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Jeu 09 Juil 2020, 18:10

Sans rancune


Vos pas vous éloignent rapidement de la porte. Le chemin qu'il vous a indiqué n'est pas bien complexe ; vous auriez du mal à vous perdre, même en essayant. Vous n'êtes pas exactement sûre qu'il puisse croire que vous avez réussi à confondre votre droite et votre gauche, non plus — aussi stupide puisse-t-il vous penser. Il y a de saines limites à tout. Le policier n'a pas l'air du genre à coller des labels insultants sur tout le monde et n'importe qui, tant qu'à faire.
Alors une fois que vous êtes arrivée au premier branchement, fatalement, vous vous retrouvez face à un choix très conscient. Le bureau de monsieur Malka est à droite. Le couloir qui continue tout droit, lui, vous le reconnaissez ; vous l'avez emprunté en venant. C'est par là que vous rejoignez le secrétariat de la police — et, par extension, le hall et l'entrée. Là où vous avez aperçu Acheron pour la dernière fois.
Vous ne connaissez pas le plan des lieux, mais selon toute bonne logique, si Kharon est parti quelque part, c'est par là.

Pas dans le sens où vous êtes censée aller, mais ça.

▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Partir en direction du secrétariat et du hall. { 2 - 4 - 6 }

• Partir dans la direction indiquée par Andrew. { 1 - 3 - 5 }

▬ Vous devez également choisir entre :

• Ouvrir le mot pour essayer de le lire. { 2 - 4 - 6 }

• Ne pas l'ouvrir. { 1 - 3 - 5 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après vous être engagée dans la direction désirée et avoir ouvert ou non le mot.

Bonne chance.


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Allison Banks
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Spoiler:
« Le mot demande une réponse. Il est possible qu'il vous congédie sans en donner une. »

Well.

Du fun en perspective, toujours plus de fun. La brève pression qu'exerça la main du policier sur l'épaule d'Allison ne fit que confirmer cette idée en lui laissant une nette impression de sollicitude. La jeune femme se saisit docilement du papier signé et adressa un charmant sourire au policier - en muselant son imagination pour l'empêcher de vagabonder sur la force qu'il devait avoir dans les bras - avant de pousser la porte.

Un coup d'oeil par-dessus son épaule lui apprit qu'aucun des deux autres hommes n'avait bougé.

« A tout à l'heure. » Lança-t-elle brièvement, sans intonation particulière, avant d'être happée par le couloir.




Ne retentit plus que le bruit de ses pas.
Lequel ne fit même pas la grâce d'une pause à l'embranchement signalé par le flic, et Allison le dépassa sans lui accorder un regard.

Techniquement, techniquement elle n'avait quasiment rien à gagner à faire un détour. Vu le pas pressé de Kharon, elle doutait qu'il y ait grand-chose à voir de son échange avec son collègue avant qu'il ne revienne en le traînant derrière lui.
Seulement voilà, c'était peut-être la première fois de la matinée où Ally se retrouvait avec le champ libre, et Dieu sait que liberté et frustration n'engendrent pas les décisions les plus sages.
Si elle pouvait saisir quoi que ce soit au vol, un mot, une image, quelque chose qui lui permette de prendre un avantage quelconque ou de démêler cet écheveau hiérarchique qui lui prenait la tête, c'était maintenant.

D'autant que Malka ne l'attendait pas, et Andrew goodboi peu-importe-son-nom s'attendait à ce qu'elle recontre de la résistance dans le bureau de ce dernier. Cela lui laissait une courte poignée de minutes pour se perdre par inadvertance sans que ni l'un ni l'autre ne s'en étonne. Restaient les autres employés, mais d'expérience, Ally savait qu'une démarche déterminée donnait à autrui la sensation d'un objectif légitime et défini. Et s'ils étaient trop pointilleux, elle pourrait toujours jouer les idiotes perdues dans les couloirs.
Javier était bien prêt à laisser se balader Maeve sans chaperon, après tout. D'ailleurs, si ce dernier décidait de sortir de nulle part, elle lui demanderait le chemin de la machine à café avec le plus grand culot auquel Asphodèle aurait jamais à faire face.

Restaient les gardes sur lesquels la jolie blonde risquait de tomber purement et simplement, et cette idée-là faillit bien la faire hésiter. Mais Kharon avait manifestement mieux à faire, elle pouvait espérer que son collègue aussi, et si elle les apercevait elle n'aurait qu'à faire demi-tour pour s'empresser d'accomplir la mission qui lui avait été confiée. Et s'il fallait rajouter un petit mensonge pour faire passer la pilule, elle ne s'y refuserait pas.
Tout est une question d'enrobage.

A peu de choses près.


De toute manière, elle ne voulait jeter qu'un coup d'oeil - capter une bribe de conversation - avant de revenir sur ses pas aussi sec. Pensant se souvenir que le chemin n'était pas si court jusqu'au hall, ou même au secrétariat, Allison pressa le pas. Et tant qu'elle y était...
Sans ralentir l'allure, la californienne baissa brièvement les yeux sur le papier, qu'elle déplia des seuls doigts de sa main droite pour lire le message qu'il contenait. Elle lança la roue de la fortune dans un coin de sa tête.
Anglais, allemand, néerlandais... ?




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Sans rancune


En quelques enjambées décidées, le tournant que vous auriez dû prendre disparaît dans votre dos. Vous n'entendez pour l'instant aucun bruit de pas résonner dans les couloirs ; uniquement les vôtres.
Etant donné l'heure, vous supposez que ça peut se comprendre. Les bureaux ne devraient pas ouvrir d'ici trop longtemps, mais n'empêche que — pour l'instant, ils sont fermés au public. Et même là, vous doutez que la plupart viennent régler leurs problèmes dès l'ouverture. Ce serait étonnant.
En somme, vous risquez surtout de tomber sur des policiers. Quelques employés administratifs. Les gardes présents sur place.
Pas grand monde pour vous poser problème, en somme. Javier saurait vous reconnaître ; Kharon et Acheron, les gens de l'accueil, peut-être. Aux yeux du reste de la population, vous êtes tout le monde et personne à la fois.

Les employés administratifs ne portent pas d'uniforme spécifique. Ça joue forcément en votre faveur.

Entre vos doigts, le papier se déplie et laisse apparaître les lignes noires. Vous reconnaissez aussitôt l'alphabet ; les mots.
De l'anglais.
Une langue que vous connaissez. Son écriture claire, lisible, se laisse déchiffrer sans la moindre difficulté.

Lethe va mal. Kharon a insisté pour aller chercher Acheron. J'ai pris la décision de le laisser faire, mais je ne suis pas certain que Lethe soit capable de gérer un autre interrogatoire/d'attendre ici ensuite. Permission de le laisser partir si besoin est ? (sachant qu'il a joué le jeu, jusque-là, et a vraiment l'air d'avoir un problème)

Simple. Concis.
Et il pourrait décider de ne pas vous répondre, parait-il.
Sachant que la demande ne parait ni insolente ni exagérée — s'il veut vraiment lui poser des questions, Lethe sera encore là le lendemain, après tout —, la remarque prend des airs presque trop pessimistes. Il faudrait que ce soit sacrément urgent, pour que la santé d'autrui passe en second plan.
Mais soit. Du point de vue d'Andrew, à l'évidence, il ne sert à rien de forcer (quoi que le terme soit tout relatif ; il pourrait sortir, s'il le voulait vraiment) Lethe à rester s'il va mal.
Et du point de vue d'Andrew, il est possible que monsieur Malka voit les choses autrement.

C'est noté.

Arrivée au niveau du secrétariat de police, vous voyez quelques policiers en uniforme occupés à parler de-ci de-là. Personne ne vous porte plus d'attention que ça ; personne ne pose de questions.
Un bref scan de la pièce vous apprend qu'aucun visage connu ne se trouve dans les parages. Pas de garde. Pas de Javier. Aucun des policiers qui vous a amené ici non plus.
Personne qui peut vous reconnaître, donc.
Vous n'entendez rien d'intéressant en traversant le secrétariat — chacun parle à voix modérée, et les quelques mots que vous pouvez glâner ne concernent rien de pertinent. Personne de connu ; forcément.

Il semblerait que la tension ait un peu baissé depuis que l'on n'entend plus hurler à travers les couloirs. Pas bien difficile de comprendre pourquoi.

Monsieur Malka inspire le respect, semble-t-il.
Ou la crainte.

Vous vous engagez sans tarder dans le couloir d'en face, le tout sans jamais avoir été interpellée — ni avoir eu besoin de franchement ralentir. Toujours personne à l'horizon.
Juste avant d'arriver au croisement, vous entendez un éclat de voix dans votre dos — et, bon gré mal gré, vous sentez ne serait-ce qu'un rien concernée par le "hey !" réprobateur. Réflexe.
L'auteur de l'exclamation a tôt fait d'ajouter un nom qui n'a rien à voir avec le vôtre, mais ça n'a pas empêché votre attention d'être distraite un quart de seconde.
Suffisamment pour ne pas bien évaluer la proximité des bruits de pas qui résonnent à votre droite, d'un coup.

Et apparemment, l'autre non plus n'a pas bien évalué les vôtres, puisque que tout à coup la menace de collision est on ne peut plus réelle.

▬ Lancez le dé ; les options seront ajoutées selon votre résultat.

Vous réussissez à planter les talons dans le sol au moment où vous réalisez que la personne ne va pas ralentir pour vous laisser passer ; un rien trop tard pour éviter qu'il ne vous percute violemment l'épaule, certes — mais au moins, vous ne l'avez pas heurté de plein fouet.
Vos os grincent et se plaignent en même temps que l'homme s'exclame quelque chose qui ressemble drôlement à une injure, malgré l'accent chantant de la langue dans laquelle il le fait.
Et vous connaissez cette voix.

Tiens donc.

Javier recule par réflexe, tourné vers vous pour s'excuser.

« Excusez-moi, je... »

Ses yeux s'écarquillent ; vous saisissez l'instant précis auquel il vous reconnait, sourcils arqués par l'incompréhension.
Et vu la couleur de ses yeux et son ton de voix, s'il n'a pas pleuré, il ne devait pas en être loin.

Descendre à toute allure des escaliers après avoir pleuré n'est pas exactement l'idée que vous vous faites d'une pause. Mais soit.

Avant que vous ayez pu poser la moindre question ou essayer d'expliquer votre présence ici, il secoue la tête, hausse les épaules et va pour vous dépasser. Direction le secrétariat.

Pressé, le jeune homme.

▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Lui attraper le bras / le poignet, puis l'interpeller. { 5 - 6 }

• L'interpeller. { 1 - 2 }

• Le laisser partir et reprendre vers le hall. { 3 }

• Le laisser partir et aller en direction des escaliers. { 4 }


Bonne chance.


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Anglais, bonne pioche.
Ally parcourut le message en une petite seconde en se demandant si le policier avait vraiment confiance à ce point, pour les écrire en clair dans la langue la plus parlée au monde. Mais d'un autre côté, ses mots ne lui révélait rien de capital, alors peut-être n'en avait-il tout simplement pas pris la peine. Ils lui donnèrent la confirmation de ce qu'elle avait supposé, à savoir qu'Andrew à minima n'avait aucune idée de ce qui arrivait à Lethe, contrairement aux collègues de ce dernier... et quant à Malka, quoi qu'il en sache, il risquait fort de tirer sur la bride jusqu'à épuisement.

Pas économe avec les chevaux de guerre de la République, Monsieur le Commissaire, pas vrai ?

S'il cherchait à avoir ses adversaires à l'usure, alors il avait tapé dans le bon filon. Nettement meilleur que Kharon, en tout cas.
A condition que leur commanditaire soit le même, mais Ally s'était fait son avis sur le sujet, et son avis était "oui". Les considérations de l'ordre de l'amour-propre et des relations entre collègues venaient ensuite.
Avec tout le cortège de bizarreries associé.

A peine, sur ces réflexions, la jeune femme eut-elle dépassé les bureaux de la police - le hall était encore plus loin après un autre couloir, à priori - qu'un éclat dans son dos la fit tressaillir et capta son attention, suffisamment longtemps pour qu'elle se rende compte trop tard que quelqu'un arrivait à sa droite. Elle freina des deux pieds avec un juron intérieur, auquel fit écho une interjection en espagnol - ou quelque chose qui y ressemblait - lorsque l'homme la heurta en surgissant du croisement.
Ally leva les yeux sur le nouveau venu avec une grimace due au choc :
Tiens donc.

« Excusez-moi, je... »

C'était Javier. Monsieur "Mon job crains mais je veux pas démissionner restez tranquille" en personne.
Minute, est-ce qu'il avait pleuré ?
Allison serra les doigts sur le message d'Andrew et se massa distraitement l'épaule. Il n'y avait pas grand-monde pour avoir une raison de la ramener d'où elle venait dans ce fichu commissariat, et il fallait qu'elle tombe dessus.

Balls.

Mais contre toute attente, le policier ne prit pas la peine de s'enquérir des raisons de sa présence ; pire, il les balaya d'un haussement d'épaules et reprit son chemin sans rien ajouter.
Par nature, Allison en fut quelque peu indignée.
La direction dans laquelle il se pressait était à même de l'inquiéter, elle aussi, mais vu tout ce à quoi elle avait assisté précédemment, la jolie blonde doutait qu'il mette autant d'entrain à rejoindre son supérieur, ou même la salle d'attente. En outre, cela ne devait pas faire plus de cinq ? Dix minutes ? Que le chef de la police était parti avec Maeve, et malgré l'heure et le service, Ally ne pensait pas que les pauses soient si courtes.
Est-ce qu'il s'était fait engueuler par quelqu'un d'autre, ou est-ce que quelque chose d'urgent s'était produit ?

La jeune femme fut à deux doigts de le retenir pour lui demander s'il allait bien, puis se ravisa avant d'avoir fait un geste : s'il n'avait pas envie de s'attarder sur sa présence, il n'allait pas rester lui taper la discussion. En outre, elle n'était pas certaine qu'il l'apprécie beaucoup de manière générale.
Mieux valait considérer cela comme un coup de chance. Malmené comme il l'était à une heure aussi matinale, Javier n'irait peut-être même pas tout de suite poser de question sur sa présence si jamais il allait parler à son chef. S'il rejoignait Andrew, l'inverse se ferait au détriment de la jeune femme, mais on a rien sans rien.

Alors elle le laissa filer, consciente que le temps tournait et qu'elle allait sans doute avoir moins de marge de manoeuvre que prévu. Commence à élaborer un mensonge efficace à défaut de crédible, canari. Les toilettes ne suffiront pas.
Et elle ne savait toujours pas ce qu'elle cherchait, d'ailleurs - mais quand l'avait-elle su.

De toute façon, elle ne pouvait pas revenir sur ses pas maintenant. Pas tant que Javier serait dans les parages. Autant lui demander poliment son arme de service et se tirer une balle dans le pied au beau milieu du couloir.

Plutôt que de risquer de croiser à nouveau quelqu'un de connu en poussant jusqu'au hall, la californienne tourna à droite en grinçant des dents. Au fond du couloir, un escalier.
Pas besoin d'écriteau pour lui indiquer qu'elle n'était pas censée monter à l'étage, et pas besoin de témoin pour clamer qu'elle n'en avait strictement rien à faire.
Le décès prématuré a tendance à donner ce genre de penchants téméraires.




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Le membre 'Mademoiselle Bangs' a effectué l'action suivante : Tenter sa chance


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Les pas pressés de Javier résonnent derrière vous sans décélérer. Où qu'il tienne à se rendre, et d'où qu'il vienne, il tient à s'y retrouver le plus vite possible. Ou à s'en éloigner le plus vite possible.
L'un comme l'autre lui feraient allonger les pas. Difficile à dire.
Et d'après la voix féminine qui s'exclame son nom quelque part au niveau du secrétariat, vous ne serez pas la seule à avoir remarqué qu'il n'était pas dans la meilleure des formes. Vos propres enjambées vous empêchent de savoir s'il s'est arrêté pour parler ou a continué son chemin par-delà la pièce (vers la salle d'attente ? le bureau de monsieur Malka ?). Tout ce que vous savez, c'est que depuis l'arrivée de son supérieur dans la pièce — voire avant —, la nervosité du policier n'a cessé de faire des bonds.
Entre les nerfs de Javier, la santé de Lethe et l'humeur de monsieur Malka, vous commencez à vous demander si quoi que ce soit réussira à s'épargner le plongeon à pic droit dans la fosse des Mariannes d'ici la fin de la matinée.

Enfin. Les interrogatoires ne vont pas durer mille ans.
Vous le saurez bien assez tôt.

La première marche des escaliers résonne sous vos semelles avec un clac satisfaisant. Vous grimpez jusqu'au premier pallier, tournez en même temps que la rampe pour envisager de rejoindre le premier étage, et —
Avant que vous ayez pu aller plus loin, des bruits de pas résonnent au-dessus de vous. Parce que bien sûr. Parce que évidemment.
Même en vous dépêchant, vous doutez pouvoir atteindre le premier et vous y glisser sans être vue. Pas rattrapée, probablement — mais on vous aura remarquée. Surtout si vous allez vite. Impossible d'être discrète.
... Mais après tout, ce n'est pas forcément un mal. Vous êtes passée inaperçue, jusque-là ; rien ne dit que quiconque descend les escaliers vous fera le moindre commentaire, du moment que vous ayez l'air sûre de vous.
Rien ne vous dit que la personne ne se rend pas elle aussi au premier, ceci dit. Si on vous suit, les risques qu'on vous aperçoive rentrer — volontairement ou par inadvertance — quelque part où vous n'avez pas le droit d'être seront multipliés. Forcément.

Tic tac, tic tac.

▬ Votre personnage dispose à présent de cinquante-six options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Faire demi-tour discrètement et vous cacher sous les escaliers. { 4 }

• Faire demi-tour discrètement et repartir vers le hall. { 1 - 6 }

• Essayer de rejoindre rapidement le premier. { 3 }

• Poursuivre à allure normale et vous diriger vers le premier. { 2 }

• Poursuivre à allure normale et vous diriger vers les étages supérieurs. { 5 }

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir bougé dans la direction désirée.

Bonne chance.


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INTERACTION ▬ A feu couvert (XII) Empty LA FOSSE DES MARIANNES

Sam 11 Juil 2020, 17:23

Spoiler:
Allison laissa traîner ses oreilles un instant après s'être remise en marche, dans la même direction que celle du dernier coup d'œil qu'elle jeta par-dessus son épaule. Entendre le nom de Javier lancé au loin par une voix inconnue lui procura une satisfaction brève : si le policier se dirigeait vers là d'où elle venait tout droit, alors il y avait une chance pour que ses collègues le ralentissent, ne serait-ce que pour s'enquérir de son moral.
Vue sa hâte, il pourrait aussi bien les ignorer; sans compter les chances toujours réelles qu'autre chose que les interrogatoires l'appellent dans un autre secteur du poste.
Qui sait.

Allison éluda donc très vite la question pour s'engouffrer dans la cage d'escalier d'une démarche toujours aussi déterminée.
Un regard vers le haut ne lui apprit pas le nombre d'étages qui l'attendaient, pas plus que le moindre panneau les services leur étant attitrés.
Alors qu'elle s'apprêtait à atteindre le premier palier et - peut-être - des indications plus claires, la jeune femme entendit soudain résonner le claquement de pas descendants au-dessus d'elle.
Pestant intérieurement, Ally s'empêcha fermement tout changement d'allure subit qui aurait pu être entendu : au lieu de quoi elle ralentit progressivement le pas et, une fois au premier étage, s'engagea vers le couloir à une allure dynamique, mais moins fondamentalement pressée.

Elle ne désirait pas que l'inconnu voie son visage, mais l'apercevoir s'engouffrer dans la première voie venue comme une voleuse ne ferait qu'éveiller les soupçons. Ne lui restait qu'à espérer que les employés lambdas - ceux sans uniformes - aient le droit d'accéder au premier étage. Et qu'aucun autre oiseau matinal ne lui rentre dedans.




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Sans rancune


Vous ne marquez pas de pause ; ne faites pas demi-tour. Non — vous continuez sur votre lancée, une marche après l'autre, à un rythme qui ne vous permettra pas de distancier la personne, certes, mais aura au moins le mérite de ne pas vous donner des airs de voleuse ou de stagiaire trop pressée.
Vous n'avez aucune idée de qui a le droit de se rendre où. En soi, l'absence d'indications aurait tendance à signaler que vous pouvez aller où bon vous semble ; personne ne vous a arrêtée, jusque-là. Si les étages étaient interdits à tout le monde sauf quelques élus, vous imaginez qu'un panneau indiquerait, en des termes clairs et dans plusieurs langues, que le passage est réservé aux employés qualifiés.
Ça semblerait logique. Et la logique a souvent raison, après tout.
Les bruits de pas restent réguliers. Vous n'entendez pas la personne accélérer, ralentir ou s'arrêter. La démarche est tranquille ; presque un peu lente. Légère.
Pas le temps de vous y attarder, et vous retourner arrivée là dévoilerait votre visage en plus de risquer un croisement de regards malheureux — alors vous vous dirigez vers le premier couloir sur lequel donne le pallier et priez pour qu'on vous fiche la paix.

Au bout de quelques mètres, et face au silence ambiant, vous supposez le danger passé. Le couloir est large ; face à vous, bien plus loin, vous devinez un autre genre de pallier — ou de pièce ouverte, quelle qu'elle soit au juste. Vous apercevez une plante et une chaise. Ça ne vous apprend pas grand chose de plus que les portes autour de vous, labellisées avec des plaques n'indiquant qu'un "B" suivi de chiffres romains ou de sigles — grecs, probablement, vu la propension qu'a Asphodèle à tout inscrire dans ces deux langues.
Avant d'avoir pu décider de la marche à suivre (demi-tour, droit devant, tenter d'ouvrir une porte ?), vous êtes stoppée net.
Un choc vif et brutal vous heurte le dos — avec une précision si vicieuse que durant une ou deux secondes, vous avez l'impression qu'on vient de vous enfoncer une aiguille chauffée à blanc pile entre deux vertèbres.
La douleur est suffisamment forte pour vous électrifier toute la colonne de haut en bas ; le choc, assez violent pour vous forcer à faire un pas en avant.
Vous ne tombez pas, mais ça n'empêche pas votre corps de hurler.

« Monsieur Malka en perd, dites-moi, des témoins. »

La voix dans votre dos, ni grave ni aiguë, un rien moqueuse, vous est vaguement familière. Vous l'avez déjà entendue, au moins une fois.
Mademoiselle la décédée...

« Vous avez besoin d'aller aux toilettes, vous aussi ? Elles sont dans le hall. »

Vous retourner, ne serait-ce qu'à demi, fait courir une nouvelle vague de douleur le long de votre dos. Vêtu du même uniforme blanc qu'au moment où vous l'avez aperçu dans le hall, en arrivant, le garde s'appuie sur sa faux et vous adresse le plus léger des sourires en coin.
Vous ne l'avez pas entendu arriver. Pas un bruit. Ni claquement de semelle, ni soupir, ni froissement de tissu — rien. Il pourrait tout aussi bien avoir apparu de nulle part.
Rassurant.
Vous ne voyez rien sur lui qui puisse correspondre à la douleur que vous avez ressenti. Il ne vous a pas frappé avec ses mains, c'est évident. Trop loin pour ça. Sans compter que la sensation ne correspondrait pas. Vous en concluez donc qu'il a dû vous frapper avec le manche de sa faux.
D'une de ses faux, du moins. Il en a une dans chaque main.
... Et une autre dans le dos.
Vous n'aviez pas immédiatement remarqué, parce que ce n'était pas franchement votre soucis le plus urgent — mais effectivement, il a une faux dans chaque main et une troisième  dans le dos.
Et, bien sûr, trois poignards à la ceinture.

Ça commence à faire beaucoup d'armes pour un seul homme.
... Et c'est lui que Kharon était censé aller chercher, non ?

▬ Votre personnage dispose à présent de dix-huit options, ayant toutes des conséquences différentes.

• L'ignorer et poursuivre votre chemin. { 2 - 5 }

• Lui répondre — en mentant ou non. { 4 - 6 }

• Ignorer sa question pour lui dire que Kharon le cherche. { 1 - 3 }

▬ Vous devez également choisir entre :

• Lui reprocher de vous avoir frappée. { 2 - 4 - 6 }

• Ne pas en faire mention. { 1 - 3 - 5 }

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans le premier cas, arrêtez-vous après amorcé le geste. Dans tous les autres, arrêtez-vous après avoir parlé.

Bonne chance.


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L'angle tourné, l'écho des pas s'estompa sans paraître s'engager à sa suite, et la jeune femme poursuivit donc son chemin après un bref regard jeté par-dessus son épaule. Le reste du couloir ne lui apprenait rien : elle avait espéré tomber sur une salle de pause où traineraient quelques rumeurs, ou les restes de quoi que ce soit qui ait mis les nerfs de Javier encore plus en boule qu'auparavant; mais rien de parlant ne s'offrait à elle dans l'immédiat.
Elle en était à se dire que le policier débarquait peut-être du deuxième étage, finalement, lorsque quelque chose l'atteignit entre les deux épaules avec violence.

Allison n'avait pas l'habitude des heurts physiques. Elle encaissa celui-là comme une intrusion étrangère : la douleur, brûlante, trop précise, la frappa d'une indignation entachée d'effroi, son cœur eut un grand sursaut glacé et elle trébucha avec une exclamation douloureuse.
Aucun bruit d'aucune sorte n'avait annoncé le choc : la jeune femme en fut déboussolée. Quoi, qui...?
Mais Allison était de l'espèce qui convertit instantanément toute forme de peur ou de déstabilisation en colère. Tout en ayant encore l'écho du choc pulsant dans son dos, elle fit volte-face en sifflant comme un aspic en colère.

Derrière elle, Acheron. Avec une faux dans chaque main. Plus une autre (Allison maudit Styx et ses mains de princesse débordée), plus tout l'arsenal à sa ceinture.

« Monsieur Malka en perd, dites-moi, des témoins. » Sa fausse affabilité lui hérissa l'échine.

La jeune femme le foudroya du regard en se redressant et avançant d'un pas agressif, pour camoufler l'inquiétude qui lui mordit les tripes, comme les élancements douloureux la colonne vertébrale.
What the fuck.
Qu'est-ce qu'il fichait là ?
Ally retraça mentalement et en un éclair le chemin qu'il avait dû faire après que Maeve ait quitté le couloir. Qu'est-ce qu'il avait été faire en haut, et où était passé Kharon ? La californienne regretta d'avoir parié sur l'efficacité du daemon et retint un juron derrière ses lèvres. Elle montra les dents sous un sourire d'une élégance acide.

« Tu - remarquer qu'en langue d'asphodèle son intention avait frôlé le vouvoiement l'énerva encore davantage - ne sais pas te faire remarquer autrement qu'en frappant les gens ? C'est quoi ton problème ? » Sa voix claqua trop fort pour conserver la moindre illusion de calme.

La douleur était bizarre, mais on ne l'avait encore jamais frappée avec une faux. L'autre extrémité aurait sans aucun doute eu un ressenti encore plus inhabituel.
Aussi inhabituelle était la propension du garde à rester seul avec les simples mortels malgré les interdictions en vigueur - et dont au final, tout le monde semblait bien que moquer à part Andrew. Furieuse de ce qui venait d'arriver et en colère contre elle-même, Ally croisa les bras en plantant ferme les deux pieds dans le sol et enchaîna d'un ton mordant :

« Tu pars en guerre là ? T'as bouffé le nain à cornes pour les vitamines aussi ou il s'est juste tiré la queue entre les pattes ? »

Ignorer les questions avec grossièreté et insulter les collègues n'était probablement pas la meilleure attitude à adopter dans sa situation, mais Allison commençait à en avoir sa claque, de cette matinée. Et qu'on joue avec ses nerfs.

Sérieusement, comment est-ce que Kharon pouvait l'avoir raté, chargé comme il l'était ? À moins qu'il l'ait prévenu et ne se soit finalement défilé on ne sait où, mais dans ce cas, l'autre échalas aux taches de rousseur avait l'air bien trop tranquille.
Il y a absolue nécessité...
L'ambiance oppressante de la salle d'attente ne s'était pas dissipée et le garde n'aidait en rien. Allison chercha quelqu'un des yeux, s'arrêta sur le couloir dans le dos d'Acheron, revint à lui. Musela l'inquiétude liée à sa fraude manifeste à l'aide des maillons serrés de son culot naturel.  




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Le garde vous regarde avancer, immobile, visiblement peu ému par les éclairs que lui envoient vos yeux. Pour un peu, vous auriez même l'impression que ça l'amuse. La faute à son demi-sourire, sûrement — pas plus agréable que s'il avait été fait de fils barbelés, moqueur en plus de froid. Au moins, il est poli.
C'est bien la seule chose qu'on ne saurait lui reprocher, là tout de suite. Parce que pour l'amabilité, la délicatesse et le respect des recommandations —
On repassera.
Appuyé sur sa jambe gauche, il laisse le manche des faux venir se caler contre le plancher dans un bruit mat. Le fait qu'il en ait deux en mains, au milieu d'un couloir qui, aussi large soit-il, reste un couloir, et n'est donc par définition pas le lieu le plus vaste qui soit, lui donne d'autant plus l'air d'un gardien prêt à décapiter quiconque tenterait de franchir le passage.
C'est peut-être le calme avec lequel il étudie le sol près de vous. Puis le mur. Peut-être son sourire. Peut-être sa prestance.
Toujours est-il qu'il ne met pas à l'aise. Du tout.
De là à le trouver menaçant, il n'y a qu'un pas. Et il n'a pourtant pas fait grand chose.

Si votre première remarque semble être tombée dans l'oreille d'un sourd — aucune réaction de sa part —, la seconde fait pivoter sa tête plus franchement dans votre direction. Un court instant, ses yeux trouvent les vôtres ; il hausse les sourcils.
Puis un éclat de rire lui file entre les lèvres, aussi spontané qu'inattendu, et il a tout de suite l'air beaucoup moins intimidant.
Ça ne dure pas, malheureusement.

« Laissez-moi remettre en cause l'apport en vitamines d'un tel régime, mademoiselle. Je ne vous le conseillerais pas. » Yeux clos, il retrouve ce même sourire en coin qu'il arborait un peu plus tôt. « Et je n'ai pas pour habitude de m'encombrer inutilement s'il est question d'aller en guerre. »

Disant cela, il s'appuie un peu plus franchement sur sa jambe gauche — et la faux qu'il tient dans la main correspondante, par la même occasion.
Les autres doigts tapotent sur l'autre arme. Ses yeux glissent le long de vos jambes ; s'arrêtent au niveau de vos épaules.

« Je pensais Kharon avec vous. » De l'index, il tapote exagérément la faux dans sa main droite. « Il ne partirait pas désarmé. Il ne peut pas être bien loin. »

Son sourire ne s'élargit pas. Ceci étant, maintenant, il atteint ses yeux.
Parce que toute la situation est très drôle, bien sûr.

« Vous n'avez pas le droit d'être ici. Voulez-vous que je vous raccompagne jusqu'à votre cellule ? » Il penche la tête sur le côté. « A moins que vous ne vouliez chercher Kharon. Vérifier que je ne l'ai pas mangé. »

Vu son ton de voix, vous ne doutez pas qu'il trouve la perspective on ne peut plus affreuse. Votre remarque a vraiment dû le faire rire.
Toujours est-il que vous avez un mot à faire parvenir à monsieur Malka, que Kharon n'a à l'évidence pas encore trouvé Acheron, et que s'il tient à vous escorter, ces deux missions risquent tout-à-coup de se heurter et de devenir très compliquées.

Pour ne pas dire purement et simplement compromises.

▬ Votre personnage dispose à présent de quarante-trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Lui dire que vous deviez vous rendre dans : le hall/le bureau de monsieur Malka/la salle d'attente. { 1 }

• Lui dire que Kharon le cherche, sans expliquer pourquoi. { 2 }

• Lui dire que Kharon le cherche, en expliquant pourquoi. { 3 }

• Lui dire que vous cherchiez Kharon. { 4 }

• Lui dire que ce que vous faites ne le regarde pas / détourner en posant d'autres questions. { 5 }

• Ne rien répondre du tout. { 6 }

▬ Vous devez également choisir entre :

• Lui faire comprendre qu'en aucun cas vous ne tenez à être accompagnée. { 1 - 3 }

• Accepter d'être accompagnée. { 2 - 5 }

• Ne pas vous prononcer sur la question/ne pas en faire mention. { 4 - 6 }

Votre personnage peut également avancer/reculer.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé.

Bonne chance.


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Allison refusa de s'avouer que ce garde-là la mettait mal a l'aise. Bien plus que le danger qui pulsait dans la tension renfermée de Kharon ou l'exubérance forcée de Lethe, ou même l'instabilité silencieuse dont ce dernier irradiait ; et le pire était qu'elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qui, chez Acheron, lui hérissait l'échine en silence.
La crainte, la rancœur, une antipathie instinctive, ou probablement un peu des trois.
Il était beau à en partir en guerre et détruire quelques avenirs, mais il avait un air sournois.

L'éclat de rire que lui tira la remarque d'Ally balaya un bref instant cette impression, et la jeune femme se plaqua une moue pleine de mauvaise grâce sur les lèvres pour ne pas montrer qu'elle appréciait ledit rire et son sens de l'ironie. Elle avait encore le coup de faux en travers de la gorge, et rien moins que l'envie de le retourner à l'envoyeur.
Sauf que non, évidemment.

« Laissez-moi remettre en cause l'apport en vitamines d'un tel régime, mademoiselle. Je ne vous le conseillerais pas. »

La californienne drapée dans son mécontentement ne put put cependant s'empêcher de lever les yeux au ciel en marmonnant un "tu m'étonnes" dédaigneux par-devers elle.

« Et je n'ai pas pour habitude de m'encombrer inutilement s'il est question d'aller en guerre. » Du coup en temps de paix on te convertit en porte-manteau.

Un porte-manteau très sexy, et dépourvu de cornes ce qui ne retire rien à l'ensemble.
Toujours en colère, Ally lui renvoya son regard avec un sourire froid, en suivant les trajectoires de ses yeux bleus. Qu'est-ce que tu regardes, là, chéri ?
Probablement pas ce que la midinette moyenne aurait espéré.

« Vous n'avez pas le droit d'être ici. Voulez-vous que je vous raccompagne jusqu'à votre cellule ? »

Ally jura intérieurement.

« A moins que vous ne vouliez chercher Kharon. Vérifier que je ne l'ai pas mangé. »

Avec un lever d'épaules sec, la jolie blonde fit un nouveau pas en avant pour souligner son intention de revenir sur ses pas comme une bonne petite brebis laitière. Et répliqua avec un sourire empreint d'une acidité froide :

« Non, merci, je vais m'y retrouver toute seule. De toute façon, à part pour casser les fenêtres, pas moyen de discuter avec lui. (Maudits soient les gens sans conversation et rien pour compenser) C'est toi qu'il cherchait. »  Elle eut un temps de pause, puis ajouta en éludant le sujet "Lethe" : « C'était urgent. »

Un peu traître, mais elle n'avait pas été dépêchée pour ce job de messagère; et plus tard il apprendrait que son pote avait besoin qu'on le materne, plus pressé serait Acheron de filer, et peut-être, lui fiche la paix. A girl can dream.
Kharon n'avait qu'à être plus efficace aussi. Chacun ses problèmes ma petite vachette.

« Mais je comprends que ma coloc t'ait tellement gonflé que tu te sois planqué dans le bureau du proviseur. »

Ou quoi que ce soit qui l'ait attiré au troisième étage. Toujours très manifestement coupable quant à l'illégalité de sa situation, la jeune femme joignit à la parole un léger geste vers le haut.




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Votre refus clair et net vous vaut un haussement d'épaules indolent. Indifférent. "Comme vous voudrez."
La bonne nouvelle, c'est qu'il ne paraît pas fondamentalement décidé à vous escorter jusqu'à bon port. Il n'a pas l'air très impliqué tout court, à vrai dire ; en dehors des remontrances qu'il vient de vous faire, vous ne le sentez ni tendu ni préoccupé par votre présence dans ce couloir.
Son sourire tire un peu plus vers la droite à la mention du manque de conversation de son collègue, pour se résorber tranquillement lorsque vous lui indiquez qu'il le cherchait. Le cherche encore, d'ailleurs, pour ce que vous en savez.
Le côté urgent de la recherche en question lui tire un "mmh" songeur, tête droite de nouveau. Il redresse un tant soit peu le dos ; déplace son regard vers l'escalier, plus loin derrière lui.
Ses yeux ne reviennent vers vous qu'une ou deux secondes après que vous ayez désigné l'étage. Il a dû le saisir en périphérie, malgré tout, puisqu'il pose les yeux au plafond.
Son sourire se fait mutin.

« Votre amie a refusé de m'adresser la parole. Pourtant... » Son regard glisse sur votre visage. « Ça aurait été la moindre des choses, après avoir écouté aux portes. Je ne m'en remets guère, ajoute-t-il. Je suis sensible, voyez-vous. »

Le garde vous dévisage sans ciller. Les angles de son sourire se font durs.
Menaçants, presque.

« Il serait dommage que l'une ou l'autre d'entre vous se retrouve perdue. Ou coincée quelque part. N'est-ce pas. »

Le "presque" vole en éclat en même temps que son regard vous quitte.
Il vous menace, point final. Vous le sentez.
Vous ne sentez même que ça. Suffisamment fort pour vous clouer sur place et vous faire courir un frisson d'appréhension le long de la colonne.

Dangereux.

Le poids de son corps repasse sur sa jambe gauche ; il reprend comme si de rien n'était.

« Kharon doit m'attendre dans le hall. Je vais devoir vous suivre jusqu'en bas. Veuillez m'excuser. »

Vous ne le sentez pas désolé.  Du tout.
Au moins, ses traits se sont adoucis. Le malaise est toujours présent, mais plus diffus ; la sensation de danger imminente s'est évanouie comme elle était venue.

Pas de quoi se plaindre. Vous préférez sûrement ça.

« ... Saviez-vous que, dit-il en se décalant, dos contre le mur pour mieux vous laisser la place de passer, d'après ce qu'on m'a dit. »

Il tend le bras gauche pour vous faire signe d'avancer.
Le droit, il le tend aussi ;  mais en laissant son poignet se tordre légèrement, cette fois — tenant le manche de la faux parallèle à son bras de telle sorte que, dans votre dos, la lame  forme un barrage entre vous et le reste du premier étage.

« Je suis parfois au plafond ? »

Nouveau rire. Léger ; cristallin.
L'entendre vous rappelle celui que vous avez entendu, dans le hall, lorsque vous êtes arrivée avec vos colocataires. Définitivement le même.

Et il a toujours l'air de s'amuser autant, dans tout ça.

▬ Votre personnage dispose à présent de quarante-trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Vous diriger rapidement vers le rez-de-chaussée. { 1 - 2 }

• Vous diriger à allure normale vers le rez-de-chaussée. { 5 - 6 }

• Refuser d'aller où que ce soit. { 3 }

• Avancer jusqu'à l'escalier et essayer de bifurquer vers le deuxième étage. { 4 }

Votre personnage peut également parler ou non.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après vous être mis en marche ou pas.

Bonne chance.


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Au geste négligeant qui lui fut répondu, Allison haussa un sourcil dubitatif. L'homme ne lui inspirait aucune confiance et, nonchalance abusive ou non, elle avait du mal à croire qu'il se moque à ce point de la laisser vadrouiller à sa guise dans le bâtiment. Si elle avait dévié de son chemin une fois, ça pouvait très bien - ne pouvait que - se reproduire. Il n'était pas dupe, ou alors très très naïf - et ça, Ally n'y croyait pas une seule seconde.

Pas très concerné par la sécurité et la confidentialité des locaux, le garçon. Voire même par tout le reste.
Un Lethe numéro deux, dites donc.
Allison pouvait blaguer avec elle-même sur le sujet des ressemblances entre les deux copains de faux, cela ne retirait pas la méfiance instinctive, presque brute, qui voulait l'éloigner de celui-là, quand l'autre lui paraissait sympathique.
Tandis que le garde en blanc reprenait la parole, la jeune femme gardait les yeux fixés sur lui comme sur un serpent prêt à bondir.

« Votre amie a refusé de m'adresser la parole. » Qui est étonné. « Pourtant... Ça aurait été la moindre des choses, après avoir écouté aux portes. »

Allison ravala un grognement hautain sur la relation de profonde amitié qui la liait à sa colocataire, pour mieux froncer le nez sur la soi-disant profonde blessure infligée par l'indélicatesse de cette dernière. Sensible, tu m'en diras tant.
Elle se demandait ce que Maeve avait bien pu entendre qui tire à ce point le demi-rictus d'Acheron dans l'autre sens, lorsque la température chuta brutalement de cinq degrés.

« Il serait dommage que l'une ou l'autre d'entre vous se retrouve perdue. Ou coincée quelque part. N'est-ce pas. »

La jeune femme mit une seconde à en croire ses oreilles, avant que son cœur ne bondisse d'indignation dans sa poitrine en comprenant qu'il la menaçait sérieusement et dans le plus grand calme - tandis que la crainte, elle, s'insérait sous sa peau comme une aiguille.
Ally avait l'habitude d'avoir le doigt sur la gâchette et la biche bien au milieu du viseur.
Pas d'être la biche.
Elle détesta le tremblement froid sur sa nuque accompagnant l'envie soudaine de filer à l'abri derrière le rempart le plus proche.
Ridicule, Allison.
Et pourtant. La conscience que l'une des multiples lames dont Acheron était armé pouvait parfaitement lui passer à travers à tout moment n'avait jamais été aussi nette.
Ça ou autre chose.

Stupide.
C'était quoi ici, un donjon ? Un comité de grands malades perdaient les civils dans les couloirs ou les enfermaient dans les placards pour rejouer Saw en toute tranquillité ?
N'importe quoi.

Il l'avait frappée, pourtant, sans sommation et sans excuses.

Et pendant ce temps-là, le garde avait repris la parole pour lui annoncer qu'il allait finalement lui coller au basques. Évidemment, pourquoi se priver. Elle l'avait fait rire, avait passé sous silence l'urgence de la situation, et puis elle l'avait courroucé avec pas grand-chose. Bon plan, Ally. Grosse maestria. Et lui n'était pas mieux.
Petty, much ?
La disparition de la menace ouverte dans sa voix ne tranquillisa pas la californienne, derrière ses gros efforts pour paraître aussi détendue que possible.

« ... Saviez-vous que, d'après ce qu'on m'a dit. » Reprit alors le garde d'une voix tranquille.

Bouillant de colère, Ally le suivit des yeux et tressaillit en sentant l'air se déplacer au mouvement de la faux derrière elle. Pas moyen de manœuvrer, trop d'armes de partout. Sérieusement, comment est-ce que l'autre ficus à cornes avait réussi à le rater ?
Il y a des compétences de Speedy Gonzales à revoir. Il était rapide, pourtant. Témoin de première main.

« Je suis parfois au plafond ? »

La déclaration, aussi inattendue que surréaliste, l'attrapa par surprise, et Allison lâcha un éclat de rire empreint d'une tension incrédule.
De la colère, un fond de nervosité, peut-être.
Elle resta là où elle était et musela son cœur d'un air presque provocateur.

« Oh mais vas-y. » Son sourire prit de la hauteur sans atteindre ses yeux : « Ce serait dommage de te priver de perdre les demoiselles ou les coincer dans les faux plafonds. »

La badinerie dans sa voix n'aurait pu être plus fausse. La jolie blonde était plus que consciente de sa vulnérabilité, mais elle ne supportait pas l'idée de laisser passer une tentative d'intimidation aussi ouverte. Son rythme cardiaque lui tordait la gorge quand elle ajouta d'une voix plane, en articulant nettement :

«... Je te préviens, si tu fais quelque chose de trop (parce que visiblement il ne fallait pas en demander beaucoup aux gens du coin) bizarre. Je hurle. »

C'était pas une caverne ici, il devait bien y avoir un employé ou deux pour l'entendre malgré l'heure matinale. Et si elle n'avait pas le droit de se trouver là, Acheron n'avait pas celui de s'y trouver seul avec elle et de la menacer. Surtout lesté comme un char d'assaut. Surtout après ce qui s'était passé la veille.
Et si quelqu'un posait des questions, Allison n'hésiterait pas à tourner la sauce des réponses à son avantage.
Elle finit par froncer le nez et ajouter rapidement, parce que c'était tout de même primordial :

« Et ce n'est pas mon amie. »  




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Le rire du garde se mue en sourire ; lorsque vous reprenez la parole,  il tire toujours ses lèvres sur le côté. Amusé.
Tête vaguement tournée dans votre direction, vous voyez des résidus de rire — ceux qui sont trop légers pour vraiment faire du bruit, mais illuminent le visage en silence — lui faire légèrement trembler les épaules. L'idée de vous coincer dans un faux-plafond l'enchante, vous n'en doutez pas.
Il est tout aussi probable qu'il trouve cela tellement ridicule que ça le fait sourire ; c'est même l'option la plus vraisemblable, étant donné le sujet de conversation.
Mais cet homme a quelque chose de désagréable qui, cumulé à la menace encore trop récente, vous empêche de prendre ses réactions avec autant de légèreté que vous pourriez le vouloir.

A supposer que vous en ayez envie.

Tête penchée sur le côté, le garde vous écoute le prévenir — sinon je hurle — en laissant progressivement une expression plus neutre reprendre la place de son sourire en coin. Son regard passe de vos pieds à votre visage ; y reste un bref instant, puis retourne balayer le couloir jusqu'aux escaliers.
La mention à votre colocataire revient tracer le plus discret des sourires sur ses lèvres.

« Oh. Veuillez m'excuser. Votre... Colocataire. Fille. Amante. » Il tourne la tête dans votre direction. « Faire-valoir, peut-être. Cela m'est égal. »

D'un geste fluide, habitué, vous le voyez lever le bras droit d'un ou deux degrés supplémentaires vers le haut— et si vous ne voyez pas ce qu'il fait de la faux dans votre dos, vous devinez au mouvement du manche que la lame vient de se rapprocher de vous de quelques bons centimètres.

« Avancez. En hurlant, si vous le souhaitez, ajoute-t-il sans se presser. Liberté d'expression. »

Avant d'avoir eu le temps de répondre, protester ou vous dire que "liberté d'expression" aurait mérité d'être intégré à une phrase complète, au lieu d'être abandonné seul de la sorte, une exclamation vous prend par surprise.
Pas un cri — une exclamation. Il parle juste très fort. Suffisamment fort pour que sa voix résonne à travers les couloirs sans le moindre mal ; avec de l'impatience et de la tension pour dix, aussi.
Vous reconnaissez la voix sans difficulté.

Monsieur "je parle peu" sait parfaitement lever le ton, semble-t-il.

La moitié des bureaux a dû l'entendre.

« ACHERON. »

Dos au mur, le garde tourne la tête vers l'escalier ; s'appuie sur sa jambe gauche.
Vous sentez une tension quelconque dans sa posture et l'expression neutre de son visage, comparé à quelques instants plus tôt.
Ça reste diffus. Mais c'est là.
Et ça ne vous rassure bizarrement pas.

« Oui ? »

Contrairement à son collègue, il hausse à peine la voix. Pour un peu, vous auriez l'impression qu'il s'adresse à vous, et pas à quelqu'un qui est probablement dans le couloir en bas des escaliers — voire plus loin ; avec la réverbation des sons, vous auriez du mal à être plus précise.
Malgré tout, quelques instants plus tard, vous entendez des bruits de pas feutrés dans les marches.
Et, sans surprise, la silhouette de Kharon se dessine sur le pallier.
Tout sauf ravi.

« Tu étais censé rester dans le hall. On m'a dit que tu revenais tout de suite. Qu'est-ce que tu... » En vous remarquant, un éclair de surprise passe sur son visage ; ses traits crispés se défroissent, le ton de sa voix perd en animosité. « ... Peu importe. Lethe a besoin d'aide. »

Acheron, dont l'expression se résumait jusqu'alors à un savant mélange d'ennui et d'indifférence matinée d'agacement (il n'a pas eu l'air d'apprécier le ton de son collègue), cligne des yeux étonnés qui bien vite s'assombrissent. Il ramène à lui le bras et la faux qui vous empêchaient de reculer ; se redresse.
Aucun mot supplémentaire n'est échangé entre eux. Lorsque le second pose une main sur son œil droit pour le dissimuler, un sifflement s'échappe d'entre les dents du premier ; aussi vite, une puis deux faux sont littéralement poussées sur Kharon.
Il les saisit par réflexe plus qu'autre chose, sourcils haussés, bouche entrouverte, et regarde son collègue partir à grandes enjambées vers les escaliers.
Lorsqu'il serre les lèvres et les dents, c'est pour mieux ranger une des faux dans son dos et vous jeter un regard ennuyé.

« Passez devant. »

Il n'a pas l'air d'humeur à accepter un "non".

Mais vous n'avez d'ordres à recevoir de personne, après tout.

▬ Votre personnage dispose à présent de cinq cent quatre-vingt deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester sur place / refuser de bouger. { 5 - 2 }

• Avancer vers les escaliers. { 4 - 6 }

• Partir dans l'autre sens. { 3 - 1 }

▬ Votre personnage peut également parler comme il l'entend.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non, et bougé ou non.

Bonne chance.


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Sam 18 Juil 2020, 00:48

Spoiler:
Allison détesta son sourire, son rire, sa supériorité manifeste et combien il semblait s'en délecter. La colère battait, chaude, quelque part dans son sternum comme un second coeur.
Et pour une fois, son aversion manifeste envers Maeve constituait un argument trop léger pour lui ramener les faveurs de la californienne :

« Oh. Veuillez m'excuser. Votre... Colocataire. Fille. Amante. » Allison s'en étrangla d'indignation avec tant de force qu'elle en rata la fin de la phrase.

Et si mouvement de la faux dans son dos tira son attention vers l'arrière, la réplique qui suivit n'atténua rien de son humeur :

« Avancez. En hurlant, si vous le souhaitez. Liberté d'expression. »

Réduite à le fusiller du regard avec un bel aplomb, mais une impuissance criante, Allison ne s'en priva pas. Qu'on lui donne un fusil et elle allait lui en coller plein sa belle gueule, de la liberté d'expression. Et il pourrait agiter ses hachoirs à viande dans tous les sens que ça ne-

L'appel qui suivit - aussi efficace qu'un coup de micro au supermarché, dites donc - évita à la jolie blonde l'échec d'avoir à obtempérer à l'ordre d'Acheron. A la place, elle se retrouva à grincer des dents sur la voix qu'elle avait bien reconnue, et qui apparemment savait très bien se faire entendre.
Ben tiens.

Bras croisés et l'air enchanté, Allison assista à l'arrivée de Kharon et la suite de la scène en remâchant sa rancoeur sous une expression de froide amabilité.
Détends-toi, ma belle. Tu auras l'air maline, à te froisser un muscle juste par stress.
Ce que ça aurait été humiliant.
Heureusement, l'antipathie perceptible entre les deux hommes, quoique pas franchement rassérénante, lui permettait au moins de cocher des tas de cases mentales. C'était toujours ça de pris.

« Tu étais censé rester dans le hall. On m'a dit que tu revenais tout de suite. Qu'est-ce que tu... »

Ally répondit un adorable sourire innocent à l'air incrédule qui lui passa dessus.

« ... Peu importe. Lethe a besoin d'aide. » Et si les ambulances allaient aussi vite que toi, mon chou, on serait quatre fois plus nombreux à se marcher dessus dans ce trou à l'heure actuelle.

Et il pouvait bien essayer de cacher son ton désagréable sous la tonne de mastic d'indifférence qui était apparemment sa spécialité ; Ally l'avait décelé, et cela atténua un peu la brûlure de la colère dans sa poitrine. Tout comme la suite de l'échange muet entre les deux gardes. Un vrai feuilleton du samedi soir.

Une fois Acheron hors de vue, Allison ne se fit pas prier pour obéir à l'injonction de son ex-compagnon de cellule (comme l'avait si justement appelée le garde en blanc) et lui passa devant à allure mesurée tout en décroisant les bras.
C'est qu'elle avait une mission, elle aussi. Sacrément compromise, certes, mais sait-on jamais.

« Il était parti signaler Maeve aux autorités, j'espère. » Lança-t-elle par-dessus son épaule sur le ton de la conversation. « Cette petite peste est une vraie nuisance publique. »

Quoi, ils avaient un long chemin à parcourir, et vu la vélocité de Kharon, ils n'étaient pas arrivés. Bien le temps de bavarder un peu.

« Et sinon, il a quoi votre copain ? Acheron va vraiment pouvoir faire quelque chose ? » Suivit un geste miroir de celui esquissé par le garde devant son visage quelques minutes plus tôt, accompagné d'une hésitation brève, puis : « Ça va aller ? Ça avait l'air sérieux. »  

Selon toi, en tout cas.
Selon Acheron aussi, vu sa tête.
Découvrir qu'elle se fiait au jugement (flair ? Difficile à dire) du daemon ne lui plaisait pas spécialement, cela dit, inutile de le préciser.




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Le garde vous emboite le pas aussitôt que vous vous mettez en marche. Il se cale à vos foulées ; sur votre côté, un peu en arrière. Ni trop loin, ni trop près.
Sachant qu'il a deux faux sur lui et doit manoeuvrer un minimum pour être sûr de n'en envoyer aucune ni dans la tapisserie, ni dans votre tête, vous ne serez probablement pas très étonnée de la distance de sécurité entre vous. Il n'a pas l'air d'avoir trop de difficultés pour se déplacer malgré sa charge — si c'est lourd, alors ça ne se voit pas — mais tout de même. Les armes restent encombrantes. Prudence est mère de sûreté.
Impossible de voir l'expression sur le visage de Kharon face à votre première remarque. Il ne fait pas de bruit, en tout cas ; ne répond rien. Le temps pour vous de lui jeter un coup  d'oeil, il est redevenu parfaitement impassible.
A supposer qu'il ne le soit pas juste resté.
Rien qui vous étonne franchement, à priori. Il doit plus avoir envie de rallier la salle que d'entretenir avec vous une discussion passionnée concernant votre colocataire.
Facile de dire qu'il n'est jamais passionné. Vous l'avez au moins vu irrité, depuis que Styx lui a pris son arme. Maintenant, vous l'avez même entendu réveiller tous les bureaux pour retrouver son collègue perdu.
Comme quoi.

Lorsque vous embrayez sur le sujet Lethe, une main sur votre oeil droit pour mimer le geste qu'il a lui-même esquissé un instant auparavant, vous voyez ses sourcils se hausser. Surpris que vous abordiez le sujet, semble-t-il. Pour une raison ou une autre.
Lèvres closes, presque pincées, il détourne son regard sur la portion de couloir devant lui.
Après un bref silence, suffisant pour vous faire douter d'une réponse éventuelle mais trop court pour vous laisser le temps de reprendre, il soupire.

« Ce qu'il a ne vous regarde pas. »

Aucune animosité dans sa voix. En ce qui le concerne, il énonce des faits. Rien de plus.
Ça a le mérite d'être clair, quoi qu'il en soit. Ça ne vous regarde pas.

« ... Acheron va faire ce qu'il peut, ajoute-t-il après une courte réflexion. Mais non, ça ne va pas aller. »

Là encore, ça a le mérite d'être clair.
Le côté très fataliste de son ton et de sa réponse prennent presque des airs de sentence, étant donné la situation. Tant et si bien que lorsqu'il passe plus franchement dans votre dos pour s'assurer que vous descendez les marches, vous coupant l'accès aux étages supérieurs tout en vous incitant silencieusement à ne pas traîner, vous vous attendez presque à l'entendre nuancer.  Préciser s'il parle du court ou du long terme ; d'un aspect spécifique de son état.
Mais non. Il n'en fait rien. N'ajoute rien. Ne précise rien.

Il est rare d'entendre un "non" ferme et définitif en réponse à un "est-ce que ça ira ?". C'en serait presque perturbant.
Le garde ne se soucie pas de mettre les formes, semble-t-il.

Arrivé dans la seconde et dernière volée de marches, il reprend la parole.

« Que faisiez-vous avec Acheron ? »

Pas seule avec Acheron. Juste avec Acheron

Et vu le ton précautionneux, vous doutez que ce soit une simple question de curiosité.

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Lui dire la vérité / s'en tenir aux faits. { 5 - 2 }

• Insister négativement sur/en défaveur d'Acheron — quitte à mentir si besoin. { 4 }

• Insister positivement sur/en faveur d'Acheron — quitte à mentir si besoin. { 6 - 1 }

• Ne pas répondre / détourner la question. { 3 }

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non, et bougé ou non.

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La question détournée sur ce que fichait Acheron au deuxième étage resta sans réponse, et semblait-il bien que finalement, Allison ne connaîtrait jamais le fin mot de cette belle histoire sans laquelle elle ne se serait jamais pris de faux entre les deux omoplates.
Tristesse.
Le rapport précis sur l'état de santé de Lethe lui fut tout aussi élégamment refusé.

« Ce qu'il a ne vous regarde pas. »

Evidemment.
Allison accueillit la réponse sans protester : le ton du garde était factuel. Ce n'était pas un reproche quant à sa curiosité mal placée. La jeune femme commençait à se dire qu'il s'exprimait toujours comme ça, lorsqu'il ne jouait pas les haut-parleurs d'appel à la caisse.
Un peu bizarre, le grand-père, mais on s'y faisait.
Elle continua son chemin tranquillement, et fronça seulement les sourcils à la réplique suivante :

« ... Acheron va faire ce qu'il peut. Mais non, ça ne va pas aller. »

D'un coup d'oeil bleu par-dessus son épaule, la californienne chercha à jauger l'expression de son interlocuteur. Honnêtement, l'état de Lethe ne lui avait inspiré aucune confiance dans la salle d'attente, et tous ces mystères n'y retiraient rien. On ne fait pas tant d'histoires pour une migraine ophtalmique, et Ally n'était pas stupide.
Sans compter le ton sentencieux employé par Kharon qui n'aurait pas détonné dans la chambre d'un malade en phase terminale. La californienne chercha ses yeux, n'y trouva rien pour l'aiguiller. Et évidemment, le brun n'ajouta rien de probant ; il aimait à laisser les gens dans le flou, celui-là, ce n'était pas nouveau.
Difficile de savoir aussi ce que ça lui inspirait. Vu les échanges de regards glanés en salle d'attente, Ally doutait sérieusement qu'il s'en moque ou s'en réjouisse. Mais il était doué pour fermer toutes les fenêtres sur son visage.

Bon petit soldat.
Qui parlait beaucoup plus qu'elle aurait pu le croire, ceci dit.
Condamnée à l'ignorance - peut-être - Allison ravala les questions qui lui brûlèrent les lèvres à l'approche des escaliers, qu'elle descendit dans la plus grande des démonstrations de docilité.
Elle les stocka pour plus tard dans un coin de sa tête.
La voix de Kharon, familière désormais, reprit les rènes sur les dernières marches :

« Que faisiez-vous avec Acheron ? »

T'aimes bien poser des questions sans donner de réponses, toi, hein.
Une nuance dans son ton de voix alerta la jeune femme, qui mit un point d'honneur à ne pas se retourner cette fois. Elle se demanda ce que le garde s'attendait à l'entendre répondre.

« Sois pas jaloux, trésor. » Répliqua-t-elle presque aussitôt, mais aussi presque distraitement.

Allison n'aimait pas être celle qui donne sans recevoir, mais force était pour elle de reconnaître que tenter de lui marcher dessus ne fonctionnaire remarquablement pas avec Kharon. Restait la méthode douce. Les détours. La conversation.
Il était possible de lui parler, après tout, même s'il ne répondait qu'à ce qui lui plaisait. C'était toujours mieux que rien.

Avec un soupir, la jolie blonde répondit donc :

« Moi, rien. Je me suis perdue, et il est sorti de nulle part pour me rentrer dedans à coup de faux. » La scène lui revint en mémoire et elle jeta un regard courroucé à Kharon comme si c'était de sa faute : « Et je veux dire qu'il m'a vraiment frappée. Sans compter les promesses de désintégration ou séquestration et tout ce qui va avec. Paraît-il qu'il adore faire disparaître les demoiselles égarées. »  

Et il est au plafond, aussi.
Forcer le trait lui inspira une satisfaction vengeresse autant que la blague et les échos du rire du garde lui donnaient envie de rouler des yeux à les en faire chuter de leurs orbites.
Elle se demanda ce que le chef de la police aurait à lui répondre sur ce sujet-. Ça commençait à vraiment être léger façon éther sur la sécurité des civils, tout ça.

Subrepticement, Allison força aussi le pas, dans l'idée de revenir au plus vite à leur point de départ. Au cas où elle aurait encore une chance d'effacer son ardoise de fureteuse indiscrète et indisciplinée.
Elle imaginait d'ici la détresse d'Andrew et cela lui brisait littéralement le coeur, après tout.
Le papier plié reposait toujours au fond de la poche de son trench, et la demande d'ordonnance restrictive symbolique qu'elle était prête à remplir pour Acheron, dans un coin de sa tête.

« J'apprécie que tu sois arrivé à ce moment-là cela dit. Vous devriez revoir vos formulaires de candidatures pour éviter de recruter des psychopathes. »  

Premier de la classe en toutes les matières, leur grand malade.




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Sans rancune


Votre "trésor" est ponctué d'un soupir si discret que, si vous n'aviez pas été si proche, vous ne l'auriez sans doute pas entendu.
Un soupir rempli d'amour et d'affection pour le surnom que vous venez de lui attribuer, à n'en pas douter — ça et la terrible jalousie qu'il ressent à l'idée de vous savoir seule avec quelqu'un d'autre que lui.
Ceci étant, l'animosité se laisse désirer. Il vous semble las plus qu'autre chose ; toujours pas d'humeur à répondre quoi que ce soit au-deçà d'un certain seuil de pertinence. Sélectif et professionnel. Désintéressé, peut-être.
En somme, égal à lui-même.
Ses pas continuent de résonner derrière vous à mesure que vous avancez, marquant le rythme derrière chaque poignée de syllabes. Il ne vous accorde aucune réponse immédiate — mais puisqu'il vous a posé la question, vous supposez qu'il vous écoute malgré tout. Ce serait bien le comble.
A moins qu'il ne veuille vous faire parler pour le plaisir de le faire. Ou pour vous occuper.
Mais concernant cette question précise, vous en doutez.

Lorsque vous accélérez, il suit sans se laisser distancier. En ce qui le concerne, aller plus vite ne semble pas être un problème. Au contraire.

« Psychopathe est un bien grand terme. Mais soit. Il n'avait pas à être seul avec vous. Encore moins à vous frapper. Je doute pouvoir vous obtenir des excuses, cependant. »

Il n'en a pas l'air foncièrement navré, mais rien dans sa voix n'indique qu'il se moque de vous pour autant. Il reste simplement neutre. Factuel, toujours.
Au moment de traverser le secrétariat de police, il se replace à votre hauteur ; côté gauche.

« N'hésitez pas à rapporter les faits à monsieur Malka. » D'un geste de la main, il fait signe à un groupe de policiers et ralentit la marche. « Je me chargerai de faire la même chose avec Styx. »

Avant que vous ayez pu questionner en quoi Styx pourrait faire quoi que ce soit concernant le comportement d'Acheron dont lui-même ne pourrait se charger, la policière qui a fouillé votre maison, un peu plus tôt, quitte ses collègues pour vous rejoindre.

« Pouvez-vous nous escorter. »

Le ton est si plat que, une fois n'est pas coutume, vous n'entendez pas vraiment la question.  La jeune femme hoche la tête en silence ; Kharon fait de même, puis reprend la marche.

La policière reste quatre ou cinq pas derrière vous. Elle ne questionne pas plus l'ordre qu'elle n'essaie d'entamer une conversation : là en qualité de seconde personne, mais c'est bien tout. Et vu son air plus qu'aimable, vous n'avez pas forcément très envie de lui adresser la parole non plus.
Ce qu'elle vous apprend, en revanche, c'est que Kharon prend suffisamment les recommandations au sérieux pour ne pas vouloir rester seul avec vous d'ici à la salle d'attente.

Le chemin n'est pas bien long, pourtant.

Plus vous vous rapprochez, plus vous entendez des voix ; pas très claires, soit, mais des voix tout de même. Il y a des portes ouvertes ou du monde dans les couloirs, c'est chose certaine.
Voire les deux.

Le papier, dans votre poche, vous rappelle que vous n'avez pas pris le bon tournant la première fois. Le bruit vers le couloir de gauche, dont vous vous rapprochez, tend à indiquer que le destinataire n'est pas encore revenu là où vous auriez dû sagement l'attendre.

Mais est-ce que ça vaut encore la peine de bifurquer, et est-ce qu'on va vous laisser faire ?

▬ Votre personnage dispose à présent de cinq cent trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Poursuivre vers la salle d'attente. { 5 - 2 }

• Tenter de partir à gauche, en prévenant ou non Kharon de là où vous souhaitez vous rendre. { 4 - 6 }

• Demander à Kharon comment se rendre au bureau de monsieur Malka. { 3 - 1 }

▬ Vous pouvez également parler en chemin.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir changé ou non de direction.

Bonne chance.


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Allison Banks
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Spoiler:
Le silence du garde sembla donner tort à Allison, et cette dernière grinça intérieurement des dents.

« Psychopathe est un bien grand terme. » Et allez.

Chez elle, c'était comme ça que ça s'appelait. Ou une petite racaille de fond de parking, mais en règle générale ces gens-là n'était pas employés à la Sécurité Nationale.
Une fois de plus, tout ce qui entourait la jeune femme lui donnait une impression d'ordre factice, et l'envie de se frotter le visage des mains en grognant de frustration. Pas moyen de savoir par quel bout prendre le bazar.

Elle avait très envie d'un verre de vin et d'un magazine people.

« N'hésitez pas à rapporter les faits à monsieur Malka. Je me chargerai de faire la même chose avec Styx. » Reprenait Kharon alors qu'ils s'approchaient du département de la police.

Allison le regarda leur appeler une escorte en marmonnant un clair "Des excuses, hein." entre ses dents. Si c'était suffisant, dans son monde, tant mieux.

« ... A se demander qui vous tape sur les doigts, à vous six, quand vous décidez d'aller trucider des gens un beau matin. » Marmonna-t-elle encore en passant une main agacée dans ses mèches blondes, alors qu'ils arrivaient en vue du croisement qu'elle avait dédaigné un peu plus tôt, la policière sur leurs talons.

Clairement pas les flics, ou si peu.
L'écho des voix fit tiquer la jeune femme, qui considéra alors ses options. Il lui était peut-être encore possible d'aller transmettre le message d'Andrew à son chef, et en mentant correctement aux bonnes personnes, passer sous le radar. A condition que les timings collent bien.
Ce qui était très très hasardeux, mais-

Les seules personnes au courant de son petit détour étaient Kharon, Acheron, Javier et la policière dans son dos ; le premier se moquait de ce qu'elle fabriquait avec la police, le deuxième était occupé avec son copain, le troisième avait l'air de vouloir surtout passer entre les balles. Quand à madame sans nom, elle ne semblait pas très empressée (même si franchement pas commode) ; avec un peu de chance, elle ferait demi-tour dès le départ d'Allison.

Ça vaut le coup de tenter.
Après tout, tous les autres scénarios sans exception impliquaient une remontrance salée et une descente éclair sur l'échelle de la crédibilité à l'interrogatoire. Mais à part ça - et foutue pour foutue...
La jeune femme plissa les yeux en direction de l'embranchement pour essayer de déterminer qui foutait quoi devant quelle porte (Acheron devait être arrivé à la rescousse à minima) et plongea la main dans sa poche.

« J'ai un message à faire passer à Monsieur Malka de la part d'Andrew. » Elle agita le papier portant le nom du policier comme preuve à l'appui : « Je vous rejoins dans une minute. »  

Sans attendre d'autorisation, elle pressa le pas pour tourner à gauche.




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Sans rancune


A votre remarque, Kharon ne répond qu'un "mmh" pensif — qui, s'il ne  vous indique pas grand chose, a au moins le mérite de vous indiquer qu'il vous a entendu.
En soi, étant donné ses silences habituels, même quelques consonnes soufflées du bout des lèvres prennent des airs d'assentiment quasi-silencieux. Il aurait pu ne rien dire du tout. Il ne s'est jamais privé pour le faire, jusque-là. Ce n'est pas vous ignorer une fois supplémentaire qui le gênerait.
Un cliquetis métallique, dans votre dos, vous indique que les lames des faux ont dû se frôler. Les bruits de pas de la policière restent distants mais réguliers ; ceux de Kharon de même.
Et, de plus en plus proche, les voix persistent.
Rien de bien clair, toujours — personne ne crie, à l'évidence, et vous êtes encore trop loin des sources de bruit pour pouvoir reconnaître qui parle à qui. Vous auriez tendance à dire que les voix sont majoritairement masculines, d'un côté comme de l'autre, mais rien d'étonnant.
A part Maeve, vous n'avez guère abandonné de femmes dans les parages.

Lorsque vous prenez la parole, papier en main, Kharon halte la marche ; s'arrête.
Son regard reste posé sur vous le temps que vous partiez sur la gauche, en direction des bureaux. L'espace d'une seconde, le poids de son silence immobile vous laisse croire qu'il va vous interrompre ou faire un commentaire.
Il n'en fait rien.

« Soit. Je le préviens. »

Eh bien. Simple.
Dans votre dos, vous l'entendez congédier poliment (et brièvement) la policière. Aux bruits de pas qui partent des deux côtés du couloir, vous supposez qu'ils se sont séparés sans plus mot dire.
On ne reste pas seul avec un garde. Police y compris.

Quelques mètres suffisent pour laisser se dessiner deux silhouettes, plus loin dans le couloir. La première est celle de votre colocataire ; vous l'avez suffisamment vue pour ne pas risquer de vous tromper. Les mèches roses sur coloration orange en sont un indice plutôt flagrant, quoi qu'il en soit.
La seconde, quoique moins familière, n'est pas bien difficile à reconnaître non plus. Vous l'avez vu il y a moins d'une heure de ça, après tout. Ses boucles brunes et sa veste de police n'ont pas changés entre temps.

En vous entendant arriver, il se tourne vers vous.


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