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Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

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Maeve plissa des yeux face à la réaction du garde. Elle aimerait lui renvoyer sa question : t'es sérieux ?. Elle se fichait bien de ceux qui étaient punis, avertis au préalable. Là, elle s'était trouvée dans ce qui était à priori chez elle et n'avait rien fait de criminel. Donc oui, si des gens disaient que le garde ne savait pas se contrôler, ils avaient absolument raison ? Mais pourquoi il se plaignait, au juste ? Il n'était toujours pas menotté. Ça voulait bien dire ce que ça voulait dire, malgré les plaintes on lui faisait toujours assez confiance pour le laisser faire plus ou moins ce qu'il voulait.
La suite de sa tirade lui fit rouvrir les yeux en grand. Ce n'était pas du tout ce qu'elle voulait dire ? Ou pas exactement ? Elle n'était pas sûre de ce qu'elle voulait dire, en fait, mais ses colocataires avaient un comportement particuliers quand même. Elle s'était demandé si leur relation n'allait pas plus loin que ce qu'elle avait imaginé au départ, et à raisons, non ? La tête de Maeve fila brusquement dans la direction du bruit provoqué par Allison. Un drôle de sentiment commença à lui ronger les entrailles mais se calma au moins à moitié en voyant que sa reposition était plus un compromis qu'autre chose. Une désolidarisation de tout partie, mais une désolidarisation quand même. Peu importe, voulait penser l'adolescente, mais ça faisait mal quand même. Surtout avec ses répliques et le retour du français pour parler de Maeve manifestement. Elle pensait. Elle imaginait. Peu importe, peu importe, peu importe.

L'attention n'était plus complètement sur elle, au moins. L'atmosphère retrouve celle d'avant, plus ou moins. Pas idéale, mais mieux que rien. Maeve soupira silencieusement entre ses genoux. Peut-être que tout ça n'était qu'un plan de Simon et Allison pour titiller les barrières de Lethe ? L'adolescente aurait quand même préféré être prévenue d'un quelconque plan, si celui-ci existait. Quel mal de crâne.
Une main contre son front, elle suivit à demi le reste de la discussion à propos du chef de la police. C'était donc vraiment lui qui avait hurlé ? S'il n'était pas de bonne humeur, avait-elle vraiment envie d'avoir affaire avec lui ...? Elle se dit qu'il valait mieux ne pas y penser pour le moment.
Quand Lethe utilisa encore son nom, une partie d'elle-même commença à se demander s'il n'avait pas soudainement développé une obsession pour sa personne. Elle ne lui avait rien fait, lui avait à peine adressé la parole ... l'ignorer avait décidément été un très mauvais choix. Elle contempla la possibilité de réagir mais son attention fut vite redirigée vers les bruits de pas dans le couloir. Une lueur d'espoir vint frapper à la porte de son esprit. Du coup, elle lâcha ses jambes et les laissa retrouver le sol pour reprendre une position assise acceptable.


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Allison Banks
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Allison Banks

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Aux crépitements électriques sur sa nuque s'ajouta la sensation d'avoir un lest de plomb logé dans l'estomac, et Allison se donna beaucoup de mal pour éviter à son visage des crispations de contrariété bien visibles.
Têtue, mais loin d'être suicidaire, elle avait en horreur les situations qui glissent, les plaques de verglas, et les peurs irraisonnées.
Pas si irraisonnée que ça.
Sans doute la meilleure raison qui aurait pu l'empêcher d'aller envahir les genoux de leur gentleman de compagnie – à ceci près qu'Ally avait toujours été davantage du genre à foncer dans le tas lorsque le sens commun lui disait qu'elle ne pouvait pas. Donc à la place, elle s'en tenait à la raison "ne se griller nulle part pour le moment".
Aussi triste cela soit-il de ne pas pouvoir proposer un verre à qui que ce soit.

La jeune femme nota machinalement qu'il y avait apparemment pire pour le mal de crâne que leur joyeux pique-nique – pour Lethe en tout cas, ce qui collait avec son attitude. D'autant plus vu combien, songeait-elle en le regardant prendre Simon en otage, il avait l'air heureux d'être là.
Simon qui poursuivait son numéro sans un frémissement dans la voix :

« On apprend à se connaître, ça c’est sûr. Quelqu’un ici a une idée de qui monsieur Malka est en train d’assassiner avec sa voix mélodieuse ?
— ... Aucune idée. Mais pas quelqu'un qui va garder son travail, à priori. »


La voix du policier attira le regard d'Allison. Celle du garde, pas. Son sarcasme devenait habituel. L'ambivalence entre l'apparente banalité de la scène et la sensation de danger latent – le diable est dans les détails – commençait, elle, à tirailler la blonde de tous côtés.
Lorsque les pas retentirent dans le couloir, elle se leva, marcha jusqu'à la porte, et s'arrêta à la hauteur du policier.
Elle avait envie d'une cigarette.

« Pas facile tout les jours. » Laissa-t-elle filer avec un sourire et une apparente distraction.

Les mains dans les poches, sans donner la moindre impression de vouloir sortir de la pièce, elle tenta tout de même un coup d'oeil vers le couloir.
On étouffe un peu, ici.




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Le mouvement de vos jambes et le claquement de vos pas contre le sol ne tirent pas le moindre mouvement au garde. Il reste allongé sagement là où il s'est installé, yeux clos, l'ombre d'un sourire aux lèvres, et ne se préoccupe d'aucun des sons qui peut lui parvenir.
Qu'il s'en moque ou fasse abstraction, le résultat est le même.
De vous voir bouger, en revanche, le policier relève la tête. Il vous suit distraitement des yeux. Sans trop insister ; poli. Il amorce un léger mouvement de côté en vous voyant trop approcher de la porte, prêt sans doute à vous interdire d'en passer le seuil, mais s'arrête en voyant que vous n'avez pas l'air de vouloir filer.
Malgré tout, il reste alerte. Vous n'avez aucun doute sur le fait qu'il puisse tendre le bras au premier signe de fuite.
Logique, peut-être. D'un autre côté, vous n'êtes pas ici contre votre gré.
On ne devrait pas vous retenir, non plus.
... Si ?
En vous penchant un peu, vous apercevez une portion suffisante du couloir pour, rapidement, pouvoir distinguer la personne qui se dirige dans votre direction.
Le policier, également tourné vers la porte ouverte, se tend de bas en haut à mesure que les bruits de pas se rapprochent et jette un regard inquiet à la pièce.
Pas affolé. Inquiet.
La limite est mince, mais elle est encore là.

Et quoi que vous vouliez faire, à priori, vous n'avez plus vraiment le temps.


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Sans rancune


En quelques secondes à peine — pas plus de trois ou quatre — les enjambées pressées ont rejoint la porte.
Et, sans grande surprise, s'arrêtent devant.
L'homme qui fait un pas à l'intérieur de la pièce porte la veste propre à la police asphodélienne en plus du brassard réglementaire ; peau mate, yeux foncés, cheveux bouclés, son visage ne vous est peut-être pas étranger. A minima, vous avez pu le voir juché sur l'estrade, plus d'un mois auparavant, pour énoncer la liste des changements mis en œuvre suite à l'annonce d'Aether.
Quelqu'un d'important.
Et de mauvaise humeur, à l'évidence.
Sourcils foncés, il laisse ses yeux scanner rapidement la pièce avant de prendre la parole. Sa voix est calme, posée, polie, mais impossible d'ignorer la tension dans chacun de ses mots.

« Bonjour à tous. Yehonatan Malka, chef de la police, annonce-t-il, bref hochement de tête à l'appui. Je vais m'occuper de prendre vos témoignages. La journée est déjà chargée, donc veuillez m'excuser pour la brève attente. Nous faisons au mieux. »

Son regard se pose sur Lethe, et celui d'entre vous dont il coince encore les jambes.

« ... Même si vous avez trouvé à vous occuper, à ce que je vois. »

Un bras dans le vide, près de la chaise, Lethe laisse s'échapper un soupir qui ressemble à s'y méprendre au râle d'un animal mourant. Yehonatan l'ignore.
Tourné vers le policier — qui en sursaute presque —, il hausse un sourcil et tend la paume de sa main dans la direction du garde. Le "plait-il ?" a beau ne pas avoir été formulé, il n'en reste pas moins assez clair pour exiger une réponse.

« Personne n'a agressé ou menacé personne, énonce-t-il prudemment. Vous ne m'avez pas demandé d'éviter les contacts non-dangereux. Je n'ai pas jugé utile d'intervenir.

-Ça, je n'en doute pas. Vous n'étiez pas censé vous approcher de Lethe, reprend-t-il à votre adresse. Ça me semblait aller de soi, vu les évènements de la veille. Veuillez excuser l'incompétence du personnel en plus de mon retard. »

Sa voix est sèche ; à la limite du mépris.
Lethe reste silencieux. Le policier détourne le regard, mais n'ajoute rien non plus.

« Autre chose de pertinent à signaler concernant la garde-à-vue, Javier ? »

Le policier — pas plus Carlos que Leonardo, semble-t-il — noue ses doigts en poings et les fait glisser dans son dos. Son regard ne se pose jamais sur son supérieur. Il le laisse effleurer un bref instant les deux garçons à sa gauche, tendu de la mâchoire aux hanches, mais ne le ramène jamais sur sa droite. Pas une seule fois.
Après une très brève seconde de réflexion, il secoue la tête de gauche à droite.

« Rien à signaler, monsieur. »

Je vais devoir le lui répéter, si vous continuez.
... Vous avez continué, pourtant.

Lethe, parfaitement immobile, étudie le plafond avec un sérieux qui ne lui ressemble pas.
Pas du peu que vous l'avez vu, en tout cas.

Yehonatan n'a pas l'air convaincu, mais il n'insiste pas. Son regard repasse sur chacun d'entre vous.

« Bien. Je vais vous voir un par un, en commençant par ceux d'entre vous qui ont été tués ("désintégrés", corrige le garde avec une application ignorée de bout en bout). Peu importe lequel. J'aimerais également savoir si les concernés seraient d'accord et suffisamment à l'aise pour être interrogés en présence de Lethe. Je comprendrais que cela vous pose problème. »

Regard entendu sur sa gauche. Pour certains, en tout cas.
Il croise les bras. Attend.

Et vous n'avez pas vraiment d'autre choix que répondre, à priori.

▬ Vos personnages disposent à présent de quatre options, ayant chacune des conséquences différentes.

• Vous désigner pour témoigner en premier.  { 1 - 3 - 5 }

• Vous taire. { 2 - 4 - 6 }

▬ Vous devez également choisir entre :

• Vous taire. { 2 - 5 }

• Contredire le signalement du policier. { 1 - 4 }

• Poser des questions à Yehonatan / l'interpeller. { 3 - 6 }

Si vous ne parvenez pas à choisir ou préférez laisser le destin faire son œuvre, les chiffres inscrits à côté des propositions correspondent au lancer de dé. Vous pouvez donc utiliser cette technique pour ensuite vous référer à ce que vous avez obtenu.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.

Bonne chance.

Le premier choix concerne Maeve et Simon (ou Allison si elle est d'humeur blagueuse).
Le second choix concerne tout le monde. Les deux parties sont cumulables (vous pouvez dire "à moi à moi !!" ET poser une question/etc).
L'ordre du prochain tour sera VARIABLE. Chacun d'entre vous répond une fois quoi qu'il en soit, et le PNJ répondra entre ou après selon ce que vous dites/faites.



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Simon Brillant
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Sam 06 Juin 2020, 02:35

Simon laissa son regard glisser de ses notes à Lethe – puis au policier, pour en tirer la conclusion que ni l’un ni l’autre n’était serein. Le premier avait l’air aussi fatigué que la veille, et le second à deux doigts de prier soit pour l’apparition de Saint Malka, soit pour un exorcisme en bonne et due forme de son supérieur. Difficile de savoir.
Il concevait que le trouver là, tranquillement installé à côté de son assassin, ne soit pas du goût de tout le monde.

Pure provocation. Il plaidait coupable.

« ... Aucune idée. Mais pas quelqu'un qui va garder son travail, à priori. »

Il nota chaque inflexion avec le plus grand soin, sans savoir quoi en faire. Leonardo (ça commençait à faire beaucoup de noms, pour un seul homme) était peut-être déjà passé sous le couperet de la guillotine, allez savoir – du mépris de côté de Lethe, et du sien… de la peur, peut-être. Difficile de relier les émotions à la situation ou quelque chose de plus profond.
Le bruit du crayon contre le papier accompagna les derniers mots du garde, ainsi qu’un petit sourire. Paranoïaque, Maeve, sans doute pas. Vite contrariée, en revanche, ils en avaient eu la preuve.

Si monsieur Malka se vexait parce qu’on lui reprochait un pli sur sa chemise ou un manque de délicatesse, la conversation allait vite être insupportable. Sans bouger ni tenter de se défaire de sa prison sommaire, Simon tilta aux échos de pas dans le couloir. Ah. On va avoir de la visite.
Maeve et Allison l’entendirent aussi, l’une en silence et avec le secret espoir d’en finir vite, l’autre avec une curiosité qui était tout à son honneur.
Et leur geôlier, prêt à bondir pour empêcher Allison de filer, les regarda comme si c’était de sous la table que l’invité surprise allait surgir.

Personne n’était à sa place et il jouait peut-être la sienne. Simon n’en ressentit aucune culpabilité.
Il ne leur avait pas ordonné de s’asseoir ici ou là. Ne lui avait pas demandé de s’éloigner de Lethe. Je connais mes droits.

Ils n’eurent pas à attendre longtemps pour voir le policier en chef passer le pas de la porte. Simon le reconnut dans les grandes lignes, lui offrit un grand sourire lorsqu’il s’attarda sur lui et Lethe, tapota gentiment les genoux de ce dernier. Dis donc, il n’avait pas menti, ça avait vraiment l’air d’être l’amour fou entre eux.

Et entre monsieur Malka et son personnel, aussi. Il en eut mal pour le pauvre Javier, pas si Carlos que ça. La tension était palpable et lourde comme du coton mouillé. Journée chargée, ça, aucun doute là-dessus. Et dire qu’elle n’avait même pas officiellement commencée.

« Rien à signaler, monsieur. »

Ah.
Ses yeux passèrent de Lethe au policier à Yehonatan, avec un arrière-goût de la veille. Rien à signaler ? Alors qu’ils avaient parlé français tout du long ? Simon n’ouvrit pas la bouche, claqua son carnet de notes et le fit glisser dans sa poche. L’oubli volontaire de Javier sonnait comme un petit acte de défi.
Enfin, qui aurait pu le lui reprocher ? Personnel incompétent, selon les mots tout frais de monsieur Malka.

Peut-être pas dupe, pour sa part, mais Simon ne lisait pas encore dans les esprits. Dommage.

Le jeune homme écouta poliment les instructions, à la fin desquelles il leva la main.

« Je veux bien vous accompagner. La présence de Lethe ne me dérange pas. »

Il la souhaitait même – il avait besoin d’avoir les deux en visuel. D’avoir les interactions. Les réactions. Les deux revers de la médaille.
Il n’ajouta rien sinon un sourire toujours plus grand, et ne chercha pas non plus à dégager Lethe de là.
Il imaginait très bien le soupir de soulagement de Maeve – qui allait refuser d’être interrogée en sa présence, évidemment.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Votre main levée est suivie des yeux par le chef de la police — et, dans une moindre mesure, par Lethe. Javier, lui, garde les siens obstinément rivés au sol. Il reste prostré, le visage figé, et ne fait pas mine de vouloir regarder quoi que ce soit d'autre.
La ligne droite des lèvres du garde se courbe sur un sourire en demi-teinte lorsque vous finissez de parler.

De son côté, Yehonatan ne fait pas mine de cacher l'angle un peu sec du sien.

« Je vois bien qu'elle ne vous dérange pas. Suivez-moi tous les deux, dans ce cas.

-Et si je refuse de venir, moi ? »

Le regard du policier glisse lentement jusqu'au visage du garde, qu'il doit voir un peu à l'envers. Son expression, indifférente de nouveau, est suivie d'un haussement d'épaules qui l'est tout autant.

« ... Eh bien ne venez pas. »

Du bout de son bras ballant, Lethe tapote le sol. Ça le fait rire, mais vous auriez du mal à dire s'il trouve ça drôle. Il n'a toujours pas l'air ravi.
Malgré tout, d'un geste souple et sans effort apparent, il redresse le torse. Jambes toujours en place, presque trop proche de vous maintenant qu'il est assis, il vous décoiffe d'un geste énergique.
Vu d'ici, il a l'air encore plus las que la veille.

« T'en fais pas, chaton. Je te laisse pas tout seul avec le grand méchant loup. »

Yehonatan ne lève pas les yeux au ciel, mais presque.

« C'est quand vous voulez. »

Avec une lenteur calculée, le garde fait passer une, puis deux jambes par-dessus les vôtres ; puis, enfin, il se lève.
Bien assez lentement pour laisser à quiconque le temps de dire quelque chose, si l'envie lui en prenait.


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Maeve Callaghan
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A dire vrai, si elle n'avait pas entendu les bruits de pas, Maeve aurait envisagé une fuite d'une façon ou d'une autre. Ils ne pouvaient pas l'empêcher d'aller se rafraîchir, si ? Et si elle trainait des pieds dans les toilettes en surveillant les passages dans le couloir et réapparaissait comme de par hasard quand le chef de la police faisait son entrée ... Eh bien, ça aurait été son problème. Malheureusement, ou heureusement (peu importait), l'adolescente n'eut pas besoin de demander quoi que ce soit et ce fut bien (merci seigneurs, Maeve fera des dons supplémentaires au lieu de culte) Malka qui apparut pour s'occuper de leur cas. Enfin.
Qu'est-ce qui pouvait faire que la journée était déjà chargée ? La soirée aurait été pleine d'événements ? Ou bien ? Dans tous les cas, ça semblait inhabituel. Et n'aidait pas à calmer les nerfs du chef de la police. Maeve ne le connaissait pas suffisamment pour savoir si c'était un état naturel mais pouvait supposer que non ? Sa réflexion fut cependant interrompue par l'intervention du policier. Maeve le fixa, fronçant des sourcils. Ahem. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Il avait été ennuyé par le comportement de Lethe, alors pourquoi il ne le dénonçait pas ? Ce n'était pas son travail ? Et ce n'était pas non plus comme si ce dernier n'avait pas été prévenu que ses agissements suspects auraient pu être rapportés.
Maeve mordilla l'intérieur de sa lèvre inférieure en scrutant les deux agents et le garde. Qu'est-ce qu'il se passait, au juste. Et trop perdue dans ses pensées embrouillées, Simon se proposa pour passer en premier à l'interrogation. En vrai, ça ne la dérangeait pas. Tant que Lethe ne restait pas dans la même pièce qu'elle, l'adolescente se sentirait bien. Pas totalement, mais mieux que rien.
Elle soupira profondément en silence, fermant les yeux et lâchant la tension dans ses épaules en attendant que Lethe n'arrête ses bêtises et s'en aille sans faire d'histoire.


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Allison Banks
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Allison vit arriver le chef de la police au premier coup d'oeil, et recula un peu près de la porte. Comme prévu, il n'avait pas l'air dans les meilleures des dispositions.
La jeune femme ne connaissait pas son visage : elle était arrivée après l'annonce publique, et n'avait jamais eu maille à partir avec les forces de l'ordre. Mais la veste, le brassard, le maintien, et les brèves descriptions auxquelles elle avait eu droit suffirent amplement.
Et au besoin, l'introduction sèche (« Yehonatan Malka, chef de la police, journée foutue en l'air grâce à vous tous merci bien. ») à laquelle ils eurent droit dès que l'homme fut entré dans la pièce fut on ne peut plus claire.

Allison se fit d'une sagesse exemplaire durant l'inspection des lieux qui vit à peu près tout le monde sauf ces dames en prendre pour son grade, ouvertement ou non. Leur chaperon – Javier – en particulier se fit bien doucher.
Ally retint un froncement de nez. L'incompétence du personnel, personnellement, elle la blâmait surtout pour les évènements de la veille en eux-mêmes. Elle laissa filer la conversation, jusqu'à un splendide :

« Rien à signaler, monsieur. » (aka mensonge éhonté à un supérieur, malgré ses précédents avertissements)

La blonde entendit très fort résonner le triple (quadruple ?) "Ah" virtuel qui suivit cette déclaration, et haussa brièvement les sourcils dans le dos de Malka.
Dis donc, c'était l'amour et l'entente et le vin qui coulait à flot, dans ce département.

Paranoïaque ou pas.

Peu concernée par la suite, Allison se contenta donc de suivre la conversation. Sans surprise, les interrogatoires seraient séparés, et sans surprise, Simon se porta volontaire en premier. Le suivant des yeux, elle essaya de se représenter un panel étendu des idées qui pouvaient passer par la tête. Elle ne se sentait pas vraiment menacées par ces dernières pour le moment, mais le français était retors, déterminé, et on ne savait jamais.

« Je veux bien vous accompagner. La présence de Lethe ne me dérange pas. »

La jeune femme observa le dénommé Javier chercher à disparaître dans le sol, Malka contrinuer de fulminer, Lethe faire le malin, et Maeve se taire en espérant visiblement que tout ce beau monde prenne au plus vite la poudre d'escampette.
Une ambiance comme on les aime.

De son côté, elle s'attardait surtout sur le garde en se demandant dans quelle mesure il avait pu se prendre de sympathie pour Simon. Elle ne doutait pas qu'on saurait en jouer si c'était le cas.

« A tout à l'heure. » Dit-elle simplement pour meubler l'atmosphère lorsque tous deux sortirent avec le policier, tout en restant bras croisés près de la porte.

Avant d'embrayer, hors de vue de Malka et si possible de son subordonné, sourire en coin, sur un « Amusez-vous bien. » silencieux.




Simon Brillant
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Mar 09 Juin 2020, 02:45

Les angles du sourire de monsieur Malka n’atténuèrent pas le sien. Comme il l’avait dit, il comprenait que l’on puisse ressentir une légère contrariété à trouver son plaignant collé à l’accusé comme si rien ne s’était passé la veille et qu’ils étaient là pour prendre le thé. Mais Lethe n’avait menacé personne, et même dans la maison…
Il quitta le policier des yeux pour se concentrer sur ses expressions, avec la désagréable impression de revivre un épisode ou deux. Il riait sans joie et avec la même lassitude sur ses traits qu’au pied de l’escalier. La main dans ses cheveux ne le fit pas sursauter (lieu sécurisé, animal tactile, Simon ne craignait pas de se faire mettre à terre ou étrangler) mais couler un froncement de sourcils perplexe à Lethe.

Chaton n’était à protéger d’aucun grand méchant loup, il savait se défendre. Lui, en revanche, avait quelque chose sur le cœur ou l’estomac.
Donnée négligeable. Monsieur Malka l’avait mis de côté avec autant d’indifférence qu’une tasse à café vide.

Pas fiable.

Javier, de son côté, semblait espérer fusionner avec le sol en cas de délation, ce qui n’arriva heureusement pas. Tous complices d’un pieux mensonge, main dans la main. Le silence de Maeve l’étonna à demi, mais pas le temps de s’y attarder.
Une jambe, une autre, et Simon se redressa à la suite du garde. La veste fut de nouveau passée à son bras, ses cheveux remis en ordre, et ses yeux scannèrent la pièce une dernière fois : Maeve, toujours assise sur sa chaise à attendre que le temps passe, Allison près de la porte. Il lui offrit un sourire et une claque amicale aux fesses en passant – s’il disparaissait, avalé par le bureau du chef en personne, il voulait qu’elle se souvienne de ce dernier geste héroïque.

Ça oui, ils risquaient de bien s'amuser.
Le couloir avala définitivement son sourire.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Personne ne venant gêner le bon déroulement des opérations, Lethe se retrouve debout et bien obligé de faire un pas en avant. Il a accepté de venir, après tout — quoi qu'en des termes moins formels, mais le sens y était.
Aussitôt perché sur ses jambes, ses mains plongent dans les poches de sa veste. Quant-à son sourire, il se fige sur un rictus amusé à mi-chemin entre insolence et indifférence.
Très loin du respect silencieux dont fait preuve Javier, dos droit, toujours prostré près de la porte.

Yehonatan n'attend pas que vous — ou Lethe — l'ayez rejoint pour adresser un signe de tête poli à celles d'entre vous qui restent dans la pièce, suivi immédiatement d'un pas en direction du couloir.
Le garde roule des épaules. Inspire entre ses dents. Puis il étire les coins de ses lèvres — recolle à sa place le sourire qui avait commencé à glisser, sans effort — et traverse la pièce sans plus accorder de regards à qui que ce soit.
Vous fermez la marche. Bientôt, vous êtes tous les trois dans le couloir.

Après avoir vérifié que vous suiviez, Yehonatan vous fait signe de lui emboîter le pas d'un geste du bras.

A l'intérieur, la porte se ferme sur un clic discret.


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