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Allison Banks
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Allison Banks

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Jeu 25 Juin 2020, 02:45

Spoiler:
Encore une fois, le garde répondit, avec l'air de l'homme d'affaire en retard qu'un boy-scout en démarchage harcèle à l'arrêt de bus.
Allison trouvait les shorts des girl-scouts trop longs.

« Vous confondez respect et humeurs. » Tu m'en diras tant.

La jeune femme retint un commentaire sur l'impolitesse de fixer les gens avec autant d'insistance, étant donné qu'elle, en retour, refusait de détourner les yeux depuis une bonne poignée de répliques. Elle ne savait pas ce que le garde pouvait bien trouver sur son visage.
En tout cas, elle, n'apprenait pas grand-chose du sien.

Quoique.

Attentive comme elle l'était, Allison ne rata pas l'arrêt net de son interlocuteur. Il était si placide depuis le départ qu'elle en aurait presque tressailli; et elle se sentit instantanément menacée sans savoir pourquoi. Presque l'écho d'un remou dans les fourrés ou un regard insistant sur la nuque.
Même s'il n'y avait rien.

Le contact sur sa main la tendit comme une biche qui vient de sentir tourner le vent.

« Poussez-vous. » Son ton avait beau différer à peine, elle l'entendit comme une sommation.

La jolie blonde se força aussitôt à se détendre, en un battement de cils, butée comme la voiture au conducteur négligent fonçant sur l'animal précédemment cité. Cliquetis de sécurité, crissements de pneus, au final c'est du pareil au même.
Mais Allison n'avait jamais su faire autrement que de se braquer lorsqu'on s'opposait à elle.

« Comment allait Lethe ? »

Alors lui donner des ordres à la volée tout en l'abreuvant de questions à la suite, c'était un peu trop lui demander. Ses mains restèrent en place.

Donnant-donnant, trésor.

Ce qui était stupide plus que courageux, étant donné que Kharon était capable de la plier en deux comme une vulgaire pâquerette, mais justement.
Ce n'était pas encore chose faite. Qu'il veuille l'éviter comme la veille par conscience professionnelle, personnelle, ou pour ne pas s'attirer d'ennuis, le résultat était le même. Et dans le tourbillon des évènements, même s'il décidait de la violenter à l'instant même, Allison ne s'estimait plus à ça près.

En cela, tu devrais parfois réfléchir un deuxième coup avant de tirer, canari.
Mais sa langue avait réagi en premier.

« Il était... »

Allison fit la grimace. Sans exagération. Restons élégante.

« Volubile. Provocateur. Tendu, facilement froissé, et amer. » La grimace se transforma en moue indulgente. « Globalement pas très content d'être là. Et tu lui as brisé le coeur, je crois bien. »

S'il posait la question, le garde impassible et ses jolies cornes était plus à même qu'elle d'en déduire l'état de déchéance psychologique de son collègue. Rien qui ne puisse se régler avec une jolie lettre de démission, un ou deux verres et deux trois échanges de salive bien consentis, de son humble point de vue.
Si seulement on arrêtait de lui agiter des pancartes "cette situation est compliquée" à la figure, Allison ne demandait qu'à revenir aux raisonnements de base.

Elle reporta son attention sur son interlocuteur, et l'orgueil l'emporta sur la prudence. Comme toujours.

« Quelque chose ne va pas ? »

Un sourcil haussé, sans hausser plus le ton.




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Le garde baisse le regard d'une poignée de centimètres lorsque vous grimacez, attentif et détendu — hormis la tension, légère, que vous pouvez toujours sentir dans sa jambe ; la même qui, semble-t-il, s'est étendue à la seconde à force de patience. Toujours rien à voir avec un stress marqué ou un ressort prêt à claquer. Mais c'est là, malgré tout.
Sur une ardoise, le moindre coup de craie est à noter.
Votre énumération en trace quelques-uns supplémentaire, entre ses sourcils à peine froncés. Réflexion, peut-être.
S'il y avait le moindre doute sur le fait qu'il tenait réellement à avoir la réponse à sa question, son air concentré l'aurait chassé d'un coup net. Il écoute, interprète, réfléchit, et quoi qu'il veuille tirer de cette information — et du cœur qu'il lui aurait brisé, qui vous vaut un battement de cils et une ardoise de nouveau parfaitement blanche —, ce que vous lui racontez ne le fait pas sauter de joie.
A supposer qu'il puisse sauter de joie. Vous n'en avez pas encore eu la preuve. Loin de là.

Près de la porte, bras croisés, Javier s'est mis à marmonner quelque chose. Beaucoup trop bas pour être entendu, et certainement pas à votre attention — à l'évidence, c'est à lui-même qu'il s'adresse.

Kharon accuse votre question en reposant ses yeux dans les vôtres.
Puis en les baissant vers vos mains.

« Oui. »

En un geste, il vous a saisi les deux poignets.
Le contact de ses mains fraiches contre votre peau est suffisamment inattendu et rapide pour peut-être vous valoir un mouvement de recul — mais s'il y a bien une chose que vous découvrez, c'est que Kharon sait être rapide.
Javier a à peine le temps de relever la tête et de pousser une exclamation inquiète que déjà, le garde s'est relevé — et, avec la grâce d'un danseur, a pivoté sur lui-même.
Et vous avec.
Il vous assoit sur sa chaise qu'il occupait précédemment avec assez de force pour vous empêcher de ne pas suivre le mouvement. Sa prise sur vos poignets est ferme ; désagréable, mais pas nécessairement douloureuse.
Penché vers vous, il plisse les yeux.

« Vous êtes trop proche. »

Ses paroles sont à demi noyées par le bruit de la porte qui s'ouvre d'un coup sec.

Quel timing.

Le garde lâche vos bras en même temps que le nouvel arrivant vous lance à tous deux un regard effaré.

« ... Qu'est-ce qui se passe, ici ? Qu'est-ce que vous faites ? »

Vous ne le reconnaissez pas, mais vous supposez à sa veste et à son brassard qu'il s'agit d'un policier. Il est grand ; quelconque, avec des cheveux blonds coupés courts et une peau claire. Rien de marquant à première vue, si ce n'est qu'il a l'air fatigué, énervé, et que son collègue le fixe avec une grimace qui en dit long sur l'ordre de commandement.
Il a peur de se faire réprimander.
Sa réaction est loin d'être aussi viscérale qu'avec monsieur Malka, ceci dit. Il y a un monde entre les deux.

Et Kharon, pendant ce temps, lève les mains à hauteur d'épaules et fait un pas en arrière en soupirant. Lorsqu'il les baisse, c'est pour mieux rester planté là et attendre.

Sans prendre la peine de s'expliquer. De se défendre. De quoi que ce soit.
Ennuyé, blasé, mais pas plus impliqué que ça.

▬ Votre personnage dispose à présent de cinq options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Accuser Kharon. { 3 }

• Dire la vérité. { 1 - 2 }

• Défendre Kharon. { 4  }

• Ne pas commenter, et embrayer sur autre chose. { 5 }

• Vous taire et laisser Javier répondre. { 6 }


Bonne chance.


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Ven 26 Juin 2020, 20:33

Spoiler:
La satisfaction que prenait la jeune femme à sentir son agresseur de la veille tendu sous ses doigts était symptomatique d'une déconfiture imminente, pas de doute là-dessus. Mais à sa décharge, Allison n'avait jamais vraiment su à quel moment s'arrêter.

Cela dit, lorsque le garde reprit la parole, elle se doutait que la riposte allait venir sous une forme ou une autre.

« Oui. »

Ses mains se refermèrent sur ses poignets, et elle avait beau l'avoir anticipé, Allison frôla la crise cardiaque. Et se retrouva assise à la place du garde avant que son coeur ait eu le temps de s'arrêter.
Cet imbécile clignota avec un temps de retard.

« Vous êtes trop proche. » Si peu, pourtant, trésor.

Allison battit des cils, décontenancée et le coeur battant la chamade. Le temps que Kharon mit à la lâcher lui parut beaucoup plus long qu'il ne le fut en réalité, et même alors, ses repères mirent une seconde à se replacer autour d'elle.
Puis elle adressa un sourire matois au daemon et se redressa en croisant les jambes : Javier n'était plus seul à l'autre bout de la pièce.

« ... Qu'est-ce qui se passe, ici ? Qu'est-ce que vous faites ? » Son regard bleu accrocha l'origine de la voix.

Le nouveau venu était en uniforme également - rien de surprenant - grand, blond, et Allison était certaine de ne l'avoir jamais vu de près. Il n'avait pas l'air de meilleure humeur que le reste de l'univers ce matin-là. La jeune femme arrangea ses cheveux avec un raclement de gorge embarrassé :

« Rien de grave, officier. »

Tout en affichant ouvertement, sur une inspiration brève et un court soupir, sa reprise de contenance, elle replaça une mèche blonde derrière son oreille, et adressa un ravissant sourire d'excuse aux deux hommes :

« J'étais un peu en colère à cause d'hier soir, veuillez m'excuser. »

Rien que de très vrai, en soi.





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Votre réponse empire un peu plus le froncement de sourcils du policier qui vient de rentrer dans la pièce. Sa mauvaise humeur apparente tourne vite à la perplexité, cependant — et dans le même temps, son regard passe de vous au garde.
Garde toujours aussi immobile qu'une statue, regard perdu quelque part sur votre droite. Ni sur vous, ni sur les policiers ; entre les deux.
Il a l'air ailleurs, faute d'un meilleur terme pour décrire son expression.

« Personne n'a blessé personne », intervient Javier, mains jointes dans son dos.

Certes. Ce n'est pas très explicite — d'autant plus que le nouvel arrivant ne vous a pas vue penchée sur Kharon, et ne l'a pas entendu vous répéter de vous éloigner — mais techniquement, l'important est là.
A supposer que ce soit ce qui lui importe à lui.
Le policier jette un regard peu convaincu à son collègue et s'attarde un moment sur vous, comme pour s'assurer que vous allez bien, mais soupire malgré tout.

« Je vous conseille de rester chacun d'un côté de la pièce, annonce-t-il en vous désignant tour à tour vous et le garde. Monsieur Malka ne devrait pas trop tarder. »

Si Kharon n'avait pas tourné la tête vers la porte, vous auriez douté qu'il ait même entendu le conseil. C'est un manque d'intérêt plus que de la réticence qui le tient en place quelques secondes supplémentaires, probablement — mais malgré tout, il finit par se déplacer en silence jusqu'aux chaises face aux vôtres.
Il s'assoit sur celle la plus éloignée de la porte sans dire un mot.
Le temps qu'il se déplace, le policier a eu le temps de scanner la pièce du regard ; de se tourner vers son collègue, et de lui lancer un regard mi-perplexe mi-offusqué.

« Où sont les autres ?

-Ils sont trois seulement. Et la demoiselle est partie aux toilettes, répond-il, entre ses dents et de mauvaise grâce. Elle revient très vite. »

Bref silence.

« Normalement. »

Une main sur ses yeux, l'autre policier soupire une seconde fois. Laisse retomber ses bras le long de son corps. Pousse la porte dans son dos jusqu'à la laisser entrouverte, tendu, avec toujours ce fond de contrariété collé au visage.

« Sors. »

Javier ne questionne pas l'ordre ; il vous jette un bref regard, puis glisse dans le couloir sans ajouter un mot.
Il n'a pas l'air plus inquiet que ça, cependant.

Une fois son collègue sorti, le policier se tourne vers vous et vous adresse un sourire désolé.

« On en a pour un instant. Ne bougez pas, s'il vous plaît. »

Sur quoi il passe à son tour dans le couloir. La porte reste entrebâillée, mais ils parlent trop bas pour que, de là où vous êtes, vous puissiez entendre ce qui se dit.
Donc il en va de même dans l'autre sens.
Kharon, face à vous, fixe le mur du fond dans l'immobilité la plus parfaite.

Il attend.

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Essayer de vous rapprocher pour écouter ce qu'ils disent. { 1 - 3 }

• Rester sur place et silencieuse. { 2 }

• Parler à Kharon. { 4 - 6  }

• Vous rapprocher de Kharon. { 5 }

Bonne chance.

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Le nouveau venu respirait la joie de vivre - d'être mort en l'occurrence mais bref - et un instant, Ally crut presque qu'elle allait en faire les frais. Mais il garda une attitude professionnelle, et finalement elle douta que sa contrariété soit dirigée spécifiquement contre elle. Elle acquiesça poliment à sa suggestion, suivit le garde des yeux, puis s'en désintéressa pour reporter son attention sur les deux policiers. De leur échange, elle n'apprit pas grand chose, si ce n'est une ébauche de leur dynamique, et elle laissa donc errer son regard çà et là pour ne pas donner l'impression de trop les fixer.
Puis l'injonction du blond à son collègue lui tira un haussement de sourcils. Elle retint une grimace entendue : quelqu'un allait passer un mauvais quart d'heure.
Et si pas tout de suite, dans la matinée à minima.
Il n'avait pas l'air specialement inquiet cependant. Cela dit, comparées à la trouille qu'avait l'air de lui inspirer son grand chef, pas mal de choses pouvaient encore passer pour du détachement.
En tout cas, nul besoin de préciser que ce ne fut pas la culpabilité qui étouffa Allison lorsqu'elle regarda leur surveillant quitter la pièce, puis répondit au sourire du deuxième policier par un air volontairement perplexe.

« Ne bougez pas, s'il vous plaît. » Demanda alors ce dernier avant de sortir à son tour.

Oui-da Monseigneur. Compte là-dessus big guy. À peine la porte fut-elle refermée - mais pas complètement, remarqua-t-elle à l'absence de claquement de pêne - qu'Allison était à nouveau sur ses pieds.
Les demi-teintes, les menaces à mots couverts et l'incertitude crasse dans laquelle on la laissait, elle en avait sa claque et ce n'était pas peu dire.
"Ce n'est pas vous qu'on met en examen que je sache.", avait dit Styx mot pour mot ; eh bien elle la retenait de bout en bout. Que ces messieurs s'occupent mieux de la sécurité de manière générale avant de vouloir la mettre au coin à cause de la manière dont elle gérait la sienne.

Bon, écouter aux portes ne trouvait d'excuse valable dans aucune situation possible en l'occurrence, mais à la guerre comme à la guerre. On ne construit pas un empire avec trois parpaings et un peu de soleil. A un moment, il faut se servir en ciment chez le voisin.

Un regard en coin à Kharon, alors qu'elle se déplaçait à pas de loup - en bénissant le ciel d'avoir mis des talons plats - lui apprit qu'il était reparti dans sa contemplation d'Ethers éloignés. Il se moquait de la police comme de sa première faux miniature de toute façon, elle doutait qu'il vienne lui barrer la route.
A moins d'un excès de zèle déplorable, et alors elle n'aurait qu'à jouer les idiotes avec suffisamment de talent pour faire passer la pilule.
Dans le cas contraire, er...

Heureusement, quand elle avait une idée en tête, Allison ne l'avait nulle part ailleurs, et un instant lui suffit pour dépasser la table et se diriger vers la porte à pas très lents en tendant l'oreille. Elle ne chercha pas à se glisser derrière les gonds où à se cacher : si les deux policiers rentraient brutalement, mieux valait qu'ils la croient dans l'intention d'aller s'adresser à eux pour une raison quelconque (malaise, toilettes, "monsieur l'agent j'ai trop peur seule avec lui si vous n'êtes pas là" et blablabla) plutôt qu'en train d'écouter leur conversation.
Elle doutait de faire illusion aux yeux du latino, mais jusqu'à présent il avait fait profil bas, et s'il décidait tout à coup de changer d'attitude eh bien...
Eh bien ce serait pas de chance.




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Vous vous levez en faisant le moins de bruit possible — et lorsque vous avancez vers la porte, vous n'en faites pas plus. Elle est bien assez fermée pour qu'ils ne puissent pas vous voir à moins de la rouvrir un peu ou de regarder directement par l’entrebâillement ; vous ne pourrez pas y échapper s'ils l'ouvrent, mais en attendant vous êtes plutôt confiante. Ils sont trop occupés à parler pour entendre des pas légers.
Le regard du garde, sur le côté, accroche vos mouvements aussitôt que vous vous mettez à marcher. Il vous suit sur quelques pas, sourcil haussé, puis vous abandonne sur un silence indifférent.
Complice, aussi. Fatalement.
Vous doutez qu'il ait grand chose à faire de vous savoir en train d'espionner des conversations, cependant. S'il était impliqué, peut-être ; mais là ?

Il vous a semblé d'un naturel plutôt détaché, jusqu'à preuve du contraire.

Toujours est-il qu'il ne vous dénonce pas. Ne fait pas de bruit. Reste tranquille, à sa place, sans bouger ni poser le moindre problème.
Autant pour vous.

De l'autre côté de la porte, les soupirs vont bon train.

« ... -gal.

-Ça, j'ai bien compris. Et on peut savoir pourquoi tu ne démissionnes pas, dans ce cas ? »

Silence.

« ... Écoute, c'est pas la question. Comment ça va, là-bas ? »

Vous entendez des bruits de tissu. Un soupir.
Javier n'a l'air ni à l'aise, ni convaincu. Quand l'autre policier reprend la parole, il n'a pas l'air de l'être plus.

« Mal. J'ai essayé de tempérer, mais. »

Mais.

« Ils n'en font qu'à leur tête. Tous. Je vais essayer de discuter avec Yehonatan, mais... »

Mais.

« ... Il prend ça beaucoup trop à cœur. Je m'inquiète pour lui. »

Nouveau bruit de tissu. Silence.

« ... Moi aussi. »

L'ambiance est passée de tendue à pesante, de l'autre côté de la porte. Et pas à cause des potentiels manquements de Javier, semble-t-il.

Tiens donc.

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester écouter. { 4 - 6 }

• Retourner à votre place. { 3 }

• Ouvrir la porte / frapper à la porte pour les interpeller. { 1 - 5 }

• Aller près de Kharon. { 4 }


Bonne chance.


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Le regard du garde pesa dans le sillage d'Allison un bref instant, mais comme elle l'avait escompté, il ne fit aucun commentaire.
Manifestement, il avait mieux à penser. A faire, encore. Grand bien lui en fasse.
Non pas que se représenter la facilité avec laquelle il l'avait ignorée et maîtrisée, la veille comme aujourd'hui, ne fasse pas bouillir la jeune femme d'indignation ; mais elle avait mieux à faire que de l'abreuver de feulements stériles.

Allison pouvait passer pour impulsive et capricieuse, bornée même, mais elle était loin d'être stupide.

Quoi que quiconque la voyant aux aguets à une distance plus que suspicieuse de la porte aurait légitimement pu se poser la question.
Pour elle, question il n'y avait pas. L'information c'est le pouvoir - ce n'était pas son frenchie de colocataire qui la démentirait sur ce point - et à part quelques réprimandes indignées et les mauvaises grâces des deux policiers, elle n'estimait pas risquer grand-chose en termes de conséquences.
De son point de vue, le jeu en valait largement la chandelle.

Sur le moment ceci dit, elle craignit de s'être déplacée pour rien - à part pour apprendre que son rôle de planton gonflait Javier à un point cosmique, chose déjà plus ou moins claire. Elle n'avait jamais rencontré quelqu'un aussi enchanté de faire son travail, dites donc.
Je soutiens l'offre de démission. Il était mignon, il pouvait se reconvertir en gigolo ou videur de boîte attrape-minettes.
N'importe quoi d'autre, il avait l'embarras du choix.

Le tournant que prit la conversation sur la déposition de Simon - supposait Ally, à moins qu'ils en soient aux nouvelles du jour façon machine à café - lui remit les pieds sur terre :

« (...) Comment ça va, là-bas ?
Mal. J'ai essayé de tempérer, mais. »


Well, sounds perfect.
Allison souligna l'information d'une belle grimace. Simon, what the fu-

« Ils n'en font qu'à leur tête. Tous. Je vais essayer de discuter avec Yehonatan, mais... »

Okay here's the fuck. La jeune femme pinça les lèvres en se retenant de lever les yeux au plafond, préférant continuer de guetter sons et jeux de lumière afin d'anticiper le retour des deux hommes dans la pièce - et filer jusqu’à la poignée s’ils faisaient mine de pousser la porte.
Ah elle est belle, la gestion "Comme en 40", hein. Elle l'avait un peu redouté, et aurait dû s'en douter plus fort.
Ça pouvait être bon pour elle comme très mauvais, et vu l'humeur du chef de la police, elle penchait malheureusement pour le mauvais côté de la balance.




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Tandis que vous faites le pied de grue devant la porte, accompagnée de temps à autre par un coup d'oeil rapide du garde (causés par qui ou quoi, difficile à dire ; vous auriez du mal à déterminer s'il réagit à des micro-mouvements de votre part, à rien du tout, ou aux voix étouffées dans le couloir), la conversation reprend.

« Tu crois qu'il t'écoutera ?

— Alors ça. » Un grondement suit une inspiration ennuyée. « Il va bien devoir m'entendre, en tout cas. On a assez mauvaise réputation comme ça, c'est vraiment pas la peine de... »

Bref silence.

« Les gardes plus que nous.

— Il ne devrait même pas y avoir scission ! Après on se retrouve avec Lethe qui... » Silence ; bruissements de tissus — et les gestes qui vont avec, vous supposez. « ... Tue des gens. Lethe. Qui tue des gens. C'est ridicule.

— Le jeune homme n'avait pas l'air traumatisé, interjecte Javier, une touche de sarcasme évidente dans la voix.

— Peu importe. Tout le monde ici l'est, pour ce que j'en sais — et c'est ridicule. Yehonatan va se faire détester de la moitié du monde, Lethe du reste, et personne n'écoutera plus personne. »

Détester, hein. Ça promet.
Aucune idée de ce qu'a pu voir ou entendre le policier pour en venir à cette conclusion, mais il n'a pas l'air très optimiste sur la suite des évènements.
Ce qui, en retour, vous rassure probablement beaucoup. Reste à voir qui vous détestez, vous, dans cette histoire.
Puisqu'il a l'air de penser que personne ne va s'en tirer sans devoir prendre parti.

Mais serait-ce bien étonnant.

« Elle revient bientôt, la jeune fille ? »

Vous entendez presque la grimace de Javier à travers la porte.

« ... Je devrais peut-être aller voir. » Il baisse encore la voix. « Si Acheron s'amuse à l'ennuyer dans le hall pour la retarder, je lui colle dix policiers sur le dos. »

Ah.
En voilà, une vision intéressante.

Vous n'avez pas le temps de pondérer la haie d'honneur qu'il prévoit de potentiellement envoyer au concerné, eut-il décidé d'embêter (et qu'est-ce que ça lui apporterait de la retarder, au juste ?) votre colocataire — la porte grince, et vous savez parfaitement ce qui va suivre.
Un "que faites-vous là" sûrement très aimable, si vous ne bougez pas très vite.

▬ Votre personnage dispose à présent de deux options, ayant toutes des conséquences différentes

• Reculer. { 1 - 3 - 5 }

• Avancer. { 2 - 4 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Les deux réponses impliquent un lancer de dé.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir entamé votre mouvement. (fait un ou deux pas en arrière, ou atteint la porte)


Bonne chance.


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Les épaules tendues sous son trench, dont elle était moins vêtue que de son apparente décontraction, Ally resta sur place. Tourner le dos à Kharon était plus difficile qu'elle l'aurait cru - à vrai dire, elle n'y avait même pas réfléchi avant de se retrouver dans le cas de figure. Savoir d'expérience que quoi qu'il décide de faire, elle ne pourrait pas l'en empêcher, ne contribuait pas à la tranquilliser.

Ce qu'elle entendait à travers la porte non plus, d'ailleurs.

Pensive, la jeune femme frottait la pulpe de ses doigts dans sa poche en cherchant à cerner les limites des incendies et repérer les potentiels nouveaux départs de feu.
Professionnel, tout ça, dites donc.
De son point de vue, ce n'était plus à prouver.
Pour la millième fois depuis son réveil dans une pièce blanche sans fenêtres, Allison se demanda comment elle avait atterri là et qui était responsable de tout ce bordel.

La mention à Maeve la fit à peine tiquer plus que pour ficeler l'excuse - toute relative - dont elle avait l'intention d'user, et son attention fut très vite captée par le grincement de la porte. La jeune femme tressaillit par anticipation, et en essayant de ne pas faire plus de bruit - manquerait plus qu'on se rende compte que ses pas partaient de tout près de la porte - elle se dirigea rapidement vers l'entrebaillement dans l'idée de tirer la poignée à elle en même temps, tout en lançant un sonore :

« Excusez-moi ? »




Aether
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Le membre 'Allison Banks' a effectué l'action suivante : Tenter sa chance


'Dé standard' :
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Vous réagissez vite. La porte a à peine grincé que vous l'avez rejointe, discrète au possible — et, main sur la poignée, élevé la voix suffisamment fort pour que l'on puisse vous entendre de l'autre côté.
Votre geste se confond avec celui du policier ; vous tirant, lui poussant, et pendant peut-être une seconde vous êtes légitimement en droit d'avoir peur qu'on vous torde le poignet par maladresse. Soit ça, soit le pas de trop qui viendrait vous enfoncer malencontreusement le panneau de bois dans le nez ou l'épaule.
Heureusement pour vous, la main qui pousse la porte est sûre et attentive. Le battant est retenu avant qu'un malheur n'ait pu arriver, puis poussé à votre rythme et avec votre présence en tête.
Sourcils arqués, le policier — celui dont vous ne connaissez pas le nom — vous adresse une moue désolée.

« Mille excuses, je ne vous avais pas entendue arriver. Vous avez le pas léger. »

Le ton sonne tout sauf sarcastique ; s'il y a le moindre sous-entendu, alors il est drôlement bien caché. Quitte à supposer quoi que ce soit derrière son commentaire, ce serait plutôt un semblant d'admiration concernant la délicatesse évidente de votre démarche.
Javier, un pas de côté, vous lance un regard plus dubitatif. S'il pense quoi que ce soit de la coïncidence, toutefois, il reste aussi silencieux que Kharon à ce propos.

« Si ça ne vous dérange pas, je vais laisser Javier régler votre problème. Je reviens. »

La question est plus rhétorique qu'autre chose — et s'il vous adresse un signe de tête poli, il n'attend pas votre assentiment pour repartir par la porte ouverte.
Javier lui jette un regard blasé qui donnerait presque l'impression qu'il va reculer doucement, fermer la porte et partir faire tout sauf ce qu'on lui a demandé de faire. Malgré tout, il ravale son malaise ; pousse la porte jusqu'à la laissée entrebâillée, et se tourne vers vous.

« Oui ? »

Sa joie à l'idée de vous aider n'est pas évidente. D'un autre côté, personne dans cette pièce et en dehors ne lui a rendu l'existence facile, jusque-là.

La situation est particulière, à l'évidence, et lui pas très heureux d'en faire partie.


▬ Pour ce tour, la conversation et le placement dans la pièce sont libres (mais auront quand même des conséquences).


Bonne chance.


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Mar 30 Juin 2020, 15:32

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Oh, right. Les petits désagréments du quotidien, n'est-ce pas.
Depuis que ses colocataires se faisaient trucider et elle assommer sous son propre toit, bizarrement, Allison se sentait moins encline à faire tout un cirque intérieur sur le fait d'avoir failli se prendre une porte en pleine figure.
Qu'est-ce qu'elle grandissait vite, depuis qu'elle était morte, dites donc.

En outre, il ne fallait pas être mauvaise langue, l'agent dont elle ignorait encore le nom était remarquablement courtois. Il avait au moins ça pour lui.

« Mille excuses, je ne vous avais pas entendue arriver. Vous avez le pas léger. »

Allison lui adressa un sourire éblouissant qui ne lui tenait rigueur d'absolument rien, que le fait qu'il ne soupçonne manifestement rien de sa petite séance d'écoute ne risquait pas de ternir.

Double buttslap pour Jean Moulin.

Elle se décala poliment d'un pas pour avoir les deux hommes dans son champ de vision, tandis qu'il reprenait :

« Si ça ne vous dérange pas, je vais laisser Javier régler votre problème. Je reviens. »

Et il fila dans le couloir plus vite que Cameron Diaz devant une séance d'autographes. Allison haussa un sourcil et reporta son sourire vers le latino, dont elle n'arrivait toujours pas à savoir s'il était juste dans une rogne paranoïaque contre tous les témoins et prévenus dans leur ensemble, ou s'il se méfiait réellement d'elle.
Chose qui aurait été compréhensible, mais elle aurait aimé savoir à quel point.

« Je me demandais juste si vous aviez vu revenir ma colocataire. » Elle fit mine de jeter un coup d'oeil dans le couloir pour soutenir ses propos, puis ajouta avec une grimace discrète : « Elle est gentille mais elle a tendance à mettre son nez partout. »

Laisser filer cette information sur un ton parfaitement innocent lui procura une satisfaction conséquente. Mais sachant que Javier les avait tous observés depuis le début - aka discuter avec ces messieurs mis en examen slash ne rien faire en fixant le plafond - la jeune femme préféra tempérer avec prudence :

« Je m'inquiète un peu. Je ne veux pas qu'elle s'attire des problèmes avec qui que ce soit en se. Perdant ou autre. »

Elle préféra ne rien ajouter permettant au policier de déterminer si elle s'inquiétait pour Maeve, ou de l'éventuel impact que ses soi-disant bêtises éventuelles pourrait avoir sur elle-même.
S’il s'était déjà fait son avis, de toute façon, ça ne changerait pas grand-chose.




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Mar 30 Juin 2020, 21:58

Sans rancune


Malgré la réticence évidente que semble avoir le policier à gérer quoi que ce soit concernant cette affaire (vous ne savez pas comment il agit d'habitude ; difficile de comparer), il vous écoute attentivement. Son regard suit le vôtre lorsque vous parlez de votre colocataire portée disparue, pour revenir sur vous quasi immédiatement lorsque vous mentionnez la possibilité qu'elle ait pu mettre son nez de-ci de-là.
L'information lui tire un froncement de sourcils soit dubitatif, soit bien peu ravi — et en soi, il est aussi possible que ce soit un peu des deux. Il vous étudie sans rien dire, vous laissant tout loisir de finir votre explication, avant de ne reposer les yeux sur la porte en question.
Après une brève réflexion, il secoue la tête de gauche à droite.

« Andrew est parti la chercher. J'espère pour elle qu'elle ne s'est pas vraiment perdue, soupire-t-il. Volontairement ou non. Parce que pour ce que ça vaut, même s'il n'a pas besoin d'elle dans l'immédiat, monsieur Malka risque de ne pas trop apprécier s'il revient avant elle. »

Rien de bien étonnant à ça. Vous n'avez pas l'impression que "Monsieur le Chef de la Police" soit du genre à trouver spirituel de devoir attendre les autres alors qu'ils étaient censés rester sur place.
Les figures d'autorité de manière générale, ceci dit.

« ... Surtout dans le cas où ça se serait mal passé avec votre ami. » Il fait la moue, et désigne les chaises à votre droite — sa gauche — de la tête. « Restez tranquille. Contentez-vous de témoigner. Pas de... »

Il fait un geste abstrait du poignet. De tout ça.
En même temps qu'il tente de trouver ses mots, vous entendez des bruits de pas — trois paires — se rapprocher rapidement. Il n'en faut pas plus pour faire courir un frisson de tension le long des traits du policier.
Kharon, lui, ne bouge pas d'un millimètre.
Nerveux, Javier inspire entre ses dents et se décale un peu plus vers la gauche. Votre droite.  Hors du chemin de la porte.
Il vérifie que vous ne risquez pas de vous la prendre dans la figure non plus, le cas échéant, et noue ses mains dans son dos. Professionnel. Figé.

Une seconde plus tard, la porte est ouverte sans aucune délicatesse.




Le chef de la police est le premier à passer par la porte ouverte. Ses traits tirés lui donnent l'air sévère ; fatigué. Excédé. Pas d'humeur à rire ou à accepter la moindre remarque de travers — surtout pas si elle lui déplait.
Il se décale aussitôt, et laisse passer celui d'entre vous qui l'avait accompagné à l'extérieur. Vous rentrez dans la pièce, suivi de près par Lethe.
Le garde n'a pas l'air plus heureux que le policier. Loin de là. Son expression est relativement neutre, mais il ne respire pas la joie d'exister ; et en voyant qui d'autre est dans la pièce, ça ne va pas en s'arrangeant.
L'endroit est à peu de choses près comme vous l'avez laissé. Rien ne laisse à penser que quoi que ce soit de grave se soit produit ; l'une de vous est encore là, debout près de Javier — qui est lui aussi encore là, de fait, et vous semble aussi heureux de ce constat qu'à votre départ.
La seule différence notable serait la présence d'un autre garde, assis du côté droit de la pièce. Là où étaient installées vos colocataires, avant que ne vous partiez. Cornes, uniforme mauve, épaisse frange de cheveux bruns. Aucune arme en vue.
Il lève la tête dans votre direction lorsque vous rentrez, mais son regard ne s'attarde pas sur vous.
C'est Lethe, qu'il regarde.

Le temps que le policier en chef balaie la pièce du regard, l'air on ne peut plus exaspéré, Lethe fronce les sourcils en direction de son collègue et part s'asseoir de l'autre côté de la pièce. Là où il était installé, avant que vous ne partiez.
L'autre garde ne le lâche pas du regard. Il fronce les sourcils à son tour, mais aucun n'élève la voix.

« Et c'est mademoiselle Callaghan qui est absente. Bien sûr. »

Il se pince l'arête du nez. Inspire ; soupire.

« Allez vous asseoir. Ou restez debout, peu importe, ajoute-t-il à votre adresse — à tous les deux. Quelque chose à signaler de pertinent, cette fois, Javier ? »

Le policier, resté en retrait et prostré contre son mur, lance un regard en coin à celle d'entre vous qui était restée avec lui.

« Une légère tension entre mademoiselle et Kharon. Qui n'a rien d'exceptionnel, sachant ce qui s'est passé hier. »

Yehonatan hoche la tête, pensif. Son regard glisse sur le concerné, mais ne reste pas longtemps posé sur lui.
Concerné qui, de son côté, a cessé de fixer Lethe pour plutôt étudier tour à tour chaque personne dans la pièce. Attentif ; aux aguets. Vous ne le sentez pas particulièrement inquiet, et ne sauriez pas dire s'il écoute seulement ce que racontent les policiers.

« Et le témoin parti aux toilettes. Parce que c'était le bon moment, bien sûr. » Son ton est sec ; pas cassant, mais pas loin. « En attendant, je vais expliciter certaines règles. Pour le bon déroulé de ces interrogatoires. »

Son regard se pose sur celui d'entre vous qui vient d'être interrogé, justement.
Tout sauf ravi.

« Aucune des personnes dans cette pièce ne devra s'exprimer dans une langue autre que celle d'Asphodèle. Les seules exceptions tolérables seront l'anglais et l'espagnol, que Javier peut comprendre. Vous devez parler à voix haute et intelligible. Toute messe-basse devra être notée et pourra être sanctionnée. Si elles persistent, vous pourrez être consignés à un endroit spécifique de la pièce. Voire, s'il le faut, séparés dans des pièces différentes. »

Le ton est définitif ; dur, presque. Il est évident qu'il n'acceptera rien de moins, et que tenter de négocier rencontrerait un refus net et catégorique.
Ce sera comme ça, et pas autrement.

Javier hoche la tête. De plus en plus nerveux.
Lethe remonte ses deux pieds sur sa chaise, bras croisés sur ses genoux.
Kharon persiste à ignorer tout et tout le monde, et préfère manifestement se remettre à étudier le mur d'en face.

Tout un programme.

« J'espère avoir été clair. » Après un regard appuyé à chacun de vous, il jette un coup d’œil au couloir. « Maintenant, nous allons tous pouvoir attendre mademoiselle Callaghan. Dans la joie. La bonne humeur. Et la perte de temps. »

Et vu la façon dont il le dit, ça ne pourrait pas lui faire plus plaisir.
Pour la joie et la bonne humeur, on repassera.

▬ Vos personnages disposent à présent de trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Vous asseoir/tenir du côté gauche de la pièce, là où est Lethe. { 4 - 6 }

• Vous asseoir/tenir du côté droit de la pièce, là où est Kharon. { 1 - 3  }

• Rester près de la porte, là où sont les policiers. { 2 - 5 }

▬ Vous pouvez également parler à qui bon vous semble ; PNJ ou PJ.


Bonne chance.


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Simon pénétra dans la pièce à la suite de Yehonatan, et jeta immédiatement un regard inquisiteur à la ronde. Rien n’avait brûlé, rien n’avait été cassé, Javier était encore en un seul morceau, Allison n’avait pas explosé, et Kharon se trouvait bien là comme prévu. Il suivit sans essayer d’être discret l’échange muet des deux gardes, curieux.
Alors, quel est le problème.

« Et c'est mademoiselle Callaghan qui est absente. Bien sûr. »

Le jeune homme haussa les sourcils en direction d’Allison, mi-interrogateur, mi-goguenard, avant de se concentrer sur Javier – que personne n’allait croire entièrement, pas après le « rien à signaler » en pleine France occupée. Une légère tension ? Rien n’était léger, avec Allison, mais soit. Avant d’en savoir plus, il consentait à lui accorder le bénéfice du doute.
Le temps que monsieur Malka ne fustige la mauvaise gestion du temps des témoins (et du personnel), Simon se posta non loin de Lethe – pas envie de s’asseoir, il avait déjà passé trop de temps sur une chaise, ces dernières longues minutes. Il avait les jambes engourdies d’agacement et d’anticipation.

Et, ah – la prochaine salve de balles allait être pour lui. Il l’attendit avec un sourire amoureux.

« Aucune des personnes dans cette pièce ne devra s'exprimer dans une langue autre que celle d'Asphodèle. Les seules exceptions tolérables seront l'anglais et l'espagnol, que Javier peut comprendre. Vous devez parler à voix haute et intelligible. Toute messe-basse devra être notée et pourra être sanctionnée. Si elles persistent, vous pourrez être consignés à un endroit spécifique de la pièce. Voire, s'il le faut, séparés dans des pièces différentes. »

Simon se retint de rouler les yeux au plafond, se contentant d’analyser les expressions des différents protagonistes. Un policier énervé, un policier à deux doigts de claquer son insigne, deux gardes immobiles comme des statues, et une colocataire ravie du semblant de retour qu’elle venait de grappiller de son entretien.
A elle aussi, il renvoya un sourire amouraché.

Les dernières phrases excédées de monsieur Malka tirèrent son sourire sur le côté.
Aussi inutiles que peu crédibles.

« Elle a peut-être oublié où se trouvait la salle », hasarda-t-il sur un ton qui, sans perdre son calme poli, n’en restait pas moins piquant.

Pourquoi rater une seule occasion de l’ouvrir.



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L'excuse passa comme une lettre à la Poste - enfin à peu près, mais Allison n'eut pas l'impression d'être particulièrement sur la sellette - et la suite ne lui apprit pas grand-chose de plus. Docile, la jeune femme acquiesça en jetant un regard vers les chaises, et en profita pour effleurer Kharon des yeux.
Toujours immobile. Belle plante verte.
Puis des pas se firent entendre, et elle recula machinalement pour sortir du passage.

Bien lui en prit car un instant plus tard, la pièce fut de nouveau bien plus meublée. Allison observa entrer le chef de la police, suivi de Simon - te voilà, toi - et Lethe, qu'elle avait la sensation de n'avoir pas vus depuis des années.
Pourtant, ça ne pouvait pas faire plus d'une grosse demi-heure qu'ils étaient sortis.

La jeune femme suivit elle aussi les deux gardes du regard - tiens, la plante verte se réveillait dites donc, puis répondit à l'interrogation muette de son colocataire d'une grimace aussi brève et discrète que possible.
Tout le monde aurait dû se douter que ça mettrait la hiérarchie en rogne, ce surplus de retard. A la place de Malka, Allison n'aurait pas apprécié non plus.
Sérieusement, elle n'aurait pas pu se retenir ou se prendre en main, comme tout le monde-

« Allez vous asseoir. Lâchait Yehonatan d'un air excédé pendant ce temps.Ou restez debout, peu importe. Quelque chose à signaler de pertinent, cette fois, Javier ? Courage, Marco.
— Une légère tension entre mademoiselle et Kharon. Qui n'a rien d'exceptionnel, sachant ce qui s'est passé hier. » Allison se détendit subrepticement et baissa les yeux en s'appliquant à garder un air neutre.

Une légère tension, certes. Lorsqu'elle les releva pour faire un tour de la pièce, Simon et Lethe s'étaient placés à sa gauche, et voir Kharon promener son regard neutre d'un protagoniste à l'autre lui donna des fourmis dans les doigts.
En attendant, elle pouvait comprendre le daemon, parce que rien qu'à regarder autour d'elle, elle pouvait tirer quelques conclusions. Conclusions que la suite des paroles de Malka ne firent que confirmer :

« Aucune des personnes dans cette pièce ne devra s'exprimer dans une langue autre que celle d'Asphodèle. »

Tournée vers Simon et par conséquent presque hors de vue niveau expressions, Allison roula des yeux d'un air exaspéré à son adresse.
Sérieusement ?
Il l'avait fait exprès, c'était difficilement possible autrement. Aurait-elle eu le désir d'élever la voix, la californienne lui aurait peut-être demandé s'il avait pour projet d'écrire un livre détaillé sur tous les types de cachots qu'il était possible de visiter dans la vie comme dans la mort.

Mais comme elle était très consciente de la surveillance qui s'exerçait sur eux, la jeune femme se contenta de ravaler un soupir outré, dans la joie. La bonne humeur. Et la perte de temps.
Tu l'as dit.
Manifestement, rester plantés là comme des piquets à attendre le retour de la petite irlandaise était le rêve d'absolument chacune des personnes présentes.

« Elle a peut-être oublié où se trouvait la salle » Plaça soudain son ami, de manière si inattendue après l'absence totale d'humour de la demi-heure précédente, qu'Allison manqua éclater de rire.

La jolie blonde mordit son sourire en levant au plafond des yeux hilares, agacée que la répartie de son colocataire lui donne envie de lui pardonner instantanément toutes ses conneries en interrogatoire.

Parce qu'il en avait fait, ça se sentait, et ce qu'elle en avait entendu ne laissait que peu de doute. Si tout le poste n'était pas au courant, à ce stade...




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Vous voir vous placer du côté gauche de la salle, même sans vous tenir près de qui que ce soit, vous vaut un regard blasé du chef de la police — qui, quoi qu'il puisse en penser, ne commente pas. Kharon vous suit des yeux également, attentif semble-t-il aux mouvements de chacun. Dès lors que vous semblez avoir décidé de rester sur place, il repose les yeux sur quelqu'un d'autre.
Ses yeux grands ouverts, réactifs et attentifs, lui donnent presque l'air d'un chat figé devant une fenêtre. A l'écoute du moindre bruit.
Son silence de mort n'arrange rien. Même une fois qu'il s'est décidé à étudier le mur, peut-être perdu à mille lieues de là dans ses pensées, vous le sentez bien plus prêt à réagir que la silhouette avachie de Lethe.

Votre commentaire, s'il tire un rire étouffé au concerné, est loin de faire l'unanimité. Kharon n'en a vraisemblablement rien à faire, et Javier fait passer son regard de vous à son supérieur avec l'air de celui qui sait qu'il y a quelque chose à comprendre, et que le quelque chose risque de ne pas plaire au maître des lieux.
En l'occurrence : Yehonatan.
Yehonatan qui vous lance son sourire le plus amer, une main sur sa hanche, et vous fusille aussi littéralement que possible du regard.

Ravi, en somme.

« Une hypothèse à ne pas négliger, certes. Merci de votre inestimable participation, monsieur Brillant, répond-il, des clous rouillés plein la voix. Il est vrai que l'amnésie est contagieuse. »

Fait qui a l'air de beaucoup lui faire plaisir, à en juger par la façon dont il dissèque tendrement chacun de ses mots.
Quoi qu'il se soit passé, et peu importe à quoi l'amnésie en question fait référence, il l'a clairement en travers de la gorge.

Sans vous laisser le temps de rétorquer, il croise les bras. Pose le regard sur Lethe.
L'ombre d'un soupir plus tard, il reprend la parole.

Et pas dans une langue que vous comprenez.

Les deux gardes réagissent immédiatement. Kharon tourne la tête dans sa direction ; Lethe, lui, pousse un grondement de chien aux abois, nuque pliée pour mieux poser son front contre ses avant-bras — cachant de fait son visage à votre vue et à celle de toute autre personne présente dans la pièce.
Bizarrement, vous doutez qu'il sourie.
Le temps de finir sa phrase (ses phrases ? difficile à dire), le regard du policier s'est reposé sur l'autre garde. Garde qui soutient son regard sans ciller. Sourcils froncés. Le fait glisser sur son collègue, toujours replié sur lui-même.
Puis, avec une lenteur délibérée, le repose sur son interlocuteur.

« Ce n'était ni de l'espagnol ni de l'anglais. Dois-je demander à Javier de le consigner. »

Ça fait rire Yehonatan.
Pas un rire joyeux, soit. Mais il rit malgré tout.

« Javier ? Fais donc. »

Le pauvre Javier jette un regard paniqué à son supérieur, vraisemblablement incapable de déterminer s'il s'agit d'un ordre ou d'une touche d'humour à ne pas prendre en compte.
Comme le supérieur en question reste le fixer, sourcil haussé, il sort lentement son carnet de sa poche. Puis son crayon.

Le temps qu'il le fasse, Kharon s'est remis à fixer le mur.
L'ambiance est pesante. Presque littéralement.

Et si Maeve ne revient pas très vite, ça ne risque pas d'aller en s'arrangeant.

▬ Vos personnages disposent à présent de trois-cent-deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Aller voir comment va Lethe. { 1 }

• Demander à Kharon de traduire. { 2 }

• Demander à Yehonatan de traduire. { 3 }

• Demander à Lethe de traduire. { 4 }

• Parler à toute personne présente dans la pièce. { 5 }

• Vous taire / ne rien faire. { 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non et bougé ou non.


Bonne chance.


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Simon Brillant
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Les yeux mitraillettes de monsieur Malka et son ton acide cherchèrent à percer des trous dans sa peau ; Simon soutint son regard sans lâcher son sourire en coin. Il n’avait pas d’humour – Allison en avait beaucoup plus que lui, elle risquait de trouver le temps long dans son bureau, elle aussi. J’espère que tu as apporté le vin.

Content de son inestimable contribution à la bonne humeur de la pièce (dont la température ne cessait de chuter), il le fut bien moins des mots qui filèrent en flèche jusqu’à Lethe. Kharon avait tourné la tête et avait compris, mais impossible de savoir ce qu’il en pensait. Ses sourcils froncés ne lui apprirent pas grand-chose. Pas ouvert, pas expressif. L’exact contraire de Lethe, dont le grognement l’interpella.
Les yeux de Simon allaient des deux gardes à Yehonatan avec la vigilance d’une sentinelle. Il soupira intérieurement sur le retour de cette sensation d’explosion imminente qui l’empêchait de s’attarder ailleurs que sur leurs silhouettes. Il n’était pas sot, et les sons qui étaient sortis de la bouche de Yehonatan…

Des mensonges, encore ?

Kharon brisa le silence sur une répartie que le jeune homme nota soigneusement. Il ne le connaissait pas ; aurait été bien en mal de le placer sur l’échiquier. A dire vrai, c’était même la première fois qu’il le voyait de sa mort.
Allison devait en savoir plus. Il refusait de croire qu’ils soient restés silencieux et en place tout ce temps – pas avec la manière dont elle avait d’emblée traité le Daemon. Maeve, oui. Allison, non. Qu’ils se soient miraculeusement remis en place comme de bon soldats par le plus grand des hasards, par la volonté d’Andrew, ou qu’ils les aient entendus arriver (il avait sa petite idée là-dessus)…

Quelque chose s’était passé. Allez savoir quoi. Allison se faisait sage, Javier paniquait, et Kharon avait le regard fixe.
Simon bougea jusqu’à se coller à la chaise à la droite de Lethe, toujours sans s’asseoir. Il passa le regard sur l’ensemble des protagonistes, dressant une liste non exhaustive des participants.

Allison. Maeve, partie en vadrouille au bon moment pour faire enrager le chef de police. Chef qui dressait des murs pour les abattre lui-même. Javier, dont le casier devait se résumer à « mensonges à répétition ». Pas bien ferme, pas bien décidé. Kharon, immobile comme une réplique cornue du Penseur de Rodin. Lethe, qui allait mal.

Et pour finir, moi qui n’arrange rien.
Pourquoi changer, ils étaient si bien partis.

« Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. » fit-il en français, le regard tantôt sur les uns, tantôt sur les autres.

Consignez ça aussi, je vous en prie.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Votre mouvement n'échappe ni à Yehonatan, ni à Kharon. L'un comme l'autre se passe de commentaire, encore une fois — mais si l'un se contente de vous observer, puis de retourner vaquer à sa discussion muette avec le mur d'en face, l'autre garde posé sur vous un regard impavide.
Regard qui, lorsque vous reprenez, prend de nouveau des allures d'iceberg prêt à déchirer la coque d'un bateau.

Lequel, ça…

« Monseigneur des Hypocrites », grommelle Lethe depuis le cocon de ses bras — en français, lui aussi.

Épaules haussées, froid mais aussi indifférent que possible à vos échanges, le policier fait signe à son subalterne de continuer d'écrire.
Son mouvement de poignet tend les lèvres du concerné en ligne droite. Il pose des yeux perplexes sur vous ; sur Lethe ; sur Kharon. Puis s'exécute, malgré tout.
Il aurait du mal à cacher quoi que ce soit quand vous le faites en présence du concerné. La prise de notes semble inévitable, cette fois.

Quant-au garde cornu, qui étudie à présent le visage de Yehonatan, sans ciller ni détourner le regard, vous auriez du mal à dire s'il a compris ou non. Il ne fronce pas les sourcils ; ne hoche pas la tête.
Difficile d'en tirer la moindre conclusion.


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Jeu 02 Juil 2020, 22:43

Spoiler:
Monsieur le Chef de la Police apprécia tout autant qu'Allison le trait d'esprit de Simon, comme on pouvait s'y attendre. Discrète pour une fois, la jeune femme alla doucement, d'un pas en arrière, toucher des omoplates le mur dans son dos. Son regard sautait sans cesse d'un protagoniste à l'autre, et elle s'aperçut que le daemon, à l'autre bout de la  pièce, faisait de même.
Elle réalisa que cette attitude ouvertement alerte, chez lui, la mettait mal à l'aise maintenant.

« Une hypothèse à ne pas négliger, certes. Merci de votre inestimable participation, monsieur Brillant. Il est vrai que l'amnésie est contagieuse. » Sifflait Malka pendant ce temps.

Le mot la fit tiquer. Elle jeta un nouveau regard à Simon, en se demandant qui diable avait fichu quoi.
Les paroles de Kharon résonnaient encore par-dessus celles de Lethe, et les choses semblaient s'emboîter sans qu'Allison réussisse à mettre le doigt dessus.

Peut-être qu'elle était habituée aux économies de mouvements du premier, parce que chaque geste un peu plus marqué de sa part la tendait intérieurement comme une biche sur une piste de chasse. Elle fut ainsi plus étonnée par l'interpellation sèche dans une langue inconnue, que par la réplique du garde en mauve :

« Ce n'était ni de l'espagnol ni de l'anglais. Dois-je demander à Javier de le consigner. » Quel humour, grand-père.

Sa voix ne lui avait pas manqué, tiens.
Paradoxalement, c'est tout de même à lui que son regard s'accrocha le plus longtemps, comme si elle allait en tirer la moindre réponse. Elle ne se faisait pourtant pas d'illusions sur ce point.
Maintenant que c'est constaté de tes propres yeux, chéri, tu aimes ce que tu vois ?
Bonne ambiance, il n'y avait pas à dire. Leur petit comité aurait gagné haut la main le concours des joyeux organisateurs de festivals.
Son regard glissa sur Lethe, puis Simon.

Totalement meilleurs copains du monde, désormais. Right.
Et leur serial-killer notoire avait définitivement besoin d'un remontant drastique.

« Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Ally lui lança un regard blasé en coin par un débordement d'amour soudain. Pourquoi se gêner, c'est vrai.
— Monseigneur des Hypocrites. »

Ok, ça se précise.
Monseigneur des Hypocrite n'en méritait pas moins, avec ses règles qu'il piétinait consciencieusement à peine énoncées, mais jusqu'à preuve du contraire c'était toujours lui qui tenait la barre, donc-

Allison soupira discrètement et passa une main dans ses cheveux. Ça tirait de partout, sans respect des règles, pire que dans une cour de récréation. Elle comprenait le besoin de se recentrer, redevenir professionnels un petit coup. Mais personne n'avait l'air très motivé - et ça, elle ne savait toujours pas pourquoi. Il y avait tout un pan des enjeux de la conversation qui lui échappaient et ça ne lui plaisait pas du tout

Contentez-vous de faire votre déposition.
Alors oui, mais pas tout à fait.

Elle ne savait pas ce qui s'était passé avec Simon pour le braquer à ce point, mais ça devait valoir le détour. Quelque part, même si l'échange s'était résumé à "faites ce que je dis aveuglément et sans poser de questions ou vous inquiéter des conséquences", il n'y aurait pas eu de quoi s'étonner de l'ambiance actuelle.

On aurait pu la découper au couteau et disposer les parts dans de jolies assiettes en porcelaine (très satisfaisantes à fracasser contre les murs ensuite).

« Vous allez mettre votre procès-verbal à disposition ? » Demanda-t-elle avec une courtoisie qui ne dissimulait pas la critique adressée à un peu tout le monde. « Madame votre collègue m'a gentiment refusé un avocat, mais vu la quantité de messes basses record ici, j'ai peur que ça ne devienne rapidement nécessaire. » Ses bras revinrent se croiser devant sa taille, et elle jaugea les flics du regard. « Faute de traducteur agréé. »

A moins qu'on préfère annoncer tout de suite la couleur et "fermez vos gueules et marchez droit je vous prie, vous n'avez pas le choix". A ce stade, elle n'était pas sûre qu'il reste grand-chose à faire pour sauver les formes.
A cette allure, il va y avoir des choix à l'aveugle à faire, chérie, et rapidement encore.
Une pensée émue au dénommé Andrew qui n'avait pas fini d'en baver.




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La mention à un procès-verbal extirpe Javier de sa prise de notes, brièvement, pour voir si la question lui est adressée — mais celui qui pose vraiment les yeux sur vous, sans surprise, est le chef de la police. Sourcil haussé ; à l'écoute. Toujours aussi tendu, drapé d'une aura de "je ne suis pas d'humeur à supporter le moindre commentaire supplémentaire, sachez-le", mais voilà ; ça, ce n'est pas nouveau.
Et lorsque vous finissez de parler, ça ne change pas vraiment.
Vous ne le sentez pas plus en colère, pas plus excédé — et si ça peut vouloir dire que vos paroles ne seront pas la proverbiale goutte venant faire déborder un vase déjà bien plein, ça peut aussi vouloir dire que le vase a débordé depuis longtemps.
Un peu plus un peu moins, n'est-ce pas.

« Bien sûr. Je vous ferai parvenir une copie de vos charges respectives ainsi que de tout manquement de notre part dans la langue de votre choix, que vous puissiez vérifier la justesse de la retranscription. » Son regard passe de vous à Lethe, puis Kharon — qui, semble-t-il, a décidé de se mettre à fixer le mur vous séparant du couloir. « Ou demander une révision. Sait-on jamais. Si la mémoire vous revenait. »

Il pose les yeux sur celui d'entre vous qu'il vient d'interroger.
N'est-ce pas.

Avant qu'il ait pu ajouter ou non quoi que ce soit à sa réponse, il repose les yeux sur Kharon et suit son regard des yeux. Il attend une seconde ; deux.
Lorsque des bruits de pas se font entendre, il soupire.

« Bien. Qu'on arrête de perdre du temps. »

Il laisse s'écouler encore deux secondes supplémentaires, le temps que les voix se fassent plus claires, les deux paires de pas plus bruyantes, puis fait un pas à l'extérieur.

« Mademoiselle Callaghan ! Nous n'attendions plus que vous, s'exclame-t-il sans joie, bras tendus de chaque côté de son corps pour mieux les laisser claquer contre ses cuisses. Venez. »

Pas de mention à une deuxième personne. Il se contente de rentrer dans la pièce de nouveau, un pas sur le côté pour laisser la place aux nouveaux arrivants — mademoiselle Callaghan, entre autre — de passer.




Vous êtes la première à rentrer ; derrière vous, un policier que tout le monde ici a déjà vu, même brièvement.
Arrêté dans l'encadrure de la porte, il noue ses mains dans son dos et attend. L'image même du professionnalisme tranquille.

Yehonatan, à côté, n'en a l'air que plus tendu et fatigué.
Et il va falloir faire avec.

A droite de la pièce depuis l'entrée, Kharon est assis sur la chaise la plus éloignée de vous. Son regard passe de l'un à l'autre d'entre vous, neutre et analytique ; présent, mais pas plus impliqué que ça.
De l'autre côté, à gauche, Allison se tient contre le mur non loin de la porte. Javier également.
Lethe, un peu plus loin, est assis sur la chaise qu'il occupait avant de partir se faire interroger ; jambes repliées, pieds sur la chaise, tête enfouie dans ses bras croisés. Simon, quant-à-lui, se trouve debout près de la chaise à la droite de Lethe.

La pièce semble bien remplie, tout-à-coup.

Debout devant vous, placé de façon à pouvoir garder à minima chacun des témoins dans son champ de vision, Yehonatan claque ses mains l'une contre l'autre.

« Avant de poursuivre, et maintenant que nous sommes tous présents — regard appuyé à la dernière arrivée —, j'aimerais repréciser ce que j'ai déjà pu expliquer à monsieur Brillant. A savoir que votre présence sera requise dans cette pièce tant que chacun d'entre vous ne sera pas passé dans mon bureau pour donner sa déposition. Si sorties il doit y avoir, faites qu'elles soient brèves. Et arrangez-vous pour être de retour avant que je ne revienne. »

Peu importe comment.
La précision faite, il se tourne vers Maeve. Désigne la forme immobile de Lethe d'un bras ; le vide de l'autre.
Kharon étant trop en diagonale dans son dos pour être correctement montré, vous ne pouvez que supposer que le geste lui est destiné.

« Même question que pour votre colocataire. Acceptez-vous la présence de Lethe — et de Kharon, puisqu'il nous a fait l'honneur de nous rejoindre — ou préférez-vous être seule ? »

Vous sentez une nette baisse de patience, comparé à la première fois où cette question vous a été posée.

Il n'a pas de temps à perdre ni envie de passer trois ans sur la question, clairement.

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Demander à être vue seule. { 1 - 5 }

• Demander à être vue avec Lethe. { 3  }

• Demander à être vue avec Kharon. { 4 }

• Demander à être vue avec Lethe et Kharon. { 2 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référez à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir répondu.

Ce choix concerne Maeve.
L'ordre pour le prochain tour est : Maeve, PnJ.


Bonne chance.


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A la seule vue de Malka, Maeve se dit qu'elle allait avoir besoin de beaucoup plus de courage qu'anticipé. Est-ce qu'il restait du vin à la maison ?
Si elle ne pouvait pas s'excuser, et elle doutait que le chef de la police en ait quelque chose à faire de toute façon, Maeve prit tout de même une posture qui se voulait le plus inoffensive possible. Tête légèrement baissée, elle tentait de se faire toute petite, dans l'idée que cela signifierait à Malka qu'elle était prête à le suivre sans aucune objection à partir de ce moment et qu'elle tenterait d'éviter de titiller ses nerfs. Vraiment, elle faisait des efforts. La tâche semblait difficile de là, malheureusement, et elle ne savait pas du tout ce que Lethe et Simon ont pu faire ou dire. Uh. Et vu comment était positionné le garde, l'entretien a été loin d'être une partie de plaisir.
Son regard se porta furtivement sur Andrew pour se rassurer, même si elle savait pertinemment qu'il ne serait plus là quand elle se trouverait dans le bureau du chef de police.
Quand finalement ce dernier eut fini son speech, Maeve releva un peu la tête dans sa direction et répondit sans hésiter :

« Seule. »

Ce serait pour le mieux.


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Sans rancune


Le son de votre voix est suivi d'un haussement d'épaules de votre interlocuteur. Comme il vous plaira.
Il est aussi suivi, presque en même temps, d'un petit soupir sarcastique du côté de Lethe — suffisamment fort pour être parfaitement clair malgré son visage enfoui dans ses bras. Yehonatan comme Kharon lui jettent un regard, à peu près aussi indéchiffrable d'un côté que de l'autre ; aucun ne commente, cependant.
Près de la porte, Andrew arque les sourcils.
Un bref silence passe. Lorsque le policier semble juger que le garde n'ajoutera rien, il repose les yeux sur vous et désigne la porte du bras.

« Bien. Je vais vous accompagner. En attendant... » Il tourne la tête sur le côté, sourcils froncés. « Javier. »

Le policier, plongé dans l'étude de son carnet, manque de le lâcher lorsqu'on lui adresse la parole. Beaucoup trop sur les nerfs.
Le temps qu'il le range dans sa poche et lève les yeux dans sa direction, le regard de Yehonatan s'est fait plus indulgent.

« Va prendre ta pause. Andrew va te remplacer. »

Javier cligne des yeux, surpris, mais finit par hocher la tête. Andrew ne questionne pas plus l'ordre que son collègue ; il quitte sa position dans l'encadrure pour venir se placer contre le battant de la porte, hors du passage, et croise les bras contre sa poitrine.
Yehonatan, lui, se tourne vers le reste d'entre vous.

« Bien. Léger changement : les seules langues dans lesquelles vous avez le droit de vous exprimer sont la langue d'Asphodèle, l'anglais, l'allemand et le néerlandais, qu'Andrew peut comprendre. Le reste des règles est toujours valable, poursuit-il rapidement. Parlez à voix haute et intelligible. Toute messe-basse devra être notée et pourra être sanctionnée. Si elles persistent, Andrew pourra choisir de vous consigner à un endroit ou un autre de la pièce, voire de vous séparer dans des pièces différentes. »

Tour à tour, chacun d'entre vous — témoin ou suspect — fait l'objet d'une brève inspection de la part du chef de la police. Le temps d'un regard, pas très doux, soit, puis il fait signe à Javier de passer devant et lui emboîte le pas.

« Je compte sur vous pour rester corrects, lance-t-il dans votre direction lorsque Maeve l'a rejoint dans le couloir. N'hésite pas à les recadrer si besoin. »

A l'adresse de son subordonné, cette fois. Le concerné hoche la tête, silencieux, soucieux mais pas plus tendu que ça, puis se décale pour fermer la porte.

De l'autre côté, le chef de la police vous fait signe de le suivre.


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