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Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

En bref

Pseudo : DDay
Messages : 150



Le cri maudit de la kawott.

Ah, le sujet de la veille semblait être encore sensible pour Lethe. Ce qui était quelque peu stupide. Quoi ? Il regrettait ? Maeve commençait doucement à l'accepter, et lui non ? Et pourtant il n'avait pas l'air de vouloir s'excuser non plus.
Ce fut Acheron qui reprit la parole, bien sûr, et ses mots furent tout aussi glacials. Maeve ne put s'empêcher de croiser les bras en plaçant ses mains sous ses aisselles. Un moyen comme un autre de se protéger.

« Vous avez raison. Il ne l'est pas. Important. Tout comme votre personne, en soi. »

J'avais bien compris, merci.
Certainement que ça lui aurait échappé, sans l'intervention d'Andrew. Il fit comprendre à Acheron qu'il n'avait pas à être là s'il ne le voulait pas et Maeve ne pouvait pas être plus d'accord avec ça. Néanmoins, le garde n'était clairement pas d'humeur à bouger. N'avait-il pas mieux à faire ? Pourquoi pas aller vérifier ce que faisait Simon, tant qu'il y était ? Maeve, et ce n'était pas la première fois (et certainement pas la dernière) qu'elle se faisait la réflexion, ne comprenait vraiment rien. Acheron avait l'air de se ficher de pas mal de choses, mais à la fois pas. Qu'est-ce qu'il pouvait se passer sous son crâne blanc ? Voulait-elle vraiment savoir ?
En tout cas, elle eut envie de rire quand Acheron la traita de désagréable. Il pouvait bien parler ! Si elle réussit à se contenir un peu, un bref soufflement d'air s'échappa quand même de sa bouche.

Mais finalement se fut au tour de Lethe de poser une question, et Maeve en fut un petit peu surprise. Lui aussi a pris une position de protection, avec ses genoux repliées, et semblait se faire plus petit. Il avait l'air d'en avoir marre, et Maeve comprenait le sentiment. Elle l'observa un moment en clignant lentement des yeux avant de répondre :

« Ça dépendrait de la situation, mais ce ne serait pas parce que je n'ai pas confiance si je n'acceptais pas. On va dire oui quand même, dans l'idée. »

Elle laissa la fin de sa phrase flotter. Oui, bien sûr qu'elle accepterait son aide si c'était une question de vie ou de mort. Après, la vie n'était jamais aussi simple et il y aurait sans doute d'autres facteurs à prendre en compte mais elle n'allait pas ne pas lui répondre ? Ou dire non ? Parce que ce serait faux malgré tout. Elle ne serait pas ravie de le voir, et il serait certainement énervant dans sa manière de faire, mais là n'était pas la question.
Mais pourquoi il se la posait ? Son avis l'intéressait tellement que ça ?


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Sans rancune

Votre réponse ne tire aucune réaction particulière à Andrew. Le policier vous regarde, vous écoute, mais ça s'arrête là. S'il pense quoi que ce soit de ce que vous venez de dire — en bien, en mal, en nuances de gris — alors tout reste bien au chaud derrière ses yeux foncés.
Rien qui le concerne, après tout. Ce n'est pas lui qui a posé la question.
Mais les deux gardes ?

Oh, eux, ils réagissent.

Allez savoir l'importance que peut accorder Lethe à cette question bien précise ; en tout cas, elle semble en avoir. Au moins un peu. Ça se voit à la façon qu'il a de vous écouter, sourcils froncés. Attentif. A ses épaules qui se décrispent rien qu'un peu, au fur et à mesure de votre réponse. A l'oeil qui se dérobe vers le mur opposé à la porte, accompagné d'un petit soupir, lorsque vous avez fini.
Sans aller jusqu'à le trouver ravi, il pourrait avoir l'air satisfait.
Réponse attendue, à priori.

Acheron, lui, ne fait pas semblant de l'apprécier.
Même pas à demi.

Son regard accroche le vôtre juste assez longtemps pour faire remonter un frisson le long de votre colonne. Vous vous sentez fusillée sur place. Il aurait pu sortir une arme à feu et la pointer dans votre direction, la sensation de menace aurait été la même.
"J'ai dit quelque chose de mal ?"
Il ne met pas plus d'une seconde à faire glisser ses yeux de votre visage à vos omoplates, mais le malaise reste. Son sourire est glacial ; amer.

Quand il prend la parole, sans surprise, son ton l'est tout autant. Chaque mot est comme une caresse au papier de verre sur votre peau.
En d'autres termes : bien plus que désagréable.

« Par bonté d'âme pour les sentiments que vous risqueriez de froisser, bien entendu. Pas pour profiter éhontément de l'abnégation d'autrui. Vous êtes bien trop bonne pour ça. »

Le reproche est si évident qu'il en fait soupirer Andrew et Lethe.

« Pouvez-vous arrêter de vous disputer deux minutes, s'il vous plaît ? »

Acheron rit. Puis, aussi vite, il se tourne vers Lethe et se remet à parler dans l'enchevêtrement de langues qui leur est propre. Le ton est sec et énervé. Lethe répond de la même façon, bras toujours enroulés autour de ses jambes, coincé à priori entre bien plus d'émotions différentes que son voisin.
Quand vous écoutez le garde en blanc, vous n'entendez que de l'amertume. Du reproche.
Son voisin, lui, a l'air d'essayer de se défendre plus qu'autre chose. Résolu, peut-être. Pas bien heureux, ça c'est certain — mais la colère que vous pouvez déceler dans sa voix ne déborde pas sur Acheron, jamais.
Les échos de mots que vous ne comprenez pas vous renvoient l'impression d'un désaccord plus que d'une dispute à proprement parler.
Désaccord qui pousse Andrew à ressortir son carnet en silence.
Ils s'acharnent à parler sans le laisser comprendre. Il faut bien en prendre note.

« Oh non non non. »

Vous entendez Lethe repasser dans la langue d'Asphodèle en même temps qu'il déplie les jambes ; et si Acheron est lent pour bien des choses, il est suffisamment preste pour réussir à se redresser avant que Lethe n'ait pu lui attraper le bras.
Le garde en blanc penche la tête sur le côté.

« J'ai le droit de sortir.

— Non.

— S'il a envie de sortir, laissez-le sortir, intervient Andrew, carnet rangé de nouveau. L'ambiance est assez électrique comme ça. Si vous n'êtes plus en danger, ce serait peut-être mieux. »

Le ton a beau être conciliant, ça n'empêche pas Lethe de le fusiller du regard. Il n'apprécie guère qu'on donne des coups de hache dans ses tentatives déjà fragiles pour retenir son collègue, apparemment.
Avant qu'il n'ait eu le temps de réitérer ce qu'il pense de se séparer d'Acheron, la porte s'ouvre.

Poignée en main, résolu et fatigué au possible, Javier n'a pas l'air plus en forme qu'à son départ. Au mieux, il l'est tout autant ; au pire, il l'est encore moins.
En posant les yeux du côté d'Acheron et Lethe, il ferme aussi vite la bouche qu'il venait d'ouvrir. La manière dont il déporte aussitôt le regard au sol, devant lui, vous fait tiquer.

Est-ce qu'il a peur ?

« Ah, Javier ! Ça va mieux ? Je te laisse la place ?

— Pas — enfin — (il soupire) — si. Tu peux y aller, j'ai fini ma pause. »

Convaincu et convainquant. Andrew hausse un sourcil étonné, puis les fronce d'inquiétude en le voyant aussi nerveux.
D'un autre côté, Lethe a quelque chose en travers du cache-œil. Du sang sur la chemise. Son voisin a trois faux sur lui. Deux gardes ; une témoin.

Il y a de quoi être nerveux. Sans doute.
Et avec un gardien sur les nerfs, pas sûr que vous réussissiez à être détendue vous-même.

Acheron, sans commenter ni rien laisser passer, se rassoit sagement sur sa chaise.
Vous notez malgré tout que, peu importe son apparent abandon dans la tentative de fuite, Lethe garde le bras enroulé autour du sien. Pas prêt à le lâcher, selon toute vraisemblance.

« Tu es sûr ? Je peux rester. Ça ne me dérange pas.

— Non non. Vas-y. »

Lethe lève l’œil au ciel.

« Oh, je t'en prie. T'es fatigué, Carlos, tu vas servir à rien. Retourne te coucher. »

Eh bien. L'avis du garde est tranché, au moins. On ne peut pas lui reprocher ça.

Mais est-ce que donner le vôtre servirait à grand chose ?

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre-vingt-sept options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Demander à ce qu'Andrew reste avec Javier. { 3 }

• Inciter Andrew à vous laisser. { 4 }

• Demander à ce qu'Andrew reste à la place de Javier. { 1 - 2 }

• Ne pas vous prononcer / parler d'autre chose. { 5 - 6 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non.

Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Maeve crut un instant, une micro-seconde, que sa réponse allait aider à alléger un peu l'ambiance de la pièce. Mais non. Bien entendu. Pas avec Acheron.
Et comment répondre à ça ? C'était tellement... méchant ? Maeve en perdait ses mots, déjà écrasée par l'intimidation. Elle ne pouvait offrir que des yeux écarquillés et une bouche entrouverte, ses bras se serrant un peu plus autour d'elle par réflexe.
Quoi, elle devrait ne pas accepter l'aide proposée alors que c'était le travail de la personne ? Maintenant c'était elle qui utilisait son collègue ? Elle n'était pas sûre de ce qu'elle aurait répondu si elle en avait eu le temps, mais heureusement Andrew intervint et Acheron s'engagea dans une nouvelle discussion secrète avec Lethe.
Avec son regard en moins sur elle, Maeve eut l'impression qu'il était plus facile pour elle de respirer. Mais elle ne se sentait toujours pas bien, oh non. Elle essaya de calmer discrètement sa respiration quand Acheron se leva pour sortir.

Maeve suivit l'échange, secrètement soulagée par le départ du garde contrairement à Lethe. Mais est-ce qu'il comptait aller voir ce que faisait Simon, finalement ? Et c'était pour ça que Lethe ne voulait pas qu'il parte ? Andrew ne partageait pas les mêmes inquiétudes, son opinion s’alignant à priori avec celle de Maeve. Et ce fut à ce moment que la porte se rouvrit sans crier gare, ce qui fit sursauter la jeune fille.
Ce n'était pas Simon qui était de retour mais Javier et, visiblement... il n'était pas très heureux d'être là. Alors pourquoi l'était-il ?

Le regard de Maeve passa d'un policier à l'autre, réalisant que la possibilité que Andrew s'en aille était réelle. Vu la situation et le comportement de Javier, elle supposait que Andrew en bon professionnel ne quitterait pas son poste mais ... L'adolescente restait inquiète et le fit savoir à travers ses yeux et comment elle se retourna vers l'intéressé, s'adressant à lui d'une petite voix :

« Est-ce que vous pouvez rester ? »

Peut-être que ça montrait qu'elle ne faisait pas confiance à Javier, mais... comment ne pas ? S'il comptait baisser la tête et s'écraser devant Acheron (qui restait finalement, en plus !), ça n'était pas rassurant du tout. Le départ de Simon, d'accord. Mais Andrew en plus ? Hu. Si elle pouvait y faire quelque chose, Maeve préférait vraiment prendre sa chance.
Et que Javier reste ou pas, est-ce que ça allait vraiment changer la situation ?


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Sans rancune


La remarque de Lethe tire un froncement de sourcils irrité à Javier, qui ne se prive pas pour le diriger dans sa direction. Le garde soutient son regard — et inversement, soit. Ils restent à se jauger l'un l'autre, les yeux dans les yeux, jusqu'à ce que vous ne preniez la parole.
Cette fois, au lieu de vous regarder de travers, Javier se contente de lever les yeux au plafond. La porte est fermée d'un geste autoritaire dans son dos tandis qu'Andrew s'accorde un bref temps de réflexion.
Le sourire qu'il pose sur vous est aimable. Gentil.
Sa voix l'est aussi.

« Javier est parfaitement compétent, si c'est ce qui vous inquiète. » Lethe laisse filer un rire de gorge ; Javier fronce les sourcils, mais les deux autres l'ignorent. « Mais bien sûr. Ce sera plus pratique que nous soyons deux, de toute façon. »

Javier hausse les épaules, puis hoche la tête. Il ne semble pas vexé outre-mesure à l'idée d'être considéré comme trop fatigué (ou incompétent) pour pouvoir surveiller tout ce petit monde sans être épaulé par son collègue ; et si Andrew parait trouver la situation satisfaisante, ce n'est pas le cas de tout le monde.
Lethe se mâche consciencieusement l'intérieur des joues. Son bras ne lâche pas celui d'Acheron. Stressé. Sur les nerfs, en tout cas.
A côté de la tranquillité rien moins que satisfaite de son collègue, dont le sourire ne vous inspire rien de bon (il n'a pas été très aimable, jusque-là), c'est d'autant plus visible.

Et là encore, le silence ne dure pas.

« Il paraît que vous êtes très doué lorsqu'il s'agit de trouver le sucre. »

Par-delà le léger soupir d'Andrew et le sourire amusé d'Acheron, qui recale les faux plus correctement contre son bras et son épaule, vous voyez surtout Lethe se tendre. La tension est aussitôt muée en grognement exagéré mais, même s'il décide de secouer l'épaule de son collègue avec tout l'ennui du monde, rien n'y fait. Il ne vous semble pas à l'aise.
Javier, lui, a l'air complètement perdu.

Prudent, aussi. Précautionneux.

« Excusez-moi ?

—J'ai demandé à Simon de me ramener du café, c'est tout. Il s'en remet pas, soupire-t-il en s'affalant à demi contre lui. Faut te trouver un autre passe-temps, melimēlon. Harceler le personnel c'est pas feng shui.

— Oh. » Il cligne des yeux ; très attristé par la nouvelle, clairement. « Considérant qu'il y a deux plantes vertes dans la pièce. Je trouvais l'ambiance suffisamment... feng shui, en l'état. »

Le geste ouvert de la main entre vous et Andrew ne laisse que peu de suspense concernant l'identité des plantes vertes en question. Charmant.
A l'expression navrée du policier, il y a fort à parier pour que le commentaire ne l'ait pas atteint personnellement. Il vous semble soucieux plus qu'autre chose ; difficile de voir pourquoi il pourrait avoir décidé de s'en faire pour Acheron, mais soit. C'est une possibilité. L'homme a démontré d'une certaine empathie, jusque-là.
Au contraire du garde, qui semble bien parti pour se montrer exécrable de bout en bout.

« Votre présence est distrayante, ceci dit. Éducative. » D'un geste souple, il se tourne vers son collègue ; libère son bras, et pose prudemment les deux faux qu'il tenait jusqu'alors au sol. « Un miracle de l'évolution. »

Ses deux mains se posent sur le visage de Lethe. Il l'étudie attentivement, tout proche, concentré à l'extrême.
Le temps qu'il parle, Javier s'est décalé de devant la porte. Appuyé contre le mur comme il l'a été quelques minutes plus tôt, il croise les bras et étudie la situation d'un œil critique.
Andrew fait de même.

« Personne ne sera étonné que vous soyez morte jeune. Survivre demande quelques qualités essentielles.

— C'est bon, arrête. Fous-lui la paix. »

Cette fois, c'est le féminin qui vous cible plus sûrement qu'un doigt pointé dans votre direction.
Et qu'est-ce que vous lui avez fait, à la fin ?

Satisfait de son examen, il relâche son collègue — et la grimace de chien méchant que lui ont valu ses charmants commentaires concernant la moitié de la pièce. Les faux reviennent tranquillement s'appuyer contre son bras.

« Non. »

Ça a le mérite d'être clair.

▬ Votre personnage dispose à présent de vingt options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rembarrer / vous énerver contre Acheron. { 3 }

• Ignorer Acheron (et parler ou non à quelqu'un d'autre). { 4 }

• Rester diplomatique. { 1 - 6 }

• Demander à sortir de la pièce. { 5 }

• Demander à ce qu'Acheron soit sorti de la pièce. { 2 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non.


Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 2 200

La réaction d'Andrew fit faire une petite grimace à Maeve. Oh, elle ne voulait certainement pas douter des compétences de Javier aussi ouvertement. Peut-être qu'elle aurait pu éclaircir le malentendu si elle avait eu le temps, ou l'empirer en ne choisissant pas assez bien ses mots. Oh, non, c'est juste que vous avoir aussi m'est beaucoup plus rassurant. Et elle ne pouvait qu'imaginer qu'est-ce que les deux gardes pouvaient en sortir, de ça. Non, tant mieux qu'elle n'ait rien dit. Elle accepta quand même de se sentir coupable un bref instant en l'honneur de Javier.
Ceci dit, Lethe était bizarre, soudainement. Comme stressé ? Par la présence de Javier ? Ou bien c'était par le fait que Acheron avait essayé de sortir ? Mais Maeve n'eut pas l'occasion d'approfondir ses questionnements parce que le garde en question vint rajouter du feu aux poudres pour ne pas changer.

Sa remarque adressée à Javier fit se demander à Maeve si ce dernier avait rencontré Simon en chemin. Elle n'oserait poser la question à voix haute, cependant. Elle ne savait pas ce que mijotait Simon (mais elle était certaine qu'il mijotait quelque chose) et ne voulait pas remettre l'attention sur lui ou le rendre encore plus suspicieux avec Javier.
Dans tous les cas, la conversation se poursuit et Acheron semblait vraiment particulièrement en forme, hein. Maeve ne put s'empêcher de rouler des yeux. Si elle était distrayante, lui aussi. Une telle haine sortie de nulle part, pour sûr que ça en devenait divertissant. A croire qu'elle avait craché dans son lait chaud. Et il valait peut-être mieux le voir comme ça que d'être effrayée. Elle l'était toujours un peu mais, heureusement, elle n'était pas seule dans la pièce et ça l'aidait à prendre un peu de recul.
Elle ferait certainement moins la maline en tête à tête avec lui.

« Personne ne sera étonné que vous soyez morte jeune. Survivre demande quelques qualités essentielles. »

Ah. Wow. Super.
Maeve fixa Acheron, médusée. Déjà, comment pouvait-il savoir qu'elle était morte jeune ? Il y avait plein de gens qui rajeunissaient en arrivant ici. Et ensuite, il pouvait bien parler. Peut-être que s'il avait été humain et qu'il était sur Terre, il serait mort avant d'avoir atteint l'adolescence. Qui savait ? Cet argument était tellement stupide. Et le "non" qu'il lâcha comme un enfant pas content à la fin. Mon Dieu.
Maeve s'en mordit la lèvre inférieure pour s'empêcher de sourire trop fort. Etait-ce le moment de continuer à braquer les projecteurs sur elle ? Peut-être. Elle avait l'intime conviction que même si elle l'ignorait, il continuerait à la prendre pour cible. Alors, autant se laisser aller.

« Vous avez l'air de vous amuser. Peut-être que vous aimeriez appeler votre ami à l'accueil pour partager vos réflexions ? »


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Aussitôt qu'il vous entend répondre, Andrew pose sur vous un regard à mi-chemin entre le soupir silencieux et le "s'il-vous-plaît, non" fatigué. Pas de mystère : il aurait préféré que vous vous taisiez. Ou que vous ne lui répondiez pas, du moins. Du tout.
Ironiquement, c'est à peu près le même regard que vous lance Lethe, de l'autre côté de la pièce, tandis qu'il revient enrouler un bras autour de celui de son collègue. Il n'y a guère que Javier pour ne pas se mêler de la coalition silencieuse ayant visiblement décidé que "moins vous vous parlerez, mieux ce sera".
Pas qu'il ait l'air ravi non plus. Ses bras croisés et son visage crispé tendraient même à vous faire penser l'inverse ; il se contente de ne pas prendre parti.
Il surveille. Point.

Toujours est-il que tout le monde tolère votre réplique et la laisse couler, à défaut de l'approuver. Même Acheron.
Acheron qui, tête penchée, adresse un regard vide au mur juste au-dessus de votre tête.

« Mon ami ? » Après une courte pause, il cligne des yeux. « Oh. Johannes. »

Lethe fait la moue, mais ne dit rien. Andrew et Javier de même ; ils surveillent, aux aguets, mais n'interrompent pas.
Le discours est civil. Ils ne doivent pas en voir l'utilité.

« Pour ce que je sais de lui, je doute qu'il apprécie. Un homme plutôt respectueux. Et... »

Un sourire en coin revient étirer ses lèvres.
Amusé. Froid, malgré tout.

« Je n'ai pas d'amis. » L'exclamation outrée de Lethe, qui va jusqu'à lâcher son bras pour mieux le pousser, est calmée par la main qu'il vient poser à l'aveugle sur sa cuisse. « Question de tempérament. Rien de personnel. »

Comme Lethe continue de grommeler, la main sur sa cuisse part plutôt le décoiffer.
Familiers. Soit il ment, soit il joue sur les mots.
Soit il est particulièrement cruel, parce qu'il est évident que Lethe le considère comme tel.

« ... Vous, vous devez avoir l'habitude d'être appréciée. » Ses yeux se posent sur vos lèvres. « Je ne vous ai guère vue être aimable qu'envers Andrew. Le seul qui serait gentil avec vous quoi qu'il arrive, bien sûr. Tout à son honneur. »

Andrew croise les bras, visiblement mal à l'aise. Soit il a du mal à accepter les compliments, soit c'est le fait qu'ils viennent d'Acheron qui le gène. Difficile à dire.

« Vous n'appréciez pas la critique ? Un léger complexe de supériorité, peut-être. Susceptible. A fleur de peau. Et bien sûr, vous vous pensez gentille. Que c'est adorable.

— Acheron.

— Le pauvre Johannes ne vous a rien dit. Rien fait. Quant-à Lethe, il irait mourir pour vous bien plus vite que vous ne décideriez de lui accorder le bénéfice du doute. Mais je suppose que vous lui accorderiez votre inestimable pardon, s'il se pliait à vos humeurs.

Arrête. C'est bon. Je m'en fiche.

— Je doute que vous ayez un jour traité les autres avec la moitié du respect que vous espérez recevoir d'eux. Tout doit tourner autour de vous. Aimer ceux qui vous aiment. Respecter ceux qui vous respectent.

— Acheron. Ça suffit.

— Vous faites un joli miroir. Question humanité... »

Il hausse les épaules, visage lisse et indifférent de nouveau, sans se soucier des soupirs à répétition de son voisin.
Malgré la dureté de ses mots, vous ne le sentez même pas fâché. Dans sa voix, ni mépris ni colère ; rien. Le ton est un rien ennuyé parfois, mais il reste surtout plat. Neutre. Dans le constat.

Mais c'est un avis, ça — pas un constat.

Javier reste figé ; Andrew, de son côté, lance au poète un regard de réprobation autant que d'avertissement.

Ça suffit.

▬ Votre personnage dispose à présent de soixante-deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rembarrer / vous énerver contre Acheron. { 3 }

• Ignorer Acheron (et parler ou non à quelqu'un d'autre). { 4 }

• Rester diplomatique. { 1 - 6 }

• Demander à sortir de la pièce. { 5 }

• Demander à ce qu'Acheron soit sorti de la pièce. { 2 }

▬ Vous pouvez également vous placer où bon vous semble dans la pièce.


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Maeve essaya d'ignorer Andrew pour rester plus confortablement sur ses positions. Mais elle le regretta très vite quand Acheron se remit à répondre. Elle leva un sourcil sceptique à l'idée que Johannes ne partagerait pas son avis, vu comment ils avaient l'air de bien rire d'elle et de ses colocataires. Mais soit. Au moins, Acheron sous-entendait que lui ne l'était pas, respectueux. Il était au courant au moins. Mais ça ne devait clairement rien lui faire, comme beaucoup de choses. Sa nonchalance était tellement énervante. Au fond, peu importait si elle continuait à lui parler, pas vrai ? Ça aurait juste l'effet d'envoyer de l'eau sur un imperméable. Et même si Maeve réussissait à le faire réagir, l'énerver encore plus certainement, qu'est-ce qu'elle y gagnait à part un nouveau voyage tout frais payé jusqu'à sa pièce ?

Puis le discours d'Acheron se redirigea sur elle, et bien sûr pas pour la couvrir d'éloge. L'émotion dût la faire passer par différentes couleurs, du blanc au rouge embarrassant face aux "vérités" qu'il lui balançait. Comme s'il l'avait observé et connaissait tout d'elle, grand analyste de la psychologie humaine. Non mais, sérieusement ?
Maeve se savait ne pas être une sainte, bien sûr qu'elle pouvait faire des erreurs, certainement qu'elle agissait parfois de manière trop brusque et sans réfléchir. Elle ne voulait pas se chercher des excuses, mais elle ne pensait pas non plus mériter un tel traitement par quelqu'un qu'elle venait seulement de rencontrer. Ça ne l'atteignait pas. Non. Pas complètement.
Quoique ça piquait quand même.

« Je suis ouverte à la critique, mais vous ne m'avez rencontrée qu'aujourd'hui alors comment vous pouvez être aussi sûr de vous ? Soit, je n'ai pas le meilleur tempérament et j'en suis désolée, mais je ne crois pas que ce soit une raison pour me parler comme ça. »

Plus ça allait, et moins elle se sentait capable de juste se taire, il semblait. Mais se taire aurait signifié qu'elle était d'accord avec lui, alors que clairement pas.


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Cette fois, le regard d'Andrew reste posé sur Acheron tandis que vous lui répondez. L'avertissement silencieux file entre eux comme un courant électrique constant ; une pression fictive sur le bras pour tenter de lui faire comprendre qu'il ferait mieux de se tenir à carreau. De rester tranquille. De ne pas en rajouter.
Et malgré tout, suite à votre réplique, vous le voyez fermer les yeux un bref instant. Pincer les lèvres.
Insatisfait.
L'irritation évidente d'Andrew lui vaut un regard désolé du côté de Javier. Les gardes ne se donnent pas tant de mal. Acheron s'en moque éperduement ou fait très bien semblant ; quant-à Lethe, il est trop occupé à tour-à-tour pousser puis saisir le bras de son collègue, l'air tout sauf certain de la marche à suivre pour réussir à lui faire lâcher prise.
Puisque c'est un peu ça, au fond. Son attention s'est accrochée à vous.

Et ni Lethe, ni Andrew n'arrive à l'en détourner.

Vu la satisfaction amusée qui étire le coin de ses lèvres, vous doutez que ce soit prêt d'arriver.
Il a l'air plutôt satisfait.
Soit insulter autrui est son passe-temps favori, soit ce sont vos réactions qui le font sourire ; il se peut aussi qu'il cherche à vous faire réagir, et soit de fait ravi de voir que vous ne décidez pas de tout bonnement l'ignorer.

Quelle que soit la raison, il ferme les yeux sur un "mmmh" pensif.

« Bien sûr que si, c'en est une. Et vous ne m'avez rencontré qu'aujourd'hui également. D'ailleurs... »

Tête penchée, il fait glisser sur vous un sourire froid.

« ... Je suis sûr que c'est vrai de toutes les personnes dans cette pièce. A l'exception de Lethe, que vous avez croisé hier. Et pourtant vous avez un avis sur chacun. Un avis suffisamment construit pour avoir réussi à décréter que l'un d'entre eux était un tueur sans morale, ajoute-t-il en fermant les yeux. Je ne pense pas que critiquer votre gentillesse ou votre susceptibilité soit même à demi aussi cruel. »

Personne dans la pièce ne doute de l'identité du tueur en question. Ce n'est pas bien compliqué ; il n'y a qu'une seule personne ici qui a eu droit à ce qualificatif. Une seule personne aussi qui est ici car accusée de meurtre.
Vu l'expression de son visage, il a surtout l'air d'en avoir plus qu'assez de revenir dans la conversation. Il vous paraît fatigué ; ennuyé.
Blessé, aussi, par instants.
Soupir aux lèvres, il laisse aller sa tête en arrière et passe une main contre la partie de son visage dont rien de métallique ne dépasse.

Andrew, lui, fait claquer sans violence ses mains contre ses cuisses. Son regard passe de vous à Acheron ; sa voix est ferme, sans appel.

« Je vous autorise à poursuivre la discussion tant qu'elle reste polie et civilisée. Si vous vous remettez à vous insulter ou à vous critiquer et que je juge la conversation stérile, je vous séparerai. Compris ? »

Le concerné, dont le visage était redevenu une toile parfaitement blanche, vierge de toute expression, se brise sur un énième sourire en coin.

« Mais faites donc. »

Ça n'a pas l'air de l'inquiéter le moins du monde — et Lethe, à priori, s'en moque au dernier degré. Vous ne seriez pas surprise qu'il préfère que tout le monde se mure enfin dans le silence. Ce qui est presque ironique, venant de lui.
Javier, près de la porte, s'est mis à tapoter nerveusement des doigts contre sa manche.

C'est peut-être lui qui a l'air le plus stressé par cette possibilité, dans l'histoire.

« Si elle s'excuse auprès de mon collègue, ajoute-t-il, sourire amusé aux lèvres, je verrai ce que je peux faire. »

Lethe lève les yeux au ciel, excédé — et Andrew n'est pas loin derrière.

... Vraiment ?

▬ Votre personnage dispose à présent de UNE (?!) options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Vous excuser. { 2 - 5 }

• Ignorer Acheron / parler à quelqu'un d'autre / vous taire. { 4 }

• Refuser de vous excuser, et envoyer promener Acheron. { 3 }

• Refuser de vous excuser. { 1 - 6 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après parlé ou non.

▬ Vous pouvez également vous placer où bon vous semble dans la pièce.


Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Maeve n'était pas sûre d'apprécier la nouvelle expression d'Acheron, en plus Andrew avait vraiment l'air de désapprouver ce qu'il se passait. Elle avait envie de s'excuser auprès de lui, mais c'était trop tard.
Acheron continuait de lui glacer le sang, dans tous les cas, et elle n'était toujours pas d'accord avec ce qu'il disait. Bien sûr qu'elle avait une opinion sur les gens, le contraire était tout bonnement impossible. Cependant, son opinion à elle n'était pas aussi figée et, au moins, elle traitait les gens de la même façon qu'ils la traitaient. Tout du moins, c'était ce qu'elle pensait.
Et quand est-ce qu'elle avait dit que Lethe était un "tueur sans morale" ? Vraiment ? Pour sûr qu'elle avait placé une barrière avec Lethe, mais. Elle ne le pensait pas non plus fou. Et sûrement que dans un monde où mourir te faisait juste repopper dans un autre endroit de la map faisait que chacun avait des moralités différentes. Enfin bon, elle n'avait vraiment pas envie de penser plus fort à tout ça.
Franchement, elle était fatiguée, elle en avait marre. Régler les choses et rentrer chez elle, voilà tout ce qu'elle souhaitait. Si elle arrivait à arranger les tensions un minimum, elle supposait que ce serait un bonus acceptable.
Alors soit, elle serait donc la plus mature et s'excuserait.

« Très bien. » Fit-elle d'abord dans la direction d'Acheron en décroisant les bras. Elle se tourna ensuite légèrement vers Lethe: « Je suis désolée si je t'ai blessé, et je suis désolée d'être restée sur ton chemin. »

Et elle le pensait vraiment. Est-ce que ses mots suffiraient ou on allait encore la traiter d'hypocrite ? Si c'était ça, il n'y avait plus aucun espoir et se taire serait vraiment la meilleure solution pour elle.


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Il y a comme un moment de flottement, avant que vous ne preniez la parole. Un temps de silence et de tension où tout le monde — Acheron mis à part — semble se préparer à devoir intervenir. L’œil du cyclone.
Puis vous répondez.
Les épaules d'Andrew se relâchent, muscles dénoués dans un soupir de soulagement muet.  Clairement, il est heureux de ne pas avoir à gérer un éclat de votre part. Et vous pouvez le comprendre ; vous n'avez aucune idée de comment l'un ou l'autre des gardes aurait risqué de réagir, si vous aviez décidé de vous énerver. Voire de refuser, tout simplement.
Pas sûr qu'abdiquer soit une meilleure solution, en soi — il se peut même que ça ne change rien — mais au moins, vous aurez pris une décision pacifique. Si ça ne leur plait pas, vous n'aurez pas l'air coupable. Encore moins de celle qui a cherché à envenimer la situation.

Et au regard que vous lance Lethe, mi-perplexe mi-fermé, vous doutez qu'il cherche à empirer quoi que ce soit. Il a l'air de vouloir que ce soit fini, lui aussi.
Un léger raz-le-bol. Physique ; émotionnel. Tout.

« ... Ouais. Okay. » Il soupire, regard dérobé sur le côté. « Désolé de t'avoir dézinguée. J'aurais préféré ne pas. »

Le hochement de tête satisfait d'Andrew aurait presque quelque chose d'amusant, dans le genre professeur fier du progrès de ses élèves, sans le sérieux de la situation pour venir tracer de grandes ombres noires sur le tableau.
Et, accessoirement, l'air indéchiffrable d'Acheron, derrière ses yeux fermés, qui ne vous dit trop rien non plus.
Mais rien ne vous dit rien, le concernant. Pas un homme agréable à la conversation.
Ou pas dans cette situation, en tout cas. Vous ne savez pas comment il peut être en privé, mais...

Mais.

Près de la porte, Javier serre un peu plus fort ses bras contre lui. Impossible de savoir quel est son problème au juste, mais il ne partage clairement pas le ravissement de son collègue face au miracle de calme et de maturité auquel il vient d'assister.
Quelqu'un viendrait de sortir une arme de son dos qu'il n'aurait pas l'air plus sur les nerfs.
A quoi être bon revenu, si c'est pour sursauter au moindre coup de vent et s'attendre au pire ?

Vous n'avez pas le temps de pondérer la question. Quelques secondes après vous, la voix d'Acheron s'élève ; calme, posée, sans ton particulier. Vous n'y sentez ni insulte ni compliment. Rien. Et puisqu'il s'est encore exprimé dans un mélange de langues quelconques, il pourrait avoir dit n'importe quoi.
Aussitôt, Lethe se retourne vers son collègue.
Et, sans sommation ni coup de semonce, pousse son épaule des deux mains.
Le geste est suffisamment violent pour soulever les deux pieds gauches de la chaise du sol de quelques centimètres ; bras droit un rien détendu, Acheron appuie les manches des deux faux par terre pour s'empêcher de partir sur le côté.
Pas plus choqué que ça. Pas plus dérangé que ça, non plus. Une fois n'est pas coutume, la violence ne fait guère s'exclamer qu'Andrew.
Le garde rouvre les yeux, cependant, et renvoie aux sourcils froncés de son collègue un regard perplexe.

« T'es un sale con. »

Sa gorge serrée laisse s'échapper sa voix, mais difficilement.
Il a vraiment l'air blessé.
La main qu'Acheron lève est chassée d'une claque sur le poignet avant même d'avoir pu faire mine d'être tendue vers la gauche.

Il n'insiste pas.

Quelques mots supplémentaires partent de l'un vers l'autre, sans que vous puissiez rien comprendre. Lethe secoue la tête de gauche à droite ; son collègue soupire, ferme les yeux.
Puis, en silence, se lève.

Cette fois, Lethe ne fait pas mine de le retenir.

« Votre témoin prend son temps, fait-il remarquer, une faux dans chaque main. Vous devriez peut-être aller le chercher. »

Acheron se dirige vers la porte. Par réflexe — ou par politesse —, Javier la lui ouvre sans se faire prier.
Pressé de le voir partir, peut-être.

« Je l'ai vu passer dans le secrétariat, avant d'arriver, fait-il remarquer, main sur la poignée, regard posé tantôt sur Andrew, tantôt sur la silhouette longiligne du garde debout devant lui. J'ai supposé qu'il se rendait dans le hall.

— Il doit prendre l'air. Mais je ferais sûrement mieux d'aller le chercher avant que monsieur Malka ne revienne, oui. »

Un bref silence suit la déclaration d'Andrew, qui se redresse souplement. Javier fixe Acheron ; il n'a pas bougé de devant lui.
Impossible de voir l'expression de son visage — mais à en juger par les regards que le policier fait glisser d'un côté puis de l'autre, ça ne doit pas être très rassurant.
Enfin. C'est Javier. Il ne vous a pas semblé bien courageux, jusque-là. Il se peut aussi qu'il ne soit pas à l'aise d'avoir un garde si près de lui.

En contournant la table, Andrew passe près de vous et vous adresse un sourire rassurant.

« Je reviens bientôt. N'hésitez pas à signaler tout problème à Javier, d'accord ?

— ... Si tu veux, je peux al — »

Un claquement de doigts impérieux résonne face à vous.
Le visage dur, sourcils froncés, Lethe baisse l'index de sa main levée.

« Tu restes là, chaton. »

Son ton de voix est si ferme que, malgré le surnom affectueux, il vous évoquerait presque celui d'un militaire rappelant son subordonné à l'ordre. Au pas, et plus vite que ça.
C'est bien la première fois que vous voyez Lethe faire preuve d'autorité. Et étonnamment, malgré son comportement habituel ?
Ça fonctionne.
Javier ouvre la bouche, prêt à rétorquer, mais Acheron rit ; le dépasse sans rien dire, engagé dans le couloir puis avalé aussi vite derrière le mur qui le cache à votre vue.

L'autre policier semble perplexe, mais avance vers la porte à son tour.

« Si ni moi ni monsieur Brillant ne sommes revenus avant que l'interrogatoire ne soit fini, dis à monsieur Malka que je suis parti le chercher. »

Javier hoche la tête.
Un dernier regard dans votre direction et, comme le garde avant lui, Andrew disparaît derrière le mur — porte très vite fermée derrière lui.

... Plus que vous trois.

▬ Votre personnage dispose à présent d'une INFINITÉ d'options, ayant toutes des conséquences différentes (mensonge).

• Parler d'Acheron. { 2 - 5 }

• Parler de Simon. { 4 }

• Questionner Javier sur son attitude. { 3 }

• Parler d'autre chose. { 1 - 6 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.

▬ Vous pouvez vous adresser à l'un ou l'autre des PNJs. Vous pouvez également vous placer où bon vous semble dans la pièce.


Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 2 200

Ah ? Tout le monde pensait vraiment qu'elle ne l'aurait pas fait ? Elle ne savait pas comment le prendre, mais préfèrerait rester fière de l'effet.
Au final, même Lethe s'excusa et tout était bien qui finissait bien. Bravo, félicitations. Maeve hocha la tête pour signifier qu'elle acceptait ses excuses et qu'ils étaient donc bons jusqu'à nouvel ordre.
Au fond, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui l'avait amené à réagir ainsi la nuit dernière. Ça ne pouvait pas être juste le fait qu'elle soit restée sur son chemin, si ? Il avait l'air énervé par quelque chose. Mais bon, Maeve ne comptait pas lui demander des explications. De un, ce n'était pas le lieu, et de deux ce serait sûrement pas bien fin de détruire leur nouvel accord par des questions sensibles.

Il n'y eut pas de réaction du côté d'Acheron, et Maeve ne put que s'en réjouir. Elle lui avait visiblement cloué le bec ? Même si c'était sûrement pas le cas, elle pouvait bien s'accrocher à cette idée juste pour le plaisir.
Quand il reprit la parole, ce fut à destination de Lethe et ce qu'il lui dit n'eut pas l'air d'être plaisant du tout. Si ça lui était destinée ou non, Maeve s'en fichait. Elle n'avait pas compris, ça ne la concernait pas, elle avait fait sa bonne action mature et méritait un peu de paix. La relation entre les deux gardes étaient vraiment particulière. Un coup ils se faisaient des papouilles, l'autre ils se fichaient des claques ...

Et voilà que Acheron se levait sans demander son reste, Lethe ne perdant plus d'énergie pour le retenir. Il reparla de Simon, alertant les policiers et inspirant Andrew à aller le chercher.
Cette fois, Maeve ne réagit pas spécialement à l'annonce de son départ. Elle ne fit que suivre les échanges comme la spectatrice polie qu'elle était.
Le désaccord qu'elle avait eu avec Lethe était réglé, elle n'avait rien contre Javier à priori et Acheron quittait les lieux. Tout allait bien, du coup ? Pas de quoi s'inquiéter.
Donc quand Andrew s'adressa à elle, Maeve ne put que sourire en retour et acquiescer de la tête. Javier essaya d'échanger sa place avec lui, mais Lethe lui rappela à l'ordre et ce fut assez surprenant pour l'adolescente. Son claquement de doigt la fit presque sursauter. Lethe n'avait vraiment pas envie que Javier s'en aille...? Mais c'était juste pour aller chercher Simon, alors pourquoi ?

Dans tous les cas, Acheron et Andrew finirent par quitter la pièce, ne laissant plus que Lethe et Javier en compagnie de Maeve. L'ambiance n'était pas des plus plaisantes, mais pas désastreuse non plus, elle supposait.
Maeve laissa son regard sur le policier, sur comment il se tenait et ce qu'il voulait bien montrer. Beaucoup de choses, visiblement. L'adolescente se rappela que Malka était à présent au courant qu'il lui avait omis des informations et il devait sûrement s'en douter. Elle se rendit compte qu'elle se sentait un peu inquiète à son égard, quand même.

« Vous êtes sûr que ça va ? Il s'est passé quelque chose ? Vous ... avez eu des ennuis ? »


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Avec le départ d'Acheron — et d'Andrew à sa suite —, vous sentez un peu du poids posé sur vos épaules se dissiper. A force de l'avoir face à vous, vous en auriez presque oublié à quel point sentir son regard glisser dans votre direction pouvait être stressant. Il sait y faire pour mettre les autres mal à l'aise ; de ce côté-là, pas de problème. Vous ne doutez pas une seule seconde qu'il soit très doué pour tenir les criminels à carreau si besoin est.
Il inspire le respect. Pas de la façon la plus polie et agréable qui soit, certes, mais le résultat est là. Bien plus difficile d'aller contre lui que contre Lethe, par exemple. Ou même que Kharon.
L'aura de menace constante, sans doute.
Ça doit y faire. Beaucoup.
Aussitôt la porte close, Lethe porte la main à son cache-œil. Son index trace un cercle pensif autour de l'objet métallique qui le traverse ; visage fermé, l'air blessé et dépité au possible, il ramène encore une fois ses pieds sur la chaise et enroule un bras autour de ses jambes.
Il n'a pas l'air au bord des larmes, pas encore.
Mais pas si loin.

Javier, pendant ce temps, inspecte ses phalanges en inspirant et expirant à intervalles rapprochés. Vous n'êtes toujours pas convaincue qu'il soit en état de gérer un garde, même blessé et abattu comme semble l'être Lethe — mais soit. S'il décidait de vous frapper, de toute façon, Andrew ne jserait pas plus efficace que Javier pour ce qui est de l'arrêter. Trop de force. Vous connaissez la chanson.
Au son de votre voix, il relève la tête dans votre direction. Les phalanges de la main droite sont craquées d'une pression de la gauche ; le temps de secouer la tête, il passe à la seconde.

« ... Juste fatigué. Ne vous en faites pas. »

La réponse tire un hoquet moqueur au garde. Le policier lui coule un regard en coin, mais ne relève pas.

« Il a l'air de s'être passé beaucoup de choses, en mon absence, fait-il remarquer, se dirigeant prudemment vers la chaise abandonnée par Andrew, près de la table. Acheron m'a semblé... En forme. Disons. »

En forme. Joli euphémisme.
Disant cela, il pose des yeux prudents sur vous. Et certes ; comme vous vous en êtes déjà fait la remarque, beaucoup de choses se sont passées entre temps. Pas que vous en sachiez la moitié, à priori, vu que vous n'étiez pas là. Mais en soi...
Le sang, l'objet en travers du cache-œil, la présence d'Acheron — rien que ça, ça fait beaucoup.
Et sans explications, oui, ça peut faire peur.
Vous en savez quelque chose.
Lorsqu'il passe devant Lethe, le garde tend une jambe pour lui couper le passage. Javier hausse un sourcil, prêt à protester, mais la main qui vient agripper sa manche et le tirer vers la chaise libre, à sa gauche, lui coupe la réplique.
Vous le sentez perplexe, mais il s'assoit malgré tout. Sans opposer de résistance ; sans paraître spécialement inquiet pour sa santé immédiate. Précautionneux, à la rigueur. Mais pas effrayé.

L'accent chantant de la langue dans laquelle s'exprime le borgne — rien qu'une courte phrase, toujours replié sur lui-même, regard baissé vers le sol — tire un clignement d'yeux surpris à Javier.
Il comprend. Ça se voit.
Vous, pas.
Ni anglais, ni italien.

Le policier pose les yeux sur vous, tendu. Sans lui répondre.

« Votre interrogatoire s'est bien passé ? »

Oh. Bonne question, tiens.
En soit, il ne vous est rien arrivé de grave. Vous avez été impliquée, au moins un peu, mais pas de manière gravissime à priori ; et quoi qu'il pourrait y avoir des sanctions, on ne vous a pas maltraitée non plus.
Mais puisque c'est Javier qui demande, évidemment, la question de son mensonge vous revient en tête. Vous en avez informé monsieur Malka. Vous ne savez pas s'il est au courant, mais vous doutez fortement que ça reste sans répercussions.

Mais c'est de sa propre faute, après tout, non ?

▬ Votre personnage dispose à présent de cent trente six options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Admettre l'avoir dénoncé. { 1 - 3 - 5 }

• Ne rien dire. { 2 - 4 - 6 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.

▬ En dehors de cela, vous pouvez dire ce que bon vous semble ; vous pouvez également vous placer où vous le souhaitez dans la pièce.


Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 2 Tenor

Difficile de ne pas s'en faire, mais soit. Le départ d'Acheron semblait vraiment l'avoir changé aussi. La personne qui semblait le moins bien, du coup, était Lethe. Maeve coula son regard vers lui un instant avant de retourner suivre les mouvements de Javier qui continua de parler librement.
Maeve ne savait pas vraiment ce qu'il voulait dire, n'ayant pas de point de comparaison quant à l'attitude d'Acheron. Peut-être était-il moins verbeux d'habitude ? Ça ne serait pas étonnant, vu ce qui se dégageait de lui. Il devait donc vraiment être énervé pour agir ainsi ?

Maeve hausse un sourcil face à l'attitude de Lethe. Il ne voulait pas qu'il s'assoit sur la chaise d'Andrew ? Ou bien juste garder Javier près de lui ? Dans tous les cas, la raison échappait à Maeve et elle ne put que hausser légèrement un sourcil dubitatif.
Et encore une fois elle fut mise de côté avec l'usage d'une autre langue étrangère. Charmant.
Elle prit une profonde inspiration face aux messes basses mais manqua de s'étouffer quand Javier ne répondit pas à Lethe pour plutôt lui poser une question à elle. Et quelle question.

Maeve toussa doucement dans son poing pour s'éclaircir la gorge, repensant à son interrogatoire.

« Oh, euh ... Mieux que je l'aurais pensé. »

Elle avait vraiment eu peur que Malka ne lui crie dessus ou soit intimidant, mais ce ne fut pas du tout le cas. Il était resté professionnel la plupart du temps, à priori. Cependant, penser à tout ça rappela aussi à Maeve la fin de ce fameux entretien où Javier fut mentionné. Il valait peut-être mieux montrer pattes blanches, pour le coup. Un peu gênée, elle continua :

« Mais Monsieur Malka m'a demandé à votre sujet ... J'étais persuadée qu'il était déjà au courant vu ce qu'il a dit quand je suis arrivée dans la salle d'attente tout à l'heure-là, mais il semble que je lui ai confirmée que vous lui avez ... omis des choses ... »

Elle aurait presque envie de rajouter qu'elle était désolée, mais ... Ça ne semblait pas très juste. Elle ne savait toujours pas les raisons pour lesquelles Javier avait voulu cacher que ses colocataires et Lethe se sont mis à parler français. En vrai, c'était lui qui était en tort, même si l'idée ne lui faisait pas plaisir.


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Le sourcil haussé de Javier ne vous apprend rien, sinon qu'il est un rien étonné ; soit de l'issue apparente de l'interrogatoire, soit que vous ayez pu imaginer autre chose. Il n'a pas l'air choqué, quoi qu'il en soit. Pas spécialement soulagé non plus. Il se contente de réceptionner l'information et de hocher la tête.
Poli ; sans plus. Toujours trop préoccupé et sur les nerfs pour vouloir s'inquiéter de votre sort au-delà du strict minimum, semble-t-il — mais après tout, quoi de plus normal. Il ne vous connaît pas.
S'il a confiance en la justice et en son supérieur, alors il n'y a pas de quoi s'en faire. A un quelconque niveau que ce soit.
Il a l'air de s'en faire, pourtant, quand vous reprenez.

Et pas qu'un peu.

Vous n'avez pas besoin d'aller très loin pour le voir se tendre de bas en haut. Les mains posées sur ses genoux se crispent ; son regard file jusqu'au vôtre, yeux écarquillés. Oh, il a parfaitement compris où vous vouliez en venir — ça, aucun doute là-dessus.
Son air de parfait coupable, des nœuds plein la gorge mais l'air résolu, atterré plus qu'en colère, est noyé d'un soupir discret. Il garde la tête basse ; secoue la tête de gauche à droite.
Des deux personnes en face de vous, vraiment, c'est Lethe qui a l'air le plus offensé. Ses jambes restent pliées, mais son regard surmonté de deux sourcils froncés ne vous rate pas. Le "quoi ?" silencieux, vous l'entendez aussi fort que s'il vous avait été jeté à la figure.

Le policier dérobe son regard vers votre droite.

« Bien. Merci de m'en avoir informé. »

Lethe lève les paumes au ciel, mâchoire crispée.

« Mais pourquoi t'as — » Son front heurte ses genoux sur un râle contrarié — et l'espace d'une seconde, vous avez peur qu'il s'enfonce totalement le manche en argent dans le crâne sans faire exprès. « J'arrive pas à savoir si tu le fais exprès ou si — oh, laisse tomber. »

De nouveaux grommellements indistincts sortent de derrière ses jambes. Impossible de voir son visage sous cet angle ; au tapotement de ses doigts contre les pieds avant de la chaise, ceci dit, vous auriez tendance à le trouver nerveux.
Insatisfait, quoi qu'il en soit. Il aurait tout aussi bien pu vous dire clairement que vous aviez été stupide ; son avis n'est pas dur à interpréter.

« Je suis censé faire quoi ? » Doucement, il vient ré-enrouler chacun de ses bras autour de ses jambes. « Je sais plus quoi faire. J'en sais rien. »

Le désarroi du garde, voix basse, gorge serrée, tire un froncement de sourcils préoccupé à son voisin. Pour autant, il ne commente pas. Il tord les doigts d'une main avec l'autre, jette des coups d'œil tantôt à sa droite, tantôt dans votre direction, l'air d'avoir mille choses à dire au bout de la langue, mais il ne commente pas.
Quand il se décide à parler, c'est à votre attention.

« J'aurais préféré que vous ne disiez rien, mais peu importe. C'est fait, et c'est mon problème. Pas le vôtre. »

La langue d'Asphodèle a cela de pratique que vous entendez bien plus de détails que dans votre langue natale. Les genres. Les nombres. "Pas le vôtre" ?
Pluriel.
Lethe gronde encore derrière l'écran de ses jambes. Quelques mots supplémentaires filent entre ses dents ; la même langue que tout à l'heure. Celle que Javier a l'air de comprendre.

« Inutile. »

... Et à laquelle il répond dans la langue d'Asphodèle.
Tiens.
Un drôle de grondement de gorge s'échappe du côté du garde ; et s'il est presque plus animal qu'autre chose, et de fait tout sauf rassurant, ça ne semble émouvoir Javier qu'à demi. Quand Lethe ajoute une seconde réplique — que vous ne comprenez pas plus que le reste — et tend la main pour enrouler les doigts autour du poignet du policier, ce dernier ne bouge pas d'un centimètre. S'il grimace et se tend, ce n'est qu'après coup. Allez savoir pourquoi.
Et même là, il ne bouge pas.

Le geste vous fait réaliser deux choses.

La première, que Javier n'avait pas l'air si tendu que ça, avant l'arrivée de monsieur Malka. Irrité, oui. Fatigué, sûrement. Las de devoir reprendre tout le monde et de vous voir faire n'importe quoi, définitivement. Mais pas dans ses petits souliers. Pas prêt à faire demi-tour. Pas malade de stress.
La deuxième, que si quelque chose l'inquiète, ici, ce n'est définitivement pas Lethe.

Ou pas directement, en tout cas.

▬ Votre personnage dispose à présent de huit options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Demander à Lethe ce qu'il fait. { 1 - 3 }

• Parler d'autre chose à Lethe. { 4 - 6 }

• Parler / poser des questions à Javier. { 2 - 5 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.

▬ Vous pouvez également vous placer où vous le souhaitez dans la pièce.


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Maeve Callaghan
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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 2 Giphy

Bien entendu que ses mots ne furent pas bien accueillis, mais elle fut un peu surprise de la force de la réaction de Lethe. Hu. Okay, elle se sentait vraiment stupide mais elle pensait vraiment que ça coulait de source pour Malka que quelque chose s'était passé ? Pas comme si Lethe et Simon faisaient semblant de ne pas cacher quelque chose.
Elle pinça donc ses lèvres dans une moue désapprobatrice, mais pas non plus en colère. Lethe ne semblait vraiment pas bien, elle ne connaissait pas ses problèmes et ce qui l'inspirait à agir comme il le faisait, mais ça ne devait sûrement pas être facile pour lui. Alors elle pouvait bien l'épargner son sel.
De son côté, Javier semblait résolu à son sort, et c'était presque triste. Vu la réaction de Malka, elle n'était pas sûre que le policier s'en sorte sans aucun problème, mais elle espérait vraiment que ses ennuis ne soit pas trop graves.

Lui et Lethe continuèrent d'échanger, et Maeve ne pouvait que les observer avec prudence. Ils semblaient vraiment proches, en fait.

« Je suis désolée mais vous n'étiez vraiment pas discrets à parler français même devant lui. »

Marmonne-t-elle sans méchanceté, se parlant surtout à elle-même parce que se faire accuser de stupidité n'était jamais agréable et qu'elle tenait à se défendre un peu.
Elle se reprit néanmoins rapidement, s'adressant cette fois à Javier :

« Mais mon but n'était pas de vous faire avoir des ennuis ... »

Que ce soit clair. Mais elle ne comptait pas s'arrêter là-dessus. Elle avait des questions et même si elle n'était pas sûre que Javier allait lui répondre, Maeve restait curieuse.
Il se passait définitivement quelque chose dont elle ne comprenait pas encore l'ampleur. Est-ce que Javier était impliqué dans ce qu'il s'était passé la veille, d'une façon ou d'une autre ?

« Il y a un problème avec Monsieur Malka ? Ça a un rapport avec hier soir ? »


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Aucune réaction de la part de Lethe lorsque vous prenez la parole. Sa tête reste cachée derrière ses jambes, front contre ses genoux ; un bras enroulé autour de ses jambes, l'autre sur le côté pour mieux pouvoir garder les doigts en bracelet autour du poignet de son voisin.
Il vous a entendu, forcément. A moins d'avoir une absence, il n'est pas sourd.
Peut-être juge-t-il simplement que ça ne vaut pas la peine de rajouter quoi que ce soit. Vous n'avez pas tort, après tout.
Javier, lui, quitte son voisin des yeux pour mieux hocher la tête dès lors qu'il se sent concerné. Il ne semble pas en colère — pas spécialement, en tout cas ; s'il a une dent contre vous, il a au moins la décence de la garder suffisamment cachée pour ne pas vous la faire subir. Fatigué, en revanche ? Définitivement. Lethe n'est pas le seul à en avoir plus qu'assez de cette journée, semble-t-il. Être constamment stressé et sur les nerfs demande de l'énergie. Vous pouvez le concevoir.
A votre question, le policier se fige. Ses yeux se dérobent sur le côté ; il inspire lentement.
Lethe choisit ce moment pour lui rendre son bras. Après un nouveau sursaut — bref, à peine remarquable — Javier en profite pour les croiser contre sa poitrine.

« Aucun problème en particulier. Mon incompétence mise à part. » Lethe lui pousse l'épaule en réponse à son ton amer ; il l'ignore. « Disons juste que je n'ai pas été capable de faire mon travail aussi bien que je l'aurais voulu, ces derniers temps. Pas que ça me plaise, mais Monsieur Malka a raison de me le reprocher. »

Il hausse les épaules ; serre un peu plus fort ses bras contre lui.

« Mais bref. Rien qui vous regarde. Et je sais ce que je fais. »

A son ton de voix, vous auriez envie de remettre sa parole en question. Il n'a pas l'air sûr de lui. Du tout.
Mais soit. Il l'est, apparemment.
Avant que vous n'ayez pu répondre, Lethe redresse le dos ; étire ses jambes devant lui, un grondement coincé dans la gorge. Elles reviennent aussi vite se plier de nouveau, mais son torse, lui, reste droit. Dos contre la chaise, mains posées sur ses genoux.
La tête d'enterrement est toujours de rigueur. Vous commencez presque à vous habituer à ne plus le voir faire l'imbécile.

« Je commence à me demander si qui que ce soit sait ce qu'il fait, ici, grommelle-t-il entre ses dents. En plus y'a Monseigneur qui va revenir dans deux minutes, à tous les coups, et y'aura ni Simon ni Andrew, et ils vont se faire engueuler. Encore. »

Il baisse les yeux, excédé.

« À cause de moi. »

Son front revient heurter ses genoux.

« Encore. »

▬ Votre personnage dispose à présent de treize conséquences, ayant toutes des options différentes.

• Lui dire que ce ne serait pas uniquement/du tout de sa faute. { 3 }

• Lui dire que ce serait de sa faute. { 2 - 6 }

• Lui dire que ce serait de leur propre faute. { 4 }

• Ne pas vous prononcer / parler à Javier à la place. { 1 - 5 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.

▬ Vous pouvez également vous placer où vous le souhaitez dans la pièce.


Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Je sais ce que je fais. Ah. Cette phrase encore.
Eh bien, Maeve espérait vraiment qu'elle soit proche de la réalité. Dans tous les cas, elle était soulagée que Javier prenne la chose plutôt bien, même si une légère once d'inquiétude continuait d'espérer que Malka ne serait pas trop dur. Il semblerait que "l'incompétence" du policier ne datait pas que d'aujourd'hui.
De son côté, Lethe avait l'air toujours au bord du gouffre. Quand il reprit la parole, Maeve se sentit mal à l'aise et fit la grimace. Aïe. Ça n'allait vraiment, vraiment pas bien. Entre lui, Javier et elle, ils formaient un bon club même si son état d'esprit à elle n'était sûrement pas aussi bas que le leur. Voir ça lui faisait vraiment mal au cœur, quand même. Elle ne pouvait définitivement pas ne rien dire.

« Mais non, ce n'est pas ta faute. Simon comptait partir dans tous les cas, et s'il fait tout ça c'est qu'il en a envie. Avec le temps que tu as passé avec lui, tu crois vraiment qu'il en a quelque chose à faire de Monsieur Malka ? Ou qu'il n'est pas capable de se mettre dans les ennuis tout seul. »

Elle haussa les épaules pour accentuer la légèreté qu'elle mettait dans ses propos (même si Lethe ne pouvait pas la voir s'il avait toujours la tête posée contre ses genoux), espérant peut-être que ça le fasse rire ou quelque chose pour lui changer les idées.

« Et Andrew, il fait son travail. S'il se fait réprimander, c'est Malka qui sera en tort. »

Et Malka ne se montrerait pas dur pour rien, pas vrai ?


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Le regard de Javier passe de vous à Lethe, mi-inquiet mi-tendu. Vous ne seriez pas étonné que lui aussi se crispe chaque fois que le garde laisse son front aller contre ses genoux ; il a toujours quelque chose en travers du cache-oeil, après tout. Et pour qu'il tienne aussi bien, vous doutez qu'il ne traverse que du vide.
Il ne vous a pas paru spécialement maladroit, mais peu importe. Face à un risque imminent de lobotomie accidentelle, la grimace et l'inquiétude vous semblent être des réflexes parfaitement sains. Naturels. Humains.
Autant de choses que Javier est, vraisemblablement. Alors voilà.

Le soupir et le grognement de Lethe ne le sont pas moins. Humains.
Pas au sens strict du terme, soit. Probablement pas. Mais toujours est-il que ses humeurs ont quelque chose de si bête, de si simple que l'empathie s'y accroche sans mal.
"Il est malheureux."

« J'en sais rien. Sûrement que si. Mais s'il a des ennuis, au final, ce sera ma faute. D'une manière ou d'une autre. »

Javier pondère. Fixe la porte.
Il ne vous semble pas franchement d'accord — pas tout à fait, à minima. Pour autant, il décide de ne rien dire. Peut-être pour ne pas empirer les choses ; peut-être parce qu'il juge que ce n'est pas à lui d'émettre ce type de jugement. Surtout pas en sa qualité de policier.
Ce que vous pourriez comprendre. Il ne devrait pas prendre parti.

« Et Malka, comme tu dis, reprend-il en relevant vaguement la tête pour vous jeter un coup d’œil, serait pas en tort d'engueuler Andrew pour avoir laissé sortir Simon sans surveillance. Surtout vu comment ça s'est passé dans le bureau. »

Un bref haussement d'épaule plus tard, il redresse tout à fait le dos. Ses doigts reviennent glisser autour du manche, sur son cache-œil.

« Il l'a à la bonne. Il dira rien. Mais alors vous... »

Vous, pas.
Ça a le mérite d'être clair. Pas besoin de dire les choses plus ouvertement ; vous avez parfaitement saisi le message. Le chef de la police ne vous connait pas. Voire a des aprioris envers certains d'entre vous, pour ce que vous avez cru en comprendre. Alors s'il doit vous juger là-dessus, évidemment —
Une dérogation de plus aux règles ne risque pas d'aider.
Vu l'air tendu de Javier, vous n'êtes pas certaine que le "vous" ne s'adressait pas aussi à lui.

« Et... »

Un mouvement de bras ennuyé désigne la porte. Il ne finit jamais sa phrase ; au lieu de ça, il croise les bras sur ses genoux et y appuie son menton.
Vous voyez son œil, au moins, cette fois.

Un peu mieux que tout à l'heure.

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler de Yehonatan. { 2 - 5 }

• Parler de vos colocataires. { 4 }

• Parler d'Acheron. { 3 }

• Parler d'autre chose. { 1 - 6 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé au PNJ de votre choix.


Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 2 ThoseSleepyGeese-max-1mb

Maeve expira à la réponse têtue de Lethe. Elle sentit que Javier voulait ajouter quelque chose, mais ne le fit pas. Peut-être qu'il savait que ça ne servait à rien. Tant pis alors.
Les épaules avachies, Maeve inclina la tête pour suivre les mouvements qui ne cessaient de se retourner vers la porte. A tout moment n'importe qui pouvait l'ouvrir, et le candidat qui semblait le plus probable restait Yehonathan Malka. Mais franchement, même si ça ne le plaisait pas, est-ce qu'il serait surpris de constater l'absence de Simon ? Sachant que Maeve avait disparu et pris du retard pour revenir, tout ça avait des airs de mauvaise blague.
Quand Maeve reposa ses yeux sur les deux personnes en face d'elle, elle put au moins constater que Lethe avait moins l'air de jouer les serpillères. C'était une avancée. Mieux que rien, elle imaginait.

« Monsieur Malka m'a dit qu'on ne devrait pas avoir de gros problèmes ... Si on restait tranquille. »

Ce qui n'était pas le cas de Simon, mais bon.

« Mais Kosár est vraiment un dangereux criminel ? Vous savez ce qu'il a volé ? »

La raison de leur présence à tous ici restait le Daemon, il ne fallait pas l'oublier. Le sujet du contenu du sac restait un mystère, mais était-ce le cas pour Lethe qui avait l'air de le connaître ? Elle ne savait pas à quel point Javier était au courant de l'histoire, de son côté.


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La notion que vous puissiez ne pas avoir de problèmes — si vous restez tranquilles — fait vaguement hausser les épaules à Javier. Il ne se mouille pas. Peut-être, peut-être pas.
Lethe, lui, ne s'encombre pas de demi-mesures. Il lève carrément l'oeil au ciel, un "tu parles" grommelé du bout des lèvres en renfort — juste au cas où vous n'ayez pas compris que personnellement, il n'en croit rien.
Vous ne voyez pas bien pourquoi monsieur Malka déciderait de s'acharner sur vous. Ceci dit, vous ne le connaissez pas plus que ça. Vous ne pouvez qu'imaginer qu'un chef de police ne serait pas resté en fonction s'il jouait les despotes ; ce serait étrange. Il y aurait forcément eu des plaintes. Beaucoup, beaucoup de plaintes.
Reste la possibilité que votre rôle dans cette affaire bien précise vous ai fait partir — tous — avec un désavantage clair et flagrant dans ses bonnes grâces.
Ou bien que les bêtises des uns se reportent sur les autres.
Dans ce cas, effectivement. Un Simon dans la nature, occupé à faire Dieu sait quoi, n'augurerait rien de bon pour vous. Et le fait qu'il ait des ennuis non plus.

Vous n'avez plus qu'à espérer avoir été suffisamment conciliante pour être jugée honnête. Ça ne laisserait à votre charge que cette histoire d'avoir fait entrer un criminel potentiel.

Mieux que rien.

A la mention du daemon, les deux hommes se tendent. Javier, de manière claire et évidente ; Lethe, beaucoup moins. Il relève vers vous un oeil plissé, presque suspicieux.
La réponse n'est pas spontanée. Il réfléchit un moment avant de parler. Suffisamment pour que le policier se retrouve à répondre le premier, d'ailleurs — et s'il n'y a rien d'étrange au fait de devoir remettre ses pensées en ordre avant d'offrir une réponse à quelqu'un, ce n'est pas habituel pour autant. Pas venant de lui.
Il vous a semblé plutôt spontané, jusque-là.

« Je ne suis pas affilié à cette affaire. Donc non, je ne sais rien. Mais vous n'auriez probablement pas le droit d'avoir accès à cette information, quoi qu'il en soit. »

Sa voix, un rien tendue, un rien trainante, est suivie d'un bref coup d’œil du côté de son voisin.
Voisin qui, lui, sait tout de cette affaire. Ou au moins une large partie. Forcément.
Il en reste un des acteurs principaux.
Vous n'avez pas besoin de confirmation pour rester persuadée qu'il en sait bien plus que vous sur le daemon — qui il est, ce qu'il faisait là, ce qu'il y avait dans le sac, pourquoi tout le monde tient tellement à le récupérer ; pourquoi il avait peur, pourquoi il s'est enfui, pourquoi il a lui-même refusé de remettre Kosár à la police.
Quand il prend enfin la parole, sa voix est mesurée. Prudente.

« Dangereux criminel ? Tu l'as vu ? C'est un moineau débile et terrorisé, c'est tout, gronde-t-il en dérobant son regard vers la gauche. Alors s'il a peur, okay. Il vire stupide. Voire violent. Mais sinon... »

Bref haussement d'épaule. Silence tout aussi court.

« ... Oui, bon, il a peut-être déjà ennuyé la police. Souvent. Donc on va dire que c'est un criminel. Mais dangereux ? Hof.  Moins que moi. »

Ça, ça ne veut pas dire grand chose.
Vous supposez qu'il en a conscience. Il ne peut pas s'imaginer inoffensif. Il a tué des gens. A de la force ; beaucoup de force. Vous connaissez peu de gens plus dangereux que les gardes. Aussi raisonnés soient-ils dans leurs actes de violence, à priori.

À priori.

« Puis le sac... » Son regard glisse vers la porte. « C'est une affaire de police. Personne te dira rien. Surtout pas moi. Ou alors juste que Monseigneur se prend la tête pour rien, mais ça. C'est pas nouveau, si ? »

Il le dit d'un ton désinvolte — sourire aux lèvres, paumes vers le ciel, et en voyant ses jambes se détendre, ses pieds revenir se poser au sol, vous réalisez qu'il est tranquillement en train de revenir à l'attitude qu'il avait au début. Quand il était allongé sur les chaises, à faire l'imbécile.
Quelque part ? C'est impressionnant.

« Il est frustré, le pauvre chat. Ça le met de mauvaise humeur. »

Vu le ton de voix, vous doutez qu'il parle de frustration professionnelle. Mais le doute est permis.

« J'espère qu'une de vous est passée sous son bureau. Qu'il soit moins casse-pieds en revenant. »

Ou pas permis du tout, apparemment.
Javier, sourcils froncés, retient un soupir.
Le pire, c'est que vous doutez vraiment que Lethe ait pu retrouver sa bonne humeur en un claquement de doigts.

Ce qui veut dire qu'il fait semblant.

Et à le voir comme ça, vous ne pourriez pas affirmer qu'il va mal. Pas à cent pour cent.

Alors quand est-ce qu'il va bien, et quand est-ce qu'il simule ?

▬ Votre personnage dispose à présent de deux millions un quart d'options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Ignorer Lethe, et parler à Javier ou vous taire. { 4 - 6 }

• Parler avec Lethe. { 2 - 5 }

• Critiquer son attitude, poliment ou non. { 3 - 1 }

Dans tous les cas, arrêtez après avoir parlé ou non.


Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Maeve se mit à fixer Javier et Lethe, manifestement tendus parce qu'elle avait décidé de parler du Daemon. Son regard passa lentement de l'un à l'autre, leur laissant le temps de répondre alors qu'ils cherchaient leurs mots. C'était si compliqué ? Ou bien ils devaient réfléchir à ce qu'ils avaient le droit de dire ou non à une civile ? Le problème c'était qu'elle n'était pas n'importe quelle civile, ou en tout cas c'était comme ça qu'elle voyait les choses. Après tout, elle s'était impliquée dans les événements et allait potentiellement avoir des ennuis à cause de ça. En savoir un peu plus sur la source de ses problèmes lui semblait raisonnable.

Javier fut le premier à prendre la parole, et ses mots vinrent confirmer à Maeve qu'elle n'aurait pas plus d'informations. Elle pinça des lèvres un peu plus fort, visiblement peu satisfaite par cette réponse. Cependant, Lethe vint rajouter son grain de sel. Elle pouvait concevoir sa brève description, l'ayant vécu en direct. Un peu stupide et violent quand il a peur, hein. Mais peur de quoi ? De se faire prendre ? Et pourtant Lethe racontait qu'il avait souvent des ennuis avec la police. Et quels genres d'ennuis ? D'autres vols ? D'autres choses ? Plus que lui répondre, tout ça ne faisait qu'éveiller encore plus la curiosité de Maeve vis-à-vis du Daemon. Et puis le sac ? Est-ce que son contenu avait été volé à la police ou une personne importante d'Asphodèle ? Est-ce qu'il y aurait autant de cachotteries si ça ne concernait qu'un bijou d'une personne du quartier ? Maeve en doutait. Mais on lui avait de nouveau confirmé qu'elle n'en saurait pas plus. Donc, soit.

La conversation dériva sur Malka, Lethe reprenant suspicieusement du poil de la bête et agissant avec désinvolture. A son image, ses mots furent jeté sous le ton de la rigolade, mais ce qui était sous-entendu ne plût pas du tout à l'adolescente. Non, Maeve n'appréciait pas vraiment qu'on la mette elle ou sa colocataire dans ce genre d'image. C'était tellement de mauvais goût.

« Si faire des blagues t'aide à te sentir mieux, il n'y a pas de problème, mais celle-là n'était pas drôle du tout. » Dit-elle prudemment, sans cacher pour autant comment elle se sentait. Elle imaginait cerner le personnage, mais ce n'était pas une raison pour le laisser faire sans rien dire. Il y avait des limites. Mais pas de raisons non plus pour le confronter négativement alors qu'ils avaient fait des progrès un peu plus tôt.


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Au sourire absolument rayonnant de malice de Lethe, vous devinez en un quart de seconde — et encore — qu'il n'a aucune envie de répondre quoi que ce soit de sérieux ou d'approprié à votre remarque. Il a l'air et l'allure du criminel prêt à récidiver dans le plus grand des calmes, mains appuyées sur chaque côté de sa chaise. Pas très différent d'un renard devant une poule.
Un renard déprimé avec un objet planté dans l’œil (?), certes, mais un renard malgré tout.
Javier, pour une raison ou une autre, semble décider que l'heure est venue de se séparer de son voisin. Ses jambes le redressent d'un geste souple ; bras le long du corps, il part rejoindre la chaise qu'il avait prévu d'occuper avant de se faire kidnapper par le garde.
Vous ne savez toujours pas pourquoi, d'ailleurs.
Cette fois, en tout cas, il ne le retient pas. Le policier en est quitte pour une main aux fesses et un sourire innocent lorsqu'il se retourne pour fusiller le criminel du regard, mais guère plus. Il est libre.
Plutôt que de se plaindre pour harcèlement sexuel, Javier s'assoit sèchement là où était Andrew jusqu'à son départ.

« Je me sens super bien. J'ai juste deees. Passages à vide ? Des migraines ? Des moments de faiblesse. » Il fait un vague geste du poignet, tout-à-fait précieux et maniéré, avant de vous adresser un sourire en coin. « Et c'était pas une blague. C'était très sérieux. On plaisante pas avec les fellations, mademoiselle. »

Au regard atterré et ennuyé que lui lance Javier, vous auriez tendance à penser que si le sujet n'est pas courant (vous l'espérez, du moins), il n'est pas forcément inédit non plus.
Mais est-ce bien étonnant.

« Si vous pouviez changer de sujet, je pense que ça arrangerait tout le monde. Merci. »

Le ton de voix est nerveux, mais même pas à demi cordial.
Son avis sur la question semble clair. Il ne veut pas en entendre parler.

« Booon, okay, dessous c'est niet, j'ai compris. Mais vous pouvez aussi passer dessus. Je vous confirme que c'est sexy et pile à la bonne hauteur. »  Bras ouverts tel un dieu particulièrement généreux, il adresse un sourire sans joie à son public improvisé. « Vous avez tous les deux vos chances, en plus. De quoi se plaint le peuple. »

Il glisse un bref coup d’œil vers la porte.
Le pire, c'est que sa voix reste tendue. Ses propres bêtises — à supposer qu'elles en soient ; au fond, vous n'en savez rien, quoi que le sujet ne vous intéresse probablement pas — ne le font rire qu'à demi.
Javier lève les yeux au ciel en grognant. Son début d'interjection — un "arrêtez" rapidement avorté — est réduit au silence par la main gauche de Lethe, qui revient faire la marionnette dans sa direction sur un "bla bla bla" silencieux.

« Toi, chut. Tout le monde sait que tu suces. »

Le regard offusqué de Javier vire à la mortification pure et simple.
Et si l'ombre d'un regret passe sur le visage de Lethe en croisant son regard, il est si vite ravalé derrière un sourire que vous jureriez presque l'avoir rêvé.
En attendant, sans surprise, son sourire n'atteint pas ses yeux.

« Rhooo. Fais pas cette tête, Carlos. Je suis sûr que Simon et Ni-Maeve-ni-Simon aussi. Pas Maeve, par contre, ajoute-t-il en s'affairant à tirer ou pousser les chaises autour de lui. Vu qu'elle trouve pas ça drôle. Mais si vous avez un sujet de conversation plus approprié, hein, je vous écoute. Avant que le chef revienne de sa promenade. »

D'un geste souple, il pivote ; allonge sa tête et ses omoplates sur la chaise derrière lui, plie ses jambes pour poser ses pieds sur l'autre.

Comme au début.

▬ Votre personnage dispose à présent de IV options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler à Lethe. { 1 - 6 }

• Parler à Javier. { 4 }

• Vous lever pour aller voir à la porte si quelqu'un arrive. { 2 - 5 }

• Faire vœu de chasteté (approprié, pour le coup) (et ça veut toujours dire "vous taire"). { 3 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non.

▬ Vous pouvez vous placer où bon vous semble dans la pièce.



Bonne chance.


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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 2 A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 2 Tenor

Ah. Il était définitivement parti, bien trop content d'utiliser les termes crûs pour plus d'effets. Maeve n'était pas prude, elle pouvait parler plus ou moins ouvertement de ce genre de choses (tout dépendait avec qui), mais là c'était clairement plus pour choquer qu'autre chose. Ou en tout cas, c'était comme ça qu'elle l'interprétait. Il pourrait donner de lui-même sur la table aussi tant qu'il était, mais Maeve ne comptait pas nourrir ses fantaisies en répondant. Elle ne fit que lui offrir un regard désabusé alors qu'elle continuait à le fixer pendant qu'il reprenait ses aises.
Javier était tout autant inconfortable vis-à-vis du sujet de conversation, à priori, et Lethe ne l'épargna pas. Maeve haussa un sourcil en voyant que le garde lui-même n'aimait pas spécialement les conneries qui filaient de sa bouche, mais il continuait quand même et continuerait sans doute jusqu'à ce que "le chef" ne revienne. Quoique...
Est-ce qu'elle réussirait à faire changer le sujet pour le peu de temps qu'il leur restait ? Est-ce que ça valait vraiment la peine ? Peut-être.

« Ni-Maeve-Ni-Simon s'appelle Allison. Je pensais que vous étiez plus copains que ça. »

Ça ne lui semblait pas être un secret, alors elle se permit de donner le nom de sa colocataire comme ça. Ce serait moins embêtant que de l'appeler "Ni-Maeve-Ni-Simon", déjà.

« Pour... ton œil ? Il y a quoi à faire ? Tu vas te soigner quand on aura fini ? T'es pas obligé d'en parler si tu n'as pas envie, mais il s'est passé quoi, au juste ? »

Elle doutait vraiment qu'il lui réponde, et peut-être qu'elle cassait l'ambiance (déjà pas géniale) en ramenant le sujet sur le tapis, mais la ferraille lui sortant de l’œil restait assez déroutante. Comment ont-ils pu en arriver là ?


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Votre réponse tire un gloussement très digne à Lethe — qui, s'il manque d'énergie, ne semble pas feint pour autant. Que ce soit l'idée d'être ami avec votre colocataire, son nom ou tout autre chose auquel ça ait pu lui faire penser, il doit trouver ça au moins un minimum amusant. Suffisamment pour que son jeu d'acteur repasse dans le positif.
Il donne l'impression d'être le genre de personne à avoir besoin d'une claque métaphorique pour relancer la machine chaque fois qu'elle s'enraye. Ce qui est arrivé un nombre prodigieux de fois sur la dernière heure, certes — mais hors circonstances exceptionnelles, il y a fort à parier pour qu'il ne passe pas son temps à faire la tête ou à se rouler en boule. Sa réputation serait toute autre, le cas échéant.
Dans un cadre normal, difficile de dire s'il aurait également besoin de se forcer pour retrouver un semblant d'énergie et de joie de vivre. Ce qui serait relativement triste pour lui, mais en soi...
La suite de votre phrase lui fait brièvement tourner la tête vers vous, sourire toujours figé sur ses lèvres. Ses doigts reviennent tracer les contours de son cache-œil ; un "mmmh" songeur lui file entre les lèvres.

Pendant ce temps, regard rivé sur ses genoux, Javier craque consciencieusement chacun de ses doigts. Au bout de la seconde fois, ses phalanges refusent de faire le moindre bruit ; il continue malgré tout.
Plus une question de s'occuper les mains qu'autre chose, vous supposez.

« Petite malfonction. Je suis grabataire et handicapé, parfois faut me poignarder un coup pour que ça aille mieux. »

Son ton de voix est léger ; l'équivalent d'un haussement d'épaule. Son état de santé n'a pas l'air de beaucoup le préoccuper.
À moins qu'il fasse semblant, bien sûr.

« Et jeee. Vais me faire rafistoler. Ouais. Quand j'aurai fini de me faire engueuler par tout le monde, poursuit-il, moue ennuyée aux lèvres. C'est une solution temporaire, t'en fais pas. Tes petits yeux auront pas à me voir courir partout dans les rues avec un truc planté dans le visage. Ça ferait désordre, ouh. »

Un peu.

Avant que vous n'ayez pu répondre quoi que ce soit de plus, la porte s'ouvre. Javier se tend et lève la tête ; Lethe pas.
Deux faux dans la main gauche, une dans le dos, Acheron glisse à peine le regard dans votre direction avant de refermer le battant. Javier hausse un sourcil en le voyant revenir, tout sauf ravi, mais ne bronche pas. Vous supposez que personne ne lui a interdit de revenir, si jamais il décidait d'aller se promener.
En quelques enjambées, il rejoint Lethe ; s'accroupit près de lui avec une souplesse qu'on ne lui devinerait habituellement pas, et pose sur son torse la tasse qu'il tenait dans la main droite.

Lethe laisse s'échapper un drôle de grondement qui vient faire vibrer sa gorge. Là encore, ça a quelque chose d'animal — mais cette fois, ça ressemble plus à un vibrato de contentement.

Ils ne se disent rien. Lethe se contente de fermer les mains sur la tasse blanche tandis qu'Acheron se redresse. Le garde allongé attend encore un instant avant de ne redresser le dos et de revenir s'installer correctement, assis contre le dossier de sa chaise.
Toujours sans un mot, Acheron vient s'assoir à sa gauche.

« Avez-vous croisé Andrew ou monsieur Brillant ? »

La voix de Javier résonne sans mal dans le silence, aussi calme soit-elle.
Acheron tourne vaguement la tête dans sa direction.

« Non. »

Laconique.
Mais sachant la manière dont il s'est adressé à vous avant son départ, vous n'allez pas forcément vous en plaindre. Lorsqu'il s'exprime par monosyllabes, au moins, il n'insulte personne.
Comme pour venir faire écho aux questionnements de Javier, vous entendez des bruits de pas se rapprocher dans le couloir. Deux paires. Et si la porte s'ouvre avant qu'ils n'aient atteint la pièce, vous vous rendez rapidement compte que c'est uniquement parce que vous n'avez pas entendu la troisième paire de talons arriver.
Kharon, peu ému à l'évidence d'avoir pu vous surprendre, fait glisser ses yeux mauves le long de la pièce et de chaque protagoniste en un temps record. Après avoir avisé que les seules chaises libres sont près de vous et de Lethe, il se contente de se décaler sur le côté, à droite de la porte.

Quelques mètres derrière lui, Allison et monsieur Malka ne tardent pas à vous rejoindre.



« Wouhou, la cavalerie arrive. »

L'enthousiasme débordant de Lethe — livré sur un ton aussi plat que démotivé — est noyé dans la tasse qu'il porte à ses lèvres. Yehonatan rentre le premier, puis vous fait signe de passer ; le temps qu'il pose un regard ennuyé, puis désabusé sur l'ensemble de la pièce, vous faites de même.
Lethe est assis à gauche, sur la chaise au centre ; Acheron est à sa gauche. De l'autre côté de la pièce, votre colocataire. Au centre, devant la table basse, Javier prend une inspiration résolue. Quant-à Kharon, il s'est posté contre le mur près de la porte, côté gardes.
Pas trace de Simon. Pas trace d'Andrew.

Évidemment, ça ne passe pas inaperçu.

« Puis-je savoir où sont monsieur Brillant et Andrew ?

— Monsieur Brillant est parti... Prendre l'air, je suppose, répond Javier d'une voix égale. Il prenait son temps, donc Andrew est parti le chercher. Ils ne devraient pas tarder. »

Le "j'espère" reste sous-entendu. Et, sans surprise, ne plait pas le moins du monde au chef de la police.
Vous notez que pendant ce temps, au-delà du silence habituel de Kharon, Lethe et Acheron restent impeccablement silencieux. Lethe ramène un de ses pieds sur la chaise, jambe pliée, et sirote le contenu de sa tasse avec l'application d'un élève modèle.
Ou d'un élève de fond de classe profondément désintéressé — mais quoi qu'il en soit, il n'interrompt rien ni personne.

« Il va falloir m'expliquer pourquoi, dans cette maison, vous êtes tous rigoureusement incapables de comprendre le sens du mot "vite" dans "faites vite", gronde Yehonatan, tourné tour à tour vers chacune d'entre vous. Je veux bien que la notion de temps vous soit subjective, mais alors là. »

L'exaspération transparait sans mal, tant dans ses gestes que dans sa voix. Pas bien difficile de comprendre pourquoi.
Lorsqu'il reprend la parole, c'est d'une voix sèche et impatiente.

« Bien. Peu importe. En attendant votre colocataire, je vais revenir sur certains points avec vous. A commencer par le fait qu'il est dans votre intérêt d'avoir dit la vérité et de ne rien avoir omis d'important. Si l'un d'entre vous a quelque chose à changer ou repréciser, c'est maintenant ou jamais. Même chose pour tout ce qui a pu se passer en dehors des interrogatoires et que vous aimeriez signaler. Dernière chance. »

Et vu le ton très définitif, vous n'en doutez bizarrement pas.

Il ne reposera pas la question.

▬ Le dialogue est libre pour ce tour. Vos personnages peuvent également se placer où bon leur semble.

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.


Bonne chance.


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??? • #DDAFF

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Allison Banks
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Allison Banks

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Mar 01 Sep 2020, 18:11

Spoiler:
Dans la salle de colle, c'était la fête ; en jetant un coup d'oeil autour d'elle, Allison supposa que la cavalerie à laquelle Lethe faisait référence n'avait pour seule utilité que de le distraire de l'ennui profond dans lequel baignait toute la pièce.
Il buvait sa tisane là, le serial-killer, hein.
En plus, c'était Javier qui était de garde.

Ambiance.

Ambiance maison de retraite, oui. Avec le flic dans le rôle de l'infirmier qui doit annoncer que leur dernier centenaire s'est fait la malle par la fenêtre pour aller s'enfiler des mezcals au bar le plus proche.
Et le centenaire en question, sans surprise, c'était leur bonnet phrygien de poche.
Allison se décala de quelques pas vers la droite tandis que Malka grondait :

« Il va falloir m'expliquer pourquoi, dans cette maison, vous êtes tous rigoureusement incapables de comprendre le sens du mot "vite" dans "faites vite". Je veux bien que la notion de temps vous soit subjective, mais alors là. »

Elle répondit à l'accusation par un air fataliste de rigueur et un geste d'impuissance amusé.
On est blondes, chéri.
La suite ne reçut qu'un sourire et un geste de dénégation de la tête de la part de la californienne. Elle n'avait rien à rajouter qui n'ait déjà été dit, et si qui que ce soit s'astreignait désormais à taper dans les incohérences, eh bien à Dieu va.
Règle n°1, ne jamais revenir sur ses décisions.




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