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Maeve Callaghan
- C 07 111994 16 02 D -

Maeve Callaghan

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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 3 200

Parler avec Lethe c’était comme se retrouver sur un autre plan spatio-temporel. Ils ne discutaient clairement pas d’égale à égal, pour Maeve, et ça l’embêtait grandement pour rester poli. Mais peu importait, au fond, alors elle se contentait de soupirer intérieurement et faire la grimace. Et, à côté, Javier n’aidait pas avec ses bruits nerveux d’os qui craque. Ça ne semblait pas très sain à l’adolescente de faire ça, mais la réprimande resta coincée sur le bout de sa langue. Au fond, elle comprenait pourquoi il en avait besoin, comme pourquoi Lethe faisait le guignol. Et, de son côté, elle n’avait pas l’énergie pour s’occuper d’eux pour le moment.

Maeve fronça encore une fois des sourcils désapprobateurs à la réponse de Lethe. Ce n’était pas ce qu’elle voulait dire du tout. Okay, ça ferait désordre dans la rue mais elle se doutait bien qu’il n’allait pas garder ce truc dans son œil indéfiniment. Et puis même ? Il y avait bien des Daemons avec des cornes poussant n’importe où, ou avec d’autres genres de protubérance. Alors si ça l’aidait à aller bien … Mais aller bien pour quoi ? Ça n’avait rien répondu, au final, mais ce serait sûrement tout ce qu’elle aurait. De un parce que Lethe n’avait clairement pas envie d’en dire plus, et de deux parce que la porte s’ouvrit sur Acheron.

Revoir le garde donna la chair de poule à Maeve. Elle ne s’attendait tellement pas à ce qu’il revienne. Et avec du café, en plus ? Javier exprima à voix haute le questionnement de Maeve : où était Simon ? Andrew ? Les avait-il croisés ? Apparemment non. Mais comment ça se pouvait ? Maeve émettait un gros doute sur sa sincérité, mais qu’est-ce qu’il gagnerait à mentir ? Dans tous les cas, c’était quand même bizarre cette histoire.

Et voilà que de nouveaux bruits de pas se firent entendre et que la porte révéla le retour de Kharon, cette fois-ci. Toujours ni Andrew, ni Simon, mais l’annonce de la future colère du chef de la police. Et ça ne manqua pas. Maeve ne savait pas ce qu’il s’était passé pendant l’entretien avec Allison, mais clairement ça n’avait pas plu à Malka. Si déjà sa simple présence irradiait le mécontentement, ses répliques ne firent que rajouter en courant glacial dans l'assistance. Maeve n’aimait pas ça du tout, aïe. Qu’ils aient des ennuis à la fin de tout ça semblait soudainement bien réel, au final.

« Je crois que j’ai tout dit, je n’ai rien à ajouter. »

Concernant l’affaire. Les yeux de Maeve se glissèrent doucement du côté de Lethe et Acheron. Elle ne pensait pas que parler de l’attitude de ce dernier était vraiment pertinent, sur le coup. Et elle n’était pas autant immature non plus.


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Sans rancune


Vos réponses consécutives — même si silencieuse pour l'une d'entre vous — sont reçues par un hochement de tête final et un haussement d'épaules qui pourrait vouloir dire absolument n'importe quoi. Son expression neutre ne vous aide pas, tant qu'à faire. Ça semble lui être égal.
Vous seriez incapables de dire s'il attendait une rectification précise, un ajout en particulier, ou s'il s'agissait d'une simple formalité. Il va falloir supposer ou attendre de voir.
Lentement, le policier fait passer son regard sur chacun des quatre hommes présents dans la pièce.

« Messieurs ? »

La deuxième jambe de Lethe vient lentement rejoindre la première sur la chaise. Sourire à demi caché derrière sa tasse blanche, il souffle et dissipe la vapeur.

« Rien à ajouter.

— De même. »

Aux réponses des gardes, le policier lève ouvertement les yeux au ciel. Malgré tout, il n'insiste pas ; au lieu de ça, il préfère poser le regard sur son subordonné.
Subordonné qui, après une inspiration silencieuse qui vient lui soulever les épaules, secoue la tête de gauche à droite.

« J'aimerais préciser certaines choses. Mais je le ferai seul, si vous le permettez. »

Donc plus tard.
Les autres ne réagissent pas. Yehonatan, lui, hoche doucement la tête. Son regard se fait moins dur ; un rien tranquillisé, peut-être. Plus clément.
Pour le coup, nul besoin de supposer. C'était la réponse qu'il espérait de lui — et ça se voit.

Et maintenant, il fixe le seul homme resté silencieux.

Après plusieurs secondes de silence, Acheron tourne enfin la tête dans la direction du policier. Indolent. Tranquille.

« Vous désirez ?

— Savoir si vous avez quelque chose à dire. Parce que j'en ai, moi. »

Les sourcils froncés de Lethe ne font guère d'effet au chef de la police ; ils n'en font pas plus à son voisin, quand celui-ci laisse filer un rire sans joie.

« Mais je vous en prie. »

Oh, vous la sentez, la provocation.
Aucun problème.

« Bien. Je vais donc supposer que vous n'avez rien à dire concernant le fait d'avoir abordé un des témoins sans la présence d'une tierce personne, en plus de l'avoir menacé et frappé. »

Rien n'est genré. Il ne regarde personne en particulier, non plus — et si qui que ce soit d'autre dans la pièce est au courant de quoi que ce soit, ils restent prodigieusement silencieux. Chacun ses affaires.
Pour l'heure, tous les regards sont tournés vers Acheron.
Sauf celui de Lethe.
Son "pardon ?" silencieux, tasse sur les genoux, mi-offusqué mi-énervé, est dirigé vers le policier. Pas son collègue.

« En effet. Ça ne me dit rien. » Il penche la tête ; fait glisser son regard des jambes de Yehonatan à son visage. « La violence, du moins. J'ai bien été seul en présence de l'un d'eux. Un court instant. »

Un demi-sourire éclaire son visage.

« Mais soit. Ajoutez ça à votre pile de faux témoignages à mon égard. La tour de Babel en serait jalouse. »

Si la réponse fait rire le chef de la police — un rire bref, sec, mordant —, c'est bien le seul à réagir de la sorte. Lethe fixe maintenant son collègue sans rien dire ; Kharon se contente de passer son regard de droite à gauche, et Javier — eh bien, Javier a l'air d'attendre qu'on lui permette de partir avec l'impatience d'un élève deux minutes avant la sortie.
Vous pouvez le comprendre. L'ambiance n'est pas des plus agréables.
Entre autres.

« Parfait. Vous n'avez donc plus rien à faire ici, conclut-il d'une voix polie mais ferme. Acheron, sortez. Javier, tu peux y aller aussi. Reste juste dans le bâtiment. »

Le policier, qui avait l'air prêt à sortir un instant plus tôt, vous semble tout à coup bien moins sûr de lui ; Acheron, de son côté, se contente d'un soupir amusé et tape deux doigts contre le genou de Lethe avant de se relever.

« Je t'attends dehors. »

Vous avez presque l'impression que Lethe va lâcher sa tasse pour lui agripper la veste, mais sa main revient si vite à sa place que finalement, vous doutez presque d'avoir bien interprété son début de geste.
Yehonatan se décale un peu sur le côté pour le laisser franchir la porte. Naviguer les couloirs avec trois faux n'est pas si compliqué, mais aborder les encadrures de portes est un tout autre exercice. Surtout avec du monde alentours.
Une fois qu'il est sorti, Javier se lève. Presque à contrecœur, mais il le fait.
Lorsqu'il passe la porte, c'est également sans commentaire ni un regard pour qui que ce soit.

Ceci fait, Yehonatan soupire et ferme le battant dans son dos.

« Je ne vais pas vous cacher qu'il y a quelques incohérences entre vos discours. Rien de tragique. Les points importants concordent, poursuit-il, avançant d'un pas tranquille pour aller se tenir de l'autre côté de la table, près de la chaise où était assis Javier jusque-là, mais malgré tout. Que monsieur Brillant ait décidé de se braquer n'aide personne, bien entendu. »

Lethe lève les yeux au ciel. Puis, très délibérément, se met à boire sa boisson en faisant juste assez de bruit pour que ce soit irritant.
Yehonatan le fixe, mais décide de l'ignorer.

« Comme je l'ai dit à chacune d'entre vous, vous avez fait obstruction à la justice. Je ne pense pas que vous ayez eu l'intention de le faire, quoi que je puisse poser un doute légitime concernant votre colocataire, explique-t-il. Mais le fait est que vous l'avez fait. Et qu'il y a eu des conséquences malheureuses des deux côtés. Sachant cela, votre cas va être soumis à étude ; donc si sanction il y a, elle vous parviendra par lettre. Soit elle indiquera directement les sanctions en question, soit elle vous donnera une date à laquelle vous rendre dans nos bureaux pour être informées des mesures prises. Tant que vous n'avez rien reçu, considérez-vous tranquilles. »

Son regard glisse sur chacune d'entre vous ; sur la porte.

« Maintenant, si monsieur Brillant pouvait arriver, ça m'arrangerait.

— Excusez-moi. » Dos décollé du mur, Kharon se tourne vers celle d'entre vous qui est assise ; impossible de se tromper sur la personne à qui il s'adresse. « Tant que nous avons du temps, et si vous le voulez bien. Puis-je vous toucher. »

Lethe étouffe un rire indigne dans sa tasse.
Kharon, désabusé, attend qu'il ait fini pour reprendre :

« Ausculter. »

Yehonatan croise les bras, lèvres pincées.
A l'évidence, la requête ne semble pas trop l'étonner.

Vous, c'est autre chose.

▬ Votre personnage dispose à présent de cent patates, ayant tous des conséquences différentes.

• Accepter. { 4 - 6 }

• Demander des explications / précisions. { 3 - 1 }

• Refuser. { 2 - 5 }

Ces choix concernent Maeve.

▬ Votre personnage dispose à présent de quinze truites, ayant tous des conséquences différentes.

• Parler à Lethe. { 4 - 6 }

• Parler à Yehonatan. { 3 - 1 }

• Danser la kalinka (vous taire). { 2 - 5 }

Ces choix concernent Allison.

▬ Vos personnages peuvent se placer où bon vous semble dans la pièce.

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir dit ce que vous aviez à dire.

L'ordre pour le prochain tour est : Maeve ou Allison, Allison ou Maeve, PNJ.


Bonne chance.


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Allison Banks
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Spoiler:
Rien à redire non plus du côté de Maeve - qui n'avait toujours pas complètement retrouvé sa langue apparemment - ni de la team Freddy Krueger, curieusement sage. C'était un peu louche, tout ça.
Allison parcourut la pièce des yeux en se demandant où diable pouvait avoir été se fourrer Simon.
Les toilettes, elle n'y croyait pas une seconde. Andrew non plus, manifestement.
L'idée qu'il l'ait quand même laissé partir en promenade après l'avoir perdue elle dans un couloir à un seul embranchement était quand même un peu drôle.
Ou inquiétant, à voir.

La jeune femme jeta un bref regard à Javier lorsqu'il décida de faire sa secret tepu garder son rapport formel pour lui et son chef - bon petit limier - mais se vit forcée de revenir à Yehonatan, puisqu'il décida soudain de jeter son grand ami le portemanteau à faux sur le ring sans attendre plus d'intimité.
Ally pinça brièvement les lèvres en se demandant si c'était absolument nécessaire.
Tu avais à faire ça en public, toi.

Elle s'appliqua à garder un air relativement impassible, que la réponse nonchalante du garde ne suffit pas à lui arracher. Tout vient à point à qui sait attendre.

« En effet. Ça ne me dit rien. » Le reniflement interne d’Allison dut s’entendre jusqu’à St Pétersbourg. « La violence, du moins. J'ai bien été seul en présence de l'un d'eux. Un court instant. »

Allison retint un sourire froid, et croisa les mains dans son dos en promenant sur chaque protagoniste un regard tranquille.
Elle était surprise du calme dans lequel elle retrouvait cette pièce, après tout ce qui s'y était produit.

« Mais soit. Ajoutez ça à votre pile de faux témoignages à mon égard. La tour de Babel en serait jalouse. »

La californienne se demanda si la pile en question avait le même air général que celui de sa propre déposition, ou si c'était bel et bien la première véridique à soutenir la dent que Malka avait contre le meilleur ami de son ex.
Elle avait son idée sur la question, cela dit.

Immobile et sage comme une image, elle regarda Acheron et Javier quitter la pièce, puis reporta son attention sur le chef de la police lorsqu'il reprit :

« Je ne vais pas vous cacher qu'il y a quelques incohérences entre vos discours. Rien de tragique. Les points importants concordent, mais... » Divergences de points de vue, mon cœur.

Bien évidemment.
La jolie blonde retint un coup d'oeil agacé à Maeve derrière une énième expression de haute politesse, maîtrisant sa contrariété lorsque le policier rappela qu'ils allaient avoir des emmerdes.
La lettre de contestation qu'elle allait leur renvoyer s'ils en rajoutaient trop-

Heureusement qu'il y avait toujours leur plante verte à cornes nationale pour détendre l'atmosphère. Son air sérieux et la formulation, une nouvelle fois, fit se mordre les lèvres à Allison pour ne pas trop sourire, en écho au rire de Lethe qui, lui, ne se gêna pas.

La jeune femme ravala un rire devant l'air blasé du collègue, devant Maeve aussi, et Yehonatan non moins. Mais dans sa grande mansuétude, elle décida de les laisser se dépatouiller avec leur problème compliqué, au lieu de rajouter de l'innuendo sur le tas, et firent le tour de la table pour aller s'asseoir du côté de la pièce où subsistait encore les dernières traces d'humour.
Parce que côté porte, c'était pas la grosse joie.

Une fois assise sans gêne à la gauche de Lethe, elle croisa les jambes, plongea les mains dans ses poches, et lui jeta un long regard bleu contemplatif.
Elle ne savait pas ce qui avait pu se dire avec Maeve en son absence, mais en théorie, il n'avait toujours pas lieu de lui en vouloir personnellement. Puisqu’à priori, il ne savait pas encore qu’elle avait balancé des saletés sur son meilleur pote. Surtout que vu sa tête lorsque le flic les avait soulignées, Allison doutait qu’il y croie.
On ne sait jamais, mais bon.

« Sur une échelle de 1 à 10, Simon est dans les emmerdes à combien, selon toi. » Demanda-t-elle sur le ton de la conversation, suffisamment fort pour ne pas donner l'air de se lancer dans de nouvelles messes basses, mais à peine.

Elle ne doutait pas une seconde que le jeune homme ne soit pas parti faire une promenade de santé. Le calme du garde l'intriguait aussi.

« Vous vous êtes pas trop ennuyés sans lui ? »





Maeve Callaghan
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Malka ne réagit pas spécialement à leur manque de nouvelles informations. S'y attendait-il ou bien s'en fichait-il, Maeve ne savait pas. Elle continua de sagement suivre les échanges entre le policier et les gardes, puis Javier, et fut soulagée de constater le chef de la police avait l'air de ne pas être fâché contre Javier. Peut-être pourraient-ils discuter en privé et que tout se passerait bien pour lui. Voilà une bonne nouvelle, même si rien n'était gagné.
Les choses devinrent plus froides lorsque la parole fut dirigée vers Acheron. Mais lorsque le garde aux cheveux blancs était impliqué, il semblait que les vents d'air glacés étaient la norme. La surprise la gagna en entendant les accusations de violence et Maeve tourna la tête en direction d'Allison comme si cette dernière pourrait lui confirmer quoi que ce soit. La victime devait être elle, ou Simon mais ... Sérieusement ? Le garde en serait arrivé à là ? Ce n'était qu'à moitié étrange, et la peur qu'il lui inspirait grandit dans tous les cas. Et si ça avait été elle...
Mais Acheron nia l'accusation, et ça ne fit que rendre Maeve plus confuse. Des faux témoignages ? Contre lui ? D'un autre côté, vu la force du garde, s'il s'était vraiment montré violent ça aurait laissé des traces, non ? L'adolescente reglissa son regard sur Allison pour l'examiner, mais la jeune fille semblait se porter parfaitement bien. Après réflexion, ils ne pouvait pas parler de Simon. Si quelque chose était arrivé entre eux, ça aurait été un peu plus tôt et Malka ne savait même pas que Simon était sorti.
Encore une fois, Maeve était un peu perdue et la seule solution serait donc de questionner Allison quand elle en aurait la possibilité. Après, est-ce qu'elle lui répondrait sérieusement était une autre histoire qui attendrait son heure.

Acheron et Javier quittèrent donc la pièce. Le policier était chanceux. Et le chef de la police s'adressa de nouveaux à elles pour leur signaler qu'il y avait des incohérences dans leurs témoignages. Maeve sentit le regard d'Allison sur elle et ne répondit que par un haussement de sourcil perplexe. Comme ça, elle ne voyait pas où il y avait pu y avoir un problème. C'était curieux, mais soit. Tant que ce n'était pas trop gros, c'était peut-être un malentendu.
Elle hocha simplement la tête, docile, aux remarques de Malka sur les possibles sanctions qui allaient leur tomber dessus. Elle espérait vraiment que rien de grave ne leur arrive, mais les chances étaient fines. Et carrément inexistantes dans le cas de Simon. Mais bon.

Enfin, Maeve tourna la tête vers Kharon, surprise qu'il lui adresse la parole et par sa demande qui sembla inspirer l'hilarité à la moitié de l'assemblée. Maeve fronça des sourcils en direction de Lethe et secoua doucement la tête. Elle n'y avait même pas pensé tout de suite, bien sûr, mais il fallait compter sur Lethe pour tout de suite s'accrocher au double sens.
Dans tous les cas, même si la demande était bizarre et un peu inquiétante, Maeve n'y voyait pas d'inconvénient. Sans bouger pour autant, elle préféra demander ce qu'il en était en premier :

« Euh. D'accord ? Mais pourquoi ? »

Qu'est-ce qui pouvait inspirer cette auscultation, soudainement ? Quelque chose qui aurait été mis en lumière pendant le témoignage d'Allison ? D'autant plus que Malka n'était pas non plus surpris de son côté. Est-ce que quelque chose aurait pu lui être arrivé sans qu'elle ne le sache ? Elle était fatiguée moralement, mais avec tout ce qui s'était passé ça lui semblait normal. Elle ne se pensait pas différente.


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Bras croisés, tout sauf amusé par l'hilarité manifeste de Lethe, le policier tapote des doigts contre sa manche. Son regard vous suit vaguement lorsque vous allez vous asseoir  ; et s'il n'a pas l'air ravi de vous voir vous installer là, il ne commente pas pour autant. Ne vous interdit pas formellement la proximité. Il ne vous gracie même pas d'un regard noir, curieusement — et peu importe la raison, vous n'allez sans doute pas vous en plaindre. Un rappel à l'ordre clair et net n'aurait pas aidé la conversation.
Plutôt que de rester posé sur vous, son regard glisse sur Kharon. Le garde fait deux pas en avant, de sorte à se retrouver plus proche de la table basse ; pose les yeux sur celle d'entre vous à qui il a demandé la permission qui a tant fait rire son collègue.

« Pour effectuer une vérification. Rien de grave. Si vous le permettez, ce ne sera pas long. »

Lethe, nez dans sa tasse fumante, ricane de plus belle. Cette fois, le garde cornu prend le parti de ne pas lui accorder la moindre once d'attention.
Yehonatan, lui, lève les yeux au plafond. Sans surprise, personne n'en descend pour faire taire le malin de service.

« Mmmmh... » Sa main gauche lâche la tasse ; poing serré, il lève les doigts les uns après les autres. « Cinq ? Six ou sept, si tu comptes ma mauvaise influence. Maaais, bon, il est mignon. Il aura peut-être un traitement de faveur, s'il se débrouille bien. »

Geste élégant à l'appui — puisqu'apparemment, bien se débrouiller implique à un moment ou à un autre une fellation.
Soit.
Le plus bref des rires secoue les épaules du chef de la police. Soit il ne l'a pas vu mimer le geste accordant les faveurs en question, soit il n'en a guère grand chose à faire.

« L'espoir fait vivre.

— ET mourir. Waw. Polyvalence. » De la main, il tapote votre cuisse. « Et on s'est horriblement ennuyés. C'était terrible. Maeve a failli jeter Acheron par la fenêtre — ou l'inverse, va savoir, Andrew nous a abandonnés comme un père indigne,  et Antonio ? Pas drôle du tout. Faut pas l'inviter en soirée. »

La pertinence des informations vous semble relativement aléatoire. Difficile de prendre quoi que ce soit au sérieux, dit sur ce ton-là.
Au moins, il n'a plus l'air sur le point de s'écrouler.

▬ Votre personnage dispose à présent de vingt plot holes, ayant tous des conséquences différentes.

• Accepter d'être auscultée. { 5 - 6 - 4 }

• Refuser. { 2 - 1 - 3 }

Ce choix concerne Maeve.

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir répondu.

L'ordre pour le prochain tour est : Maeve, PNJ, Allison, PNJ.


Bonne chance.


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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 3 Tenor

Allison était partie s'asseoir prêt de Lethe pour lui parler, sûrement parce que c'était le seul truc fun à faire. Maeve ne fit pas trop attention, vu que Kharon s'adressait toujours à elle. Son explication n'en était pas vraiment une, mais comme ça ne coûtait rien elle n'y voyait pas d'inconvénient. Et puis ça devait être important, non ? Il ne ferait pas cette demande avec le chef de la police présent pour rien, elle supposait.

« D'accord. » Fit-elle alors, en hochant la tête. Elle ne savait pas trop si elle devait se lever ou non  et attendit donc que le garde lui dise quoi faire.


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Le temps que Lethe raconte à votre colocataire à quel point le dernier membre du trio peut être dans les ennuis et combien il s'est ennuyé, vous répondez au garde par l'affirmative. Ce dernier vous adresse un bref hochement de tête reconnaissant ; puis, sans plus s’embarrasser de questions ou de manières superflues, il s'avance vers vous.
Dans la mesure où à aucun moment il ne vous a demandé de vous lever, vous restez assise. Ça n'a pas l'air de le déranger. Au contraire. Une rapide étude des lieux plus tard, Kharon s'assoit à votre droite. Sans gestes brusques, rapide et efficace mais malgré tout délicat, il saisit le poignet le plus proche de lui ; l'autre main, elle, vient glisser contre le côté de votre cou. Aucune des deux ne serre ni n'appuie. Les doigts autour de votre poignet forment un bracelet léger, sans violence. Quant-à ceux qu'il fait glisser derrière votre nuque, concentré au possible, écartant vos cheveux si besoin est, ils ne sont guère plus qu'une caresse contre votre peau.
Yehonatan l'observe lâcher votre main et faire passer la sienne de l'autre côté de votre cou, méticuleux. Le policier ne dit rien ; ne l'arrête pas. Vous supposez qu'il était prévenu. Ou, à minima, que l'examen ne le choque pas — et donc qu'il le comprend, auquel cas.
Dans le cas contraire, c'est qu'il fait confiance à Kharon. Au moins pour ne pas vous faire de mal.
D'un autre côté, vous voyez mal pourquoi il déciderait de vous étrangler. Mais on ne sait jamais.

Le temps que sa main vienne saisir votre menton pour tourner votre tête à droite, puis à gauche, toujours sans violence, Lethe a fini d'énumérer sa liste d'informations d'une importance capitale.
Tasse serrée dans la main droite, il pose les yeux sur celle d'entre vous avec qui il converse et enchaîne :

« Et toi, princesse ? T'as eu le droit au toucher incomparable de Kharon, dans le bureau ?

— Oui. »

L'éclat de rire de Lethe résonne un rien trop fort entre les quatre murs de la pièce. Pas de doute sur sa spontanité, pour le coup — et avec le ton neutre et indifférent de l'autre garde en parallèle, la scène a presque quelque chose de surréaliste.
Le fait que le policier préfère fusiller la porte close du regard plutôt que s'intéresser à leur échange n'arrange rien à l'impression.

« Arrête d'être drôle. Comment je fais pour être fâché contre toi, après, grommelle-t-il en riant, à moitié noyé dans sa tasse.

— Ton problème. Pas le mien. »

Le chef de la police tique, yeux posés sur le garde borgne, mais reste plongé dans un silence de cathédrale.
En réflexion, vous supposez.
Kharon marque une pause, yeux posés sur votre nuque. Puis, méthodique, patient, il pose les mains sur vos épaules. Vos bras. Vos poignets. Il marque une courte pression à chaque endroit qu'il touche, sans s'attarder.
Lethe le regarde faire avec intérêt. De fait, même chose que pour le policier : soit il sait ce que son collègue fabrique et ne s'en inquiète pas le moins du monde, soit — et vu son air incrédule et beaucoup trop amusé, vous auriez tendance à pencher pour cette option — il n'en a pas la moindre idée mais lui fait confiance pour ne pas vous blesser.

Personne n'a l'air inquiet pour la santé immédiate de qui que ce soit dans la pièce.

C'est déjà ça.

▬ Votre personnage dispose à présent de trois tracts, ayant tous des conséquences différentes.

• Parler à / poser des questions à Lethe. { 6 - 4 }

• Interpeller Kharon. { 1 - 3 }

• Parler à Yehonatan. { 5 - 2 }

Ce choix concerne Allison.

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.

▬ Votre personnage peut également se placer où bon lui semble dans la pièce.


Bonne chance.


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Allison Banks
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Allison Banks

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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 3 Empty AH QU'EST-CE QU'ON EST SERRES

Ven 04 Sep 2020, 18:32

Spoiler:
Allison posa un regard indolent sur le duo occupé à jouer au docteur à l'autre bout de la pièce, sans retenir le sourire qui lui vint à chaque double-sens potentiel.
Au moins, il y avait maintenant quelqu'un dans les parages à même de les apprécier.

« Mmmmh... Cinq ? » Répondait le concerné pendant que Kharon observait Maeve comme il avait observé Allison un peu plus tôt.

Cette dernière n'aurait pu affirmer si le borgne faisait référence au manque général de coopération de Simon, ou à sa petite balade actuelle et à Andrew qui lui courait après.

« Six ou sept, si tu comptes ma mauvaise influence. Maaais, bon, il est mignon. Il aura peut-être un traitement de faveur, s'il se débrouille bien. »

Allison dut décrocher les yeux de Maeve et Kharon - pas de tressaillement en vue, ce qui ne la tranquillisait pas particulièrement sur ce qui s'était passé dans le bureau - pour assister à une très belle imitation de fellation qui aurait tout à fait eu sa place dans le yearbook d'une équipe de foot du fond du Texas.
Elle y répondit par un rire étouffé, mais entendu, lequel se changea en sourire peu charitable lorsque lui fut imposée l'image d'une Maeve tentant d'accomplir un home-run avec le garde responsable des faux à travers une fenêtre inexistante. Cependant, elle eut la gentillesse de ne pas commenter, préférant acquiescer d'un air résigné à la sentence de banissement de tout type de réjouissances portée contre Javier.
Ça, difficile de démentir.

Elle accueillit le contact sur sa jambe de bonne grâce, sans le moindre tressaillement.

« Et toi, princesse ? T'as eu le droit au toucher incomparable de Kharon, dans le bureau ? » Nouvel éclat ironique.

Le "Oui." définitif asséné par Kharon tomba avant que la jeune femme puisse surenchérir de quelque manière que ce soit, mais qu'à cela ne tienne. Elle ravala son amusement dans un bel étalement de fossettes tandis que Lethe laissait éclater le sien.
Dites donc, c'est qu'on s'amuse bien en garde-à-vue, dites-moi.
La jeune femme suivit avec curiosité la suite de l'échange entre les deux gardes, mais ne fit que hausser les épaules avec fatalisme lorsqu'il s'éteignit, tout en formulant un "Aucun doigté." muet mais sans appel du bout des lèvres.

« Ça lui prend souvent, à ton copain, de tripoter les gens comme ça ? » Reprit-elle cependant sans tarder, la tête légèrement penchée vers son voisin, d'un air de conspiratrice.

La réponse, elle la connaissait déjà, mais eh.
Il aurait été dommage pour tout le monde de se priver des lumières de Lethe sur la question.




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Les talons de Lethe reviennent se poser au sol tandis que son sourire s'étire en coin. La gorgée de sa boisson — thé, vous supposez ; ça ne sent pas la caféine — est prise avec dignité et beaucoup de calme, juste avant un hochement de tête qui l'est tout autant.
Un rien tourné vers vous, il penche sa tête pour ajouter à la conspiration supposée.

« Oh, tous les jours. Il est ingérable. C'est pour ça qu'on l'a collé aux hors-limites, en fait, explique-t-il. Il traumatisait les nouveaux en mettant ses mains partout. Et rentrait par les fenêtres, bien sûr. Il est en pleine rechute, comme tu peux le voir. »

Le sarcasme est si évident dans sa voix qu'il faudrait presque être sourd pour ne pas le saisir. Si tactile ; on ne l'arrête plus.
Pendant ce temps, Kharon, concentré, tapote deux doigts entre vos clavicules ; au niveau de votre plexus solaire ; pose les mains de chaque côté de votre taille.
L'examen n'a rien de gênant, en soi. Le garde reste très professionnel. Rapide. Concentré. Ses doigts ne s'attardent jamais plus que nécessaire et même lorsqu'il a pu les faire glisser sur votre peau, l'intention était si purement médicale, en soi, que vous auriez eu du mal à lui prêter d'autres intentions.
Vous ne comprenez toujours pas pourquoi il pose les mains sur vous, mais il ne le fait pas pour le plaisir.

Ou alors il le cache drôlement bien.

« Non mais — en vrai. » Tasse sur les genoux, Lethe hausse un sourcil, yeux posés sur le dos de Kharon. « Qu'est-ce que tu fiches, poussin.

— Mon travail. »

Lethe lève les yeux au ciel et marmonne un "moi aussi je veux faire ça, comme travail" vite noyé dans la boisson qu'il ramène à ses lèvres.
Dans le même temps, Kharon ramène ses mains sur ses genoux et se relève. Il vous adresse un second hochement de tête, fait glisser son regard sur le reste de la pièce, puis retourne sagement se poster près de la porte.

Lethe bat des cils, l'air sincèrement outré ; Yehonatan soupire.

« Et c'est tout ? Tu la tripotes et tu la laisses ? Sans rien dire ? Mais tes manières. »

Le garde cornu pose les yeux sur son collègue. Ils restent se fixer un moment sans rien dire,  comme en quête de quelque chose dans le regard de l'autre.
Vous ne sauriez pas dire si la recherche est fructueuse. En tout cas, ils n'ajoutent rien.

Et pendant ce temps, le chef de la police se dirige à grands pas vers la porte.

« Toujours plus de temps perdu, gronde-t-il. Exactement la manière dont j'aime commencer ma journée. »

Le battant est ouvert d'un geste sec. Il fait un pas dans le couloir ; observe un bref instant sur sa gauche, laisse filer un sifflement contrarié, puis revient se poster devant, côté pièce, tourné vers vous.

« Tant pis. Lethe. » Le garde lève le nez dans sa direction, sourcil haussé. « Vous devez vous en douter mais en l'état actuel des choses et jusqu'à ce qu'on ait retrouvé le fugitif, nous allons devoir considérer que vous avez pu le kidnapper et que vous pouvez être en possession de l'objet de la perquisition. Quelque chose à y redire ? »

Ses sourcils froncés semblent dire que oui. Pourtant, quand il ouvre la bouche, c'est pour revenir y coller un sourire tranquille et hausser les épaules.

« Non.

— Bien. Maintenant : pouvez-vous me confirmer, ou reconfirmer, qu'aucun d'entre vous — y compris monsieur Brillant, pour ce que vous en savez — ne connaissait le daemon, Kharon ou Lethe avant l'incident d'hier ? Si par hasard c'était le cas, et que vous n'aviez pas encore jugé pertinent de me le signaler, ajoute-t-il d'une voix plate, n'hésitez pas à me préciser la nature de vos relations. »

Lethe ricane. Kharon croise lentement les bras.

« J'ai couché avec tous. Qu'est-ce que tu crois. »

Le policier lève les yeux au ciel.

Impatient.

▬ Votre personnage dispose à présent de  quarante-deux sacs Chanels, ayant tous des couleurs différentes.

• Dire que vous connaissiez le daemon (mensonge). { 6 - 2 }

• Dire que vous connaissiez Lethe (mensonge). { 1 - 5 }

• Dire que vous connaissiez Kharon (mensonge). { 3 }

• Dire que vous ne connaissiez aucun d'entre eux (vérité). { 4 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.

Ces choix peuvent être cumulés. Ex : vous connaissiez Kharon ET Lethe.

▬ Votre personnage peut également se placer où bon lui semble dans la pièce.

L'ordre pour le prochain tour est : Maeve ou Allison, Allison ou Maeve, PNJ.


Bonne chance.


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Allison Banks
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Spoiler:
Allison reçut les confidences - d'une pertinence manifeste - de son voisin à grands renforts de hochements de tête concernés. Avec tout ce à quoi elle avait pu assister en la présence du daemon, elle n'avait aucun mal à croire Lethe sur cette tendance terrible à mettre ses mains partout.
Mais bien sûr.


En tout cas, le garde au cache-oeil n'avait pas l'air d'en savoir plus qu'Allison sur ce qu'était en train de fiche Kharon au juste - ou alors le dissimulait correctement, pour changer - et c'était ça qui intéressait réellement la jeune femme. Elle suivit leur échange en les observant l'un après l'autre, pour finir par se résigner en comprenant que ce ne serait pas aujourd'hui qu'elle connaîtrait le fin mot de l'histoire.
Elle s'appuya au dossier de sa chaise en grinçant des dents en silence.
Vous n'avez pas besoin de savoir.

Ben voyons.

« Pouvez-vous me confirmer, » Reprenait cependant le chef de la police, après avoir été copieusement feuler sur le vide intersidéral du couloir, « ou reconfirmer, qu'aucun d'entre vous — y compris monsieur Brillant, pour ce que vous en savez — ne connaissait le daemon, Kharon ou Lethe avant l'incident d'hier ? »

"N'hésitez pas à me préciser la nature de vos relations", eh bien.
Agacée par le surplus de questions et les soupçons qui lui restaient encore en travers de la gorge, Allison faillit se remettre à siffler.
C'est pas bientôt, fini, oui ?
Lethe eut la gentillesse de l'en distraire - ou au moins de lui fournir un tremplin :

« J'ai couché avec tous. Qu'est-ce que tu crois. »

La californienne haussa les épaules et un sourire élégant mais tendancieux fleurit sur ses lèvres.

« Ça, c'est possible, en effet. Qui sait. » A son tour, elle tapota la cuisse de son voisin en camouflant sa mauvaise grâce sous un sarcasme en demi-teinte qui laissait le doute : « Enfin, Simon et Maeve, peut-être pas. Avant hier soir en tout cas. »

Elle secoua la tête d'un air faussement affligé qui pouvait autant signifier qu'elle regrettait de ne pas avoir été à la porte à la place de Simon, que "ohoh noo, en plus d'être blonde j'ai la mémoire courte et je ne tiens pas l'alcool". Ou n'importe quoi d'autre.
Seigneur, un tel faible pour les jolis minois.

Pas que le flic risque d'être franchement dupe ou de la coffrer pour complicité sur-le-champ, mais.
Ce qu'on ne ferait pas pour ne pas se laisser faire.
Ça te perdra.

« Mais vous pouvez fouiller notre cave n'importe quand si vous pensez qu'il y a planqué votre fugitif. »

Dans dix secondes, elle re-demandait à passer un coup de fil à son avocat. Non mais.




Maeve Callaghan
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Au final, elle n'eut pas besoin de se lever. Kharon s'installa à côté d'elle et commença à l'examiner avec un professionnalisme impeccable. Ce n'était pas aussi bizarre que voulait joyeusement le sous-entendre Lethe, mais Maeve laissa quand même ses yeux fixer le côté et non pas directement le garde. Ce serait un peu gênant, autrement.
En tout cas, Lethe semblait sincèrement ne pas comprendre ce que faisait Kharon. Ce qui était intriguant ? Ils étaient collègues, non, alors ils devraient savoir ce dont ils étaient capables ? Et puis comment cette "auscultation" pouvait lui donner de quelconques informations, en fait ? Malka lui avait bien dit que les gardes n'avaient pas de particularités, mais... Ou bien Kharon était doté de connaissances médicales hors normes.
Dans tous les cas, l'examen se finit beaucoup plus vite que Maeve l'aurait pensé, et sans rien de nouveau à signaler à priori. L'adolescente n'était pas sûre de si elle devait en être soulagée ou déçue. Elle aurait aimé poser plus de questions sur le pourquoi du comment, mais les échanges entre les gardes et le policier ne le lui permirent pas. La colère de Malka était d'autant plus palpable à mesure que le temps sans une trace de Simon passait. Ce n'était pas bon signe. Mais que faisait-il ?
Les blagues sur le sexe revinrent à la question de Malka et Maeve ne pouvait qu'abandonner et laisser couler. Bien sûr que Allison renchérit à son tour. Ah. Si pour eux ça permettait d'alléger l'atmosphère, ça ne serait certainement pas du goût du chef de la police malheureusement.

« Non, je ne connaissais personne avant hier soir. Et Simon non plus, à priori. »

Elle confirma donc à la suite de sa colocataire.


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Sans rancune


Au sourire sec et ennuyé du policier, nul besoin de chercher bien loin pour deviner que votre réponse ne lui a pas plu. Difficile de dire s'il vous croit ou non. Et peu importe, au fond ; vous le saurez sûrement bien assez tôt.
En attendant, vous avez droit à un rire de gorge de la part de votre voisin, qui répond au contact contre sa jambe en allant pousser la vôtre. Pas violemment ; aucun risque de vous faire mal ou de faire bouger votre chaise — il se contente de pousser votre genou, amusé, puis de ramener sa main sur les siens.
L'inspiration que prend Yehonatan lorsque vous reprenez vaut tous les soupirs du monde. Bizarrement, vous doutez que l'intention soit très différente. L'agacement noué de frustration qui vient lui tirer les traits n'est qu'à peine adouci par l'angle de son sourire — et le sourire en question, il ne met guère longtemps à s'envoler.

Vos deux réponses énoncées, il se pince l'arête du nez entre le pouce et l'index.

« J'apprécierais que vous ne répondiez rien d'incriminant à des questions simples, reprend-il, calme au possible, mains sur les hanches. Mais soit. C'est noté. Je me ferai un plaisir de vérifier votre cave imaginaire, si c'est nécessaire.

— Rhooo. Vous fâchez pas, les chatons. » Le sourire de Lethe n'atteint plus ses yeux ; posés sur le policier, il vous tapote gentiment la cuisse. « Ils étaient juste au mauvais endroit au mauvais moment. Y'a pas eu de coopération, je fais mes bêtises tout seul. Je sais bien que je suis pas aidé mais faut pas exagérer, je désintègre pas les gens que je connais comme ça. »

Yehonatan fronce les sourcils. Contrarié, clairement ; peut-être un peu autre chose. Toujours est-il qu'il hausse les épaules.
Pendant ce temps, Kharon garde les yeux posés sur son collègue. Il le fixe avec insistance jusqu'à ce qu'un regard irrité de sa part ne lui fasse tranquillement détourner le regard.

« Kharon ?

— Je ne connaissais ni ne connais aucun d'entre eux. »

Vous supposez que Lethe constitue une exception évidente qui ne nécessite pas d'être citée. Bien sûr, qu'ils se connaissent.
Aucune note n'est prise du côté du policier. Vous n'êtes pas sûr qu'il ait de quoi écrire sur lui, tout compte fait — donc soit il compte se souvenir de ce que vous avez pu lui dire, soit il effectue des vérifications qui ne méritent pas de se retrouver inscrites immédiatement dans un dossier.

« Avant que vous ne décidiez de tous prendre exemple sur Acheron : je ne m'acharne sur personne, et encore moins par plaisir, explique-t-il lentement, ennuyé au possible. Et considérant votre propension à vous éclipser là où vous n'avez pas été invités à aller, sans compter les oublis intempestifs et autres manques de respect notoires, dont les échanges dans des langues spécifiques, je n'aurais pas besoin de m'acharner pour noter que la majorité d'entre vous avait l'air plus que suspecte. »

Il lève les yeux au plafond ; l'étudie un bref instant. Repose les yeux sur la porte ouverte.

« Je suis là pour résoudre une affaire. Pas pour vous surveiller. Alors pour l'amour du ciel, n'en rajoutez pas. A moins bien sûr que vous ayez encore des choses à redire. »

Le sifflement de Lethe se mêle à la fin de sa phrase.
Son regard désabusé en dit long sur ce qu'il pense de son intervention. Pertinente.

« Désolé d'avoir gâché ta journée, neshama. »

Le ton de voix est si renfrogné, si peu caractéristique du garde, que le commentaire perd tout ce qu'il aurait pu avoir de sarcastique. Il a vraiment l'air de s'excuser. Point.
Le policier lui jette un bref regard, mais ne répond rien.

Et Simon qui n'est toujours pas là.

▬ Votre personnage dispose à présent de quatre options, ayant tous des conséquences différentes.

• Parler à Lethe. { 6 - 2 }

• Parler à Yehonatan. { 1 - 5 }

• Parler à Kharon. { 3 }

• Faire une danse vaudou pour faire arriver Simon (vous taire). { 4 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole ou non.

▬ Votre personnage peut également se placer où bon lui semble dans la pièce.

L'ordre pour le prochain tour est : Maeve ou Allison, (PNJ si besoin), Allison ou Maeve, PNJ.


Bonne chance.


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Allison Banks
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Spoiler:
Sans réelle surprise, Maeve ne releva pas la réponse, Lethe s'en amusa et Malka en fut agacé.

« J'apprécierais que vous ne répondiez rien d'incriminant à des questions simples - et j'apprécierais un peu plus de professionnalisme de la part de tout le monde dans ce foutu pays - Mais soit. C'est noté. Je me ferai un plaisir de vérifier votre cave imaginaire, si c'est nécessaire. »

La jeune femme se pinça brièvement l'arète du nez, tandis que le garde borgne prenait soin d'innocenter tout le monde dans la pièce. Comme c'était gentil à lui.
Ça n'améliora pas tellement l'humeur de leur pion mal luné, mais ça.
C'est toi qui a demandé, trésor.

Pas spécialement heureuse qu'il leur resserve le même plaidoyer qu'avant, Allison leva subrepticement les yeux au ciel et se renfrogna sans rien dire. Elle avait bien compris que le flic était loyal-bon et que c'était de lui qu'on avait le plus de chances d'obtenir des sanctions contre les gens qui s'amusent à vous trucider chez vous, merci. Ça ne faisait pas passer plus aisément la pilule de l'obstruction à la justice et du "mettez les pieds où on veut, quand on veut, les yeux bandés et sans poser de questions, sinon on vous accuse de complicité".
A quelques politesses près évidemment.

Oui, c'était naïf. Oui, c'était capricieux.
Ally baissa rapidement les yeux sur ses genoux en inspirant pour ravaler une grimace et ne pas avoir trop l'air de l'élève de fond de classe en train de se faire engueuler par le proviseur.
Si tu ne veux pas être traitée comme une enfant, cesse de te conduire comme telle.
Bien tenté, Lincoln.

« Je suis là pour résoudre une affaire. Pas pour vous surveiller. Alors pour l'amour du ciel, n'en rajoutez pas. A moins bien sûr que vous ayez encore des choses à redire. » Renchérit Malka comme pour appuyer cette pensée.

La jeune femme lâcha un soupir mais ne répliqua rien de plus qu'une brève négation résignée et suffisamment courtoise, se contentant d'agiter les doigts avant de les croiser à nouveau contre sa poitrine.
Elle releva le menton constater que la porte ne leur faisait pas la grâce de se rouvrir sur Simon et Andrew.
Mais qu'est-ce qu'il fiche à la fin.

Elle posa à nouveau les yeux sur Lethe, en cherchant comment formuler le milliard de questions dont les réponses ne la regardaient pas.
N'en déplaise à la plante verte à l'autre bout de la pièce.

« Bon sinon, » reprit-elle après un petit temps de silence, sur un ton moins dur - moins provocateur, plus conversationnel : « je sais pas quelles sont les sanctions que vous risquez, mais si t'es juste suspendu pour le week-end et que t'es libre ce soir - » un sourire entendu releva légèrement les coins de ses lèvres, et elle jeta un coup d'oeil attentif au reste la pièce. « Je crois bien que Simon est amoureux. »

Frappé en plein coeur, le gars, c'est le cas de le dire.




Maeve Callaghan
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S'il n'était pas non plus bruyant à faire s'envoler les toits, Maeve ne prit pas la peine de cacher son soupir face aux pics envoyées entre Allison et le chef de la police. Au moins il prenait la chose avec humour, elle supposait ? Est-ce que quelque chose s'était passé dans le bureau ou Allison était juste d'humeur ?
M'enfin bon, Maeve glissa son regard vers Lethe et fit légèrement la moue à ses paroles. Ce n'était pas faux, mais sa façon de le dire dans ce contexte ne lui plaisait pas vraiment. Malheureusement, elle ne pouvait rien y faire. Tout ce qu'elle pouvait espérer c'était que tout se passe pour le mieux, un minimum en tout cas, pour tout le monde.
Il y avait certainement beaucoup plus qu'elle ne pouvait l'imaginer derrière les relations entre les gardes et Malka. Cependant, ce n'était pas vraiment son problème. Elle n'était qu'une spectatrice, dans tout ça. Mais quand même... Elle ne pouvait s'empêcher d'être intriguée. Elle comprenait un peu pourquoi Simon tenait tant à fouiner, il y avait définitivement quelque chose. Clem serait sûrement heureuse, à sa place.
Quand le silence revint, l'attente pour Simon continuant, Allison reprit sa discussion avec Lethe. Encore une fois, pas sûr que ça plaise à Malka, mais bon. Maeve se décida à s'adresser à ce dernier, d'ailleurs, avec ses propres interrogations :

« Et nos témoignages vous ont éclairé ? Vous disiez qu'il y avait des contradictions dans ce qu'on a dit ? »


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Sans rancune


Le policier semble se satisfaire de votre silence ; regard tantôt posé sur l'une, tantôt sur l'autre, tantôt sur un des gardes, il se penche à nouveau dans le couloir pour vérifier que personne n'arrive.
Vous n'êtes pas vraiment certaines que ça aide à invoquer votre colocataire. Mais si ça peut le rassurer ou lui donner l'impression de faire quelque chose, vous supposez que ce n'est pas si mal. L'impatience est parfois bien difficile à gérer.
Sachant qu'elle risquerait de se muer en inquiétude à tout moment, c'est d'autant pire.
Pendant ce temps, Lethe finit pensivement sa boisson ; Kharon, immobile, ne cesse de longer les murs et les individus présents du regard.
Attentif.

Votre voix attire l'attention de votre voisin, qui en retour vous adresse un sourire charmant mais dénué de joie. Il vire en coin à la mention d'un possible sous-entendu, une étoile de malice dans les yeux — et éclate en rire sonore lorsque vous finissez.

« Ce serait bien le premier. »

La réponse est si spontanée que pour la première fois, à voir son sourire menacer de virer à la grimace, vous avez presque l'impression qu'il aimerait la ravaler.
Les sourcils froncés de Kharon et Yehonatan viennent la renforcer en silence.
Il se passe une seconde durant laquelle le policier a l'air de vouloir dire quelque chose, bouche entrouverte, mais finalement il reporte son attention sur votre question et laisse Lethe à sa propre discussion.
Le regard qu'il pose sur vous est indulgent.

« Je ne peux pas être moins éclairé qu'en arrivant ce matin, vous répond-il, fatigué au possible. Mais comme je l'ai dit, aucune contradiction majeure. Disons que vous n'êtes pas d'accord sur certains détails. De l'omission plus qu'autre chose. Des oublis. Et certains qui refusent de coopérer, bien entendu. »

Regard appuyé au garde cornu. N'est-ce pas.
Il ne doit pas se sentir particulièrement concerné, parce qu'il ne tourne même pas la tête dans sa direction. Il préfère regarder son collègue, qui n'a pas mis deux secondes à profiter qu'une partie de la pièce soit occupée pour enchaîner son propos.

« Quoi qu'en même teeemps, vous avez vus mes meilleurs côtés, donc je pourrais comprendre. » Grand sourire aux lèvres, il appuie de l'index contre votre bras ; votre épaule. « T'en fais pas, je serai pas puni avant un moment. Réunions, blablabla. S'il veut passer, pas de soucis. Mon lit est super confortable. »

La fin de sa phrase dépasse celle de Yehonatan. Ce qui, pas de chance pour lui, veut bien sûr dire que de fixer Kharon, il passe à le fixer lui.
En sentant le regard désapprobateur du policier posé sur lui, il lève les yeux au ciel.

« S'il veut passer accompagné, pour avoir un témoin au cas où je décide de lui arracher la tête mid-coït, ajoute-t-il d'une voix plate. J'espère que vous vous rendez compte que vos règles débiles rendent mes soirées super bizarres, parce que wow. »

L'étrangeté ou non de ses nuits ne semble pas préoccuper le policier plus que ça. Quant-à son collègue, il est maintenant trop préoccupé à fixer l'angle du mur à sa droite pour le gracier d'un soupir ou d'un haussement d'épaules.
Le policier suit son regard des yeux.

« Comme l'a soulevé mademoiselle Callaghan, vos témoignages m'ont malgré tout éclairé, reprend-il. Pas suffisamment pour comprendre ce que certains faisaient là, mais assez pour vous déconseiller à tous de vous revoir. Colocation exceptée, bien entendu. Alors amoureux ou non, essayez de garder vos distances. »

Juste avant que des bruits de pas ne se mettent à retentir, Yehonatan retourne se pencher dans le couloir. Appuyé au chambranle, il fait claquer les paumes de ses mains l'une contre l'autre.
Le regard de Kharon revient glisser devant lui.
Son collègue hausse les épaules, indolent.

« Vous serez heureux d'apprendre que vous êtes le grand gagnant du concours de retard, monsieur Brillant, s'exclame-t-il, étalant une généreuse dose de sarcasme dans chaque syllabe de chaque mot. Dépêchez vous. »

D'excellente humeur, pour sûr.



Vous êtes le premier à rentrer dans la pièce ; un ou deux pas derrière, Andrew ne tarde pas à vous rejoindre.
Une des premières choses que vous notez est l'absence d'Acheron. Lethe est toujours assis au même endroit, une tasse sur les genoux, le cache-œil toujours transpercé, et vous adresse un joli sourire en vous voyant arriver. Sur la chaise à sa gauche, Allison. Maeve est assise en face, seule. La chaise tirée devant la table basse, du côté opposé à la porte, est abandonnée à son triste sort.
A gauche, près de la porte, Kharon se tient debout. Impassible, comme à son habitude.
Et en face, à tranquillement faire le tour pour mieux pouvoir voir chacun d'entre vous, le chef de la police. Bien entendu.
Andrew garde posé sur vous un regard inquiet tandis qu'il hésite à fermer ou non la porte dans son dos ; finalement, il la pousse sans faire cliquer la poignée.

« J'imagine que vous avez une très bonne raison d'avoir fait perdre son temps à absolument tout le monde, accuse-t-il, sourire froid aux lèvres. Hormis un besoin vital de ne pas obéir aux ordres.

— Si je peux me permettre, répond Andrew, mains nouées dans son dos, et quoi que ça n'excuse pas monsieur Brillant de s'être perdu aux étages, il y a eu un. Problème. »

Disant cela, il fait glisser son regard sur vous. Un problème.
Yehonatan hausse un sourcil, l'air toujours aussi agacé par la situation dans son ensemble — et pendant ce temps, Lethe cligne un oeil alarmé dans votre direction.
Malheureusement, ses questions, il ne peut les poser qu'en silence.
Et sans les entendre, impossible d'y répondre.

« Il n'y a que ça, aujourd'hui, des problèmes, gronde-t-il. Mais je suis sûr que celui-ci était édifiant.

— Je vous en reparlerai. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'en parler en public. À moins que monsieur Brillant n'y tienne. »

Les yeux plissés du chef de la police ne vous quittent pas une seconde. Analytiques. Attentifs.
Pour autant, il ne vous laisse pas le temps de répondre.

« Eh bien soit — s'il y tient, qu'il le fasse. Tant que vous y êtes, dites-moi rapidement si vous avez quelque chose à changer ou à repréciser concernant votre déposition, ou toute chose ayant pu se passer en dehors, ajoute-t-il. Confirmez-moi également que vous ne connaissiez ni le daemon, ni Lethe, ni Kharon avant les évènements d'hier. Dans le cas contraire, précisez la nature de vos relations. »

Regard appuyé à Lethe. Ce dernier lève les mains devant lui, sourire taquin (et nerveux) aux lèvres, mais n'ajoute rien.

Satisfait, le policier se tourne vers vous.

Et il est pressé, clairement.

▬ Votre personnage dispose à présent de douze options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Répéter à Yehonatan ce qui s'est passé. { 1 - 3 - 5 }

• Ne rien lui dire. { 2 - 4 - 6 }

▬ Vous devez également choisir entre :

• Dire que vous connaissiez le daemon (mensonge). { 6 - 2 }

• Dire que vous connaissiez Lethe (mensonge). { 1 - 5 }

• Dire que vous connaissiez Kharon (mensonge). { 3 }

• Dire que vous ne connaissiez aucun d'entre eux (vérité). { 4 }

Le dialogue concernant la déposition / les reprécisions est libre. Vous pouvez également vous placer où bon vous semble dans la pièce.

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.

Ces choix peuvent être cumulés. Ex : vous connaissiez Kharon ET Lethe.

Ces choix concernent Simon.


L'ordre de réponse est : Simon, PNJ.

Bonne chance.


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Simon Brillant
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Jambe qu’il délesta de son poids dès qu’il fut statique dans la pièce – il lança un regard analytique à la ronde, mais à part l’absence d’Acheron (à moins qu’il ne se soit changé en tasse), rien n’avait changé. Allison et Kharon étaient revenus. Maeve et Lethe étaient toujours en vie.
Il remarqua distraitement que la porte ne claqua pas dans son dos, son attention vite accaparée par le Cerbère des lieux. A son ton froid, il opposa un sourire chaleureux.
Il adorait faire perdre leur temps aux autres – sa troisième passion, après ouvrir les portes et se coincer les doigts dedans.

Il chercha Andrew des yeux à la mention du problème, sans cesser de sourire, calme malgré les clochettes qui s’appliquaient à rendre la voix de Yehonatan particulièrement insupportable. Il tourna ensuite la tête vers Lethe, sans s’attarder, conscient que la chose allait être impossible dans l’immédiat.

Alors, le silence. Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate.

Simon attendit poliment la fin de son discours pour lui faire savoir que :

« Oh, je ne voudrais pas vous faire perdre plus de temps. Rien à ajouter, rien à préciser, hormis le fait que ces deux charmants jeunes hommes (regard appuyé à Kharon, puis Lethe) m’étaient inconnus jusqu’à hier et aujourd’hui, et que je n’avais jamais vu ce daemon avant qu’il ne frappe à ma porte. »

Et même si sa jambe lui faisait encore mal, il ne bougea pas, préférant les bruits de couloirs à une chaise qu’il allait devoir quitter sous peu.
Monsieur Malka donnait l’impression de vouloir les jeter dehors à la première occasion ; autant lui faciliter la tâche.


INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 3 Cb03b72a09f7f86f1473321a61a47584

« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


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Le regard du policier reste posé sur vous, sérieux et un rien contrarié, le temps que vous parliez. La plupart des regards sont tournés vers vous, en soi — mais rien d'étonnant, puisque vous êtes au centre de l'attention.
Si le début tire un froncement de sourcils à Yehonatan, la suite ne laisse sur son visage qu'un air de neutralité indifférente ou professionnelle. Il hoche la tête ; jette un vague regard vers Lethe, dont le sourire ne cache qu'à demi les restes d'inquiétude qui lui font tapoter des doigts anxieux contre sa tasse vide.

Sans avoir l'air ravi par votre réponse, le policier en semble satisfait. Pas de surprise ; pas d'agacement.

« Merci bien. Sachant que je n'ai pas pu interroger votre visiteur nocturne, qui est toujours porté disparu regard insistant vers Letheje ne vais rien avoir de plus à vous demander dans l'immédiat. »

Le garde au cache-œil répond par un grand sourire, puis fait glisser prudemment son regard vers le second policier. Debout devant la porte, statique et attentif, ce dernier ne réagit pas spécialement.
Lethe allonge lentement ses jambes, chevilles croisées. Comme un chat.

« Pendant votre promenade, vos colocataires ont eu quelques informations supplémentaires concernant les suites possibles de l'affaire, ajoute-t-il à l'adresse du dernier arrivé. Vous pourrez leur demander ce qu'il en est. Je ne peux par ailleurs que vous conseiller de vous montrer particulièrement tranquilles durant les prochaines semaines. Tous. »

Son ton est lourd de sens. Vous marchez sur des œufs.

« ... Et je pense que ce sera tout. Pour vous, du moins.

— Excusez-moi. »

La voix de Kharon s'est à peine élevée que Lethe redresse le dos, tout sourire. Contrairement à son collègue, qui fixe sans ciller celui d'entre vous resté non loin de la porte, l'air toujours aussi neutre et indéchiffrable, le garde semble ravi de ce qui s'apprête à être dit.
Ce qui veut dire qu'il l'anticipe.

« Puis-je vous toucher. »

Lethe ne cherche aucunement à étouffer son rire de gorge. Et si ça ne fait pas rire Yehonatan, qui se pince l'arête du nez entre deux doigts, l'air passablement fatigué, Kharon semble bien décidé à laisser passer l'offense sans la commenter.

« Vous ausculter, précise-t-il. Brièvement. »

Le chef de la police n'y oppose aucun refus ; il se contente de croiser les bras. Pressé d'en finir, mais pas suffisamment pour interdire l'auscultation. Quelle qu'elle soit au juste.
Et si Andrew n'a pas l'air très sûr de lui, surtout depuis que Lethe a ri comme le plus parfait des imbéciles, il ne dit de fait rien non plus.

Chaîne de commandement, toujours.

▬ Votre personnage dispose à présent de six filets, ayant tous des manches différents.

• Accepter. { 4 - 6 }

• Demander des explications / précisions. { 3 - 1 }

• Refuser. { 2 - 5 }

Ces choix concernent Simon.

▬ Votre personnage dispose à présent de trente banques, ayant toutes des façades différentes.

• Parler à Lethe. { 5 }

• Parler à Yehonatan. { 2 }

• Parler à Andrew. { 1 - 6 }

• Parler entre vous. { 4 }

• Parler au plafond (vous taire). { 3 }

Ces choix concernent Maeve et Allison.

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole.

L'ordre de réponse est : whoeverthefuck, whoeverthefrack, whoeverthehell, PNJ. (ou bien PNJ après Maeve ou Allison si ça semble très nécessaire)


Bonne chance.


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Allison Banks
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Allison Banks

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Spoiler:
Allison ne fit guère plus que hausser un sourcil dubitatif en réponse au rire de Lethe. Elle garda son sourire en coin, contrairement à tout le reste de la pièce. Un beau gosse comme toi, voyons.
Ça rend sexy, le sang partout sur la moquette, si.

« T'en fais pas, je serai pas puni avant un moment. Réunions, blablabla. S'il veut passer, pas de soucis. Mon lit est super confortable. » Oh ça personne n'en doute ; et quand bien même -

La jeune femme tapota la main qu'il avait tendue jusqu'à son épaule avec compassion, lorsqu'il reprit avec toutes les apparences de l'enthousiasme jeté à terre et piétiné jusqu'à annihilation :

« S'il veut passer accompagné, pour avoir un témoin au cas où je décide de lui arracher la tête mid-coït. J'espère que vous vous rendez compte que vos règles débiles rendent mes soirées super bizarres, parce que wow. »

Et à ces mots, elle ne retint ni l'effarement flirtant avec le comique de son haussement de sourcils, ni un regard outrancièrement scandalisé aux autres représentants de l'ordre présent. Fallait-il être sans âme.
Pas que le public soit fondamentalement un problème en toute situation mais tout de même.
La cruauté du monde, dites donc. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour empêcher les honnêtes gens de se faire poignarder et fracturer leurs fenêtres. Pour ce à quoi ça servait.

Malka profita de l'occasion pour faire son professionnel rabat-joie en rappelant quand même qu'il y avait affaire de meurtre - désintégration - dans cette histoire, et Ally ne lâcha pas son sourire compatissant.
Envers tout le monde.
Parce que si le policier pensait qu'une injonction informelle allait empêcher qui que ce soit de grimper à quelque fenêtre que ce soit, à fortiori Simon Brillant-
Il passe par les issues de secours, Romeo, il a fait la Résistance.

Et pendant que le chef de la police parlait, Allison ne manqua pas de remarquer la fixité du regard de Kharon, et de se mettre à lorger du coin de l'oeil le pan de mur qui bénéficiait présentement ses faveurs.
Elle avait vite pris le réflexe, et bon sang, c'était agaçant.
Cela ne l'empêcha pas de répliquer avec un sourire à son voisin, tandis que Malka repartait surveiller son couloir avec une raideur de chien de garde :

« Pauvre chaton. Je te l'amène, si tu veux. Je dois bien avoir un badge et un uniforme qui traînent dans mon dressing au besoin. »

En tout bien tout honneur, évidemment.
C'est alors que, pour accompagner le bruit de pas qui résonna dans le couloir, Malka se mit à y alpaguer ce qu'elle supposa être Simon. Et Andrew derrière, probablement, à moins qu'il ne l'ait gobé.
Eventualité peut probable, mais pas invraisemblable non plus.

« En parlant du loup... »

En parlant du loup, donc, leur Jean Moulin de service revint enfin à sa place sur scène. Flanqué du policier un peu trop gentil pour son propre bien, comme l'avait laissé penser Javier.
Allison se pencha un peu en avant sur sa chaise, tandis que Malka accueillait son grand ami avec toute la gentillesse qu'impliquait leur relation ; cependant, elle fut surprise par ce avec quoi Andrew interrompit le départ de feu :

« Si je peux me permettre, et quoi que ça n'excuse pas monsieur Brillant de s'être perdu aux étages, il y a eu un. Problème. »

Un problème.
Soudain inquiète, elle fronça les sourcils dans la direction de son ami. Ce dernier, au premier coup d'oeil, lui paraissait entier. Le regard alerte et le sourire indolent, c'était bon, mais c'était aussi du Simon tout craché. A mieux y regarder, il y avait quelque chose qui clochait : le français n'avait pas l'air totalement dans son assiette.
Et sentir l'intérêt de Lethe à sa droite, même si elle ne pouvait pas voir son expression de là où elle était - surtout pour cette raison - ne contribuait aucunement à la rassurer.

Impatiente, Allison resta silencieuse tandis que Malka posait à Simon les mêmes questions que précédemment, et qu'il choisissait d'y répondre par le strict minimum. Au diable les formalités.
Elle en avait assez de cet enchaînement de pièces et de couloirs trop étroits, et de ce qui se cachait aux tournants. Elle voulait sortir, respirer l'air libre, aller boire un verre.
Et tout mettre à plat sur la table, mais plus tard.

Elle ravala un grognement lorsque le chef de la police recommença ses diatribes dissuasives, se tortillant presque sur sa chaise tant elle était pressée d'être congédiée. Mais soudain, la voix de Kharon, plate, factuelle, s'éleva et la figea sur place.

« Excusez-moi. »

Un tremblement lui courut le long de la colonne vertébrale. ... Non.
Par réflexe, Allison se redressa en même temps que son voisin, les yeux écarquillés.
Chéri, non.

« Puis-je vous toucher. »

Cette fois, une main repliée sur les lèvres, Allison s'étrangla elle aussi de rire. Elle s'efforça d'atténuer le tremblement de ses épaules tandis qu'à sa droite, Lethe prenait son pied, et que Malka semblait sur le point de tous les passer par les fenêtres.
Egale à elle-même, leur royale biquette précisa le fond de sa pensée en ignorant la basse-cour avec toute la morgue dont elle était capable.
S'il-te-plaît poussin, il faut que tu arrêtes de faire ça.
La main de la jeune femme remonta jusqu'à ses yeux et elle se mordit les lèvres, hilare.

« Ingérable. » Laissa-t-elle filer dans un souffle, avant de se redresser en se mordant les joues, les yeux brillants.




Maeve Callaghan
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Maeve Callaghan

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Spoiler:
Mais Maeve arrêta de réfléchir quand les bruits de pas arrivèrent du couloir. Une vague de soulagement la prit et, même si Malka restait froid, l'adolescente fut ravie de voir que Simon allait bien. Enfin, il en avait l'air, en tout cas. De même pour Andrew qui le suivait de prêt. Personne d'autre avec eux. Malheureusement, les mots du policier ne vinrent pas rassurer que rien du tout ne s'était passé. L'inquiétude put se lire du côté de Lethe, et Maeve ressentait la même chose, mais Simon ne semblait pas d'humeur à partager sa petite aventure. Ce que Maeve en comprit, néanmoins, c'était qu'il était monté à l'étage. Okay ? Pourquoi. De nouvelles questions vinrent donc s'ajouter à sa jolie pile.
Malka continua donc de parler à Simon pour résumer la situation, bien qu'il préféra laisser à leur soin la répétition de ce qui allait se passer. Le chef de la police agissait vraiment avec froideur, pour le coup, et ce comportement devait sûrement entre justifié par ce qui était arrivé lors de l'entretien en plus du précédent retard.

Soudainement, Kharon reprit la parole et, comme tout le monde dans l'assemblée, Maeve s'attendit au pire. Et ce fut exactement ce qu'elle eut, provoquant l'hilarité du côté de Lethe et Allison. Ah. C'était sûr que vu les réactions la première fois, le garde aurait pu apprendre de ses erreurs et tout de suite utiliser le mot le plus "correct". C'était presque comme s'il l'avait fait exprès. Peut-être que lui aussi s'en amusait. Maeve en roulerait presque des yeux. Pendant ce temps, Andrew avait l'air dubitatif et ça faisait presque de la peine à l'adolescente.
Elle se demandait s'il avait eu du mal à trouver Simon, si le "problème" en question lui avait causé du soucis d'une quelconque manière ? S'il était préoccupé, pour sûr qu'il devait trouver ça bizarre de revenir dans la nouvelle ambiance de la salle d'attente. Elle lui adressa un sourire qui se voulait sympathique.

« Ils ont aussi réagi comme ça quand il m'a demandé exactement la même chose. Mais il n'y avait rien à signaler. »


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Simon Brillant
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Souriant et particulièrement adorable comparé à ce dont il avait pu habituer monsieur Malka, Simon hocha la tête, pas moins professionnel que son interlocuteur. Oui, bien, nous nous tiendront tranquilles, nous sommes tellement sages, vous savez.
(absolument pas)
Les yeux tantôt sur le visage du grand chef, tantôt sur l’assistance, il analysait chaque regard. Chaque geste. La vie lui avait appris que le plus petit écart pouvait avoir un sens. Il entendait les doigts de Lethe tapoter la porcelaine de la tasse comme s’ils avaient été seuls dans la pièce.

La suite l’intriguait, mais il l’appréhendait aussi : tant pour le noir dans lequel il avançait que pour le rôle qu’il y avait joué.

Quand Kharon prit la parole, il le prit aussi par surprise. Sourcils froncés, il se tourna vers lui avec beaucoup de perplexité – et pendant que Lethe et Allison s’amusaient, et que monsieur Malka donnait l’air d’avoir le monde entier sur ses épaules, il se tendait, les doigts autour de son poignet comme par réflexe. Il avait beau refuser de laisser le malaise l’emporter (même un peu), il avait encore mal à la tête. Ça passait, c’était déjà presque un souvenir, mais le propre des souvenirs, c’est de pouvoir revenir vous hanter.
Sa peau était chaude. Il ne sentait rien dans ses doigts, tout était normal. Il les déplia une fois, deux fois, laissa partir son propre bras.

Maeve eut la bonté d’éclairer leur lanterne et le jeune homme se détendit. Il laissa filer, la voix calme :

« Si vous y tenez. »

Quoi qu’il cherche exactement. Si sa colocataire n’en était pas sortie traumatisée, et qu’il n’y avait rien eu à signaler, alors ce ne serait l’affaire que d’une minute ou deux.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Sans rancune


Un court instant, tandis que Lethe ricane, relancé de plus belle par votre remarque, le regard de Kharon le frôle avec une indulgence presque affectueuse — ou, en tous les cas, quelque chose de bien plus doux que ce à quoi il a pu vous habituer jusque-là.
Pas entièrement indifférent, à l'évidence.
Les deux policiers n'interviennent et ne commentent pas. L'un reste bras croisés près de la table basse ; l'autre, toujours devant la porte, vous jette un coup d’œil lorsque vous venez assurer que la même scène s'est déjà produite. Sans que rien de tragique n'en découle, apparemment. Après tout, personne ici n'a l'air foncièrement traumatisé.
Il y a des chance pour qu'une auscultation ayant eu des résultats ou un déroulé désastreux provoque un peu plus que des rires. Mais mieux vaut prévenir que guérir.
Andrew, semble-t-il, est de cette école. Il ne se détend pas tout à fait, même lorsque vous donnez votre assentiment. Vous doutez un peu de le voir serein tant que l'examen en question n'aura pas été conclu sans encombre.

Bien loin de Yehonatan Malka, qui ne semble pas le moins du monde inquiet à l'idée que Kharon décide de vous toucher. Ce qui est probablement rassurant, en un sens.
Mais.

Le garde ne perd pas de temps. Aussitôt la permission donnée, il avance jusqu'à vous ; saisit délicatement votre poignet gauche, doigts serrés en bracelet ajusté contre votre peau.  De l'autre, menton levé pour bien voir ce qu'il fait malgré la petite dizaine de centimètres vous séparant, il fait glisser sa main droite contre votre cou.
La pression de ses doigts, régulière, sans brusquerie, ne laisse que quelques frissons sur son passage. Rien d'étrange — si ce n'est la situation en elle-même, peut-être. Toujours est-il qu'il ne vous fait pas mal. Ses gestes sont sciemment mesurés et attentifs ; son expression, concentrée et appliquée. Tout à son examen.

« ... Il faudra que nous reparlions de ça. »

Les sourcils froncés de Yehonatan, perplexes plus que soucieux — il ne vous parait toujours pas inquiet — ne reçoivent pas la moindre réponse. Le garde ne se tourne pas vers lui ; ne lui fait même pas la grâce d'un "mmh" distrait. Il garde les yeux posés sur votre cou, fait glisser sa main contre votre nuque. Lâche votre poignet.

« Je t'ai pas vu toucher autant de monde à la minute depuis... Wow. Dix mille ans au moins. Va falloir que je raconte ça. »

Il y en a au moins un que ça amuse. C'est déjà ça.

Il va pour passer les doigts de l'autre côté, mais s'arrête. Au lieu de ça, il récupère votre main ; fait remonter la sienne de quelques centimètres, sous votre manche.
Vous sursautez. Andrew, quelques pas plus loin, accueille votre réaction par une grimace.
Kharon ne perd pas de temps à vous lâcher ; déjà, il fait un pas en arrière, bras le long du corps.

« ... Je vous remercie. »

La courbe soucieuse de ses sourcils froncés casse le sourire de Lethe en ligne droite. Son regard se pose droit sur vous.

« Ça va, joli cœur ?

— Il va bien. Inutile de s'inquiéter. » Il glisse les yeux sur celle d'entre vous assise à côté de son collègue ; sur l'autre ; sur Yehonatan. « Maintenant, j'aimerais y aller. »

Le policier secoue la tête de droite à gauche, exaspéré. Andrew lui lance un drôle de regard, clairement agité, mais se décale malgré tout de l'entrée sans opposer la moindre résistance lorsque son supérieur lui fait signe de se décaler d'un geste du bras.

« Vous allez tous y aller. Si j'ai autre chose à vous redire, vous recevrez une lettre ou une visite. Maintenant sortez, avant de faire autre chose de répréhensible. »

Kharon ne se fait pas prier ; il est le premier à poser la main sur la poignée et à l'ouvrir, sans se préoccuper de quiconque pourrait avoir décidé que des réponses ne seraient pas de trop.
Andrew rejoint Yehonatan en quelques enjambées, quelques murmures ennuyés et indiscernables aux lèvres — et Lethe, de son côté, se lève sans se presser.

« Lethe. Vous restez ici le temps qu'ils soient partis. »

Son regard noir ne le fait pas changer d'avis ; en désespoir de cause, il décide de claquer les fesses de sa voisine aussitôt qu'elles lui passent sous la main, cligne exagérément de l'oeil en direction de la deuxième jeune fille, et imite un téléphone avec sa main gauche sur un "appelle-moi" dramatique et suave en direction du dernier d'entre vous.

Coincé.

▬ Vos personnages disposent à présent de trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Rester dire quelque chose à Yehonatan / Andrew / Lethe. { 3 - 1 - 5 }

• Vous diriger vers le hall. { 2 - 6 - 4 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir pris la parole et/ou être sorti de la pièce.

L'ordre de réponse est : A, B, C, PNJ.


Bonne chance.


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Allison Banks
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Leeees nerfs. C'était totalement les nerfs. En partie. Peut-être.
Quoiqu'il en soit, le sourire qui tirait les joues d'Ally presque douloureusement se fâna sur les bords lorsqu'elle réalisa que Simon était en panne de traits d'esprit à distribuer. Ça, c'était inhabituel.
L'inquiétude revint, battante dans sa moelle épinière, comme une maladie grave traitée par le déni.
Elle est passée où, la tarte à la fraise, joli coeur ?

Alors qu'elle observait Kharon répéter les gestes déjà opérés sur elle et Maeve, sa main gauche, presque inconsciemment, glissa contre sa propre nuque. La sensation de danger imminent et incontrôlable, vertigineuse, s'était dissipée depuis longtemps, mais son poids lui restait lesté au fond de l'estomac. Comme un frisson métallique ancré au fond des os.
Une question qu'elle haïssait devoir laisser en suspens.
Cependant, son colocataire ne sembla pas réagir plus que Maeve aux mains du garde sur son cou, et des échanges de paroles presque détendues se poursuivaient au premier plan. La jeune femme en fut presque tranquillisée, jusqu'à ce que, soudain, elle voie distinctement Simon sursauter.
Ses doigts se crispèrent sur sa propre nuque, et elle redressa le dos d'un coup.
Autour de la pièce, les réactions furent variables : Andrew parut bien plus inquiet que son supérieur, et Allison sentit plus qu'elle ne vit celle de Lethe, avant qu'il ne prenne la parole pour s'enquérir de la santé du français.

Quant à elle, elle serra les doigts, les reposa sur ses genoux. Crispée, elle attrapa au vol l'air préoccupé du daemon lorsque son regard leur passa dessus.
La suite de l'échange entre les protagonistes n'aurait pu lui importer moins ; tout ce qui comptait, c'était qu'elle n'était pas cinglée, et que l'autre enfoiré avec ses cornes ridicules allait s'en sortir sans avoir à décocher un mot d'explication à qui que ce soit.
"Rien dont vous ayez à vous inquiéter.", c'est ça.
Bite me.


La jeune femme fut sur ses pieds dès que le feu vert fut donné par leur hôte, un "fuck off" contrarié entre ses dents ; mais fidèle à lui-même, Kharon avait déjà la main sur la poignée.
Manifestement pas l'intention d'attendre plus longtemps. Allison en lâcha un feulement intérieur.
"Tes manières, enfin." comme aurait si bien dit Lethe.

La main aux fesses dont la gratifia ce dernier, dès qu'elle fit un pas au-devant, la fit tressaillir, inattendue, mais eut le mérite de ramener son regard sur lui. Brièvement.
La jeune femme s'accorda le luxe d'un sourire en coin et lui flatta la joue pour toute réponse :

« Courage, chaton. » Fit-elle au sujet évident de l'inénarrable volubilité de Monsieur Malka ; mais son attention était concentrée ailleurs.

Dans le couloir. Focalisée sur les traces de Kharon.
Oh, il était rapide, pas de doute qu'il saurait disparaître en un claquement de doigts, mais si elle avait la moindre once de chance de pouvoir l'engueuler avant, elle n'allait pas se gêner.

A peine son geste et sa phrase achevés, donc, la californienne avait filé, claquement de talon à l'appui comme pour un départ de course. Elle en aurait presque glissé dans le couloir lorsqu'elle s'y engouffra, sans courir, mais presque, une main sur le chambranle pour donner de l'élan à son virage. Mais son équilibre ne flancha pas, et elle disparut instantanément en direction du hall.
Prête à alpaguer le daemon avec la délicatesse qu'on lui connaissait à la seconde même où il se retrouverait dans son champ de vision.




Simon Brillant
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Des rires, pas de tension apparente entre Kharon et Lethe, personne de traumatisé ou en train de supplier à genoux Yehonatan de le laisser sortir ; Simon laissa approcher le garde cornu sans se serrer le cœur ou l’estomac, presque tranquille. A côté de ce qui s’était passé à l’étage (quoi qu’il se soit passé), c’était presque reposant. Le contact de sa peau contre la sienne ne créa pas d’étincelles, et ce simple fait acheva de le relaxer. Docile, il se laissa faire, ses yeux sur le garde ou sur ce qu’il pouvait voir de la salle – Yehonatan, perplexe, n’avait de toute évidence pas la moindre fichue idée de ce que Kharon était en train de faire. Lethe, lui, préférait s’amuser de l’extrême sociabilité de son collègue.

Simon n’était pas certain d’aimer le voir toucher des gens à la chaine si ce n’était pas habituel, mais il n’eut pas le temps de s’en inquiéter davantage. Kharon, qui lui avait lâché le poignet, le reprit et fit remonter ses doigts sous sa manche. Une pression plus tard, légère, presque infime, et une peur panique lui avait rampé le long des os, jusque dans la colonne, pour atterrir dans sa poitrine où elle se fit un nid.
Il la reconnut instantanément. Sursauta. S’éloigner. Ne pas le lâcher des yeux. Il n’avait aucune idée d’ était le danger mais il devait s’éloigner et –

Et à peine arrivée, l’angoisse fit ses valises et repartit. Il cligna des yeux, un peu perdu, les voix de Kharon et Lethe plein les oreilles. Le neuf avait un peu ravivé le vieux, mais rien d’insurmontable. Il n’avait pas envie de prendre ses jambes à son cou, de descendre les escaliers. Il ne se sentait pas en danger.
Il adressa un signe de la main à Lethe pour lui signifier que oui, tout allait bien, avant de regarder Andrew un peu plus longuement. Est-ce qu’il avait senti quelque chose, cette fois aussi ? Comme en haut, ou comme quand Acheron avait…

Il remonta sa manche, y jeta un œil, mais il n’y avait rien. Pourquoi. Kharon s’était déjà enfui, pressé,  et bien évidemment, monsieur Malka n’allait pas autoriser Lethe à s’évaporer avant qu’eux ne soient partis. Il serra les dents. Seul ou rien.
S’il ne pouvait pas l’attraper dans le couloir, il le ferait après. Qu’importe. Il devait bien avoir une maison, des endroits où il était un habitué – il n’était pas une ombre, au contraire de son collègue à cornes.
Discrètement, il lui rendit son signe.

Il laissa Allison lui filer sous le nez, un reste de soupir sur la langue ; il la claqua bien fort, et haussa la voix en direction des deux policiers :

« Andrew ? Je vous ai ramené votre manteau. (il le désigna d’un geste de la main, toujours sagement plié sur le dossier de la chaise) Merci encore pour hier. »

De ne pas m’avoir laissé fondre sous la pluie – entre autres.


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Maeve Callaghan
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Simon n'émit aucune objection à la demande de Kharon et ne posa même pas de questions. Son examen commença donc sans tarder et Maeve préféra faire couler son regard ailleurs. Le fixer alors qu'il se faisait ausculter n'était pas vraiment correct. Alors elle s'attarda sur les autres dans l'assemblée. Lethe et Allison montrant leur inquiétude pour Simon à leur manière d'un côté, Andrew et Malka observant la scène avec rigidité. Plein de choses n'allaient pas. La réflexion du chef de la police fit se poser des questions à l'adolescente aussi. Donc, il ne savait pas non plus ce que faisait exactement Kharon ? Et pourtant il le laissait agir ? Uh. Lethe aussi prit la parole, mais l'attention de Maeve se reporta vers Simon lorsqu'il fit un bref mouvement brusque. La tension dans la pièce se tendit encore plus, mais tout semblait normal ? Kharon arrêta directement ce qu'il faisait, et ça n'avait pas l'air suspicieux du tout. Avait-il vraiment fini ou avait-il trouvé quelque chose, justement ? Est-ce que c'était en rapport avec le "problème" auquel Simon et Andrew ont du faire face ?
Aucune réponse ne lui sera donnée, malheureusement. Pas pour l'instant. Kharon s'éclipsa sans demander son reste et Malka leur accorda enfin de sortir. C'était le rêve de Maeve, et pourtant son envie de fuite qui avait persisté depuis le début de tout ça ne revint pas tout de suite au galop. Il y avait toujours quelque chose (plusieurs, en fait) qui l'intriguait.

Elle ne répondit pas au clin d’œil de Lethe, lui offrant juste une légère moue et des sourcils arqués par l'inquiétude. Vraiment trop de choses s'étaient passées. La rapidité d'Allison pour sortir l'a surpris aussi, mais l'adolescente se rendit vite compte que c'était pour rattraper Kharon.
De son côté, Maeve se leva plus lentement et commença à se diriger vers la porte. Elle s'arrêta néanmoins un instant lorsqu'elle fut suffisamment proche de Malka. Pendant que Simon s'adressait à Andrew de son côté, elle lui demanda :

« Vous m'avez dit que les gardes n'avaient pas de pouvoirs magiques ... Mais ce qu'a fait Kharon en nous auscultant, c'était quoi ? »


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Sans rancune



Allison.

Aussitôt la porte passée, vos semelles claquent le sol sans ménagement. Vous n'êtes pas sortie longtemps après Kharon — il a passé la porte aussitôt la permission donnée, certes, mais vous n'avez pas perdu de temps non plus ; en soi, il ne devrait pas être si loin. Vous l'imaginez mal courir à travers les couloirs, surtout maintenant qu'il y a plus de passage. Même en marchant vite, vous devriez l'apercevoir à un moment ou à un autre.
... Et pourtant.
Malgré vos enjambées pressées et la relative tranquillité du couloir entre la salle d'attente et le secrétariat de police, vous ne voyez rien. Personne. Ou pas Kharon, du moins — et puisque les quelques policiers que vous voyez passer ne vous semblent pas choqués outre mesure, vous doutez franchement qu'ils viennent de croiser un garde (désarmé, mais tout de même) en train de courir à toute allure. L'image a de quoi marquer, tout de même.
À moins bien sûr que ce soit fréquent.
Vous en doutez, mais en soi, c'est possible. Tout l'est.
Une fois sortie du secrétariat et revenue en direction du hall, vous devez vous rendre à l'évidence : soit il est loin devant, et vu son empressement il ne vous aura pas attendue sagement dans le hall, soit il est parti par ailleurs. Vous l'avez vu prendre à gauche en sortant de la salle d'attente, comme à chaque fois que quelqu'un s'est eclipsé, mais il a très bien pu bifurquer dans le couloir menant au bureau de monsieur Malka.
Ou bien être on ne peut plus preste et avoir tourné vers les escaliers, une fois sorti du secrétariat.
Les choix ne manquent pas.
Quoi qu'il en soit, le garde n'a que faire de votre frustration — d'autant qu'il n'en est pas témoin — et ne se matérialise pas au beau milieu du hall lorsque vous y arrivez.
Évidemment.
Quelque chose vous dit que le bruit de talons empressés à sa suite fait partie des raisons pour lesquelles il a tenu à partir aussi vite que possible. Aucune envie d'avoir à entendre qui que ce soit le sommer d'attendre. Aussi peu obligé soit-il d'obéir, le cas échéant.

Dans le hall, hormis l'absence notoire du garde cornu et une affluence un rien plus marquée — deux personnes en train de discuter au secrétariat, à l'arrière de la pièce ; des rumeurs dans les couloirs ; les deux chargés d'accueil assis à leur place, occupés à écrire ceci ou cela — vous notez également qu'il n'y a pas trace d'Acheron et de ses six armes.
Il faudra bien qu'il les rende à ses collègues. Mais vous ne savez ni quand, ni sous quelles conditions.

... Mais au moins, vous êtes libre de rentrer chez vous.

Une bonne nouvelle




Simon et Maeve.

Lorsque vous haussez la voix en direction des policiers, le plus gradé des deux avait entrepris de poser sur Lethe un regard désapprobateur — la faute à un ennui insurmontable, sans doute, qui lui a manifestement fait décider de lancer sa tasse en l'air, suffisamment haut pour risquer l'incident diplomatique à tout instant.
L'assemblée semble contrariée de son manège, mais ni choquée ni à bout de nerfs. Un bon point pour tout le monde.
Toujours est-il qu'Andrew se tourne dans votre direction lorsque vous l'interpellez ; un point d'interrogation dans chaque oeil, sourire poli aux lèvres, tandis que monsieur Malka jette un coup d'oeil à la seconde d'entre vous en la voyant approcher.
Aussitôt que vous mentionnez son manteau et que son regard suit votre geste, le visage du policier s'éclaire.

« Ah ! Je vous remercie, s'exclame-t-il, visiblement ravi — et un rien soulagé, peut-être. Avec tout ça, je n'ai pas pensé à vous le demander. J'ai eu peur qu'il puisse être perdu. »

Après un coup d’œil vers le manteau et le brassard qui l'adorne, il vous adresse un hochement de tête reconnaissant.

« C'est mon brassard personnel. J'aurais été triste de l'avoir perdu, vraiment. Vous me sauvez la vie.

—Rhooo. Ta gamine t'en aurait dédicacé un autre, trésor, intervient Lethe, tasse en équilibre sur le dos de la main. Avec des cœurs et de l'amour partout. Intolérable. »

L'exagération volontaire dans le faux-dégoût du garde ne semble pas l'offenser ; s'il reste le fixer une seconde, c'est plutôt qu'il a l'air surpris.
Et puisqu'il se remet bien vite à sourire, tête secouée de gauche à droite, vous auriez tendance à dire que le problème n'en est pas réellement un.

« Je ne vous demanderai pas comment vous savez ça. » Puis, à votre adresse : « Encore mille fois merci. Prenez soin de vous, monsieur Brillant. Et le reste de votre maison aussi. »

Vu son ton de voix, vous ne doutez pas un seul instant qu'il le pense. Prenez soin de vous.

Et maintenant, ne vous reste plus qu'à rejoindre le hall — et la première de vos colocataires a être sortie.

Pendant ce temps, quoi qu'en gardant toujours un œil sur les pitreries de leur suspect numéro un, le chef de la police pose sur vous un regard las.
Il ne vous répond pas immédiatement. Il commence par lever les yeux au plafond, comme en quête d'une réponse ; fait glisser son regard sur Lethe et Andrew, occupés à discuter de cœurs et de brassards.
Puis, un rien contrarié peut-être, frustré plus certainement, il hausse les épaules.

« Rien que je puisse expliquer. Je suppose qu'il cherchait quelque chose, mais que voulez-vous que je vous dise de plus ? Je ne connais pas le fonctionnement des gardes par cœur. Certains encore moins que d'autres. »

Il marque une brève pause.

« Mais vraiment. Pas de pouvoirs magiques. Kharon a peut-être une perception plus accrue de certaines choses. Peut-être qu'il voit, ou sent des aspects de ce monde avec plus de justesse que vous et moi. Après tout, les gardes repèrent les fugitifs dans les hors-limites avec une justesse incroyable, ajoute-t-il, yeux posés sur Lethe — qui l'ignore royalement au profit d'Andrew. Mais ça n'a rien de magique. Rien de dangereux. Et eux-même n'ont pas à l'être, quoi qu'il en soit. »

Un sourire indulgent lui passe sur les lèvres. Il vous appuie brièvement sur l'épaule, puis désigne la porte d'un signe de tête.

« Vous n'avez rien à craindre ; ce genre d'évènements ne devrait pas se reproduire. Quant-à Kharon, quoi qu'il ait pu vous faire, ce n'était rien de dangereux, affirme-t-il, sans l'ombre d'un doute dans la voix. Maintenant allez-y. J'ai encore beaucoup de travail. »

Il vous congédie sans violence particulière ; le ton de voix n'est même pas sec. Fatigué, oui. Mais ça s'arrête là.

« Vous devriez recevoir la visite d'artisans dans la semaine, ajoute-t-il. Pour les fenêtres. En attendant, essayez de passer une bonne journée. Tranquille, de préférence. »

De préférence. N'est-ce pas.
Ceci étant dit, il se détourne de vous pour retourner voler au garde la tasse qui menaçait de finir posée en équilibre sur sa tête.

Et vous n'avez plus qu'à rejoindre le hall, et rentrer.

Vous êtes désormais libre de faire part de vos découvertes ici.

Félicitation.


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Résumé de l'interaction 3 :

Je vois pas très bien ce que je pourrais marquer APRES donc en soi 8D
Vous êtes libres de répondre pour clôturer SOIT à la suite, soit dans un autre sujet (même court) si vous voulez faire interagir brièvement vos personnages dans le hall. (mais s'ils font #INCHALLAH ON SE BARRE vous pouvez aussi bien juste poster un seul message après celui-ci)


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??? • #DDAFF

INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) - Page 3 A74276e8ebf50c1ae2a7af4b98d8c5b5

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