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Mar 04 Aoû 2020, 03:53

Sans rancune


Une fois la porte derrière vous, vous sentez une fraction de tension vous glisser le long du dos. Une partie reste.
L'effet Acheron, vous supposez. Vous ne savez pas ce qui chez lui vous laisse une impression diffuse de danger, mais le fait est là — et ce n'est pas plus agréable que d'avoir le canon d'une arme braquée sur la tempe sans savoir si oui ou non elle est chargée.
Vous avez beau savoir qu'il ne vous ferait probablement aucun mal, qu'il n'a aucune raison de le faire, que vous n'avez pas dérogé à la règle implicite posée face à la menace pure et simple de torture, rien à faire. Ce n'est pas comme s'il risquait de vous égorger devant témoins, non plus. Et puis s'il s'amusait à découper en morceaux quiconque l'ennuie ou critique untel et untel, ça se saurait. Au-delà d'un certain nombre d'incidents ? Tout se sait.
... Mais rien à faire.
La peur est une arme, en soi. Il a eu tout le temps d'apprendre à la manier à la perfection.

Et vous, en attendant, vous avez un café à aller chercher.
Non. Deux cafés.

Rien d'intéressant sur votre droite, à priori, donc vous partez sur la gauche. C'est par là dont vous êtes venu ; s'il y a quoi que ce soit à glâner, en termes d'informations, ce sera plutôt dans ce sens qu'il faut aller. C'est également par là que se trouvent le secrétariat et le hall, quoi qu'il en soit. Là où vous êtes censé vous rendre pour trouver un peu d'air et les fameux cafés qu'on vous a demandés avec tant d'insistance.
En quelques pas et aussi peu de temps, vous vous retrouvez au croisement menant d'une part au bureau de monsieur Malka, sur votre droite, et d'autre part au secrétariat de la police, tout droit après le coude que vous apercevez en face de vous.
Vous n'avez techniquement aucune raison de vouloir bifurquer. Yehonatan est occupé avec votre colocataire et Kharon ; ils n'ont définitivement pas réclamé votre présence et si on venait à vous trouver à la porte, ou si vous décidiez de les interrompre, vous êtes à peu près sûr que le maître des lieux ne trouverait pas ça très amusant.

Mais vous pouvez le faire. Et à supposer que vous teniez à lui dire quelque chose maintenant ou à écouter aux portes, eh bien —

C'est le moment où jamais.

▬ Votre personnage dispose à présent de seize options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Partir en direction du bureau de Yehonatan. { 1 - 3 - 5 }

• Poursuivre vers le secrétariat. { 2 - 4 - 6 }

▬ Vous pouvez également choisir entre :

• Regarder de nouveau ce qu'a écrit Lethe dans votre carnet. { 2 - 4 }

• Le laisser dans votre poche. { 2 - 4 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir avancé dans la direction voulue.

Bonne chance.


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Simon Brillant
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Spoiler:

Il s’éloigna de quelques pas, comme si le battant de bois avait pu le brûler. Comme si le garde en blanc avait pu y passer sa faux pour l’y empaler sans autre forme de procès. Bien. Soit quelque chose qu’il ne percevait pas l’avait agacé, soit il n’aimait pas sa dégaine, soit sa conversation avec Lethe avait été le déclencheur. Les mots à l’orthographe hasardeuse lui revinrent en mémoire. Dis-lui que Acheron est là.
En bien ? En mal ?

Kosár est ici ?

Il soupira et passa une main sur son front, un peu perdu. Lethe avait bien marqué « si tu le croises ». Que voulait-il dire par-là ? Kosár n’était-il pas en fuite ? La police avait-elle réussi à l’attraper ? Pourtant, Lethe avait été avec lui tout du long, et dans la maison, le daemon était toujours porté disparu. Il n’avait eu aucun moyen d’apprendre sa capture entre temps.
A moins que…

Yehonatan lui avait parlé dans une langue que personne n’avait compris, hormis eux. Si un quelconque message était passé, alors c’était à ce moment-là.

Sauf que. Sauf que d’un point de vue extérieur, rien ne collait. Les morceaux du puzzle s’emboitaient forcément, mais il lui manquait trop d’éléments pour former la moindre image. Agacé de ne rien savoir, impatient de tout tirer au clair, le jeune homme se mit en marche. Inutile de perdre plus de temps, le malaise s’en irait en même temps que les fourmis dans ses jambes. Si Kosár se trouvait dans les environs, il voulait lui parler. Le trouver. Comprendre ce qui s’était passé la nuit dernière.

Depuis son arrivée dans les bureaux, il n’avait guère eu de réponses, juste beaucoup de questions en plus. Presque trop. Il soupira tout bas, s’astreignit à vider sa tête de toute pensée parasite et à se concentrer sur la tâche qu’on lui avait confiée.

A savoir, ramener deux cafés. Arrivé au croisement entre le bureau de monsieur Malka et le secrétariat de police, Simon s’accorda le temps de la réflexion. Le bon sens lui disait qu’il aurait peut-être fallu préciser aux autorités compétentes qu’un garde en état d’arrestation pour double meurtre et subtilisation de preuves et témoin lui demandait des cafés piégés, mais il ne faisait pas confiance à Yehonatan. A Lethe non plus, mais ce dernier avait l’amabilité de le mettre sur la piste ; puisqu’il n’avait rien d’autre, il devait la suivre. Jusqu’au bout, quelles qu’en soient les conséquences. Avec une pensée pour Allison et Kharon (qui devait souhaiter quelques morts à voix basse), Simon continua sur sa lancée, direction le secrétariat.

Il plongea la main dans sa poche, et sortit le carnet pour relire ce que Lethe lui avait confié. Il avait confiance en sa mémoire, mais l’inconnu lui plantait des aiguilles dans la nuque. Il voulait aussi noter ce dont il se souvenait.

Ça aurait été bête de se tromper de sucres ou de lait.


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Sans rancune


Tout en reprenant votre marche, vous sortez le carnet de votre poche. Retrouver la page annotée par Lethe n'est guère compliqué ; il suffit de le prendre dans le mauvais sens et d'ouvrir à la première page. Une chance qu'il ait préféré écrire là plutôt que d'en choisir une au hasard.
Rien n'a changé depuis quelques instants plus tôt, évidemment. Toujours les mêmes mots au français quelque peu hasardeux, qui ne vous apprennent rien de plus sinon qu'il doit avoir du mal à l'écrire ; les mêmes instructions imprécises, floues. Si tu croises l'emplumé.
Où, comment ? Et pourquoi compter sur vous, qui pourriez le dénoncer à tout instant, quand il aurait aisément pu le demander à Acheron dans une langue que personne d'autre n'aurait compris ?
Dis-lui qu'Acheron est là.
De la même façon, pourquoi s'ennuyer à vous coder des histoires de café — à supposer que ce soit bien un code — plutôt que de noter clairement son intention ou ses informations sur le carnet ? Il devait bien y avoir une manière plus simple de faire les choses.
Et de laisser les bégonias.

Pour autant, vous doutez qu'il soit complètement stupide. Il doit bien y avoir une raison.

Vos pas défilent à une allure adaptée à la lecture. Vos yeux se reposent sur le cœur et le point d'interrogation qu'il a ajouté après coup. Très réussis, sachant qu'il les a dessinés à l'envers.

... Et à bien y regarder.

C'est peut-être simplement sa façon de dessiner, mais le cœur démarre par un point ; il y en a un second là où la courbe descend en piqué avant de remonter. Puis le trait qui vient remonter et descendre, finissant le cœur, se termine par un dernier point suivi d'un semblant de trait qui pourrait faire penser à un crochet. Ou une demi-flèche. Ou un demi-tour abrupt.
Le point d'interrogation se trouve à la suite, dans la direction où pointe la fin du cœur.



Rien qui ne saute aux yeux à moins d'y regarder à deux fois — mais étant donné les circonstances, tout prend des airs d'indice plus ou moins obscur.

Il a drôlement confiance en vous, ceci dit, s'il espère que vous allez pouvoir interpréter le nombre de sucres dans un deuxième café. Vous n'avez aucune référence à laquelle vous accrocher pour savoir ce qu'il avait en tête en disant ça. Vous ne pouvez qu'espérer avoir un coup de génie. Une interprétation juste.
Tout ou rien.

En peu de temps, vous vous retrouvez à arriver au secrétariat de police. Il y a un peu d'animation, mais rien d'affolant.
Une jeune femme se tient derrière le bureau d'accueil, à votre droite. Quelques policiers — dont Irina, une de celles qui vous a amenés ici — discutent sur votre droite, près du bureau, devant une porte quelconque. Deux autres traversent et vous dépassent pour partir dans votre dos, vous saluant au passage. Et sur la gauche —
Sur la gauche, Javier. Vous le reconnaissez sans mal ; vous l'avez suffisamment vu pour ça. Il est assis seul sur une des quelques chaises disposées le long du mur, tête baissée sur un carnet qu'il regarde absentément. Plongé dans ses pensées. L'air plus ou moins misérable, honnêtement. Il n'a pas l'air heureux d'exister.
Ou pas là tout de suite, quoi qu'il en soit.
Et il n'a pas l'air de vous avoir remarqué.

Selon les explications d'Andrew, en sortant du secrétariat, vous devriez tomber sur la jonction entre les escaliers d'une part et un couloir menant au hall d'une autre ; il vous a demandé de ne pas prendre la droite, mais personne n'est là pour vérifier ce que vous faites.
S'il y a une quelconque interdiction quelque part, vous devriez vous en rendre compte assez vite. Les bureaux doivent être ouverts, ou commencer à ouvrir, mais il y a encore relativement peu de monde dans les environs.

Alors, où aller ?

▬ Votre personnage dispose à présent de ving-et-une options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Aller parler à Javier. { 4 }

• Avancer en direction du hall. { 2 - 6 }

• Avancer en direction des escaliers. { 3 }

• Demander un/des café/s à la secrétaire. { 1 - 5 }

Dans le premier et le dernier cas, arrêtez-vous après leur avoir adressé la parole ; dans le second et le troisième, après vous être engagé dans la direction indiquée, mais avant de l'avoir atteinte.

Bonne chance.


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Simon Brillant
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Spoiler:

Après avoir annoté la commande sous forme de schémas dans un coin de marge déjà bien rempli, Simon retourna le carnet pour jeter un œil au message de Lethe ; l’orthographe lui piqua de nouveau un peu les yeux, mais le sens était toujours là. L’emplumé. Acheron. Bégonias. Qu’est-ce qu’ils avaient tous, avec les bégonias ? Il se mordit la langue en se rendant compte (mais bien trop tard) que si les fleurs en question étaient un mot de code, il s’était rendu encore plus suspect qu’il ne le pensait aux yeux de Yehonatan. Il y avait peut-être plus que les restes amers d’une amitié passée dans sa réaction.

Quitte à mettre les deux pieds dans le plat, n’est-ce pas. Bravo, Simon Brillant ; comme quoi fermer la bouche de temps en temps peut s’avérer utile.
Qui l’eut cru.

Le cœur et le point d’interrogation, en revanche, le firent tiquer à la relecture. Soit Lethe dessinait de manière particulière, soit il y avait quelque chose à comprendre dans les trois points qui parsemaient le cœur. Et tout au bout…
Une carte ? Il ne voyait pas ce que cela pouvait être d’autre. Il n’avait jamais été mauvais en jeu de piste, mais il n’avait pas le temps de se poser dans un coin et chercher à déchiffrer ses indices. Il arrivait déjà en vue du secrétariat, et il allait devoir agir vite.

Rien de plus suspect qu’un nez levé au plafond ou (pire) occupé à fureter dans tous les coins.
Le meilleur espion a l’air sûr de soi, et sait où il va.

Il scanna attentivement la page avant de ranger le carnet dans sa poche.

Arrivé à destination, Simon s’accorda un regard à la ronde ; un bureau et sa secrétaire à droite, des policiers dont un seul visage connu non loin, deux autres qu’il salua en retour dans son dos, et Javier à sa gauche.
Le pauvre avait l’air d’aller mal, un carnet qu’il ne regardait pas vraiment sur ses genoux. Ce n’était définitivement pas sa journée. Son nom avait beau avoir atterri dans la bouche de Lethe, Simon n’aurait pas su quoi lui demander. Bonjour, il parait que vous vous y connaissez en sucre ? Où puis-je le trouver ?
Pas du tout bizarre ou suspect. Sans plus d’indices, il préférait ne pas tenter le coup. Et le seul indice qu’il avait, c’était…

Les escaliers.

Les bureaux allaient ouvrir, si ce n’était pas déjà le cas ; il ne voulait pas perdre plus de temps. S’il n’avait pas le droit d’y monter, mieux valait éviter la foule. Les escaliers se trouvaient près du couloir menant au hall, tout près des bureaux.
Tout droit.

L’air de rien, Simon emboita le pas à ses pérégrinations mentales, direction « les escaliers qu’il ne faut pas prendre mais que je vais prendre quand même ».

L’obéissance était un concept dépassé.


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Personne ne vous arrête lorsque vous décidez de traverser le secrétariat. Si l'un des policiers trouve votre présence étrange, alors ils ne le font ni voir ni savoir ; aucun d'entre eux ne vous interpelle, aucun d'entre eux ne vous regarde plus longuement que nécessaire. Le bruit de vos pas se mêle à ceux des personnes qui passent dans les environs et aux discussions plus ou moins discrètes qui résonnent sur votre droite et par-delà certaines portes closes.
Aux rires et aux exclamations, vous doutez que cela vous concerne. Ils doivent être en pause. Ou ne rien avoir de particulier à faire, au choix — il doit bien y avoir une salle de repos à proximité, et tout le monde ne peut pas crouler sous le travail dès le matin.
Rien qui vous concerne. Rien d'important.

Juste quand vous allez pour sortir du secrétariat par le couloir opposé, vous voyez — et entendez — Javier se lever du coin de l'oeil. Sa chaise racle élégamment contre le sol lorsqu'il la quitte ; et s'il reconnaît le dos de votre silhouette ou non, vous n'en savez rien.
Vous n'entendez pas sa voix. Ça ne veut rien dire, certes, mais au moins il ne vous aura pas arrêté ; c'est déjà ça de pris.
Vous auriez l'air fin, s'il décidait tout à coup de vous escorter — ou pire, que vous n'avez rien à faire là. Même si on vous en a donné le droit.
Tout le monde n'est pas au courant de tout, ici.
Javier comme le secrétariat disparaissent dans votre dos à mesure que vous avancez. En un rien de temps, vous arrivez à un angle ; sans ralentir ni accélérer, vous bifurquez vers la droite. Les escaliers sont tout proches, à quelques pas seulement.
Et deux personnes en descendent.
Les deux femmes vous saluent et vous dépassent sans commenter. Rien de marquant à leur propos ; ce ne sont que des employées, à priori.
Elles n'ont rien dit, en tout cas. Donc vous devez avoir le droit de les prendre, les escaliers.

Au moins jusqu'au premier.

Le problème, en soi, c'est que vous n'avez aucune idée de ce qui se trouve à chaque étage. Les bureaux manquent cruellement de panneaux indicatifs ; il pourrait y avoir tout et n'importe quoi à tout et n'importe quel endroit.
Ça ne peut être que voulu, tant qu'à faire. Poser des plaques n'aurait rien de compliqué. Ils en mettent bien aux portes.

La première solution serait de choisir un étage au hasard et de voir s'il y a quoi que ce soit d'intéressant là-bas qui attire votre attention.

La deuxième, de monter le plus haut possible. Une des rares choses qu'on suppose concernant Aether, après tout, est qu'il vit peut-être tout en haut des bureaux. Ça peut vouloir dire que les derniers étages sont surveillés, mais ça peut aussi vouloir dire qu'il y a des choses intéressantes à y voir. Probablement les deux.

... Et puisqu'on vous a confié une mission, vous pourriez aussi essayer de trouver où exactement pourrait se trouver ce fameux emplumé. Celui que vous pourriez "croiser", soit-disant.

Mais s'il est aux étages, comment savoir combien de palliers monter ?

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre-vingt-sept options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Vous diriger vers le premier étage. { 3 }

• Vous diriger vers le deuxième étage. { 4 }

• Vous diriger vers le troisième étage. { 2 }

• Vous diriger vers le quatrième étage ou plus haut. { 5 }

• Faire demi-tour et retourner vers le hall ou le secrétariat de police. { 1 - 6 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir commencé à monter les marches en direction de l'étage voulu (mais sans considérer avoir dépassé le premier).

Bonne chance.


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Simon traversa le secrétariat sans que personne ne l’interpelle ; ses pas se mêlèrent aux rumeurs qui couraient le long des murs, et en un rien de temps, il fut hors de vue. Il avait bien vu et entendu Javier se lever, mais à l’image des autres policiers, il ne lui avait pas adressé la parole.
Bien. Simon sentit ses muscles se tendre malgré tout, méfiant des pieds à la tête. Si jamais il décidait de le suivre…

Et pourquoi te suivrait-il, au juste ? Tu as le droit d’aller prendre l’air.
Si tout avait été aussi simple et clair, aucun d’eux n’en serait là.

D’un pas égal, il combla la distance qui le séparait du fameux angle, et obliqua à droite. Deux femmes descendirent à ce moment-là, qui le saluèrent sans rien ajouter d’autre ; il fit de même, et n’attendit pas pour commencer à gravir les marches.

Il n’avait pas la moindre idée de combien d’étages le bâtiment possédait – à part un certain nombre. Kosár, s’il se trouvait ici, pouvait être n’importe où. Au premier, au second, au troisième… Pour ne rien arranger, les lieux étaient aussi bien numérotés que les maisons d’un petit village Normand. Yehonatan pouvait se vanter d’avoir une jolie plaque à son nom, mais quoi qu’il y ait ici…

Simon n’était pas stupide. Passé le premier étage, on risquait de lui demander des autorisations qu’il n’avait pas. mais s’il avait été du genre à reculer à la moindre difficulté, il n’aurait pas été six pieds sous terre, à fouiller dans des papiers qui n’étaient pas à lui. Les interdits, ça le connaissait. La provocation, aussi. Il n’avait pas peur des balles.
Parce qu’ici, on revient toujours à la case départ.

Difficile de tenir les plus téméraires à carreau.

Le plus haut étage de la plus haute tour. Sans s’arrêter ni prendre le temps d’hésiter, Simon fila tout droit vers le plus haut étage du bâtiment.

Quel bon prince charmant il faisait.


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Vos semelles claquent contre chacune des marches que vous grimpez. Dans le silence ambiant, avec juste quelques échos de voix qui proviennent de-ci de-là du rez-de-chaussée, vous les entendez d'autant plus ; et malheureusement vous doutez être le seul à pouvoir les entendre. S'il y a quelqu'un dans les parages, à un palier quelconque, il risque de savoir que vous arrivez.
À moins de vous déplacer en rasant le mur, un pas à la fois, tout doucement, vous allez avoir du mal à passer totalement inaperçu. Les sons portent.
Et dans la mesure où vous déplacer comme un voleur vous donnerait l'air suspect pour quiconque vous voit, eh bien —
A part flotter au-dessus des marches, il n'y a guère de solution parfaite.

Après deux volées de marches, vous atteignez le premier étage. Vous ne vous arrêtez pas pour y faire un tour, bien décidé à grimper le plus haut possible, mais notez tout de même l'agencement du palier. À priori, il ne mène qu'à un large couloir sans label, qui doit lui-même mener au reste du premier étage.
Ou à une partie, en tout cas.
Vous reprenez votre marche. Jusque-là, vous n'entendez ni ne voyez rien qui laisse à penser qu'on risque de vous arrêter ou de commenter votre présence. Personne dans l'escalier. Pas de bruits de pas venant d'en haut ou d'en bas.
Vous êtes seul.
Encore deux volées de marches. Deuxième étage. Le pallier est agencé de la même manière, à l'exception près qu'en plus d'un large couloir, il y a deux portes de chaque côté du palier, annotées C101 et C-α3 respectivement.
Parce qu'aller de C001 à C999 serait trop compliqué, semble-t-il.
De fait, ça ne vous aide pas.
Toujours pas de bruits. Toujours personne.
Encore deux volées de marches. Troisième étage. Encore un pallier avec un large couloir. Une seule porte sur le côté, cette fois. Dessus, pas de chiffre mais une plaque sur laquelle vous pouvez lire "CLAUSUM".
Vous reconnaissez le latin d'un coup d’œil, un pas devant l'autre en direction des escaliers suivants. Clausum. Espace clos. Un placard, peut-être. Ou une salle pour entreposer. Ou...

Pas le temps de vous poser plus de questions. A peine avez vous pu grimper trois marches que vous entendez du bruit, au-dessus de vous. Peut-être au quatrième — peut-être au cinquième. C'est diffus, sourd, et définitivement accompagné de bruits de pas.
Vous auriez tendance à dire qu'ils se rapprochent. De là à savoir si quelqu'un va descendre et risquer de vous croiser, en revanche — impossible de savoir.

C'est la roulette russe. Si vous continuez de monter, vous pourriez parfaitement passer inaperçu. Continuer sans encombres.
Peut-être que personne ne va descendre. Peut-être que si.
Peut-être que c'est en restant là, que vous risquez de tomber sur quelqu'un.

Peut-être, peut-être.

Et la décision, il faut la prendre maintenant.

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre-vingt-sept options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Monter jusqu'au quatrième. { 3 }

• Reculer dans le couloir et attendre de voir si quelqu'un descend. { 4 }

• Tenter d'ouvrir la porte pour essayer de vous y cacher, le temps de voir si quelqu'un descend. { 1 - 2 }

• Descendre au deuxième. { 5 - 6 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir commencé à monter les marches en direction de l'étage voulu, reculé dans le couloir, ou appuyé sur la clenche.

Bonne chance.


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L’écho de ses pas le fit grimacer un peu, mais pas moyen de faire autrement ; ralentir la cadence lui aurait fait perdre du temps (toujours précieux), et se déplacer en crabe, collé au mur, aurait alerté n’importe qui croisant son chemin. Il était censé avoir le droit d’être là, inutile de se cacher.
L’allure vive sans être pressée, Simon atteignit rapidement le premier étage. Un grand couloir, pas de plaque, rien ; un sacré casse-tête pour qui ne connait pas le plan des lieux.

Il n’attendit pas avant de continuer son ascension et se retrouver au deuxième étage. Même configuration que celui du dessous, à la différence qu’il possédait deux portes sur le palier, chacune avec un label. C101 et C-α3. Il en déduisit que si logique il y avait dans ce bâtiment, les portes du premier étage devaient être numérotées en B.
Pas le temps de s’y attarder plus. Troisième étape, et rebelote, couloir et porte sur le palier. Il jeta un œil interrogatif au « Clausum » dont cette dernière était barrée, sans pouvoir s’empêcher de deviner son utilité. Un lieu clos ? Un débarras, peut-être ? Un placard ?

Pied sur la troisième marche, un bruit fit se figer le jeune homme. Le nez levé vers l’étage supérieur, attentif comme un chat, il repéra des bruits de pas à travers d’autres plus étouffés – soit juste au-dessus de lui, soit un étage plus haut encore. Il se mordit la lèvre, conscient qu’il ne pouvait pas s’offrir une éternité de réflexion. Ce quelqu’un pouvait passer d’une pièce à l’autre, auquel cas aucune raison de s’inquiéter. Il pouvait aussi s’apprêter à descendre, et là, il pouvait être dans les ennuis. Ces étages n’étaient définitivement pas ouverts au public, on pouvait lui demander des comptes.

On pouvait aussi ne pas lui en demander, et il était pressé. Qui que ce soit, et qu’il descende ou non les escaliers, Simon était prêt à lui faire face.

Sans un soupir, il reprit sa marche jusqu’au quatrième étage.


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Malgré les bruits étouffés et ceux qui ressemblent à des pas, bien plus inquiétants étant donné la situation, vous ne vous accordez qu'un bref instant de réflexion avant de repartir vers le haut.
Vous n'êtes pas sûr que qui que ce soit ait pour projet de descendre, après tout. Pas sûr non plus que, si l'on vous voyait, on vous demanderait qui vous êtes. Ce que vous faites là. Si vous avez le droit d'être là. Aucune idée, non plus, de comment au juste ils pourraient vérifier si oui ou non vous êtes dans votre bon droit.
Concrètement, vous vous doutez que vous n'avez pas l'autorisation de grimper les marches au petit bonheur la chance comme vous êtes en train de le faire. On ne se promène pas partout dans un bâtiment administratif si l'on n'a rien de précis à y faire, quand bien même aucun espace traversé n'était indiqué "interdit sauf personnel compétent".
De la même façon, les risques qu'il y ait un moyen quelconque de savoir que vous n'avez rien à faire à tel ou tel étage sont relativement élevés. Ce serait bien étonnant qu'ils doivent se fier à la mémoire des employés. Ou de la sécurité. Ou...
Ou de quiconque peut se promener dans les parages, vraiment.

C'est à dire absolument personne, jusque-là.

Vous finissez de grimper la première volée de marche et tournez pour entamer la deuxième. Les bruits de pas sont plus forts ; l'autre également. Ce qui était diffus, sourd et étouffé sonne maintenant de manière plus claire à vos oreilles. Ce n'est pas précis, mais vous êtes à peu près sûr que quelqu'un déplace un meuble. Ou quelque chose de lourd.
Au cinquième, à priori. Pas au quatrième. Et pas juste au-dessus de votre tête, non plus — c'est un peu plus loin. Plus à l'intérieur.
Vous avez un peu de marge.
Les marches se remettent à défiler sous vos pas et rapidement, vous atteignez le quatrième étage. Vous remarquez immédiatement la différence avec le précédent : au lieu d'un couloir, il y a trois portes. Celle du gauche indique également "CLAUSUM". Celle du milieu ne porte aucun label ; celle de droite, elle, porte la mention "D111-bis".
Toujours aussi clair.
Vous commencez à vous demander si ce n'est pas fait exprès.

Attentif aux sons que vous continuez de percevoir, histoire de ne pas rentrer de front dans quelqu'un par mégarde, vous reprenez votre montée. Vous doutez un peu réussir à arriver suffisamment haut pour ne plus avoir d'étages à monter, mais jusque-là, vous n'avez pas eu plus de problèmes que ça à avancer. Pas de surveillance. Pas de policier. Rien.
C'en serait presque suspect. Presque trop facile.
S'ils ont quelque chose à cacher, en tout cas.
Vous dépassez la première volée de marches  et entamez la seconde, le cinquième étage en vue, lorsqu'un frisson vous remonte le long de la colonne.
Un réflexe instinctif au "quelque chose me regarde" qui précède d'un quart de seconde  le sifflement de l'air, juste derrière vous.

Vous avez à peine le temps de commencer à vous retourner avant que le projectile ne vienne heurter le haut de votre bras gauche, près de l'épaule. Le contact est brutal, sourd, mais aussi souple. La douleur vous remonte le en serpent le long de l'os sans pour autant vous laisser croire qu'elle durera bien longtemps ; ce n'était pas comme se prendre une pierre en plein visage. Bien plus inoffensif.
Plutôt que de chercher ce qu'on vous a jeté dessus, votre instinct vous pousse à chercher d'abord d'où le projectile est venu.
Et de ce côté-là, pas de problème. La réponse à cette question-là est limpide.

Pas comme si le fautif cherchait à se cacher.

Dans votre dos, à quatre ou cinq mètres de hauteur, un homme se tient assis dans un renfoncement dans le mur. Voir ce pan de mur s'étendre loin, très loin en hauteur vous apprend au passage que l'escalier à votre droite, celui qui devrait théoriquement mener au sixième étage, ne fait pas de coude — contrairement aux précédents, qui étaient composés de deux volées de marches avant d'atteindre l'étage suivant.
Donc ce n'est pas un grand escalier qui mène tout droit tout en haut. Dommage.
En attendant, dans ce mur immense qui n'est coupé par aucun escalier, il y a toujours un illustre inconnu. Le renfoncement en question est suffisamment épais pour que, assis de la sorte, on ne puisse définitivement pas le voir en montant ; il aurait fallu que vous montiez les escaliers à reculons pour espérer le repérer avant d'être arrivé au pallier. Autrement dit, aucune chance.
L'arrière de sa tête est appuyé d'un côté, le bout de ses pieds de l'autre — jambes pliées, tête tournée vers vous, une raquette reliée à une balle en mousse dans la main gauche. Sa peau est très noire, presque ébène ; et que ce soient ses cheveux très courts, presque rasés, ou ses yeux un peu en amande, tout le reste de sa personne est aussi sombre que sa peau.
Vu d'ici, il a l'air grand. Voire très grand.  Et s'il a l'air parfaitement humain, vous ne pouvez pas rater le fait qu'il porte un haut à manches longues d'un jaune tout sauf discret, en plus d'un pantalon qui, s'il est noir, n'a rien à voir avec celui que vous portez.
Donc un daemon, à priori. Ou un humain qui arrive à se percher en hauteur et n'en a vraiment, mais alors vraiment rien à faire des lois.
Il porte un numéro mais à cette distance, difficile de le lire.

« Eeeet qu'est-ce que tu fais là, toi. Un footing dans les escaliers ? Promenade de santé ? Nouvel employé ? »

En même temps qu'il parle, il redresse le dos ; balance ses jambes dans le vide pour mieux vous faire face. En jetant un coup d’œil près de vous, vous pouvez voir une sorte de petit objet en bois qui a plus ou moins la forme d'un bouchon. Le projectile.
Sa voix est grave ; plutôt agréable.
De son perchoir, il plisse les yeux.

« Mot de passe ? »

Ah.

Mot de passe. Bien sûr.
Parce que pourquoi pas.

▬ Votre personnage dispose à présent de huit mille (!!) options, ayant toutes des conséquences différentes.

• L'ignorer et poursuivre votre chemin. { 3 - 6 }

• Lui répondre, en mentant ou non. { 4 - 1 }

• Lui parler, mais sans répondre à ses questions. { 5 - 2 }

▬ Vous pouvez également :

• Ramasser l'objet en bois et le garder. { 3 - 6 }

• Ramasser l'objet en bois et le lui renvoyer.  { 4 - 1 }

• Laisser l'objet où il est. { 5 - 2 }

Dans tous les cas sauf le premier, arrêtez-vous après avoir parlé ou non ; pour le premier, arrêtez-vous après avoir repris votre marche.

Bonne chance.


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Les battements de son cœur sous clé, Simon reprit l’ascension en silence. Les marches défilèrent sous ses pieds à allure régulière, sans encombre. Le quatrième étage en vue, il entendit plus nettement les bruits qui l’avaient stoppé – pas à cet étage-ci, mais un étage au-dessus. Au cinquième, sans doute. Un peu plus loin dans le bâtiment. De là, il avait l’impression que quelqu’un s’amusait à déplacer des meubles.
Pour qui, pour quoi, allez savoir. Ce n’était pas discret, en tout cas.

Il arriva sur le palier du quatrième, les oreilles aux aguets. Pas de couloir, mais trois portes dont une dépourvue de label – le même « Clausum » qu’au troisième à gauche, et un joli « D111-bis » à droite qui ne lui apprit rien de nouveau. Il ne s’arrêta pas, malgré son envie croissante d’ouvrir toutes les portes à la volée.
Il n’avait pas le temps.

L’absence de monde l’inquiétait sans vraiment l’angoisser. Il était encore tôt, tout le monde n’était sans doute pas arrivé, et il n’avait peut-être tout simplement pas atteint les étages sensibles. Pas besoin de sphynx pour garder le passage, quand une clé suffit amplement. Il regretta ses pensées au coude menant au cinquième, quand l’impression d’avoir une paire d’yeux collée au dos le stoppa net. Son estomac fit un nœud.
Il connaissait cette sensation. Il y était habitué. Il y avait quelqu’un.

Quelque chose fila dans l’air et le heurta, et il ramena la main à son bras par réflexe, presque surpris de ne pas y trouver de sang. Il n’y a pas d’arme à feu, à Asphodèle.
Il releva la tête, cherchant le coupable.
Quand il le trouva, son souffle fit une embardée surprise.

Dans une niche à même le mur, à quelques mètres de hauteur, un jeune homme le fixait. La peau noire, l’air humain des pieds à la tête, mais vêtu d’une tenue qui lui aurait valu les hauts cris de la hiérarchie s’il avait été un Commotus ou un Quietus. Un Daemon ? Simon suivit ses bras jusqu’à la raquette qu’il tenait à la main, puis leva le nez vers le mur qui continuait au-dessus d’eux.
Il n’y avait pas un escalier jusqu’au sixième. Evidemment. Grimper aurait été trop simple.

Il reposa les yeux sur la gargouille dans le mur, attentif sans être tendu comme un élastique. Sa voix était grave, agréable, pas hostile pour un sou – mais Simon n’avait pas le droit d’être là, et il le savait aussi bien que lui. Le « mot de passe ? » qui fusa lui rappela Paris avec une force qui manqua de lui faire mal au cœur, et pour s’occuper les mains, il ramassa le projectile que l’inconnu lui avait jeté dessus.
Un bouchon en bois, quelque chose comme ça. Il le fit sauter dans sa main pour se donner le temps de la réflexion, sourire aux lèvres.

Ne pas avoir l’air coupable.

« Je suis le nouveau livreur de café. On m’a fait comprendre que je pouvais trouver ce que je cherche dans le coin. »

Il n’avait pas envie d’être plus précis pour l’instant. Je cherche Kosár, c’était un peu risqué ; il ne savait pas qui cet homme était.

Et d’ailleurs…

« A qui ai-je l’honneur ? Cerbère, j’imagine ? »

Son ton de voix n’avait rien d’agressif, à peine moqueur. Simple question.


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Vous vous baissez puis vous relevez, objet en main ; les yeux de l'inconnu vous suivent sans vous lâcher. Sans avoir l'air prêt à se jeter sur vous au moindre pas de travers (ce qui, considérant la hauteur, serait aussi douloureux qu’impressionnant, en soi), vous le sentez attentif. Il y a peu de chances pour qu'il vous laisse juste repartir en haussant les épaules. A minima, vous l'intéressez. Au pire, il ne vous lâchera pas avant d'avoir entendu ce qu'il voulait entendre.
Voir le petit projectile sauter dans votre paume lui tire une moue contrariée. En réponse, il tape la balle une ou deux fois contre la raquette. Le tout sans conviction aucune, soit dit en passant.
Il donne l'impression de s'ennuyer à mourir.

Est-ce que ça risque de jouer en votre faveur ou non, ça...
C'est autre chose.

Votre réponse rallume un semblant d'étincelle dans ses yeux, le coin des lèvres étiré sur un sourire amusé. La balle en mousse tape la raquette dans un silence presque parfait, facilement avalé par n'importe quel autre son.
Vous n'entendez plus le bruit sourd, mais il y a toujours des pas, plus loin dans votre dos. Vous avez eu le temps de voir en arrivant que cet étage était comme le précédent ; trois portes, pas de couloir.
Enfin. Vous supposez qu'il y a un couloir, ce ne serait pas très pratique autrement. Mais il n'est pas libre d'accès.

Possiblement fermé à clef. Comment savoir.

La question qui suit n'a rien d'étonnant ; l'identité est la base de toute chose. Vous doutez franchement qu'il puisse s'offusquer ou rester bête de vous entendre lui demander à qui vous avez affaire.
C'est ce qu'il fait, pourtant.
La balle retourne aussitôt pendre entre la raquette et le sol. Lèvres closes, indéchiffrable, il vous détaille du regard avec suffisamment d'intensité pour vous mettre mal à l'aise.
Quoi ?

« ... Cerbère. » Son regard vous quitte ; se faufile le long des murs. « Wow. Ça c'est du mot de passe. Mais non, pas du tout. T'as qu'à m’appeler Ross. »

La balle se remet à claquer pensivement contre la raquette. Il tape du talon contre le mur, penché en avant jusqu'à pouvoir en donner le vertige à quiconque serait sensible aux hauteurs.
Pas lui, vraisemblablement.

« Fais gaffe, quand même, ajoute-t-il en vous adressant un sourire éclatant. Si tu sors n'importe quoi à n'importe qui, tu vas finir par dire le mauvais truc à la mauvaise personne. Y'a plein de noms grecs, dans le coin. Ça m'étonnerait que y'ait pas un Cerbère en colère qui traîne. »

Malgré la courbe de ses lèvres et l'éclat dans ses yeux, sa voix ne suit pas. Il ne doit pas trouver l'idée si drôle que ça.
Après-coup, ça sonne plus comme un avertissement qu'un trait d'esprit.
Sans vous laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit, il fait claquer sa langue contre son palais.

« Alors, monsieur le livreur de café sans café. Qu'est-ce que tu peux chercher de si important pour avoir osé t'aventurer... Dans les escaliers, complète-t-il, balayant les lieux d'un bras las. Un lieu dangereux et semé d'embûches. Nombreux sont ceux qui n'en sont pas revenu. Lasciate ogne speranza, et cetera. »

Il énonce son texte d'une voix si plate qu'à côté, la légère tension dans ses muscles — la main appuyée contre le rebord, les jambes qui tapent régulièrement contre le mur, la raquette et son tap-tap étouffé — n'en est qu'exacerbée.
Vous n'y mettriez pas votre main à couper, mais il a définitivement l'air d'avoir envie de bouger.

Et vous n'avez aucune idée de ce qu'il fera, s'il décide de descendre.

▬ Votre personnage dispose à présent de trente-quatre options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Lui répondre, en mentant ou non. { 3 - 6 }

• Détourner la conversation et/ou lui poser des questions. { 2 - 5 }

• Faire vœu de piété. (vous taire) { 1 - 4 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non.

▬ Vous pouvez également vous déplacer entre les escaliers, le palier du cinquième, et le palier juste en-dessous de l'homme.

Bonne chance.


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Sans oser lâcher l’inconnu des yeux, Simon continuait de tendre une oreille attentive aux bruits dans son dos ; il n’avait plus l’impression que l’on était en train de trainer une commode contre le sol, mais les bruits de pas résonnaient toujours. Tap tap tap.
Qui qu’il soit et quoi qu’il fasse, ça n’avait pas l’air d’émouvoir beaucoup Ross – au contraire de sa question, qui le laissa pensif jusqu’au malaise. Simon le ressentit jusque dans ses os.

Peut-être était-il censé le connaître, allez savoir. Peut-être avait-il dit une bêtise.
Ses yeux suivirent un instant les allées et venues de la balle contre la raquette.

« Fais gaffe, quand même. Si tu sors n'importe quoi à n'importe qui, tu vas finir par dire le mauvais truc à la mauvaise personne. Y'a plein de noms grecs, dans le coin. Ça m'étonnerait que y'ait pas un Cerbère en colère qui traîne. »

Son sourire s’étira un peu, et il haussa les épaules sur un « j’ai l’habitude » silencieux. Les autres ne lui faisaient pas peur ; il y avait beaucoup de gens en colère dans ce bâtiment, munis de crocs ou d’un simple stylo. Il n’avait pas l’intention de se taire ou reculer.
Ils vont finir par partir à ma recherche. Je traine trop.

La suite du discours de Ross, lâchée d’une voix plate et sans énergie (comme ses gestes), se ponctua d’une citation de Dante bien trop familière à ses oreilles d’ancien lycéen. Monsieur s’ennuyait, et Simon n’était pas certain de le vouloir trop près de lui s’il décidait de descendre de son perchoir pour se dégourdir les jambes. Il avait l’air d’être grand, bien plus que lui. D’un autre côté, s’il s’approchait, le numéro collé à sa poitrine serait lisible.
Hmm.

En définitive, aucune idée de si Kosár se trouvait ici. Il pouvait être un étage plus bas, un étage plus haut, ailleurs, ne pas être là tout court ; Lethe ne pouvait pas espérer de lui qu’il monte plus haut si quelqu’un gardait l’entrée. Il avait peut-être mal interprété ses paroles.
Qu’importe. Il n’y avait pas Kosár, mais il y avait Ross.

Et il l’intriguait, comme le palier dans son dos.

A reculons, Simon entreprit de monter les marches jusqu’au palier en question, afin de mieux entendre les bruits qui s’échappaient d’une des portes.

« Je cherche quelqu’un, répondit-il, laconique, avec un regard à la ronde, C’est lui qui a le café. »

Bien noir, comme l’âme d’une certaine personne.

« Tu as l’air de t’ennuyer, lui fit-il remarquer en reposant les yeux sur lui, tu es payé pour jeter des projectiles sur les gens qui montent, ou c’est juste un loisir ? »

Il fit sauter le morceau de bois dans sa main, sourcils levés.
Non, vraiment, ce qu’il faisait là, perché comme une gargouille dans un renfoncement qui n’avait pas lieu d’être, ça l’intriguait.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Au deuxième pas que vous faites en arrière, vous voyez le dénommé Ross hausser un sourcil. Il persiste à vous suivre des yeux — attentif à vos moindres mouvements, tranquille mais plus alerte qu'un animal face à une proie qui risquerait de s'enfuir.
Ou l'inverse, en soi. Il n'agirait pas autrement s'il avait peur de ce que vous pourriez faire.
Mais vu la configuration — l'endroit où il est, son corps penché en avant — vous doutez un peu que cette explication soit la bonne. Étrangement.
Possible ? Oui. Probable ? Pas tellement. Au mieux, il est aussi méfiant de vous que vous devriez l'être de lui. Au pire, il cherche le meilleur angle pour sauter et vous immobiliser, fut-ce nécessaire.
... Ce qui, vous vous en rendez bien compte, est un rien exagéré considérant que vous êtes deux civils (à l'évidence) dans un lieu administratif public, sans aucun panneau indiquant une interdiction formelle de se rendre ici. Si vous étiez physiquement malmené pour si peu, vous auriez de sacré raisons de vous plaindre.
Mais cet homme, aussi pseudo-aimable ait-il été jusque-là, vous met sur vos gardes. Et vous ne sauriez pas dire pourquoi.

Comme vous mentionnez quelqu'un, il jette à son tour un regard alentours. Dans votre dos, toujours les mêmes bruits de pas.
Quelqu'un va et vient, semble-t-il. Une seule personne. Derrière la porte centrale.

Un soupir plus tard, il cesse de frapper la balle contre la raquette.

« Payé, tu parles. Je rends service. Avec joie et enthousiasme. Le projectile c'était gratuit, par contre, vous informe-t-il en posant la raquette derrière lui. Et je sais pas si t'as remarqué, mais y'a pas grand monde, dans le coin. Donc oui. Je m'ennuie. »

Vous voyez venir le mouvement au moment où il pose les deux mains contre le rebord, bras tendus — mais quoi que vous pensiez de le savoir face à vous, vous ne pouvez rien faire pour l'empêcher de descendre.
Et c'est ce qu'il fait.
Une impulsion contre le mur pour s'en éloigner et une seconde plus tard, il se réceptionne au sol, souple, jambes pliées.
La chute était haute. Raide.
Il n'en a pas l'air dérangé le moins du monde.
Ce qui, en soi, pose une autre question. Parce que pour être là-haut, il a bien dû monter. Or vous ne voyez ni aspérités au mur, ni ailes dans son dos. Alors à moins qu'il n'ait des ventouses aux mains ou qu'il y ait une échelle dans le coin...

« Alors, quelqu'un t'a fait comprendre que tu pourrais trouver quelqu'un dans le coin. Quelqu'un qui aurait le café du livreur de café. »

Mains essuyées contre son pantalon, il redresse le dos et vous adresse un sourire en coin. Il y a suffisamment de distance entre vous pour que vous ne vous sentiez pas en danger immédiat — d'autant qu'il n'a aucune raison de vous agresser.
Mais tout de même.
Derrière la porte, les bruits sourds reprennent. Vous êtes à peu près sûr qu'il s'agit effectivement de meubles que l'on déplace. Quelque chose de lourd qui traîne contre le sol.

« Va falloir être un petit peu plus explicite, si tu veux que je t'aide. Ou que je te laisse gentiment redescendre. Au choix. Parce que t'as un petit peu l'air d'une fouine, vu de là. »

Sa voix reste relativement neutre, malgré la lassitude évidente dont il ne démord pas. Vous notez au passage qu'il n'a pas l'air plus armé que vous l'êtes et que, malgré la différence de hauteur, il est définitivement bien plus grand que vous. Difficile d'être plus précis tant qu'il ne sera pas au même niveau que vous, cependant.
Il avance jusqu'à se tenir devant la première marche, tête levée vers vous.
Il n'a pas l'air de vouloir approcher plus.

Pour l'instant.

▬ Votre personnage dispose à présent de dix-huit millions d'options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester sur place. { 2 - 6 }

• Reculer vers les portes, à l'arrière du palier. { 4 }

• Vous retourner et avancer vers une des trois portes. { 3 }

• Vous déplacer vers l'escalier, à votre droite. { 1 - 5 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir bougé ou non.

▬ Vous pouvez également dire / demander / etc ce que bon vous semble.

Bonne chance.


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Simon restait attentif, le regard fixe ; il ne quittait Ross des yeux que pour jeter un coup d’œil aux portes derrière lui, en quête de bruits. Les pas continuaient d’aller et venir, comme si quelqu’un se déplaçait entre la porte et une pièce quelconque. Une seule paire de jambes, à priori.

La voix de l’inconnu, toujours perché au mur, le tendit malgré lui.

« Payé, tu parles. Je rends service. Avec joie et enthousiasme. Le projectile c'était gratuit, par contre. Et je sais pas si t'as remarqué, mais y'a pas grand monde, dans le coin. Donc oui. Je m'ennuie. »

Simon recula d’un pas par réflexe en le voyant venir ; quelques secondes plus tard, Ross se réceptionnait souplement à terre, les chevilles intactes malgré la hauteur. Descendre était une chose, monter en était une autre. Comment diable avait-il fait ? Quelques talents cachés, une aide quelconque ?

Sa remarque lui valut un grand sourire à l’innocence douteuse, mais chaleureux. C’était confus, mais personne n’avait été en mesure de lui fournir une liste de courses explicite. Nous étions un peu pressés, mon bon monsieur.
Les bruits reprirent dans son dos, accaparant un instant son attention. Tout près, il lui semblait bien que l’on déplaçait des meubles, qui raclaient généreusement le sol. Un nouvel aménagement de la pièce ? Petit ménage de printemps en retard ? Décorateur d’intérieur en manque de travail ?

On barricade la porte ?

Ses yeux se posèrent dans ceux de Ross. Tout était hasardeux, il avançait à tâtons dans le noir. S’il faisait du bénévolat, alors il y avait fort à parier qu’il surveillait et filtrait les entrées au palier du cinquième étage (ou plus haut) ; pour qui, pour quoi ? Il n’avait pas l’air prêt à se jeter sur lui pour l’immobiliser, ni lui passer un couteau sous la gorge.
Cela ne voulait rien dire. Il pouvait être rapide. Il pouvait déjà être sur ses gardes.

Il ne le connaissait pas. Rectification : ils ne se connaissaient pas. Et à débarquer avec ses histoires cryptiques de cafés, il admettait qu’il se serait fait les gros yeux.

Une fouine, lui ? Jamais.

Simon sentit le poids du dilemme lui peser sur les épaules et la nuque. A poser des questions en évitant les siennes, il pouvait le braquer. L’excéder. Achever de se rendre suspect. A dire la vérité, il pouvait obtenir tout un panel de réactions, allant du « Qui ? » au réflexe violent et sans appel.
Il pouvait finir par lui tirer les vers du nez, avec un peu de patience ; seulement du temps, il n’en avait pas. Il n’était pas monté pour rien.

Il haussa les épaules, avisa les marches qui les séparaient, décida de ne pas reculer plus.
Sait-on jamais. Au cas où il le prenne comme un aveu de culpabilité quelconque.

« Je prends juste garde à ne pas dire n’importe quoi à n’importe qui. Simple précaution. »

Il n’hésita qu’une petite seconde avant d’enchainer :

« Je cherche Kosár. Tu le connais ? Ce nom te dit-il quelque chose ? »

Les dés étaient lancés.
Que le daemon se trouve ici, ailleurs, que Ross le connaisse ou non, qu’il garde la porte ou s’assure simplement qu’on ne vienne pas déranger le tapissier, il aurait une réponse.

Chose dont il manquait cruellement depuis l’arrivée fracassante du coupable la nuit dernière.


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Il y a sur le visage de l'homme une saine dose de curiosité lorsque vous lui répondez. Vous auriez tendance à la penser légitime et honnête — qui irait faire semblant d'être curieux ? — mais sans certitude ; vous ne le connaissez pas assez pour savoir s'il est bon comédien ou non. Jusque-là, à part quelques sourires et un ennui manifeste, vous ne l'avez pas vu passer par beaucoup d'émotions.
D'autant plus difficile de juger.
Toujours est-il qu'il reste planté au bas des escaliers, bras ballants, occupé à simplement vous écouter. Ses muscles semblent détendus. Alertes, mais détendus. Vous n'avez toujours pas l'impression d'être face à un ressort prêt à vous sauter au cou. Est-ce qu'il pourrait vous rejoindre rapidement, s'il le décidait ? Sans le moindre doute. Mais vous le verriez venir.
A moins qu'il ne soit capable de bondir sur plusieurs mètres, la volée de marches entre vous devrait vous accorder un avantage confortable. Au moins le temps de vous mettre hors de sa portée.
Il vous rattraperait. Mais pas immédiatement.

Et vous, vous êtes toujours méfiant. Quelque chose chez lui n'inspire pas confiance.

Ses yeux se plissent. Il les cligne plusieurs fois de suite ; pas perplexe, pas forcément — plutôt comme quelqu'un qui a du mal à se concentrer sur ce qu'il essaie de regarder. Vous, en l'occurrence.
Après quelques battements de cils, il fait la moue. Questionne le plafond, loin au-dessus de vous.
Repose les yeux sur votre visage.

« Kosár. Kosááár. KosárKosárKosár. » Il hausse les épaules, mains dans les poches avant de son pantalon. « Aucune idée. J'ai pas une bonne mémoire des noms. Trop de noms. Trop de gens. »

Son regard glisse quelque part derrière vous. Un "mmmh" pensif lui file entre les lèvres.
Un bruit sourd suivi d'une exclamation étouffée retentit dans votre dos. Une voix féminine.
... Deux paires de pas.
L'air de rien, Ross monte une marche. Vous n'arrivez toujours pas à lire son numéro — mais même d'ici, vous voyez qu'il n'a pas le même format que le vôtre.

« J'ai une bonne mémoire visuelle, par contre. Si je t'ai vu, je t'oublie pas, explique-t-il, lèvres étirées sur un sourire en coin. Alors voilà ce qu'on va faire. Tu me le décris, et tu me dis qui t'a envoyé dans le coin. Comme ça moi je te renseigne poliment, et toi tu repars chercher ton café dans l'autre sens. Cool ? »

Le point d'interrogation est posé du talon de la botte qu'il appuie sur la deuxième marche.
Il se hisse dessus tranquillement, presque lentement. Il prend tout son temps.

Et si ce n'est pas de l'intimidation, ça, vous ne savez pas ce que c'est.

▬ Votre personnage dispose à présent de Louis XVI options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester sur place. { 2 }

• Reculer vers les portes, à l'arrière du palier. { 4 }

• Vous retourner et avancer vers une des trois portes. { 3 }

• Vous déplacer vers l'escalier, à votre droite. { 5 }

• Descendre l'escalier / vous approcher de lui. { 1 - 6 }

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▬ Vous pouvez également dire / demander / etc ce que bon vous semble.

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Spoiler:

La réponse de Ross fit faire une grimace intérieure à Simon – et maintenant ? Il n’était pas plus avancé que quelques minutes auparavant, et il aurait été bien incapable de dire si le jeune homme mentait, disait la vérité, et si le remue-ménage à l’arrière avait un quelconque rapport avec leur situation.
Il avait espéré une réaction plus nette, aux contours précis.
Il va falloir repasser pour la tactique, monsieur Brillant.

Ses yeux suivirent ceux du Daemon ( ?) et se posèrent sur la porte dans son dos, au moment même où un bruit étouffé suivi d’une exclamation retentit ; une voix féminine, accompagnée d’une seconde paire de pas. Ils étaient au moins deux à traîner et laisser tomber des meubles, de l’autre côté du mur.
Son regard revint papillonner jusqu’à Ross, qui s’était hissé sur la première marche, l’air de rien. Simon sentit son corps lui ordonner une marche arrière immédiate, comme s’il se sentait en danger.

Plus Ross avalait les mètres entre eux, plus les mains imaginaires sur ses épaules le poussaient fort.

« J'ai une bonne mémoire visuelle, par contre. Si je t'ai vu, je t'oublie pas. Alors voilà ce qu'on va faire. Tu me le décris, et tu me dis qui t'a envoyé dans le coin. Comme ça moi je te renseigne poliment, et toi tu repars chercher ton café dans l'autre sens. Cool ? »

Une deuxième marche.
Sans quitter le sourire poli qui lui étirait les lèvres, Simon recula vers l’arrière du palier, plus près des portes mystère.
Son ton avait ricoché contre ses os avec la même violence que celui de monsieur Malka. Ce qu’on va faire ? Il était encore libre de se déplacer comme bon lui semblait. Ross voulait le voir repartir dans l’autre sens et dommage pour lui, Simon détestait qu’on le menace. De ce qu’il pouvait voir, Ross avait autant le droit d’être ici que lui.

Kosár ou pas Kosár, il se passait de drôles de choses sur ce palier.
Pas de chance, il avait piqué sa curiosité, par-dessus sa chasse aux œufs infructueuse.

« Tu as l’air drôlement sûr de pouvoir me renseigner. Pourquoi te dirais-je qui m’a envoyé ici, alors que je ne sais même pas qui t’ordonne de surveiller l’étage ? »

Il avisa ses options de fuite, malheureusement minces. Les portes pouvaient être fermées, et l’escalier mener à un cul-de-sac.
Quant à descendre, tant que Ross bloquait le passage, il en était hors de question.

D’autant plus que Simon n’avait pas envie de descendre. Nouveau coup d’œil à la porte d’où s’échappait tout le ramdam.
Qui, quoi, pourquoi ?


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En vous voyant reculer, l'homme fait un pas de plus en avant. Puis un autre. Il n'a pas l'air décidé à vous laisser mettre trop de distance entre lui et vous ; et quelle que soit la raison, au fond, ça ne vous arrange probablement pas. Plus loin il sera, plus il aura de mal à vous rejoindre — et moins il risquera de vous attraper le bras.
Dans la mesure où vous ne voulez pas être raccompagné où que ce soit, poliment ou violemment, garder de la distance semble préférable.
Ses lèvres pincées comme son regard indécis, tantôt posé sur vous tantôt derrière, tantôt plus haut tantôt un peu trop bas, vous laissent un sentiment diffus de malaise.
Il n'a pas l'air ravi, le jeune homme.
Vous n'êtes pas entièrement persuadé que vous être rapproché des portes n'ait pas empiré les choses. C'est léger, mais —
Visible, malgré tout. Vous le sentez impatient. Un rien sur les nerfs.

Tout pour plaire.

« M'ordonne ? Wow wow. On se calme. Personne m'ordonne rien du tout. »

L'idée a l'air de l'offenser. Et pas qu'un peu, tant qu'à faire.

« Et je sais pas, moi. Parce que t'es un gentil garçon qui obéit à ses aînés ? » Il lève les yeux au plafond, ennuyé. « Parce que quand on sait pas à qui on a affaire on se méfie ? Plein de possibilités. Tu pourrais pas faire demi-tour, comme tout le monde ? »

Vous notez que la réciproque n'est pas valable, apparemment. Lui ne se méfie pas de vous. Ou alors il le cache drôlement bien.
Son regard vous jauge un instant. Il le fait glisser derrière vous ; fixe la porte.
Vous n'entendez plus de bruits sourds, mais toujours des pas. Une paire seulement. Vous êtes certain d'en avoir entendu deux un peu plus tôt, pourtant — ça ne fait aucun doute. L'un doit simplement se tenir plus tranquille que l'autre.
La voix féminine, étouffée toujours, grommelle quelque part derrière vous.
Ross évalue la situation — une seconde ou deux, pas plus — avant de sortir les mains de ses poches.

« Ce qui se passe dans le coin, ça te regarde pas. Alors tu descends. Sinon je t'aide, et ça va être un peu moins sympa. »

Il monte une nouvelle marche. Puis une autre.
Puis une autre.

Et il n'a pas l'air décidé à s'arrêter, cette fois.

▬ Votre personnage dispose à présent de douze options et demi, ayant toutes des conséquences différentes.

• Essayer d'ouvrir la porte du milieu. { 2 }

• Essayer d'ouvrir la porte à votre droite. { 4 }

• Essayer d'ouvrir la porte à votre gauche. { 3 }

• Rester sur place. { 5 }

• Essayer de partir vers l'escalier à votre droite. { 1 - 6 }

▬ Vous pouvez également, en plus des autres choix :

• Lui jeter un projectile dessus ou non.

• Crier ou non.

Dans les trois premiers cas, arrêtez-vous après avoir mis la main sur la poignée. Dans le quatrième, après avoir décidé de ne pas bouger. Dans le dernier enfin, arrêtez-vous après vous être engagé en direction de l'escalier.

▬ Vous pouvez également dire / demander / etc ce que bon vous semble.

Bonne chance.


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Ah. Orgueil touché ?
Simon, un sourire en coin, vit arriver le moment où la place pour reculer allait lui manquer et où il allait se retrouver au pied du mur – au figuré comme au littéral. Ross ne lui inspirait pas confiance, et pouvait de surcroit tout à fait le ramener au rez-de-chaussée par la force si le besoin s’en faisait sentir. Il ne pesait pas grand-chose, il en était bien conscient. Parfois, il le regrettait.
A l’instant même, les regrets étaient nombreux.

Hors de question de baisser les yeux ou le laisser l’impressionner. Il pouvait le maîtriser, mais il ne le tenait pas encore. Simon le sentait nerveux, un peu impatient, et cette impression n’avait fait que s’accroitre lorsqu’il s’était approché des portes. Le sujet sensible se tenait derrière le battant du milieu. Ça, c’était clair et net.
Il s’en échappait toujours des grognements et des bruits de pas, la même voix féminine qu’une minute ou deux auparavant. Elle n’était pas seule, mais il n’entendait plus le second protagoniste.

Ross réfléchissait, et durant cette courte accalmie, Simon fit de même. Il n’en savait pas plus qu’en gravissant les escaliers, et cette affaire n’avait peut-être aucun lien avec la sienne. Il aurait pu lui décrire Kosár. Mentionner un garde, s’il ne voulait pas amener Lethe dans la conversation. Peut-être qu’il y avait simplement de la méfiance et un malentendu, qui auraient vite pu être résolus. En un claquement de doigts, une parole.

Seulement voilà, ça faisait beaucoup de mais. Bien trop pour laisser filtrer quoi que ce soit de clair.

Quand Ross reprit la parole, ce fut pour lui dire d’aller paître l’herbe du rez-de-chaussée et lui proposer de l’accompagner galamment en prime. Un véritable gentleman.
Ils avaient ça en commun.

Tap tap tap. Plus de place pour reculer. Des portes, peut-être fermées, et un escalier à sa droite.
Il aurait pu essayer de tirer les clenches, mais se rapprocher n’avait fait que rendre Ross un peu plus nerveux. Toute fuite vers la droite serait promptement avortée.
Que faire.

« On ne m’ordonne pas non plus. Est-ce que tu as seulement le droit d’être là, ou est-ce que c’est encore une affaire top-secrète de monsieur Malka ? »

Il resta immobile, conscient que la partie semblait perdue d’avance, le morceau de bois serré dans la main.
Si seulement on avait pu le laisser monter.


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Les marches défilent sous les pas de l'homme à allure régulière. Il ne se presse pas, mais ne perd pas de temps non plus ; et si son attention reste rivée sur vous, il ne cesse pour autant de faire aller ses yeux dans votre dos et sur vos côtés.
Il les plisse encore. Bat des cils.
Soit il a du mal à laisser son regard en place, soit il a mal aux yeux, soit — allez savoir quoi, au juste. Toujours est-il qu'il les papillonne beaucoup, comme un animal trop sensible à la lumière. Et que ça se voit.

Arrivé sur le pallier, il se fige et vous fait la moue.

Vous n'avez pas d'ordre de taille exact ; le proverbial compas dans l’œil qui vous donnerait les centimètres précis, si seulement ça pouvait vous être utile. Ce que vous pouvez dire, en revanche, c'est que s'il ne fait pas un mètre quatre-vingt dix, alors il le frôle allègrement.
Imposant. Pas massif, non — mais imposant.
Rien qui l'aide à avoir l'air plus rassurant.

« Bien sûr, que j'ai le droit d'être là. C'est pas la police qui va me... »

D'un coup, il s'arrête. Son regard glisse sur vous ; se pose sur votre visage.
Cette fois, pas question de papillonner. Il ne vous lâche pas.

« Attends. D'où tu le sors, Malka. C'est lui, qui t'a demandé d'aller chercher du café à Pétaouchnok? » Il fronce les sourcils ; fait un pas en avant. « ... Nan, il aurait pas envoyé un civil. Pas le genre de la maison. Alors qui. »

Dans votre dos, vous entendez un juron clairement féminin — suivi de près par un bruit mat et violent qui ressemble à s'y méprendre à un coup. Dans un meuble plus que quelqu'un, à priori. C'est déjà ça.
Plus loin, une voix étouffée. Probablement derrière une porte de plus. Pas heureuse du tout.
Assez aiguë. Désagréable. Paniquée.
Qui ne vous est pas familière, non — mais que vous avez entendu trop récemment pour avoir déjà pu l'oublier.

"Vous devez me cacher !"

« ROSS ? J'ai besoin d'aide. »

Son nom est aboyé plus qu'autre chose. La voix a beau être relativement plaintive, pas très sûre d'elle, l'inconnue ne plaisante pas. Cette simple syllabe a des airs d'ordre plus qu'autre chose.
Et Ross, lui, a l'air ennuyé au possible.

Il fait encore un pas en avant. Et encore un.

« Deux secondes. Petit contretemps de mon côté. »

Il ne le crie pas, mais parle assez fort pour que quiconque de l'autre côté de la porte puisse l'entendre.

« C'est soit tu te pousses, soit je te pousse. Au choix. »

Le craquement de ses phalanges contre sa paume vient appuyer ses propos.
Eh bien.

Subtil et charmant, vraiment.

▬ Votre personnage dispose à présent de vingt kippas surgelées, ayant toutes des conséquences différentes.

• Vous décaler vers la gauche ou la droite. { 3 }

• Refuser de bouger. { 5 }

• Essayer d'ouvrir la porte du milieu. { 2 }

• Essayer d'ouvrir la porte à votre droite. { 1 - 6 }

• Essayer d'ouvrir la porte à votre gauche. { 4 }

▬ Vous pouvez également, en plus des autres choix :

• Lui jeter un projectile dessus ou non.

• Crier ou non.

Dans le premier cas, arrêtez-vous après vous être décalé vers la droite ou la gauche. Dans le second, après être resté sur place. Dans les trois derniers enfin, arrêtez-vous après avoir mis la main sur la poignée.

▬ Vous pouvez également dire / demander / etc ce que bon vous semble.

Bonne chance.


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Ross sur le palier, Simon put se faire une idée des centimètres qu’il lui prenait – quasiment vingt, et s’il ne ressemblait pas à une montagne, lui avait l’air d’un roseau en comparaison. L’escorter jusqu’en bas serait un jeu d’enfant pour le daemon.
Ses yeux, tantôt sur lui, tantôt sur les portes dans son dos, papillonnaient bizarrement. Il l’avait remarqué avant, mais c’était particulièrement marquant, sur le coup. Comme s’il n’arrivait pas à se concentrer, ou était blessé par la lumière.

Si c’était bien un daemon, il y avait peut-être une raison physique à ça.

« Bien sûr, que j'ai le droit d'être là. C'est pas la police qui va me... »

Sa voix mourut là, et son regard se fit fixe. Simon planta ses yeux dans les siens, menton levé, sans les baisser une seule fois.
Il connaissait monsieur Malka. Pas le genre de la maison. Avant que Simon ait pu esquisser un sourire moqueur, un bruit sourd et un juron le firent sursauter. De l’autre côté du mur, derrière la porte, la même voix féminine s’exclamait. On tapait contre un meuble. Et derrière une autre porte (les sons étaient plus étouffés), quelqu’un se plaignait. Et pas n’importe quel quelqu’un.

Après la nuit agitée qui l’avait mené ici, Simon aurait reconnu sa voix entre mille. Aigüe. Paniquée. Ses yeux écarquillés sur le perron.

Kosár.

La fille se mit à crier le prénom de Ross. La situation s’envenimait.
Et lui avait trouvé ce qu’il cherchait. Problème ; la grosse patate emplumée avait des geôliers.

Et pas des plus commodes. Le « petit contretemps » fronça les sourcils, sans esquisser le moindre pas sur le côté.

« Je ne peux pas. Celui que je cherche est juste derrière cette porte (geste à l’appui) et j’ai un message à lui transmettre. »

La porte était peut-être ouverte, mais la dernière chose qu’il voulait, c’était faire paniquer Ross, l’inconnue ou Kosár. Il en savait un suffisamment sur les nerfs pour devenir vite ingérable.

C’était peut-être déjà fait.

« Je l’ai entendu », ajouta-t-il, pour signifier qu’il était inutile de nier et qu’il l’avait reconnu.


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Lorsque vous prenez la parole, l'homme n'est plus qu'à quelques pas de vous. Suffisamment proche, vu sa taille, pour pouvoir vous rejoindre sans mal s'il décide d'allonger la foulée ; pour pouvoir vous attraper, si vous décidiez d'ouvrir une porte ou de vous faufiler sur le côté. Il vous bloque la retraite. Celle qu'il vous a offerte, pourtant.
Et que vous avez refusé de prendre.  Soit.
Aux vues de son air ennuyé, pas bien difficile de deviner qu'il n'apprécie guère de vous voir rester planté sur place. Rien d'étonnant. Il ne semblait déjà pas ravi de devoir vous le dire, alors si en plus vous refusez d'obtempérer ? Bien sûr, que ça ne lui plait pas.
Malgré tout, au lieu de joindre le geste à la parole, il s'arrête. Vous fixe.
Cligne des yeux.
Votre réponse fait glisser son regard sur la porte ; sur vous ; sur la porte. Dans votre dos, l'inconnue se remet à grogner quelques mots incompréhensibles que vous supposez être des insultes. Quoi qu'il se passe, là-bas, ça ne lui plait pas. Du tout.
Après un très bref moment de flottement, une langue bifide — noire et très semblable à celle d'un serpent — glisse entre les lèvres de Ross et claque l'air. Elle file aussi vite se cacher derrière ses dents, mais ça répond au moins à un semblant de question.

Pas humain, définitivement.

Le constat peut vous faire baisser les yeux de quelques centimètres. Vous êtes assez proche pour pouvoir lire son numéro.

"01 ΓαAS 71 ×× SP".

Pas que ça vous dise grand chose, mais toute information est bonne à prendre.
Sans doute.

« Ahhh. Okay. Tu connais le ptérodactyle, résume-t-il en levant les yeux au ciel, un pas plus proche de vous. Fallait commencer par là, on aurait pas perdu du temps comme ça. »

Le pas suivant, il l'allonge — et d'un coup, sans prévenir, il vous attrape par le col et vous enfonce dans la porte.
Le geste n'est pas assez violent pour envoyer votre tête claquer contre le bois. Malgré tout, c'est loin d'être agréable. Sa poigne froisse et tord le tissu autour de ses doigts, yeux plissés, baissés vers vous.
Un bon mètre quatre vingt-dix, oui.

« J'aime pas les risques, gronde-t-il. Alors j'en prends pas. Tu reviens d'où, hein ? Et qu'est-ce qu'il foutait là où je l'ai trouvé, ton copain, tu m'expliques ?

- Ross, j'ai TOUJOURS BESOIN D'AIDE.

-DEUX. SECONDES. » Irrité de bas en haut, il vous lance un regard noir. « Tu viens avec moi. »

Dans la cage d'escalier, bien plus bas, vous entendez une voix. Impossible de la reconnaître avec précision, mais c'est une voix d'homme ; grave. Et vous êtes à peu près sûr d'avoir reconnu votre nom de famille.
A peu près. Et si c'est le cas, la personne qui vous cherche n'est pas plus haut qu'au deuxième.

Sans lâcher votre haut, Ross tend le bras près de vous ;  appuie sur la clenche.

Et aucune idée de ce qu'il compte faire, mais il n'a pas l'air prêt à négocier.

▬ Votre personnage dispose à présent de cinquante conséquences, ayant toutes des options différentes.

• Lui agripper le bras, pour essayer de vous dégager ou non. { 3 }

• Le laisser faire. { 2 - 6 }

• Essayer de vous dégager en le frappant. { 4 }

• Appeler à l'aide. { 1 - 5 }

Dans le premier cas, arrêtez-vous après lui avoir saisi le bras. Dans le second, après avoir décidé de ne pas bouger. Dans le troisième, après avoir essayé de lui mettre un coup quelconque. Dans le dernier enfin, après avoir crié.

▬ Dans tous les cas sauf le dernier, vous pouvez également dire / demander / etc ce que bon vous semble.

Bonne chance.


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Simon guettait le moindre geste, le moindre regard, aux aguets comme le lapin face au renard. Il était bien trop conscient de sa faiblesse et de la corde raide sur laquelle il marchait, les yeux bandés, pour être tranquille ; le moindre faux pas, et il revenait à la case départ. Fort de son expérience de la veille, il aurait préféré éviter de renouveler le voyage.
L’inconnue continuait de grogner derrière la porte, et Ross lui sortit une langue de serpent qui dissipa tous les doutes. Daemon. Il baissa les yeux vers son numéro pour l’imprimer dans un coin de sa mémoire, juste au cas où.

01 ΓαAS 71 ×× SP.

Les interrogations s’empilaient, pour la plupart sans réponse. Le seul mystère qu’il avait réussi à percer, pour l’instant, était celui de la cachette de Kosár.
Mais pourquoi ici, juste au-dessus du commissariat ? Une idée de Lethe ?

C’était lui qui l’avait emmené, après tout. Lui qui lui avait demandé de faire passer le message s’il le croisait.

« Ahhh. Okay. Tu connais le ptérodactyle. Fallait commencer par là, on aurait pas perdu du temps comme ça. »

Il n’eut pas le temps de sortir la moindre réplique spirituelle, puisque Ross l’envoya contre la porte en un claquement de doigts. Le choc fila à travers ses os et lui fit claquer les dents, puis lever un regard noir vers son interlocuteur – dont les doigts serraient son col sans vouloir le laisser partir.
Simon se savait désavantagé dans toute situation physique.

Et l’impuissance lui collait un frisson d’indignation le long de la colonne.

Pas le temps de rétorquer quoi que ce soit ou de protester (ou réfléchir à ce que Ross venait de lui dire) – il attrapa le bras qui le tenait et serra, mais sans chercher à se dégager, plus par réflexe qu’autre chose.
Il avait cru entendre quelqu’un l’appeler, quelque part en bas. Logique. Il était porté disparu depuis bien plus de temps qu’il n’en fallait pour prendre l’air ou demander deux cafés.

« Si je savais ce qu’il fichait et où, je ne le chercherais pas » fit-il remarquer à Ross, toujours calme, mais avec quelques épines dans la voix.

Je vais avoir des ennuis.
Et si Kosár n’en avait pas déjà, alors chapeau. Il lui offrait un café noir et serré, à lui aussi.


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Les yeux de Ross se réduisent à deux fentes méfiantes lorsque votre main vient agripper sa manche. Il reste une seconde à jauger votre attitude, le ton de votre voix, la façon dont vous vous tenez, puis revient faire claquer sa langue dans l'air.
La seconde suivante, il appuie sur la clenche et pousse la porte dans votre dos.
Sa poigne est bien assez forte pour vous forcer à suivre le mouvement, lorsqu'il pousse du poing entre vos clavicules pour vous faire reculer.
Vous ne voyez pas grand chose. Il fait clair ; c'est un couloir. Vous avez la base. Seul problème ? Tout détail important se trouverait dans votre dos, et vous déboiter la nuque semble un peu excessif.
Compliqué, surtout.

Dans l'encadrure de la porte, Ross laisse filer un sifflement menaçant entre ses dents.

« Tu pourrais le chercher parce qu'il est plus là où on t'a dit d'aller foutre tes pattes. Qui t'a demandé ça, hein ? »

Il n'en démord pas. Soit l'information le fascine, soit il en a besoin.
... Soit il n'aime pas qu'on refuse de lui répondre. Qu'on le laisse dans l'obscurité. Qu'on lui manque de respect.
Tout est crédible, à ce stade.
Dans votre dos, vous entendez une exclamation toute proche ; quelques mètres derrière tout au plus. L'inconnue, toujours. Même voix.
Pas trace de Kosár. Ni ses pas, ni sa voix.
Et bizarrement, plus que le flou artistique de la situation, avoir cette femme dans votre dos ne vous rassure pas. Vous ne sauriez dire pourquoi ; vous vous sentez juste mal à l'aise. Le fait d'être coincé entre deux inconnus potentiellement dangereux, peut-être. Sûrement.
Ne pas la voir vous inquiète. Un peu.

« Qu'est-ce que tu fiches ?!

— Il cherche son petit copain. Et pourquoi t'es pas avec lui, toi, gronde-t-il, yeux plantés dans votre dos.

— Parce que je t'ai demandé de l'aide, tu te souviens ? Il s'est enfermé, et — et lâche cet homme, tu vas juste tout emp — »

Tandis que l'inconnue adresse des remontrances à vôtre geôlier, il roule des yeux tout sauf impressionnés en direction du plafond ; lève son autre bras pour venir saisir le poignet du vôtre. Pour se dégager, vous supposez. Ou vous faire mal.
Vous n'avez pas l'avantage. Il pourrait à tout instant décider de vous tordre le bras. De vous blesser. Voire pire. Idem pour la personne dans votre dos.
Peut-être ne vous veulent-ils aucun mal ; mais à la façon dont Ross vous fixe, vous en doutez.

Vraiment.
La sensation de danger est réelle. Vous n'arrivez pas à la chasser.

Et quoi qu'il en soit, vous n'en avez pas le temps.
Du moins, vous n'avez pas le temps de supposer ou de dérober votre bras pour éviter qu'il ne décide de le malmener — et plus loin, l'inconnue n'a pas le temps de finir sa phrase.
Lorsque Ross pose la main sur vous — peau contre peau —, des dizaines de petits serpents électriques glissent de vous à lui. Une sensation similaire à une autre. Pas beaucoup plus douloureuse. Pas de quoi vous paralyser ou vous faire hurler. Sursauter, oui ; grimacer, oui — mais ce n'était pas violent. Pas vraiment.
Pour le daemon, c'est une toute autre histoire.
A peine sa peau entrée en contact avec la vôtre, un sifflement de douleur lui passe entre les lèvres — et à la manière dont il jure et vous envoie en arrière, vous avez l'impression qu'il vient d'être brûlé vif plus qu'autre chose.
Tout sauf agréable.
Le choc a été suffisamment violent et inattendu pour le faire vous lâcher et vous projeter ; pour le faire reculer, aussi. Vous trébuchez sur vos jambes un bref instant.
Un pas en arrière et une seconde de vertige vous laissent brièvement paniqué, mais vous permettent de stabiliser votre position.
Face à vous, Ross a eu le temps de se remettre de ses émotions — mais s'il vous fusille littéralement du regard, la main qui vous a touchée tenue contre son torse par l'autre, vous notez qu'il ne s'approche pas. Pas immédiatement.
Il est sur la réserve. Méfiant.

Chat échaudé craint l'eau froide.
Vous ne savez pas à quel point il a pu avoir mal. Encore moins pourquoi. Comment.

Ça fait difficilement sens. Vous n'avez pas le loisir de vous y attarder, cependant.

Il y a toujours une femme dans votre dos, soudain bien silencieuse ; toujours un Ross furieux entre vous et la porte, restée ouverte, juste derrière lui.

Il va falloir réfléchir. Et vite.

▬ Votre personnage dispose à présent de trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Leur demander poliment/agressivement de garder leurs distances. { 3 - 6 }

• Leur demander poliment/agressivement où se trouve Kosár. { 2 - 5 }

• Essayer de calmer le jeu.  { 4 - 1 }

▬ Vous devez également choisir entre :

• Essayer, autant que faire se peut, de les garder tous les deux dans votre champ de vision. { 3 - 6 }

• Rester concentré sur Ross. { 2 - 5 }

• Vous tourner vers l'inconnue. { 4 - 1 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé et décidé comment vous vous positionnez.

Bonne chance.


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Spoiler:

Quand Ross le fit reculer, poing contre ses clavicules, Simon eut une désagréable impression de déjà-vu – il fut presque surpris de poser les pieds dans un couloir, et non sous la pluie, dans le noir.
Se sentir faible et à la merci de son assaillant était insupportable. Encore plus quand il pouvait y avoir n’importe quoi dans son dos, et qu’il n’avait pas d’yeux derrière la tête.

La fille ? Kosár ?

« Tu pourrais le chercher parce qu'il est plus là où on t'a dit d'aller foutre tes pattes. Qui t'a demandé ça, hein ? »

Simon haussa les sourcils, insolent mais muet. Qu’il continue de le lui demander, et il se ferait un plaisir de réutiliser son fameux « j’ai oublié ». La mémoire se perd, dans le coin.
Une exclamation dans son dos lui fit serrer les dents, puis les doigts sur le bras de Ross. La fille était là, à quelques mètres seulement, mais il ne pouvait pas la voir. Être pris en sandwich entre deux inconnus (dont un lui voulait décidément du mal) ne lui plaisait pas du tout, et ici plus que n’importe où ailleurs. Cette sensation de danger imminent, de malaise, de « attention » ne le quittait pas. Elle s’accrochait à son estomac, lui secouait tous les os, refusait de lui lâcher les chevilles.

Simon faisait confiance à son instinct. Quelque chose n’allait pas.

Quand Ross lui saisit le poignet, plein de petites aiguilles filèrent de sa peau jusqu’à la sienne ; Simon crut reconnaitre l’électricité statique qui lui avait couru le corps chaque fois que Lethe lui avait frôlé la peau. Il grimaça. Ross, en revanche, fit bien plus que ça. Un juron et un mouvement brusque plus tard, comme s’il s’était brûlé, il l’avait lâché et envoyé valsé.
Simon, qui ne s’y attendait pas, tituba un peu avant de retrouver son équilibre. Derrière lui, l’inconnue était silencieuse ; devant lui, Ross le fusillait du regard, la main au cœur. Méfiant. Pas prêt à réitérer l’expérience pour l’instant.

La porte est ouverte.

Simon inspira, puis se tourna un peu pour essayer d’avoir les deux inconnus dans son champ de vision. Il n’en voulait aucun dans l’angle mort, juste au cas où une décharge électrique ne suffise pas à les tenir à distance.

« Il n’y a aucun besoin d’être violent, fit-il avec un regard en coin appuyé à Ross, j’ai besoin de comprendre ce qu'il se passe avant tout. Où l’avez-vous trouvé, et que faisait-il ? »

Ils n’allaient pas pouvoir discuter s’ils se toisaient en chiens de faïence au beau milieu d’une mer d’incompréhension.

Pas le temps de réfléchir au reste, le plus urgent d’abord.


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