qu'il pense la même chose. »

La remarque arrache à Lethe un rire de gorge presque malheureux, mais il ne commente pas.
Andrew soupire. Jette un coup d’œil à la porte, lèvres pincées.

Elle commence à prendre son temps.

Après avoir remis correctement la veste sur ses jambes et avoir plus ou moins essuyé sa joue, satisfait que pour l'instant rien ne coule plus, le garde vous pousse mollement l'épaule.

« Je connais pas ton nom. »

Il garde la tête basse ; contemple le sol et ses chaussures plus que vous.
Toujours aussi heureux d'exister.

▬ Votre personnage dispose à présent de quarante-trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler à Andrew. { 1 - 2 }

• Parler à Lethe. { 5 - 6 }

• Proposer d'aller voir où en est Allison. { 3 }

• Proposer d'aller voir où en est Kharon. { 4 }

Votre personnage peut également se placer où bon lui semble dans la pièce.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

Simon suivait chaque geste, chaque soubresaut, avec la même attention fixe qu’un renard le lapin – à la différence près qu’il était le lapin et s’attendait à sentir le bras de Lethe lui échapper à tout moment. Il y avait beaucoup trop de sentiments qui passaient sur le visage du garde, certains très clairs, d’autres beaucoup plus flous, mais tous engoncés dans un manteau de fatigue.
Andrew, prêt à intervenir, les regardait en silence. Quand Lethe finit par se rassoir, du sang de nouveau sur la joue, Simon le libéra sans trop y croire. Tout doucement. Encore persuadé de le voir se précipiter vers la porte.

Mais il ne bougea pas, et laissa filer :

« Je vous ai mis dehors. Sous la pluie. Qu'est-ce que vous en avez à faire, que... »

Le jeune homme fut désolé de ne rien avoir à lui prêter pour s’essuyer. Il en avait plein les vêtements, plein la peau, et ça n’allait pas passer inaperçu. Quiconque entre ne voit que ça.
Ce qu’il ajouta ensuite, tout bas, lui serra un peu le cœur. Tu voulais bien te cacher, pas vrai. Simon n’était pas un monstre, et par bonheur ou malheur, il se sentait concerné par les épaules affaissées de Lethe. Par ses soupirs, le sang qui n’arrêtait pas de couler. Il aurait aimé tirer toute cette affaire au clair, savoir pourquoi il les avait poussés sous la pluie. Pourquoi il avait désobéi, ce que Kosár et le sac représentaient.

Andrew aussi voulait savoir. Monsieur Malka, en revanche…

Simon ne fit pas la grimace, mais l’envie ne lui manquait pas. Ça, pour être persuadé qu’il y avait un « pourquoi », il l’était.

C’est lui, qui ne m’apprécie pas. Lethe et Yehonatan avaient une relation qui remontait à plus qu’un simple interrogatoire, mais à part des nœuds et des rancunes tenaces, il n’en connaissait pas la nature.
Quelque chose se tramait, et il n’avait aucun moyen d’en distinguer la tête de la queue. Pire que frustrant, c’était dangereux.

Du coin de l’œil, il vit Andrew s’impatienter. Simon devina Allison absolument partout sauf là où on lui avait demandé d’aller, et il espéra pour elle qu’elle revienne avant que monsieur Malka ne soit là pour s’étonner de sa disparition – et passer un savon au pauvre Andrew. Le policier en chef la retenait peut-être, mais…

Toutes les facettes de la confiance. Il y a des ratés.
Mais il fallait les comprendre. Ils avaient été trainés là dans un silence que tout le monde s’obstinait à garder.

Le contact, sans énergie, tira le jeune homme de ses pensées.
Ah tiens. Vrai.

« Simon. »

Sans brusquerie, il se mit à tapoter la jambe de Lethe à travers le tissu de la veste.

« J’aimerais comprendre, moi aussi, mais on avait tous des gens à aider ce soir-là. Alors… sans rancune. »

Les principaux intéressés, ceux qui avaient fini sous la pluie, ne lui en voulaient pas (plus). Maeve…
Lethe aurait peut-être préféré qu’ils lui en veuillent tous. Des reproches, des regards froids et même de l’indifférence étaient plus faciles à avaler qu’une sollicitude qu’on ne pense pas mériter.

Il pouvait se tromper, mais c’était comme ça qu’il le ressentait. Lethe ne cherchait plus à faire semblant.
Tombent les masques.

« Pourquoi tu ne veux pas ? » lui demanda-t-il tout bas, afin de ne pas le trahir s’il avait fait exprès de s’exprimer ainsi quelques minutes auparavant.

Acheron et lui avaient l’air proches – aussi proches que pouvaient les estimer les rumeurs.
Le plus proche de ses collègues, à minima.

La situation ne semblait rien démentir.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Lethe accueille votre prénom par un petit  "mmh" qui peine à vous atteindre. Vous pensez qu'il l'a entendu et compris, à minima. Aussi peu présent semble-t-il être sur l'instant.
Il tourne un peu la tête lorsque vous lui tapotez la jambe, de sorte à pouvoir poser le regard sur votre main. Il le relève jusqu'à vos yeux, traits tendus, sourcils arqués, pour le dérober aussitôt que vous mentionnez la veille. Sans rancune.
Vous entendre faire le miroir de ses propres paroles lui tire un énième rire sans joie. L'éclat, cette fois, dégringole vite en soupir malheureux. Vaincu, coude contre ses genoux, il appuie sa main gauche contre son front et sa tempe pour cacher son visage à votre vue.

Andrew, de son côté, semble toujours aussi perplexe et insatisfait.

Vous ne savez pas ce qu'il pense de tout ça. Pas exactement. Tout ce que vous pouvez dire c'est que jusque-là, il a donné l'impression de ne pas vouloir tirer de conclusions hâtives. Est resté relativement neutre ; poli. Conciliant. Posé. D'après ce qu'il a pu dire concernant Lethe, ici ou dans le bureau de monsieur Malka, vous doutez que son avis soit trop éloigné du vôtre.
S'il éprouve de la rancœur à l'idée d'avoir été abandonné dehors sous une pluie battante, toujours est-il qu'il n'en laisse rien paraître.

Vous le sentez un rien plus nerveux, en revanche. Inattentif. Moins concentré sur ce que vous faites ou dites.
Preuve en est qu'il se tourne encore vers la porte. La fixe. Écoute.
Etouffe un soupir, encore, et se dirige vers le couloir. Pour vérifier que personne n'arrive, vous supposez.

Lethe, resté silencieux jusque-là, en profite pour hausser les épaules.

« Il va s'inquiéter pour rien. Et perdre son temps pour rien. Et.... »

"Moi" est synonyme de "rien", semble-t-il.
Il soupire. Grommelle. Jette un coup d'oeil à Andrew, bras croisés, qui tape du pied en fixant l'extérieur de la pièce.

« ... Et s'énerver pour rien. Et se faire détester pour rien. »

Sa phrase se termine sur une note plus amère. Plus animée, aussi — et donc fatalement plus forte que le murmure auquel il s'était contraint jusqu'alors.
Andrew se tourne vers vous, sourcil haussé.

« Qui se fait détester ?

— Acheron. »

Le policier reste regarder la mine contrariée de Lethe un instant, un vague "oh" au bord des lèvres. Lorsqu'il les ferme, il pianote des doigts contre ses bras croisés, se fend d'une grimace qui en dit long (tiens donc), et dérobe son regard vers le couloir.
Le garde grogne de plus belle. Le saignement n'a pas encore repris.

« Tiens. Tu penses quoi de lui, toi ? Vu que t'as été du genre honnête, jusque-là. » Un vague sourire taquin lui revient aux lèvres ; il trace un zigzag contre vos côtes du bout des doigts, avec l'intention évidente de vous chatouiller. « Si tu vois qui c'est, déjà. »

Vous voyez forcément qui c'est. Il vous a accueilli. Pas que Lethe le sache, ceci dit — vous imaginez mal les gardes tenir des listes de chacune des personnes qu'ils ont croisé dans leur existence.

Ça en ferait, du monde.

▬ Votre personnage dispose à présent de seize-un options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Donner un avis positif sur lui (en nuançant ou non). { 1 - 2 }

• Donner un avis négatif sur lui (en nuançant ou non). { 5 - 6 }

• Dire que vous n'avez pas d'avis sur lui / un avis neutre. { 3 }

• Vous en référer à l'avis général de la population le concernant. { 4 }

Votre personnage peut également se placer où bon lui semble dans la pièce.

Au moment de cette interaction, l'avis général concernant Acheron est : on lui fait moins confiance qu'à la police ; on lui fait globalement moins confiance qu'aux autres gardes (à l'exception de Lethe et Cocytus) ; on lui fait moins confiance qu’à Aether.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Simon Brillant
- C 02 081943 15 07 C✘ -

Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298


Spoiler:

Une fois Lethe caché derrière sa main, Simon lui laissa le temps de choisir entre lui répondre ou l’ignorer et releva les yeux vers Andrew, qui perdait petit à petit son calme. Rien de grave, mais c’était trop flagrant pour passer inaperçu ; il soupirait, n’arrêtait pas de regarder la porte, de se pencher dans le couloir pour vérifier que personne n’arrivait.
Il devina sans mal que c’était le cœur du problème. Ni Allison, ni Kharon n’étaient encore revenus. Quant à monsieur Malka, il pouvait décider de pointer son nez d’un instant à l’autre, Maeve sur les talons – et une fois de plus, il allait manquer le témoin suivant.

L’humeur du chef de police n’allait pas mordre dans le vert de sitôt.

Lethe reprit la parole au moment où Andrew s’éloignait pour vérifier à nouveau le couloir, le ton bas.

« Il va s'inquiéter pour rien. Et perdre son temps pour rien. Et.... »

Et…
Simon fronça un sourcil. Lethe se jetait vite dans la catégorie « pas la peine » – et il doutait fort du fait qu’Acheron voit les choses de la même manière. Personne n’est rien tant qu’on lui donne de l’importance.
Il nota cette inflexion amère comme les autres, observa avec attention l’échange entre le garde et le policier, aux aguets. Ils savaient forcément des choses que lui ignorait ; ils étaient acteurs depuis plus longtemps qu’il n’était spectateur.

La grimace d’Andrew le fit par conséquent tiquer. Ah. Il se passait quelque chose autour d’Acheron, il n’avait plus qu’à essayer de savoir quoi.
Se faire détester ? Pourquoi ?

« Tiens. Tu penses quoi de lui, toi ? Vu que t'as été du genre honnête, jusque-là. (ses doigts lui tirèrent involontairement un souffle amusé, et il les chassa gentiment) Si tu vois qui c'est, déjà. »

Simon laissa filer un petit « hm », le regard perdu dans un souvenir bien précis. Jusque-là, Acheron avait été le seul garde auquel il avait eu affaire – et comme pour beaucoup, son arrivée à Asphodèle était toujours limpide. La pièce blanche, la confusion, le mal de crâne, la porte qui pivote sur une énorme faux.
Monsieur le décédé.

Son visage lui restait particulièrement bien en tête, comme les touches dorées de son uniforme blanc.

« C’est lui qui m’a accueilli, répondit-il finalement, ses yeux passant du plafond à Lethe, je n’ai pas eu l’occasion de le revoir ensuite, ou trop brièvement, mais je l’ai trouvé calme. Professionnel. Poli. »

Un peu ailleurs, mais attentif au moindre de ses mouvements. Il avait toujours cette méfiance naturelle envers toute forme d’autorité à Apshodèle, mais Acheron ne lui avait rien fait. En ce qui le concernait, il avait fait son travail comme il se devait.

Hmm...

« Je n’ai pas à me plaindre de lui. Pourquoi se ferait-il détester ? ajouta-t-il, l’air interrogateur, il y a un problème ? »

Les rumeurs n’étaient pas tendres envers eux, mais…


INTERACTION ▬ A feu couvert (XI) Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

Contenu sponsorisé

En bref


Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum