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Simon Brillant
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Simon Brillant

En bref

Masculin
Pseudo : Never.
Messages : 298





« Le linceul dans lequel vos fils dorment là-bas, au moins respectez-les les soirs de carnaval, et ne déguisez pas vos enfants en soldats. »
Nom : Brillant.
Prénom : Simon, François.
Surnom : Simone, Damien Fabre, L'oiseau.
Sexe : Masculin.
Âge effectif : 21 ans.
Âge apparent : 21 ans.
Arrivé depuis : A2 M2 J21.
Date de naissance : 05/12/1921, Le Havre, France.
Date de mort : 22/08/1943, Paris, France.
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Groupe : Commotus.
Nationalité : Français.
Langues parlées : Français, Anglais, Latin, Allemand.
Ancien métier : Étudiant en médecine.
Métier actuel : Infirmier.
Casier Judiciaire


▬ Crimes commis :
▬ Circonstances du décès :
▬ Péché capital principal :
▬ Péché capital secondaire :
▬ Rapport à l'alcool :
▬ Rapport aux drogues :
▬ Addictions :
▬ Mauvaises attitudes récurrentes :
▬ A été victime :


Physique


Simon a un joli profil, un nez droit, un visage harmonieux et des traits fins ; son sourire est charmant, il a le menton haut et se tient droit comme pour compenser les centimètres qui lui manquent pour dominer les autres.

Il s’est toujours échappé de lui une énergie positive et envahissante, à l’image de son mental d’acier, une impression de force tranquille mais sûre, si sûre qu’il lui suffit d’élever la voix pour convaincre son auditoire. Enfant, Simon était vif, il aimait courir et longer le bord du port au risque d’y tomber – rien ne lui faisait peur et ses genoux écorchés faisaient sa fierté. Une fois adulte, il a intériorisé sa fougue et donné à son physique plus de distinction que de beauté sauvage et débraillée. Élégant, raffiné sans entrer dans l’excès, il aime donner de lui l’image d’un homme soigné et cultivé ; il n’aime guère ceux qui se laissent aller au point de ne plus se raser et porter des vêtements tachés. Même s’il n’a jamais été riche, il faisait en sorte de bien présenter afin de faire une première impression impeccable.

Oh, ça oui, Simon a toujours eu du succès avec la gente féminine – chose dont il ne se plaignait pas et dont il profitait à loisir.

Ses yeux d’un bleu clair, presque gris, lui rappellent le ciel gris de sa Normandie natale. Ses cheveux, épais et bruns, sont systématiquement disciplinés. Il n’a jamais été très épais et faisait même peur dans son enfance tant ses jambes semblaient frêles ; ses membres fins, sa petite stature et ses épaules étroites ne font pas de lui une montagne à laquelle l’on aurait peur de s’en prendre. Son mètre soixante-quatorze n’a rien d’impressionnant. Pourtant, Simon utilise son physique à son avantage, et n’a jamais eu de raison de s’en plaindre. Il fait de ses défauts des qualités et puisqu’il ne peut pas se vanter de sa musculature, il met ses gestes au service de son charisme et ses sourire sont légions et calculés.
Simon est élégant et léger sans paraître fragile. Malgré la douceur de son visage, on ne saurait s’y méprendre : cet homme-là ne fait pas de concessions.


Caractère


Simon est sûr de lui, charismatique, incroyable beau-parleur ; Simon a des idées et des idéaux bien ancrés dans son esprit et sous sa peau. Simon sait parler et paralyser son interlocuteur pour lui faire entendre raison – sa raison.

De l’enfance à l’âge adulte en passant par l’adolescence, Simon a toujours su ce qu’il voulait. Il n’a jamais été la proie de l’hésitation un seul instant et a toujours su répondre A ou B quand on exigeait de lui une réponse claire et concise. Dès l’âge de cinq ans, il savait quel métier il voulait exercer. Petit déjà, abreuvé de morale et de principes par ses parents, il se comportait comme on voulait qu’il se comporte, faisait tout ce qu’on attendait de lui. Autonome, désobéissant quand il le faut, courageux jusqu’à la témérité mais pas sans jugeotte, il méprise ceux qui ne parviennent pas à prendre leur vie en mains et se sortir de leur situation.

Car la volonté, pour Simon, peut tout résoudre. Rien ne vaut le courage d’un individu déterminé – à ceux-là, tout peut sourire, sans la moindre exception.

Exigeant envers lui, Simon l’est également envers les autres ; il attend de ses amis un minimum de détermination et de goût de l’effort, sans quoi le mépris et la déception viennent vite donner un arrière-goût désagréable à ses remarques. Simon ne se fâche jamais et ne laisse pas filtrer facilement ses émotions. Sa colère est froide, calculée, lancée de façon à faire mal. Il ne s’emporte pas et préfère largement faire sentir à untel qu’il l’a profondément déçu et qu’il ne le tient plus en respect – le tout avec le sourire. Le voir perdre son sang-froid est extrêmement rare, mais pas impossible. Pour peu qu’on sache taper là où ça fait mal, même Simon peut réagir violemment. Ses idéaux sont toute sa vie, et il a du mal à accepter qu’on puisse les critiquer ; de ce point de vue, le jeune homme est une statue aux idées figées dans le marbre. Impossible de le faire changer d’avis. Il est bien trop peu flexible et enclin à se remettre en question pour ça.

Car Simon est courageux, oui. Travailleur, déterminé, charmant et poli, mais aussi terriblement fier. Il sait manier les mots mais ses mots sont tranchants et visent généralement bien. Sa vision du monde et son comportement, il les voit comme des modèles à adopter – ce qui le pousse à admirer semblable à lui et repousser différent de lui. Simon se trouve droit et honnête, un modèle d’homme, de fils et de frère.

Et ça, personne ne pourra jamais le lui enlever.


Histoire



« Les Allemands étaient chez moi
On m'a dit résigne-toi
Mais je n'ai pas pu
Et j'ai repris mon arme. »

La complainte du partisan, Anna Marly



• Simon naît au Havre, le 5 Décembre 1921.
• Il naît dans le petit appartement familial au deuxième étage, entouré de ses parents dont il est le premier enfant.
• Émile et Lucie Brillant sont tous deux instituteurs, laïcs, épris de liberté et d’égalité. Ils se sont rencontrés durant la Grande Guerre, lui blessé au combat, elle infirmière de passage.
• Une fois le conflit terminé, madame a quitté sa ville natale de Lyon pour s’installer au Havre avec son prince charmant.
• Après Simon vient son frère Thomas, en 1924, et sa sœur Anne, en 1928. Les trois enfants sont éduqués selon les principes stricts mais aimants de la maisonnée et Simon idolâtre très vite ses parents.
• Il n’a qu’un but dans la vie : leur ressembler. Mettre ses pas dans les leurs.
• Il est aussi très proche de son petit frère et de sa petite sœur. Ensemble, ils échafaudent des projets d’avenir. Echangent sur leurs passions.
• Simon veut devenir médecin. Thomas, lui, veut devenir un grand aviateur – comme Amelia Earhart. Quant à Anne, elle veut devenir institutrice comme ses parents.
• Ils se disent qu’une fois adultes, ils se rendront dans des pays pauvres pour aider les gens à aller mieux. Rendre le monde meilleur un geste à la fois.
• Simon sait déjà ce qu’il veut faire de sa vie à l’âge de six ans. Ni peur, ni hésitation.
• Il suffit d’avancer. Quand on veut, on peut.

• Au Havre, il y aussi le frère et la sœur d’Émile.
• Simon raffole de ses cousins de la ville – les autres vivent dans une ferme en pleine campagne du Havre, et il aime moins qu’on lui lance de la boue en pleine figure. Il les adore aussi, mais il les voit moins. Distance oblige.
• A quelques rues de chez lui, il y a André et Renée. Lui a trois ans de plus, très grand, très intelligent, un modèle pour tout. Elle a son âge, une confidente depuis toujours, douce et gentille.
• Simon part en vadrouille avec tout ce beau monde chaque fois que le soleil pointe le bout de son nez – direction les quais, la plage, les sentiers de terre et les pavés des rues.
• Comme ce sont des enfants responsables en qui leurs parents ont confiance, on les laisse vagabonder sans crainte.
Et qu’est-ce qu’ils cavalent. Simon a beau être fin comme une baguette et le premier de sa classe, dès qu’on le laisse s’amuser dehors, il file tête la première le long des rues.
• Ils descendent les pentes à vélo. Se poussent dans l’eau. Secourent des petits chats. Jouent à cache-cache dans le bistrot du père de Géraldine.
• Comment ne pas parler de Géraldine ? Simon a toute une tripotée d’amis mais Géraldine est particulière. C’est son amoureuse.
• Très officielle, attention. Il a demandé sa main à son père, après tout.
• Géraldine est aussi importante pour lui que ses cousins ou sa famille. Le nombre de repas pris chez elle, de promenades sur le port et de rires ne se comptent pas sur les doigts d’une main. Ni deux, ni trois, ni quatre.
• Simon grandit bien entouré et heureux, entre la mer et sa famille.
• Au rythme des escales des paquebots.

• 1938. Simon a 16 ans.
• Il se dirige brillamment vers la fin de l’école quand ses parents sont mutés à Paris.
• Quand on lui dit qu’il va devoir quitter son appartement, quitter le Havre, dire adieu aux gens et aux lieux qui l’entourent depuis qu’il est né, il ressent un gros pincement au cœur.
• Il n’avait pas prévu de partir – ou pour ses études, peut-être, mais pas définitivement.
• Il est un peu triste, mais ça ne reste pas. Simon a une capacité d’adaptation hors norme, et aucune envie de se lamenter sur son sort.
• Il fait la paix avec cette idée, et passe les mois qu’il lui reste à vivre au Havre à profiter à fond.
• Il offre des bouquets de fleurs à ses professeurs, part faire du vélo avec Renée dans la campagne, taquine la boulangère, et fait tourner Géraldine à tous les bals et toutes les fêtes qu’ils trouvent.
• Les nuits sont courtes, ils n’en ont jamais assez de danser. Thomas doit parfois le ramener en lui tirant la manche parce que papa et maman commencent à s’énerver.
Ouh, les transgressions. Simon vit cette période avec plus de légèreté que d’accoutumée.
• Bientôt, il ne sera plus là. Il n’a pas envie de regretter.
• La dernière semaine, il se jette dans le port du Havre avec Géraldine et d’autres de ses amis. Un marin énervé les sort de là en agitant sa perche et ça les fait bien rire (sauf Renée, qui est mortifiée – sa gentillesse la tuera).
• Simon et Géraldine ne se séparent pas vraiment ; on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve (ils en ont la preuve), et s’ils reviennent l’un vers l’autre un jour, tant mieux. Sinon, tant pis.
• Sa femme ou son amie, quelle importance ? Elle reste chère à son cœur.
• En fin d’année 1938, la famille Brillant s’ébranle jusqu’à la capitale, tandis que les journaux relatent avec une plume de plus en plus inquiète les actions du gouvernement Allemand.
Au-revoir, Le Havre.

• A Paris, Simon partage un appartement avec ses cousins.
• Oui, ils sont là, eux aussi ; Anatole, le père d’André et Renée, avait prévu de reprendre le commerce d’un de ses oncles. Ils ont donc décidé de faire coïncider leur départ pour partir ensemble.
• Le temps de trouver mieux, et plus près de leur travail, Émile et Lucie profitent de la gentillesse de la sœur et du beau-frère. Quatre adultes et cinq enfants, ça fait du monde à la maison, mais personne ne se marche sur les pieds.
• Pas avec le travail, pas avec l’école, pas avec l’entente exceptionnelle qu’ils partagent tous.
• Et puis quatre mois plus tard, les Brillant emménagent dans leur propre logement.
• L’appartement de Paris, situé au quatrième étage, est plus grand que celui du Havre. Il donne sur une rue animée et des commerces colorés.
• Ce n’est pas du tout comme au Havre, mais Simon s’y plaît immédiatement. Il a vite posé ses affaires et ses repères dans sa chambre.
• Dans leur immeuble, un peu vétuste mais bien entretenu, les langues se mélangent.
• Il y a énormément d’étrangers, parfois des célibataires, plus souvent des familles. Beaucoup de juifs, qui ont fui les pogroms de l’Est pour trouver asile en France.
• Simon aime découvrir toutes ces cultures qui se côtoient au quotidien. Sentir l’odeur peu familière des repas, les exclamations en ukrainien, en yiddish…
• A l’école, il devient ami avec le fils d’un immigré polonais. Francis Duczyński veut devenir médecin, comme lui, et ils ont beaucoup de choses à se raconter.
• André essaye de faire de l’œil à la sœur aînée du jeune homme, en vain. Après avoir fraternisé avec un autre élève, Gustave Lelièvre, ils se réunissent en terrasse pour parler de petits tout et de grands rien. Les petits frères et les petites sœurs s’invitent parfois, et tout le monde rit.
• Chaque fois que Simon rentre chez lui, il peut compter sur la gentillesse de la concierge, qui a toujours des gâteaux à donner à la petite famille.
• Anne, qui n’a que dix ans, a déjà l’autorité et la patience d’une enseignante. Quand les parents ne peuvent pas s’occuper des plus jeunes, ils les lui confient avec joie.
• A force d’aller et venir, et d’aider parfois les enfants avec leurs devoirs, Simon finit par connaître tout son voisinage.

• L’année où Simon termine l’école pour de bon et entame ses études de médecine, l’Allemagne et l’URSS envahissent la Pologne.
• La mobilisation générale est déclarée le 2 Septembre et la guerre le jour suivant.
• Simon a 17 ans, presque 18. Il est trop jeune pour être mobilisé.
• Son père, en revanche, répond à l’appel comme en 1914. Il ordonne à son fils, qui s’agite et menace de mentir sur son âge pour partir, d’aider sa mère à tenir le foyer.
• Il sera plus utile ici que là-bas. A contrecœur, Simon le laisse partir.
• Collés à la radio, à l’affût de la moindre nouvelle, les Brillant guettent les avancées de l’armée allemande.
• Simon a peur pour son père. Il ne pense pas que l’Allemagne puisse gagner pour autant.
• Ils savent se défendre. Ils ont déjà gagné une guerre. Les imaginer prendre Paris est impensable.
Et pourtant.
• Les allemands attaquent par le nord, traversent les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique. Leur progression fait fuir les populations qui descendent en longues colonnes vers le sud de la France – une véritable exode qui exsangue les grandes villes de leur population.
• Quand le vent apporte l’arrivée imminente des troupes dans la capitale, Paris se vide elle aussi d’une bonne partie de sa population.
• Les Brillant, qui n’ont nulle part où aller, restent.
• Simon est aux premières loges pour assister à l’entrée de la Wehrmacht dans la ville. Avec son frère et son cousin, au milieu d’une foule consternée et silencieuse, il regarde les soldats allemands défiler, remplacer les drapeaux tricolores par la croix gammée.
• La colère monte. Elle est d’autant plus vive que trois jours plus tard, le Maréchal Pétain annonce la fin des combats et le début de la collaboration avec l’occupant.
• Ca, les Brillant ne peuvent pas l’accepter. L’idée de résister germe sur le champ, sans parvenir à prendre une forme palpable pour autant.
• Les jours suivants, l’appel du Général de Gaulle renforce leur détermination ; Pétain a peut-être abandonné, mais la France ne s’avouera jamais vaincue.
• Le combat intérieur peut commencer.
• Simon et ses amis se réunissent chez les uns et chez les autres. Ils discutent de la situation, de ce qu’ils peuvent y faire, des pères partis au front dont on n’a plus de nouvelles.
• Émile a pu échapper aux allemands, mais sa famille ne l’apprendra que bien plus tard, grâce à des réseaux précoces établis entre la zone occupée et la zone libre.
• De son côté de la France, il continue aussi le combat contre l’ennemi nazi.

• Nourri par les principes de ses parents, Simon est horrifié par la doctrine d’Hitler. La haine qu’il éprouve à l’égard de cet homme et de ceux qui le suivent est viscérale. Il ne peut pas rester les bras croisés, ce n’est pas son genre.
• Pas quand on s’attaque à son pays. Pas quand on s’attaque à des innocents, juste parce qu’ils ne partagent pas la même religion.
• Il parle beaucoup avec les juifs de son immeuble. Certains tremblent, d’autres sont plus optimistes. Que peuvent-ils nous faire de plus ? Il faut déjà faire la queue pour acheter son pain.
• Simon se met à écrire des tracts au vitriol – à ses amis de lycée et de la faculté de médecine s’ajoute Aurore, une étudiante en Arts qui met de la couleur sur leurs affiches. Ils deviennent vite amants, et son petit appartement le centre de leurs réunions.
• Les jeunes gens sont désorganisés mais motivés. Pas un jour ne passe sans qu’un mot, une expression, une affiche ne soit lancé contre l’occupant nazi.
• Au bout d’un an de présence constante des soldats dans la capitale, Simon s’est habitué à eux. Il sait où ils vont, où ils se rassemblent, où ils travaillent parfois – il a retenu quelques visages, particulièrement des soldats a l’air plus gradé.
• Il en a un qui travaille à l’Abwehr dans le collimateur. Il s’arrange pour lui renverser une pile de tracts à la figure un matin, et se volatiliser sans laisser de traces.
• Des tracts bilingues, parce que leur groupe est poli et aime les recopier dans toutes les langues qu’ils connaissent au cas où (comme ça, les soldats ont le plaisir de se faire insulter en français, en anglais, et en polonais).
• Le monsieur en question n’ayant pas apprécié la douche d’insultes, il dépêche des subordonnés pour essayer de coincer les petits plaisantins.
• Les trois heureux élus s’appellent Erwin, Hans et Joachim. Amis d’enfance, ils ont été transférés à l’Abwehr de Paris pour leur connaissance de la culture et de la langue française.
• Aucun d’eux n’a de sympathie pour le régime nazi. Erwin et Joachim sont des pacifistes convaincus, et répugnent à sévir sur la population.
• Hans ne partage pas les idéologies du gouvernement mais aime œuvrer pour la grandeur nationale d’une Allemagne humiliée. Il n’est pas contre la guerre en elle-même. Il est plus zélé que ses amis.
• Résultat : ils manquent de pincer le petit groupe en pleine opération « pluie de tracts ».
• Simon et ses amis parviennent à repartir sans ennuis et en ayant donné des faux noms, mais pas sans avoir éveillé la méfiance de Hans.
• Il retrouve leur trace, leurs vrais noms, les coince à nouveau dans la zone du délit et fait planer au-dessus d’eux la menace de représailles s’ils ne crachent pas la vérité sur le champ.
• Les jeunes gens s’en sortent à nouveau sans égratignures, mais seulement grâce à l’intervention d’Erwin et Joachim.
• Être dans le trombinoscope de trois membres de l’Abwehr ne plaît pas à Simon, mais on n’a rien sans rien. Et puis il y en a deux sur trois qui ont l’air correct – il croise Erwin à plusieurs reprises et peut constater que le jeune homme est globalement un type bien pas très à fond sur ce que son gouvernement lui demande de faire.
• Dire qu’ils deviennent amis est un grand mot, mais ils discutent de temps en temps.
• C’est important pour la suite.
• Parce que Simon va essayer de le rallier à sa cause.
• Petit à petit, au fil des mois, plus ils se rapprochent. Erwin a un demi-frère marié à une juive, la guerre le touche personnellement.
• Plus facile pour Simon de toucher la corde sensible chez lui que chez Hans, qui continue de les regarder comme un chien de berger les loups à l’orée de la forêt.

• 1942 – en Juillet, l’État français prépare l’opération qui deviendra tristement célèbre sous le nom de « Rafle du Vél’ d’Hiv ».
• Simon avait entendu des rumeurs, notamment de la bouche de leur concierge. Quelques résidents ont préféré dormir ailleurs cette nuit-là, mais la plupart des familles n’ont pas bougé.
• Au petit matin, la police vient frapper à la porte des familles juives recensées ; elle les exhorte à ne prendre presque rien avec elles et les suivre.
• Hommes, femmes, enfants, tout le monde est traîné à l’extérieur du bâtiment.
• Simon parvient à cacher les trois enfants de leur voisins du dessous chez lui, mais les parents sont arrêtés.
• Au total, plus de 10 000 juifs étrangers sont emmenés par la police. On ne les reverra plus.
• La famille Brillant héberge les petits Baumhauer chez eux ; Pierre, 14 ans, Yvonne, 9 ans, et Augustin, 7 ans.
• Les enfants sont traumatisés. En pleurs. Ils refusent de bouger, alors ils prennent soin d’eux.
• Quant à Simon, le policier qui a frappé à leur porte ce jour-là pour vérifier que les enfants n’étaient pas cachés chez eux lui a confié un papier.
• Le policier s’appelle Louis Rocquoit, et il est résistant, tout comme eux. Il a fermé les yeux sur les enfants et espère pouvoir les aider à son tour.
• Simon et sa famille rentrent dans son groupe, qui se charge de liaisons avec des agents anglais. Ils sont heureux de faire partie d’un mouvement organisé et Simon, Thomas et André s’y impliquent corps et âme.
• Leur détermination est d’autant plus forte qu’en été de la même année, leur cousin Marcel est abattu dans la campagne Havraise par des SS.
• Sa mort fait écho à celle de Joachim, tué par des résistants en plein métro.
• En plus de gérer le deuil, ils doivent aussi gérer Hans qui redouble d’agressivité après la mort de son ami – la seule raison pour laquelle il ne les décalque pas contre un mur (il veut des coupables, pourquoi pas eux), c’est Erwin.
• Le jeune homme fait office de tampon, encore et toujours.
• Contrairement à Hans, qui cherche à présent à coincer systématiquement tous les résistants du coin, Erwin voudrait que la guerre s’arrête.
• Qu’on ne tue plus, et surtout pas pour Joachim, qui n’aurait pas voulu ça.
• Cet événement les rapproche définitivement, et Simon sait qu’Erwin finira tôt ou tard par basculer dans la résistance.
• Il suffit de lui donner la motivation nécessaire.
• (Motivation nécessaire qui implique apparemment de coucher avec lui – Simon accepte le jugement mais invite le lecteur à se mettre à sa place, parce que le mec est quand même super canon et gentil et que tant qu’à faire, autant allier l’utile à l’agréable)
• Pendant qu’Erwin tripote Simon la nuit et passe du temps avec un collègue de l’Abwehr qui partage ses idées le jour, l’Allemagne envahit la zone libre.
• L’idée de Lucie de faire passer les petits Baumhauer chez son frère aîné, à Lyon, est immédiatement oubliée. Les enfants seraient mieux à la campagne, cachés à la vue du monde, mais ils refusent de lâcher les Brillant.
• Heureusement pour eux, la concierge est une amie qui ferme les yeux et fait passer les billets pliés en quatre. Grâce à son aide, et celle des voisins, ils parviennent à ne pas éveiller les soupçons des nazis.

• A la fin de l’année, Lucie et ses enfants reçoivent une lettre qu’ils espéraient ne jamais recevoir.
• Un ami de leur père leur fait savoir que ce dernier est mort lors d’une tentative de sabotage de l’armée allemande.
• Pris dans une explosion, le corps est méconnaissable. Alors il les prévient, afin qu’ils ne l’attendent pas en vain.
• « Il est mort en héros »
• Émile mort en héros ou non, il est mort, et sa famille doit accuser le coup. C’est dur. Plus dur que tout ce qu’ils ont enduré jusque-là.
• En entrant dans la Résistance, ils se sont promis de continuer quoi qu’il arrive. S’il l’un d’eux meurt, les autres doivent reprendre le combat. Pleurer, oui, mais surtout avancer.
• C’est ce qu’ils font. Les allemands leur donnent chaque jour plus de raisons de ne pas abandonner.
• Marcel, leur père… et même Francis, disparu un jour de Janvier, Nacht und Nebel. Ils ne le reverront plus.
• Simon sait qu’il est mort, et que les allemands ne rendront pas son corps à ses parents.
Salauds.
• Durant toute l’année 1943, Simon, son frère et son cousin doivent se faire discrets pour échapper au STO – c’est-à-dire ne plus vivre chez leurs parents, et multiplier les missions sous de faux noms.
• Enfermer Simon à double tour dans son appartement le temps que les choses se calment, c’est non. Plus on essaye de le faire se tenir tranquille, plus il s’agite. Leur réseau a perdu des agents, et il y a beaucoup de travail. Il se porte volontaire chaque fois qu’il en a l’occasion.
• Peut-être qu’il n’a pas été assez prudent. Peut-être qu’on les a dénoncés. Ils étaient peut-être au mauvais endroit, au mauvais moment.
• Erwin ? Ca, Simon n’y croit pas. Il ne lui a jamais révélé plus que le nécessaire – et il lui fait confiance.
• Hans ? Qui sait.
• Peu importe la raison ; en Juin 1943, après une mission en Normandie, la Gestapo les attend à la gare.
• Simon, Thomas et André sont arrêtés et incarcérés. Durant deux mois, la Gestapo va les interroger. Les torturer. Ils ne leur diront jamais rien.
• Les trois jeunes hommes ne se font pas d’illusions. Ils vont être exécutés. Quand le juge leur annonce la sentence, ils ne sont pas étonnés.
• Ils ont vingt-quatre heures pour discuter, pour écrire à leurs proches, pour se rassurer. Il n’y a pas de regrets, ils ont fait ce qu’ils devaient.
• Erwin réussit à arracher une visite en toute urgence, et promet de faire passer leur courrier à leurs proches pour éviter la censure. Il ne peut rien faire d’autre et ça lui brise le cœur.
• Simon le rassure. Tout ce qu’il peut faire pour eux, maintenant, c’est continuer le combat.




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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


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Aether
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En bref

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Félicitation
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Mais. Mais c'est triste.
J'ai envie de taper des nazis, maintena/PERLRUURED/ Vincent viens par là

Donc je refuse la version longue, vu que je sens qu'elle me fera pleurer des horloges et des CLOUS, mais j'accepte celle-là. La tristesse est gérable. Je peux supporter. A peu près. Tant que j'y pense pas trop. Quand je ferme les yeux et que je fais semblant de lire autre chose.
(^:
JE TE FAIS CONFIANCE POUR LES RÉFÉRENCES HISTORIQUES, je vais pas ouvrir Wiki pour vérifier sachant que tu connais tout ça mieux que moi. Par contre je hurle du sang sur mon ship que tu fais soufFRIR, SALE PERSONNE JNREGFgyhbbD NOOO. Puis tout le monde. Et Hannelore nooooon la pauvre comment oses-tu QAQ

*jette des tables*

Je disais donc, en bon professionnel que je suis, que ton histoire est parfaitement valide. Je te fais confiance pour mettre les hide où il faut quand tu écriras la version non-résumée.
Les descriptions sont impeccables, pareil. Efficaces et complètes. J'ai bien vu les petites jambes de Simon et son gros charisme de compensation. Rien à redire sur le casier ou les informations générales non plus, TU ES CONFORME, TOUT EST CONFORME, EN ROUTE.



Volez, petits ballons.

Tu peux dès à présent recenser ton absence d'avatar, ton métier et demander une chambre pour t'en faire un petit nid douillet. Tu peux également poster une demande de RP ou créer ton sujet de liens. Ton numéro va t'être attribué sous peu, si je sens les étoiles en accord, et tu vas être intégré à ton groupe dans l'instant. Tu es arrivé dans la pièce Nord.

Je ne suis plus là pour témoigner.
*cries*

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