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Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

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Maeve ne réagit pas spécialement au retour de Andrew, se disant juste qu'ils avaient l'air d'avoir une discussion sérieuse, de l'autre côté du paravent. Heureusement, la lieutenant reprit de son côté après avoir donné ce qu'il désirait à son supérieur. En gros, personne n'avait confiance en personne et ça ne facilitait aucune affaire. Mais rien d'aussi grave que ce qu'ils avaient subit ne semblait être arriver pour le moment. C'était rassurant, d'un côté, mais ça montrait aussi à quel point ils avaient été chanceux.

Et bon, encore une fois le lieutenant fit preuve d'optimisme et ne manqua pas de lancer des éloges à ses collègues façon panneau publicitaire motivationnel. Maeve commençait à se demander si c'était vraiment sincère ou si cela venait d'ordres reçus. Mais ce n'était pas bien important, elle supposait.

Maeve n'avait plus vraiment de questions pour le moment et, du coup, Allison reprit la parole sur le ton de la conversation. Cependant, cela tourna vite dans un drôle de sens avec encore une fois le nom de Javier qui était prononcé. Le pauvre allait avoir les oreilles qui sifflent. Au moins, le lieutenant n'avait rien de mal à dire sur lui contrairement à d'autres, et expliqua la situation de son collègue. Bien que sans entrer dans les détails, elle réitérait le côté difficile de leur métier en ce moment. Il y avait de quoi s'inquiéter, si tout le monde était fatigué à la police. Maeve avait déjà compris que l'ambiance avait rendu tout le monde à cran. Comme au Chef de la police, cela ne semblait que logique de rappeler qu'il est important de se reposer en prendre soin de soi de temps en temps.

« Je pense que vous avez tous besoin de repos mérité. La police est en manque de personnel pour que les emplois du temps soient si difficiles ? Est-ce le cas pour vous aussi ? »


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PnJ

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Votre réponse ne tire à Andrew qu'un hochement de tête et un sourire qui, sans être trop chaleureux, ne vous paraît pas spécialement tendu pour autant. Sur un autre, vous pourriez aller jusqu'à dire qu'il fait faux ; sur lui, il fait réservé. Professionnel. Sûrement parce qu'il vous a habitué à un visage suffisamment ouvert pour sembler honnête.
Ça ne veut rien dire. Mais l'impression reste.
Andrew n'a pas l'air d'un menteur ou d'un manipulateur. Malheureusement, ça veut aussi dire que vous aurez plus de mal à repérer toute glissade en ce sens.
Son aura d'homme bien.
Un soupir discret, soufflé par le nez, vient affaisser ses épaules à la mention du mensonge. Aucune surprise sur son visage ; pas de battement de cils affolé ni de grimace perplexe. S'il n'était pas au courant, alors il sait parfaitement contrôler ses émotions et ce qu'il en renvoie ou non.
Son sourire se fait plus crispé. Il ne le lâche pas pour autant.
Lorsque vous avez fini, il tapote des doigts contre les phalanges de son autre main.

Le silence s'étend.

« J'en ai conscience, reprend-il finalement, le ton égal. Mentir à son supérieur sur des affaires professionnelles — devant témoins ou non — est inacceptable. Un tel manquement ne va pas être passé sous silence et aussitôt oublié. Ce ne serait rendre service à personne. Quant-à ces grands inconnus pouvant le penser complice, eh bien... S'ils sont policiers, et ont à voir avec cette affaire, alors leur avis sur la question sera écouté. Évidemment. »

À la fin de sa réponse très polie et professionnelle, il vous adresse un sourire un peu triste.

« Je comprends que ça vous pose question. Vraiment. Je comprends que vous soyez inquiet et curieux, frustré peut-être. Mais ce sont des choses qui seront réglées en interne, par des personnes qualifiées, dans un cadre défini. Alors si je peux me permettre, j'aimerais vous demander de ne pas donner de grain à moudre à quelque rumeur que ce soit, ajoute-t-il, regard baissé sur ses mains. Ce n'est pas une question de vous en penser capable, vraiment. Je ne me permettrais pas. » Il relève les yeux vers vous. « Prenez-le comme une requête. Dans le cas où ça vous viendrait à l'esprit. »

Il le dit en souriant, mais sans rire. Avec le plus grand sérieux.
Ça a l'air de lui tenir à cœur.

« Maintenant, si on sort du cadre de l'enquête, reprend-il, mine de rien, en tant que civil et ami de l'accusé... »

Andrew. Pas le capitaine Forrester. Soit.

« Ce que je peux vous affirmer, c'est que jamais Javier ne ferait de mal à qui que ce soit. Pas à moins d'y être forcé contraint. Le seul avantage que j'ai à ne pas être objectif, dans cette histoire, poursuit-il, c'est justement de le connaître. J'aime à croire n'être ni naïf ni complètement stupide. Si Javier était un menteur compulsif tenant absolument à nuire à la police, ou quoi qu'on puisse lui reprocher au juste, je pense qu'en quelques dizaines d'années, je m'en serais rendu compte. Surtout s'il était toujours aussi peu subtil. »

Il marque une brève pause. Hésite.

« Pour ce que ça vaut, je maintiens la même chose pour Lethe. Il ne ferait pas de mal à qui que ce soit. Pas à moins d'y être forcé contraint. » Un bref haussement d'épaules vient conclure sa pensée ; il se redresse un peu et se remet à sourire. « Ce qui ne veut pas dire que vous devriez aller l'accoster à tort et à travers ou me croire sur parole. Mais je doute que vous rappeler les règles et les précautions à prendre serve à grand chose, n'est-ce pas ? »

Une touche d'humour lasse vient tirer la fin de sa phrase vers le haut.
Probablement pas, non.




De temps à autre, vous voyez le lieutenant jeter des coups d'oeil discrets au paravent. Le geste semble plus instinctif qu'autre chose ; la présence d'un supérieur juste à côté, peut-être, ou bien une curiosité quelconque concernant ce qui peut être en train de se dire là-bas. Elle ne vous semble pas particulière inquiète, pour ce que ça vaut. Pas plus impatiente que ça non plus.
Elle n'est pas en train de taper du pied et des doigts en fixant la porte, donc vous pensez pouvoir affirmer qu'elle n'a pas la plus grande hâte de vous jeter dehors et de vaquer à ses occupations.
Mais rien jusque-là n'a donné l'impression que vous parler était pour elle une corvée, donc pas de surprise de ce côté-là.

Vous finissez de parler ; elle vous écoute. Attentive, comme toujours. Elle ouvre ensuite la bouche pour parler, prend une inspiration...
Et reste bloquée comme ça.
Il lui faut deux secondes à faire le poisson mort pour se reprendre et fermer la bouche, puis secouer la tête de gauche à droite.
Le regard qu'elle jette sur le côté, cette fois, est plus long et plus appuyé. Plus hésitant, aussi.

« Je suis un élément relativement nouveau. En tant que lieutenant, en tout cas, se reprend-elle rapidement. Je suis encore sous supervision dans beaucoup de cas, et je n'ai pas un emploi du temps... trop chargé. »

Elle pianote des doigts contre ses jambes. Hésite de nouveau.

« Il y a un léger manque de personnel, mais rien auquel on ne soit habitués. La police n'est pas le corps de métier le plus facile ; tous les candidats ne sont pas recevables, il y a des critères de sélection, un temps d'essai, et cetera. Et, non, la situation actuelle n'aide pas, encore une fois. Nous avons moins de demandes que d'habitude. Ce à quoi il fallait s'attendre, bien sûr, parce que tout le monde ne veut pas devenir policier sur une période plus difficile — et paradoxalement nous avons plus de travail, plus de patrouilles, donc besoin de plus de monde, et donc des emplois du temps plus chargés. »

... Elle n'a pas repris son souffle une seule fois.
Vous ne savez pas si vous devriez être impressionnés par son débit et la clarté de sa diction, ou inquiets qu'elle ait décidé de se mettre à élaborer dans le vide.

« ...  Et M. Malka donne plus de travail aux personnes en qui il a confiance qui en retour donnent plus de travail à ceux en qui ils ont confiance. Donc certains ont des emplois du temps difficiles. » Elle vous adresse un grand sourire. « Merci de votre sollicitude, nous prendrons du repos dès que nous le pourrons. »

Digne d'un spot publicitaire.
Elle le fait très bien, remarquez.


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Simon Brillant
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Simon Brillant

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Donner du grain à moudre aux rumeurs ? Mon dieu, qui oserait.
Simon se contenta néanmoins de hocher la tête sans en rajouter ; il aurait aimé lui faire remarquer à quel point il donnait du crédit à ces personnes qualifiées qui piétinaient leurs propres règles et mentaient à leurs supérieurs, mais ça n’aurait pas été juste pour Andrew. L’affection qu’il portait à Javier l’aveuglait peut-être un peu (beaucoup), mais il avait fait preuve d’une décence et d’une compassion que personne d’autre ne leur avait témoigné. Pour ça, et pour Lethe plus que pour lui, il le remerciait.
Il n’en restait pas moins biaisé. Comme il l’avait dit, ça venait avec son lot d’avantages et de désavantages.

On ne veut jamais croire ses proches capables du moindre mal. Pas volontairement. Il en était passé par-là.

Il laissa filer un rire amusé au point final d’Andrew. Oh, si vous saviez.
Mieux valait ne pas.

« Il y a quelques mois à peine, je vivais encore en pleine France occupée. Je ne méprise pas les règles, mais je m’en méfie. (il haussa les épaules) Je vous crois quand vous dites connaître Javier, et je vous crois aussi pour Lethe. Mais Javier a menti et Lethe m’a tué. Ce sont des faits. »

Il y avait sans doute une raison à ça, mais il ne la connaissait pas, et c’était tout le cœur du problème.

« Je ne blâme personne et je ne suis pas un policier habilité à enquêter. Malgré tout, la situation m’inquiète. Il y a des gens dont on m’assure qu’ils ne sont pas comme ça mais dont les agissements ne collent pas, d’autres qui les pensent complices, et Monsieur Malka qui me semble bien trop impliqué pour ne pas avoir d’œillères sur certains sujets ou certaines personnes. »

Pas besoin d’avoir fait des études pour se rendre compte que c’était dangereux dans le cadre d’une enquête. La manière dont il s’était adressé à Lethe durant l’entretien n’avait rien de professionnelle.

« Je ne suis qu’un civil, ajouta-t-il, mais un civil impliqué qui s’inquiète, et dont un garde est entré par effraction par la fenêtre. »

Et dont on avait également du mal à croire qu’il ait pu le faire ; et pourtant.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Avec toutes les apparences de la sollicitude, Ally hocha la tête et nota que se retrouver avec un garde suspect sur les bras était tellement inhabituel que la police n'y était même pas préparée.
A ce point. Du point de vue d'Allison, c'était un homme qu'ils avaient dû gérer dans leur salle d'attente, pas un tigre enragé. Deux hommes à la limite, dont un aussi réactif qu'un mur.

Trois, en comptant le quincailler armé jusqu'aux dents, mais bon.

N'en restait pas moins que si aucun d'entre eux n'avait décidé de jouer les Terminators en salle d'attente, ça ne devait pas non plus arriver très souvent par millénaire.
Sans compter que lorsque Javier avait fait mine de tourner de l'oeil, si ses souvenirs étaient bons - et sa mémoire était remarquable - c'était plus devant son patron que devant les trois zouaves précédemment cités.

« C'est un très bon lieutenant, mais il a besoin de repos. » En tout cas, le lieutenant Khan n'en finissait pas de le défendre.

Ally se demanda si elle parlait d'un repos réclamé ou une mise à pied pour avoir menti à son supérieur devant témoin. Parce que oui, ça aussi c'était arrivé.
Personnellement, ça ne l'avait pas choquée sur le principe - tout le monde ment - mais dans un contexte professionnel, ça ne se fait pas, non. Dommage qu'il se soit fait prendre.
En même temps, il n'avait pas tellement fait preuve de discrétion, le jeune homme.

« C'est très gentil de votre part de demander de ses nouvelles. Ça lui ferait plaisir. » Allison haussa un sourcil et sourit gentiment, tandis que la trotteuse continuait à courir dans ses méninges.

Elle était un peu frustrée de ne pouvoir en apprendre plus sur le moment, il fallait bien l'avouer. La présence de Karasyov avait été écourtée - et même si savoir qu'il n'était pas censé leur parler n'était pas rien, cela restait relativement logique - et il n'y avait pas de dossier laissé à traîner à portée de main. Beaucoup de précautions. De passages rayés et de discours formatés, comme celui du lieutenant lorsqu'elle répondit à Maeve une nouvelle tirade qui aurait pu sortir d'un magazine de recrutement. Ou presque. On n'aimait pas les grands inconnus dans le coin, visiblement.
Vingt-quatre ans, ce n'était déjà pas rien. (Dixit la demoiselle de dix-huit.)

Agacée par la sollicitude mièvre de sa colocataire, Allison se redressa derrière sa chaise en croisant les bras, un vague sourire de façade accroché aux lèvres, et les yeux effleurant le paravent derrière lequel Simon était toujours occupé à cuisiner Forrester.
Pauvre de lui.

« Dites-moi, est-ce qu'il y aurait moyen d'être prévenus lorsque des mesures auront été prises... ou des rapports faits, disons, sur Lethe et Kharon ? Ou toute autre personne impliquée, je veux dire, » entre-temps, Ally était revenue au lieutenant Khan avec un sourire plus présent, « histoire qu'on ne vienne pas vous embêter toutes les semaines jusqu'à ce que quelque chose se produise. »

Un froncement de nez taquin souligna que quand bien même elle en était désolée pour eux, surtout au vu de leurs précédents échanges, cela risquerait tout de même d'arriver.




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Un éclair de reconnaissance passe sur le visage d'Andrew à la mention de votre vie — et des biais qui peuvent naturellement en découler, surtout après aussi peu de temps passé ailleurs. Il hoche la tête, l'air désolé au possible. La limite entre la sympathie et la pitié est fine ; presque dérisoire. À son expression, vous êtes à peu près sûr qu'il a traversé les deux en courant.
Heureusement pour vous (ou lui), la suite vient tendre ses traits pour de toutes autres raisons. La France occupée repart en arrière plan ; Javier a menti, Lethe vous a tué.
Deux faits relativement difficile à oublier. Pour vous, surtout, mais sûrement aussi pour lui. Cette affaire a fait des vagues. Vous ne savez pas à quel point, à quelle échelle, mais elle en a fait — et la police doit faire avec.
Surtout les haut-gradés. Un policier lambda en poste depuis deux mois ne serait pas mis sur une affaire pareille. Question de bon sens.

À sa décharge, pas à un instant l'expression du capitaine ne vire défensive, désagréable ou fermée. Il ne fait pas non plus semblant de passer le meilleur moment de son existence — il est un peu tendu, préoccupé. Songeur ou pensif, peut-être. Rien de bien violent ; rien qui vous donne l'impression qu'il risque de vous claquer la feuille à la figure et de partir sans demander son reste.
Ou de vous mettre à la porte.
Andrew, malgré toute sa bonne volonté et sa propension à sourire, se retrouve tout de même à devoir placarder sur son visage un semblant de neutralité professionnelle. Nul besoin d'être un génie pour réaliser que le sujet lui est moins agréable ; et puisque vous remettez en cause une partie de ses collègues et insistez sur l'inquiétude que la gestion de la police vous inspire actuellement, eh bien.
Rien d'étonnant.

« Je comprends, répète-t-il patiemment. Je sais que je l'ai déjà dit, mais vraiment : je comprends. Votre inquiétude est parfaitement justifiée. Malheureusement, je ne peux pas vous donner de réponses concernant les attitudes des uns et des autres — que ce soit Kharon, Lethe, ou l'un de mes collègues. Ce sont soit des informations confidentielles, soit des informations que je n'ai tout simplement pas. »

Ce qui rendrait le partage complexe, effectivement.

« Lethe vous a tué. Javier a menti. Soit. Ils recevront — ou ont reçu — des sanctions appropriées, reprend-il. Le fait que ces actes, de mon avis personnel, soient isolés ou inhabituels ne change en rien leur responsabilité ou la manière dont ils seront traités. Quant-au reste... »

Il marque une courte pause. Vous voyez presque les rouages tourner derrière ses yeux foncés.

« M. Malka a conscience de ne pas avoir agi de la manière la plus professionnelle qui soit. La situation était complexe à plusieurs niveaux, et... » Il inspire ; secoue la tête. « Nous avons eu une réunion à ce sujet. Ce sera réglé également. »

Son sourire atteint ses yeux ; malgré tout, le voile d'inquiétude sur ses épaules ne le quitte pas.
Ou autre chose d'approchant, peut-être.

« Désolé de ne pas pouvoir mieux vous répondre. »




Lorsque vous reposez les yeux sur la policière, vous la trouvez occupée à vous regarder ; et quoique ça semble normal, sinon attendu, dans la mesure où vous avez bougé et qu'il y a un moment de blanc dans la conversation, elle s'en retrouve gênée. Aussitôt que son regard croise le vôtre, elle le détourne de quelques centimètres polis vers la droite.
Un peu timide, peut-être.
Sa main droite passe sur sa main gauche, posées sur le bureau, et elle les y serre sagement. A vos paroles, elle revient poser les yeux sur vous et hoche la tête.

« Oh, bien sûr. Mais si je peux me permettre, je pense que toute mesure prise contre Lethe, ou Kharon, ou — n'importe quel garde ou gradé, vraiment — sera rendue publique. Soit via une annonce, soit via un affichage quelconque. Pourvu que ce soit un peu grave, on fera en sorte que tout le monde soit au courant. »

Vous vous souvenez de la dernière annonce. Étant donné pourquoi elle a été faite, vous auriez raison de ne pas en espérer une seconde. À priori, ce sont des évènements plutôt rares ; on ne sort pas l'estrade à tort et à travers. S'il s'agit juste de taper sur les doigts de l'un ou l'autre, ils ne s'embêteront sûrement pas.
Beaucoup trop de temps perdu pour rien. Sans compter que ça affolerait les civils — là encore, pour rien.

« Je peux noter de vous prévenir si rien n'en ressort, si vous y tenez ? Et de vous prévenir si des mesures sont prises mais ne sont pas rendues publiques. Même si, vraiment, ça m'étonnerait beaucoup. Les gardes sont les plus publiques des figures publiques, et ils sont déjà sous mesures restrictives. Ce serait étrange. »


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Simon Brillant
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These boots are made for walkin' - Page 3 Empty "vous le sucez ??"

Mer 21 Avr 2021, 01:53

Simon écouta patiemment Andrew, sans donner l’air d’avoir envie de l’interrompre ; il voulait bien croire que d’ordinaire, personne n’était aussi rebelle ou débordé, et qu’il était arrivé en pleine période de crise, mais…
Mais il détestait qu’on le laisse dans l’ombre et le capitaine pouvait lui marteler (avec les chœurs du lieutenant) que tout allait être réglé, et les coupables punis, ça n’allait pas l’empêcher de mener sa propre enquête. De douter de leurs paroles. Il y avait un fossé entre croire ce que l’on dit et la vérité nue.

Et il avait été témoin, au premier rang qui plus est, des tensions et problèmes au sein de la police. Que personne n’aille lui faire croire que tout ce petit monde travaillait main dans la main.
Mensonges, insubordination, méfiance…

Le cocktail de toute bonne explosion. Ah, sans oublier les couteaux dans le dos. Un classique.
Et celui dans l’épaule, bien plus littéral.

« Punis ou non, c’est surtout ce que leur attitude implique qui m’inquiète. Votre ami a peut-être des problèmes. Non, il en a, c’est certain. »

Qu’ils soient de type « complot » ou de type « mal-être » ; Simon n’aurait su en jurer. Il ne le connaissait pas, et ne lui avait pas parlé. Il jouait peut-être à comment se faire renvoyer le plus vite possible.
Comment savoir.

« Il a de la chance de vous avoir, en tout cas. (les coins de son sourire remontèrent) Et je vous remercie d’avoir accepté de me répondre. Si je peux me permettre une dernière question… »

Il fit glisser ses yeux jusqu’au paravent, où ces dames discutaient toujours, avant de les reposer sur Andrew.

« Comment qualifierez-vous votre relation, et celle de Javier, à Lethe ? »

Il avait eu droit à un étalage de sentiments passionnés du côté de Monsieur Malka et un aveu d’amitié brisée du côté de Lethe. Eux, en revanche…
Difficile à dire.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Maeve n'était pas sûre de comprendre d'où venait la réaction du lieutenant. C'était bizarre, comme si elle avait eu quelque chose à dire mais s'était ravisé au dernier moment. Elle se mit tout de même à expliquer de manière étendue comment cela fonctionnait en ce moment, oubliant même de reprendre sa respiration malgré la longueur de sa tirade. Ça, c'était impressionnant en soi.

Dans tous les cas, elle ne faisait que confirmer les doutes de Maeve. Mais, en plus, il semblait que Monsieur Malka donnait plus de travail à certaines personnes dignes de confiance. Est-ce que c'était le cas de Andrew, par exemple ? ou du capitaine Karasyov ? Certainement pas de Javier, pas vrai ?

Maeve prit une moue songeuse, réfléchissant à ce qui venait d'être dit. Pendant ce temps, Allison montrait bien son impatience et demandait à ce qu'on les avertisse des avancées de l'enquête si c'était possible. La lieutenant répondit par l'affirmative, bien que des choses seraient publiquement annoncées au besoin.

« Merci beaucoup. » Maeve répondit poliment, plus par réflexe qu'autre chose. Elle n'était pas sûre qu'ils recevraient des nouvelles d'aussi tôt, pour être honnête, et la lieutenant offrait bien entendu que ce qu'ils voulaient entendre. Du mieux qu'elle pouvait.

« Oh, d'ailleurs, qu'est-ce qui est devenu au précédent chef de la police ? Est-ce qu'il est parti à la retraite, ou a changé de métier, ou quelque chose comme ça ? Si du personnel manque, mais que personne ne s'engage, est-ce que ça arrive que des gens démissionnent à cause de la situation actuelle ? »


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These boots are made for walkin' - Page 3 Empty :flushed: "oui"

Jeu 22 Avr 2021, 17:54

Andrew hoche la tête ; pose les yeux sur l'unique feuille encore devant lui. Quoi qu'il pense des problèmes de Javier, il n'a clairement pas envie de s'attarder dessus — et encore moins de vous partager certitudes ou réflexions. Rien d'incompréhensible. Rien qui hurle aux secrets, non plus — ou pas nécessairement. Vous n'êtes ni proches, ni collègues. Bien sûr qu'il n'aurait pas envie de vous raconter des détails personnels ou professionnels de la vie d'autrui.
Il ne semble aucunement choqué par l'affirmation, toutefois. "Javier a des problèmes, c'est certain" ne le lance vraisemblablement pas dans des envies de sauvetage in-extremis. Soit il considère la cause perdue, soit il a décidé de ne pas interférer avec vos pensées, soit il est d'accord.
Un sourire gêné lui courbe les lèvres à la mention de la chance qu'a son collègue et de vos remerciements. L'embarras, clair et net, se dilue en perplexité face à votre question. Il cligne des yeux ; fait la moue, songeur.

Pas plus sur la défensive que quelques secondes plus tôt. Surtout confus.

« Professionnelle et cordiale ? Ce n'est pas le garde avec lequel j'ai le moins parlé, mais nous ne sommes pas proches. Ni en conflit, d'ailleurs. Même chose que pour Cocytus ou Styx, je dirais. » Il hausse les épaules. « Les trois autres sont moins sociables, même lorsque nous devons travailler ensemble. Vous l'aurez peut-être remarqué. »

Acheron, Phlege et Kharon. Vous n'avez pas du tout vu la seconde ; les deux autres, eh bien. Kharon n'a pas été volubile, contrairement au peu que vous avez vu du premier — mais étant donné ce qu'il a pu dire et sur quel ton, vous comprenez qu'il ne soit pas qualifié de sociable.
Surtout comparé à Lethe. Vous n'avez pas beaucoup vu Styx, et sans doute jamais parlé à Cocytus. Plus difficile de juger.

« Il doit en aller de même pour Javier, je suppose, répond-il en haussant les épaules à nouveau. Il leur est arrivé de parler, c'est sûr. Comme la plupart des lieutenants. Il peut être tendu ou plus fermé en sa présence, mais c'est. »

Il marque une pause.

« Entièrement dû à son... » Il pince les lèvres, vraisemblablement en quête du mot juste. « ... Attitude un brin cavalière avec tout le monde et n'importe qui, et au vécu de Javier. Donc professionnelle et cordiale, pour autant que j'en sache. »

Une jolie façon de dire "il est parfois tendu en sa présence parce que Lethe tente de déshabiller tout ce qui lui passe près des mains", vous supposez.
Ça, vous avez pu le constater.

« Cela vous va-t-il ? »

Il hausse un sourcil.
L'équivalent poli d'un "vous espériez entendre quoi, au juste ?" trop direct.

Et en même temps, si l'un ou l'autre d'entre eux était le fan n°1 de Lethe, son amant, son meilleur ami — vous doutez sérieusement qu'Andrew vous l'admettrait.
Bizarrement.




Haya hoche la tête, énergique et souriante, en lieu d'un "mais de rien" tout aussi explicite. Vous ne pouvez pas blâmer son manque de motivation ; elle reste rarement plus de quelques secondes nerveuse ou ouvertement dans le doute.
Soucieuse de bien faire, peut-être, tout simplement. Ou juste pleine d'entrain.

Vos questions suivantes attirent de nouveau son regard, qui s'était égaré en direction du paravent, vers vous. Elle cligne des yeux ; hoche la tête, "mhmh" à l'appui pour signaler qu'elle écoute. Lorsque vous posez votre dernier point d'interrogation, et qu'elle est sûre que vous n'allez pas reprendre, elle s'humecte pensivement les lèvres.

« À la retraite, oui. Enfin — il a démissionné, reprend-elle, encore et toujours au neutre ; pas d'indication de genre. Ou renoncé à son poste. Passé le flambeau ? Bref, il a laissé sa place. Je ne peux pas vous en dire plus, il tient à être laissé tranquille. »

Vous supposez que la tranquillité en question inclut une bonne dose d'anonymat, si elle ne peut — ou ne veut — pas vous en dire plus. Si vous avez lu les dossiers, vous savez depuis combien de temps Yehonatan est en poste ; et même sans le savoir, pas besoin d'aller très loin pour imaginer qu'il est là depuis bien plus longtemps que le lieutenant Khan.
Elle peut très bien n'avoir aucune idée de l'identité du prédécesseur elle-même.

« Et ça peut arriver, bien sûr. Même lorsque tout va bien. Je ne sais pas s'il y en a eu plus depuis l'annonce, mais ça ne m'étonnerait pas. L'envie des civils de faire partie de la police risque d'aller décroissante si sa popularité ne suit pas, déplore-t-elle. Ce qui ne nous aidera pas à mieux faire notre travail, mais c'est comme ça.  Personne n'est forcé de rester ou de s'engager. »

Encore heureux, certes. Il y aurait encore moins de monde à vouloir devenir policier s'il fallait signer un contrat de tant de mois ou d'années au départ.
À plus forte raison encore maintenant que la situation est moins tranquille. La perspective que ça puisse empirer à tout instant n'est pas réjouissante. Tout le monde ne veut pas devoir gérer de tels problèmes.
Ça peut se comprendre.


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Simon Brillant
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Simon Brillant

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Ses expressions l’intéressaient plus que ses mots – il n’y avait pas trente-six réponses à sa question, juste « bonne », « neutre », ou « mauvaise ». Si Andrew mentait, ou s’il se sentait coupable à un quelconque niveau, alors il était assez bon acteur pour que ça ne se voit pas du tout. Il avait plutôt l’air de ne pas voir où il voulait en venir, ni ce que ça venait faire là.
Simon laissa la balance pencher du côté « honnête » du problème. Il avait tout le temps de réévaluer son jugement, au besoin. Quant à Javier…

Il aurait aimé lui en parler en personne, mais il n’allait pas exiger sa présence pour lui poser des questions personnelles. Il ne pourrait peut-être jamais s’adresser à lui ou Yakov ; ils restaient des figures importantes de l’enquête. Il gardait tout ce qui les concernait dans un coin de son esprit.
Pauvre Andrew. Si Simon avait appris quelque chose, c’était que Javier aurait pu avoir un couteau dans la poche, et il l’aurait tout de même défendu bec et ongle.
Allez savoir où son affection posait ses limites. Au mensonge pas omission, au corps à enterrer ?

Il en connaissait un qui aurait peut-être dû prendre quelques semaines de vacances, commissariat débordé ou non.

« Cela vous va-t-il ? »

Le jeune homme leva un sourcil à son tour, parfait miroir de son interlocuteur, avant de répondre :

« Nous verrons bien. »

Il n’attendit pas pour récupérer son sourire et se relever, sans un raclement de chaise.

« Je vais vous rendre votre liberté. Ce n’est pas parce que je n’ai plus à travailler que c’est le cas de tout le monde. »

Ca ne faisait pas vingt-quatre heures, et il sentait déjà le poids de l’ennui sur ses épaules, comme une seconde veste. Le mettre au repos forcé, c’était l’inviter à fouiller autour de lui pour s’occuper, et ce n’était sans doute pas le but des autorités, mais c’était ce qui allait se passer. Simon n’avait peur ni de la police, ni des amendes, ni de décevoir Andrew.

Tenez-vous tranquille, ne faites pas de vagues, n’adressez pas la parole à Lethe, ce ne sont pas vos affaires…
Eh tiens. On avait frappé à sa porte, on avait cassé sa fenêtre, on l’avait tué, lui et sa colocataire.

Ils allaient voir, si ce n’étaient pas ses affaires.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


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Allison Banks
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Satisfaite de l'assentiment, quoique pas tout à fait convaincue que l'information serait forcément relayée en place publique comme elle le prétendait, Allison remercia le lieutenant d'un hochement de tête délicat. Savoir que la nouvelle serait de préférence générale et non privée ne manqua cependant pas de lui tirer un air chagrin. Dommage. Elle aimait bien avoir les nouvelles croustillantes avant tout le monde.
En se basant sur les échanges auxquels elle avait pu assister, la jolie blonde avait plutôt l'impression que tout ce qui pouvait taper sur les doigts des gardes avait plutôt tendance à passer hors de portée de la police, mais elle n'allait pas reprocher à la jeune femme d'être optimiste. Motivée, en tout cas.
Il fallait bien au moins ça.
Par ailleurs, Allison n'était pas certaine non plus d'apprécier que l'intégralité de la populace se retrouve au courant de leur petite affaire. Elle aimait l'attention, mais surtout selon ses règles, et se voir collé une étiquette de victime impuissante dans le dos ne l'enchantait pas. Pas plus que de ne rien pouvoir y faire.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme tiqua lorsque Maeve revint soudain sur le sujet du précédent chef de la police, sans transition. Elle releva les yeux et un sourcil, curieuse.
Elle avait lu les trouvailles de Simon, elle savait que la passation de pouvoir remontait à bien plus que vingt-quatre ans ; malgré tout, savoir ce qu'il s'en disait ne pouvait pas faire de mal.

« À la retraite, oui. Enfin — il a démissionné. Ou renoncé à son poste. Passé le flambeau ? Bref, il a laissé sa place. Je ne peux pas vous en dire plus, il tient à être laissé tranquille. »

Oui donc bon, il ne s'en disait pas grand-chose manifestement. Ally ne doutait cependant pas que ce dinosaure qui tenait à être laissé tranquille puisse être dégoté dans ses pénates avec quelques recherches et un peu d'entêtement - bonjour monsieur Brillant - à moins qu'il n'ait tout bêtement disparu de la circulation.
Ou elle. Même pas de confirmation sur l'état civil de cette agréable personne, à quoi ça servait de supporter des français toute la journée, franchement.

Amusée et distraite par ses propres réflexions - il fallait bien, vu le temps que prenait leur colocataire - Allison offrit un vague sourire de soutien au lieutenant, les yeux ailleurs, tandis que cette dernière repartait sur les sous-effectifs de la police. Discours convenu, qui se termina sur un « Personne n'est forcé de rester ou de s'engager. » sonnant comme une évidence.
Encore heureux.

« Ça reviendra. - rétorqua poliment la jolie blonde, pour meubler plus qu'autre chose - Quand les... problèmes actuels seront réglés, je suppose. » Elle fronça des sourcils pensifs tandis que son regard bleu revenait sur leur interlocutrice : « Je ne sais pas exactement jusqu'à quand ça risque de durer, mais... »

Le point d'interrogation imaginaire qui flottait au bout de sa phrase n'aurait pu être plus évasif. Après tout, elle doutait que qui que ce soit ait une date butoir cachée dans sa manche.
Ça aurait été le comble.




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Le lieutenant hoche la tête, pensive. Elle ne vous semble pas spécialement sceptique, et encore moins abattue (vous n'êtes pas encore certaines qu'elle puisse l'être ; il y a matière à en douter) par l'éventualité que les problèmes durent. Que la situation dure. C'est un peu plus vaste qu'un point à régler, pour le coup. Personne ne vous a explicité pourquoi au juste vous n'aviez plus le droit de faire confiance aux gardes. Vous avez pu, comme beaucoup, supposer que ça avait un rapport avec l'état de santé de Phlege ; c'est arrivé en même temps, après tout. La coïncidence serait énorme. Mais au-delà de ça ?
Aucune idée de quoi que ce soit.
Alors non, vous ne savez pas combien de temps ça peut durer. Jusqu'à ce qu'Aether dise "finalement tout va bien" ? Jusqu'à ce qu'un coupable de quelque chose soit appréhendé ? Jamais ?
Allez savoir. Votre avis vaut autant que celui du voisin, avec le peu d'informations en votre possession.

Après un moment de silence contemplatif de la part de la policière, elle relève la tête et sourit.

« Je suis sûre que ça va s'arranger. Tout finit toujours par aller mieux. »

Elle le dit avec la certitude de ces choses plus grandes que soi dont on ne doute pas un seul instant ; sans la moindre once d'hésitation dans la voix.
Juste après, la voix d'Andrew vient résonner non loin de vous.



Votre réponse tire un clignement d'yeux à Andrew — et si une prudente indécision vient rapidement mettre un bon coup de coude à la surprise peinte sur son visage, vous ne lui laissez pas le temps de demander ce que vous entendez par là au juste. Vous vous levez ; après une seconde de blanc, il retrouve son sourire et fait de même.

« Ce n'est rien. Ça fait partie de mon travail, il n'y a vraiment aucun soucis. »

Il reste un temps supplémentaire derrière le bureau, feuille en main, sans rien dire ni rien faire. Vous avez l'impression qu'il va ajouter quelque chose ; faire un commentaire, peut-être. Il a définitivement l'air d'y réfléchir.
Le moment passe. Il secoue la tête, juste assez pour vous signaler que tout va bien, et fait le tour du bureau pour vous rejoindre.

« S'il y a autre chose, n'hésitez pas à repasser. » Il le dit sans doute par politesse ; à sa décharge, l'idée ne semble pas l'horrifier non plus. « Lieutenant ? »

Revenu au niveau du paravent, il adresse un sourire à sa collègue — qui le lui rend, silencieuse et attentive — ainsi qu'au reste d'entre vous.

« Si l'une de vous a des questions à me poser, je dois encore avoir quelques minutes à vous accorder, vous informe-t-il. Sinon, nous allons pouvoir vous raccompagner. »

Haya hoche la tête, regard dérobé du capitaine aux visages face à elle, sourcils haussés.
En attente d'une réponse de votre part, clairement.


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Allison Banks
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Un sourire, des généralités optimistes - à se demander si le lieutenant savait seulement ce qu'était le manque d'enthousiasme - et le paravent s'ouvrit pour laisser revenir à eux Simon et sa victime.
Victime qui n'avait pas l'air traumatisée du tout, et qui s'empressa de leur demander s'il y avait autre chose.
Ally secoua sagement la tête :

« Non, ce sera tout pour moi, merci. »

Ses mains revinrent s'appuyer sur le dossier de sa chaise et son regard fit l'aller-retour entre Maeve et Forrester, mais elle était manifestement sur le départ.

« Et merci d'être venu. »

Elle aurait bien adressé ses remerciements à Karasyov, mais il avait filé avec la détermination d'un officier allemand à direction de São Paulo en 45, rappelons-le.
Donc.




Maeve Callaghan
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Maeve hocha doucement la tête, se demandant si l'affaire derrière tout ça pouvait être plus compliqué qu'il n'y paraissait ou non. Après tout, c'était sûrement normal d'en avoir marre au bout d'un moment, et de préférer aller voir ailleurs. Peut-être commencer une nouvelle petite vie tranquille avec une ferme, ou quelque chose comme ça. Bizarre que personne ne connaisse vraiment son identité, cette personne était-elle si vieille que ça ? Intriguant, mais peut-être pas pertinent, malheureusement.

Et bien entendu, la lieutenant resta positive après les remarques optimistes d'Allison. Ce n'était pas surprenant, après tout ce qu'elle avait pu leur présenter. Cependant, Maeve ne saurait dire si c'était vraiment ce qu'elle pensait ou non. A priori, elle supposait que oui. Ils verraient bien, de toute façon.

Finalement, Andrew et Simon semblaient en avoir terminer avec leur entretien. Maeve ne savait pas trop ce qu'elle pouvait lui demander de plus à ce moment-là, et décida par ailleurs qu'elle avait suffisamment prit de leur temps dans tous les cas. L'enquête n'avait pas avancée, était même devenue plus compliquée, et il n'était pas certain de comment les coupables seraient punis. Rien de bien intéressant, mais au moins ils avaient l'air d'être dessus et de prendre la chose un minimum au sérieux.

De ce fait, Maeve ne fit que les remercier, et se leva pour suivre tout le monde vers l'extérieur.


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Le regard d'Andrew glisse sur vos visages, laissant son attention suivre docilement vos voix chaque fois qu'elles s'élèvent. Un refus poli ; un second. Rien de plus à dire de votre côté, à priori.

« C'est tout naturel. »

Il hoche la tête, sourire aux lèvres, puis repose sans attendre les yeux sur sa collègue. Vous voyant tous vous lever, sur le départ, elle ferme le dossier et fait de même.
Etant le plus proche de la porte, c'est le capitaine qui s'y dirige le premier. Le lieutenant vous fait signe de le suivre, si ce n'est pas déjà le cas, et ferme docilement la marche.

Vous passez une porte ; Haya la ferme dans son dos. Le policier vous fait passer la seconde, celle menant au secrétariat, et s'avance jusqu'au milieu de la pièce avant de se retourner dans votre direction.
Le lieutenant, resté un pas en arrière, approche en voyant son supérieur la regarder. Il garde les mains croisées dans son dos, patient et aimable, tandis qu'elle s'éclaircit la gorge et prend la parole.

« Bien ! Merci de votre patience et de votre politesse. » Un sourire étire ses lèvres. « Si jamais il y avait autre chose, n'hésitez pas à revenir. Sans abuser du temps et de la gentillesse du personnel policier, bien sûr, ajoute-t-elle rapidement après un bref coup d'œil à Andrew. Nous vous enverrons des nouvelles s'il y en a. »

Visiblement satisfait de ce qui a été dit, le capitaine hoche la tête.

« Merci. Vous pouvez disposer, lieutenant. »

Un hochement de tête et une salutation polie plus tard, elle file vers une des portes derrière le secrétariat.
Andrew, mains toujours nouées dans son dos, balaie votre groupe du regard un court instant.

« Je vais vous souhaiter une bonne journée également. » Ce faisant, il fait signe à un policier non loin ; vous ne pensez pas l'avoir déjà vu, et doutez qu'il soit haut placé d'une quelconque façon. « Pouvez-vous raccompagner ces jeunes gens à l'entrée ? Leur sens de l'orientation laisse à désirer, et je ne voudrais pas qu'ils se perdent. »

Le sourire qu'il vous adresse, quoique taquin, atteint ses yeux — et s'il y a la moindre malice dans sa voix au-delà des évidences, alors il la cache aussi bien que d'habitude.
Vous pourriez difficilement lui en vouloir de prendre ses précautions. Personne ne l'a écouté, la dernière fois.

« Rentrez bien. »

Il vous lâche ensuite des yeux pour se diriger vers le couloir à votre droite, vous laissant entre les mains très capables de son subordonné.
Le policier qui mène la marche et vous entraîne dans le couloir est silencieux ; pas taciturne, mais pressé de retourner faire autre chose. Ça se voit. Il reste deux pas devant et vérifie juste que vous suivez lorsqu'il pourrait avoir un doute.

Eh bien.

Au moins, on ne vous aura pas jeté dehors ; vous avez même pu y passer un moment. Parler à plusieurs personnes. Vous n'avez pas forcément eu accès aux informations qui auraient pu vous intéresser le plus, mais ce n'est pas rien.
Vous revenez avec au moins un peu plus d'informations qu'en arrivant.
Ce n'est pas rien.


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