Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


La main du policier, appuyée sur la clenche, ferme la porte avec une douceur presque hors-de-propos. Délicatement. Discrètement.
Aussitôt que le mécanisme s'enclenche et qu'elle clique, accompagnée des trois paires de pas dans le couloir, il laisse s'échapper un long souffle nerveux.

Un peu stressé, dites-moi.

Ses doigts sont dépliés, repliés, dépliés, avant qu'il ne se décide à revenir appuyer le dos contre le mur à la place qu'il semble s'être attribué. A moins qu'on ne lui ait demandé de ne pas bouger de là. Difficile à savoir dans la mesure où vous n'avez rien entendu des ordres qu'on a pu lui donner avant votre arrivée.
Et maintenant qu'il y a deux personnes en moins dans la pièce, elle semble tout de suite bien plus grande. Vide, aussi.
Lethe prenait de la place, d'une manière ou d'une autre. Même sans rien dire.

Voir Javier être obligé de se craquer les phalanges pour empêcher ses mains de trembler n'arrange en rien l'ambiance déjà pesante.

Et quoi qu'il se passe dans sa tête, il le vit clairement mal.

▬ Vos personnages disposent à présent de cinq options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Vous taire. { 1 }

• Questionner son mensonge. { 2 }

• Poser des questions sur / parler de Yehonatan. { 3 }

• Poser des questions sur / parler de Lethe. { 5 }

• Poser d'autres questions / parler d'un autre sujet. { 4 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chance.

L'ordre pour le prochain tour est : Maeve ou Allison, PNJ, Allison ou Maeve, PNJ, sauf si silence de l'une ou l'autre.



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


Tout l'air que Maeve avait pu retenir pendant le temps que Simon et Lethe ne quittent la pièce s'échappa d'un coup. Ses épaules en tombèrent quasiment avec la perte de pression, mais l'adolescente se rattrapa rapidement. Bras croisés et sourcils froncés, elle se mit debout d'un coup pour fixer le policier avec un peu plus de hauteur. Pas que ça change grand chose mais, de toute façon, elle avait besoin de se dégourdir les jambes. Marre d'être assise.

« Qu'est-ce que vous avez ? Pourquoi vous avez dit qu'il n'y avait rien à signaler à monsieur Malka ? »

Elle voulait en avoir le cœur net avant de décider ou non de dénoncer son mensonge ou non. Maeve sentait bien que quelque chose n'allait pas et, malheureusement, rien n'est simple dans la vie. Tout n'est pas complètement blanc ou complètement noir. Du coup, autant laisser sa chance au policier ... Javier, c'était bien ça ? Elle doutait même de cette information, maintenant. A ce stade, ça pouvait aussi être une forme de bizutage partagée par tout le poste de police de lui donner des noms hispaniques différents. Ce qui était plutôt méchant, il fallait l'avouer.


 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Vous voir vous redresser attire machinalement le regard du policier dans votre direction. Il ne le laisse pas posé sur vous, cependant ; juste le temps de vérifier que vous ne faites rien de repréhensible, que vous n'avez pas de problème, et il les repose sur le poing qu'il a couvert de sa paume. Un pouce sur chaque phalange, il les fait craquer comme les précédentes.
Lorsque vous l'interpellez, il s'arrête net. Une seconde ; deux.
Puis il reprend et, bon gré mal gré, lève les yeux vers vous.

« ... Parce qu'il. » Il fronce les sourcils ; détourne le regard. « Parce que — »

Il cherche ses mots. Ou des excuses. Ça crève les yeux.

« Monsieur Malka ne m'a pas explicitement demandé de lui répéter si vous vous entreteniez dans une autre langue, reprend-il. Légalement, c'est... »

Rien d'illégal. Il reprend les paroles de Lethe, presque au mot près.
Et vu son expression, elles le convainquent autant que lorsqu'il les a entendues la première fois.

« ... Écoutez — je sais ce que je fais, d'accord ? Si vous voulez l'en informer, libre à vous. » Il croise les bras ; s'appuie dos au mur. « Mais sachez qu'il vous reprochera de ne pas l'avoir fait immédiatement, et que ça vous desservira vous plus que Lethe. »

Il cligne des yeux, presque perplexe. Puis il repose son regard par terre, quelque part près de ses pieds, tous les muscles tendus, et termine sur un soupir.

« ... Et moi. Vous et moi. »

Mais ça, ça semblait évident.



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134


Spoiler:
Allison salua la sortie de Simon d'un éclat d'amusement étouffé, en se promettant de lui rendre la pareille au centuple plus tard.
Ils avaient tous de quoi faire en attendant.
Le soulagement du policier à la disparition de son supérieur fut perceptible, ce qui focalisa à nouveau l'attention de la jolie blonde. Mais avant qu'elle ait pu dire quoi que ce soit, comme si sa langue venait d'être débloquée par la sortie de Lethe, Maeve s'exclama :

« Qu'est-ce que vous avez ? Pourquoi vous avez dit qu'il n'y avait rien à signaler à monsieur Malka ? »

Ally lui jeta un regard du coin de l'oeil, puis s'éloigna et retourna s'asseoir tandis que Javier répondait à l'incrimination. Et le moins qu'on puisse dire était qu'il n'avait pas l'air sûr de la réponse en question.

« Monsieur Malka ne m'a pas explicitement demandé de lui répéter si vous vous entreteniez dans une autre langue. Légalement, c'est... »

Légalement, c'est de la mauvaise foi de tribunal, ça, monsieur. On trouve mieux, niveau excuses : celle-ci n'était certainement pas tenable face aux obligations stipulées dans son contrat.
Allison croisa doucement les jambes et lissa le devant de son trench d'un air pensif.

« C'est gentil à vous, en tout cas. Merci. » Elle souligna la suite d'une grimace presque inquiète : « Il est intransigeant et rancunier à ce point, votre supérieur ? »

Soit ça, soit le garde était de toute façon tellement intouchable qu'il ne servait à rien de tenter une incrimination. Allison pouvait comprendre qu'on sauvegarde ses intérêts lorsqu'il y avait tout à perdre.
Mais elle avait beau gratter, elle n'arrivait pas à chasser la sensation omniprésente que quelque chose ne tournait pas rond.

Après une hésitation perceptible, elle ajouta :

« ... cette histoire va retomber sur un certain nombre de personnes, j'imagine. »

Tout le monde avait l'air chaussé de semelles électrisées, ce matin-là, c'était peu dire.




PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Difficile de dire si vos remerciements lui font plaisir — mais en tout cas, il les prend. Son hochement de tête à votre égard, mal assuré, respire l'incertitude plus que la fierté. Rien d'étonnant, en soi. Depuis l'arrivée de Yehonatan (et même un peu avant), il donne l'impression de marcher sur des œufs remplis d'aiguilles.
Pas un sentiment agréable, clairement. Il a beau être immobile et rester à son poste, ses membres tendus et son regard fuyant persistent à crier qu'il préfèrerait être n'importe où sauf ici.
La mention à l'intransigeance de son supérieur le tend de plus belle, et ce n'est pas la suite de votre propos qui vient le détendre. Son regard se déporte de votre visage, qu'il observait poliment, jusqu'au sol qu'il affectionne tant contempler.

Il ouvre la bouche ; la referme. Hésite. Attend deux, trois, quatre secondes. Soupire entre ses dents — suffisamment doucement pour que vous ne l'entendiez pas, trahi uniquement par le mouvement de ses épaules et de ses lèvres.

« ... Il. A bonne mémoire, répond-il, laconique à souhait. Et aime que les choses soient faites correctement. Et comme il l'entend. Et oui, il est. Intransigeant. »

Son élocution presque hachée vous donne l'impression qu'il cherche constamment ses mots. Ou les remplace. Et quoi qu'il en soit, il est aussi à l'aise qu'un témoin avec un pistolet sur la tempe.
Ses yeux glissent sur le côté. Vers la porte.

« Toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans l'incident d'hier vont avoir des ennuis. Lethe le premier. Il risque des sanctions, mais... »

Il marque une pause. Hésite. Repose les yeux sur chacune d'entre vous.
Sur la porte, de nouveau.

« ... Il n'avait pas tout-à-fait tort quand il a dit que vous risquiez d'en avoir aussi. C'est une possibilité. Et même si vous n'avez absolument rien fait de mal et que vous dites tous la stricte vérité, avoir l'air de comploter avec lui ne va pas vous faire marquer des — »

Trois coups retentissent.
Le policier sursaute si fort que sa tête manque de heurter le mur — et quand la poignée s'enclenche et que la porte s'ouvre en grand, vous avez presque l'impression qu'il va la faire pour de bon, sa crise cardiaque.
Aussitôt qu'elle fait un pas dans la pièce, vous reconnaissez la nouvelle arrivante. Vous l'avez vue quelques temps plus tôt, chez vous, vêtue du même uniforme noir et rouge ; impossible de l'oublier.

« Bonjour de nouveau. » Après un bref signe de tête, elle avance un peu plus dans la pièce. « Monsieur Malka est déjà passé ? »

Une deuxième personne, discrète et silencieuse, rentre dans la pièce à sa suite le temps que Javier lui réponde.
L'uniforme est sensiblement le même que celui de la jeune femme, à cela près que le rouge est remplacé par du mauve et que les jambes de pantalon ne ressemblent en rien à sa jupe plissée — mais soit, le sentiment d'unité est là.
Et là encore, vous le reconnaissez.
Les cheveux bruns et les yeux mauves, vous les avez vus la veille. Pas de capuche, cette fois, et il porte sa faux dans le dos — mais ça ne change pas grand chose.

« Il est parti interroger Lethe et Monsieur.... ?

-Brillant, je suppose. » Styx plisse les yeux dans votre direction. « D'accord. Tant pis. C'est de vous dont j'ai besoin, de toute façon. »

D'un geste de la main, elle désigne l'homme qui se tient immobile près d'elle. Impassible, indifférent, il laisse glisser son regard sur vous en même temps que la question vous est posée.

« Est-ce que vous pouvez me confirmer que c'est bien cet homme que vous avez vu hier ? »

Elle vous fixe sans ciller, le regard dur. Le garde, de son côté, ne laisse toujours rien passer.
Vous avez beau le regarder, vous seriez incapable de dire le contraire. Il lui ressemble ; vous ne voyez aucune différence. Même pour celle d'entre vous qui l'a vu de plus près, un peu plus longtemps, son identité ne fait aucun doute.
Styx a presque l'air de s'attendre à ce que ce soit une affaire vite classée, pourtant.

Et vous ne savez pas dans quel sens.

▬ Vos personnages disposent à présent de trois options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Confirmer son identité. { 1 - 4 }

• Ne pas vous prononcer / laisser un doute. { 2 - 5 }

• Dire que ce n'était pas lui. { 3 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé.

Bonne chance.

L'ordre pour le prochain tour est : Maeve ou Allison, Allison ou Maeve, PNJ.



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134


Spoiler:
Les réponses du policier, en sus de ne pas lui plaire, manquèrent bien de tirer à Allison une grimace ouvertement dubitative. Elle n'aimait pas la façon qu'il avait de chercher ses mots. Comme si on lui avait demandé d'apprendre par coeur une version des faits si grossière qu'il n'y avait pas moyen de la rendre naturelle.
Allison détestait qu'on lui mente, même par omission, mal par-dessus le marché, et par-dessus tout, elle détestait qu'on la prenne pour une idiote.
La suite la vit ravaler sa grimace et se rembrunir :

« Toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans l'incident d'hier vont avoir des ennuis. Lethe le premier. Il risque des sanctions, mais... Il n'avait pas tout-à-fait tort quand il a dit que vous risquiez d'en avoir aussi. C'est une possibilité. »

Avant que la jeune femme ait pu répliquer quelque chose d'acerbe sur la sécurité ambiante dans ce foutu pays, elle se retrouva le bec cloué à la fois par le bruit de la porte, et par la brusque panique de leur chaperon.
Bon dieu, on lui a fait quoi, à cet homme ?
Il y avait forcément une raison, on ne pouvait pas être naturellement nerveux à ce point, surtout dans une fonction pareille. Allison en prit même un léger retard sur l'identification du duo qui venait d'entrer.
« Bonjour de nouveau. », en effet.
Lorsque son regard bleu glissa enfin sur les deux gardes, la jeune femme se figea net, langue de vipère retranchée derrière ses dents serrées.

« Monsieur Malka est déjà passé ? »

Allison n'écouta pas la suite, le regard fixé sur le garde en uniforme mauve, soudain tendue comme une biche au bord de la route alors qu'au loin, les phares d'une voitures viennent de s'allumer.
L'impulsion oh combien appropriée de traverser la pièce en deux enjambées pour aller lui donner un coup de griffes en travers de la figure était là, à l'heure au rendez-vous. Allison la musela en sentant venir la question suivante.
Oh elle avait envie de lui causer des ennuis, sure thing. Ça la démangeait jusqu'au bout des ongles.

« Est-ce que vous pouvez me confirmer que c'est bien cet homme que vous avez vu hier ? » Oh que oui, darling.

Malgré tout, elle accusa une seconde de pause, sans détourner les yeux, ni croiser le regard de Styx. La situation lui remettait en mémoire le bavardage de Lethe avec une acuité gênante. Lethe qui pour une raison ou une autre aurait préféré passer Kharon sous silence, qui n'avait fait aucun commentaire sur Styx, qui se donnait des airs de pions dans la petite guerre de la police ou quoi que toute cette histoire puisse être.
Ses mots sur les soi-disant attentes de Malka flottaient non loin également.
Allison détestait aussi qu'on essaie de la manipuler, et là, ça lui semblait venir de tous les côtés.
La question est : qu'est-ce que toi tu veux, canari.
Eviter les ennuis, ou à défaut, leur rentrer dedans avec gloire. Récupérer un semblant de contrôle. Tout faire sauter pour atomiser la frustration bien proprement.
C'est ça, hein.

La jeune femme grinça des dents sur l'envie qu'elle avait de jeter son agresseur de la veille en place publique ; mais quoi qu'il arrive, la police savait que quelqu'un était entré par la fenêtre, et elle doutait que Maeve se taise.
Plus le temps s'écoulait, plus elle haïssait cette situation au lieu d'en démêler l'écheveau. Encore deux minutes et elle s'invectiverait elle-même. La californienne sentit la colère la reprendre, sans vraiment savoir contre qui la diriger, et fronça les sourcils en détaillant le garde de bas en haut comme si elle avait pu rater un détail de sa physionomie.
Ça aurait été difficile, mais eh. Elle était blonde et écervelée.

« Ça dépend. » Répondit-elle rapidement, et sèchement : « T'as un frère jumeau, beau gosse ? »

Bien évidemment que non. C'était manifestement un daemon, et de ce qu'elle savait de ces créatures, les liens de filiation et tout ce qui s'ensuit étaient exclus de facto de leur équation procréative.
La jolie blonde pianota impatiemment des ongles sur le bord de la table.

« Ta collègue a l'air de croire que j'ai des hallucinations. » Qu'est-ce que j'en sais moi, sembla-t-elle sous-entendre, d'un adorable sourire à la concernée.

Comme la veille, le silence de Kharon lui tapait ardemment sur les nerfs. Vas-tu dire quelque chose à la fin. Elle aurait voulu lui arracher deux mots, fut-ce au prix d'une main, voire d'une semaine de détention.

hrp : JE LA VOIS LE TRAÎNER PAR UNE CORNE RIEN NE VA.




Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


Maeve était un peu chamboulée par l'attitude du policier mais, à dire vrai, elle était chamboulée par un peu trop de choses depuis la veille. L'adolescente pensait définitivement avoir besoin d'une pause. Elle avait besoin de squatter un canapé, n'importe lequel, et oublier un instant derrière un bol de chocolat. Sauf que ce n'était pas raisonnable, du tout. Fuir ses problèmes ne résultait qu'à plus de problèmes. Alors, comme elle était là, autant faire comme elle pouvait. Au moins, avec Lethe de parti et la pièce moins remplie, elle se sentait un petit peu moins submergée. Bon.
Elle laissa donc le policier parler. Vraiment, à bien y penser et même si elle se sentait un peu mise de côté avec ces cachotteries bizarres, ce n'était pas si grave que ça et elle ne comptait définitivement plus parler de ça. Ce n'était clairement pas le plus important. Néanmoins, elle restait curieuse.
Comment ça il "savait ce qu'il faisait" ? Pourquoi se mettre en potentiel danger ? Il ne les connaissait pas. Il ne la connaissait pas. Pourquoi jeter un coup de poker comme ça en espérant que personne ne pointe son "oubli" ? Maeve ne comprenait pas.

Quand Allison reprit la parole, Maeve la suivit du regard. Elle s'était rassise, mais l'adolescente n'était pas d'humeur à l'imiter. A la place, sa tension initiale à moitié perdue, elle accorda à ses bras de se dénouer et à ses mains de se poser sur ses hanches. Elle déplaçait son poids d'une jambe à l'autre sans trop y penser, incapable de rester complètement immobile en suivant les nouveaux échanges.
Un chef de la police "intransigeant" ne lui semblait pas tant que ça un problème mais, à priori, il y avait du vécu dans le coin. Mais bon, elle ne jugerait pas. Elle restait néanmoins ravie d'entendre qu'il était prévu que Lethe ait un minimum d'ennuis. Elle n'était pas folle, ce qu'il avait fait n'était clairement pas normal ? Mais pourquoi eux aussi ? Simon et Allison, d'accord, vu leur comportement dans la salle d'attente. Mais avec seulement les événements de la veille, Maeve avait du mal à voir.
Elle était prête à demander plus de détails quand des coups se firent entendre à la porte. La surprise fit reculer Maeve, faisant cogner ses jambes dans la chaise derrière elle. Ils n'avaient entendu aucun bruit, comparé à l'arrivée de Malka, comment c'était possible ? Le cœur battant, son taux d'anxiété remonta en découvrant les nouveaux arrivants. Instinctivement, elle se plaça sur le côté et recula un peu plus jusqu'à s'adosser contre le mur. Ses bras retrouvèrent aussi leur place devant sa poitrine pendant que Styx discutait avec Javier et avant qu'elle ne finisse par retourner son attention vers Allison et elle.

« Est-ce que vous pouvez me confirmer que c'est bien cet homme que vous avez vu hier ? »

Maeve cligna des yeux. La situation sonnait vraiment bizarre. Un drôle de sentiment lui titillait l'estomac. Kharon lui faisait moins peur que Lethe, mais le voir ne la rassurait pas non plus. Car oui, c'était lui, définitivement, mais comment Styx présentait les choses semait vraiment le doute dans son esprit. Et elle détestait ça.
Allison fut la première à offrir une réponse, et cette dernière n'était absolument pas assertive. L'idée d'être remise en doute devait être présent en elle aussi ? Et à priori pas du tout apprécié. Un peu contrariée, mais certainement pas autant, Maeve inclina légèrement la tête sur le côté avant de répondre à son tour :

« Ça ne peut être que lui, à priori. Sauf si effectivement il a un jumeau. »

Se mettre deux (trois ?) gardes à dos n'avait pas l'air d'être une bonne idée mais la vérité restait le plus important. Si on se laissait intimider par des uniformes et la possibilité de se faire tuer, ou allait le monde ? Elle était déjà morte, de toute façon. La petite sauterie de la veille avait su bien le lui rappeler.


 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Le visage de Styx reste bloqué sur une expression à mi-chemin entre le chien de garde prêt à aboyer  et la certitude sous-jacente d'une mission rondement menée. Sûre d'elle. Elle l'est tellement qu'un bref instant, lorsque vous prenez la parole, vous avez l'impression qu'elle va lever les paumes au ciel et un soupirer un "voilà" triomphant.
Mais vous continuez de parler.
Elle plisse les paupières. Fronce les sourcils. Glisse les yeux sur vous ; sur son collègue. Sur vous, de nouveau, lorsque vous parlez d'elle.
Son regard vous fusille sur place. Vous ne la sentez pas d'humeur à rire ou à prendre la moindre remarque avec philosophie — aussi innocente soit-elle.

De son côté, le second garde vous parait plus perplexe qu'autre chose. Il reste globalement inexpressif ; sérieux, à peu près détendu. Mais justement. La moindre grimace, le plus léger froncement de sourcil — tout n'en est que plus visible, pour peu qu'on y fasse attention.

La confirmation plus franche de la deuxième d'entre vous tire une grimace assez peu gracieuse à Styx.
Pourtant, c'est l'homme qui prend la parole le premier.

« Je n'ai pas de jumeau. » Il laisse passer un bref silence. « Et je ne sais pas ce que l'on me reproche, mais je n'ai jamais vu ces jeunes femmes. Encore moins hier. »

Sa collègue passe une main sur son visage jusqu'à faire glisser les doigts dans sa frange. Elle irradie la frustration. La tension.

« Vous êtes à peu près sûres que c'est lui, résume-t-elle en grinçant des dents. Est-ce que vous l'êtes suffisamment pour l'accuser et vouloir le mettre en examen si besoin est ? Suffisamment pour en jurer ? J'ai vraiment besoin d'une certitude, parce que là. »

Elle fait un vague geste de bras dans le vide, en direction de personne en particulier.

« Je ne demande qu'à vous croire, croyez-moi. Je ne cherche ni à vous intimider ni à sous-entendre que vous hallucinez, gronde-t-elle à votre adresse. Mais ce que vous me dites fait encore moins sens qu'imaginer Lethe décider de tuer quelqu'un pour le plaisir. Ça fait beaucoup de choses improbables en une seule nuit. »

L'autre garde, qui avait posé les yeux sur elle le temps qu'elle parle, les repose sur vous. Puis sur elle.
Il fronce les sourcils, bras croisés, mais ne dit rien.

Il n'en pense pas moins, à l'évidence. Mais il ne dit rien.

▬ Vos personnages disposent à présent de deux options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Dire que oui, vous êtes sûre. { 2 - 4 - 6 }

• Dire que non, vous ne pouvez pas en jurer. { 1 - 3 - 5 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé.

Bonne chance.

L'ordre pour le prochain tour est : Maeve ou Allison, Allison ou Maeve, PNJ.



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


Pour la première fois, Maeve entendit la voix du garde à cornes. L'effet n'était pas spéciale, ou quoi, mais cela lui fit déglutir. Elle essaya cependant de garder la tête haute, alternant entre Kharon puis Styx quand elle reprit la parole. Personne n'était content d'être là, c'était clair. Les mauvaises ondes irradiaient littéralement l'endroit. Et la mauvaise humeur entrainant la mauvaise humeur ... Rien n'allait s'arranger à cette allure.
Avant qu'Allison ne manifeste de trop son propre venin, Maeve se dégagea du mur avec une légère pulsion des épaules et répondit en première :

« Eh bien oui, je suis sûre et je le jure. Si vous êtes innocent et que quelqu'un, d'une quelconque manière, a réussi à se faire passer pour vous, tant mieux. Dans tous les cas quelque chose est arrivé et il faut enquêter ou je ne sais quoi. »

Avec ses mots, ses mains commencèrent à s'animer. Après la première phrase, elle avait réussi à directement s'adresser au garde à l'expression ennuyée. Autant essayer de ne pas l'ignorer pour montrer sa bonne foi. Clairement, qu'ils comprennent que ça ne lui faisait absolument pas plaisir d'être là non plus, d'accord ? Si la soirée avait pu rester tranquille et sans événements, ça aurait carrément été mieux. A cette heure, elle serait peut-être en train de savourer son petit-déjeuner ou quelque chose de tout autant agréable.


 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134


Spoiler:
Maeve y alla à la franche, directement, bien évidemment. Ally ne s'était pas attendue à autre chose, mais être contredite ne lui plaisait jamais, et il n'y eut que le son d'une voix nouvelle – celle du garde en violet – pour tuer dans l'oeuf la remarque acerbe qui lui montait aux lèvres.
Comme elle aurait dû s'en douter, l'entendre parler fut moins satisfaisant que prévu.

« Je n'ai pas de jumeau. Et je ne sais pas ce que l'on me reproche, mais je n'ai jamais vu ces jeunes femmes. Encore moins hier. »

Allison serra les dents. Elle n'avait pas pour habitude de voir sa parole mise en doute.
Consciente, à la tension dans la voix de la garde, que s'en indigner la desservirait plus qu'autre chose, la californienne se contenta d'accueillir la suite de sa tirade d'un silence mécontent. Le visage de Kharon ne lui apprenait rien de plus que son silence : la comédie, il la jouait bien, et Ally en grinçait intérieurement des dents comme un crocodile dans un aquarium trop étroit.
Oh, elle voulait bien croire que Styx avait des certitudes reposant sur un fondement indubitable de l'impossibilité qu'avait son collègue de débarquer en pleine nuit pour donner un coup de main à Lethe ou lui tirer dans les pattes. De son côté, la jolie blonde doutait fortement que cela soit le passage le plus invraisemblable de la soirée.

Allison avait encore deux yeux fonctionnels, et rien jusqu'à présent qui l'aurait poussée à les mettre en doute. Il allait falloir plus que des mots en l'air pour ça.
Quant à "ne demander qu'à les croire", elle en doutait encore davantage, si c'était possible.
Elle revit le geste du garde lui intimant le silence et l'amertume dans la voix de son collègues borgne. Les considéra, ainsi que les risques d'engager sa parole contre la leur, d'un froncement de nez. Elle n'avait aucun motif qui aurait pu pousser les autorités à croire qu'elle mentait, et il y avait bel et bien des traces d'effraction dans leur maison, mais–

Pendant ce temps-là, de toute manière, Maeve avait eu le temps de jeter un pavé. Ally leva les yeux au plafond avec tous les airs de la patience à bout.
Ce serait donc la place publique ; très bien.

« La norme d'"improbabilité" dans votre charmant patelin me paraît floue depuis hier soir. » Ajouta-t-elle donc d'une voix doucereuse.

Avant de baisser les yeux du plafond pour dévisager les deux gardes tour à tour d'un air pincé :

« Je sais ce que j'ai vu. Et vous n'êtes pas quarante à être capables de ce qu'il a fait hier. » D'un geste sec du tranchant de la main – bien plus sec qu'il ne l'avait vraiment été – elle mima un coup contre sa gorge. « Donc je maintiens, oui. »

Bras et jambe croisés et sourcils froncés, elle renchérit :

« Et puisqu'il y a autant de doutes qui traînent, j'aimerais parler à un avocat. Vous devez bien avoir ça quelque part, non ? » L'ironie sous-jacente siffla sur sa langue comme un reproche à Asphodèle tout entière.

Oh boy, qu'on aille pas lui dire qu'il n'y avait pas de quoi.




PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Votre réponse fige la garde sur un froncement de sourcil constant. Son collègue, placide quoique tendu, laisse son regard passer de l'une à l'autre d'entre vous, puis à Styx, au fil du flot de parole. Il observe ; écoute.
Vous le sentez presque ailleurs. Impliqué, assurément, mais perdu dans ses pensées. En réflexion.
Réflexion que la jeune fille en uniforme ne s'accorde pas, elle. Vous la voyez surtout à deux doigts de s'arracher les cheveux et de balancer un meuble contre un mur. La tension dans ses membres est si évidente qu'elle pourrait en faire peur ; la comparaison à un élastique prêt à claquer n'a jamais été aussi appropriée.
Votre dernière remarque vous vaut une grimace, et un grognement qui ressemble à s'y méprendre à celui d'un animal prêt à mordre.

« Vous n'avez pas besoin d'avocat, puisque vous êtes innocente. Ce n'est pas vous qu'on met en examen, dans l'histoire, que je sache. »

Tournée d'un coup vers son collègue, elle tend la main, paume vers le haut. Il reste la regarder un instant sans avoir l'air de bien comprendre. Perplexe.
Puis, aussi vite, ses yeux s'écarquillent.

« Pardon ? »

Elle fronce les sourcils ; il l'imite.

« Tu es un suspect, maintenant. Toutes mes félicitations. Ta faux, Kharon. »

Il plisse les yeux, la contrariété seulement supplantée par la perplexité sur son visage. A l'évidence, il ne s'attendait pas à ce que la situation prenne cette tournure.
Et il ne fait toujours pas mine de donner son arme.

« Styx —

-Lethe n'est peut-être pas très fin, siffle-t-elle entre ses dents, un ton plus bas, mais je ne vois pas pourquoi il serait le seul à se faire traiter comme le pire des criminels à la première occasion. Elles t'ont reconnu ? Tu restes là. Tu témoignes, comme tout le monde. »

La garde ne fait même pas mine de cacher l'amertume qui imprègne la fin de sa réponse.
Ce n'est que quand elle redresse le dos et tend de nouveau la main que vous vous rendez compte d'à quel point elle s'était penchée vers lui en parlant.
L'expression indéchiffrable de nouveau, Kharon pose les yeux vers la porte. Vers le policier, collé au mur et silencieux au possible. Puis il les ferme et, dans un soupir, fait glisser sa main derrière son épaule.
Il fait un pas en arrière pour pouvoir tirer sa faux sans risquer de blesser personne. Le manche passe dans la main de Styx ; quelques instants plus tard, le poignard et son fourreau se retrouvent également en sa possession.

Le temps qu'elle se tourne vers vous de nouveau, son collègue part s'asseoir en silence de l'autre côté de la pièce.

« Je vais prévenir monsieur Malka. Vous, tenez-vous tranquilles. »

Sans attendre ni écouter la moindre réponse de votre part, elle se tourne vers le policier.

« Surveillez-les. Pas de messes basses, pas de violence.

-Entendu. »

La porte claque dans son dos avec plus de force que nécessaire.

... Et monsieur Malka va être ravi, vous n'en doutez pas.

▬ Vos personnages disposent à présent de quatre options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Parler entre vous. { 1 - 5 }

• Parler à Kharon. { 2 }

• Parler au policier. { 4 }

• Vous taire. { 3 - 6 }

▬ Vos personnages peuvent également se placer où bon leur semble dans la pièce.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chance.

L'ordre pour le prochain tour est soit : Maeve ou Allison, Allison ou Maeve, PNJ.
Soit : Allison ou Maeve, PNJ, Maeve ou Allison, PNJ (si nécessité d'intervention du PNJ entre deux).




listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134


Spoiler:
La colère manifeste de Styx fit courir un frisson d'alerte sur l'épiderme d'Allison, qui s'astreignit néanmoins à rester impassible.

« Vous n'avez pas besoin d'avocat, puisque vous êtes innocente. Ce n'est pas vous qu'on met en examen, dans l'histoire, que je sache. »

La jeune femme fit la moue, bien que sans répondre : elle ne s'était pas attendue à mieux, étant donné la nette tendance à l'administration d'Asphodèle de faire ce que bon lui semblait de ses citoyens, mais cela n'excusait rien. La parole des uns et des autres, surtout face à l'hétérogénéité des informations qui lui parvenaient, ne lui suffisait pas.
Chez elle, on se retrouvait dans n'importe quel imbroglio de problèmes, on s'assurait de trouver quelqu'un qui ferait respecter ses droits no matter what. Point.
Cependant, la jeune femme ne s'en plaignit pas. Faire parler les protagonistes qui leur défilaient sous le nez, leur tirer des réactions pour essayer de comprendre ce qui se passait au juste, c'était ce qu'elle voulait, faute de mieux. Elle enregistrait tout en silence, avec dans la tête un ronronnement constant comparable au grattement du crayon de Simon sur son papier.

Cela dit, si la situation paraissait une belle private joke à certains qui en savaient manifestement bien plus qu'ils ne l'exprimaient, d'autres lui semblaient aussi perdus qu'elle. Et c'était le cas de Styx, à ses yeux.
Allison suivit l'échange entre les deux gardes sans leur faire la fleur de les détourner, curieuse des privilèges tacites dont semblaient bénéficier certains ; puis étonnée du désarmement immédiat de Kharon.

Contrairement à beaucoup, Styx allait droit au but, sans louvoiements ni sous-entendus cachottiers.
Tout ce dont on pouvait rêver, en somme.
Mais pris avec le reste, cela paraissait bien moins rassurant à Allison que cela l'aurait dû.
La jeune femme suivit des yeux leur nouveau compagnon d'infortune jusqu'au fond de la salle.

« Je vais prévenir monsieur Malka. Vous, tenez-vous tranquilles. »

Ally ne tourna pas la tête vers Styx ni ne répondit. Elle enregistra l'ordre auquel acquiesça Javier, puis le claquement de la porte. Alors seulement, elle tourna la tête vers ce dernier, lui adressa un regard dépourvu de colère ou d'impatience, avant de se lever et se diriger vers le garde au bout de la pièce. Sans manifester d'empressement ou d'agressivité, elle alla se planter devant lui, les mains dans les poches de son trench.

Pas de messes basses, pas de problème.
Pas de coup de griffe, de roulage de pelle sauvage ou d'invasion d'espace vital dont elle aurait rêvé non plus. Autant pour la vengeance qui lui brûlait les doigts.
Allison croisa ces derniers au fond de sa poche.

« ... Je ne vais pas dire merci pour le knock-out et le mal de crâne au réveil. » Difficile d'empêcher son ton de siffler comme un aspic en colère. « Très grossier, de filer sans dire au revoir. »

L'aisance avec laquelle il avait fait ça ne lui permettait pas de se sentir plus à l'aise en sa présence maintenant qu'il était désarmé. Seul le cadre aseptisé de l'administration dont elle commençait à cerner les bordures, l'antécédent de la présence de Lethe, et le policier à la porte, étaient responsables de son calme apparent. Elle se mordilla la joue avant d'ajouter :

« Les flics ont constaté les traces d'effraction par la fenêtre, tu sais. »

Ça ne faisait pas de lui le coupable désigné, mais quel intérêt aurait-elle eu à désigner un inconnu comme coupable, et un garde par-dessus le marché ?

JOSH EST-CE QUE ÇA PASSE ???:




PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Vous vous êtes à peine levée pour faire un pas en direction du garde que vous entendez le policier, près de la porte, inspirer entre ses dents. Il ne marmonne pas, ne vous interpelle pas, ne dit rien — mais il ne doit pas en penser moins.
Vu la propension qu'ont les personnes dans cette salle à aller s'installer à distance non-réglementaire de leurs agresseurs, sa crispation est compréhensible. Justifiée, c'est autre chose. Mais compréhensible.
Votre mouvement ne passe pas non plus inaperçu aux yeux du garde. Il les lève vers vous en vous voyant avancer, sans les faire remonter jusqu'à votre visage — et s'il décide ensuite de plutôt les garder posés sur ses mains, elles-mêmes posées sur ses jambes, vous devez encore être dans son champ de vision.
Il vous parait trop attentif pour ne pas vous garder à l’œil. D'autant quand vous êtes juste devant lui, et donc difficile à ignorer (tel John Cena Jr dans les douches communes).
Dans la mesure où vous vous êtes arrêtée là, et qu'il serait difficile d'imaginer une autre raison que celle de vouloir s'adresser à lui (d'une manière ou d'une autre), personne n'est surpris de le voir lever la tête en même temps que vous prenez la parole.

Dès lors que ses yeux ont accroché les vôtres, ils restent là. Il les cligne, mais ne fait pas le moindre mouvement vers la gauche, la droite, le bas — il vous fixe, point.

Vous le diriez prudent. Préoccupé. Neutre.
Le voir assis là, plongé entre réflexion et indifférence apparente, ne fait que mettre plus en avant encore à quel point Lethe ne l'était pas. Indifférent. Calme. Tranquille.
Coincé quelque part entre la tension manifeste dans le corps de Javier et celui, alerte mais reposé, de l'homme assis face à vous lorsqu'il vous écoute parler. Tout sauf serein.

Vous n'iriez pas jusqu'à dire que Kharon l'est, lui non plus. Mais d'un autre côté, son masque impassible ne laisse pas passer grand chose. Difficile d'en déduire beaucoup plus que des bribes d'hypothèses.

« Je suis désolé de ce qui est vous est arrivé, et je ne doute pas de la véracité de votre témoignage. » Il laisse filer son regard sur le mur, à votre droite, qui ne donne sur rien ni personne ; accuse un bref temps de réflexion. « Il vous est propre. Je ne tiens pas à l'influencer. »

Il repose les yeux sur vous. Sur chacune d'entre vous.

« J'aurai juste une question, si vous me le permettez. En lien avec l'effraction. »

Aucune animosité dans sa voix. Pas spécialement de curiosité non plus, cependant — et si vous ne doutez pas que sa question soit pertinente, il donne tout juste à ses mots le poids nécessaire pour sous-entendre son importance. Pas d'insistance. Pas de tension. Pas de menace. A une inflexion près de la conversation sur la pluie et le beau temps.
Peut-être qu'il se maitrise à la perfection. Peut-être qu'il n'est pas plus inquiété que ça par son implication dans les évènements de la veille. Peut-être qu'il a sa propre façon de gérer les choses.

Professionnel, quoi qu'il en soit.



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


Et voilà, on avançait. Même si Maeve se sentit soudainement stupide de ne pas avoir envisagé ce dénouement. Comment ça, il allait rester là ? Bon, l'adolescente pouvait au moins se consoler avec le fait que Kharon agissait beaucoup plus calmement que son collègue borgne. Elle ne pourrait plus poser ses questions à Javier en sa présence mais, au moins, elle ne se sentait pas complètement en danger immédiat. Pas qu'elle était prête à sortir le thé et les gâteaux pour les partager avec le garde, mais quand même.
L'approche d'Allison obligea les yeux de Maeve à rouler avec force. Cette dernière finit par fixer le plafond en essayant de ne pas soupirer trop bruyamment. Juste. Pourquoi. Etait-ce là une espèce de façon d'attester sa dominance ou quelque chose comme ça ? Certainement. Dans tous les cas, l'adolescente espérait vraiment que sa colocataire savait ce qu'elle faisait. Peut-être qu'elle cherchait à l'intimider pour lui faire sortir les vers du nez ? Mais, vu sa réaction, Maeve doutait vraiment qu'il soit impliqué au final. Pas qu'elle doutait de ce qu'elle avait vu, mais qu'est-ce que ça lui avançait de mentir ? Avec deux témoins ? C'était trop louche et bizarre, de quoi donner vraiment mal à la tête. Pas que Maeve avait besoin de plus, se dit-elle en passant une main sur son front.

« J'aurai juste une question, si vous me le permettez. En lien avec l'effraction. »

Curieuse, Maeve haussa un sourcil et se permit de s'approcher un peu. Avec la silhouette fine mais imposante d'Allison face au garde, le voir n'était pas la chose la plus facile. Alors elle fit quelques pas en avant, bras toujours croisés, et s'arrêta au niveau de la petite table au centre de la pièce. Concrètement, elle se trouvait toujours du côté opposé. Maigre protection, mais peu importait. Elle inclina la tête sur le côté, manifestant au garde qu'elle était toute ouïe.

« Allez-y mais donc, pour vous, vous n'avez rien fait ? Et quelqu'un se serait fait passer pour vous pour nous attaquer chez nous ? »


 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Comme quelques instants auparavant avec votre colocataire, le garde vous suit du coin des yeux lorsque vous vous mettez en mouvement. Discrètement ; sans fixer ni insister. Juste un bref coup d’œil sur le côté, dans votre direction générale. Ça a des airs de réflexe immuable.
D'un autre côté, quand on travaille dans la sécurité, mieux vaut avoir les yeux partout. Rien d'étrange à ce qu'il soit alerte à tout ce qui peut se passer dans son champ de vision.
Ça lui donne l'air méfiant. Mais c'est peut-être inévitable.
A moins qu'il ne le soit réellement, bien sûr.

Votre réponse lui fait hausser un sourcil — et là encore, quand ses yeux ont accroché les vôtres, ils ne les lâchent plus. L'insistance pourrait vous mettre mal à l'aise. C'est pour le moins inhabituel, d'être fixé par son interlocuteur.
Quand vous avez fini, pour autant, il repose les yeux quelque part sur le mur à votre droite. A l'opposée de Javier, qui a croisé les bras et tapote des doigts contre les manches de sa veste.
Toujours aussi peu à l'aise.

« Je n'ai pas dit ça. » Il hausse les épaules ; repasse ses yeux de l'une à l'autre d'entre vous. « Comme je vous l'ai dit, je n'ai pas de jumeau. »

Ses propos ne vous ont pas choqué tout à l'heure, et ils ne vous choquent pas plus à présent. Il a des cornes — impossible qu'il soit humain. Vous n'avez jamais croisé de daemon ayant un jumeau parfait. Pas au sens où les humains l'entendent, en tout cas. Pas de famille. Pas de ressemblance frappante au point de pouvoir les confondre.
Et l'homme que vous avez en face de vous ? Son visage est définitivement celui de la personne qui est passée par votre fenêtre. Vous ne voyez aucune différence. Vraiment aucune. Vous restez persuadées que s'il enfilait le même manteau et se tenait au même endroit que la veille, vous en seriez d'autant plus sûres.
Alors soit il ment, et a un jumeau dont personne n'a jamais entendu parler, soit il ment et vous a vues la veille.
Dans tous les cas, il ment.
A moins qu'il ne s'en souvienne pas. Qu'il ait oublié. Mais vu d'ici, ça ressemblerait toujours plus à une excuse qu'à une explication crédible.

« Admettons que je sois rentré chez vous par effraction. A votre avis, pourquoi je l'ai fait. »

Sa voix est si impassible et lui si stoïque que vous entendez à peine la question. Le ton n'y est pas. Malgré tout, c'en est forcément une — et s'il n'a l'air ni curieux ni pressé d'entendre la réponse, son attitude est à minima cohérente. Constante. Simulation ou non, maitrise impeccable de lui-même ou indifférence complète, il ne déborde pas d'entre les lignes. Ses émotions apparentes se tiennent sagement dans les alentours de l'apathie, sans les grands virages brutaux qu'a pu prendre Lethe avant lui.
Son collègue, quand vous êtes arrivé, était occupé à faire le clown et aurait tout aussi bien pu être en vacances ou interpellé pour une faute sans gravité.
Kharon, lui, semble traiter son arrestation comme un désagrément mineur au mieux, une perte de temps au pire.

L'un comme l'autre a accepté d'être là, pourtant.

Et pourquoi au juste voudrait-il connaître ce que vous pensez savoir de ses motivations ?


▬ Vos personnages disposent à présent de quatre options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Répondre à Kharon. { 1 - 5 }

• Ignorer Kharon / vous taire. { 3 }

• Demander son avis à Javier / parler à Javier. { 2 - 6 }

• Demander à Javier si vous pouvez sortir. { 4 }

▬ Vos personnages peuvent également se placer où bon leur semble dans la pièce.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chance.

L'ordre pour le prochain tour est soit : Maeve ou Allison, Allison ou Maeve, PNJ.
Soit : Allison ou Maeve, PNJ, Maeve ou Allison, PNJ (si nécessité d'intervention du PNJ entre deux).



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) Empty SPANK ME DADDY

Lun 22 Juin 2020, 02:16

Spoiler:
Têtue, Allison s'astreignit à ne pas détourner les yeux, malgré la tension derrière sa nuque. Elle s'empêcha également de ciller, ce qui, malgré elle, lui donnait l'air bien plus tendu que son interlocuteur.
Celui-ci ne démentit pas.
La placidité du garde et autre chose dans son attitude générale mettait la jolie blonde mal à l'aise, au point qu'elle se refusa le moindre pas en arrière, et que la question bêlée par Maeve derrière elle lui traversa le crâne sans y trouver de point d'accroche.
Ne pas savoir ce qu'il voulait, ni la raison de son calme, lui donnait des démangeaisons jusqu'au bout des ongles. Entendre la suite lui apporta une sorte de soulagement, en cela qu'elle lui permettait la réplique :

« Admettons que je sois rentré chez vous par effraction. A votre avis, pourquoi je l'ai fait. »

L'implicite ne tira aucune sourire à la jeune femme, cette fois. Sans geste trop brusque, mais avec une détermination pesante, elle s'appuya des deux mains sur les jambes de son interlocuteur, juste au-dessus des genoux, et planta les yeux dans les siens.
Aucun doute que ça n'allait plaire à personne dans la pièce, mais ça n'avait pas arrêté le garde la veille n'est-ce pas. Ally avait encore un bon gros bloc de reproches bloqué sous la dent, et rien moins que l'envie de le réduire en miettes d'un coup de mâchoires.
How far you'd go to deny fear.

« Les conflits d'intérêt que vous pouvez tous avoir ne sont pas exactement mon problème, trésor. » Gronda-t-elle entre des dents parfaites quasiment serrées les unes contre les autres.

Elle avait toujours conscience du policier dans son dos, témoin de tout l'échange, mais la patience sans certitudes n'avait jamais été le fort d'Allison, et bien habile aurait été celui à lui trouver un motif pour ne pas cracher ce qu'elle avait à dire. Elle avait, par réflexe, un peu baissé la voix, mais leur chaperon pouvait toujours l'entendre.

« Et s'ils doivent l'être, je préfèrerais savoir en quoi. Sinon c'est une histoire de casse chez les civils et rien d'autre. » Chacun son morceau de viande, pas vrai. « Lethe avait plus de détails à partager, lui. »

Chose qui était passablement fausse, mais rien ne servait de le souligner. Tendue par la présence de Javier, la jeune femme se contenta d'ajouter rapidement, en se redressant un peu et passant une main exaspérée dans sa crinière blonde :

« Enfin, à votre âge, qu'est-ce que vous avez à craindre, après tout. » Elle n'alla pas jusqu'à parler passe-droits et petites manigances, mais le coeur y était.

C'était peut-être totalement faux, et ça ne l'énervait même pas tellement, mais elle détestait le masque d'impassibilité que le garde arborait. Les clés pour déterminer sur quelle dalle sauter lors de sa déposition étaient toujours hors de portée, et ce n'étaient ni le bavardage de Lethe ni la méfiance naturelle de Simon qui allaient aider la jeune femme à se détendre et lâcher du terrain.




PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Le regard du garde file vers le bas lorsque vos bras bougent — rapide, attentif, prêt à réagir. Vous doutez vraiment qu'il manque de réactivité. Tranquille ? Oui. Lent ou inattentif ? Définitivement pas.
Pourtant, il ne bouge pas. Il accuse le contact de vos paumes contre ses jambes sans se déplacer d'un iota, dos droit contre la chaise, mains posées sur le haut de ses cuisses. Parfaitement immobile. Vous ne sentez pas de tension particulière sous vos mains, dans ses muscles ou sa posture — et lorsqu'il relève la tête pour poser les yeux dans les vôtres, il n'a pas l'air plus perturbé qu'avant.
La contrariété sur son visage est aussi légère que passagère.
Vous entendez le mécontentement de Javier, près de la porte, lorsqu'il s'exclame un "non mais sérieusement ?" étouffé, à demi paniqué, accompagné d'un mouvement réflexe qui lui décolle le dos du mur — que vous ne voyez pas vraiment, de votre position, mais que votre colocataire peut observer sans mal.
Mais celui de Kharon ? Non.
Il vous écoute. Ça, pas de problème : vous le sentez attentif. En pleine réflexion. Ses yeux sondent les vôtres sans les quitter et s'il est gêné par la proximité entre vous, il n'en laisse rien paraître. Motus et bouche cousue. Apparences.
Vous vous voyez octroyer un bref froncement de sourcils à la mention de Lethe, mais c'est la seule émotion un tant soit peu notable qui passe sur le visage de votre interlocuteur.

Lorsque vous vous taisez, libérant un instant l'une de ses jambes, il décale son regard sur le côté. Une seconde. Deux. Trois.
Quand il reprend, c'est sur le même ton égal ; indifférent.
Les yeux dans les vôtres.

« Pas grand chose. » Il penche la tête sur le côté ; à peine, mais suffisamment pour que sa frange suive le mouvement. « Lethe non plus, en soi. »

Son regard se déplace dans l'autre sens. Vers la porte ; Javier.

« Je ne sais pas ce qu'on lui reproche. Ni ce que l'on me reproche, ajoute-t-il en haussant les épaules. Ce que je sais, c'est que j'ai mieux à faire. »

Tête de nouveau bien droite sur son axe, il repose les yeux sur vous.

« Je suppose que vous êtes uniquement là pour témoigner. Qu'attendez-vous de moi en agissant de la sorte, exactement ? »

S'il y a la moindre menace dans sa voix, elle est suffisamment bien cachée pour que vous ne l'entendiez pas. Le "reculez, s'il vous plait" y est peut-être sous-entendu, mais loin d'être évident ; les grognements de Javier en bruit de fond sont bien plus éloquents que l'attitude générale du garde. Il reste factuel ; posé. Indifférent. Vigilant, malgré tout.
Las, peut-être, quelque part.

J'ai mieux à faire.



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


Maeve haussa un sourcil après les premières réponses du garde. Il continuait de dire ne pas avoir de jumeau (ce qui était une idée stupide de base, pas la peine de la remettre sur le tapis !) mais ne proposait pas d'alternative logique. En tant que garde, il devait avoir plus de connaissances sur ce qui était possible ou non dans ce monde, non ? Ou bien il n'existait vraiment pas du tout d'autre explication possible ? N'était-il pas en train d'avouer, d'une certaine manière ?
L'adolescente contempla le choix des mots de Kharon avec une expression compliquée. Pourquoi être entré par effraction ? Et pourquoi voulait-il savoir ça, au juste ? Surtout que la question semblait un peu stupide. Il faisait son travail, à priori ? Pas très bien, mais quand même. Son but avait été d'appréhender un "criminel", non ? Mais Maeve n'eut pas le temps de muser plus longtemps sur la perspective, trop surprise par le geste d'Allison. Une expression d'horreur surprise vint se peindre sur son visage à la vue des mains de la blonde sur les cuisses d'un garde perplexe. Mais, what.
Maeve réussit à se recomposer après quelques secondes, une nouvelle expression inquiète venant remplacer l'ancienne. Qu'est-ce que Allison cherchait à accomplir, au juste ? Un grand mystère. Grand mystère qui avait commencé depuis un moment, de toute façon, avec des charades en français.

« Allison, laisse tomber. Il a raison, on est juste là pour témoigner. »

Normalement. C'était ça, le plan. Enfin, pour elle. Kharon était là, Lethe aussi. Tous les participants de la veille seraient interrogés et ce qui devra arriver arrivera. Ce n'était pas suffisant ? Ce n'était pas ce qu'ils voulaient ?


 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Tandis que vous haussez la voix pour indiquer à votre colocataire ce que vous pensez de la situation — et sur la conduite à suivre —, un coup timide résonne contre la porte. Vous avez à peine le temps de bien comprendre que oui, quelqu'un a frappé, que le policier a appuyé sur la clenche et l'a entrouverte.
Même en pivotant, difficile de voir qui est de l'autre côté ; il se tient entre les deux, et la personne est à l'évidence bien plus petite que lui. Vous pouvez supposer que c'est une femme et qu'elle a les cheveux bruns, mais ça s'arrête là. Pas une voix connue, en tout cas.
Ils se mettent à discuter à voix basse, d'un côté et de l'autre de la porte.
Javier vous jette fréquemment des coups d’œil et peut encore vous entendre, mais il est clairement plus distrait qu'avant.

▬ Vos personnages disposent à présent de quatre options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Parler à Kharon. { 1 - 5 }

• Vous taire / ne rien faire. { 3 }

• Essayer d'écouter ce que Javier et l'inconnue se racontent. { 2 - 6 }

• Interrompre Javier et lui demander si vous pouvez sortir. { 4 }

▬ Vos personnages peuvent également se placer où bon leur semble dans la pièce.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chance.

L'ordre pour le prochain tour est soit : Maeve ou Allison, Allison ou Maeve, PNJ.
Soit : Allison ou Maeve, PNJ, Maeve ou Allison, PNJ (si nécessité d'intervention du PNJ entre deux).



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) Empty RAGETELLES INTENSIFIES

Mar 23 Juin 2020, 02:31

Spoiler:
« Pas grand chose. Lethe non plus, en soi. »

Si Kharon avait persisté dans le mutisme et la négation, Allison aurait probablement fini par en hurler de frustration à l'intérieur, derrière son sourire affable. L'entendre répondre, percevoir un possible ronronnement de rouages derrière le masque qu'il lui opposait, atténua à peine ce sentiment. Cela planta la jeune femme les deux talons dans le sol, à mille lieues de reculer ou de se plier gentiment aux devinettes de son interlocuteur.
Si tant est qu'elles en soient seulement.
Allison n'avait pas de temps à perdre, et tendance à s'opposer à tout dès lors qu'elle sentait le contrôle lui échapper. Alors là où elle en était, ce n'était plus la peine d'espérer qu'elle lâche un millimètre du bifteck dans lequel elle avait planté les crocs.
Et le bifteck en question, c'était les mouvements de ses yeux, les gestes à demi esquissés, les expressions fugaces et presque inaudibles.

« Je ne sais pas ce qu'on lui reproche. Ni ce que l'on me reproche. Ce que je sais, c'est que j'ai mieux à faire. »

Allison ne comprenait pas grand-chose à ce qui animait chacun des gardes qu'elle avait eu sous le nez.
Les liens peinaient à se faire, avec une rigidité pesante. Mais pour ce qui était de son cas à lui, elle ne croyait pas une seule seconde à cette soi-disant ignorance qu'il aurait de toute la situation.

Mais ce qu'il lui laissait voir était trop peu. Que ce soit à cause de la surveillance constante du flic, ou tout simplement parce qu'il n'avait pas l'intention ou le besoin d'échanger avec ses accusatrices (il ne risquait "pas grand-chose", ça c'était dit), il ne laissait rien deviner. La jeune femme se retrouva à observer un court silence contemplatif, sourde à l'agitation dans son dos. « Qu'attendez-vous de moi en agissant de la sorte ? »
Well, sweetheart.

Elle en venait elle-même à ne plus en être trop certaine.
Or, Allison était bien placée pour savoir à quel point l'hésitation rendait vulnérable.

Soudain, la voix de Maeve s'éleva dans son dos et la tira de ses réflexions aussi sûrement qu'une main sur le bras - la jolie blonde fut presque tentée de le vérifier d'un coup d'oeil. Agacée que l'adolescente l'interrompe, autant que par son ton teinté d'une inquiétude presque moralisatrice, Allison l'envoya paître d'un geste sec de la main sans même lui faire la fleur d'un regard.
Regard qu'elle réservait toujours au garde, même si à l'instant, il valait bien un haussement d'épaules.

« Va savoir. C'est un petit défaut qu'on a, nous les humains. On déteste être plongés dans le noir. On s'agite dans tous les sens jusqu'à comprendre ce qui se passe ou mourir d'épuisement. »

Ses lèvres formèrent un élégant "Poétique." chargé d'une ironie presque morbide, et il n'y avait aucune chaleur dans son sourire.
Les rumeurs dans son dos lui firent brièvement tourner la tête, le temps d'apercevoir le policier en grande conversation avec quelqu'un d'autre dans le couloir.
Lorsqu'elle revint à Kharon, son sourire était redevenu lumineux. Sa voix chuta de plusieurs décibels tandis qu'elle lui tapotait légèrement la cuisse droite du bout de ses doigts.

« Tu as quoi de tellement mieux à faire ? Ça ne t'empêche pas de rester là, pourtant. »

Oui, elle voulait savoir. A ce stade, elle aurait voulu tout savoir.
Quand bien même cela pouvait se mettre entre elle et l'objectif "conserver intégrité de façade, liberté de mouvement, crédit potentiel et tout ce qui s'ensuit". Trop de variables. Trop de possibilités qu'elle ignorait.
Et elle avait toujours eu l'ambition et l'orgueil chevillés à la gorge. Deux petits diables parant ses oreilles.
On ne se refait pas.

Exempte de toute tension, cependant, Allison ne l'était pas, malgré l'air pensif sur lequel elle poursuivit. Après tant de temps à se regarder dans les yeux, ceci dit, elle aurait dû avoir droit à un verre et plus si affinités.
Si tant est qu'elle en ait voulu.

« Man, à les entendre, toute la maison brûle. Mais toi tu as la tête du gars qui sait que les assurances vont tout couvrir. » Elle ajouta d'un air entendu parfaitement factice : « Je pourrais tomber amoureuse. »

A croire que le garde borgne et sa fausse jovialité lui avaient déteint dessus en moins de temps qu'il ne fallait pour dire "menteur".




Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


Son intervention fut à peine graciée d'un geste de la main par Allison. Okay, message reçu. Est-ce que Maeve s'attendait vraiment à mieux de sa colocataire ? Trop optimiste, comme d'habitude. La fatigue revint peser sur ses muscles puissance douze et l'adolescente ne put que tourner un regard blasé du côté de la porte où se trouvait le policier. Elle n'avait même pas la force de soupirer.
Comme Allison avait l'air de gérer la situation parfaitement (oui, parfaitement), Maeve revint sur une ancienne perspective qui redevenait soudainement bien trop tentante. Elle en avait marre de jouer les vases dans les coins, n'avait certainement pas envie d'être témoin et complice de la conversation entre le garde et la blonde. Alors, sans geste brusque, elle se dirigea calmement vers la porte. A voix légèrement plus basse que la normale, elle demanda :

« Excusez-moi, c'est possible de sortir ? Pour aller aux toilettes ? »


 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Le regard du garde esquisse un bref aller-retour entre la main que vous levez à l'attention de votre colocataire et vos yeux. Le temps que vous parlez, le reste de son corps reste immobile ; détendu. Souple. Alerte.
Pas de changement de ce côté-là.
Votre mouvement de tête vers la porte n'est ni suivi, ni imité. C'est l'impression que vous en avez, du moins, lorsque vous reportez votre attention sur lui. Il a certainement entendu le coup et remarqué la porte entrouverte, mais n'a semble-t-il pas jugé pertinent ou nécessaire de vraiment tourner la tête dans cette direction. Un regard fugace, tout au plus.
Le tapotement de vos doigts contre sa jambe de pantalon imprime une tension, légère et fugace, dans les muscles sous votre paume.
Le froncement de sourcils qui l'accompagne l'est tout autant. Léger, subtil.
Visible malgré tout.

Vous sentez une partie de son attention accaparée par les voix de Maeve et du policier. Pas assez, cependant, pour l'empêcher de hausser un sourcil à votre adresse.
Le plus discret des sourires tire le coin de ses lèvres.

« Je vous le déconseille. »

Il ferme les yeux un court instant, toute trace de sourire évaporée, puis reprend :

« Je reste par principe. Et par respect envers Lethe. Je n'ai pas de comptes à rendre à la police. »

En disant cela, il laisse filer son regard sur la droite. Javier ne pourrait pas le retenir s'il décidait de partir. Il le sait. Vous le savez. Tout le monde le sait. La différence de force entre gardes et humains est bien trop conséquente pour laisser la place au doute.
Styx a gardé sa faux, en revanche. Vous ne savez pas s'il y a une gradation entre les gardes eux-même, ni s'il a autre chose à faire que demander poliment pour la récupérer.
Nébuleux.

Asphodèle, n'est-ce pas. Rien n'est jamais clair, ici, passé un certain point.

« Si vous pouviez vous agiter jusqu'à épuisement sans me toucher. »

Ce serait aimable, merci.

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Reculer. { 1 - 5 }

• Rester sur place, mais sans le toucher. { 3 }

• Rester sur place, sans cesser de le toucher. { 2 - 6 }

• Vous rapprocher. { 4 }

▬ Votre personnage peut également parler comme bon lui semble.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir bougé (et parlé) ou non.

Ce choix concerne Allison.





Le policier, perdu dans ses messes basses, met quelques secondes à se rendre compte que vous vous approchez de lui. Lorsqu'il a repéré que vous vouliez vraisemblablement lui adresser la parole, il en profite pour jeter un bref coup d'oeil du côté de votre colocataire et du garde ; fronce les sourcils, contrarié ou stressé de les voir toujours aussi proches, puis les repose sur vous en soupirant.
La personne de l'autre côté de la porte s'est tue, mais vous ne l'entendez pas s'éloigner.
Votre demande vous vaut un nouveau froncement de sourcils, suivi d'une grimace qui n'augure rien de bon. Il déporte son regard sur le couloir, puis sur vous ; puis sur le couloir, puis de nouveau sur vous. Vous l'imaginez débattre en interne le pour et le contre d'accéder à votre requête, sans savoir ce qui pourrait au juste poser problème ou non dans le fait de vous laisser aller aux toilettes.
Après une brève réflexion, il ouvre la porte un peu plus grand.

« Faites vite, soupire-t-il en jetant un regard anxieux dans le couloir. Je ne sais pas combien de temps ils vont prendre, mais vous devez être de retour avant monsieur Malka. Je n'ai pas envie de devoir lui expliquer que vous avez disparue. »

Disant cela, il vous jette un regard un tant soit peu méfiant.

« Et vous allez aux toilettes, d'accord ? Nulle part ailleurs. Aller retour, rapide. » Il ouvre la porte en grand, cette fois. « Il y en a dans le hall. Lucie ou Johannes pourra vous indiquer la porte exacte. »

Les toilettes n'étant pas une commodité de première nécessité, à Asphodèle — parmi les automatismes ennuyeux, celui-ci est plus vite perdu que d'autres — vous comprenez qu'il puisse ne pas y en avoir à tous les coins de couloir.
Maintenant que la porte est ouverte plus en grand, vous apercevez la jeune femme de l'autre côté avec plus de clarté. Elle est plus petite que vous, a les cheveux bruns au-dessus des épaules, la peau mate — quoi que plus claire que celle de Javier — et vous offre un sourire poli en vous voyant.

« Est-ce que vous allez retrouver votre chemin jusqu'au hall ? Je peux vous accompagner, sinon. »

Javier hausse les épaules, l'air de dire "comme vous voulez".
Tant que vous faites vite, ça va de soi.

▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Demander à être accompagnée. { 1 - 3 - 5 }

• Dire que ça ira. { 2 - 4 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir indiqué votre préférence.

Ce choix concerne Maeve.


L'ordre de RP pour le prochain tour est : Maeve ou Allison, Allison ou Maeve, PNJ.


Bonne chance.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Allison Banks
- C 09 052006 15 08 D -

Allison Banks

En bref

Féminin
Pseudo : Sköll.
Messages : 134

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) Empty vIEILLE B R A N C H E

Mer 24 Juin 2020, 00:32

Spoiler:
Le compteur de frustration d'Allison repartit au quart de tour, et ce ne fut pas le sourire fugace du type à cornes qui allait suffire à l'apaiser.
Il aurait tout le loisir de lui parler de ses lourdes déconvenues amoureuses - ou des nombreux râteaux qu'il avait pu coller dans sa carrière - après l'avoir coffrée parce qu'elle lui aurait roulé le plus beau patin de ses 100 dernières années.

Pas de gaieté de coeur, mais il faut ce qu'il faut.

« Je reste par principe. Et par respect envers Lethe. Je n'ai pas de comptes à rendre à la police. » Répondit Kharon tandis qu'Allison se mordait la langue de contrariété.

Est-ce qu'elle avait prié pour qu'il ouvre la bouche ? Elle avait changé d'avis. Il pouvait retourner à son mutisme.
I like screamers better.
Il en avait, du temps à sacrifier aux convenances, dites donc.

Dans son dos, Maeve avait demandé à sortir, ou quelque chose comme ça, et ça n'arrangeait pas l'humeur d'Allison. Pas plus que le commentaire suivant. Entre autre parce qu'il signalait clairement que le brun écoutait très bien ce qu'elle disait et était tout disposé à la laisser s'agiter.
Well. Ask again.

Pour marquer toute l'étendue de son désaccord, elle haussa donc un sourcil et fronça le nez :

« Je te rembourse pour hier soir. »

Chacun son tour de subir des attouchements sans les avoir demandés, jeune homme.
Vieil homme.
Vieil...
Bref.

« Mind you, Lethe n'avait pas l'air d'adorer ton respect d'ailleurs. » La pression de ses paumes sur les jambes du garde s'éloigna, mais elle resta en appui sur le bout de ses doigts. « Le tour de passe-passe sur les yeux de l'autre emplumé et le reste. Dispute d'amoureux ? »

Sait-on jamais. Il y avait un clair manque de réactivité à ses charmes, là. Tout le monde couchait ensemble jusqu'à preuve du contraire.
Ecoute, chéri, on bavarde. Vu qu'il n'y a rien de mieux à faire (que de faire du mal à Javier).
Sans l'apéro c'est un peu triste, mais que voulez-vous. What does a girl have to do?




Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


Maeve n'était pas certaine d'être touchée par la soudaine marque d'autorité de Javier, sur le coup. Elle leva un sourcil peu impressionnée, mais ne laissa filer aucune remarque. Il la laissait fuir la salle d'attente sans se poser de questions, elle ne pouvait que lui être redevable. Elle n'était pas certaine de ce qui arriverait si Malka la devançait. Est-ce qu'il serait en colère contre Javier ? Contre elle ? Alors qu'elle ne faisait que répondre à un besoin physiologique imaginaire ? En vérité, pas tout à fait imaginaire. Elle avait vraiment besoin d'air.
Maeve rendit son sourire à l'autre policière à la porte, sincère.  Ça lui avait manqué de rencontrer une figure agréable. Au départ, l'adolescente avait imaginé rester seule mais elle se permit de pondérer la question quelques secondes.

« C'est gentil, merci. Je veux bien, tant que cela ne vous met pas en retard dans votre travail. Je n'aimerais pas qu'on vous embête à cause de moi. »

Vu que cela semblait monnaie courante ?
Maeve commença à sortir de la pièce et sentit comme une tension s'apaiser au niveau de ses épaules. Léger changement, mais suffisamment perceptible pour la faire rire nerveusement dans son for intérieur.

« Désolée, je crois que je vous ai interrompus, en plus ? »


 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 831


Sans rancune


Votre réponse et votre absence de coopération vous valent un regard qui, même en comparaison à son manque habituel d'expressions, pourrait être qualifié de désabusé. Il a beau ne pas avoir ouvert la bouche, à peine détourné le regard sur le côté, vous l'entendriez presque soupirer.
Probablement pas à deux doigts de vous faire regretter de ne pas avoir suivi sa suggestion. Malgré tout, quand on ne connait pas l'autre, difficile de prévoir. Tous les chiens n'aboient pas avant de mordre.
Et Kharon, eh bien.
Il n'a pas l'air disposé à aboyer, mais parier sa vie sur sa docilité semble un tant soit peu dangereux. Aussi peu violent ait-il été envers vous, en soi, depuis la veille.

Rien de douloureux.

Nouveau froncement de sourcils à la mention de Lethe. Perplexe, ennuyé, désapprobateur — allez savoir. Sa gamme d'expressions est limitée au mieux, handicapée au pire, et ne vous apprend jamais rien de précis. Les grandes lignes sont mieux que rien, sans doute. Vous ne pouvez que faire avec ce que vous avez.
Son regard suit le mouvement de vos mains avant de rallier votre visage. Il doit commencer à le connaître par cœur, à force de vous fixer — et si vous n'étiez pas sûre que le contact visuel le dérange, là, vous avez de quoi remplir dix dossiers.
Il s'en fiche éperduement. Voire il le recherche.
L'instant de réflexion qu'il s'accorde est passé en silence, avec en bruit de fond Maeve qui échange avec le policier.

Finalement, le garde pince les lèvres.

« Vous confondez respect et humeurs. » Il hausse les épaules ; étudie intensément le mur à sa gauche. « Et je ne... »

Il s'arrête d'un coup si net, voix et corps tout à la fois, qu'on pourrait croire que le mécanisme vient de se briser en deux. Ça ne dure qu'un bref moment — le temps pour lui de cligner les yeux et de les reposer sur vous, sourcils froncés.
Il ne vous parait pas spécialement fâché. C'est autre chose, qui tend ses traits et lui donne l'air plus alerte qu'un renard en chasse.
Quelque chose, mais quoi.

Son index gauche vient tapoter contre le dos de votre main droite.

« Poussez-vous. »

Le ton reste neutre. Toujours ni violence ni urgence dans sa voix ; l'ordre, malgré tout, reste clair. Difficilement poli.
Puis, un ton plus bas :

« Comment allait Lethe ? »

Il passe du coq à l'âne sans prendre de gants ni faire grand cas de vos possibles états d'âme. Sans prendre en compte le fait que vous n'auriez peut-être pas envie de répondre à ses questions alors que lui évite les vôtres depuis plusieurs minutes.
Non pas que vous ou le reste des personnes encore présentes dans la pièce aient l'air de beaucoup le préoccuper, quoi qu'il en soit.

Sur votre gauche Javier ferme la porte en soupirant et reporte son attention sur vous deux.

▬ Les choix précédents s'appliquent encore pour ce tour.

• Reculer. { 1 - 5 }

• Rester sur place, mais sans le toucher. { 3 }

• Rester sur place, sans cesser de le toucher. { 2 - 6 }

• Vous rapprocher. { 4 }

▬ Votre personnage peut également parler comme bon lui semble.

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir bougé (et parlé) ou non.

Ce choix concerne Allison.

Pour les prochains messages JE REFAIS PAS UN SUJET juste pour cacher à Maeve, donc envoie ta prochaine réponse par MP stp bro wsh (ou sur un doc, au fond c'est pareil tant que je peux la lire et répondr/BRIQUE/)







Vos considérations sont balayées d'une négation rapide de la jeune femme ; et si sa tête secouée de gauche à droite n'est pas suffisante pour vous assurer que tout va bien, elle s'empresse d'ajouter un « aucun problème » pour clôre le sujet.
Javier ouvre grand la porte pour vous laisser passer de l'autre côté, non sans jeter un regard à la demoiselle qui a proposé de vous accompagner.

« On avait fini, répond-il poliment, en désignant le couloir d'un signe de tête. Dépêchez-vous, s'il vous plaît. »

La jeune femme adresse un joli sourire et un signe de la main au policier, qui le lui rend avec deux fois moins d'enthousiasme. Quoi qu'il dise, vous êtes à peu près certaine qu'il aurait préféré pouvoir rester discuter avec elle — et, tant qu'à faire, ne pas vous savoir perdue dans les couloirs alors que le chef de la police peut revenir à tout moment. Vous imaginez bien qu'il ne serait pas ravi de votre absence.
D'autant que si Javier peut encore l'ignorer, vous, vous savez que vous êtes sûrement la prochaine sur la liste des interrogatoires. Monsieur Malka avait l'air de placer ceux concernant les meurtres de Lethe en premier.
Quoi qu'il en soit, la jeune femme vous fait signe de la suivre et s'engage dans le couloir.

Vous la suivez.




listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

 INTERACTION ▬ A feu couvert (VI) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Contenu sponsorisé

En bref


Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum