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INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII) Empty INTERACTION ▬ A feu couvert (XIII)

Mer 22 Juil 2020, 01:52

Sans rancune


Lorsque vous rentrez dans la pièce, vous remarquez d'abord Kharon ; ensuite, Andrew. Le policier se tient un peu derrière la table basse, bras croisés, l'air on ne peut plus nerveux, et hausse les sourcils en vous voyant revenir.
Pas bien difficile d'imaginer pourquoi. L'une et l'autre n'étaient pas censées revenir ensemble — et pas sans le chef de la police, pour celle d'entre vous qui était en interrogatoire.
Kharon, lui, se tient sur votre gauche, une faux dans le dos et une dans la main, cachant les chaises à votre vue. Derrière lui, vous voyez vaguement les jambes de Lethe ; guère plus.
Et face à Lethe, assis si proche que son genou droit touche la chaise de ce dernier, un garde en uniforme blanc que vous avez tous déjà vu. Armé d'une faux également, penché vers le collègue dont vous ne voyez rien, une jambe de chaque côté de la sienne, il ne vous accorde pas un regard.
Sur la chaise derrière Lethe, quoi que largement caché par les autres, vous pouvez deviner Simon.

Une main face à lui, Kharon vous fait signe de rester là où vous êtes.

« Un instant. »

L'instant en question passe si vite que vous n'avez pas vraiment le temps de le contredire ou de vous en offusquer. Déjà, le garde cornu jette un coup d’œil par-dessus son épaule ; hoche la tête à l'adresse de son collègue en blanc, puis part s'asseoir en silence de l'autre côté de la pièce.
Et il y en avait, des choses à cacher, derrière lui.
La joue de Lethe, sous le cache-œil, est tachée de traces d'un rouge foncé qui ne peut que vous rappeler du sang ; sa manche de chemise a été salie également et, à en juger par les traces que vous pouvez deviner sur celle de sa veste, étalée sur ses genoux, elle ne doit pas être dans un bien meilleur état.
Ça en fait, du sang de perdu.
Et avant de voir le sang (?), vous voyez sûrement le manche délicat et argenté qui dépasse de son cache-œil, planté bien net en plein milieu.

Pas celui d'un poignard. C'est tout ce que vous pouvez dire.

A la courbe avachie de ses épaules, vous le sentez plus soulagé qu'en proie à une peine incommensurable.
Mais vu son état, vous en doutez tout de même à demi.

« Mais qui voilà. La jeune femme qui ne voulait pas sortir des toilettes, et... » Acheron penche la tête sur le côté, regard toujours posé sur Lethe — dont il saisit le visage à deux mains, délicat et prévenant. « ... Celle qui ne connaît pas sa droite de sa gauche. Je suis impressionné que vous ayez retrouvé le chemin. »

Le ton est sarcastique ; désagréable.
Pas forcément agressif, mais l'ironie ne sera certainement pas au goût de tout le monde.
Andrew soupire.

« Avez-vous pu donner le mot à monsieur Malka ? Il arrive, je suppose ? »

Lethe, de son côté, chasse les mains d'Acheron d'une tape espiègle sur le poignet. Il le lâche sans broncher, mais ne fait ni mine de reculer sa chaise, ni mine de se lever.
Le pied du blessé vient heurter gentiment le vôtre.

Et il a dû s'en passer, des choses, en peu de temps.

▬ Votre personnage dispose à présent de vingt-trois options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler à Acheron et/ou Lethe. { 1 - 6 }

• Parler à Andrew. { 2 } (répondre à sa question ne compte pas comme un choix, dans le cas d'Allison)

• Parler à Kharon. { 3 }

• Parler à l'un d'entre vous. { 4 }

• Faire vœu de silence. { 5 }

▬ Vos personnages peuvent se placer où bon leur semble dans la pièce. Les seules chaises libres (trois) sont près de Kharon.

Votre réponse devra tenir compte de votre choix. Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non.

L'ordre de réponse est : Chacun d'entre vous, avec un PNJ au milieu si besoin.

Bonne chance.


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Allison Banks
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Allison Banks

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Allison retraça le dessin des couloirs dans le sens inverse sans attendre, avec pour seul écho le claquement de ses talons - plats - contre le sol. Si Maeve la suivait, elle pouvait l'entendre, mais ne se retourna pas.
Le silence, en parvenant à l'encadrure de la salle qu'elle avait précédemment quitté, lui parut anormal ; ce qui ne l'empêcha pas d'entrer.
Presque aussitôt, elle avisa son grand ami à cornes qui, d'un geste, leur intima de ne pas avancer.

Acheron était déjà là, comme Allison l'avait supposé. L'autre biquette aurait eu des leçons à prendre avec lui, tiens.
Lorsque ladite biquette lui fit l'honneur de baisser la main et de s'écarter, ceci étant, la jeune femme réalisa qu'elle aurait presque préféré qu'il n'en fasse rien.
Presque.
Heureusement que son besoin de savoir et de contrôle était plus fort que ses réflexes d'auto-préservation, parce que ça faisait quand même beaucoup de sang. Allison haussa les sourcils et battit des cils sur la scène qui présentait un Lethe amoché avec un pieu (façon de parler) dans l'oeil, et son meilleur copain tout sucre tout miel sur ses genoux (là encore, façon de parler).

Excuse me what the fuck.

Et comme visiblement l'autre échalas en blanc ne pouvait pas vivre en fermant sa gueule, une ou deux piques volèrent aussitôt, dont l'acidité n'avait absolument pas manqué à Allison.
Laquelle siffla telle un aspic pour toute réponse, et s'empressa de foudroyer Kharon du regard comme si - une fois encore - tout était de sa faute.
Pendant ce temps, Simon et Andrew faisaient acte de présence, silencieux comme devant une retransmission d'Oprah, jusqu'à ce que le policier leur fasse à tous l'honneur d'ouvrir la bouche :

« Avez-vous pu donner le mot à monsieur Malka ? Il arrive, je suppose ? » Et pour dire ça.

Allison lui lança un regard scandalisé, comme si toute l'histoire était de la faute de Kharon et cautionnée par lui-même.
Okay, tout est normal, je vois.
Avec un grognement et un soupir - et un regard désagréable à Acheron - Allison ferma les yeux une demi-seconde passa une main dans ses cheveux.
On est vraiment chez les fous ici.

« Il arrive, oui. Ils venaient de finir. » Répondit-elle en rouvrant les yeux et jetant un regard à la concernée par-dessus son épaule, avant de revenir au regroupement sur sa gauche.

Et il va être content, dites donc.
La quasi répétition entre le chef de la police et son sous-fifre n'eut même pas la grâce de lui tirer un sourire. Ça commençait à faire beaucoup de choses hors de contrôle pour une seule matinée - c'était sans compter la nuit d'ailleurs - et Ally n'avait pas l'impression qu'elles allaient s'arranger.

Très bien.

D'un pas sec, la jeune femme s'éloigna un peu pour rallier la table - trop nerveuse pour s'asseoir - du côté de Kharon, et tourna les yeux vers les trois autres gus dans le coin infirmerie de la pièce.
Passer à nouveau le regard sur le visage de Lethe lui tira un frisson malvenu. Cela ne l'empêcha pas de l'interpeller, sans l'agressivité qu'elle avait réservée aux deux autres gardes :

« Ça va mieux, tombeur ? »

Elle ne voyait pas du tout comment c'était possible (tout avait juste l'air terriblement pire), mais.
Ses yeux bondirent jusqu'à ceux de Simon, interrogateurs.




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Sans rancune


Votre premier regard noir en direction de Kharon est, sans grande surprise, ignoré au profit d'une contemplation étudiée de Lethe puis du mur près de la porte. Impossible de dire s'il l'a même seulement remarqué ; et si c'est le cas, eh bien il s'en contrefiche, à l'évidence. Pas franchement intéressé.
Au second regard rempli d'amour — celui que vous adressez au policier —, ceci dit, son regard se pose sur vous. Et autant vous n'iriez pas jusqu'à dire qu'il semble contrarié, autant ses sourcils un rien froncés lui donnent, à minima, l'air de se poser des questions.
Ce qui peut s'entendre. Il n'a rien dit, après tout. Il n'a même pas été mentionné.
Soit.

Andrew hoche la tête lorsque vous décidez de lui répondre. Il n'insiste pas ; ne demande pas de précisions. Ne pose pas plus de questions. Toutes celles qu'il serait en droit de vouloir vous soumettre — à vous ou à un autre — restent sagement rangées derrière ses lèvres serrées, concentré sur sa tâche de chaperon en premier lieu.
Tandis que vous vous rapprochez de la table, côté droit de la pièce, le policier lui recule vers le fond. Il ne va pas jusqu'à aller se coller au mur à l'autre bout du monde, mais se poste dans l'alignement de la porte — de façon, probablement, à pouvoir garder chacun d'entre vous dans son champ de vision.
Sachant qu'il y a du monde des deux côtés, la tâche s'avère vite compliquée.

Dos tout-à-fait redressé, Lethe vous adresse un sourire charmant. Pouce et index joints pour former un cercle, il claque la langue.
Impeccable.

« Je me porte comme un charme, joli cœur. J'ai eu une petite baisse de régime, mais c'est reparti. »

Le temps qu'il parle, Acheron laisse filer un rire bref et pose sa main sur la sienne pour fermer en poing les doigts qu'il avait levés.
Une fois qu'on la lui a rendue, le garde baisse sa main sans faire d'histoires.

« Bien sûr. Ça crève les yeux. »

Vous entendez presque Kharon soupirer.
Vous l'entendez tout court, en fait.

Après un "haha" faussement énervé et une claque sonore sur la cuisse d'Acheron, qui ne bronche pas, Lethe jette un coup d’œil en coin à Maeve. Juste après, il tourne la tête vers Simon et tente de glisser les doigts contre ses côtes.
Pas pour lui faire mal, à priori. Il a plus l'air de vouloir le chatouiller qu'autre chose.

« J'ai même réussi à pas en mettre partout sur le prince charmant. Je mérite des applaudissements. »

Malgré le ton enjoué du garde, vous sentez une certaine fatigue dans la façon dont il s'exprime.
Pas aussi remis qu'il veut bien le faire croire, à l'évidence.


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Simon Brillant
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Reléguant dans un tiroir de son esprit la scène à laquelle il venait d’assister (et un reste de malaise qui s’accrochait à ses os), le jeune homme se pencha pour mieux voir ses colocataires dans l’encadrure de la porte ; Acheron choisit cet instant, toujours concentré sur Lethe, pour tirer deux balles d’une précision redoutable. Il dut réprimer un éclat amusé, le dos de nouveau contre le dossier de la chaise. Il en avait, des munitions, ça c’était certain. Est-ce que ce genre de tir était au goût de tout le monde ? Certainement pas.
Tu m’en diras tant.

Ses yeux filèrent jusqu’à Allison à la question d’Andrew, avant de se reposer sur Lethe à son petit coup de pied. Plutôt que le lui rendre, il envoya son épaule dans la sienne avec un soupir soulagé. Il sentait son estomac se nouer quand il regardait son visage, mais il allait mieux, et c’était l’important. Il avait vraiment cru que…
Enfin, peu importe. Monsieur Malka était en route, et quelque chose lui disait que la température de la pièce allait baisser de quelques degrés à son arrivée. Les choses ne se déroulaient pas exactement selon son bon vouloir – ses pensées sautèrent jusqu’à Acheron, curieuses.

De la matière, s’il vous plaît.

Allison les rejoignit, côté Kharon, avec un mot pour le garde convalescent qu’elle avait laissé en plan pour en suivre un autre. L’échange tira un reniflement amusé à Simon (si Acheron devait se trouver un public, qu’il n’essaye pas auprès du cornu, c’était un combat perdu d’avance), et le regard interrogateur de son amie un sourire en coin pas vraiment explicite. Comment te dire. Ça allait être difficile à expliquer, toute cette histoire.

Les doigts de Lethe se faufilèrent jusqu’à lui et Simon s’en saisit avant qu’ils aient pu le chatouiller ; il haussa un sourcil dans sa direction, les serra et consentit à les lui rendre avec un sourire.

« Ma veste t’applaudit, et salue le sacrifice héroïque de la tienne. »

Il aurait fallu en faire une fresque, c’était d’un épique inénarrable.
Il se tourna vers Allison, pencha exagérément la tête sur le côté pour bien montrer qu’il jetait un œil à Kharon, et ajouta :

« Est-ce que notre sauveur a dû te servir de boussole ? J’ai cru comprendre que tu t’étais légèrement égarée. »

Il croisa les droits, faisant mine d’inverser la droite et la gauche.
Il la taquinait, mais il était aussi curieux. Les murs n’avaient pas tous des oreilles.

S’il avait pu questionner ceux des toilettes au sujet de Maeve…


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Maeve Callaghan
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Maeve Callaghan

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La porte de la salle d'attente était déjà ouverte, mais de l'intérieur ne venait aucun son particulier. C'était vraiment bizarre, et le drôle de sentiment que ça lui provoquait tordait doucement l'estomac de Maeve. Bien entendu, tout ce qu'elle aurait pu imaginer s'arrêta net quand elle passa l'encadrure de la porte. La pièce semblait encore plus remplie que d'habitude, et à raison. Maeve se figea nette lorsqu'elle reconnut Acheron. Clairement, sa vue ne lui faisait pas du tout plaisir. Simon et Lethe étaient de son côté mais, de sa position, l'adolescente avait du mal à vraiment les voir. Un petit soulagement lui prit néanmoins de voir que Simon avait l'air d'aller bien. Il était conscient, en tout cas.
Kharon leur bloquait la vue, avec Allison, et leur demandait... d'attendre ? Pour ensuite prendre place et réveler que l'état de Lethe.

Le choc fit émettre un drôle de bruit de la part de Maeve, proche d'un couinement, qu'elle etouffa tant bien que mal en portant une main à sa bouche. Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Le sang, le ... la lame ? Ses yeux se portèrent instinctivement sur Kharon qui semblait le coupable idéal dans sa tête, sachant ce qu'il s'était passé la veille. Mais bizarrement, le borgne n'avait pas l'air de souffrir. Bien au contraire. Maeve était vraiment plus que confuse, mais son sentiment se transforma en colère silencieuse aux mots d'Acheron. Encore et toujours la même question vint effleurer son esprit : c'était. quoi. son. problème.
Elle serra la machoîre pour s'éviter de rétorquer quoi que ce soit et chercha plutôt Andrew du regard. Ce fut à ce moment-là aussi qu'elle se dit que ça ne servait à rien de rester plantée devant la porte, d'autant plus que Malka n'allait certainement pas tarder. Du coup, elle fit un pas de côté et se plaça stratégiquement dans le coin de la pièce le plus proche de la porte, mais aussi le plus éloigné de tout le monde.
Au vu des échanges, elle se sentait terriblement comme une intruse. Est-ce qu'on lui répondrait si elle demandait des explications ? Elle se tourna vers Andrew qui serait certainement le plus à même à bien vouloir lui répondre et qui n'était pas déjà occupé comme Simon et Allison entre eux.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? On ne devrait pas l'emmener à l'infirmerie ou quelque chose comme ça ? »

La question « Et qu'est-ce qu'il fait là ? » avec Acheron en tête lui brûlait la langue, mais elle était encore assez consciente pour se rendre compte que ce n'était pas polie. Elle au moins était décente, pas comme lui qui la critiquait ouvertement et pour aucune raison à part, quoi ? De l'inquiétude pour son petit copain ?


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Sans rancune


A chaque contact entre vous et Lethe, vous sentez le regard d'Acheron glisser un tant soit peu dans votre direction. Jamais directement ; il ne pose pas vraiment les yeux sur vous, mais ça suffit à vous donner l'impression d'être observé.
Aucun sentiment particulier ne supplante l'autre. Vous seriez bien incapable de dire si vous voir répondre aux gestes de son collègue énerve le garde en blanc ou si, au contraire, il trouve rassurant de ne pas vous voir faire trois pas en arrière à chaque fois qu'il tend la main dans votre direction.
Un mur d'indifférence teinté d'ironie.
Pas le plus simple à décrypter.

La main de Lethe, lâche entre vos doigts, revient se poser sur sa jambe lorsque vous la lui rendez — accompagnée d'une grimace qui, comme souvent, tourne vite au sourire.
En réponse à votre commentaire, sa tête et ses épaules se penchent légèrement en avant, bras ramené contre son torse comme pour mimer une salutation distinguée.
Tout le plaisir est pour moi.

Pendant ce temps, près de la porte, vous faites un pas vers la droite. Un peu plus loin d'Acheron, Lethe et Simon ; un rien plus près de Kharon. Relativement isolée, malgré tout. Avec Andrew de l'autre côté de la table basse, il ne reste qu'Allison dans vos parages immédiats.
Lorsque vous élevez la voix, Lethe vous glisse un nouveau regard — et laisse filer un rire de gorge sans joie aucune.

« Naaan. Pas d'infirmerie pour les serial killers, sucre d'orge. On les recycle. »

A cela — ou son ton amer, peut-être — Acheron penche la tête sur le côté.
Mais il ne dit rien.
Andrew, lui, quitte des yeux les deux gardes pour vous adresser un sourire conciliant.

« Rien qu'un infirmier puisse gérer, je le crains. Mais Acheron est là pour ça, ne vous en faites pas. Lethe est entre de bonnes mains.

— Dommage, je sai — »

La main du garde en blanc vient couvrir le visage de son collègue, sans violence aucune. Il laisse filer un soupir frustré, mais un rire finit par lui échapper en essayant de se libérer.
Beaucoup d'affection.

A distance, en direction du bureau de monsieur Malka, vous entendez une porte claquer.
Pas de doute que les bruits de pas vont suivre.

Et ils vont être pressés, à priori.

▬ Votre personnage dispose à présent de cinquante-et-une options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Vous placer / rester près de Lethe et Acheron. { 1 - 6 }

• Vous placer près d'Andrew. { 2 }

• Vous placer près de Kharon. { 3 }

• Vous placer / rester à distance de tout le monde. { 4 }

▬ Vous pouvez également parler à qui bon vous semble.

L'ordre de réponse est : Chacun d'entre vous, avec un PNJ au milieu si besoin.


Bonne chance.


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Allison Banks
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La réponse du garde - celui qui donnait l'air d'avoir fait une rencontre fortuite et relativement désastreuse avec un duo maléfique composé d'une fourchette en argent et d'un club de golf - eut au moins le mérite d'apprendre à Allison qu'il était toujours capable de communiquer. Plus que lorsqu'elle avait quitté la pièce, par ailleurs. On concède le bonus "a les mêmes effets que l'ibuprofène" à son pote langue de vipère.
Te donne la migraine en trois secondes, puis te la retire avec le sourire. De préférence en t'enfonçant un pieu dans le cerveau au passage. Un véritable cadeau, cet homme.
Et à part le talent de haut niveau d'Acheron en acupuncture, c'était bien tout ce que cela lui apprenait.

« Je me porte comme un charme, joli cœur. J'ai eu une petite baisse de régime, mais c'est reparti. » Elle lui concéda l'amélioration de son état d'un hochement de tête.

Roula des yeux en choeur avec le soupir de Kharon, aussi - music to her ears - à la nouvelle note d'humour du petit copain tout de blanc vêtu. Il a pas de bouton off celui-là, d'accord.
Au moins il avait un public conséquent pour son humour, en témoigna aussitôt Simon, jusqu'ici silencieux :

« Est-ce que notre sauveur a dû te servir de boussole ? J’ai cru comprendre que tu t’étais légèrement égarée. » Ajouta-t-il après avoir répondu à Lethe, et Allison lui renvoya un sourire qui flirtait allègrement avec la grimace.

Au moins il n'avait pas perdu sa langue.
La droite et la gauche, c'est ça.

« Tu sais bien que nous les femmes, nous n'avons aucun sens de l'orientation. » Rétorqua-t-elle d'un air exagérément affligé - bien sûr, hein, ça va de soi. « Heureusement que ces messieurs sont parfaitement gentlemen, sinon j'aurais pu atterrir dans des oubliettes. »

Son regard passa de Kharon à Acheron.
Rien à leur reprocher, définitivement.
Mais tant qu'on n'allait pas lui chercher plus de noises sur sa petite balade, la californienne n'avait pas non plus l'intention de retourner le couteau dans la plaie. Alors que Maeve enchaînait sur la réaction normale qui aurait été d'emmener le blessé auprès de professionnels soignants - ce qui aurait été bien, oui, si la situation avait quoi que ce soit de normal justement - Ally se contenta de se décaler un peu vers le fond de la pièce, dépassant Kharon pour se rapprocher d'Andrew.
Ainsi, elle avait elle aussi le reste de l'assistance en visu. Ce qui n'était jamais désagréable.

Pendant ce temps, Lethe faisait démonstration de son grand amour pour sa colocataire, et le policier de garde confirmait qu'un chirurgien pouvait bien aller se rhabiller pour être utile à quoi que ce soit en ces temps douloureux.
Pour ce que ça lui apportait, à elle, en tout cas...
Allison se félicita d'avoir reculé un peu, cela dit, lorsqu'un écho de claquement de porte avertit tout le monde que le grand Manitou était à une minute de venir à tous leur passer un nouveau savon.
Good times en perspective.
Le prof arrive, tout le monde sous les tables.




Simon Brillant
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Simon hocha la tête à la réponse d’Allison, comme si tout était parfaitement normal, sans omettre un regard en coin aux gentlemen en question – il ne savait pas exactement ce qu’elle reprochait au deux gardes, mais il y avait de la tension dans l’air. Du type fenêtre cassée pour le premier, et humour douteux pour le second. Elle avait une âme facilement froissée, et ce n’était pas une spécialité de femme.
En entendant Lethe répondre à Maeve, le jeune homme coinça une ligne droite pensive sur ses lèvres ; évidemment, que ça allait rester, et les avoir tous les deux dans la même pièce n’allait pas être de tout repos. S’ignorer ? Ah, ça aurait été trop beau. Simon avait l’habitude de côtoyer du monde, assez pour savoir que l’on préfère toujours se taper dessus plutôt que se coudre les lèvres.

Alors avec Acheron par-dessus le marché…
Tensions. Les deux compères s’entendaient très bien, et lui n’avait rien contre eux, mais il n’empêche.

Ce serait bête de s’agiter à peine la plaie cautérisée.

Une porte claqua dans le couloir et le tira de ses pensées. Allison avait migré vers le fond de la pièce, où se tenait Andrew, mais il ne jugea pas utile de l’imiter. Qu’il le retrouve dans un coin isolé ou sur les genoux de Lethe et Acheron, monsieur Malka lui percerait un trou entre les deux yeux à la moindre occasion.
Tu le cherches, aussi.

Il croisa les bras, jeta un œil à la porte d’où le chef de la police n’allait pas tarder à débouler, et lança :

« Le grand chef arrive, faites semblant d’être sages. »

On ne voudrait pas le vexer ou le mettre dans de mauvaises dispositions.
De pires dispositions, disons – il avait commencé la journée en hurlant, après tout.

Il se défoulait peut-être.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
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Maeve Callaghan
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Maeve fixa Lethe, toujours aussi sympathique malgré son état. Elle n'avait visiblement pas à s'inquiéter et Andrew vint confirmer cela aussi. Donc la présence d'Acheron était nécessaire. En quoi, elle ne comprenait pas mais elle voulait bien le croire. Au moins il empêchait Lethe de lui parler, mais d'un autre côté l'adolescente ne se voyait pas laisser ça couler comme ça. Quelque chose n'allait pas, elle ne comprenait pas et ignorer n'était clairement plus la bonne stratégie. C'était bizarrement puéril, comme une dispute de lycéennes, mais quelle était la raison derrière les remarques passives-aggressives de Lethe à son égard ?

Au loin, elle entendit une porte claquer. Pensant que c'était certainement Malka qui arrivait, Maeve se redressa un peu mais resta où elle était. Tant qu'elle ne bloquait pas la porte, c'était tout ce qui lui importait. Elle ne tenait pas vraiment à s'asseoir pour le moment, elle le ferait quand une partie du public se retirerait. Elle ne voulait pas non plus passer trop près d'un garde juste pour rejoindre Andrew. Non, ça allait, elle était bien là où elle se trouvait pour le moment.
Dans tous les cas, où elle en était ? Son regard et ses sourcils froncés se retournèrent du côté de Lethe dans l'espoir d'éclaircir deux trois petites choses. Elle ne fit pas attention à l'intervention de Simon, clairement.

« Ça ne me fait pas plaisir de voir quelqu'un dans le mal, hein, même si ce quelqu'un est aussi désagréable.
C'est toi qui m'a tuée mais on dirait que c'est moi qui t'ait fait une terrible offense.
»


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Des deux gentlemen, un seul fait l'effort d'un demi-sourire ; l'autre vous accorde un bref regard, puis retourne aussitôt contempler la porte.
Rien d'inhabituel, donc.
Vous notez tout de même une certaine dose de préoccupation dans l'expression du policier à la mention de votre escapade et de l'aide — inestimable, semble-t-il — des deux gardes. Il semble évident qu'il en pense quelque chose. Voire qu'il a des détails à y redire ou sur lesquels des précisions ne seraient pas de trop ; et si là encore il reste silencieux, impossible de dire pourquoi.

Le claquement de porte, en soi, ne tire que peu de réactions à l'assemblée. Acheron reste impassible ; Lethe réussit enfin à repousser sa main loin de son visage, et vient la plaquer contre la jambe du coupable avec un sifflement censé, vous supposez, être menaçant. Kharon fixe le sol en tapotant des doigts contre le manche de la faux qu'il a dans les mains.
Andrew, lui, a joint ses mains dans son dos et jeté un coup d’œil à celle d'entre vous qui l'a rejoint. Celui qu'il lance au reste de la pièce ne vous apprend guère grand chose — si ce n'est, peut-être, qu'il s'attarde un rien plus longtemps sur le garde en blanc.

Votre remarque, en revanche, fait soupirer le policier.

« Soyez sages, plutôt. »

Pas de reproches particuliers dans sa voix. À priori, en ce qui le concerne, tout le monde est sage.
Pour l'instant.

Lorsque vous prenez la parole, le sourire qui était revenu sur les lèvres de Lethe se meurt sur une courbe plus fausse que le plus évident des mensonges. Dos contre sa chaise, yeux clos, il hausse les épaules.

« Wow. Super. Ça nous fait un truc en commun. » L'angle de son sourire se fait amer ; il détourne le regard, son attention volée un bref instant par la silhouette d'Acheron qui se relève. « Et je croyais que tu voulais pas me parler ? Éviter de renouveler l'expérience, tout ça. Au cas où je veuille te désintégrer. Encore. »

Dans le couloir, les bruits de pas se rapprochent. Un instant, ils sont noyés par le raclement de la chaise qu'Acheron tire derrière lui ; à aucun moment, en venant la replacer près de celle de son collègue, il ne fait mine de vouloir la soulever.
Le crissement est désagréable. Vous doutez qu'il ne s'en soit pas rendu compte.
De là à dire s'il le fait exprès ou s'il n'a juste aucune envie de faire le moindre effort, c'est autre chose.

« Lethe ne vous ferait pas de mal. » Lent et indolent, il s'assoit au bord de la chaise — forcé contraint de laisser de l'espace pour sa faux. « Et n'y prendrait pas plaisir, si c'était le cas. »

Sourd au grondement de son collègue, il poursuit :

« Moi, si, annonce-t-il, factuel et désintéressé. Alors si quelqu'un dans cette pièce tient tant à sous-entendre que Lethe puisse être un fou furieux. Un danger public. Un tueur. Je me ferai un plaisir de vous apprendre la différence. »

Le ton a beau être neutre, la menace derrière ses mots n'en est pas moins réelle. Et peu importe la façon dont vous regardez les choses, il vous semble parfaitement sérieux.
La claque qui résonne contre la cuisse d'Acheron, cette fois, est si violente que la chaise en grince.
Le regard scandalisé du collègue qui vient de le frapper — le même que lui lance Kharon, depuis l'autre bout de la pièce — fait écho à celui d'Andrew et aux pas qui viennent s'arrêter dans l'encadrure de la porte.

Le chef de la police, sourcils froncés, fusille le garde en blanc du regard à peine un pied posé dans la pièce.

« Acheron.

— Monsieur Malka. »

Le sourire d'Acheron dégouline de sarcasme jusque dans sa voix. Impossible d'être plus passif-agressif que ça.
Le regard noir a beau être a sens unique — le garde laisse le sien se perdre quelque part entre le policier et le mur —, vous pouvez presque sentir l'électricité dans la pièce faire grimper la tension de dix crans.
Il faut qu'il aperçoive Lethe, derrière son collègue, pour que ses sourcils se haussent et que la fusillade en règle ne cesse.
Pour un peu, il aurait presque l'air inquiet.

« Qu'est-ce qui t'e — »

Le pas en avant amorcé par Yehonatan est stoppé net par la lame d'une faux à une poignée de centimètres de son torse.
Beaucoup trop rapide à la dégainer, pour quelqu'un d'ordinaire aussi lent.
Bras tendu, Acheron ignore l'exclamation de son collègue ; penche la tête sur le côté.

« Il est souffrant. Ne l'approchez pas.

— C'est pas la peine de le menacer ! Tu peux pas parler, comme tout le monde ?!

— Si. »

Mais non.
Yehonatan fusille de nouveau le garde du regard tandis que Lethe grommelle — et, une main sur le dos de la lame,  écarte la faux de son passage d'un geste décidé.
Vous notez deux choses. La première, qu'Acheron laisse le policier faire ; ça a même l'air de l'amuser plus qu'autre chose. La seconde, que ce dernier obéit malgré tout. Comme demandé, il ne s'approche pas. Il fait le tour de la table, à mi-chemin entre Kharon et Maeve, et ne fait pas mine de vouloir passer de l'autre côté.
Sa grimace en dit long sur ce qu'il pense de l'état du garde. Il ne commente pas, cependant.
Lethe non plus.

« Andrew ? »

Le policier arrache son regard à Acheron, qui range tranquillement sa faux ; cligne des yeux, fronce les sourcils. Se concentre.

« Je pense que je. Ferai le rapport de ce qui s'est passé plus tard, si ça ne vous dérange pas. » Son supérieur hoche la tête. « Je tiens juste à signaler que j'ai demandé à mademoiselle de vous apporter un mot, et qu'elle s'est apparemment perdue en chemin. Il n'est pas impossible qu'elle ait été seule avec Acheron ou Kharon à un moment donné. »

En entendant ça, Yehonatan vous adresse un froncement de sourcils ennuyé. Heureusement pour vous, ceci dit, il préfère semble-t-il décalquer proprement du regard le premier des deux gardes cités plutôt que s'attarder trop longuement sur votre supposé sens de l'orientation handicapé.

« Bien. Mademoiselle Banks, je vais vous recevoir. Avec ou sans Kharon, selon votre bon vouloir. Pour ce qui est du reste d'entre vous... »

Il soupire. Passe une main sur son visage ; repose brièvement les yeux sur Lethe.
Préoccupé.

« La présence d'Acheron sera tolérée. Au moindre problème, cependant, il sera sorti de la pièce. Point final, gronde-t-il dans sa direction. Lethe reste ici. Si son état empire, Acheron a la permission de l'escorter hors de la pièce. Du reste, les mêmes règles qu'avant s'appliquent. Pas de messes-basses, pas de menaces. Restez tranquilles. »

Son regard se reporte sur Kharon ; sur celle d'entre vous qui est censée l'accompagner.
Alors, seule ou non ?

▬ Votre personnage dispose à présent de sept options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Demander à être interrogée seule. { 2 - 4 - 6 }

• Accepter d'être interrogée en compagnie de Kharon. { 1 - 3 - 5 }

Ce choix concerne Allison.
L'ordre de réponse est : Allison, PNJ.


Bonne chance.


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Allison Banks
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Allison Banks

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Depuis sa position au fond de la pièce, Allison avait une vue privilégiée sur toute la scène, et boy, il y en avait, des choses à voir. A peine Simon eut-il lancé sa petite pique - très proche de celle qu'elle-même s'était faite intérieurement - que Maeve vint remettre son conflit personnel avec Lethe sur le tapis, arrachant une grimace à la californienne. Et elle n'était pas la seule.
La jeune femme se fit la réflexion que tout ce qui suivit aurait bien mérité d'être observé depuis un transat, magazine people et cocktail chargé en vodka à la main ; Acheron poursuivit son interprétation de psychopathe, Yehonatan entra pile au bon moment (où étaient les percussions, elles manquaient à la scène là) et d'un seul coup il y avait limite trop de lignes à tracer entre trop de gens.
Ally se contenta donc d'assister sagement aux prises de bec, tout en alignant les mentions "bitter ex" et "jealous friendzoned bff" dans un coin de sa tête.
Son intervention se limita à retenir une grimace lorsque les projecteurs lui revinrent dessus sous la forme d'un Andrew qui ne manqua pas de cafter sa petite balade auprès de son supérieur. Ally répondit au froncement de sourcils de ce dernier par un air d'une neutralité polie. Heureusement que l'autre bande de clowns tristes était suffisamment distrayante pour accaparer la majorité de son attention.

« Bien. Mademoiselle Banks, je vais vous recevoir. Avec ou sans Kharon, selon votre bon vouloir. Pour ce qui est du reste d'entre vous... »

La jeune femme soupira discrètement durant l'énumération d'instructions qui suivit - celles qui n'étaient jamais suivies par qui que ce soit dans cette pièce, visiblement - et décroisa les bras en jetant un regard à Simon dans son coin.
Puis, plus marqué, à Kharon à sa gauche :

« Avec, évidemment. Si courir partout ne t'a pas encore trop fatigué, mon poussin. »

Elle n'attendit pas d'avoir posé le premier point à sa phrase pour retraverser la pièce dans l'autre sens et passer l'encadrure de la porte. Mains dans les poches de son trench, et qu'on en finisse.

« Essayez de ne pas vous entretuer, les chéris, d'accord ? Le dernier à étrangler quelqu'un gagne un Banana Split. »

Sauf lui. Articula-t-elle alors en silence avec une touche d'humour acide bien perceptible, en faisant tourner un index vers Acheron.
Il en fallait, du second degré, dans le coin.
Pour l'instant, Allison avait surtout le sentiment d'avoir besoin d'une grosse poche de glace pour mettre sur sa migraine, et d'un grand verre de martini pour aller avec. Après quoi il serait temps de revenir sur tout ce qui s'était passé - et, probablement, de pousser d'encore plus hauts cris en son for intérieur.
En son for intérieur ou pas.




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Sans rancune


Yehonatan hoche la tête. Avec, donc. Tout en vous laissant vous diriger vers la porte, il pose le regard sur le garde dont vous avez accepté la présence. Il va bien falloir qu'il suive.
Et autant dire que le poussin a l'air tout sauf ravi.
Qui du surnom ou de votre choix ne lui a pas plu, difficile à dire — mais la froideur de son visage et l'angle de ses sourcils lui donnent des airs de VIP forcé contraint d'aller faire la queue. C'est indéniable. Fierté froissée.
Malgré le bref silence et son immobilité quasi-parfaite, il se relève. La faux dans son dos est tirée de son harnais d'un geste habile et habitué. Elegant, presque.
Lorsqu'il traverse la pièce à son tour, c'est pour venir s'arrêter devant Acheron. Il lui tend les deux faux des deux mains, visage parfaitement neutre lorsque ce dernier s'en saisit avec l'ombre d'un sourire aux lèvres.

Le chef de la police en  profite pour aller tapoter le bras de son subordonné. Aucun mot n'est échangé entre eux ; il se contente de désigner Lethe et Acheron (et Simon ? et Kharon ?) d'un signe discret de tête, et cela semble suffire. Andrew acquiesce — sérieux, attentif — puis laisse son supérieur marcher d'un pas décidé vers la porte.
Désarmé, Kharon se poste à côté de la porte et attend. En silence, toujours. Pas qu'il y ait grand chose à dire de son côté, quoi qu'il en soit — il se contente de suivre et d'attendre que votre guide ouvre la marche.
Votre dernier commentaire tire un rire bref au garde en blanc, qui cale paresseusement les faux contre son épaule. Son collègue, à sa gauche, porte sa main à ses lèvres et vous envoie un baiser.

« T'en fais pas. On va s'étrangler de manière éducative. »

Et vu son ton de voix rien moins que suave, vous doutez vraiment du côté éducatif de ce qu'il peut avoir en tête.
Le commentaire de Lethe finit de pousser Kharon à la porte. Pas de réponse de sa part, mais son départ dans le couloir en dit suffisamment long — et à en juger par les yeux levés au ciel de Yehonatan, il n'en pense pas moins.

« Vu votre état, évitez les efforts non-indispensables. » Le "oui papa" du convalescent, sarcastique au possible, est ignoré de bout-en-bout. « Si quelqu'un doit revenir me déranger parce que vous faites n'importe quoi, assène-t-il d'une voix dure, ça va très mal se passer. Vous êtes prévenus. »

Au sourire d'Acheron, et malgré son silence quasi-respectueux, vous devinez que ses menaces ne lui font pas bien peur. Il n'a pas l'air de le prendre au sérieux. Du tout.
Le policier fusille une énième fois le garde des yeux.

Puis, et seulement puis, il embrasse une dernière fois la pièce du regard et ferme la porte derrière vous et Kharon.

Les autres restent.



Lorsque la porte se referme, un bref silence s'installe.
Bref.
Le temps pour les bruits de pas de s'éloigner (quoi que l'un des trois ne fait quasiment pas de bruit, vraiment), pour Andrew de se rapprocher de la chaise abandonnée seule près de la table basse, et d'un seul coup Lethe se tourne vers son collègue — avec au bout de la langue un sifflement si parfait que, yeux clos, vous auriez sans doute pensé à un serpent avant de visualiser un humain.
Enfin. Humain.
Daemon, probablement. La nature des gardes n'est pas ce qu'il y a de plus clair.

« Tu — »

Acheron penche la tête sur le côté, sans se tourner vers lui. Lethe lui frappe l'épaule sans douceur, puis reprend dans une langue étrangère.
Vous ne la connaissez pas. Même à l'écoute, elle ne vous dit rien ; étrangère au possible. Bizarre, presque. Vous arrivez aisément à identifier qu'il ne s'agit d'aucune des langues de vos répertoires respectifs, et à bien y réfléchir elle ressemble un peu à quelque chose que l'un d'entre vous aurait pu entendre vers le hall, mais rien que vous ne puissiez identifier.
Andrew ne perd pas de temps à réagir. Chaise en mains, il la pose là où il se tenait jusqu'alors et fronce les sourcils en direction des gardes — dont l'un continue d'invectiver l'autre avec un amour tout relatif.

« Vous devez vous exprimer dans une langue que je puisse comprendre. »

Lethe lui fait la grimace.

« Note que j'ai refusé d’obéir. On n'est plus à ça près, hein. »

Le policier pose sur eux un regard grave. Hésite ; écoute Acheron reprendre dans une langue similaire, la voix calme, plate, dénuée d'émotions, et s'assoit en grommelant.
Il ne peut pas vraiment les en empêcher. Pas sans les séparer.
Et il ne peut pas les séparer. Juste les mettre à la porte.
Le serpent se mord si bien la queue que vous n'êtes probablement pas très surpris de le voir se saisir d'un bloc-note et d'un crayon, dans la poche de sa veste, et de noter le manque de coopération en retenant un soupir.

La meilleure des journées pour lui, vous n'en doutez pas.

▬ Votre personnage dispose à présent de sept options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Écouter Acheron et Lethe. { 2 - 6 }

• Interrompre Acheron et Lethe pour parler à l'un/l'autre/les deux. { 1 - 5 }

• Parler à Andrew. { 3 }

• Faire vœu de chasteté. { 4 }  (non, vous taire)

L'ordre de réponse est : Simon ou Maeve, PNJ, Maeve ou Simon, PNJ. Sauf dans le cas où le premier déciderait de juste se taire ; dans ce cas, pas de réponse PNJ entre vous.

Bonne chance.


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Simon Brillant
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Simon Brillant

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Mais je suis sage, faillit rétorquer Simon avec le ton insupportable du premier de classe ; au bonheur de l’assemblée (et surtout du policier), il s’en abstint néanmoins. C’est monsieur Malka, qui ne l’est pas, à jeter des pavés à tout va et piétiner ses propres règles comme s’il se trouvait au-dessus du reste du monde.
Et s’il n’était pas imbu de lui-même, pas de chance, il en donnait bien l’air. Quelques soucis de communication de ce côté-là également.

S’il s’en moque, grand bien lui fasse.

Au moment où il crut que le silence allait s’éterniser jusqu’à l’arrivée de leur geôlier d’une matinée, Maeve ouvrit la bouche ; et dès les premiers mots, Simon sentit ses muscles se crisper imperceptiblement. Quand elle mit un point final à la phrase, il ne put s’empêcher de lui jeter un regard courroucé.
Encore. Pourquoi. Que cherchait-elle à faire, à planter le bâton dans la fourmilière de la sorte ? Elle attendait des excuses, peut-être ? A faire montre de sa grande mansuétude malgré la situation ? Ses yeux se posèrent sur Lethe, qui s’était rencogné au fond de sa chaise. La courbe amère de son sourire, vite suivie par le geste d’Acheron, lui fit presque craindre un sursaut d’humeur envers Maeve. Mais le garde en blanc se contenta de racler généreusement les quatre pieds de la chaise contre le sol, au grand plaisir de son auditoire. Bien. Si ce n’était pas passif-agressif, il ne savait pas ce que c’était.
Protecteur.

« Lethe ne vous ferait pas de mal. Et n'y prendrait pas plaisir, si c'était le cas. »

Ils étaient d’accord là-dessus.

La suite lui noua une corde au cou – Simon jeta à Acheron le même regard qu’à peu près tout le monde dans la pièce, immobile, le bruit de la claque plein les oreilles. Il avait l’air parfaitement sérieux, et de son humble avis, le frapper n’allait pas y changer quoi que ce soit. Trop protecteur. Il se repassa les paroles de Lethe en boucle, un peu déboussolé. Ah ça, pour se faire détester…

Comment peut-on en arriver là ?
Est-ce qu’il tenait tant que ça à se faire écrouer et assis sur une chaise dans un bureau, lui aussi ?

La silhouette de Yehonatan se découpa dans l’encadrure de la porte à cet instant précis, et son premier mot fut pour leur bourreau en devenir. Pas de surprise dans l’acidité à peine masquée de leur très bref échange – en revanche, Simon crut bien sentir son cœur s’échapper de sa poitrine quand le garde lui donna l’impression de vouloir découper le chef de la police en deux.
Lethe s’en indigna bruyamment, et Simon les fixa en se demandant qu’est-ce que diable il avait pu se passer entre eux pour qu’il refuse même que monsieur Malka s’approche de Lethe. Il ne s’entendait pas avec lui, bien, mais tout de même…

Il le suivit des yeux quand il contourna la faux, l’air inquiet, pour s’approcher d’Andrew. Comme il l’avait pensé, il n’y avait pas d’indifférence. Juste de l’amertume.

En revanche, des nœuds relationnels, ça, il y en avait un paquet. Incapable de se détendre, Simon resta aux aguets, oreilles grandes ouvertes, les yeux tantôt sur les uns, tantôt sur les autres. La mention à la croisière ratée d’Allison faillit le faire sourire ; pour ce qu’ils en savaient, elle s’était peut-être même retrouvée seule avec les deux. Encore un détail qui allait faire plaisir à monsieur Malk –

… Ah.

« Bien. Mademoiselle Banks, je vais vous recevoir. Avec ou sans Kharon, selon votre bon vouloir. Pour ce qui est du reste d'entre vous... »

Il attrapa au vol le regard préoccupé qu’il adressa à Lethe. Simon se mordit l’intérieur des joues, un peu en colère. Hypocrite, va. Puisqu’il ne respectait pas ses propres règles, il ne voyait pas pourquoi lui aurait dû en avoir quelque chose à faire.
Tranquilles, bien entendu. Aucun problème.

Les interventions d’Allison et Lethe eurent le mérite de le dérider et il plaqua à nouveau un sourire sur ses lèvres – il sentait encore la tension des dernières minutes lui remonter le long des os et c’était désagréable. Fatigant, presque.

« Je préfère les tartes à la fraise, mais merci quand même. Bonne chance. »

Chaque intonation l’agaçait. Trop de questions, pas assez de réponses.
Rien toutefois qui ne transparaisse sur son visage serein.

...

Il remit finalement le dos contre la chaise, calant un soupir entre ses côtes. Il ne tourna pas la tête vers les deux gardes à sa droite quand ils se mirent à parler dans une langue dont les accents ne lui disaient rien, se contentant d’un regard en coin. Le ton n’était pas cordial (surprise) et Andrew tiqua immédiatement. Tout le monde dans cette pièce n’en était plus à ça près, et après avoir frôlé l’œil blessé de Lethe des yeux, un frisson le parcourut.

Ses doigts tapotèrent le bord de sa chaise, pensifs. Sans avoir rien d’intelligent à dire (ou juste des interrogations qui se seraient perdues dans le secret de la confession), il décida d’écouter la dispute des deux amis, comme si se concentrer allait l’aider à séparer les mots et leur trouver un sens quelconque.

Il était bon en langue, mais celle-ci, il ne l’avait jamais entendue.


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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


If we're gonna stand, we stand as giants:

Maeve Callaghan
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Maeve Callaghan

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Parfait. Tout simplement parfait.
Maeve était prête à rétorquer lorsque le raclement de chaise vint l'interrompre. Bouche semi-ouverte sur une réplique qui ne sortira pas, l'adolescente fixa, déconcertée, le garde en blanc. Ce que ce dernier lui offrit juste après lui glaça le sang. Que répondre à ça ? Et... quoi ? Son cerveau tournait dans le vide. Pour sûr, Acheron avait été désagréable aussi depuis leur arrivée aux bureaux, mais de là à la menacer aussi ouvertement devant un policier ? Et pourquoi ? Simon et Allison la regardaient aussi de travers alors qu'elle se trouvait dans son bon droit de vouloir éclaircir ce que Lethe pouvait avoir contre elle. Il avait le droit de sous-entendre des choses à son sujet sans qu'elle ne réagisse ?

Maeve sentait comme une masse se former dans sa gorge alors qu'elle se demandait comment elle allait pouvoir rester dans la même pièce que ces deux-là. Elle avait dit à Malka qu'elle resterait, mais sûrement qu'il comprendrait si ça allait trop loin, non ? Andrew comprendrait, en tout cas, elle imaginait. Mais trop obstinée pour son propre bien à bien des égards, elle décida de voir comment ça allait se passer. Sûrement que si elle se taisait enfin pour de bon, les choses seraient plus supportables.
Encore un peu sous le choc, ses émotions en zone de turbulence et ses idées dans tous les sens, Maeve croisa les bras et recula un peu plus contre le mur à l'arrivée de Malka. Elle suivit les échanges à moitié, vu que ça ne la concernait plus. C'était au tour d'Allison de se faire interroger. Ce qu'elle retint, en tout cas, c'était qu'il y avait une drôle de tension entre Malka et les deux autres gardes. Pas besoin d'être un génie pour le deviner, mais quelque chose la dérangeait. Compliqué, compliqué.
Elle ne pensa rien non plus du fait que Allison était partie se promener sans surveillance. Vraiment, plus rien ne la surprenait. Y'a eu une mention de banana split, puis de tarte aux fraises, et de nouveau Maeve se sentait à dix milles lieux de là.

Qu'est-ce que je fais là.

Finalement, la moitié des personnes présentes s'en alla.

La tension ne quitta pas ses épaules avec le départ de trois personnes sur six. Le pire du lot était toujours là. Elle qui pensait que ça allait mieux, clairement pas.
Le plus discrètement possible, comme une souris ne voulant pas attirer l'attention, Maeve glissa sur vers la chaise la plus proche, de l'autre côté du trio extraordinaire. Elle leur faisait face, mais c'était mieux que rien. Dans tous les cas, elle s'installa et se courba en avant pour reposer sa tête entre ses genoux. Ses bras vinrent se poser au dessus de sa tête. Elle jouait littéralement la tortue ou l'autruche, comme ça, mais c'était une position qui la réconfortait et au moins elle n'aurait pas à se demander où elle pouvait poser le regard. Sur le mur ? Sur les gardes ? Sur Andrew ?
Et si quelqu'un avait quelque chose à y redire, elle n'aurait qu'à l'ignorer et faire la morte. C'était ce qu'on voulait d'elle, non ?
Ainsi postée, ses oreilles étaient tout ce qu'il lui restait pour avoir un visuel sur la situation. Lethe et Acheron avaient commencé à se parler dans la langue bizarre qu'elle avait entendu plus tôt, il semblait. Elle ne comprenait rien, mais ne pouvait rien faire d'autre qu'écouter de toute façon.


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Sans rancune



Maeve.

Le crayon d'Andrew ne fait presque pas de bruit lorsqu'il vient gratter le papier du bloc-note. Vous entendez le tissu de son pantalon et de sa veste se froisser chaque fois qu'il réajuste sa position ; mais en dehors de ça, à priori, il reste tranquille et ne semble pas vouloir se déplacer outre mesure.
Parler non plus.
Les deux autres, en revanche, n'arrêtent pas.

Et vous, vous les écoutez attentivement.

En vous concentrant sur le contenu, vous finissez par remarquer quelque chose. Impossible de comprendre ce qu'ils disent — la langue vous est toujours inconnue, et reste de fait indéchiffrable —, mais les mots commencent à se détacher les uns des autres par endroit.
Et lorsqu'ils se détachent, vous constatez deux choses.
La première, qu'ils ne vont pas tous ensemble. L'accent reste le même du début à la fin de la phrase, d'un côté comme de l'autre, mais les tonalités glissent et dérapent du tout au tout d'une syllabe à la suivante.
La deuxième, que vous en reconnaissez. La prononciation est un rien étrange, pas forcément celle à laquelle vous vous attendriez pour les langues en question, mais vous repérez certains mots. Rien d'important — rien qui vous permette de savoir de quoi ils peuvent parler — mais en entendre ne serait-ce qu'un seul suffit à vous convaincre qu'ils ne parlent pas une langue inconnue.

Ils en changent juste constamment.
Presque à tous les mots, à priori.

L'exercice se fait sans heurt ni la moindre once d'hésitation. Vous ne repérez pas de logique particulière derrière les transitions ; vous n'arrivez pas à toutes les entendre, d'ailleurs — ils parlent vite, et l'accent n'aide pas.
De là où vous êtes, en tout cas, vous auriez tendance à dire qu'ils glissent d'une langue à la suivante à la suivante à la suivante sans ordre prévu. Au hasard.

Incroyablement compliqué. Mais vous pouvez comprendre l'avantage.
A moins de parler chacune des langues utilisées et d'être habitué à cette gymnastique mentale, impossible de comprendre quoi que ce soit.

Aussi efficace qu'un langage inventé de A à Z.

Tandis que vous écoutez, le ton de Lethe passe de la remontrance claire et nette à quelque chose de plus âpre ; doux-amer par endroits, personnel dans tous les cas, jusqu'à vous laisser l'impression d'entendre sa gorge se nouer la moitié du temps.
Vous ne savez pas de quoi il parle, mais vous savez que le sujet le touche. Lui tient à cœur. Et qu'il a beaucoup de choses à y redire, à l'évidence, vu l'insistance qu'il met à renvoyer vingt syllabes pour chaque réponse courte et monotone de son collègue.
Collègue qui, de son côté, reste égal à lui-même. Pas de saute d'humeur. Pas de colère. Pas de joie. Il s'accorde quelques silences et le temps de la réflexion entre deux grondements de Lethe ; laisse passer un semblant de surprise et un rien de contrariété une ou deux fois, mais rien de plus.

Vous entendez bien qu'ils ne sont pas d'accord. Ça, c'est évident. A minima, vous entendez qu'Acheron est sujet à une désapprobation un rien sévère — et que si lui-même voit le problème, ou juge que cela mérite de s'agiter de la sorte, alors il n'en laisse absolument rien paraître.
Du peu que vous avez vu le garde, cependant, vous n'avez pas l'impression qu'il soit du genre à s'inquiéter. Ou à laisser filtrer ce genre de sentiments. L'agitation de Lethe est évidente, mais celle d'Acheron ?
Difficile d'affirmer quoi que ce soit le concernant. Toujours.

Un bruit mat suivi d'un vague rire (Acheron, définitivement) file entre eux.

« Puis-je savoir en quoi monsieur Malka a besoin de nous ? Lethe a déjà été interrogé, ce me semble. »

Andrew fait claquer son carnet.

« Il n'a pas besoin de vous, soupire-t-il. Lethe doit rester, idéalement, pour... Au cas où quelque chose se passe. Ou qu'on ait besoin de lui poser des questions à la fin du dernier interrogatoire. Même chose pour les témoins, d'ailleurs. »

Au cas où.
Acheron laisse filer un "mmmh" pensif. Son collègue soupire.

« Si tu veux pas attendre, tu peux t'en aller. Personne te retient, melimēlon. »

Et tout le monde a le droit aux surnoms, semble-t-il.
Quoi qu'il en soit, Acheron ne répond pas.

« J'y pense, mais... » Andrew tapote des doigts contre son pantalon. « Vous n'avez pas eu l'occasion de sortir, contrairement à vos colocataires. Ça commence à faire long. Si vous avez besoin d'aller vous rafraichir ou de faire une pause cigarette rapide, il vaudrait mieux la faire maintenant. Tant que monsieur Malka ne risque pas de revenir. »

La voix d'Andrew est prévenante, mais vous le sentez ferme malgré tout. Et à raison.

Parce que tout le monde s'est perdu ou a pris son temps, jusque-là.





Simon

Andrew a l'air un rien contrarié lorsqu'il prend note de la discussion entre Acheron et Lethe, mais il le fait. Tendu, las, presque déçu, mais il le fait.
En ce qui le concerne, il semble évident qu'il aurait préféré que tout le monde se tienne à carreau. Est-ce que ça semble l'étonner pour autant ? Non.
Pas le moins du monde.

Tandis que les deux gardes conversent, vous voyez les émotions passer sur le visage de Lethe avec la clarté de ricochets sur une mer étale. Il a l'air et l'allure d'un homme trop expressif qui ne ferait aucun effort pour masquer ce qu'il ressent ; ses sourcils se froncent, ses lèvres se pincent, sa mâchoire se crispe. Vous le voyez à plusieurs reprises venir agripper le bras d'Acheron, puis poser le plat de la paume contre sa cuisse — entre autres gestes impatients mais silencieux qui ne vous étonnent qu'à demi, voire pas du tout. Lethe est tactile. Ça, vous l'avez bien compris.
Ce qui peut sembler plus étonnant, d'une manière ou d'une autre, serait à quel point Acheron paraît s'en moquer. Il le laisse faire ; ne réagit pas. N'en est pas dérangé, à priori, pour ce que vous pouvez en constater. Il vient parfois repousser sa main de celle qui ne tient pas les faux lorsqu'elle lui serre la cuisse ou le genou, mais le fait toujours avec une douceur manifeste — des gestes doux, sans jamais vraiment serrer, sans qu'à un seul moment on ne puisse interpréter quoi que ce soit venant de sa part comme un rejet brutal ou un stop aussi clair que net.
Il y a de l'attention, dans la manière dont il le touche. De la bienveillance. Rien qui ait l'air factice ou intentionnel au point de la comédie, non plus.
Pour autant que vous puissiez en juger, ça semble naturel. Vous n'avez pas l'impression qu'il fasse particulièrement attention au monde autour d'eux.
Et certes — en soi, voir Acheron se montrer doux n'est pas si étonnant. Il est plutôt lent ; indolent. C'est l'imaginer nerveux qui pourrait avoir quelque chose d'étrange. Mais jusque-là, il n'a pas vraiment donné l'impression d'être quelqu'un de particulièrement porté sur la compassion et la tendresse non plus.
Comme quoi.

Au-delà de l'affection évidente qui passe entre les deux hommes, malgré le ton parfois très sec de Lethe, vous ne voyez jamais leurs regards se croiser. Vous n'êtes pas le mieux placer pour en juger avec certitude — mais puisque le garde en blanc passe le plus clair de son temps à faire glisser le sien sur les jambes de son collègue, puis sur vos chaussures, puis sur le sol, puis sur le mur d'en face, le constat n'est pas bien difficile à formuler pour autant.
Il a beau lui répondre, il ne pose que rarement sinon jamais les yeux sur lui. Ou pas sur son visage. Ou pas dans ses yeux.
Ça n'a pas l'air de déranger Lethe. Soit il s'en fiche, soit il a l'habitude ; en tous les cas, il ne s'en offusque pas.

Au bout d'un temps, la discussion se clôt sur un point qui semble très définitif et la paume du blessé qui vient claquer contre le bras de l'autre. Acheron laisse filer un rire, regard posé sur la silhouette recroquevillée de Maeve, puis prend la parole.

Le temps que Lethe croise les bras et grommelle, il pose sa question ; et lorsqu'il l'a posée, son regard glisse vers vous.
Il ne se pose pas sur vous. Il reste vers vos hanches, et vous pourriez même vous demander, objectivement, s'il ne regarde pas plutôt Lethe.
Mais vous sentez que c'est vous qu'il regarde.

Le message passe très bien. Allez savoir comment.

Andrew se tourne dans leur direction et fait claquer son carnet avant de le ranger dans sa poche.

« Il n'a pas besoin de vous. Lethe doit rester, idéalement, pour... Au cas où quelque chose se passe. Ou qu'on ait besoin de lui poser des questions à la fin du dernier interrogatoire. Même chose pour les témoins, d'ailleurs. »

Acheron laisse filer un "mmmh" pensif dont Lethe profite pour venir vous pousser gentiment la jambe, un bref sourire aux lèvres ; juste après, il se retourne vers son collègue et soupire.

« Si tu veux pas attendre, tu peux t'en aller. Personne te retient, melimēlon. »

Acheron ne dit rien ; vous le voyez sourire, en revanche, et enfin poser vraiment les yeux sur Lethe.
Cette fois, c'est lui qui pousse gentiment sa joue tachée du bout de l'index.

« J'y pense, mais... » Andrew se tourne vers vous. « Vous n'avez pas eu l'occasion de sortir, contrairement à vos colocataires. Ça commence à faire long. Si vous avez besoin d'aller vous rafraichir ou de faire une pause cigarette rapide, il vaudrait mieux la faire maintenant. Tant que monsieur Malka ne risque pas de revenir. »

La voix d'Andrew est prévenante, mais vous le sentez ferme malgré tout ; le regard posé sur vous, sérieux, vient accompagner ses paroles.
Il ne vous parait pas sévère. Pas vraiment. Mais il n'a pas l'air d'humeur à devoir gérer un énième retard pour autant.

Aussi gentil soit-il probablement.

▬ Votre personnage dispose à présent de quinze options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Dire que vous préférez rester. { 3 - 6 }

• Demander à sortir. { 1 - 4 }

• Parler à quelqu'un avant de vous décider. { 2 - 5 }

Ces choix concernent Simon.

▬ Votre personnage dispose à présent de vingt-deux options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler à Lethe / Acheron / Andrew. { 3 }

• Demander à Simon de rester. { 4 }

• Encourager Simon à partir. { 2 - 5 }

• Faire vœu de célibat. { 1 - 6 } (vous taire, toujours)

Ces choix concernent Maeve.


L'ordre de réponse est : Simon, Maeve, PNJ.


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Simon Brillant
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Concentré, attentif aux mots, Simon l’était également aux gestes et expressions qui filaient le long du visage et du corps des gardes – surtout Lethe, toujours incapable de garder ses sentiments sous clé. Lui, ça l’arrangeait. Il abandonna l’idée de paraître discret pour tourner la tête et mieux les observer, curieux.
Il remarqua deux choses.

La première, que plus ils interagissaient, plus la familiarité devenait évidente. La tendresse, aussi. Ils se connaissaient et s’appréciaient, il n’avait plus aucun doute là-dessus. La manière dont Acheron acceptait que Lethe le touche, sans jamais le repousser, en disait long sur la chose. A les voir converser, échanger aussi bien verbalement que physiquement, il pouvait affirmer que rien n’était forcé. Les rouages glissaient, bien huilés par le temps.

La seconde, qu’ils ne parlaient pas une langue, mais plusieurs ; ils en changeaient simplement à chaque mot. Ce tour de force impressionna Simon, car au-delà de la connaissance nécessaire de toutes ces langues et l’entrainement pour pouvoir glisser de l’une à l’autre sans hésitation, c’était une excellente technique pour ne pas se faire comprendre des autres. Très pratique, en temps de guerre.
Ou en plein interrogatoire.

Le ton un peu amer de Lethe se conclut par une tape sur le bras de son collègue, et un rire de la part de ce dernier, tandis que Maeve continuait à se cacher sur son siège. Il ne savait pas ce qu’ils s’étaient raconté, mais il devinait au moins qu’aller trucider des gens pour défendre l’honneur de Lethe, c’était un non en lettres capitales pour le concerné. Acheron avait une drôle de manière de prendre la défense de son ami ; il ne pouvait pas ignorer que…

Il se mordit l’intérieur des joues, perplexe. Acheron était une énigme, et Simon détestait le peu d’indices qu’il lui fournissait pour décrypter son attitude. Mystère de A à Z. Et quand il le regardait sans le regarder, les yeux partout sauf sur son visage, un frisson lui courait le long de l’échine.
Il aurait tout aussi bien pu regarder Lethe, mais d’une manière ou d’une autre, Simon sentait le poids de son regard sur lui.

C’était dérangeant, de plus d’une façon.

« Il n'a pas besoin de vous. Lethe doit rester, idéalement, pour... Au cas où quelque chose se passe. Ou qu'on ait besoin de lui poser des questions à la fin du dernier interrogatoire. Même chose pour les témoins, d'ailleurs. »

Le jeune homme leva les yeux au ciel avec un semblant de sourire, toujours très sage et discret sur sa chaise. Des questions à poser à la fin, ça, il ne doutait pas un seul instant que monsieur Malka allait en avoir tout un paquet.
Ses yeux avaient de nouveau glissé vers Acheron à mi-chemin de la réponse, comme s’il craignait de le laisser à la périphérie de sa vision. Il cherchait toujours quelque chose qu’il ne trouvait pas sur son visage lisse.

Il aurait peut-être laissé couler, si Lethe ne lui avait pas parlé de lui. Il était curieux.
Et tu sais ce qui arrives aux gens qui poussent toutes les portes fermées, n’est-ce pas.

Son voisin lui poussa la jambe, et il lui rendit son sourire avec un petit coup de pied, surpris de voir Acheron répondre au « si tu ne veux pas rester tu t’en vas chéri » par un geste bizarrement familier. Ça, accompagné d’un sourire et du premier regard dans les yeux depuis son entrée dans la pièce.

Andrew le coupa dans sa contemplation muette de la scène, et il tourna la tête vers lui, sourcils haussés. Il ne s’attendait pas à ce qu’il lui propose de sortir, il avait au contraire pensé qu’après l’escapade ratée d’Allison et le voyage aux toilettes de Maeve, il ne veuille plus laisser quiconque sortir de la pièce. Seulement voilà, Andrew était gentil, et s’inquiétait des jambes qu’il n’avait plus bougé depuis un moment.
Simon jeta un regard à ses voisins, puis à Maeve.

Dire qu’il ne s’inquiétait pas aurait été un mensonge, mais…

« Si tout le monde ici accepte de ne pas traiter les autres de tueur psychopathe (regard appuyé à Maeve) ou de torturer lentement ceux qui le font (pour Acheron, cette fois), ce serait avec plaisir. »

Il avait envie de se dégourdir les jambes, mine de rien. Il était assis depuis un moment.
Ça, et une curiosité mal placée qui le poussait à glisser le long des couloirs pour écouter à travers toute porte entrouverte.

On ne se refait pas.


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Maeve n'avait clairement rien de mieux à faire que d'apprécier l'absence de commentaire sur sa nouvelle position et d'écouter les deux gardes converser dans leur langue imaginaire.
Elle n'en comprit pas grand chose, si ce n'était rien, mais elle en était venue à la conclusion qu'ils étaient vraiment bizarre. Ils... utilisaient plusieurs langues pour se parler ? Pourquoi. Comment. La première question était sûrement la plus simple à appréhender. Ils ne voulaient pas être compris. Mais à priori, s'ils parlaient arabe ça aurait revenu au même. Double précaution, elle supposait.
Mais du coup, à part ça, elle pouvait déduire qu'il y avait désaccord dans l'air. Elle se mordit la lèvre inférieure quand Acheron se remit à parler dans une langue compréhensible. S'il voulait contester le chef de la police, il aurait pu le faire plus tôt, quand il était encore là. Ceci dit, il était vrai qu'il l'avait un peu fait tout à l'heure-là pour ne pas que Malka touche Lethe ... Le garde semblait avoir un problème avec tout le monde, Maeve pouvait conclure.

Soudainement, Andrew se mit à s'adresser à Simon pour l'inviter à se dégourdir les jambes. Dès qu'elle comprit l'implication de cette demande (soit une personne de moins dans la pièce avec Acheron et Lethe), elle se redressa soudainement avec les yeux ronds dirigés vers Simon. Elle n'allait certainement pas lui demander de rester, mais quand même. Ça ne lui plaisait pas du tout.
Malheureusement, Andrew avait raison. C'était dans son bon droit de sortir prendre l'air, lui aussi. D'un autre côté, Maeve était sceptique que Simon ne fasse que ça. A en croire la critique d'Allison plus tôt, sa colocataire avait eu l'occasion de faire du lèche-vitrine dans les parages, ou quelque chose comme ça. Dans tous les cas, Andrew avait l'air de faire confiance à Simon pour faire cette demande. Ou bien il était juste une crème, tout simplement. Un argument valable.
Le regard de Simon se posa sur elle et peu importait ce qu'il vit dans son expression, il était déterminé à sortir. Okay. Très bien. Pas de problème. Sa tactique de l'autruche n'avait pas de faille, évidemment. Et il restait Andrew. Ne pas traiter les autres de tueurs psychopathes ? Elle ne pensait pas que c'était son intention, mais dans tous les cas la moitié de l'expression restait valide. Comment mettre de côté qu'elle avait été tuée ? Sûrement que c'était facile pour quelqu'un comme Acheron, mais pas pour Maeve. Bref. Rien ne servait d'en parler pour le moment. Elle détourna le regard en hochant la tête pour montrer qu'elle avait bien entendu Simon. Juste après, elle n'attendit pas pour reprendre sa position initiale, bras croisés au-dessus de sa tête posée entre ses genoux.


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Sans rancune



Maeve

Lorsque vous vous redressez brusquement, vous attirez tous les regards dans votre direction. Un bref coup d’œil de la part d'Andrew, juste le temps de vérifier que tout va bien ; même chose pour Lethe, qui ne fait que vous frôler vaguement de l’œil avant de ne détourner la tête vers Simon et le policier.
Acheron, lui, garde son regard posé plus longuement le long de vos jambes. Aucune expression sur son visage. Ni surprise, ni amusement, ni colère — rien. Il reste neutre. Indifférent. Pour un peu, vous auriez envie de dire qu'il ne pense absolument rien. Tête vide. Calme plat.
Sa neutralité relative a beau vous rappeler celle de Kharon, vous n'arrivez pas à vous enlever de la tête qu'il y a une différence fondamentale dans la façon dont ils restent silencieux et  posent les yeux sur le monde autour d'eux.
Peut-être parce que le garde cornu semble plus alerte. Peut-être parce qu'Acheron est encore plus indéchiffrable. Peut-être autre chose.
La facilité qu'a ce dernier à tout rendre malaisant n'y est sans doute pas pour rien non plus.

A votre réponse, Andrew hoche la tête et pose à son tour les yeux sur votre colocataire puis sur les gardes — tout le sérieux du monde sur les épaules. En ce qui le concerne, il semble évident qu'il tient à éviter autant que possible les insultes et les éventuelles tortures. Voire, plus probablement, qu'il ne les tolèrera pas.

Plutôt rassurant.

Lethe fait la moue. Pour une fois, ceci dit, il s'abstient de tout commentaire ; il se contente de laisser un sourire glisser sur ses lèvres closes, hausse les épaules et revient appuyer le dos contre le dossier de sa chaise.
Son collègue, lui, s'autorise un léger rire.

« Soit. Torture rapide, alors. »

La remarque lui vaut un grondement de gorge de son voisin — et s'il ne l'impressionne guère, à l'évidence, vous ne saurez jamais s'il vous a ou non sauvés d'autres commentaires très agréables de la part d'Acheron.
En tout cas, il n'ajoute rien.

Plus ou moins satisfait du statu quo, Andrew reprend la parole.

« Bien. Ne prenez pas trop de temps et évitez de vous perdre. Ça va sans dire, mais... »

Il soupire. Mais, effectivement. Mieux vaut prévenir que guérir.
Au moins, si vous vous égarez, il aura essayé.

« Lorsque vous sortirez, prenez à gauche et continuez tout droit jusqu'au secrétariat de police. Vous pouvez y demander un café ou de l'eau. Il y aura forcément du monde dans la pièce et en expliquant ce que vous faites ici, ils vous serviront. Si vous voulez fumer, prendre l'air ou aller aux toilettes, poursuit-il, vous allez devoir traverser le secrétariat et continuer plus loin. Il va y avoir des escaliers sur votre droite. Ne les prenez pas. Continuez à gauche, avancez dans le couloir et vous devriez atteindre le hall. Les toilettes sont là, et vous pouvez aller dehors dans l'entrée si vous le désirez. »

Après une courte pause, il reprend :

« En bref, toujours tout droit. Si vous avez peur de vous tromper, demandez à un policier en chemin. Et je me répète, mais ne traînez pas. S'il vous plaît. »

Il n'en est pas à supplier, semble-t-il, mais vous sentez tout de même un certain degré de lassitude dans sa voix qui vous laisse à penser qu'il n'en est pas si loin. Il n'a vraiment pas envie d'aller vous chercher ou de devoir expliquer à son supérieur pourquoi vous n'êtes plus là. Ça s'entend.
Pas bien difficile de comprendre pourquoi.
Pendant ce temps, Acheron reste silencieux. De légers bruits de tissu du côté des garçons vous indiquent que l'un d'eux a dû faire un mouvement quelconque, mais allez savoir lequel.

« Je compte sur toi pour me ramener un café, rossignol, chantonne Lethe. Je veux qu'il soiiiit... Attends. »

Nouveaux bruits de tissu ; rapides et fluides, sans heurt.
Tandis qu'Andrew pousse un grondement contrarié, vous entendez le bruit caractéristique du crayon qui gratte contre le papier.

« Noir comme mon âme. Tiens, je t'ai mis la couleur de la tasse, aussi. Super important.

— S'il a la gentillesse de vous ramener du café, je ne pense pas qu'il ait besoin de le faire dans un récipient particulier, soupire le policier. Et évitez de toucher les affaires des autres comme ça.

—Mhmh. C'est juste s'il a le teeemps. J'ai le droit d'essayer. » Courte pause. « Si tu peux pas, je survivrai. »

Claquement mat et concis — peau contre vêtement, à priori. Difficile de dire qui a administré une tape à qui, mais vous n'avez pas l'impression que ça ait été particulièrement violent.
Andrew ne crie pas, après tout.

C'est un plutôt bon indicateur, il vous semble.





Simon

« Soit. Torture rapide, alors. »

La remarque lui vaut un grondement de gorge de son voisin, en plus d'un regard que vous supposez rempli d'affection et d'approbation dans sa direction. Comme à chaque fois qu'il parle de torturer son monde, en soi.
Vous auriez tendance à penser que la torture rapide est un trait d'esprit, pourtant. Il ne peut pas être sérieux.
A croire que son sens de l'humour ne plait pas à Lethe.

Après avoir lancé au garde un blanc un regard digne des plus beaux "arrêtez de creuser, s'il vous plaît, le pétrole n'est plus bien loin", Andrew reprend la parole.

« Bien. Ne prenez pas trop de temps et évitez de vous perdre. Ça va sans dire, mais... »

Il soupire, vous quittant des yeux un bref instant au profit de la porte close.
Pas besoin de traducteur pour savoir à quoi il pense. Tout le monde a pris son temps, jusque-là, après avoir passé la porte en question.

Lorsqu'il reprend la parole, c'est pour décrire le chemin à suivre pour se rendre au secrétariat de la police ; au hall. Il marque ensuite une courte pause, le temps de remettre ses idées en ordre ou de vous laisser assimiler les informations, puis reprend sur quelques recommandations supplémentaires.
Tout droit. Demandez de l'aide si besoin. Ne trainez pas.
Son regard comme sa voix vous demandent clairement de ne pas déroger aux règles. Pas de mystère de ce côté-là.

Pendant ce temps, Acheron reste silencieux. Il a un tant soit peu tourné la tête vers le policier lorsque celui-ci s'est mis à décrire le chemin, puis lui a préféré votre colocataire. Son regard n'est pas littéralement posé sur elle — un peu plus haut, à vrai dire ; là où serait sa tête si elle avait le dos droit — mais inutile d'être un génie pour savoir que c'est elle qu'il regarde.
A moins, bien sûr qu'il ait envie de fixer ce pan de mur très précis.
Au léger sourire qui étire le coin de ses lèvres, il a même l'air de trouver ce pan de mur très précis extrêmement drôle.

Lethe, après un bref coup d’œil sur sa droite, se tourne vers vous. Et pas à demi, cette fois. Il fait glisser sa jambe gauche sur le côté en même temps qu'il balance le haut de son corps ; suffisamment pour quasiment tourner le dos à son collègue dans le processus.
Le concerné ne réagit pas. Il a forcément remarqué, ceci dit.

Et, de fait, son cache-œil transpercé revient plus franchement dans votre champ de vision.
Toujours aussi dérangeant.

« Je compte sur toi pour me ramener un café, rossignol, chantonne-t-il en posant une main sur votre bras. Je veux qu'il soiiiit... Attends. »

Il tapote une fois sur votre manche, comme pour vous éviter toute surprise conséquente, et fait ensuite glisser sa main dans votre poche. Il le fait suffisamment vite pour que vous n'ayez pas le temps de l'en empêcher ; vous pouvez reculer ou lui taper la main, mais il se sera saisi du carnet et du crayon quoi qu'il arrive.
Preste. Toujours.
Sans se gêner ni s'offusquer du grondement d'Andrew, qui n'a pas l'air ravi du tout de le voir fouiller dans vos affaires, il ouvre le carnet à la dernière page. Il le saisit à l'envers ; dans le sens inverse où vous l'ouvririez normalement. Il donnerait presque l'impression d'écrire sur la première page, de fait.
Mais non.

« Noir comme mon âme. »

Vous le regardez écrire. Il va vite, mais vous le sentez malgré tout hésitant ; peu assuré.
Son regard remonte jusqu'au vôtre. Il retourne le carnet pour le mettre dans votre sens, que vous puissiez lire, et tapote une partie de l'écrit avec le bout du crayon.
Du français.

« Tiens, je t'ai mis la couleur de la tasse, aussi. Super important. »

Il y a des fautes. Même en lisant rapidement, vous voyez qu'il a sacrifié la justesse de certains mots au profit d'une prononciation approximative.
Et ça n'a rien à voir avec du café.

Si tu croiz l'emplumé, di lui que Acheron est la
et de laissé les begonia


La pointe du stylo tapote avec insistance sur la deuxième partie. Super important, comme il le dit si bien.
Encore les mêmes fleurs.

Vous commencez à douter qu'ils aient tous une passion commune pour les bégonias.

Après une très courte hésitation, il rajoute un cœur et un point d'interrogation. Sourire charmant en prime.

Tandis que le policier soupire et critique sa façon cavalière de vous demander une jolie tasse — tu parles — vous sentez un frisson vous remonter le long de la colonne.
Lethe ferme le carnet et vous le met dans les mains avec le crayon, un sourire vaguement tendu aux lèvres.

Acheron a tourné la tête dans votre direction.

« Mhmh. C'est juste s'il a le teeemps. J'ai le droit d'essayer. » Puis, à votre adresse : « Si tu peux pas, je survivrai. »

Sur quoi il vous met une claque amicale sur l'épaule, tout sourire malgré la pointe qui lui traverse toujours le visage, et se replace correctement sur sa chaise.
Son collègue dévisage toujours vos mains, tête penchée sur le côté.

...Malaisant.

▬ Pas de choix précis. Votre personnage peut parler ou non avant de se diriger vers la sortie.


L'ordre de réponse est : Simon, PNJ.


Bonne chance.


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« Soit. Torture rapide, alors. »

Simon renifla brièvement, sans pouvoir s’empêcher d’être amusé par le trait d’esprit du garde en blanc – qui avait une sacrée bonne répartie, aussi macabre soit-elle. Il n’avait pas peur qu’il colle Maeve dans une vierge de fer sortie d’on ne sait où, mais il craignait les mouvements d’humeur qui pouvaient vite se transformer en attentat. Il avait failli en faire la désagréable expérience, et contrairement à lui, sa colocataire était rancunière. Méfiante. Elle n’appréciait ni Acheron, ni Lethe.

Ce dernier arrêterait son ami si la situation s’envenimait, il n’avait aucun doute là-dessus, mais il était blessé – et face à une faux, Andrew ne faisait pas le poids. Pardon, trois faux.

Ne sautons pas aux conclusions les plus affreuses, monsieur Brillant, ayons confiance.

Il détacha les yeux de Maeve, qui avait décidé de se cacher à nouveau, pour les poser sur Andrew. Leur geôlier lui fit un résumé rapide du plan des lieux, par où passer, par où ne pas passer, pour finir sur un regard appuyé du plus bel effet. On ne se perd pas, on ne traine pas. Il ne le suppliait pas, mais presque. On ne voudrait pas énerver monsieur Malka.

Il lui sourit, sans se promettre quoi que ce soit. Si quelque chose attirait son regard, eh bien…
Il ne lâcherait la piste qu’une fois sa curiosité satisfaite, monsieur Malka agacé de devoir attendre ou non.

Quand il se tourna pour jeter un regard à ses voisins, le regard fixe d’Acheron le fit tiquer. Il le suivit, et fronça les sourcils. Il faillit ouvrir la bouche pour lui demander une seconde fois de ranger ses envies de torture dans sa poche, mais Lethe se mit entre eux. Poser les yeux sur son œil blessé fit courir un frisson le long de sa peau ; il se concentra sur lui malgré tout.
Puisque les contacts physiques n’étaient plus un problème depuis longtemps, il le laissa prendre le carnet sans broncher. Il ignora le grognement contrarié du policier, suivit avec attention les courbes du crayon dans l’air, puis les arabesques que Lethe lui mit sous le nez.

Du français. Des fautes, mais le tout était suffisamment compréhensible – assez pour lui faire froncer les sourcils. Il se reprit néanmoins vite, souriant, et ferma les doigts sur le carnet avec un petit hochement de tête.
Si Lethe voulait du café aussi noir que son âme, il avait tout à fait le droit de le réclamer dans une tasse noire comme la nuit elle aussi.

Aussi gentiment demandé, comment dire non.
Le frisson glacé, il l’avait bien senti.

La tape amicale le fit rire, et il n’attendit pas pour se redresser.

« Je vais faire de mon mieux. (il se tourna un peu vers Andrew) C’est important d’avoir une tasse accordée à ses vêtements. »

Grise, avec des touches de fuchsia. Comme sur la liste.
Il serra doucement l’épaule de Lethe en passant derrière les gardes pour rallier la porte ; ses yeux tombèrent sur la nuque d’Acheron, mais il ne s’attarda pas, un peu mal à l’aise. Il ne savait pas comment, ni pourquoi, ni si c’était volontaire ou non, mais il avait un don pour mettre les autres sur le qui-vive.

Les trois faux n’aidaient pas à dissiper cette sensation.

Il était désolé pour Maeve, mais elle allait devoir faire avec une petite demi-heure.


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Maeve

Après que Simon ait pris la parole, vous n'entendez personne élever la voix pour lui répondre ; il n'y a que le grincement de la chaise que l'on quitte et un rire de Lethe, suivi par un "mhmh" qui semble indiquer que, effectivement, accorder la tasse aux vêtements est d'une importance tout à fait capitale.
Il a l'air de bien s'amuser, en tout cas, de ce que vous pouvez en entendre.

Une nette amélioration, depuis la dernière fois que vous l'avez vu.

Après quelques pas, le départ imminent de votre colocataire est interrompu par une exclamation du garde au cache-œil.

« Va, prince charmant. Au plus haut étage de la plus haute tour, me sauver la vie avec de la caféine sans saveur. » Un claquement de doigts siffle dans l'air, du côté des gardes. « Oh, tiens — j'en veux deux, en fait. Deux cafés. »

Tiens donc.
Vous ne doutez pas qu'il puisse avoir très soif, mais tout de même. Ça commence à faire beaucoup.

Et s'il y a autre chose derrière sa demande, alors vous n'avez aucune idée de quoi.

« Dans le deuxième, tu mets trois sucres. Et ensuite tu... » Bref silence ; bruits de tissu, nouveau claquement de doigts. « Tu rajoutes du lait. Au pire hésite pas à demander à Javier, si tu trouves pas le sucre. Il s'y connaît, ajoute-t-il d'un ton presque suave. Merci beaucoup, petit chat, t'es un amour.

— N'embêtez pas Javier, il est en pause, soupire Andrew. Partez avant qu'il ne vous demande un troisième café, s'il vous plaît. »

Ni Lethe ni Acheron ne répond quoi que ce soit face à la demande parfaitement censée du policier ; à ce rythme, vous craignez même qu'il ne finisse par lui demander les croissants qui vont avec.

Quand Simon finit par fermer la porte, après une dernière réponse ou non, vous sentez l'atmosphère de la pièce retomber de quelques degrés.

Vous ne sauriez pas dire pourquoi, mais c'est le cas.




Simon

La familiarité que supposent les contacts entre vous et Lethe ne cesse d'ajouter de nouvelles rides sur le visage soucieux d'Andrew. Ses cernes ne se creusent pas à vue d’œil, mais vous ne doutez pas que votre insistance à rester près du (des) garde lui cause bien du stress.
Pas nécessairement un désaccord manifeste. Encore moins de l'agacement ou du mépris. Juste de l'inquiétude.
Étant donné tout ce qui s'est passé dans la matinée, depuis son arrivée dans la pièce et même avant, dans le bureau, vous ne devez guère avoir du mal à deviner pourquoi. Il a toutes les raisons du monde de se faire du soucis.
Pour vous comme pour le reste des personnes dans la pièce, soit dit en passant.
La situation est complexe.

Le fait est que, lorsque vous vous redressez, il est visiblement soulagé.

C'en est à se demander s'il ne vous préfère pas hors de la pièce, tout compte fait.
Auquel cas sa gentillesse semble bien moins dénuée d'arrières-pensées, tout-à-coup. Aussi raisonnables soient-elles.

Rire aux lèvres, Lethe plussoie la tasse accordée aux vêtements par un "mhmh" aussi sérieux que son sourire d'imbécile heureux.
Un rien tendu, soit. Fatigué, aussi, peut-être. Mais venant de quelqu'un qui est encore plus ou moins couvert de sang — ou de quelque chose s'en rapprochant drôlement, quoi qu'il en soit — c'est déjà une belle performance.

Aussitôt que vous avez dépassé les deux gardes, le regard du plus grand se pose sur vous. Insistant ; analytique. Vous le sentez posé sur votre bras puis le bas de votre visage — et s'il ne dit rien, vous avez du mal à l'ignorer pour autant.
Il ne vous lâche pas des yeux.

« Va, prince charmant. Au plus haut étage de la plus haute tour, me sauver la vie avec de la caféine sans saveur. » Après un claquement de doigts, Lethe vous adresse un sourire charmeur et hausse les sourcils de manière suggestive. « Oh, tiens — j'en veux deux, en fait. Deux cafés. »

Il lève l'index et le majeur devant lui, les yeux droit dans les vôtres.
Deux cafés.

« Dans le deuxième, tu mets trois sucres. Et ensuite tu... »

Il fait un drôle de geste du poignet, qui ressemble plus à un "toc toc" silencieux qu'autre chose, avant de ne claquer des doigts à nouveau et de plutôt faire mine de touiller.

« Tu rajoutes du lait. Au pire hésite pas à demander à Javier, si tu trouves pas le sucre. Il s'y connaît, ajoute-t-il d'un ton presque suave qui tire une grimace involontaire à Andrew. Merci beaucoup, petit chat, t'es un amour.

— N'embêtez pas Javier, il est en pause
, soupire Andrew en faisant mine de vous ouster de la main — sans violence ni méchanceté, cela va de soi. Partez avant qu'il ne vous demande un troisième café, s'il vous plaît. »

Lethe lui tire la langue, faussement vexé.
Acheron, lui, ne vous lâche toujours pas du regard. Il penche la tête sur le côté ; étire ses lèvres sur un sourire plus froid qu'un vent polaire.

Oh, il est en colère.

Vous le sentez si fort que même une fois la porte close, l'impression d'avoir une dague plantée entre les omoplates ne vous quitte pas.

Et Maeve, elle, reste là.

Vous partez.



Aussitôt la porte close, le silence reprend ses droits. Vous n'entendez plus que le tapotement des doigts d'Andrew contre ses jabes de pantalon ; que les légers bruissements de tissus, du côté d'Acheron et Lethe, à chaque fois que l'un ou l'autre bouge une jambe ou un bras.
Rien de particulier.
Et, bien sûr, ça ne dure pas.

Mais est-ce bien étonnant.

« Vous avez conscience, j'espère, qu'il n'y avait probablement pas marqué "un café noir comme mon âme" sur ce carnet. »

Depuis votre position, tête contre vos jambes, impossible de savoir à qui s'adresse Acheron ; mais puisque vous entendez de la politesse et une distance manifeste entre lui et son interlocuteur lorsqu'il parle, et qu'il est bien plus familier avec Lethe, vous supposez que c'est à Andrew que revient l'honneur du reproche.
Puisque c'en est un. Vous le sentez. Vous ne sauriez pas dire comment ni pourquoi, pas exactement, mais vous savez que le garde est irrité. Sa voix est un rien acide ; un rien contrariée.
A mille lieues de celle de son collègue quand, sans laisser le temps au policier de répondre, il lance :

« Ton manque de confiance me blesse horriblement, meus ocellus.

— Toi de même. »

Malgré le sourire dans la voix d'Acheron, miroir imparfait de celui que vous avez entendu dans celle de Lethe, vous y percevez également une saine dose de tension. Quelle que soit la raison, il n'est pas ravi.
Difficile de dire ce que son collègue (et ami, sans doute) a pu faire dans les derniers instants pour l'irriter, mais le fait est là. Il est moins affable qu'avant.

Et il n'était déjà pas bien agréable.

« Je me doute bien qu'il a pu marquer autre chose, finit par répondre Andrew en soupirant. Mais s'il l'a fait, ce sera dans une langue que je ne comprends pas. Il n'est pas stupide.

— Très juste, très juste. Je suis brillant.

Monsieur Brillant l'est, oui. »

L'accent et la langue vous font tiquer. Donc Acheron sait parler français, lui aussi.
Est-ce que c'est étonnant ? Pas vraiment. Vous commencez à croire qu'ils parlent beaucoup plus de langues que le commun des mortels.

Et vu leur âge, en même temps.

Vous entendez un rire étouffé, suivi d'un bruit de tissu. Lethe, en plus de trouver le trait d'esprit très drôle, a dû pousser son voisin pour bien le lui faire comprendre.

« Quoi qu'il en soit, je ne vois pas ce qu'il aurait pu marquer qui puisse porter préjudice à l'enquête. Ou à monsieur Brillant, donc. A part éventuellement lui demander d'aller ennuyer monsieur Malka ou de fouiller ici ou là — auquel cas je ne vois pas pourquoi il le ferait. »

Un silence suit l'affirmation. Confortable d'un côté ; moins d'un autre.
Andrew a l'air sûr de lui. Pas un seul grain de doute dans le sablier. Il a l'air de réellement penser que quoi qu'il arrive, votre colocataire n'irait pas obéir à une injonction de Lethe impliquant de briser des règles. Ou rien de grave.

Lorsqu'Acheron brise enfin le silence, c'est pour se fendre d'un "mmmh" pensif.

Pas si convaincu que ça, semblerait-il.

▬ Votre personnage dispose à présent de trente options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Parler à Andrew. { 1 - 3 }

• Parler à Lethe et/ou Acheron. { 2 - 4 }

• Ne rien faire. { 2 - 5 }

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir parlé ou non.


Bonne chance.


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Simon Brillant
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Simon Brillant

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Spoiler:

Simon avait attrapé l’expression soulagée d’Andrew au vol – il le préférait peut-être loin de ses charmants voisins, tout bien réfléchi. Il avait tendance à penser qu’en le connaissant, on le préférait à côté de deux gardes potentiellement dangereux pour son intégrité physique qu’en dehors de son champ de vision, mais le policier ne le connaissait pas.
Personne ici ne se connaissait vraiment. Il sentait le regard d’Acheron posé sur lui, lourd, insistant, à lui en hérisser toute la colonne vertébrale ; et s’il était aussi malaisant, c’était parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il attendait de lui. S’il lui voulait quelque chose, s’il agissait de la sorte envers tout le monde.

Les mots de Lethe le poussaient à l’indulgence. C’était peut-être une erreur.
Qui sait.

La voix de ce dernier le fit pivoter sur ses talons à un petit mètre de la porte. Attentif, il nota chaque tournure de phrase dans un coin de son esprit, conscient que si métaphore il y avait (et il y en avait une), il n’avait pas toutes les clés pour la résoudre. Du sucre, du lait. Javier.

Le plus haut étage de la plus haute tour, hein.

Il s’apprêtait à ouvrir la bouche quand le sourire d’Acheron lui fit claquer la mâchoire. Un frisson froid dans les bras, il se contenta de lancer un « soyez sages » charmeur à l’assemblée avant de claquer la porte dans son dos.



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« Vous savez ce que vous risquez ? D'être fusillé sous un faux nom, et que personne ne sache ce que vous êtes devenu. »
L'Armée des Ombres, 1969


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Maeve Callaghan
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MAIS EN FAIT MAEVE EST SEULE DANS LE SUJET MAUDIT MAINTENANT DTFCYVGBHK

A la réplique d'Acheron, Maeve mordilla sa lèvre inférieure en fulminant intérieurement. Ça allait être dur, elle le sentait. Elle ne faisait pas confiance aux gardes pour la laisser tranquille et elle ne se faisait pas confiance non plus pour rester silencieuse. De plus, la position dans laquelle elle se trouvait n'était clairement pas la plus confortable. Hmpf.
Et alors qu'il aurait pu partir, Lethe sembla d'humeur à étendre son temps avec le français, lui faisant des requêtes pour... du café ? Deux cafés ? Ça ne semblait pas très important sur le coup, juste Lethe qui était ennuyant pour ne pas changer. Ce qui était plutôt rassurant, vu son état.
Et puis enfin, Simon s'en alla. Aller faire elle ne savait trop quoi et rapporter du café, à priori. Sûrement qu'il tenterait des choses en chemin, ça c'était certain, mais qu'est-ce qu'il pouvait faire, vraiment ? Andrew semblait du même avis qu'elle, ne s'en faisant pas malgré les sous-entendus d'Acheron. Ce qui était bizarre. S'il doutait de ce que Lethe avait écrit à l'adresse de Simon, pourquoi ne pas avoir vérifié par lui-même ? Si Andrew ne pouvait pas lire le français, certainement que lui le pouvait, non ? Il ne pouvait pas que savoir le parler, quand même. A quoi ça lui servait de faire flotter un doute sur Simon quand il aurait pu agir ? Une histoire de hiérarchie ? Cela semblait un peu compliqué.

En tout cas, comme prévu, Maeve leva lentement le nez de sa cachette, ses yeux se posant sur le groupe restant. Elle se redressa un petit peu, les mains toujours au dessus de sa tête, et demanda à Acheron :

« Vous avez peur de quoi, au juste ? La sécurité laisse-t-elle tant à désirer dans les bureaux ? »

Elle n'était pas agressive, mais l'adolescente restait froide dans ses questions. Après tout, le garde agissait bien de la même façon envers elle. Et même pire encore.


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Sans rancune


Lever le nez de vos jambes ramène le monde à votre vue — et avec lui, les trois hommes toujours présents dans la pièce. Aucun n'a bougé de sa chaise ; Acheron a toujours une faux dans le dos et deux contre l'épaule droite, manches calés au creux de son coude. Lethe a le dos appuyé contre son dossier, jambes tendues devant lui, chevilles croisées. Andrew, enfin, est assis bien droit sur sa chaise, mains sur ses genoux, l'image même du professionnalisme attentif.
Personne ne vous semble ravi. Entre la tension dans les épaules du policier, l'inexpressivité glaciale d'Acheron et le sourire un rien mélancolique de Lethe, vous avez la nette impression que plus personne n'est heureux d'être là.
A supposer que qui que ce soit l'ait été un jour. Ce dont vous doutez un peu.

Votre voix attire le regard des trois hommes dans votre direction. Ou de deux, du moins — votre interlocuteur ne se donne pas une peine aussi évidente que les autres.
Tête tournée dans votre direction générale, yeux posés quelque part près de votre épaule gauche, le garde reste un bref instant silencieux avant de ne laisser filer un rire.

Rire qui, contre toute attente, sonne plus sincère qu'autre chose. Votre question doit être drôle, en ce qui le concerne.

« Votre postulat est adorable. Je n'ai jamais peur. »

Lethe lève les yeux (l’œil) au ciel et fait claquer son pouce contre ses autres doigts à la manière d'une marionnette singeant des "bla, bla, bla" en veux-tu en voilà ; sans bouger la tête ni s'arrêter de parler, Acheron tend le bras gauche dans sa direction pour lui attraper la main et l'empêcher de continuer.

« Je me fiche d'où votre ami peut mettre les pieds. Il peut rentrer dans le bureau d'Aether, pour ce que ça m'importe. A supposer qu'il y arrive. »

A cela, Andrew fronce les sourcils. Il laisse cependant le garde poursuivre.

« J'apprécie moins qu'on me cache des choses. Mais que voulez-vous. Je n'allais pas lui arracher son carnet des mains. »

Le "bien trop gentleman pour ça" sous-entendu dans la courbe cynique de son sourire, tandis qu'il dérobe son regard vers la porte, relâchant la main de son collègue — tenue en otage jusque-là —, reste en suspend entre vous et lui.
Vous n'avez pas franchement remarqué son sens impeccable des manières, jusque-là. Il est poli, dans un sens ; n'élève pas la voix, ne manque pas de déférence dans sa manière de s'adresser à chacun.
C'est le contenu de ses phrases, qui ne va pas.

« J'ai le droit de laisser des petits mots à Simon. On est presque amis, maintenant, répond Lethe en tapotant la cuisse de son collègue de l'index. Sois pas jaloux.

— Je serai ce que bon me semble. Pas jaloux, en l'occurrence. »

Il ne vous paraît pas jaloux, en effet. Pas même vexé. S'il y a une question d'ego dans la colère qui se faufile parfois jusqu'à ses lèvres et ses yeux, alors il sait le cacher.
Vu d'ici, vous avez surtout l'impression qu'il se sent lésé. D'une manière ou d'une autre.
Il n'aime peut-être pas qu'on lui mente. Ou l'idée que Lethe lui cache des choses. Ou bien il a  son idée très précise de ce qui a pu être marqué, et n'est absolument pas ravi de savoir que votre colocataire est parti avec ces informations. Questions. Affirmations.
Vous n'avez pas la plus petite idée de ce que le garde aurait pu lui noter d'un tant soit peu important. Encore moins pourquoi.

« Oh. Tant que vous êtes réveillée. »

Le ton de voix d'Acheron n'a rien de spécial. Pour autant, il vous fait courir un frisson le long de la colonne.
A côté de lui, vous voyez Lethe froncer les sourcils dans sa direction.

« Par pure curiosité. Quelle valeur accordez-vous à l'annonce qui a été faite récemment ? »Doucement, il fait repasser son regard de la porte à vos clavicules. « Concernant la confiance relative à accorder aux gardes. »

A eux, donc.
Son voisin vous jette un bref coup d’œil, puis hausse les épaules et croise les bras. Il ne va pas se mêler de ça, apparemment.

Andrew, lui, vous adresse un gentil sourire.

« Vous n'êtes pas obligée de répondre. »

Bien sûr que non. Vous n'êtes jamais obligée de rien.
Mais il n'empêche qu'on vous a posé une question.

▬ Votre personnage dispose à présent de soixante-quinze options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Dire que ça n'a rien changé ; vous n'avez jamais fait confiance aux gardes. { 3 }

• Dire que ça n'a rien changé ; vous faites toujours confiance aux gardes. { 4 }

• Dire que vous faites moins/plus du tout confiance aux gardes depuis l'annonce. { 5 }

• Dire que vous ne savez pas/plus à qui faire confiance ou non à l'heure actuelle. { 1 - 6 }

• Refuser de répondre.  { 2 }

▬ Votre personnage peut également se placer où bon lui semble dans la pièce.

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir donné (ou non) votre avis.

Bonne chance.


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Maeve Callaghan
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Maeve sur les genoux d'Acheron, call him daddy.

Avoir deux et demi d'yeux sur soi (bien qu'une pas complètement) n'était pas vraiment agréable et fit grimacer Maeve intérieurement. Bien qu'avec ses lèvres pincées, elle essaya de se montrer imperturbable et, juste, déplia lentement ses bras pour les faire glisser sur ses cuisses. Elle fut surprise quand Acheron se mit à rire, c'était peu dire qu'elle ne s'y attendait pas du tout. Elle aurait cru à plus d'animosité, même si le mot "adorable" dénotait bien sa condescendance à son égard.
Maeve haussa légèrement du sourcil à la dernière déclaration, quand même. Ah ? Peut-être pas lui arracher des mains, mais lui demander quand même. Au cas où. Mais s'il était amer que Lethe ne lui fasse pas confiance, c'était sûrement compréhensible. Enfin, Maeve se fichait bien de leurs problèmes de couple de toute façon. Pendant qu'ils se disputaient gentiment, Maeve contempla l'idée de refermer les yeux ou se redresser quand Acheron vint l'aider à prendre une décision.
Encore une fois, il ne masqua pas de lui lancer une petite pique condescendante avant de lui poser sa question. Maeve se redressa donc, pour ne plus être dans une position bizarre pour parler et plissa des yeux. C'était l'heure des commérages, donc ?

« Mn, mais il n'y a pas de problème. » fit-elle à Andrew avec un léger sourire qui fondit tout de suite quand elle se retourna vers Acheron. « Je n'avais pas d'avis au départ, j'en ai pas plus maintenant. Sur les gardes en général, j'entends. L'annonce était bien trop floue et bizarre pour me faire un avis. Mais avec hier soir, je suppose que j'ai appris à peut-être arrêter d'être stupide. »

Son regard glissa légèrement sur Lethe. Peut-être était le mot clé de sa phrase, évidemment. Maeve était une femme d'action, alors si son corps bougeait avant sa tête, qu'y pouvait-elle ? Dans tous les cas, même si son avis sur les gardes étaient neutres, ça n'empêchait pas qu'elle pouvait ne pas apprécier certains d'entre eux. Surtout quand ils apparaissent extrêmement désagréables et menaçants. Alors qu'est-ce qu'attendait Acheron de sa réponse ? De la réassurance ? Elle en doutait fortement. Il l'avait dit lui-même, hein. Il n'a peur de rien.
Bla, bla, bla, comme dirait Lethe.

« Mais en quoi ça vous intéresse ? Si vous n'avez peur de rien, mon avis ne devrait certainement pas être important. » Et vu comment vous me regardez de haut de base ...


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Sans rancune


Le visage indifférent du garde le reste un long moment. Que ce soit en vous entendant gentiment rassurer Andrew ou lorsque vous lui expliquez que d'avis, en réalité, vous n'en avez guère, il ne bronche pas ; ne sourit pas. Il se contente d'écouter, yeux posés sur vos clavicules puis partis errer le long de votre épaule et jusqu'à votre bras droit, sans vous interrompre ni vraiment réagir.
Jusqu'à ce que vous parliez de la veille.
Ses yeux reviennent en ligne droite jusqu'à votre mâchoire en même temps que Lethe lève les siens. Piqué au vif. Tout sauf ravi. Sourcils froncés, il roule des yeux mécontents et vous dédaigne en silence au profit du mur loin derrière Andrew.
Il aurait presque l'air blessé.
Las, en tout cas. Fatigué. Il en a assez.

Et le sourire qui étire les lèvres d'Acheron, lui, n'a rien de gentil ni d'agréable.

Andrew doit sentir l'humeur générale amorcer un piqué direction la fosse des Mariannes, à en juger par la façon dont son regard glisse de gauche à droite et dont il tapote discrètement des talons contre le sol.
Pas très à l'aise. Ce qui se comprend.

« Je ne savais pas qu'il fallait avoir peur de quelque chose pour vouloir demander un avis. » Sourire amusé au coin des lèvres, il tape du doigt contre le manche d'une des deux faux. « Comme je vous l'ai dit : pure curiosité. Par ailleurs... »

Le garde laisse flotter un bref silence ; l'espace d'une seconde, pas plus, vos regards se croisent.
Et sa mauvaise humeur, vous la sentez.

Ça vous hérisse la colonne.

« Vous avez raison. Il ne l'est pas. Important. Tout comme votre personne, en soi. »

Le soupir d'Andrew est suffisamment fort et forcé pour interrompre toute autre remarque quelle qu'elle soit — et lorsqu'il reprend la parole, c'est avec dans la voix de l'autorité et de l'agacement pour dix.

« Personne ici n'a à subir votre présence. Ni Lethe, ni mademoiselle, ni moi. Si la compagnie ne vous plaît pas, vous êtes libre de sortir. »

Mais vu son sourire, vous doutez qu'il le fasse.
Il n'a jamais eu l'air décidé à quitter la pièce, depuis que Lethe le lui a proposé un peu plus tôt. Alors à moins qu'Andrew ne décide qu'il a été trop loin et n'essaie de le congédier... Eh bien.
Il est parti pour rester.

Main gauche levée en signe de reddition, l'autre occupée à tenir les faux, Acheron hausse les épaules.

« Je ne fais que lui répondre. Et si vous acceptez qu'elle soit désagréable, répond-il, l'amusement nettement perceptible dans chacune des inflexions de sa voix, alors j'en ai le droit également. Ce n'est que justice, ce me semble. »

Le policier va pour dire quelque chose, mais décide finalement de plutôt poser sur le garde un regard dur.
Lethe, resté prostré et silencieux durant l'échange, ramène de nouveau ses talons sur la chaise. Jambes pliées, bras noués autour, il appuie son menton sur ses genoux en soupirant.

« Okay, mais rumeurs à part, admettons. Je t'ai désintégrée. Tu peux pas me voir en peinture. Alors si d'un coup t'as un problème grave et que je viens te sauver sur mon preux destrier, tu me ferais tellement pas confiance que tu préfèrerais te débrouiller toute seule, quitte à finir en charpie, ou tu accepterais de l'aide ? »

Finis les sourires ; il n'y a plus que de la lassitude dans sa voix. Il ne pourrait pas avoir l'air d'en avoir plus marre que ça.
Acheron penche la tête sur le côté, épaules tournées vers son collègue. Indéchiffrable. Sérieux.

Et vous sentez le poids de son attention posée sur vous, même quand il regarde ailleurs.

Il s'agit de bien choisir ses mots, n'est-ce pas.

▬ Votre personnage dispose à présent de quarante-quatre options, ayant toutes des conséquences différentes.

• Vous accepteriez son aide. { 1 - 3 }

• Vous vous débrouilleriez seule. { 4 - 6 }

• Refuser de répondre. { 2 - 5 }

▬ Votre personnage peut également se placer où bon lui semble dans la pièce.

Dans tous les cas, arrêtez-vous après avoir répondu ou non.

Bonne chance.



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