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Allison Banks
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Allison Banks

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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIV) - Page 2 Empty Ok mais les sacrifices huma-

Lun 24 Aoû 2020, 03:13

Spoiler:
Les doigts sagement repliés sur ses genoux, Ally reçut les explications du policier en hochant doucement la tête - quand bien même la mention d'éventuelles sanctions fut loin de lui être agréable. Cependant, elle ne l'interrompit pas, attentive au changement de ton lorsqu'il aborda la question de la transparence asphodélienne.

Allison écouta donc la suite en haussant les sourcils d'un air qui concédait que ça ne devait pas être facile tous les jours.
Tu m'étonnes.

Cette explication n'était pas satisfaisante mais visiblement, c'était comme ça.
Bon.

De son côté, Monsieur-ça-ne-vous-regarde-pas trouva utile d'en rajouter une couche :

« ... Vous n'avez pas besoin de savoir ce qui se passe. Vous devriez en être satisfaite. »

La jeune femme faillit rouler des yeux en choeur avec Yehonatan. Elle se contenta néanmoins d'un air blasé assorti d'un demi-sourire cynique communiquant clairement que non, elle n'était pas satisfaite.
Viens pas t'étonner qu'on aille t'embêter pendant que tu fais tes petites combines, toi, du coup.

Pas le plus fin en ce qui concernait le fonctionnement de tout un chacun, mais ça, elle l'avait déjà remarqué.

« Ça m'étonne que vous n'ayez jamais eu d'ennuis avec la populace. » Commenta-t-elle en tapotant son bras de chaise des doigts et sans le lâcher des yeux, d'une voix plus basse. Avant d'articuler un "jusqu'à épuisement." silencieux.

Et c'était vrai.
Cette petite gratuité étant faite - bite me then, sweetheart - Allison se radossa à sa chaise avec un soupir.

« Je vois. » Répondit-elle simplement au discours du policier. « Est-ce que je suis autorisée à demander qui était votre voleur ? Au-delà de son nom, que j'ai oublié. » Elle reposa les yeux sur lui : « Et si vous pensez le retrouver vite. Ce n'est pas si grand, Asphodèle. » La fin de sa phrase sonna plus comme une question qu'une réelle affirmation. Ça n'en a pas l'air, en tout cas.

A ceci se joignit une grimace qui, si elle ne tombait pas dans le domaine de l'excuse, semblait en tout cas reconnaître la part de responsabilité d'Ally et ses colocataires dans cette partie problème.
Enfin, subtilités mises à part.




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Le regard de Kharon reste posé sur vous, grave et silencieux, jusqu'à ce que vous ne détourniez le vôtre. Pas un commentaire de sa part ; pas une réponse, ni la moindre remarque. Il se contente de vous fixer sans rien dire, sourcils un rien froncés lorsque vous finissez votre réplique sur un silence qui n'en est pas vraiment un.
Votre soupir est doublé du sien, discret mais ennuyé. Le coin du bureau récupère toute son attention.
Monsieur Malka observe l'échange attentivement, sans juger pertinent pour autant d'intervenir ou de l'interrompre. Vous ne doutez pas qu'il en prenne des notes mentales ; tout ce qui concerne votre voisin semble, à minima, l'intéresser suffisamment pour retenir son attention. Dans la mesure où il le connaît sans doute mieux que vous — au moins un peu —, il voit peut-être des choses dans son comportement ou ses réponses qui vous échappent.
Rien qui semble le laisser particulièrement perplexe. Rien qui le fasse paniquer, non plus. L'attitude de Kharon ne doit pas trop sortir de l'ordinaire.
Voire pas du tout. Il a l'air de s'attendre à ses réponses, le plus souvent.
Les doigts du policier viennent tapoter discrètement contre le bois du bureau. Yeux posés sur les feuilles, il étudie votre question. A la deuxième, il vous renvoie un sourire mi-désolé mi-las.

« ... Je n'ai même pas pensé que vous puissiez connaître son nom, répond-il, songeur. Enfin. En soi, peu importe. J'aimerais éviter que vous vous en mêliez — donc si vous l'avez vraiment oublié, c'est aussi bien. Et si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas imiter votre colocataire. L'amnésie volontaire est contagieuse, semble-t-il. Pourquoi s'en priver. »

Le masculin que la langue d'Asphodèle sous-entend sans mal — votre colocataire — réduit largement le champ du possible. Il aurait tout aussi bien pu dire "monsieur Brillant".
L'amnésie volontaire semble lui être resté en travers de la gorge. Son agacement, quoi que caché derrière un sourire amusé, est palpable.
"Il a bonne mémoire et aime que les choses soient faites correctement, et comme il l'entend", n'est-ce pas.
Intransigeant.

« Mais si ça peut vous tenir tranquille d'avoir un minimum d'informations, reprend-il, notre voleur est un voleur présumé. Il a un casier, n'est pas l'individu le plus... Calme ou obéissant qui soit, disons, et a une dent contre la police. »

Il hausse les épaules, paumes vers le plafond, l'air blasé. "Les gens, vous savez."

« Quant-à le retrouver rapidement... J'aimerais vous affirmer que oui, mais ce n'est pas aussi simple. S'il s'était enfui, effectivement ; il n'y aurait pas trente-six endroits où chercher. Il a ses habitudes. Le fait que Lethe l'ait posé allez savoir où complique un peu l'affaire. » Sourcils froncés, il glisse un regard irrité vers votre voisin. « Les endroits les plus évidents ont déjà été fouillés tôt ce matin. Les policiers en fonction ont reçu son signalement. Lethe a même accepté de nous laisser fouiller son domicile en sa présence. Jusque-là, il reste introuvable. »

Tiens.
Kharon hausse un sourcil, tête tournée vers le policier. Quelque chose semble l'avoir surpris. Au moins un peu.
Pour autant, ses lèvres restent scellées.

« Il est possible qu'il ait choisi une solution sûre mais temporaire, comme la forêt. Ou qu'il soit chez un particulier qui ne soit ni un voisin, ni un ami. Quelqu'un que Lethe connaisse. Et croyez moi, il "connait" un certain nombre de personnes, ajoute-t-il, index et majeurs à l'appui pour bien marquer les guillemets, l'air foncièrement fatigué. Superficiellement, certes, mais ça peut suffire. Je ne peux décemment pas demander à mes hommes de fouiller chaque maison de chaque quartier dans l'espoir de retrouver le fuyard. Ça ne servirait qu'à paniquer inutilement la population. D'autant qu'il finira par refaire surface : il sera repéré aussitôt qu'il sortira et si son casier en est une quelconque indication, il ne tient pas en place. »

Il tapote contre le bureau, sourire aux lèvres.

« Et le sac, que j'aimerais récupérer plus que notre ami, doit avoir disparu depuis longtemps. Alors en soi. »

Son ton vous semble résigné plus qu'autre chose.

« Toujours est-il que vous n'avez pas à vous inquiéter : il ne risque pas de vous poser plus de problèmes qu'il ne l'a déjà fait. A part éventuellement en essayant de tout vous mettre sur le dos. »

... Ce qui sonne comme quelque chose dont vous devriez vous inquiéter.
Yehonatan, cependant, n'a pas l'air le moins du monde inquiet. En ce qui le concerne, cette partie de sa réponse est inconséquente ou sans gravité.
Ceci étant explicité, il vous adresse un sourire poli.

Autre chose ?



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Au vu du changement d'atmosphère, Allison ne s'était pas attendue à essuyer un refus de la part du policier vis-à-vis de ses dernières questions. Mais l'entendre répondre d'assez bonne grâce n'en fut pas moins agréable.
Plus agréable en tout cas que d'avoir à batailler avec le monde entier pour obtenir la grâce de la moindre syllabe.

« J'aimerais éviter que vous vous en mêliez — donc si vous l'avez vraiment oublié, c'est aussi bien. Et si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas imiter votre colocataire. L'amnésie volontaire est contagieuse, semble-t-il. Pourquoi s'en priver. »

Ennuyée qu'il continue de l'inclure dans le lot des récalcitrants - peut-être - Allison fit brièvement la moue, sans préciser ce qui, des injonctions qui lui étaient adressées ou du comportement de son colocataire, la dérangeait le plus. Quoiqu'il en soit, elle ne chercha pas à interrompre son interlocuteur.

« Mais si ça peut vous tenir tranquille d'avoir un minimum d'informations, notre voleur est un voleur présumé. » Reprit Malka, et le terme lui fit hausser des sourcils perplexes - parce qu'il lui avait semblé drôlement confirmé, leur voleur, au contraire.

Mais comme aurait pu dire Kharon...

Celui-ci ne bronchait toujours pas, d'ailleurs, absorbé dans sa contemplation du mobilier. Allison fut un public plus attentif, hochant doucement la tête çà et là, d'un air compréhensif, au fil des explications du policier. L'infime réaction de Kharon lui fit détourner les yeux une petite minute, mais guère plus. Et finalement, elle grimaça intérieurement lorsqu'un potentiel retour de flamme de la part du daemon en fuite fut mentionné. Le ton anecdotique employé par le policier la dissuada heureusement de relever ; au lieu de quoi, elle se contenta de répondre à ce qui venait de précéder avec un geste vague :

« Vous savez, ce qui m'importe surtout c'est de ne plus avoir quelqu'un qui passe par ma fenêtre ou vienne épingler mes colocataires en plein nuit. » Ça fait désordre. « Alors... »

Affaire close, en théorie.
Elle passa les doigts dans ses mèches blondes d'un air ennuyé, puis fronça le nez en ajoutant :

« Je doute que Simon revienne à de meilleures dispositions, cela dit. »

N'ayant rien de plus à ajouter, elle croisa à son tour poliment les doigts sur ses genoux.




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Votre réponse semble convenir à Yehonatan ; à tout le moins, si elle lui paraît autre chose que raisonnable, alors il le cache remarquablement bien. Il commence à réunir les feuilles étalées sur son bureau, glissant certaines sur ou sous les précédentes dans un ordre vraisemblablement bien précis.
Kharon, sentant venir la fin de l'interrogatoire, se lève avant même qu'on ne l'ait enjoint à le faire.
Le policier pose sur lui un regard ennuyé, mais le cœur n'y est pas. Soit il a décidé de ne plus faire attention à ses manques ponctuels de respect, soit il juge inutile d'y redire quoi que ce soit. Les deux options semblent parfaitement valables, du peu que vous les aurez vu interagir. Vous doutez franchement qu'une remarque ferait se rasseoir le garde.
Il n'en a fait qu'à sa tête, jusque-là. A sa manière, en obéissant une fois sur deux et sans trop faire de vagues, mais malgré tout. Pas du genre à se plier à chaque injonction posée sur son chemin.
Loin de là.

« Votre colocataire m'a dit que Monsieur Brillant était passionné. » Un sourire tendu étire ses lèvres ; il tasse les feuilles contre le bureau et les range dans un tiroir. « Je ne vous cache pas qu'il s'est montré tout sauf coopératif passé un certain point, quitte à se montrer ouvertement suspect à maintes reprises. Passionné n'est sans doute pas le terme que j'aurais utilisé, mais... »

Le crayon retrouve son pot ; Kharon rejoint la porte en silence.

« ... S'il décide de se remettre dans les ennuis, je ne pourrai rien pour lui. Je ne peux que vous conseiller de vous tenir à carreau. Tous. »

Sur ce, le policier se redresse à son tour. D'un geste du bras, il vous indique la porte.

« Pouvez-vous nous laisser seuls un instant ? Ce sera rapide. »

Le garde, qui avait quasiment la main sur la poignée, se tourne vers le policier. Sourcils froncés ; impatient. Un rien irrité.
Il est clair qu'il n'a aucune envie que vous les laissiez. En ce qui le concerne, l'interrogatoire était terminé. Sa présence ? Non-requise. Plus maintenant.
Mais quoique le changement de plan potentiel ne semble pas le ravir, vous notez qu'il ne sort pas. Ne soupire pas. Ne proteste pas. Il se contente de croiser les bras et de poser les yeux sur vous, aussi parfaitement neutre qu'une ardoise blanche.

Pouvez-vous ?

▬ Votre personnage dispose à présent de onze trillions de conséquences, ayant toutes des options différentes.

• Sortir. { 2 - 4 - 6 }

• Refuser. { 1  3 - 5 }

Dans le premier cas, arrêtez-vous après vous être dirigée vers la porte ; dans le second, après avoir refusé de sortir de la pièce.


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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIV) - Page 2 Empty I DON'T WANNA GO TO BED WITHOUT YOU

Jeu 27 Aoû 2020, 16:18

Spoiler:
L'entretien étant manifestement sur le point de se clore, Allison s'autorisa un dernier sourire amusé au commentaire de Malka sur la passion de Simon - difficile à démentir, même si le terme pouvait en effet se discuter. Elle se relevait en même temps que le policier, pressée de quitter la pièce sans vouloir trop en faire étalage - contrairement à Kharon - lorsqu'elle eut la surprise de l'entendre ajouter :

« Pouvez-vous nous laisser seuls un instant ? Ce sera rapide. »

Un sourcil levé, la californienne fit faire un bref aller-retour à son regard entre les deux hommes, puis camoufla un sourire en coin. Elle en connaissait un dont les affaires - toutes plus urgentes et plus intéressantes and so on - allaient devoir attendre encore quelques minutes.
Sans oublier d'apprécier son air de contrariété au passage, Ally battit donc des cils, puis adressa un haussement d'épaules navré à son cher camarade.
Loin d'elle l'idée de vouloir le laisser seul sous le feu de l'artillerie - aurait-il fallu être sans coeur, pauvre chaton - mais elle se voyait difficilement exiger à rester. Tout le monde n'est pas au-dessus des autorités, sans compter que ça aurait été fondamentalement puéril et improductif.

Et Ally aimait à se targuer de n'être ni l'un ni l'autre.

« Mais certainement. » Répondit-elle donc de bonne grâce, avec un sourire d'impuissance à l'adresse du daemon.

Le claquement discret de ses talons plats la suivit jusqu'à la porte.




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Votre assentiment vous vaut un sourire poli suivi d'un hochement de tête reconnaissant de la part du policier ; Kharon, lui, se contente de laisser aller ses épaules, ennuyé mais résolu.
Ce qui ne l'empêche pas, notez-vous, de rester près de la porte. Lorsque vous appuyez sur la poignée pour passer dans le couloir, il n'a pas bougé d'un iota. Sachant qu'il a mis un temps avant de bien vouloir s'asseoir, vous doute qu'il accepte de revenir jusqu'au bureau pour passer quelques instants passionnants à discuter avec monsieur Malka.
Il a l'air de vouloir rester sur le départ.
Rien qui vous étonne, en soi.

« Attendez-nous dans le couloir, si vous le voulez bien. »

Ça ne sonne pas comme une question. Il ne semble pas attendre de réponse, non plus. Il vous informe juste des modalités et vous laisse partir.
La porte se ferme dans votre dos sur un petit clic discret. Le couloir est plongé dans une tranquillité bienvenue ; le silence reprend ses droits.
Pendant ce temps, de l'autre côté de la porte, vous entendez la voix du policier reprendre. Impossible de savoir ce qu'il dit au juste. Pas avec la porte entre vous. Il vous semble qu'il fait attention à ne pas trop élever la voix — sans doute pour s'assurer que vous n'entendiez pas. Vous pourriez en être surprise, mais vraiment, ça semble logique. Il vous a fait sortir, après tout. S'il se fichait que vous entendiez, il vous aurait laissé rester.
Inutile de se compliquer la vie pour rien.
Alors en soi, vous pourriez attendre qu'ils sortent. Ça ne prendra sûrement pas longtemps, d'après les dires de monsieur Malka, et le garde ne semblait pas d'humeur à supporter deux heures de discussion supplémentaire. Il n'est pas très loquace.
S'il ne dit rien, forcément. Ça risque d'aller vite.

Et en même temps —

Si vous colliez l'oreille à la porte, vous pourriez entendre quelque chose.
Mais aucune idée de quand ils risquent de sortir. Et puisque Kharon n'est sûrement qu'à quelques pas tout au plus de la clenche...

Si on vous attrape collée au battant, vous aurez l'air fine.

▬ Votre personnage dispose à présent de deux millions un quart d'options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Tenter d'écouter à la porte. { 4 - 6 }

• Attendre dans le couloir. { 2 - 5 }

• Ignorer l'injonction et retourner directement en salle d'attente. { 3 - 1 }

Le premier choix implique un lancer de dé.

Dans le premier cas, arrêtez-vous après vous être collée à la porte. Dans le second, arrêtez-vous après vous être placée où bon vous semble dans le couloir. Dans le dernier enfin, arrêtez-vous après être repartie en direction de la salle d'attente.


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La porte se referma dans son dos avec un bruit mat, et Allison se retrouva plantée devant en compagnie d'une superbe impression de déjà-vu.
A ceci près que cette fois, c'était elle qui occupait la place dans le couloir.
Pour le reste, rien n'avait changé, et le monde entier faisait toujours des messes basses derrière les portes closes.

Le monde est ainsi fait, chérie.

Les mains sur les hanches, Allison jeta deux coups d'oeil rapides dans le couloir, un à gauche, un à droite, suffisants pour s'assurer que personne ne venait. Puis, la tête haute, elle pivota sur ses talons et jeta un regard peu amène à la porte. Trop épaisse pour qu'elle puisse entendre quoi que ce soit de la conversation entre les deux hommes, d'autant plus que le policier avait manifestement choisi de baisser la voix. Si elle voulait espionner, il faudrait s'y coller, littéralement.

Et pour changer, son principal problème, c'était Kharon.

Kharon qui, à part pour localiser un Acheron qu'il recherchait en urgence en haut d'un pauvre escalier, était à priori capable d'entendre des pas à travers les murs. Alors à travers cette porte...
Sans compter qu'il l'avait vue espionner Andrew et Javier, alors raison de plus pour penser qu'il pourrait s'attendre à ce qu'elle récidive.

Il pouvait s'en moquer comme de l'an quarante, comme la dernière fois, ou décider de réagir de manière un peu moins favorable (pour elle). Ally l'avait senti plus tendu qu'en début de matinée, mais elle ignorait ce qu'il en était de son ressenti à son égard - elle doutait qu'il se soit amélioré, mais de là à la dénoncer à Malka ?
Il ne lui devait rien et l'avait bien fait comprendre. D'un autre côté, il aurait pu vouloir éviter qu'on les entende, lui aussi. Ou faire diversion.
Ou tout autre raison qui au final serait préjudiciable à la californienne.

Celle-ci se mordilla les lèvres - son inconscient lui faisait vigoureusement savoir que c'était une mauvaise idée - mais son choix était déjà fait.
On ne change pas du jour au lendemain.

Pour autant, la jeune femme n'alla pas bêtement coller son oreille contre le battant, préférant s'approcher le plus silencieusement possible pour s'y appuyer du bout des omoplates (on en donner l'impression, elle ne voulait pas faire grincer le bois), comme si elle n'avait pas trouvé mieux comme surface pour la soutenir durant cette longue et ennuyeuse attente.
Ce qui aurait été un peu stupide comme idée, puisque lorsque Kharon ouvrirait la porte (et il n'y manquerait pas) elle ne pourrait que se casser la figure dans ses bras - et ce n'était pas son but, qu'on la croie sur parole sur ce point - mais. Il y avait des gens stupides partout dans ce monde.
On avait qu'à imaginer qu'elle était une forme un peu plus haute et mieux formée de Maeve, ça passerait mieux.

Prenant soin de ne pas appuyer sur la porte, mains jointes entre elle et son dos, la jeune femme tourna la tête pour coller l'oreille au bois.
Clairement, si quelqu'un arrivait dans le couloir et la trouvait ainsi, ce serait difficile à justifier. Mais toujours plus jouable que si sa chevrette préférée décidait soudainement de claquer la porte.




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Vous vous faites aussi discrète que possible. La tâche n'est pas aisée, dans la mesure où le silence obstiné de Kharon (jusque-là) ne vous permet pas de le replacer dans la pièce ; dans la mesure où vous ne connaissez pas exactement le seuil limite sous lequel rester à tout prix, non plus.
En soi, rester là sans rien cogner n'est guère complexe. Vous ne voyez ni n'entendez personne dans le couloir. Pas de témoin gênant pour vous demander ce que vous fichez devant le bureau de monsieur Malka ; personne pour vous distraire de votre écoute.
Discrétion, discrétion.
Proche du battant comme vous l'êtes, vous entendez mieux les voix. Vous devez vous concentrer pour bien entendre — le policier ne vous fait pas l'honneur d'un discours clair et fort, sans surprise — mais vous comprenez la majeure partie de ce qu'il dit.
Voyons voir.

« ... sais. Toi, aucune idée. Mais lui ? Je t'en prie. C'est ridicule. »

Silence.
Une paire de pas, assez loin de la porte, claque au sol vers la gauche. Puis la droite.
Puis s'arrête.

« Je ne vois pas ce que tu attends de moi. »

La voix vous tire presque un frisson désapprobateur.
Proche. Trop proche.
Il n'a pas dû bouger d'un iota, depuis que vous êtes sortie de la pièce. Le savoir tout près de la porte ne vous rassure pas ; s'il décide d'appuyer sur la clenche, vous n'aurez qu'un temps infime pour glisser sur le côté. Il va s'agir de faire bien attention à tous les bruits. Anticiper.
Et vu à quel point il en fait peu, du bruit, en se déplaçant...
Les risques sont là.

« La vérité ? »

Une demande ô combien étonnante.
Une que vous pouvez comprendre, tant qu'à faire. Ça semble raisonnable. Surtout venant d'un policier.
La lassitude contrariée dans sa voix ne laisse aucun doute sur ce qu'il attend comme réponse.

« Ce que nous faisons ne dépend pas de ta juridiction. Arrête. De t'en mêler. »

Sa voix, un rien irritée, sèche, vous arrive bien plus étouffée que quelques instants plus tôt. Il a dû s'éloigner.
Et vous, vous ne l'avez pas entendu le faire.
Ça promet.

« Je vais me gêner. »

Silence.

«  Je ne suis pas Lethe. Je ne suis pas Styx. » Un bruit mat retentit ; quelqu'un a du claquer son poing (ou autre chose) contre un meuble. « J'ai bien assez à faire pour vouloir m'amuser à te courir après. S'il t'arrive quelque chose, ce sera ton problème. »

Le policier répond aussi vite et malheureusement, vous n'y comprenez pas un traître mot. Langue étrangère. La même qu'il a utilisée, brièvement, dans la salle d'attente, lorsque vos attendiez Maeve — vous en êtes presque sûre. La sonorité est trop semblable pour que ça puisse être une coïncidence.
Après un bref instant, Kharon répond dans la même langue. Donc il la parle et la comprend, lui aussi.
Sans pouvoir vous concentrer sur le sens, il ne vous reste que le ton et la distance. Question proximité, vous diriez qu'ils sont tous deux plus proches du bureau que de la porte ; pas à dix mètres l'un de l'autre, à l'évidence. Question ton de voix...
Le chef de la police est en colère. Clairement. Irrité, frustré, vexé — allez savoir, mais lorsqu'il a parlé, sa voix a grondé. Le garde, lui, est sec. Ferme. Impatient ou exaspéré plus qu'en colère, d'après le point contrarié qu'il assène à la fin de sa courte réponse.

Le changement de langue pourrait être mauvais signe. Il se peut que le sujet soit si sensible que même en étant sûrs d'être seuls, ils préfèrent s'exprimer autrement ; il se peut aussi qu'ils ne veuillent prendre aucun risque en vous sachant non loin dans le couloir. Au cas où. Et allez savoir s'ils vont continuer comme ça ou repasser dans la langue d'Asphodèle. Impossible à dire.
Vous ne pensez pas vous être trahie.

Sans pouvoir affirmer quoi que ce soit.

▬ Votre personnage dispose à présent de LXVI kippas surgelées, ayant toutes des conséquences différentes.

• Continuer d'écouter à la porte. { 4 - 6 }

• Vous éloigner de la porte. { 2 - 5 }

• Vous éloigner, et retourner en salle d'attente. { 3 - 1 }

Le premier choix implique un lancer de dé.

Dans le premier cas, arrêtez-vous après avoir décidé de rester sur place ; dans les autres, après vous être éloignée.

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Son regard bleu balayant soucieusement le couloir ne trouva personne pour lui répondre un froncement de sourcils autoritaire. Allison s'autorisa donc à se détendre un peu sur ce point-là, et à reporter son attention sur ce qui se passait dans son dos.

Le passage au tutoiement qui parvint à ses oreilles tira la courbe de ses lèvres en un pli satisfait. Music to her ears. C'était déjà un détail intéressant en soi, quand bien même le policier et le garde ne feraient que rester sur leurs positions respectives même hors témoin gênant.
La proximité de la voix de Kharon, nettement moins réjouissante, lui noua chaque muscle un par un autour de la colonne vertébrale. La nuque raide, la jeune femme guetta le moindre cliqueti de clenche avec la certitude anxieuse de ne pouvoir être discrète éternellement.
Le soulagement d'entendre le daemon reprendre la parole à plus grande distance de la porte n'eut d'égal que la contrariété de ne l'avoir en aucun cas entendu se déplacer.
Merveilleux.

Allison écouta donc les deux têtes de mules dans leur antre se disputer en klingon - la même langue que plus tôt dans la salle d'attente, elle en était quasiment certaine - en rongeant son frein et regrettant qu'Eric ne soit pas là pour lui fournir une traduction détaillée.
Où sont les faire-valoirs quand on a besoin d'eux, vraiment. Elle allait devoir se trouver un geek de compagnie sur Asphodèle, c'était pas possible autrement.
A part ça.
A part ça, elle ne voyait pas pourquoi ils auraient décidé de repasser en langue commune à mi-chemin. Le ton était clair, mais manquait de subtilité, et Allison doutait de pouvoir en déduire quoi que ce soit.
D'un autre côté, c'était tout ce qu'elle avait, et Kharon s'était éloigné de la porte. Elle avait peut-être une marge de manoeuvre d'une demi-seconde pour glisser sur le côté s'il revenait l'ouvrir. Il était certes silencieux, mais Ally ne le voyait pas faire une sortie brutale façon dispute de couple sans y avoir été invité.

Songeant que dans le pire des cas elle pourrait toujours ré-appliquer la méthode précédemment employée avec Andrew, et frapper à la porte en affirmant avoir entendu Maeve crier au viol ou quoi que ce soit du genre, la jeune femme décida de rester en place encore un peu.
Au cas où Monseigneur Malka décide soudain de se remettre à hurler.




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Devant vous, le couloir est toujours aussi calme. Personne à droite ; personne à gauche. Rien pour vous déconcentrer de votre tâche.
Tâche ardue, pour l'heure, puisque Yehonatan reprend dans la même langue que précédemment. Le soupir étouffé du garde persiste à vous indiquer que le sujet l'exaspère — à moins que ce ne soit l'attitude et l'insistance du policier ; l'un ou l'autre, sinon les deux.
Vous ne savez pas ce qui peut les mettre sur les rotules à ce point. Ce que vous savez avec certitude, en revanche, c'est que cette histoire de vol et d'intrusion dans votre domicile porte bien, bien plus loin qu'une simple histoire de qui a le droit de faire quoi ou de fierté blessée.
Juste quand le silence aurait risqué de commencer à devenir pesant, vous entendez un autre soupir.

« Comment va Phlege ? »

La voix du policier est si basse que vous avez bien failli ne rien y comprendre. Aussi proche que possible de la porte sans risquer de venir l'embrasser d'un coup de tête maladroit, vous devez quasiment cesser de respirer pour entendre leur échange. Au moindre bruit parasite, vous rateriez la moitié d'une phrase.
Parfaitement immobile, lèvres closes, vous écoutez.

« Je ne suis pas habilité à —

— Oh, arrête. »

Silence.
Au bout du couloir, dans la direction dont vous êtes venue, vous entendez des bruits de pas. Presque rien ; mais dans le silence, ils résonnent un  peu.
Un bref coup d’œil sur la gauche vous permet de voir passer l'ombre d'Acheron. Du hall vers la salle d'attente, avec ses trois faux sur lui.
Il était parti, apparemment.

« Kharon.

— Elle s'en sortira. »

Le ton est parfaitement neutre. Factuel. Dénué d'émotions au possible.
Il ne pourrait pas avoir l'air plus robotique que ça.
Quelqu'un soupire.

« Merci.

— Ne me remercie pas. » La colère lace sa voix d'électricité. « Maintenant faites votre travail, monsieur Malka. Au lieu de rendre le mien plus difficile. »

Le rire sans joie qui échappe au policier manque bien de masquer le léger tapement de semelles contre le sol, mais vous le saisissez au vol.
Vous avez le temps de vous décaler dans le couloir, contre le mur, une courte seconde avant que la porte ne vienne s'ouvrir sans délicatesse aucune. Kharon vous jette un bref regard, vaguement irrité, avant de partir en direction du couloir qui relie le secrétariat de police à la salle dans laquelle attendent vos colocataires.
Un instant plus tard, Yehonatan vous rejoint.

« Veuillez excuser mon retard. Suivez-moi, je vous prie. »

Il ne semble pas s'offusquer de l'absence de Kharon, qui disparait déjà à l'angle du couloir. Il se contente de fermer son bureau à clef et de vous faire un signe de tête pour l'enjoindre à le suivre, les enjambées longues et assurées malgré la fatigue évidente sur son visage.
La journée risque d'être longue. Pour lui, en tout cas.

Ses pas vous précèdent, mais pas de beaucoup. Et quand vous arrivez en vue de la salle, sans surprise, la porte est ouverte.
Kharon n'a pas de temps à perdre, n'est-ce pas.


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Shouganai • #DDDAFF


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Yuval • #FFFF5FLupe • #5ABC3F  • Lucie • #89653A


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Allison Banks
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Allison Banks

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Spoiler:
Yehonatan ne cria pas, mais Allison crut un instant sa prise de risques inutile, car il reprit dans la même langue qu'elle était incapable de comprendre - au plaisir manifeste de son interlocuteur.

Cependant, la jeune femme n'eut pas à se contenter d'être satisfaite d'entendre Kharon soupirer, aussi gratifiant que cela soit encore, car le nom de la garde disparue arriva alors sur le tapis. Etouffé, mais elle était certaine d'avoir bien entendu - ce n'était pas un mot courant, Phlege, merci bien. Allison retint sa respiration.
Ah. Vivante, à minima.
Enfin. Pour autant qu'on puisse l'être, n'est-ce pas.

Un bruit de pas impromptu força la jeune femme à tourner la tête vers l'extrémité du couloir d'où elle était venue, avec un luxe de précautions, juste à temps pour apercevoir la silhouette ô combien rassurante d'Acheron repasser en sens inverse.
Un frisson lui courut l'échine.
On aurait dû lui interdire de se balader comme ça avec tout son attirail, à celui-là.
Voire même de se balader tout court.
Allison ne savait pas si c'était bon ou mauvais signe, mais en tout cas, elle était soulagée qu'il ne l'ait pas remarquée. Une pique bien placée aurait été plus que suffisante à jeter sa discrétion par terre.
Et Dieu sait que Monsieur ne se serait probablement pas gêné.

Nouveau coup de chance, le garde armé jusqu'aux dents disparut avant que Kharon daigne répondre à la question qui lui était posée. Allison prit soin de noter la profusion d'efforts nécessaire pour lui arracher la moindre bribe d'information. Deux heures, une disparue et une vieille camaraderie, pour trois petits mots.
Tu m'étonnes qu'on ait envie de te claquer, chéri.
Le coeur d'Ally fit une embardée dans sa poitrine lorsqu'elle perçut, in extremis, un bruit de pas sous le rire désabusé du chef de la police : heureusement, ses pieds bougèrent par réflexe avant même qu'elle ait pu interpréter correctement l'information, et elle se retrouva dos au mur juste à temps pour que la porte ne fasse que l'effleurer en s'ouvrant.

Le garde, toujours d'excellente humeur, ne fit à personne l'honneur de s'arrêter avant de filer en direction de la salle d'attente, et Allison ne fit pas un geste pour le retenir ou répondre à son agacement. Au lieu de quoi, elle se décolla sagement du mur lorsqu'apparut Yehonatan.

« Veuillez excuser mon retard. Suivez-moi, je vous prie. »

Avec un signe de tête docile, Allison lui emboîta donc le pas sans commentaire supplémentaire.




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