Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) Empty INTERACTION ▬ A feu couvert (X)

Ven 03 Juil 2020, 19:23

Sans rancune


Le temps que vous vous mettiez en route, Javier est déjà parti sans demander son reste. Vers le secrétariat de la police, vous supposez. Ou le hall. Tout est dans la même direction, en soi.
Le long du chemin jusqu'à son bureau, Yehonatan reste silencieux. Aussi relativement poli et respectueux ait-il été jusque-là, l'air autour de lui reste pesant ; vous sentez qu'il n'a pas spécialement envie de faire la conversation. Ou pas sans raison, quoi qu'il en soit.
Il ne vous a clairement pas demandé de le suivre pour vous regarder dans le blanc des yeux pendant une demi-heure. La conversation, vous allez la faire.
Contente ou pas.
Une partie du chemin vous est familière, puisque vous avez emprunté le même couloir pour vous rendre dans le hall, quelques minutes plus tôt. Il bifurque rapidement à un angle, ceci dit, et tous vos repères éclatent au rythme cadencé de ses talons contre le sol.
Vous arrivez à destination en peu de temps. La porte devant laquelle vous vous arrêtez tous deux est aussi simple que le sont la plupart des autres ici ; une plaque argentée vous indique malgré tout que le bureau appartient à Yehonatan Malka.
Donc vous êtes au bon endroit.
Jusque-là, pas de surprise.
La porte est déverrouillée et ouverte avec dextérité. Ses gestes sont secs, mais il semble évident qu'il est un peu sur les nerfs. Rien de choquant à priori.
La situation est particulière, et vous n'avez aucune idée de comment a pu se passer l'interrogatoire de votre colocataire. Impossible de déterminer quelles informations il a eu ; encore moins si elles lui ont plu.
Il vous laisse rentrer, quoi qu'il en soit, et referme derrière vous. Ceci fait, il se rend à grands pas jusqu'au bureau qui trône au centre de la pièce, derrière lequel il s'assoit.

De la main, il désigne les deux chaises installées devant.

« Installez-vous. »

Le temps que vous décidiez où vous asseoir, il trie et observe des feuilles annotées posées devant lui. Vous en profitez pour faire un bref état des lieux — réflexe oblige.
La pièce en elle-même est simple. Aérée. Fonctionnelle. Au centre, un bureau ; sur le bureau, des papiers. Une tasse noire. Un pot à crayon. Les feuilles, qu'il observe avec une rigueur presque sèche.
De votre côté, deux chaises en bois. Contre les murs, des rangements. Une étagère remplie de livres couvre une large partie de celui qui vous fait face ; à votre gauche, une plante en pot trône seule sur un meuble clos.
Vous n'iriez pas jusqu'à dire que les lieux sont froids. Sachant qu'ils ont une vocation professionnelle avant tout, la décoration semble adaptée. Simple, peut-être un peu austère, mais pas dénuée de personnalité.

Yeux toujours baissés sur ses papiers, il vous jette un coup d’œil.

« Avant que je ne commence à vous poser des questions, avez-vous quoi que ce soit à me signaler ? M'informer que Javier a menti par omission concernant son "rien d'important à signaler", par exemple, ajoute-t-il, sourire amer aux lèvres, tout en ouvrant un tiroir. Ou n'importe quelle question ou remarque que vous voudriez mettre à plat avant de parler de l'affaire qui vous concerne. »

Une feuille blanche passe dans ses mains. Il vous sourit.
Je vous écoute.

NB : Le retour des choix implicites, donc pas ou peu de propositions. Faites attention à ce que votre personnage dit ou non, ce qu'il fait ou non, comment il dit ou fait les choses, et cetera et cetera. Tout peut avoir une importance sur le déroulé de la conversation et ce que son interlocuteur en pensera. (sauf si c'est lourdement OUT THERE et que rien n'est prévu - le cookie habituel est prévu si ça arrive).
Pas de "BonNe ChANCe ;D" des Enfers à chaque message, pour ne pas casser la f l u i d i t é. Mais je souhaite bonne chance quand même. Honhon.



listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) AW1011421_00

Malka n'allait certainement pas aimer qu'elle retarde encore plus leur entretien si elle répondait à Lethe. Enfin, est-ce que répondre était le bon terme ? Elle était certaine que sa réaction était en lien avec sa décision de rester seule. Comme pour Acheron, elle se redemandait ce qu'était son problème. Il ne devait certainement pas être surpris, mais pourquoi réagir comme ça ? Maeve secoua doucement la tête, l'index et le majeur de sa main droite appuyés contre sa tempe pour tenter de chasser le mal de crâne qui la menaçait.
L'adolescente se retrouva néanmoins surprise quand Malka permit à Javier de prendre une pause ? ... Et encore plus avec la suite de ses mots. Visiblement, le chef de la police avait appris ce qu'il s'était passé plus tôt et n'avait pas apprécié. Est-ce que Andrew se comportera de façon plus drastique que Javier ? Maeve commençait à se demander ce qu'il ce serait passé si ça avait été Andrew qui s'était retrouvé avec eux depuis le départ. Au moins, Javier n'avait pas l'air d'avoir d'ennuis malgré tout ? Même si ça n'avait pas plus à Malka, ce dernier n'avait pas l'air de vouloir renvoyer l'officier de police ou quoi que ce soit. Je sais ce que je fais, avait-il dit, non ? Ses peurs étaient donc infondées, à priori. Tant mieux, ceci dit. Et ça apaisait une partie de l'esprit de Maeve.

Dans tous les cas, c'était enfin l'heure pour elle de suivre Malka pour son entretien. Elle avait l'impression que des heures se sont écoulées depuis son arrivée dans les bureaux administratifs. Ce qui n'était très certainement pas le cas, elle en était consciente. Maeve ne dit rien, accordant son pas à celui de son accompagnateur jusqu'à ce qu'ils n'atteignent finalement son bureau.
Comme demandé, elle s'installa sur la chaise de droite faisant face au bureau, les jambes collées et les mains posées sur ses genoux. Son inquiétude à la limite de l'anxiété recommençait doucement à lui tordre l'estomac. Elle avait la drôle d'impression que des escapades dans un bureau de police n'était pas une chose nouvelle pour elle, mais ça n'en restait pas moins stressant. L'humeur de Malka était aussi imprévisible, et beaucoup trop de choses échappaient encore à Maeve. Est-ce que son témoignage serait suffisant ? Suffisant pourquoi ? Est-ce qu'elle allait contredire quelque chose que Simon avait dit ? Il n'y avait aucune raison que cela arrive, mais ... Elle n'était vraiment plus sûre des intentions de ses colocataires. De toute façon, qu'est-ce qu'elle pouvait bien y faire ? Ils ne lui avait rien dit de spécial. Alors ...

Et l'histoire avec Javier revint sur le tapis. Maeve se demandait sérieusement qui avait répété ça à Malka. Simon ? Lethe ? Et pour quelle raison ? Maintenant, ils étaient encore plus surveillés par rapport à ça, ça semblait idiot.
Elle lâcha un petit soupir avant de répondre :

« Je vais vous avouer que je suis un peu confuse avec tout ce qu'il se passe depuis hier. Je n'ai pas compris pourquoi le policier n'a rien dit, mais je ne voulais pas lui faire avoir des ennuis. Mais ça n'a servi à rien, manifestement. »

Elle n'allait pas nier, et elle disait la vérité. Elle aurait bien demandé comment il l'avait appris, mais ça semblait impertinent. Alors, elle continua sans cacher sa fatigue jusque dans sa posture et sa voix :

« Je veux juste faire ma déposition et rentrer chez moi. Je ne parle même pas français. C'est comme si j'avais fait quelque chose de mal rien qu'en étant là, c'est vraiment ... »

Nouveau soupir. Rien ne servait de se lamenter et de se montrer encore plus vulnérable face à son interlocuteur. Qu'est-ce qu'elle pouvait dire ? Bouhouhou, tout le monde est méchant avec moi ? Puéril.


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Tandis que vous soupirez, le policier s'empare d'un crayon dans son pot ; annote quelque chose en haut à droite de la feuille. Même à l'envers, vous êtes suffisamment familière avec ce qu'il inscrit pour reconnaître votre nom, suivi de votre prénom. Manifestement, c'est là qu'il compte retranscrire vos propos.
Au fur et à mesure que vous parlez, il délaisse les papiers sur sa droite (couverts de lignes noires, dans un alphabet et une langue que vous ne reconnaissez pas) pour plutôt poser les yeux sur vous. Il reste sobre, neutre ; professionnel. A l'écoute. Il ne hoche pas la tête pour ponctuer vos paroles, mais le sentiment est le même.
Et lorsque vous avez fini, il vous adresse un sourire on ne peut plus satisfait.

Amer. Blessé, presque. Mais satisfait malgré tout.

« Donc il a menti. Grandiose. » Ses doigts tapotent un rythme quelconque contre le bureau ; il se laisse aller en arrière contre le dossier de sa chaise. « Étant donnée l'application qu'ont mis Lethe et monsieur Brillant à parler — eh bien, français, je suppose — lors de leur interrogatoire, je m'en doutais. Ravi d'en avoir la confirmation. »

Après un bref aller-retour vers le plafond, son regard se repose sur vous. Malgré la satisfaction qu'il peut ressentir — évidente, et pour l'instant indélébile —, il reste tendu. Sur ses gardes. Ennuyé.
Pour faire court : irrité.
Dans l'hypothèse où ni votre colocataire ni le garde n'aurait vraiment coopéré, vous pourriez imaginer pourquoi. D'autant plus maintenant que le mensonge de son subordonné est revenu sur le tapis.

« Mais ne vous en faites pas, ajoute-t-il avec un vague geste de la main, penché de nouveau vers sa feuille. Je note que vous n'étiez pas impliquée. Et en soi peu importe — l'insubordination m'inquiète plus que votre passion collective ou non pour les messes basses. »

Il gratte quelques mots sur le papier blanc, joue appuyée contre son poing, coude contre le bureau. Fatigué, à n'en pas douter. Et dire qu'il ne fait même pas encore tout à fait jour.
Les lettres sont ajoutées de droite à gauche. Même alphabet que sur les papiers délaissés près de lui ; rien que vous ne sachiez lire, à l'envers ou à l'endroit.
Vous n'allez pas pouvoir vérifier s'il écrit bien ce que vous lui dites. Il va falloir lui faire confiance.

« En ce qui concerne les évènements de la veille, maintenant. Dans un premier temps, j'aimerais que vous m'expliquiez ce qui s'est passé à partir de l'arrivée du daemon devant chez vous, jusqu'à ce qu'une fenêtre soit brisée à l'étage. N'hésitez pas à dire tout ce qui vous paraitra pertinent. Intéressant. Notable. Et cetera. »

Nouveau sourire. Il tire à lui les deux feuilles couvertes de notes ; en jetant un coup d’œil, vous pouvez voir qu'elles sont, de la même manière que la vôtre, gratifiées d'un nom dans le coin supérieur. Pas besoin d'être un génie pour savoir à qui elles appartiennent.

Il va comparer ce que vous dites à la déposition de Lethe et Simon, semble-t-il.

Et en soi, ça semble logique.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A2794207f35d5112497a629e5a5182bd
« Donc il a menti. Grandiose. »

Maeve se raidit en se rendant compte de l'implication derrière les mots du chef de la police. Elle avait été persuadée qu'il savait mais, apparemment, non et c'était au final elle seule qui avait frappé Javier en plein dans les mollets. Aïe. Bravo pour vouloir éviter les ennuis à l'officier, Maeve. Mais qu'est-ce qu'elle aurait pu faire d'autre ? Nier ? Elle n'était pas sûre d'en être capable et elle n'avait vraiment pas le cœur à réfléchir trop loin non plus. Surtout que tout restait de la faute de ses colocataires, du garde, et de Javier lui-même. Il disait savoir ce qu'il faisait, mais visiblement pas du tout. Et pourquoi Simon et Lethe avaient continué de parler français en face de Malka ? Sérieusement ? A ce point, dire que tout avait été normal dans la salle d'attente aurait été louche. Mentir n'était pas non plus une capacité à laquelle l'adolescente excellait, donc ça n'aurait certainement fait que rendre Malka encore plus en colère contre elle, rendant plus difficile ce moment obligatoire entre eux. Et elle ne voulait définitivement pas ça. Tout ce qui lui importait pour le moment était que cet entretien se passe vite et bien. Alors elle s'accrocha à ça pour ne pas trop en vouloir à elle et sa bêtise. Certainement qu'elle prenait la chose trop à cœur, de toute façon. Elle ne connaissait pas Javier et ne lui devait rien. Quel est le pire qui pourrait lui arriver ? Une remontrance ? Il n'allait pas être définitivement viré pour ça, quand même ? Malka n'avait pas non plus l'air de bouillir de rage, vraiment juste ... résolu ? Tant de relations compliquées. Se trouvait-elle dans une série télévisée, soudainement ?

Maeve ne fit donc pas de commentaire supplémentaire, vaguement soulagée que le chef de la police n'ait pas explosé juste devant elle ou pire. Il ne lui avait pas non plus fait de commentaire désobligeant et était resté courtois jusque là. C'était rassurant.
Sans pour autant se relaxer non plus, malheureusement, Maeve prit une rapide inspiration et réfléchit un instant avant de commencer à donner la partie du témoignage qu'on lui demandait :

« Eh bien, le daemon avait frappé à la porte, Simon l'a laissé entré et il nous a expliqué qu'il avait besoin d'aide et qu'il était poursuivi. Il n'avait pas l'air méchant, plutôt anxieux en fait, du coup on a bien voulu l'aider. Il était déjà entré, de toute façon, je ne me voyais pas le jeter dehors. Je l'ai donc emmené dans ma chambre, Simon voulait rester en bas pour s'occuper des gens qui venaient pour lui. En haut, il a voulu barricader la porte mais je l'en ai empêché, ça a fait qu'on s'est un peu disputé... mais rien de grave n'est arrivé, il n'a pas été violent ou quoi. Et c'est là que le garde, Kharon, est entré par la fenêtre. De manière, euh... fracassante. »

Maeve fit la grimace après son jeu de mot involontaire. Ce n'était vraiment pas voulu, mais les mots lui manquaient.

« Je ne savais pas du tout ce qu'il se passait en bas pendant ce temps et avec qui Simon était. Allison nous a rejoint dans la chambre un peu de temps après qu'on y soit entré. »

Vraiment, rien d'important n'était arrivé, selon elle, jusqu'au moment de l'infraction.


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Le policier reste concentré tout le long de votre récit. En dehors des brefs coups d’œil jetés dans votre direction pour signaler qu'il vous écoute, il reste largement dévoué à sa prise de notes ; les rares fois où le crayon ne gratte pas le papier, c'est qu'il est en train de relire les lignes précédentes.
Il est vigilant. Attentif. Écrit rapidement, sans ratures, avec l'aisance de celui qui a pris mille dépositions avant la vôtre.
Yehonatan donne l'impression de savoir ce qu'il fait — et de le faire à la perfection. Son professionnalisme n'est pas à remettre en question. Pas à ce niveau, du moins.
Parce qu'en même temps, vous n'avez aucun moyen de vérifier ce qu'il écrit au juste. Vous doutez vraiment qu'il s'amuse à écrire n'importe quoi, mais ce n'est pas comme si vous aviez la moindre certitude sur la question. Il va falloir lui faire un tant soit peu confiance concernant cette fameuse déposition.

Si votre réponse le surprend ou lui déplaît, il n'en laisse rien paraître. La concentration vient parfois froncer ses sourcils, certes — mais vous ne parvenez pas à y rattacher un sentiment en particulier, et ça s'arrête là. Rien de plus. Neutre au possible.
Le silence reprend ses droits avec votre point final. Le policier finit de noter quelque chose, puis revient appuyer sa joue contre son poing le temps de suivre de l'index les lignes d'une des autres feuilles. Il s'arrête ; note quelque chose dans la marge de la vôtre. Annote. Laisse filer un "mmmh" pensif.

Et, enfin, relève les yeux vers vous.

« Je reviendrai sur votre témoignage une fois qu'il sera complet, vous indique-t-il, le ton égal. Mais pour l'instant, si je vous suis bien... Vous me dites que le daemon a frappé à la porte. Que monsieur Brillant l'a fait entrer. Que le daemon a expliqué être poursuivi, vous a demandé de l'aide, et que vous l'avez caché dans votre chambre. Chambre dans laquelle il a voulu se barricader, contre votre gré, avant que Kharon ne rentre par la fenêtre — la brisant au passage. »

Visiblement satisfait de son résumé, il tapote le bout du crayon contre le bureau. Vous ne sauriez dire ce qu'il pense de tout ça ; pas pour l'instant. Et dans la mesure où vous n'avez aucune idée de ce qu'a pu dire Simon, et encore moins Lethe, vous ne pouvez qu'espérer que tout soit cohérent.
Si tout le monde a dit la vérité, ça devrait l'être.

Mais voilà. Si.

Vous ne savez pas à quel moment vous pourriez devoir mentir. Vous ne savez pas si votre colocataire en a ressenti le besoin non plus. Alors avec Lethe en prime, dont vous ne connaissez strictement rien...
C'est compliqué.
Ou terriblement simple, en soi. Selon vos buts et vos intentions.

« Poursuivez jusqu'à votre retour en salle d'arrivée, je vous prie. Sans rien omettre qui vous paraisse pertinent, encore une fois. »

Son sourire est un peu froid, très fatigué, et teinté d'une touche de sarcasme difficile à ignorer.

Mais impossible de savoir pourquoi.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) Tenor
Maeve préférait ne pas trop se focaliser sur les mains de Malka, même si le mouvement attirait inconsciemment son regard. C'était déjà bizarre en soi de le voir écrire dans un sens qui ne lui était pas familier, et certainement que sa curiosité l'aurait fait poser plus de questions sur ce fait si elle n'avait pas été aussi anxieuse ... et, surtout, que les circonstances avaient été différentes.
Elle hocha simplement la tête quand Malka résuma son propre résumé, satisfaite de ce qu'il en ressortait, et continua donc comme demandé :

« Hm, Allison a attaqué Kharon, et moi j'ai essayé de m'enfuir avec le daemon mais Kharon l'a attaqué avec un couteau ou un poignard, je ne suis pas sûre. Il était paniqué, alors il m'a prise comme otage pour ne pas que le garde fasse autre chose, j'imagine ? Il nous a suivi à l'extérieur de la chambre pendant que Allison est restée dedans, apparemment il voulait lui prendre quelque chose ? Mais il ne disait rien. En fait, il n'a jamais parlé du tout. Et c'est là que Lethe est arrivé à l'étage aussi. Kharon a disparu à ce moment-là, je suppose, je ne l'ai pas vu partir. Cependant, le daemon n'était vraiment pas bien, il disait qu'il ne voyait plus rien ? J'en ai profité pour me dégager et quand j'ai voulu parler à Lethe, il s'est mis en colère et m'a attaquée. »

Plus elle y pensait, et plus les événements lui semblaient confus. Il y avait eu tellement de monde sous son toit, soudainement ! Mais Maeve pensait tout de même que les informations qu'elle réussissait à donner étaient suffisantes. Il y avait des gardes, ils ont attaqué des civils, point. Elle était aussi impressionnée par son propre calme durant son récit. Elle s'auto-tapoterait bien l'épaule.

« Je me suis réveillée dans ma pièce, et voilà. »


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Très vite, vous reprenez le même rythme — vous qui parlez, lui qui écrit, sans pause ni aucun mot échangé entre vous. Il reste neutre, toujours. Concentré. Son regard passe de la feuille à vous aux papiers sur sa droite, puis revient frôler  ce qu'il écrit.
Rien de spécial ne se passe. Aucune expression bien différente des autres ; pas de soupir, pas de sourire.
A le voir écrire, le visage presque au repos, vous voyez d'autant plus à quel point ses traits sont tirés. Ses cernes marqués. Aussitôt qu'il relâche la tension, l'impression qu'il n'a pas dormi depuis des jours revient en force. Et vous savez qu'elle sera oubliée aussitôt qu'il se remettra à grincer des dents — s'il le fait — mais malgré tout.

Le silence reprend ses droits. Peu de temps après, il finit sa phrase et tapote le bout du crayon contre ses lèvres. Votre feuille est poussée un peu vers la gauche, de telle sorte qu'il puisse avoir les trois témoignages sous les yeux à la fois. Il souligne quelque chose sur une des autres feuille ; sur la vôtre également. Annote rapidement.
Quand son regard revient croiser le vôtre, il pianote sur la table de la main gauche.

« Pour commencer... » Il reste vous fixer un bref instant, et ne décale son regard vers son bureau qu'au moment où ça aurait pu devenir gênant. « Il y a plusieurs choses que j'aimerais vous demander de confirmer ou non. Selon si vous en avez connaissance ou pas, bien sûr. »

Lentement, doigts entrelacés, poings contre le bois, il laisse aller son dos contre sa chaise. Étudie le plafond ; repose les yeux sur vous.

« On m'a dit que le daemon avait un sac sur lui, en plus de ses vêtements. Rien d'autre. On m'a également informé qu'il avait mentionné la police, après être rentré, comme étant potentiellement la source de son agitation. "Si on a de la chance", précisément, ajoute-t-il en tapotant une ligne noircie d'encre, avant de remettre sa main à la même place qu'avant. Vous êtes la seule à avoir été constamment en présence du daemon, si je vous ai bien suivie. Vous devriez savoir ce qu'il a dit ou non. »

Nouvelle pause.

« Donc. Pouvez-vous me confirmer que oui, le daemon n'avait qu'un sac sur lui, et que oui, il vous a bien dit qu'il était peut-être recherché par la police ? Le tout après être rentré, soit, mais avant que vous ne décidiez de le cacher. Tant que vous y êtes, si vous pouviez m'indiquer si vous avez oui ou non pu voir le contenu du sac, j'en serais ravi. »

Son sourire sec vous chante qu'il ne le sera certainement pas, ravi.
Mais il le sera sûrement encore moins si vous ne daignez pas répondre.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) D420f4b04765355be90d316d879be4a4
Bien entendu qu'il avait des questions, elle supposait. Elle était restée plutôt vague, dessinant juste le canevas de ce qu'il lui semblait important. Il devait aussi éclaircir des points et comparer avec le témoignage de Simon et Lethe. Cela ne la dérangeait pas de répondre, alors Maeve tenta tant bien que mal de mettre sa tête en place. Ses sourcils se froncèrent sous l'effort avec elle tentant de se rappeler.

« Je crois que oui. Il avait un sac et ne voulait pas qu'on regarde dedans. Quand on était avec Kharon en dehors de la chambre il a retiré un truc de son sac, mais je ne pouvais rien voir du tout. »

Franchement, ce genre de détails lui échappaient. Ce dont elle était certaine c'était qu'elle ne pouvait certainement pas se rappeler mot pour mot ce qui avait été dit la veille. Pour le coup, elle était impressionnée par Simon, mais devait-elle s'attendre à moins de sa part ? Non. Pas surprenant du tout.
Elle de son côté ne pouvait que continuer à donner des réponses vagues, mais elle essayait, vraiment.

« Il a peut-être aussi parlé de la police ... Ce dont je suis sûre c'est que je voulais le mettre dans un endroit calme et attendre qu'il se calme pour pouvoir lui poser plus de questions mais ... ça n'a pas marché. »

Et c'était peu dire. Elle avait essayé de lui faire confiance, mais lui avait eu du mal à lui en donner. Est-ce qu'elle devait le blâmer, cependant ? Pas sûr.

« Il avait vraiment l'air paniqué. C'est pour ça que je voulais l'aider. »

Mademoiselle avait visiblement la fibre héroïque, bien que à ce moment-là elle se sentait plutôt misérable. Sur le coup, ça avait semblé être une bonne idée et certainement qu'elle le referait si elle le pouvait, parce qu'elle était bête comme ça. Et qu'est-ce que ça lui avait apporté, en plus ? Rien qu'une migraine et un nouveau traumatisme. Mais ça c'était plus du fait de Lethe que du daemon, si on y réfléchissait bien.
Tant qu'on y était, d'ailleurs, Maeve se permit de poser ses propres questions sur le sujet. Elle aussi avait besoin d'éclaircissements, au moins pour apaiser un peu son esprit (ou non).

« Vous le connaissez, non ? Est-ce que ... c'est un criminel ? Ce qu'il avait dans son sac, c'était quelque chose qu'il a volé ? »


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Le policier note vos réponses (ou quelque chose, en tout les cas), lèvres serrées. Concentré ou vaguement ennuyé ; allez savoir. Un peu des deux, peut-être.
Toujours est-il qu'il écrit sur votre page, avant de se saisir d'un autre crayon — ocre — et de coder une des deux autres avec la même couleur qu'il vient ensuite poser sur la vôtre. Vous ne connaissez pas ses manières de faire, donc difficile de supposer plus qu'à demi ce qu'il peut être en train de préciser ; au mieux, vous pouvez imaginer qu'il fait des rapprochements. De là à savoir s'il note des concordances ou des dissonances, en revanche...

Vous allez devoir attendre qu'il veuille bien vous le signaler.

Vos questions vous valent tout d'abord un sourcil haussé ; ensuite, il repose les yeux sur ses feuilles. Tout en vous répondant, la voix neutre et professionnelle, quoi qu'un peu lasse peut-être, il se remet à tracer des traits et des accolades sur chaque feuille.

« Est-ce qu'il a déjà commis des crimes ? Oui. Est-ce que je serais choqué qu'il ait pu se montrer agressif voire violent à votre égard ? Non. »

Le crayon est posé devant lui. Son bras exécute un large geste vers la droite — accompagné d'un soupir excédé.

« Quant-au contenu du sac, voyez-vous, je vais avoir du mal à vous répondre sans l'avoir retrouvé. Disons que c'est une possibilité. »

Lorsque ses yeux reviennent étudier votre visage, il a toujours les sourcils froncés. La pointe de colère qui s'est glissée dans sa voix n'a pas fait de dégâts, cependant — et s'il est encore sur les nerfs, il garde ladite colère suffisamment en laisse pour que n'ayez pas nécessairement l'impression qu'elle soit dirigée vers vous.
Ou que vous pourriez en faire les frais.

« Le fait est que, mademoiselle Callaghan, l'individu que vous avez si gentiment hébergé était effectivement recherché pour avoir fui les lieux d'une perquisition. Avec, potentiellement, l'objet de la perquisition en question. Je ne pense pas que vous soyez stupide : inutile de vous expliquer en quoi votre intervention a nui au bien de l'enquête. »

Il marque une brève pause, contemplatif.

« Au moment où vous avez été le cacher, au moins l'un d'entre vous avait conscience qu'il était peut-être recherché par la police. Vous n'aviez de fait aucune raison de vous impliquer, ou de vouloir déterminer si oui ou non c'était juste. Ce n'était pas à vous d'en juger. On ne cache pas quelqu'un de la police, ou des forces de l'ordre de manière générale. C'est un crime. »

Toujours aucune animosité dans sa voix. De la sévérité, en revanche, il y en a pour mille. Il est on ne peut plus sérieux.

« Je comprends que vous puissiez être traumatisée par ce qui vous est arrivée — et croyez-moi, j'y viendrai. Mais comprenez bien que de mon côté, j'ai à gérer à la fois un individu en fuite, vous et vos colocataires qui vous amusez à faire obstruction à l'exercice de la justice, Lethe qui décide de n'en faire qu'à sa tête, ET Kharon qui apparemment juge pertinent de s'en mêler aussi. »

Yeux clos, il fait un vague geste du poignet dans votre direction.

« Vous n'êtes pas mon plus gros problème. Si vous coopérez, je veillerai à vous laisser le bénéfice du doute. Votre colocataire ne m'a pas vraiment donné envie de le faire, ajoute-t-il avec un sourire glacial, mais je suis magnanime. Donc. »

Donc.
Il pose le crayon ; croise les bras.

« Est-ce que quelque chose a pu vous faire penser, du peu que vous l'avez vu, que Lethe avait autre chose en tête que de faire son travail ? A savoir : arrêter le daemon et le remettre à la police, précise-t-il. Est-ce qu'il vous a donné l'impression d'avoir reçu d'autres consignes. Avait l'air d'avoir un lien quelconque avec le daemon. De s'être organisé d'une quelconque façon avec Kharon. Et... » Il vous étudie un bref instant, sourire tendu aux lèvres. « Savez-vous si oui ou non Lethe a forcé le passage, ou si monsieur Brillant l'a fait rentrer comme un parfait gentleman ? »

Coopération. Préméditation.
Très bonne question.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) Giphy
Des "crimes", ça restait vague comme notion. Mais même si son interlocuteur n'alla pas plus loin, Maeve se mordit quand même la lèvre inférieure. Un pédophile était un criminel, un voleur était un criminel, quelqu'un se garant sur un stationnement interdit était aussi un criminel. Quel genre de criminel était donc Kosár ? Contre qui a-t-il pu être violent ? Il y avait une histoire de perquisition et le sujet retourna sur leur cas spécifique. Face au ton et à l'évident reproche de Malka, Maeve ne peut que baisser la tête mais sans pour autant quitter le chef de la police des yeux. Il ne lui déversait pas non plus sa colère dessus, mais peut-être que ça le calmerait un peu de ne pas se montrer défiante ?
Tout était une question de perspective, après tout. Dans son raisonnement, il fallait assumer que l'opinion de la police était implacable. Certainement que ça avait été une mauvaise idée de la part du daemon de s'enfuit comme ça, mais si ça avait été justifié ? Il pensait bien être "en danger", ce n'était pas rien ? Elle avait bien sûr aucune raison de croire le daemon plus que la police, mais l'inverse était aussi vrai à priori. Dans tous les cas, ce qui était fait était fait. Malka semblait vouloir rester compréhensif pour son cas et tout ce qu'il lui restait à faire était de continuer de répondre à ses questions.
Les dernières qui lui étaient adressées n'étaient pas faciles du tout, cependant. Encore une fois, elle faisait face au dilemme de quel parti prendre, de qui croire, de qui condamner ou pas ... C'était facile de dire qu'elle ne savait pas, facile de mettre l'emphase sur d'autres points en faveur ou défaveur de quelqu'un ... Dans sa réflexion, elle ne put qu'émettre des sons très peu éloquents pour signaler à son interlocuteur qu'elle réfléchissait. Ses yeux passaient d'un côté de la pièce à l'autre alors qu'elle essayait de calmer sa nervosité et remettait ses idées en place.

« J'étais à l'étage quand Simon a ouvert, je ne peux donc rien assurer mais il nous a dit qu'il a refusé de laisser entrer Lethe, du coup il s'est montré violent pour forcer le passage. Il aurait aussi jeté Andrew et Simon dehors pendant qu'il pleuvait, c'est pour ça que la fenêtre du salon était cassée, ils ont été obligés de passer par là pour rerentrer. »

Ce point-là était honnêtement le plus facile. Plus que le reste.

« Je ne sais vraiment pas pour l'attitude de Lethe, il était à priori bien là pour venir chercher le daemon ? Mais ... ils avaient l'air familiers entre eux, c'est vrai. Dans leur façon de s'adresser, je veux dire, ça se voyait qu'ils se connaissaient mais ... Et pour Kharon, je crois qu'il ne savait même pas qu'il était là. Je lui ai parlé de lui, ça avait l'air de l'avoir surpris. »

Et c'était peu dire. Elle passa une main distraite à sa poitrine.

« Il a bien jeté Andrew dehors, donc j'imagine que ça répond à votre question sur sa coopération avec la police. »

Les faits semblaient parler d'eux-même.


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Le sourire qui étire les lèvres du policier sur le côté laisse à penser qu'il est satisfait de votre réponse ; un peu trop, même, peut-être. Le crayon retrouve sa main puis les lignes noircies de votre feuille pour rajouter encore quelques mots sous les précédents. Il en profite pour récupérer les deux autres pages et souligner quelque chose sur chacune d'entre elles.
Là encore, aucune idée de ce que ça peut vouloir dire.
Le reste de vos propos est noté de la même façon, avec application. Son sourire fond progressivement ; et s'il n'a pas l'air irrité lorsque vous choisissez de vous taire, la concentration a repris le pas sur la satisfaction. Sourcils froncés, il reste regarder ce qu'il a écrit un moment encore après que le silence ait repris ses droits.
Lorsqu'il relève les yeux vers vous, il laisse filer un  "mmh" pensif.

« Nous sommes tous d'accord pour dire que Lethe a cessé à mi-chemin de coopérer avec la police, étant donné ce qui vous est arrivé. Ce que j'essaie de déterminer, explique-t-il, c'est si oui ou non il est arrivé avec la ferme intention de désobéir. Ou si, au contraire, quelque chose à un quelconque moment l'a poussé à se montrer violent. Entre autres. »

Les mains du policiers viennent se croiser sur son bureau. Il questionne le plafond un bref instant avant de reposer les yeux sur votre visage.

« Mais soit. Lorsque vous avez parlé de Kharon à Lethe, il avait l'air surpris de le savoir ici. Nous sommes bien d'accord. » L'air grave, il tapote des doigts contre le bureau. « En revanche, Lethe et le daemon avaient l'air familiers l'un envers l'autre. »

Vos affirmations ont l'air de le laisser perplexe plus qu'autre chose. Il fixe ses notes. Fixe son crayon. Grommelle entre ses dents.
Puis reprend la parole, une certaine tension dans la voix.

« Lethe a l'air familier avec un peu tout le monde. Qu'est-ce qui vous a fait penser qu'ils pouvaient se connaître ? Des échanges en particulier ? Et tant que vous y êtes, pourriez-vous m'expliquer plus en détail ce que vous avez pu dire à Lethe et inversement avant qu'il ne décide de vous tuer ? Est-ce qu'il y a eu un déclencheur, ou est-ce que, eh bien. » Il hausse les épaules « Il a décidé de le faire, tout simplement. J'aimerais également savoir comment il vous a tuée. Si ce n'est pas trop... »

Un vague geste de la main vient terminer sa phrase.
Trop douloureux, vous supposez.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) OnlyHotEastsiberianlaika-small

Maeve n'était vraiment pas sûre de ce qui avait pu faire changer l'humeur de Malka. Elle n'était pas non plus sûre de si elle devait s'en sentir soulagée ou pas. Elle se demanda si Simon avait essayé de protéger Lethe en disant qu'il l'avait laissé rentré ? Ce qui semblait absurde, à bien y penser. Non, définitivement impossible.

« Hm, oui, c'est vrai, il a même été familier avec moi tout à l'heure alors que je ne lui ai rien demandé. Du coup, je ne peux vraiment pas dire s'ils se connaissaient vraiment avec le peu que j'ai vu. Le daemon le connaissait peut-être déjà de nom, et c'est pour ça qu'il s'est adressé à lui ? Il l'a appelé par son nom pour lui dire qu'il ne voyait plus rien, en fait. »

Il y avait éventuellement d'autres détails suggérant qu'ils se connaissaient en vue de ce que Simon leur avait dit la veille, mais elle ne comptait pas les partager. Ce n'était pas à elle de raconter les faits d'un autre, l'affaire été déjà assez compliquée pour elle comme ça. Elle donnerait simplement sa version des faits.

« Jeee... lui ai expliqué pourquoi le daemon était blessé ? Et je lui ai demandé pourquoi Kharon avait fait ça, est-ce que c'était vraiment mérité ? Je voulais vraiment comprendre ce qu'il avait pu faire ... »

Et vraiment, c'était tout ? Elle en avait l'impression, en tout cas. Elle cligna des yeux rapidement et prit une profonde inspiration avant de continuer :

« Et, euh, ensuite il m'a poussée. Et poignardée. » Elle tapota le centre de sa poitrine pour mettre l'emphase sur l'endroit où l'arme avait percé sa chair. « Vraiment en colère. Il m'a dit ... de bien déranger le policier de ma pièce. Ou quelque chose comme ça. »

Elle n'y avait plus pensé, mais raconter l'événement lui rappela les dernières paroles qui lui avaient été données. En dehors de la voix paniquée d'Andrew.


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


La prise de note, vous le constatez rapidement, est plus disparate maintenant que le policier demande des précisions plus que des témoignages précis et entiers. La mine frôle la page à plusieurs reprises, malgré tout — tantôt pour griffonner quelques mots sous les précédents, tantôt pour faire des notes dans la marge ou rajouter des points d'interrogation à côté de certaines lignes. La concentration trace des traits durs sur son visage déjà sévère. Vous sentez que cette affaire le travaille.
Qu'il essaie de comprendre. De remettre les choses en ordre.
Lorsque ses yeux suivent le mouvement de votre main en direction de votre torse, vous vous sentez scrutée. Ses yeux ne vous lâchent que pour rajouter un nouveau point d'interrogation quelque part sur votre feuille. Puis sur une des autres.
La perplexité lui donne presque l'air frustré. Lorsqu'il vient tapoter ses lèvres avec le côté plat du crayon, ses dents se referment dessus un bref instant.
Aucune idée d'à quoi il peut penser. Mais ça le préoccupe ; ça, c'est certain.

« Connaître son nom n'expliquerait pas pourquoi il aurait jugé pertinent de l'informer de son état de santé, répond-il, plus pour lui-même que pour vous. Je vous imagine mal dire "Lethe, ce daemon me fait mal" dans les mêmes circonstances. »

Certes. Sûrement. Pas à moins que vous ne teniez à recevoir son aide, en tout cas.
Toujours perdu dans ses pensées, le policier saisit d'autres crayons et code ses feuilles en silence pendant quelques secondes.
Quand il reprend la parole, il n'a toujours pas relevé les yeux vers vous. Il poursuit sa tâche tout en parlant.

« Lethe a dit, vous concernant... Que vous vous êtes montrée agressive. Avez refusé de vous mettre à l'abri ou de vous éloigner. Et que, de fait, vous êtes morte. » Il vous jette un bref coup d’œil. « D'après votre propre témoignage, je vais supposer que vous n'êtes pas d'accord avec sa version des faits. »

Son coude revient contre le bureau. Joue contre sa paume, il laisse ses doigts tapoter pensivement la ligne de sa pommette.

« Pour ce qui est du fugitif, Lethe a signalé qu'il aurait fait un malaise après votre disparition des lieux. Ça correspond à ce que vous m'avez dit concernant son état de santé et sa cécité, conclut-il, et reste donc crédible. De fait : est-ce que, selon vous, il allait mal depuis un moment, auquel cas son état aurait empiré. Ou bien est-ce qu'un évènement en particulier aurait pu dégrader sa santé ? »

Vu le regard qu'il pose sur vous, il semble évident qu'il a déjà son idée sur la question. Malgré tout, il attend ; écoute patiemment.
Vous étiez sur place. C'est votre témoignage, dont il a besoin.

Ses propres convictions ne l'aideront guère dans une affaire criminelle, vous en avez peur.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) NearCircularBassethound-size_restricted
Maeve laissa l'officier réfléchir à voix haute et continuer de prendre ses notes avec diligence. Ami de Lethe ou pas, ce n'était pas vraiment ce qui l'intéressait le plus. Si elle n'était pas sûre, Malka ne faisait que l'aider à confirmer ses propres conclusions mais elle n'allait pas non plus claquer des doigts en faisant "je le savais !" pour autant.
Le point concernant le commentaire de Lethe sur son propre comportement lui fit froncer des sourcils et ouvrir la bouche d'indignation cependant. Voilà qui était riche venant de sa part. Heureusement qu'il ne se trouvait pas dans la pièce avec elle à ce moment-là. Elle n'aurait pas su ce qu'elle aurait fait, concrètement, mais ça n'aurait pas bien fini et chacun aurait mérité une nouvelle dose de paracétamol.
Quand ce fut à son tour de répondre, Maeve commença par secouer doucement la tête :

« Agressive ? »

Et rit, légèrement amère.

« Haha, non. C'est plutôt lui qui était "agressif", j'ai envie de dire. Et se cacher de quoi ? Je ne pensais pas qu'il m'aurait fait du mal vu que c'était un garde et le Daemon n'était plus bon à rien. Je n'ai vraiment eu aucun mal à me dégager et le pousser. Je veux dire ... »

Maeve leva ses petits bras fins comme preuve que, dans des circonstances normales, elle n'aurait certainement pas pu faire quoi que ce soit au Daemon. Vraiment, c'était si amusant de lui mettre l'étiquette d'hystérique alors que c'était lui qui l'avait tué ?

« Dans tous les cas, pour revenir à son état, euh. Je pense qu'il était normal avant de se faire blesser par Kharon. J'ai vraiment l'impression que c'est la blessure qui l'a rendu comme ça, son état a très vite empiré. Je ne vois pas d'autre possibilité. Comment peut-on devenir aveugle juste comme ça ? Et puis Kharon, et tous les gardes je suppose, ont des pouvoirs magiques, c'est ça ? Allison a dit qu'il l'a fait s'évanouir rien qu'en la touchant. »


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


A votre réponse, Yehonatan commence par hocher la tête ; sans prendre plus de notes qu'un bref sigle dans la marge d'une autre feuille, cette fois. Vous notez un haussement de sourcils perplexe à la mention du daemon, toutefois — rapidement suivi par le plus discret des sourires en coin, rapidement chassé par un nouveau hochement de tête très professionnel lorsque vous levez les bras en guise de pièce à conviction.
Le daemon était grand. Fort. Vous l'avez senti lorsqu'il vous a saisie par le bras et plaquée contre lui ; il aurait facilement pu vous blesser, s'il l'avait voulu. Alors vous empêcher de bouger ? Bien sûr. Aucun problème.
C'est dire s'il avait perdu des forces, au moment où vous vous êtes dégagée de son étreinte. Il n'essayait même plus.
Le policier prend note de votre réponse concernant son état de santé, laissant les doigts de sa main gauche pianoter un air distrait contre le bois du bureau. Ce que vous dites n'a pas l'air de lui plaire. C'est lui qui vous a demandé votre avis, pourtant — et la ligne droite, résolue de ses sourcils tend à laisser penser qu'il ne s'attendait pas à une autre réponse de votre part.
Peut-être aurait-il espéré autre chose. Peut-être lui manque-t-il des pièces de puzzle. Peut-être sait-il exactement ce que cela signifie, au contraire, et n'est pas ravi par cette perspective.
Allez savoir.

Le crayon tapote pensivement contre le bureau lorsque vous enchaînez sur des questions. Yehonatan plisse les yeux, concentré sur les lignes noircies. Vous n'avez pas l'impression qu'il lise pour autant.
Plutôt l'équivalent d'un regard dans le vide. Il réfléchit.
La réflexion, cette fois, lui prend quelques longues secondes. Dans la mesure où il s'est montré relativement réactif, jusque-là, vous vous en rendez d'autant plus compte.

« Les gardes n'ont pas de "pouvoirs magiques", non. Des capacités hors-norme ? Définitivement. Leur présence peut éventuellement provoquer des crises d'angoisse ou une sensation de malaise, dans la mesure où ils ne sont pas rassurants en eux-même, mais rien qui soit directement causé par eux. Ils ne rendent pas aveugles sur commande. Ils ne font pas perdre conscience par contact. »

Son regard s'égare quelque part sur sa droite. Il fronce les sourcils.
L'équivalent d'un "ah" silencieux lui fait écarquiller les yeux ; aussi vite, il se saisit d'une feuille vierge et note quelque chose en travers.
Dans le même temps, il reprend :

« Au contraire, même. Je ne suis pas surpris que Lethe ait choisi de vous tuer plutôt que de vous assommer, par exemple, poursuit-il en s'appuyant contre le dossier. La limite entre assommer et tuer est parfois plus... Difficile à appréhender, pour certains d'entre eux. Lethe en particulier. Mieux vaut un coup de poignard rapide et définitif entre les côtes que se faire enfoncer le crâne un peu trop fort. En cela, s'il voulait vous empêcher de lui poser problème, je suis obligé de vous informer qu'il a choisi l'option la plus sûre et la moins douloureuse pour vous. »

Il laisse planer un bref silence, perdu dans ses pensées.
Avant de ne reprendre, un voile passe sur son visage. Vous seriez bien en peine d'y replacer une émotion — mais quelle qu'elle soit, et peu importe à quoi elle était liée, ce n'était pas agréable. Ça, c'est certain.

« Je vais me pencher sur la question de la cécité et du reste, ne vous en faites pas, ajoute-t-il avec un sourire neutre. Dès que j'aurai démêlé cette histoire. »

Le crayon retrouve sa main droite. Il tapote la mine contre le bord d'une feuille.

« Concernant Kharon, si vous le voulez bien. Je vais supposer qu'il voulait prendre son sac au daemon, puisque c'était la seule chose sur sa personne. Je vais également supposer que vous n'avez pas été alertés de sa présence avant son arrivée par la fenêtre. Du reste, j'ai compris qu'il avait attaqué le fugitif avec un couteau ou un poignard. En dehors de cela, est-ce qu'il s'est montré violent ou menaçant envers vous ? » Il marque une pause, sourcils froncés, avant de relever les yeux vers vous. « J'aimerais également avoir plus de détails sur le moment où il est entré, si vous en avez. Comment votre colocataire l'a attaqué au juste ; comment lui a réciproqué. A distance, à proximité ? Et cetera. »

Un sourire poli suit les questions.
Prêt à noter.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) Tenor
Maeve pinça ses lèvres, sourcils froncés, visiblement peu satisfaite par les paroles de Malka. Comment il expliquait ce qui était arrivé, alors ? Mais il ne lui laissa pas le temps de poser la question, continuant sur un autre sujet. Elle se sentit quelque peu indignée quand il dit qu'il comprenait l'action de Lethe. Maeve ouvrit la bouche pour le contredire, mais la referma aussitôt. En quoi tuer quelqu'un était la solution la moins douloureuse ? Elle s'en souvenait très bien, de ce qu'elle avait ressenti, merci beaucoup. Lethe aurait pu simplement la pousser et lui dire de se tenir tranquille, qu'est-ce qu'elle aurait pu faire ? Lui sauter dessus ? Là c'était sûr qu'elle l'aurait mérité, le coup de couteau. Elle se pensait légèrement plus intelligente que ça. Avec l'état dégradé du Daemon et la présence du garde, vraiment, elle savait qu'elle n'aurait rien pu faire même si elle avait voulu.
Malka lui assura qu'il essaierait de démêler l'affaire de l'aveuglement et tout le toutim, et à ça elle ne put qu’acquiescer de la tête mécaniquement. Le sujet retourna ensuite sur Kharon, et de nouvelles questions pour elle. Quelque chose dans ce qu'avait dit Malka lui fit se rendre compte d'un point de la veille.

« Ah, maintenant que j'y pense, il y a eu un bruit sur le toit à un moment. Comme il y avait une tempête dehors, je pensais que c'était juste un truc qui s'était envolé et qui s'est cogné sur notre toit. Peut-être que c'était Kharon ? Après il y a eu un gros coup de tonnerre, et au même moment il entrait par la fenêtre. On était assez éloignées pour ne pas recevoir de débris de verre. Allison lui a lancé le candélabre qui était sur mon bureau, mais il l'a esquivé. Comme dit, j'ai essayé de sortir pendant ce temps avec le daemon mais Kharon a attaqué et le daemon m'a prise en otage. A part ça, il ne disait rien et bougeait à peine. Allison l'a laissé passer sans rien faire, il n'a pas eu forcer le passage ou quoi. Après, en dehors de la chambre, tout ce qu'il faisait c'était tendre la main. Le daemon a sorti un objet de son sac, à un moment, mais je ne sais pas s'il comptait vraiment le lui donner ? Je ne voyais pas grand chose vu comment il me tenait. Après, Lethe est arrivé. »


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Le policier contemple les notes vous concernant tout en vous écoutant, soucieux au possible. Ses sourcils froncés pourraient presque lui donner l'air contrarié, sans les allers-retours perplexe que font ses yeux d'une feuille à l'autre — et, lorsque vous marquez une pause, à vous.
De la façon dont il prend ses notes au tapotement mécanique de ses doigts contre le bureau, mieux réglés qu'un métronome au tic-tic anxieux, tout laisse à penser que quelque chose le dérange. Que ça ne va pas. Étant donné qu'il est censé régler une affaire criminelle — à plusieurs niveaux et autant de degrés, tant qu'à faire —, le constat n'a pas grand chose de rassurant.
Il y a sûrement plus à gérer dans cette histoire qu'un vaste "Lethe est un criminel violent qui a lâché la rampe, Kharon aime passer par la fenêtre pour ennuyer le monde et vous avez choisi le mauvais jour pour jouer les bons samaritains".

A l'évidence.

La pointe du crayon trace un nouveau point d'interrogation sur une des deux feuilles près de la vôtre. Il le souligne deux fois.

« Donc Lethe n'était pas au courant de la présence de Kharon, selon vous. Et quand il est arrivé, ce dernier est reparti sans rien dire ni rien faire de plus. Ni se faire voir de son collègue. »

Le résumé vient lui faire appuyer sa mâchoire contre son poing fermé, coude contre le bois. Il relève les yeux vers vous ; pince les lèvres.
Toujours en pleine réflexion.

« Pourriez-vous me préciser comment Kharon a attaqué, s'il vous plaît ? Vous m'avez dit qu'il vous avait "attaqué" et "agressé", et j'ai bien compris qu'il l'avait fait avec une arme blanche, mais ça reste vague. Est-ce qu'il s'est approché ? Est-ce qu'il visait le daemon ? Dans quelle partie du corps l'a-t-il atteint ? »

Il fait un moulinet de la main droite pour signifier un "et cetera, et cetera" silencieux.

« Ça peut sembler dérisoire, mais j'ai besoin de tous les détails possibles. Sans oublier que vous êtes toujours dans de légers ennuis pour avoir caché quelqu'un en sachant qu'il était recherché par les forces de l'ordre, ajoute-t-il en se pinçant l'arête du nez entre le pouce et l'index — fatigué au possible. Loin de moi l'idée de faire du chantage, mais il reste dans votre intérêt de coopérer au maximum. Question de bonne foi. »

Il a beau ne pas vouloir faire du chantage, vous sentez malgré tout une légère pression sur vos épaules. Sa voix est neutre ; à l'entendre, vous auriez envie de le croire. Il énonce des faits plus qu'autre chose. Pas d'arrière-pensée autre qu'un épuisement manifeste et des données qui ne lui plaisent qu'à-demi.
Mais vous n'avez aucun moyen de le confirmer. Aucun moyen de connaître ses intentions.
Vous nagez en plein brouillard.

« Tout ça pour dire que si la moindre chose supplémentaire vous revient, je suis à votre écoute. »

Sourire poli de rigueur pour accompagner l'affirmation. Et ça, remarquez, vous n'en doutez pas.
Il écoute.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) Giphy
Les questions continuèrent avec Malka expliquant à Maeve en quoi les détails étaient importants. L'officier semblait penser à quelque chose et elle se demandait vraiment en quoi toutes ces précisions allaient véritablement aider quoi que ce soit, mais peu importait. Elle ne voyait pas de raison pour ne pas lui donner ce qu'il lui demandait, bien que la perspective d'avoir des ennuis lui fit retrousser le nez.
Elle ferma les yeux un instant, dodelinant de la tête comme si ça allait aider les souvenirs à se rejouer sous ses paupières. Après quelques secondes où elle fit doucement vibrer ses cordes vocales dans sa réflexion, Maeve rouvrit les yeux et tenta de continuer :

« Il était encore devant la fenêtre, moi et le daemon proches de la porte. Il a lancé son arme de loin et ça a atteint... » Elle se tordit le haut du corps pour que Malka ait accès à une partie de son dos et elle tapota l'endroit approximatif où Kosár avait été blessé. « Son épaule. Il est tombé sur moi ensuite. Il devait certainement viser le daemon, oui... Oh ! Maeve retrouva sa position originale, les yeux animés par une énergie nouvelle avec la réalisation. « Oh, je crois me souvenir qu'il n'avait pas sa faux. Non, oui, c'est sûr. Lethe avait sa faux, mais pas Kharon. Lui, il avait juste une capuche noire et des gants. »

Elle ne savait pas si ça aidait vraiment, mais Malka avait bien dit de partager le moindre détail qui lui revenait. Maintenant qu'elle y repensait, n'était-ce pas bizarre, un garde sans faux ?

« Kharon était censé chercher le daemon aussi, ou ce n'était vraiment pas normal qu'il soit là ? Dans la salle d'attente, il disait ne pas savoir de quoi on l'accusait. Je sais ce que j'ai vu et Allison aussi, mais est-ce que ça pourrait être possible que ça n'était pas lui ? »


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Le crissement du crayon sur la feuille reprend, monotone et discret. Rien de particulier dans l'expression du policier ; toujours fatigué, toujours résolu, toujours ennuyé. Toujours professionnel.
Il n'y a que lorsque vous mentionnez l'absence de faux que son visage s'anime. Il hausse les sourcils ; vous dévisage, comme pour évaluer votre sérieux ou se donner le temps de bien enregistrer l'information — puis il la note, comme toutes les autres, un "mmh "pensif aux lèvres.
A la gravité sur ses traits, vous devinez que le détail a, à tout le moins, un minimum d'importance à ses yeux. Est-ce que c'est inhabituel ? Étrange ? Est-ce qu'au contraire il voit régulièrement Kharon se promener sans son arme, et peut relier l'information à un contexte particulier ? Difficile à dire. Impossible, même.
Le fait est qu'il se mord la lèvre et fait la moue, concentré à l'extrême. A la façon dont il fixe les feuilles noircies de mots, vous auriez presque l'impression qu'il cherche à les faire parler.
Malheureusement pour tout le monde, elles restent silencieuses.

Sur la fin de vos questions, Yehonatan pose son crayon et passe les deux mains sur son visage. Un soupir se glisse entre ses doigts serrés ; quand il les fait glisser et n'en garde qu'une contre sa bouche, coude toujours appuyé contre le bureau, il vous semble frustré à ne plus savoir qu'en faire.
Ça s'en ressent dans sa voix, lorsqu'il libère sa bouche et prend la parole. Très tendu.

« Lethe accompagnait la police. Pour toute arrestation même complexe, un garde suffit amplement, répond-il. Quoi que Kharon ait essayé de faire chez vous, les ordres ne venaient pas de moi. »

Autrement  dit : il n'avait rien à faire là. Ou rien qui ait été ordonné par la police.
Vous ne savez pas de qui d'autre les gardes peuvent recevoir leurs directives. A part Aether, éventuellement — mais c'est un concept plus qu'une personne. Kharon pouvait tout aussi bien obéir à ses propres ordres, pour une raison X ou Y.
C'est compliqué.

« Pour ce qui est du témoignage, je n'accorderais pas trop de valeur à la parole de Kharon dans ce cas précis. S'il a décidé qu'il ne parlerait pas, il ne parlera pas. Aussi peu coopératif soit Lethe à ses heures, il a le mérite d'accorder un minimum de respect au travail de la police. Ce n'est pas le cas de tout le monde, grogne-t-il, fermant les yeux un court instant. Et du reste... »

Son regard s'égare sur les feuilles.

« ... Si vous l'avez formellement reconnu, je ne sais pas quoi vous dire de plus. Je vous accorde qu'il est rarissime de le voir désarmé, mais l'absence de faux ne fait pas de lui un autre homme. S'il a un doppelgänger, alors je ne suis pas plus au courant que vous. »

Il le dit en écartant les bras, paumes vers le ciel. Toujours aussi frustré.
Un soupir file entre vous.

« Je ne pense pas avoir grand chose d'autre à vous demander. Avez-vous un élément à ajouter qui vous semble pertinent ? Ou des questions, bien sûr. Si vous en avez, c'est le moment. »


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 200
Ah, donc effectivement c'était une information pertinente à donner. Okay, peut-être qu'elle devrait faire plus d'effort pour se remémorer ce qui était arrivé. Pas qu'elle n'en avait pas fait jusque là, mais continuer d'en parler rendait le sujet plus confortable à manipuler pour elle.
Maeve écouta Malka lui répondre mais restait sceptique. Quel était l'intérêt de mentir et préférer garder le silence alors qu'il y avait eu deux témoins ? Elle ne comprenait pas, mais bon. L'idée d'un jumeau ou d'un döppelganger était une théorie beaucoup trop ridicule aussi. Elle acquiesça de la tête face à la frustration apparente de Malka. Il devait vraiment être fatigué pour laisser échapper ses émotions de la sorte.

« Laissez moi réfléchir. »

Après un petit temps, les yeux à nouveau fermés, Maeve essaya de remettre en place les puzzles de la veille, encore une fois. Les images étaient floues et, jusqu'au moment avec Lethe, elle ne saurait dire si des détails sont suffisament pertinents pour être données à Malka.

« Quand j'ai vu Lethe, au début, il avait l'air fatigué. Dans le sens éreinté. Ce n'est que quand j'ai parlé de Kharon qu'il s'est vraiment énervé. Après que je me sois dégagée du daemon, il m'a attrapée par le col. Il y a Andrew qui est arrivé et qui lui a crié dessus. Lethe m'a balancée par terre violemment, Andrew a encore crié et Lethe m'a poignardée. J'étais limite déjà assommée avant qu'il me tue. Mais. C'était. Vraiment douloureux. »

Voilà. A priori c'était tout.
Maeve ravala sa salive et soupira, incroyablement fatiguée par juste quelques mots.

« Je sais que mes deux colocataires ne se sont pas montrés très ... coopératifs. Et je ne comprends toujours pas pourquoi ils sont comme ça. Mais je vous assure que dans d'autres circonstances, ils sont corrects. Simon est juste... très passionné. Et si ça n'avait tenu qu'à Allison, elle n'aurait sûrement pas laissé le daemon entrer. Elle nous a juste laissé faire ? Enfin. Tout ça pour dire que j'espère que vous ne tiendrez pas trop rigueur de leur comportement. »

Maeve hésita un instant avant de reprendre :

« Il semble se passer beaucoup de choses avec les gardes, depuis l'annonce qu'on a eu la dernière fois. Est-ce que... il y a du nouveau, par rapport à la garde qui est souffrante ? Le message disait que c'était inquiétant, est-ce que ce qu'il se passe en ce moment avec les gardes est aussi inquiétant ? »


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Le policier vous laisse le temps qu'il vous faut pour réfléchir. Remettre les choses en ordre. Essayer de trouver quelque chose à ajouter ; à corriger. A repréciser. Il garde le dos contre sa chaise, crayon à portée de main, regard posé tantôt sur vous, tantôt sur les feuilles.
Vous ne sentez pas de pression particulière à aller vite. Il ne vous pousse pas. Ne vous presse pas.
Il n'a pas l'air d'avoir un laps de temps particulier à respecter pour chacun d'entre vous. Et si c'est le cas, alors vous devez encore être dans les clous.
A mesure que vous reprenez la parole, vous le voyez reprendre des notes de-ci de-là. Pas autant qu'au début, mais plusieurs précisions viennent malgré tout agrémenter votre page — et à la mention d'Andrew, il ravale un soupir et se met à feuilleter le tas de feuilles près de lui. Celle qu'il en sort est couverte de sigles que vous reconnaissez bien mieux.
Alphabet latin.
Son regard glisse jusqu'à vous lorsque vous revenez sur le coup de poignard de Lethe. Il ne commente pas, cependant. Vous supposez qu'il le sait — que ça fait très mal, de se faire poignarder — mais apparemment, il ne compte pas revenir sur le sujet.
... Et il n'en sait peut-être rien, d'ailleurs.
Combien de gens se font poignarder par les gardes, au juste ? Ceux qui se faufilent dans les hors-limites, soit — les coups de faux sont attendus — mais à part eux ?
Pas grand monde, à priori.
Arrivée à la partie concernant vos colocataires, il repose le crayon et vous adresse un demi-sourire. Tendu, toujours. Un peu de travers. Difficile de savoir ce qui, dans vos propos, peut le faire sourire — d'autant qu'il n'est ni moqueur ni compatissant, et que lui attribuer une intention vous paraît complexe.
L'émotion qui lui traverse le visage à la mention de l'annonce, en revanche, vous la reconnaissez sans mal.
Touché.
L'éclair de quelque chose désagréable se mue rapidement en neutralité prudente. Trop tard pour vous cacher qu'il a définitivement un avis très personnel sur la question — mais il aura essayé.
Et il essaie encore. Son air de professionnalisme détaché bat tous les records.

« Monsieur Brillant m'a demandé de ne pas vous impliquer. En ce qui le concerne, il est seul responsable pour avoir fait rentrer un potentiel suspect et vous avoir demandé de le cacher. » Il marque une brève pause, puis reprend : « Je ne vous promets pas que les élans de passion de l'un ou l'autre de vos colocataires les sauvent d'éventuels problèmes. Tout comme vous, d'ailleurs — parce qu'en ce qui me concerne, vous avez tous participé de votre plein gré. Mais j'en prends note. »

Ce qu'il fait. Pour autant que vous puissiez en juger, en tout cas, et au sens le plus strict du terme — il prend des notes.

« Pour ce qui est des gardes... Si par "beaucoup de choses" vous voulez dire "Lethe qui tue des civils sans raison", alors oui. Je suis bien d'accord avec vous, ça fait beaucoup, répond-il, regard perdu quelque part sur votre droite. De là à dire que c'est inquiétant, tout dépend de ce que vous entendez par là. Est-ce que vous devriez vous inquiéter de vous faire agresser par Lethe de nouveau ? Non. Je suis presque sûr qu'il ne va pas recommencer ; ce n'est pas son genre. »

Il le dit d'un ton un rien amer, qui laisse à penser qu'il en sait plus sur ce qui est son genre ou non que vous.
Rien d'étonnant à priori. Vous ne savez pas depuis combien de temps Yehonatan travaille ici, ni depuis combien de temps il est à Asphodèle, mais il connait forcément mieux les gardes qu'un civil lambda.
Malgré tout, vous notez l'hésitation. Presque sûr.

« Seulement toute cette... situation, renvoie à d'autres problèmes potentiellement plus inquiétants. Liés à l'annonce. Sur lesquels je travaille, et dont vous n'avez pas à vous préoccuper à votre niveau. »

A la façon dont il le dit, vous devinez que vous n'aurez pas plus d'informations sur ce sujet-là. Affaire en cours ; confidentialité.
Autant de concepts que vous pouvez comprendre, étant donné la situation. On ne va pas tout vous expliquer.

« ... Et pas de nouveau par rapport à Phlege, non, ajoute-t-il après un court silence, mains jointes devant lui contre le bureau. Il va falloir attendre une nouvelle annonce avant de savoir si elle reprend ou non du service. »

Ah.
Ça ne lui plait pas, à l'évidence.

Du tout.

Pas qu'il ait l'air du genre à aimer rester dans le flou. Ou le noir. Ou quoi que ce soit d'autre que la clarté limpide d'une affaire élucidée.
Rassurant, pour un policier. Sans doute.

Quelque part dans les bureaux, un bruit diffus résonne. Quelqu'un a crié quelque chose, à priori. La porte close étouffe trop les sons pour que vous puissiez reconnaître une voix ou une parole.
De son côté, Yehonatan jette un regard blasé à la porte mais ne s'y attarde pas.

Son sourire vous adresse un "autre chose ?" silencieux.
Sait-on jamais.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) Giphy
L'information que donna Malka à propos de Simon surprit un peu Maeve, sur le coup. Pourquoi demander à ne pas l'impliquer ? Est-ce qu'il avait demandé la même chose pour Allison ? Même si c'était lui qui avait ouvert la porte, Maeve n'avait pas hésité à participer. Ça ne lui plaisait pas vraiment qu'il place toute la responsabilité sur ses épaules, mais au moins Malka avait l'air de partager son avis.
Concernant l'annonce, le policier ne rendit pas ça moins cryptique pour l'adolescente et lui fit bien comprendre qu'elle n'aurait pas plus d'informations. En même temps, c'était certainement trop demandé. S'ils avaient quelque chose, ils auraient fait une annonce publique et pas simplement partagé des ragots façon grand-mère de village avec la première petite rousse venue. Il lui confirme cependant que le cas de Phlege n'est pas encore réglé, et ça faisait se soulever bien d'autres questions. Combien de temps cela faisait, maintenant ? Plus d'un mois ? Cela faisait longtemps pour ... quoi que cela pouvait être. Un garde pouvait-il être malade ? En tout cas, elle n'était sûrement pas morte s'il y avait toujours une chance qu'elle reprenne ses fonctions. Mais Malka semblait contrarié. Qu'elle soit indisposée ou qu'elle puisse revenir ? Malheureusement, en demander plus n'était pas sa place, Maeve en était consciente. Au moins, elle avait eu un minimum d'informations, elle supposait.

Quand le bruit de quelqu'un criant se fit entendre dans les bureaux, Maeve se retourna instinctivement. Encore ? Est-ce que c'était en lien avec eux ...? Ça ne l'étonnerait franchement pas. Mais vu que Malka ne réagissait pas plus au bruit bizarre, Maeve ne s'en inquiéta pas plus non plus pour le moment.
Ils avaient finis, de toute façon.

« Pour ce qui est de mes responsabilités, je comprends, et je suis prête à les prendre. Il n'y a vraiment que notre quatrième colocataire qui n'a rien à voir avec tout ça. Il dormait pendant les événements et il ne mérite pas qu'on l'implique plus que nécessaire, il est trop bon pour ça. »

Elle l'imaginait, seul dans leur maison à ranger. Misérable à penser à ce qu'il s'était passé la vieille. Malgré sa propre fatigue, elle se demandait dans un coin de sa tête ce qu'elle pourrait faire pour lui remonter le moral.

« J'aimerais juste dire, pour finir ... Quand je suis retournée dans ma pièce, c'est une jeune femme nommée Khue Tu qui s'est occupée de moi. Elle a été très gentille et m'a même raccompagnée jusqu'à chez moi. Et du peu de ce que j'ai pu voir de Andrew, il a l'air de quelqu'un de très correct. Je suis sûre que tous vos collègues, vous inclus, font ce qu'ils peuvent avec la situation ... Même Javier. Tout le monde a l'air un peu sur les nerfs et je suis sûre que ça n'est facile pour personne, mais ... Je dirais de prendre soin de vous. »


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Les yeux du policier restent sur votre visage le temps que vous répondiez. Son regard n'est pas fixe — il alterne entre croiser le vôtre et le poser un rien plus bas, pour éviter tout malaise — mais son attention est posée sur vous et vous seule.
Puisqu'il n'écrit plus, vous vous en rendez d'autant plus compte. Il est très présent ; écoute vraiment. Il est possible que ce ne soit qu'une impression mais dans ce cas, il est très doué pour ce qui est de la renvoyer.
Bien plus facile de croire que l'impression est justifiée. Vous doutez qu'il ait pu rater un seul des détails sortis de votre bouche depuis tout à l'heure.
Professionnalisme, toujours. Jusque dans le hochement de tête poli qu'il vous offre, crayon en main de nouveau, lorsque vous mentionnez votre troisième colocataire. Vous ne savez pas ce qu'il note (la compréhension de la langue ne vous est pas venue spontanément durant l'interrogatoire), mais il le fait en bas de page. A l'écart du reste.
Vous pouvez espérer qu'il ait simplement décidé de prendre en compte votre commentaire concernant la non-implication de l'absent.

La suite de vos propos ne demandant guère d'être retranscrite, à l'évidence, il se permet de poser son stylo. A mesure que vous parlez, vous voyez ses sourcils se froncer de concentration pour finalement laisser place à un hochement de tête entendu ; le temps de se souvenir de qui vous parliez au juste, peut-être — mais après tout, vu le nombre de policiers à Asphodèle, vous doutez qu'il connaisse chacun d'entre eux. Pas personnellement, en tout cas. S'il connaît chacun de leurs noms, alors il mérite une médaille, et pas des moindres.
La mention à Andrew lui tire un léger sourire en coin, mi-figue mi-raisin. Pas irrité, pas ennuyé, mais quelque chose d'un rien amer — et pas forcément contre le concerné. Il semble presque plus contrit qu'autre chose.
Désolé. Ou un sentiment s'en rapprochant. Son nom lui a rappelé quelque chose qui ne lui fait que moyennement plaisir, selon toute vraisemblance.
Les compliments ne tirent pas plus les coins de son sourire, mais il reste sur ses lèvres. Sachant qu'il a passé la majeure partie de l'interrogatoire à voguer entre fatigue, ennui manifeste, frustration et sourires cyniques, vous auriez tendance à dire que c'est une amélioration. Difficile d'être sûre qu'il apprécie les compliments et les conseils à leur juste valeur — ni s'il les prend à cœur, ou s'il les croit seulement — mais à tout le moins, ils tirent un tant soit peu son humeur vers le haut.
Jusqu'au clignement d'yeux presque perplexe, lorsque vous lui demandez de prendre soin de lui.

Un bref rire lui file entre les lèvres. Il secoue la tête de gauche à droite ; vous sourit de nouveau.

« Un très bon conseil, j'en conviens. Mais ne vous en faites pas pour moi, j'ai l'habitude de gérer des situations complexes. »

A la tension dans sa mâchoire, vous auriez presque envie d'émettre un doute. Presque.
Doucement, il tapote du doigt la feuille à votre nom.

« Ce qui n'est probablement pas votre cas. Je suis d'accord pour dire que la police dans son ensemble aurait besoin de vacances, mais commencez par prendre soin de vous-même. Et pour l'amour du Ciel, évitez de vous mettre dans plus d'ennuis. »

Il le dit comme on ferait un reproche à quelqu'un de relativement plus jeune que soi ; sans méchanceté, avec une touche d'ironie pour mieux faire passer la fermeté des propos.
Et fermes, ils le sont. Il ne plaisante pas.

« Quels que soient les problèmes que chacun d'entre vous puisse avoir suite à cette affaire, les répercussions devraient rester raisonnables. Tant que vous vous tenez tranquilles par  la suite, en tout cas, ajoute-t-il en rangeant les pages les unes sur les autres. Je n'ai qu'entr'aperçue mademoiselle Banks, mais je pense à monsieur Brillant en particulier. Lui qui est si passionné. »

Son sourire vire en coin. Il pose les paumes contre les bois, prêt à se lever.

« Inutile de lui faire passer le message. Venant de moi, je crains que ça n'ait l'effet inverse. Mais si vous pouviez le dissuader de se mêler d'affaires de police, vous lui rendriez service. »

Ses jambes se déplient ; il redresse le dos. Vous doutez qu'il reste là à vous regarder dans le blanc des yeux, donc vous l'imitez probablement.
Mais il s'arrête.
Au lieu de contourner le bureau et de vous accompagner jusqu'à la porte, il la contemple un bref instant ; baisse la tête vers son tas de feuilles.
Repose les yeux sur vous.

« Dites-moi. Simple curiosité. » Son ton se fait neutre ; prudemment plat. « Javier a-t-il dit quoi que ce soit concernant le pourquoi de son mensonge ? »

Oh.
Vous vous sentez étudiée. Fixée.

Comme quoi ça le travaille, cette histoire.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) Giphy
Le rire qui sortit de Malka ne dit rien qui vaille à Maeve, mais elle s'empêcha de faire la moue, se contentant de baisser légèrement la tête alors qu'elle l'écoutait.
C'était sûrement juste qu'il lui renvoie la balle. Mais pour ce qui était d'éviter de se mettre dans les ennuis ... Ce n'était pas comme si elle l'avait cherché (ou presque). Les ennuis viennent tout simplement à elle et ses bras sont à chaque fois bizarrement grands ouverts. Mais elle se mit à acquiescer de la tête, d'accord, pas de problème. Elle y pensera pour la prochaine fois. Pour sûr qu'elle agira différemment si des gardes ou la police sont impliqués, mais elle espérait tout de même que ça n'arriverait pas trop tôt non plus.
A la mention de Simon, Maeve comprit bien que l'entretien de son colocataire ne s'était pas du tout bien passé. Elle ne pensait pas que des mots de sa part allait changer quoi que ce soit sur sa façon de penser. Elle n'était pas sûre pour Allison, mais quelque chose lui disait qu'elle n'allait pas rendre la matinée plus agréable à Malka non plus. Mais bon, elle n'y pouvait rien. Son entretien a elle était enfin terminé.

Finalement, ils allaient enfin partir. Maeve se leva en même temps que l'officier mais ne sut pas quoi faire quand il ne bougea plus. Elle attendit, simplement, une main tirant nerveusement sur l'un de ses bracelets.

« Dites-moi. Simple curiosité. Javier a-t-il dit quoi que ce soit concernant le pourquoi de son mensonge ? »

Ah. Ils revenaient sur le cas de Javier, maintenant ? La nervosité de Maeve venait de monter en flèche, soudainement. Qu'est-ce qu'elle pouvait répondre à ça ? Se souvenant des paroles du principal intéressé quand elle l'avait confronté, elle se demanda même si les relayer allait vraiment aider qui que ce soit dans la situation. Malheureusement, à ce stade, aucune réponse ne serait satisfaisante. Si elle impliquait qu'elle n'avait pas demandé, ce serait terrible. Si elle disait qu'il n'avait pas donné de raison ou refusé de répondre, ce serait aussi terrible.  Alors, tant qu'à faire ...

« Il a... euh. Il a dit que ce n'était pas nécessaire. Que... vous ne lui avez pas explicitement demandé... »

Bombe lâchée, elle doutait vraiment très fort que ce soit quelque chose qu'il voulait entendre entendre et que ça lui faisait plaisir. Maeve se hâta de rajouter :

« Si j'ai fini avec mon témoignage, est-ce que je peux rentrer chez moi ? »


INTERACTION ▬ A feu couvert (X) 8cbc97013a93d6068359b79db86dc57b
#f777ea

PnJ

PnJ

En bref

Messages : 833


Sans rancune


Votre réponse ne vient pas lever le voile pesant qui fige les traits du policier et alourdit l'atmosphère. Au contraire. Il fronce les sourcils ; serre les dents. Vous devinez les muscles tendus de sa mâchoire jusqu'à ses bras croisés, incapable de dire ce qu'il aurait pu vouloir entendre au juste.
Son subordonné lui a menti. Ouvertement. Devant témoins. Il n'y a aucune raison au monde — défiance, irrespect, peur des conséquences — qui puisse venir passer de la pommade sur une brûlure pareille. Soit il inspire tellement de crainte à ses hommes qu'il ne peut plus leur faire confiance, soit il s'est montré si désagréable que Javier a décidé de lui mentir pour rééquilibrer les points, soit...
Soit Javier a cherché à vous couvrir, vous ou Lethe. Et quelle que soit la raison, ça ne peut pas être une bonne nouvelle pour Yehonatan.
Vous pouvez imaginer qu'il ait envie de comprendre. Vous ne savez juste pas pourquoi.
Il aura plus de chances de savoir en demandant au principal concerné, à priori. Mais soit.

Lorsque vous enchaînez, il soupire. Tout en se dirigeant vers la porte, il secoue la tête de droite à gauche.

« J'ai déjà répondu à cette question, mademoiselle. Alors comme je vous l'ai déjà dit : non. Votre présence est requise en salle d'attente tant que chacun d'entre vous ne m'aura pas fait sa déposition. Vous pourrez partir une fois que mademoiselle Banks sera sortie. »

Il ouvre la porte ; vous fait signe de sortir, puis vous suit.
Une fois le battant clos, il sort une clef de sa poche et ferme son bureau à clef.

« ... Enfin. Si vous voulez vraiment retourner chez vous, je ne peux techniquement pas vous en empêcher. Mais je préfèrerais vous avoir ici au cas où. Y'a-t-il une raison particulière pour que vous ne vouliez à ce point pas rester sur place ? »

Il hausse un sourcil, dans l'expectative.

A l'écoute, aussi.


listing couleurs PNJ
??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (X) A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Contenu sponsorisé

En bref


Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum